Collection: Livre 1 dans la collection Novels
Rating: Pas de note
Étiquettes: FR-Politique, Lang:fr
Résumé:
CORONAVIRUS, GUERRES DE PILLAGE, FAIM,
MALADIES, ESCLAVAGE MODERNE, POLLUTION... LA MONDIALISATION
TUE. L'épidémie de coronavirus fut un
traumatisme mondial profond : près d'un milliard
d'êtres humains durent être confinés dans
quelque trente-cinq pays et des dizaines de milliers sont
morts. Son impact économique gigantesque fut aussi un
révélateur brutal de la dangerosité de la
mondialisation. Car si l'épidémie fut le
déclencheur de la Grande Récession dans laquelle
nous nous débattons encore, la mondialisation, elle, en
fut la poudrière. Concentration extrême de
l'appareil industriel mondial en Chine, chaînes
mondiales d'approvisionnement fondées sur le zéro
stock, marchés financiers débridés, pression
générale à la baisse sur les dépenses
publiques dont les dépenses de santé : la
mondialisation, système économique planétaire,
a permis que dans un sinistre effet-papillon, une infection
à Wuhan provoque rapidement des morts, des pénuries
de toutes sortes et une récession à travers toute
la planète. Les morts du coronavirus, bien que
traumatisantes, ne sont cependant que l'arbre qui cache la
forêt des victimes de la mondialisation.
Ces plus de 400 millions de morts sont le
thème de ce livre noir de la mondialisation.
Nous démontrerons en effet dans ce livre que de
1992 à 2018, la mondialisation a causé plus de 400
millions de morts. 600 000 sont morts de l'invasion
américaine de l'Iraq pour prendre le contrôle de
ses ressources pétrolières. 6, 5 millions sont
morts dans des guerres de pillage, en particulier au
Congo-Kinshasa pour ses richesses minières. 11 millions
sont morts de faim alors qu'assez de nourriture est produite
pour alimenter toute l'humanité.
60 millions sont morts sur le poste de travail,
c'est-à-dire de la pression mondiale à la baisse
sur les conditions de santé et de sécurité de
la main d'ouvre. 69 millions sont morts de pollution
atmosphérique, c'est-à-dire des rejets toxiques de
ce système économique mondial consumériste et
productiviste. 256 millions sont morts de maladies pourtant
soignables, c'est-à-dire morts de la répartition
des ressources plutôt que des maladies
elles-mêmes.