Collection: Livre 1 dans la collection Novels
Rating: Pas de note
Étiquettes: FR-Société, Lang:fr
Résumé:
Qui peut nier qu’il y a des dérives et des
dysfonctionnements au sein de la Police nationale ? Des
exemples ? Un taux de suicide intolérable. Des violences
policières contre les Gilets jaunes sans
précédent. Le déni de ces exactions. Pourtant,
l’ONU s’en est alarmé sur la scène
internationale. Une police des polices organisée en
contravention des engagements européens de la France. Dans
un dossier, elle a « sciemment truqué une
procédure » où est cité un candidat aux
élections présidentielles. Dernière
péripétie en date ? Il y aurait « une
potentielle destruction de preuves ». Nous pouvons ajouter
l’affaire Benalla et tant d’autres
révélant que la hiérarchie policière peut
mentir et tricher, y compris en falsifiant les chiffres de la
délinquance, et percevoir des primes
stupéfiantes. Le réquisitoire est accablant, le règne de
l’impunité doit cesser. C’est l’un des
enjeux de ce livre : dévoiler ce qui se passe à
l’intérieur afin que la société engage une
réflexion collective sur sa Police nationale pour la
réformer en conséquence. C’est un devoir de
démocratie. En effet, elle ne peut être laissée entre les
mains de gouvernants qui l’utiliseront pour traquer
« les ennemis de l’intérieur » selon leurs
besoins du moment, car les policiers sont dépositaires de
la force légitime au nom du peuple. Il y a urgence. ... Alexandre Langlois Licencié en droit et en sciences politiques, Alexandre
Langlois réussit le concours de la Police nationale en
2005. Affecté dans un service de renseignement, ce qu'il
vit et constate l'amène à rejoindre le syndicat
« Vigi. Ministère de l'Intérieur », dont il
devient secrétaire général en février 2015.
Vigi saisit la justice lorsque la défense des policiers le
nécessite, comme dans l'affaire Benalla, afin que toute la
lumière soit faite sur les agissements des autorités
policières, qui n'hésitent pas à s'affranchir
des lois de la République. A l'été 2019, Alexandre Langlois est exclu de la
Police nationale pour douze mois, dont six avec sursis, par le
ministre de l'Intérieur. Il poursuit néanmoins son
engagement pour une police au service de la population et non
« des intérêts nationaux », comme elle
l'est devenue officiellement depuis le gouvernement Valls.