Chapitre 1 : La montée du seigneur des ténèbres Deux hommes surgirent de nulle part, à quelques mètres l’un de l’autre, dans une ruelle étroite éclairée par la lune. L’espace d’une seconde, ils restèrent debout pointant leur baguette magique en direction de la poitrine l'un de l’autre, puis, se reconnaissant, ils les rangèrent sous leur cape et marchèrent vivement dans la même direction. - « Des nouvelles ? » demanda le plus grand des deux. - « Les meilleures possibles » Répondit Severus Rogue La ruelle était bordée à gauche par des ronces sauvages et à droite par une haie taillée avec soin. Les longues capes des deux hommes voletaient au niveau de leurs chevilles pendant qu’ils marchaient. - Je craignais d’être en retard, dit Yaxley, ses traits grossiers se mouvant, tantôt visible et invisible à l’oeil, dans les rayons de la lune filtrés par les branchages. C’était un peu plus délicat que je ne l’aurais pensé. Mais j’espère qu’il sera satisfait. Tu sembles avoir confiance en ta réception ? Rogue hocha la tête sans donner plus de détails. Ils tournèrent à droite dans une large impasse. La haute haie se courbait avec eux continuant son chemin au delà de l’impressionnante paire de portails en fer forgé barrant la route aux deux hommes. Aucun des deux n’arrêta sa marche, puis, en silence, ils levèrent leur bras gauche dans une sorte de salut et passèrent à travers le métal sombre comme à travers un rideau de fumée. La haie d’if assourdissant leur pas, les deux hommes entendirent un bruissement soudain à leur droite : Yaxley tira, à nouveau, sa baguette magique, la dirigeant vers le responsable qui s’était avéré n’être rien d’autre qu’un paon blanc éclatant paradant majestueusement au sommet d’une haie. - Il s’est toujours bien fait paraître, Lucius. Un paon…, Yaxley abaissa sa baguette et la rangea sous sa cape avec un grognement. Un élégant manoir grandissait au fur et à mesure qu’ils avançaient dans l’obscurité. Une intense lumière suintait à travers les volets d’une fenêtre placée au niveau de l’escalier de l’entrée principale. Quelques part, dans le sombre jardin, au delà de la haie, on pouvait entendre, clapoter une fontaine. Le gravier crépitant sous leurs pieds, Rogue et Yaxley avancèrent vers la porte d’entrée qui s’ouvrit vers l’intérieur à leur approche bien que, visiblement, personne ne l’avait touchée. Le vestibule était grand, faiblement éclairé, et somptueusement décoré avec une magnifique moquette recouvrant la plupart du sol en pierre. Les portraits au teint pâle accrochés au mur suivirent Rogue et Yaxley des yeux. Les deux hommes s’arrêtèrent devant une porte en bois lourd conduisant dans la pièce suivante, hésitant l’espace d’un battement de coeur, Rogue tourna la poignée en bronze. Le salon était rempli de gens silencieux assis à une table longue et très ornementée. Les meubles, qui décoraient d’ordinaires la pièce, avaient été poussés avec négligence contre les murs. La lueur vive provenait d’un feu crépitant au-dessous d’un élégant manteau de cheminée en marbre surmonté d’un miroir doré. Rogue et Yaxley s’attardèrent un moment sur le seuil. Comme leurs yeux étaient encore habitués à la pénombre, ceux-ci furent attirés vers la silhouette la plus caractéristique, la plus étrange de la scène : une forme humaine, apparemment évanouie au-dessus de la table, tournoyant lentement comme si elle avait été suspendue par une corde invisible, et reflétée dans le miroir ainsi que la surface nue et polie de la table. Aucune des personnes placées au-dessous de cette vue singulière ne la regardait à part un jeune homme pâle. Il semblait incapable de ne pas y jeter un regard ascendant chaque minute ou presque. -Yaxley, Rogue, dit d’une voix aiguë et distincte la personne se trouvant en tête de table, vous êtes en retard. " L’interlocuteur était placé juste devant la cheminée, de telle manière qu’il était difficile, pour les nouveaux arrivés, d’en distinguer plus que sa silhouette. S’approchant, ils pouvaient distinguer son visage dans l’obscurité : il était chauve, semblable à un serpent, avec des fentes en guise de narines et des yeux rouges aux pupil es verticales. Il était si pâle qu’ils semblaient rougeoyer comme des perles. - Severus ici, dit Voldemort en indiquant un siège sur sa droite. Yaxley a coté de Dolohov. Les deux hommes prirent leurs places allouées. La plupart des yeux autour de la table suivirent Rogue et ce fut à lui que Voldemort s’adressa en premier. - Alors ? -Mon Seigneur, l’Ordre du Phénix à l’intention de déplacer Harry Potter de son endroit actuel samedi prochain à la tombée de la nuit L’intérêt autour de la table se durci manifestement ; certains se raidirent, d’autres se trémoussèrent, tous regardèrent Rogue et Voldemort. - Samedi… à la tombée de la nuit, répéta Voldemort. Ses yeux rouges fixaient les noirs de Rogue avec une telle intensité que certains observateurs détournèrent les yeux, apparemment effrayés d’être brûlés par la férocité de son regard. Rogue, cependant, regardait calmement le visage du seigneur des ténèbres ; puis la bouche sans lèvre de Voldemort se courba en quelque chose qui ressembla à un sourire. - Bien, très bien. Et ces informations proviennent… -…De la source dont nous avons discutés - Mon seigneur. Yaxley se pencha pour regarder au bout de la longue table Voldemort et Rogue. - Mon Seigneur, j’ai eu vent d’informations différentes. Yaxley attendit, mais voyant que Voldemort ne répondait pas il continua. - Dawlish, l’auror, a laissé paraître que Potter ne se déplacera pas avant la nuit du trente, le jour de ses 17 ans. Rogue sourit. - Ma source m’a dit qu’il y avait des projets pour poser de fausses pistes, celle-ci doit l’être. Sans aucun doute, un charme de confusion a été jeté à Dawlish. Ce ne serait pas la première fois ; il est connu pour être susceptible. - Je vous assure mon seigneur, Dawlish semblait certain… Dit Yaxley - S’il a été soumis au sortilège de Confusion, évidement qu’il en est certain. Coupa Rogue. Yaxley, je vous assure que le département des aurors ne jouera aucun nouveau rôle dans la protection d’Harry Potter. L’Ordre croit que nous avons infiltrés le ministère. - Au moins, l'Ordre a raison sur un point, hein? dit un homme assis près de Yaxley. Il eut un petit rire nerveux qui fît écho tout autour de la table. Voldemort ne riait pas. Son regard errait, il regarda le corps tourner au dessus de lui. Il semblait perdu dans ses pensées. - Mon seigneur, reprit Yaxley, Dawlish croit qu’une entière partie des aurors sera employées pour transférer le garçon. Voldemort leva sa grande main blanche et Yaxley se calma aussitôt regardant son seigneur avec impuissance, tandis que le maître se tournait de nouveau vers Rogue. - Où vont-ils cacher le garçon ensuite ? - Dans la maison de l’un des membres de l’ordre. Dit Rogue. - L’endroit, selon la source, a été doté de la protection de l’Ordre et du ministère. Je pense qu’il y a peu de chance de s’en prendre à lui une fois qu’il sera là-bas mon seigneur à moins que, bien sur, le Ministère tombe avant samedi prochain, ce qui nous permettra de défaire assez des enchantements pour percer leurs défenses. - Bien, Yaxley ? Appela Voldemort en regardant quelque part vers le bout de la table, la lumière du feu étincelant d’une manière étrange dans ses yeux rouges. Le ministère sera-t-il tombé avant samedi prochain ? De nouveau, toutes les têtes se tournèrent vers lui, Yaxley redressa ses épaules. - Mon seigneur, j’ai de bonnes nouvelles sur ce point. J’ai, avec difficulté et après beaucoup d’effort, réussi à soumettre au sortilège de l’Impérium, Pius Thickness. Beaucoup de personnes autour de Yaxley parurent impressionnées ; Dolohov, un homme au visage long et tordu lui donna une petite tape dans le dos. - C’est un début, dit Voldemort. Mais Thickness est seulement un homme. Nous devons encercler complètement Scrimgeour avant que j’agisse. Une tentative ratée sur la vie du ministre me ralentirait beaucoup. - Oui, mon seigneur, c’est vrai, mais vous savez, comme Thickness est à la tête du département d’application des lois magiques, il a des contacts réguliers et pas seulement avec le ministre lui-même, mais aussi avec les dirigeant de tous les autres départements. Ce sera, je pense, plus facile maintenant que nous avons un tel officier de haut rang sous notre contrôle pour subjuguer les autres, et alors ils travailleront ensemble pour faire tomber Scrimgeour - Pourvu que notre cher ami Thickness ne soit pas découvert avant d’avoir pu en convertir d’autres, dit Voldemort. En tout cas, il reste peu probable que le ministère soit mien avant samedi prochain. Si nous ne pouvons pas attraper le garçon à son arrivée, alors nous devons agir pendant qu’il voyage. - Sur ce point là, nous avons l’avantage, mon seigneur, dit Yaxley qui semblait déterminé à recevoir une partie des approbations. Nous avons maintenant plusieurs personnes plantées dans le département de Transport Magique. Si Potter transplane ou utilise le réseau de cheminée nous le saurons immédiatement. - Il ne fera pas cela, dit Rogue, l’Ordre évite n’importe quelle forme de transport qui est contrôlé ou réglé par le Ministère ; ils n’ont pas confiance en eux. - Tant mieux, dit Voldemort, ce sera beaucoup plus facile s’ils ne se déplacent pas avec les moyens du ministère. Encore une fois, Voldemort regarda au-dessus de lui le corps en rotation qui ralenti puis il continua : - Je m’occuperais du garçon moi-même. Il y a eu trop d’erreurs concernant Harry Potter. Certaines d’entres elles m’ont été propres. La vie d’Harry Potter est plus due à mes échecs qu’à ses triomphes. L’assistance regarda craintivement Voldemort, chacun d’entres eux soignait son expression de peur d’être blâmés sur la survie d’Harry Potter. - J’ai été négligent, et donc contrecarré par la chance et le hasard, ces destructeurs de projets. Mais j’en sais plus désormais. Je comprends ces choses que je n’avais pas comprise avant. Je dois être celui qui tuera Harry Potter, et je le serai. A ces mots, apparemment en réponse, on entendit un gémissement soudain qui ressembla plus à un cri d’horreur qu’autre chose. Beaucoup de personnes assises à la table semblèrent effrayées car le son avait semblé sortir de dessus la table. -Queudvert, dit Voldemort d'une voix calme sans enlever ses yeux du corps tournoyant au dessus de lui. Ne t’avais-je pas chargé de garder notre prisonnier silencieux ? - Oui m-mon Seigneur, haleta un petit homme à mi-chemin du bout de table, qui s'était assis si bas dans sa chaise qu'elle semblait, à première vue, être inoccupé. Il se leva en vitesse de sa place et couru à pas précipités dans la pièce, ne laissant rien derrière lui si ce n'est une curieuse lueur d'argent. - Comme je disais, continua Voldemort, regardant les visages tendus de ses partisans. J'ai compris des choses que je n'avais pas comprises avant. J'aurai besoin, par exemple, d'emprunter la baguette magique d'un d'entre vous avant que j'aille tuer Potter. Les visages autour de lui parurent choqués; il aurait pu leur annoncer qu'il voulait emprunter un de leurs bras. -Aucun volontaire ? demanda Voldemort, Voyons… Lucius, je ne vois aucune raison pour vous ayez une baguette magique. Lucius Malfoy le regarda, sa peau sembla jaunâtre et cireuse, il uminée par les flammes, et ses yeux était creux et sombre. Il parla d'une voix rauque. - Mon Seigneur... - Votre baguette, Lucius. J'exige votre baguette. - Je … Malfoy jeta un coup d'oeil latéral à sa femme. Elle regardait fixement devant elle, aussi pâle que son mari, ses longs cheveux blonds arrivant au bas du dos, mais sous la table ses doigts minces se convulsèrent nerveusement. Après l'avoir observée, Malfoy mis sa main dans sa longue robe et retira sa baguette magique qu' il fit passer à Voldemort qui la regarda avec ses yeux rouge, l'examinant. - En quoi est-elle ? - En Orme, lui murmura Malfoy - Et l'intérieur ? - Du coeur de dragon. - Bon... Il sortit sa propre baguette magique et compara les longueurs. Lucius Malfoy fit un mouvement involontaire; pendant une fraction de seconde, il semblait s'attendre à recevoir la baguette de son maître en échange de la sienne. Ce geste n'échappa pas à Voldemort, dont les yeux s’élargirent méchamment. - Te donner ma baguette magique, Lucius ? Ma baguette magique ? Quelques-uns ricanèrent. Je vous ai donné votre liberté, Lucius, cela n'est pas assez pour vous ? Mais j'ai remarqué que vous et votre famille semblés moins heureux ces temps-ci… Qu'est-ce qui vous déplait dans ma présence, ici, dans votre maison, Lucius ? - Rien... rien du tout, mon Seigneur! - De tels mensonges, Lucius... Sa voix douce avait semblé siffler après que sa bouche cruelle arrêta de se déplacer. Un ou deux mangemorts réprimèrent un frisson pendant que le sifflement se développait de plus en plus fort; quelque chose de lourd glissait sur le plancher, en-dessous de la table. Un énorme serpent émergea pour s'élever lentement vers le haut de la chaise de Voldemort. Il monta, interminablement, et venu se reposer sur les épaules de Voldemort : son cou était aussi épais que la cuisse d’un homme; ses yeux, avec leurs fentes verticales pour des pupilles, ne cilla pas. Voldemort caressa la créature distraitement avec des longs doigts minces, regardant Lucius Malfoy. - Pourquoi les Malfoy semblent-ils si malheureux de leur sort ? Est-ce mon retour, ma remontée au pouvoir, n'est-ce pas cela qu'ils ont dit "désirer" pendant tant d'années. - Évidemment, mon Seigneur, dit Lucius Malfoy. Sa main tremblante essuyant la transpiration formée sur sa lèvre supérieure. - Nous le désirions, nous le désirions. À la gauche de Malfoy, sa femme fit un signe de tête étrange, rigide, ses yeux évitaient Voldemort et son serpent. A sa droite, son fils, Drago fixa le corps inerte flotter au-dessus de lui, il jeta, ensuite, un coup d'oeil furtif vers Voldemort mais détourna les yeux de peur d'être en contact avec le siens. - Mon Seigneur, dit une femme sombre à mi-chemin du bout de table, dont la voix vibrait d’émotion. C'est un honneur de vous avoir ici, dans la maison de notre famille. Il n'y a pas de plus grand plaisir. El e s'assit à côté de sa soeur. Contrairement el e, elle avait des cheveux sombres et de lourdes paupières, mais la façon dont elle se tenait était la même, une façon distinguée. Narcissa se tenait assise, rigide et impassible. Bellatrix se pencha vers Voldemort, de simples mots ne pouvant décrire son désir ardent de se rapprocher. - Pas de plus grand plaisir, répéta Voldemort sa tête penchée d’un côté considérant Bellatrix. Cela signifie beaucoup, Bellatrix, venant de toi. Son visage pris des couleurs; des larmes de plaisir jaillirent de ces yeux. - Mon Seigneur sait que je ne dit que la vérité ! - Pas de plus grand plaisir… même comparé à l'événement heureux qui, j'entends, est survenu dans votre famille cette semaine ? El e le regardait fixement, sa bouche entrouverte, apparemment confuse. - Je ne vois pas ce vous que voulez dire, mon seigneur. - Je parle de votre nièce, Bellatrix. Et aussi la vôtre, Lucius et Narcissa. - Elle vient juste de se marier avec le loup-garou, Remus Lupin. Vous devez être si fier! Il y eu une éruption de rires sarcastiques autour de la table. Beaucoup se penchèrent en avant pour échanger des regards rieurs, quelques-uns cognèrent la table avec leurs poings. Le grand serpent, détestant la perturbation, ouvrit grand sa bouche et siffla de colère, mais les mangemorts n’y prirent pas garde, ils étaient trop heureux de l'humiliation subie par Bellatrix et les Malfoy. Le visage de Bellatrix, si récemment rougit par le bonheur se changea en une tache rouge hideuse. - Elle n'est pas notre nièce, mon Seigneur, pleura-t-elle au-dessus de toutes les hilarités. - Nous, Narcissa et moi, n'avons jamais revu notre soeur depuis qu'elle s'est mariée à un sang-de-bourbe. Cette morveuse n'a rien à voir avec nous, ni les bêtes quelle pourrait marier. - Qu’en dis-tu Drago ? " Demanda Voldemort, bien que sa voix fut calme elle portait clairement à travers toutes les railleries. Babysiteras-tu les louveteaux ? Les mangemorts éclatèrent de rire, Drago Malfoy regarda son père avec terreur, qui fixait ses genoux, puis il chercha sa mère des yeux, elle secoua sa tête presque imperceptiblement puis fixa son regard sans expression en direction du mur opposé. - Assez, dit Voldemort caressant le serpent énervé. Assez. Et les rires moururent aussitôt. - Beaucoup de nos vieux arbres généalogiques deviennent malades avec le temps, dit-il alors que Bellatrix le regardait fixement haletante et implorante. - Tu devrais tailler le tient, n'est-ce pas, pour le garder saint. Coupe ces parties qui menacent la santé du reste. - Oui, mon seigneur, murmura Bellatrix, ses yeux baignant dans des larmes de gratitude. A la première occasion. - Tu l’auras, dit Voldemort. - Et dans notre famille, ainsi que dans le monde... nous couperons la pourriture qui nous infecte jusqu’à ce que restent seuls ceux au sang-pur... " Voldemort éleva la baguette de Lucius Malfoy, la pointa directement sur la forme suspendue aux dessus de la table et donna un petit coup. Le corps s’anima dans un gémissement et commença à se débattre contre des liens invisibles. - Reconnaît tu notre invitée, Severus? demanda Voldemort. Rogue leva les yeux vers le visage retourné. Tout les mangemorts regardèrent la captive comme si on leurs avaient donnés la permission de montrer de la curiosité. Alors qu'elle tournoyait face aux flammes, la femme dit d'une voix craquelée et terrifiée. - Severus, aide-moi ! - Ah, oui, dit Rogue tandis que la prisonnière tournoyait doucement. - Et toi Drago ? demanda Voldemort tout en caressant le museau du serpent avec sa main inoccupée. Drago secoua brusquement la tête, maintenant que la femme fut réveillée il semblait incapable de la regarder. - Mais, évidemment, tu n’auras pas pris ses cours, pour ceux d'entre vous qui ne le savent pas, cette nuit nous a rejoint Charity Burbage qui jusqu'à aujourd'hui enseignait à l'école de sorcellerie de Poudlard. Il y eu quelques bruits compréhensifs autour de la table. Une femme large et tordue ricana, ce qui fit apparaître des dents pointues. - Oui... le professeur Burbage apprenait aux enfants de sorciers et sorcières tout sur les moldus... comment ils n’étaient pas si différents de nous... Un des Mangemorts cracha sur le sol. Charity Burbage tourna pour faire face à Rogue à nouveau. - Severus... s'il te plait... je t’en prie... - Silence ! dit Voldemort, qui donna un autre coup sec avec la baguette de Malfoy, et Charity redevint silencieuse comme si el e avait été bâillonnée. Non contente de corrompre et de polluer les esprits des jeunes sorciers, la semaine dernière le professeur Burbage à écrit un article défendant passionnément les sangs-de-bourbe dans la Gazette des sorciers. Les sorciers, nous dit-elle, doivent accepter ceux qui volent leur savoir et leur magie. Le déclin des sangs-purs est, nous dit le professeur Burbage, une circonstance plus que désirable... Elle aimerait nous voir unis avec les Moldus... ou, sans doute, les loups-garous... Personne ne ria cette fois: la colère et le mépris dans la voix de Voldemort ne prêtait à aucune erreur. Pour la troisième fois, Burbage tourna pour faire face à Rogue. Des larmes coulaient de ses yeux jusque dans ses cheveux. Rogue lui rendit son regard, complètement impassible, tandis qu'elle se détournait de lui à nouveau. - Avada kedavra. Le flash de lumière verte illumina chaque coin de la pièce. Charity tomba sur la table dans un fracas retentissant. Plusieurs Mangemorts reculèrent leur chaise. Drago tomba de la sienne pour finir par terre. - A table, Nagini, dit doucement Voldemort, et le grand serpent glissa de ses épaules sur le bois poli de la table. Chapitre 2 : En Mémoire Harry saignait. Serrant sa main droite dans sa main gauche et jurant dans son souffle, il ouvrit d’un coup d’épaule la porte de sa chambre. Il y eut un bruit de porcelaine brisée : il venait de marcher sur une tasse de thé froid, posée sur le sol devant la porte de sa chambre. - « Qu’est-ce que … » Il regarda autour de lui ; le palier du 4 Privet Drive, était désert. La tasse de thé devait probablement être l’idée subtile de Dudley. Gardant sa main saignante levée, Harry ramassa les morceaux de tasse et avec l’autre main les jeta dans la poubelle déjà pleine à craquer juste à l’entrée de sa chambre. Il marcha ensuite jusqu’à la salle de bain pour mettre son doigt sous le robinet d’eau. C’était stupide, injustifié, plus irritant qu’il ne l’aurait cru, d’avoir encore quatre jours à passer avant d’être capable de pouvoir pratiquer la magie … mais il devait admettre à lui-même que cette coupure à son doigt allait la compromettre. Il n’avait jamais appris comment guérir les blessures, et maintenant il venait d’y penser – comme éclairé par ses pensées – cela semblait être une grosse lacune dans son éducation magique. Il nota mentalement de demander à Hermione comment c’était possible de guérir, il utilisa un large morceau de papier toilette pour éponger autant de thé que possible, avant de retourner dans sa chambre en claquant la porte derrière lui. Pour la première fois depuis six ans, Harry avait vidé complètement sa malle d’école, Au début de chaque année d’étude, il se contentait simplement d’évacuer les trois quarts du contenu et de le remplacer ou de le mettre à jour, laissant plein de débris dans le fond du coffre – de vieilles cannettes, des yeux disséqués de coléoptères, une chaussette célibataire... Quelques minutes plus tôt, Harry venait de plonger sa main dans ce fouillis, quand il ressentit une douleur poignardante sur le quatrième doigt de sa main droite, lorsqu’il retira celle-ci il y découvrit une tonne de sang. Il agissait maintenant un peu plus prudemment, à genoux près du coffre, il cherchait à tâtons. Après avoir retrouvé un vieux badge qui clignotait faiblement entre VIVE CÉDRIC DIGGORY et A BAT POTTER, un criquet, un Scrutoscope complètement usé et un médaillon d’or signé « R.A.B », il découvrit finalement le morceau pointu qui venait de le blesser. Il le reconnut immédiatement : c’était un morceau du miroir enchanté que Sirius, son parrain disparu, lui avait donné. Harry le posa sur le côté et continua à chercher dans la grosse malle de bois avec précaution, mais il ne trouva rien d’autre, à l’exception d’un peu de verre en poudre, qui, accroché à la couche la plus profonde de débris, scintillait. Harry s’assit et examina le morceau entaillé avec lequel il venait de se couper, ne voyant rien de plus que le reflet de ses yeux verts. Il mit ensuite le fragment sur La Gazette du Sorcier du matin même, qui reposait sur le lit sans avoir été encore lue, et il essaya de contenir le flux soudain d’amers souvenirs, les regrets et la nostalgie que la découverte du miroir cassé avait provoqué en lui. Il s’attaqua au reste des ordures présentes dans la malle. Cela prit encore une heure pour la vider complètement, jeter les choses inutiles et classer tout ce qu’il restait dans des piles, selon ce qu’il aurait encore besoin ou non. Les uniformes de l’école et de Quidditch, la bouilloire, les parchemins, les plumes et la majorité des livres d’école furent empilés dans un coin, pour être laissés de côté. Il se demanda ce que son oncle et sa tante feraient avec eux ; les brûler tard dans la nuit probablement comme s’ils étaient la preuve d’un quelconque crime horrible. Ses vêtements moldus, sa cape d’invisibilité, son matériel pour fabriquer des potions, quelques livres, l’album photos que Hagrid lui avait une fois offert, une pile de lettres et sa baguette, le tout venait d’être emballé récemment dans un vieux sac à dos. Dans une poche avant se trouvait la Carte du Maraudeur et la reliquaire avec la note signée « R.A.B ». Cette reliquaire avait reçu cette place d’honneur non pas pour sa valeur – il était complètement inutile pour quoi que ce soit – mais surtout vu ce qu’il lui avait coûté pour l’obtenir. Il restait une pile considérable de journaux sur son bureau, à côté de Hedwige : un journal par jour que Harry a passé à Privet Drive durant l’été. Il se releva, s’étira et se dirigea vers son bureau. Hedwige ne bougea pas lorsqu’il commença à déchirer les journaux, en les jetant aux ordures un à un. La chouette était endormie, ou faisait semblant ; elle était fâchée contre Harry vu le temps limité qu’elle a pu passer hors de sa cage. Alors qu’il arrivait à la fin de la pile de journaux, Harry ralentit, cherchant en particulier une édition qui, il le savait, était arrivée un court moment après son retour à Privet Drive pour l’été ; il se souvint qu’il y avait eu une petite note sur la page principale à propos de l’abandon de Charity Burbage de son poste de Professeur d’Étude des Moldus à Poudlard. Il trouva enfin l’article qu’il cherchait, il s’appuya à sa chaise de bureau et le relut. So uvenirs d’Albus Dumbledore, par Elphias Dodge J’ai rencontré Albus Dumbledore à l’âge d’onze ans, lors de notre premier jour à Poudlard. Notre attirance mutuelle était indéniable, due au fait que nous nous sentions tous les deux comme des étrangers. J’avais contracté pour ma part la fièvre du dragon peu avant mon arrivée à l’école, et même si je n’étais plus contagieuse, mon visage piqué et la couleur verte n’encourageaient pas beaucoup de gens à m’approcher. Pour sa part, Albus était arrivé à Poudlard avec le lourd fardeau d’une notoriété non souhaitée. Une année auparavant, son père, Percival, avait été condamné pour une attaque très plébiscitée contre trois jeunes Moldus. Albus n’a jamais essayé de nier que son père (qui est mort à Azkaban), avait commis ce crime ; au contraire, quand j’ai pris mon courage à deux mains pour lui demander, il m’a assuré qu’il savait que son père était coupable. Indépendamment de ça, Dumbledore refusait de parler de cette sale affaire, bien que beaucoup aient essayé de le faire parler. Certains même, disaient qu’il faisait l’éloge de l’action de son père et ont assuré que Albus, aussi, était un anti-Moldus. Ils ne pouvaient pas être plus dans l’erreur : comme n’importe qui, qui connaît Albus pourrait dire pareil, il n’a jamais eu aucune tendance anti-Moldue. De plus, son soutien déterminé aux droits Moldus lui a apporté beaucoup d’ennemis au fil des années suivantes. Au cours des mois, par contre, la célébrité d’Albus a dépassé celle de son père. A la fin de sa première année, il ne voulait plus jamais être connu comme le fils d’un anti-Moldu, mais comme rien de plus ou de moins que le plus brillant élève jamais vu à l’école. Ceux qui comme moi ont eu le privilège d’être ses amis ont pu bénéficier de son exemple, sans oublier son aide et ses encouragements, dont il était toujours généreux. Il m’a confessé plus tard, qu’il avait toujours su que son plus grand plaisir serait l’enseignement. Il n’a pas seulement gagné tous les prix du mérite qu’offrait l’école, il était aussi en contact par correspondance avec les plus célèbres magiciens actuels, dont Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste, Bathilda Bagshot, la célèbre historienne, et Adalbert Waffling, le théoricien magique. Plusieurs de ses papiers ont été publiés dans Transfiguration Today, Challenges in Charming and The Pratical Potionneer. La future carrière de Dumbledore semblait être « météorique », et la seule question qu’il restait était de savoir quand il allait devenir Ministre de la Magie. Toutefois, même s’il a été souvent prédit dans les années suivantes qu’il était sur le point de prendre ce poste, il n’a jamais eu des ambitions de Ministre. Trois ans après que nous ayons commencé à Poudlard, le frère d’Albus, Aberforth, est arrivé à l’école. Ils ne se ressemblaient pas ; Aberforth n’a jamais été charismatique et, contrairement à Albus, il préférait régler les conflits par des duels qu’avec une discussion raisonnée. Par contre, il est assez faux de dire, comme certains l’ont fait, que les frères n’étaient pas amis. Ils étaient aussi bien tous les deux que pourraient l’être deux garçons tellement différents. Pour être juste avec Aberforth, il faut admettre que vivre sous l’ombre de Dumbledore ne doit pas être une expérience très commode. Être continuellement dans l’ombre était un risque en étant l’ami et le frère d’Albus. Quand Albus et moi avons quitté Poudlard, nous avons prévu de faire ensemble le dixième traditionnel tour du monde, pour visiter et observer les sorciers étrangers, avant de poursuivre nos carrières respectives. Malheureusement, la tragédie a frappé. Au tout début de notre voyage, la mère d’Albus, Kendra, est morte, laissant Albus à la tête de toute la famille. J’ai post-posé mon départ assez longtemps pour présenter mes condoléances aux funérailles de Kendra, puis je suis partie pour ce qui était devenu maintenant un voyage solitaire. Avec un jeune frère et une soeur dont il devait s’occuper, et un rien d’or laissé à eux, il n’était plus question pour Albus de m’accompagner. C’est à cette période de nos vies que nous avons perdu contact. J’ai écrit à Albus, lui décrivant, peut-être insensiblement, les merveilles de mon voyage, des petites évasions à Chimaeras en Grèce, aux expériences des alchimistes égyptiens. Ses lettres m’en disaient un peu plus sur sa vie de tous les jours, qui je le supposais était assez frustrante pour un si brillant sorcier. Immergée dans mes propres expériences, c’est avec horreur que j’ai entendu, vers la fin de mon année de voyage, qu’une autre tragédie avait frappé la famille Dumbledore : la mort de sa soeur, Ariana. Même si Ariana avait une mauvaise santé depuis longtemps maintenant, le drame, survenu si vite après la perte de leur mère, eu un impact profond sur les deux frères. Tous les proches d’Albus –et j’en fais partie – sont d’accord de dire que la mort d’Ariana et le sentiment de culpabilité qu’Albus a ressenti (même s’il n’y avait pas de raison, évidemment), cela laissé une marque à jamais sur cet homme. Je suis retournée à la maison pour découvrir un jeune homme qui avait affronté plus de Souffrance qu’une personne âgée. Albus était plus réservé qu’avant, et beaucoup moins allègre. Pour ajouter à son malheur, la perte d’Ariana avait provoqué, non pas un rapprochement entre Albus et Aberforth, mais bien un certain éloignement. Au fil du temps, ils auront cependant renoué contact, pas pour une relation très proche mais au moins une relation un temps soit peu cordiale. Par contre, à Partir de ce moment-là, Albus parlait rarement de ses parents ou d’Ariana, et ses amis avaient appris à ne pas en parler. D’autres trophées décriront les triomphes des années suivantes. Les innombrables contributions de Dumbledore à la connaissance de la magie, incluant notamment sa découverte des douze utilisations du sang de dragon, ont profité aux générations suivantes, tout comme la sagesse dont il a fait preuve dans tous ses jugements lorsqu’il était Chef du Mangenmagot. Ils le disent encore aujourd’hui, qu’aucun combat de sorcier n’a autant marqué que celui entre Dumbledore et Grindelwald en 1945. Ceux qui y ont assisté ont écrit des articles concernant la terreur et la crainte qu’ils ont ressentie alors qu’ils regardaient ces deux extraordinaires sorciers se battre. Dumbledore triompha et les conséquences qui en découlèrent pour le Monde des Sorciers ont été considérées comme un point clé dans l’Histoire de la Magie, pour marquer la naissance d’un Statut International du Secret ou la chute de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Albus Dumbledore n’a jamais été fier ou vantard ; il pouvait trouver quelque chose de bon en chacun, même s’il était apparemment insignifiant ou misérable, et je crois que les premières pertes qu’il a subies lui ont permis de faire preuve d’une grande humanité et d’une grande sympathie. Son amitié devrait me manquer plus qu’autre chose, mais la perte que je viens de subir n’est rien par rapport à celle du Monde des Sorciers. Qu’il était le plus inspiré et le plus aimé de tous les Professeurs de Poudlard. Il est mort comme il a vécu : travaillant toujours pour le plus grand bien, et, à sa dernière heure, toujours aussi disposé à tendre la main à un jeune garçon avec une fièvre de dragon que le jour où je l’ai rencontré. Harry avait fini de lire mais continuait à fixer la photo accompagnant l’avis de décès. Dumbledore, par-dessus ses lunettes en demi-lune, arboré son sourire familier et chaleureux. Il donnait l’impression, même à travers le journal, de passer Harry au rayon X, chez qui la tristesse s’était mélangée à l’humiliation. Il pensait connaître plutôt bien Dumbledore, mais en lisant cet avis nécrologique, il était forcé de reconnaître qu’il ne le connaissait qu’assez peu. Pas une fois il n’avait imaginé l’enfance ou la jeunesse de Dumbledore ; c’était comme s’il avait toujours été comme quand Harry l’avait connu, vénérable et grisonnant. L’idée d’un Dumbledore adolescent était tout simplement impensable, comme si on imaginait une Hermione idiote avec comme seul ami un scroutt à pétard. Il n’avait jamais pensé à poser des questions à Dumbledore sur son passé. Sans doute serait-ce en partie étrange, impertinent même, mais après tout, son duel légendaire avec Grindelwald était connu de tous. Et Harry n’avait pas pensé à demander à Dumbledore à quoi cela avait ressemblé, ni ne s’était renseigné sur aucun autre de ses accomplissements célèbres. Non, ils ne discutaient toujours que de Harry, de son passé, de son avenir, de ses plans et Harry y repensait maintenant, malgré le fait que son avenir allait être si dangereux et si incertain, il avait manqué des occasions irremplaçables de demander à Dumbledore plus à son sujet, bien que la seule question personnelle qu’il n’ait jamais demandée à son directeur soit aussi la seule à laquelle Harry soupçonnait Dumbledore de ne pas avoir répondu honnêtement : - « Que voyez-vous quand vous regardez dans le miroir du Rised ? » - « Moi ? Je me vois tenir une paire de chaussettes épaisses, en laine. » Après plusieurs minutes de réflexion, Harry déchira la rubrique nécrologique de la Gazette, la replia soigneusement et la mit à l’intérieur du premier volume de son livre « La Pratique de la Magie Défensive et son Utilisation Contre les Forces du Mal ». Puis, il jeta le reste du journal sur la pile d’ordures et se tourna, face à la pièce. C’était maintenant déjà beaucoup plus rangé. Les seules choses qu’il restait étaient la Gazette d’aujourd’hui, toujours étendue sur le lit, et le morceau de miroir cassé. Harry se déplaça à travers la pièce, fit glisser le fragment de miroir de la Gazette et déplia le journal. Il avait tout juste jeté un coup d’oeil au titre en prenant le journal roulé du hibou-livreur tôt ce matin, et l’avait mis de côté après avoir vu qu’il ne traitait pas de Voldemort. C’était fut seulement maintenant, qu’il vit ce qu’il avait manqué. A mis chemin de la première page, un titre plus petit était placé au dessus d’une image de Dumbledore, marchant à grands pas le long de cette image, le regard tourmenté : DUMBLEDORE – ENFIN LA VÉRITÉ ? A venir la semaine prochaine, l’histoire choquante du génie imparfait considéré par plusieurs comme étant le sorcier le plus grand de sa génération En déshabillant loin l'image populaire du sage serein, a la barbe d'argent, Rita Skeeter révèle l'enfance dérangée, la jeunesse illégale, les querelles perpétuelles et les secrets coupables que Dumbledore a emporté dans sa tombe. POURQUOI a-t-il refusé de devenir ministre de la magie pour rester un simple directeur ? QUEL était le but réel de l'organisation secrète connue sous le nom de l'ordre du phénix ? COMMENT Dumbledore a vraiment rencontré sa fin ? Les réponses à ces questions et bien d’autres sont explorées dans la nouvelle biographie explosive "La vie et le mensonge d'Albus Dumbledore", par Rita Skeeter, exclusivement interviewé par Betty Braithwaite, page 13, à l'intérieur. Harry ouvrit le journal et trouva la page treize. L'article était surmonté d'une image montrant un autre visage familier : une femme portant des verres parés de bijoux , des cheveux blonds, ses dents découvertes dans ce que l'on suppose être un sourire gagnant, agitant ses doigts vers le haut. En faisant de son mieux pour ignorer cette image écoeurante, Harry continua de lire. En personne, Rita Skeeter est beaucoup plus chaude et plus douce que dans ses portraits fameusement féroces. En me saluant dans le vestibule de sa maison confortable, elle me mena directement dans la cuisine pour une tasse de thé, une tranche de gâteau et, cela va sans dire, un dégagement de vapeur du commérage le plus frais. "Bien, bien sûr, Dumbledore est le rêve de tout biographes," dit Skeeter. "Une vie si longue, pleine. Je suis sûr que mon livre sera le premier de très loin." Skeeter était certainement rapide pour écrire. Son livre de neuf cents page a été achevé simplement quatre semaines après la mort mystérieuse de Dumbledore en juin. Je lui demande comment elle a géré cet exploit très rapide. "Oh, quand vous avez été un journaliste aussi longtemps que moi, travailler dans de courts délais est une deuxième nature. Je savais que le monde de la sorcellerie réclamait à cor et à cri l'histoire complète et j'ai voulu être la première à répondre à ce besoin." Je mentionne la récente remarque largement rendue publique de Elphias Doge, la conseillère spéciale au Magenmagot et l'amie de longue date d'Albus Dumbledore, "Le livre de Skeeter contient moins de fait qu'une carte de choco-grenouille." Skeeter rejeta sa tête en arrière et rit. "Darling Dodgy! Je me rappelle lavoir interviewé quelques années en arrière à propos de Merpeople le Bénissant. Complètement gaga, elle semblait penser que nous étions assis au fond du lac Windermere, à me dire de faire attention à la truite " Et pourtant les accusations inexactes de Elphias Doge ont été entendues en de nombreux endroits. Skeeter estime-t-elle vraiment que quatre courtes semaines aient été suffisantes pour gagner une image complète de la longue et extraordinaire vie de Dumbledore ? "Oh, mon cher," rayonna Skeeter, me frappant affectueusement à travers les articulations, "vous savez aussi bien que moi que beaucoup d'informations peuvent être produites par un sac gras de gallions, un refus d'entendre le mot "Non" et un paquet de Citations agréables rapidement aiguisées ! Les gens mettaient en file d'attente les plats sales de Dumbledore, de toute façon. Tout le monde ne le trouvait pas merveilleux vous savez – il a marché sur un lot terrible d'orteils importants. Mais la vieille Dodgy Doge peut descendre de son grand hippogriffe, parce que j'ai eu accès à une source pour laquelle la plupart des journalistes échangeraient leurs baguettes magiques puisqu'elle provient de celle qui n'a jamais parlé en public auparavant et qui était près de Dumbledore pendant la phase la plus turbulente et inquiétante de sa jeunesse." La publicité d'avance pour la biographie de Skeeter a certainement suggéré qu'il y ait des chocs dans les magasins pour ceux qui croient que Dumbledore a mené une vie irréprochable. Je lui demandai ce qui a était la plus grande surprise qu'elle a découverte. "Maintenant, Betty, je ne donne pas tous les points croustillants avant que quiconque ait acheté le livre!", ria Skeeter. "Mais je peux promettre que quelqu'un qui pense toujours que Dumbledore était blanc comme sa barbe se dirige vers un réveil brutal. Disons juste que n’importe qui l'entendant en colère contre Vous-Savez-Qui aurait rêvé qu'il n'ait fait en amateur de la magie noir lui-même dans sa jeunesse! Et pour un magicien qui a passé à plaider tant d'années pour la tolérance, il n'était pas exactement aussi large d'esprit quand il était plus jeune! Oui, Albus Dumbledore avait un passé extrêmement obscur, pour ne pas mentionner cette famille très poissonneuse, qu'il a travaillée si durement pour la garder cachée." Je demande si Skeeter se rapporte au frère de Dumbledore, Aberforth, dont la convocation par le Magenmagot pour l'abus de la magie, a causé un scandale mineur il y a quinze ans. "Oh, Aberforth est juste le bout du tas de fumier," rit Skeeter. "Non, non, je parle de quelqu’un de beaucoup de plus mauvais qu'un frère avec un penchant pour jouer avec des chèvres, plus mauvais même que le père de Muggle-Muggle-maiming - Dumbledore ne pouvait pas les maintenir tranquille elles n’ont plus de toute façon, toutes les deux ont été condamnées par le Magenmagot. Ce ne sont pas la mère et la soeur qui m'ont intrigués, et creusant à découvert a nid positif de méchanceté - mais, comme je dis, vous devrez attendre les Chapitres neuf douze pour avoir les détails complets. Tout que je peux dire maintenant c’est qu’ il est loin d’être merveilleux ! par exemple Dumbledore n’a jamais parlé de la façon dont son nez s’est cassé. " Des squelettes de famille nonobstant, fait Skeeter, nient les brillantes découvertes magiques menées par Dumbledore ? "Il a eu un cerveau," concède-t-elle, "bien que beaucoup doutent maintenant qu'il pourrait vraiment prendre le plein crédit de tout ses accomplissements supposés. Comme j'indique en Chapitre seize, Ivor, que Dillonsby soutient, avait déjà découvert huit utilisations du sang de dragon quand Dumbledore "a emprunté" ses papiers." Mais l'importance de certains des accomplissements de Dumbledore ne peuvent pas, être niés. En particulier sa célèbre victoire de Grindelwald ? "Oh, maintenant, je suis heureux vous ayez mentionné Grindelwald," dit Skeeter avec un sourire provoquant. "J'ai peur que pour ceux qui ont eu les larmes aux yeux en faveur de la victoire spectaculaire de Dumbledore, ce livre ne leurs fasses l’effet d’une bombe - ou peut-être une bombabouse. Affaire très sale en effet. Tout que je dirai c’est qu’il n’est pas sûr qu'il se soit vraiment produit un duel spectaculaire de légende. Après qu'ils aient lu mon livre, les gens ne peuvent qu’être forcés de conclure que Grindelwald a simplement créé un mouchoir blanc de l'extrémité de sa baguette magique et est revenu tranquillement !" Skeeter refuse de donner plus de détails sur ce sujet intrigant, ainsi nous nous tournons à la place vers le rapport qui fascinera assurément ses lecteurs davantage que tout autre. "Oh oui," dit Skeeter, inclinant la tête vivement, "je consacre un Chapitre entier au tout Potter-Dumbledore-Dumbledore le rapport. Il s'est appelé malsain, même sinistre. Encore une fois, vos lecteurs devront acheter mon livre pour l'histoire entière, mais il n'y a aucune question sur le fait que Dumbledore ait pris un intérêt artificiel pour Potter. Si c'était vraiment dans les meilleurs intérêts du garçon - bien, nous verrons. C'est certainement un secret dévoilé que le Potter a eu une adolescence pour le moins préoccupante." Je demande si Skeeter est toujours en contact avec Harry Potter, elle est tellement célèbre qu’elle l’avez interviewé l'année dernière : un petit article dans lequel le Potter a parlé exclusivement de sa conviction selon laquelle Vous-Savez-Qui était revenu. "Oh, oui, nous avons développé un lien plus étroit," dit Skeeter. Le "Potter des pauvres a peu de vrais amis, et nous nous sommes réunis à un des moments d'essai de sa vie - le tournoi des trois sorciers. Je suis probablement l'une des seules personnes vivantes qui peut indiquer qu'elles connaissent vraiment Harry Potter." Ce qui nous mènes d'une manière ordonnée aux nombreuses rumeurs circulant toujours au sujet des heures finales de Dumbledore. Skeeter croit-il que le Potter était là quand Dumbledore est mort ? "Bien, je ne veux pas en dire trop - il y a tout dans le livre - mais des témoins oculaires à l'intérieur de château de Poudlard ont vu le Potter courir à partir du moments que Dumbledore soit tombé. Potter plus tard a accusé Severus Rogue, un homme contre qui il a une rancune notoire. Est-ce que tout est ce qu'il y parait? Sur cette note intrigante, je prends mon congé. Il ne peut y avoir aucun doute que Skeeter a des tuyaux pour un best-seller instantané. La légion d'admirateurs de Dumbledore, en attendant, pourra bien être secoué à propos de ce qui sera bientôt découvert au sujet de leur héro. Harry avait fini de lire l'article, mais avait continué de regarder fixement la page. Le revirement et la fureur montèrent en lui comme un haut-le-coeur ; il chiffonna le journal et le jeta, de toutes ses forces, contre le mur, où il rejoignit le reste des déchets autour de la poubelle. Il commença à marcher, sans rien voir autour de lui, à travers la salle. Il ouvrait les tiroirs, les refermait, à peine conscient de ce qu'il faisait, car les expressions aléatoires de l'article de Rita avaient fait écho dans sa tête : un Chapitre entier ou tout Potter-Dumbledore-Dumbledore le rapport... qu'il s'est appelé malsain, même sinistre... il a trempé dans les arts noirs lui-même dans sa jeunesse... j'ai eu accès à une source si fiable que la plupart des journalistes serait prêt à vendre leurs baguettes magiques pour... "Mensonges !" Beugla Harry, et par la fenêtre il vit le voisin d'à côté, qui avait fait une pause pour remettre en marche sa tondeuse à gazon, recherchant nerveusement la cause du bruit. Harry s’assit sur le lit dur. Le reste du miroir cassé avait dansé à côté de lui ; il le pris et le fit tourner dans ses doigts, en pensant, en pensant à Dumbledore et aux mensonges avec lesquels Rita Skeeter le diffamait... Un flash du bleu des plus lumineux survînt. Harry se gela, son doigt coupé glissant sur le bord déchiqueté du miroir une nouvelle fois. Il l'avait imaginé, il devait l’avoir rêvé. Il jeta un coup d'oeil au-dessus de son épaule, mais le mur était d’une couleur pêche maladive que sa tante Pétunias avait choisi : il n'y avait rien de bleu là que le miroir puisse refléter. Il scruta de nouveau le fragment de miroir, et ne vit rien de plus que son propre oeil vert clair. Il l'avait imaginé, il ne pouvait y avoir aucune autre explication ; imaginé parce qu'il avait pensé à son directeur mort. Si quelque chose était certain, c'était que les yeux bleus lumineux d'Albus Dumbledore ne le traverserait plus jamais. Chapitre 3 : Le départ des Dursley Le bruit du claquement de la porte d’entrée fit écho vers le haut des escaliers et une voix hurla, - Oh ! Toi ! Seize ans passés à être appelé ainsi ne laissait pas, par conséquent, à Harry de doute sur le fait que son oncle l’appelait, néanmoins, il ne répondit pas immédiatement. Il était toujours avec l’étroit fragment dans lequel, pendant une fraction de seconde, il avait cru apercevoir l’oeil de Dumbledore. Ceci étant jusqu'à ce que son oncle crie, « MON GARÇON ! », Harry se leva lentement de son lit et se dirigea vers la porte de la chambre, faisant une pause pour ajouter le morceau de miroir cassé au sac à dos rempli des choses qu'il prendrait avec lui. - Tu as pris ton temps ! hurla Vernon Dursley quand Harry apparut en haut des escaliers, Descends ici. Je veux te dire un mot ! Harry descendit les marches, ses mains profondément enfouies dans les poches de son pantalon. Quand il examina la salle de séjour il y trouva chacun des trois Dursleys. Ils étaient en tenue de voyage ; Oncle Vernon dans une vieille veste déchirée et Dudley, le grand, blond, musclé cousin d’Harry, dans sa veste en cuir. - Oui ? demanda Harry. - Assieds-toi ! dit oncle Vernon. Harry haussa les sourcils. « S’il te plaît ! » ajouta oncle Vernon, grimaçant légèrement comme si ce mot lui avait entaillé la gorge. Harry s'assit. Il pensait connaître ce qui suivrait. Son oncle commença à arpenter la pièce de long en large, tante Pétunia et Dudley, suivant son mouvement avec une expression anxieuse. Finalement, son gros visage pourpre se crispa avec concentration. Oncle Vernon s'arrêta devant Harry et parla. - J'ai changé d'avis, dit-il. - Quelle surprise, dit Harry. - Ne prend pas ce ton là… commença tante Pétunia avec une voix aiguë, mais Vernon Dursley lui fit signe de se taire. - C’est un tas de baratin, dit oncle Vernon, lançant à Harry des regards furieux depuis ses petits yeux porcins. J'ai décidé de ne pas en croire un mot. Nous restons ici, nous n’irons nulle part. Harry leva les yeux vers son oncle et sentit un mélange d'exaspération et d'amusement. Vernon Dursley avait changé d'avis toutes les vingt-quatre heures depuis les quatre dernières semaines, chargeant et déchargeant et rechargeant la voiture à chaque changement d’humeur. Le moment préféré de Harry avait été quand oncle Vernon, ignorant que Dudley avait ajouté ses haltères à sa valise depuis la dernière fois qu’il avait remplit, avait essayé de la hisser dans le coffre et s'était effondré avec un jappement de douleur et un paquet de jurons. - Selon toi, dit Vernon Dursley arpentant maintenant la pièce de long en large, nous, Pétunia, Dudley, et moi … sommes en danger. …. A cause de, de… -…d'une partie des gens de « mon espèce » ? dit Harry - Ben, je ne le crois pas, répéta oncle Vernon, faisant encore une halte devant Harry. Je suis resté réveillé la moitié nuit, à réfléchir, et je crois que c'est un complot pour obtenir la maison. - La maison ? répéta Harry. Quelle maison ? - Cette maison ! s’écria oncle Vernon, la veine de son front commençant à palpiter. Notre maison! Les prix de logements montent en flèche dans les environs ! Tu nous veux à l'écart pour faire un peu d'abracadabra et avant que nous le sachions, les contrats seront à ton nom… - T’as perdu la tête ? demanda Harry. Un complot pour avoir cette maison ? Es-tu vraiment aussi stupide que tu y parais ? - Je te défends…! Couina tante Pétunia, mais encore une fois l’oncle Vernon lui fit signe de se taire. Les insultes dans leur aspect personnel n’étaient apparemment rien comparées au danger qu’il Avait repéré. - Juste au cas où vous l’oublieriez, dit Harry, j'ai déjà une maison que mon parrain m’a légué. Alors pourquoi je voudrais celle-ci ? Pour les bons souvenirs ? Il y eu un silence. Harry pensa qu'il avait plutôt impressionné son oncle avec cet argument. - Tu prétends, dit oncle Vernon, commençant à faire les cents pas encore une fois, que ce Lord machin… - Voldemort, dit Harry qui s’impatientait, et nous avons abordés ce sujet environ cent fois déjà. Ce n'est pas ce que je prétends, c’est un fait. Dumbledore vous l’a dit l’année dernière, et Kingsley et M. Weasley … Vernon Dursley voûta ses épaules de colère, et Harry devina que son oncle essayait de chasser Les souvenirs de la visite inattendue, quelques jours pendant les vacances d'été d’Harry, de deux sorciers pleinement adulte. L'arrivée sur le seuil de Kingsley Shacklebolt et d'Arthur Weasley était apparue comme le choc le plus désagréable pour les Dursleys. Harry dû admettre cependant qu’il ne pouvait pas s’attendre à ce que la réapparition de M. Weasley, qui avait par le passé démoli la moitié de la salle de séjour, détende oncle Vernon. - Kingsley et M. Weasley l'ont expliqué tout aussi bien, poursuivit Harry impitoyablement, une fois que j'aurai dix-sept ans, le charme protecteur qui me garde sauf sera rompu, et cela vous expose autant que moi. L'ordre est sûr que Voldemort vous prendra pour cible, pour vous torturer pour essayer de découvrir où je suis, ou parce qu'il pense qu’en vous prenant en otage je viendrais et j’essayerai de vous sauver. Les yeux d’Harry et d’oncle Vernon se croisèrent. Harry était sûr qu’en cet instant ils étaient tous deux en train de se demander la même chose. Dès lors oncle Vernon se remit en marche et Harry repris. - Vous devez vous cacher et l'ordre veut vous aider. Il vous est offert une sérieuse protection, la meilleure qui soit. Oncle Vernon ne disait rien mais continuait à faire les cents pas. Au dehors le soleil était bas à l’horizon au dessus des haies de Privet Drive. La tondeuse du voisin s’arrêta de nouveau. - Je pensais qu’il y avait un ministère de la magie ? demanda Vernon Dursley abruptement. - Il y en a un, dit Harry, étonné. - Bien, alors, pourquoi ne peuvent-ils pas nous protéger ? Il me semble, en tant que victimes innocentes, coupables de rien plus que l’hébergement d’un homme marqué, nous devons bénéficier de la protection du gouvernement ! Harry ri ; il ne pourrait pas les aider. Il était tellement typique de la part de son oncle de remettre ses espoirs dans la fonction publique, même si c’est dans le monde qu'il dédaigne et dont il se méfie. - Vous avez entendu ce que M. Weasley et Kingsley ont dit ? répondit Harry. Nous pensons que le ministère a été infiltré. Oncle Vernon marcha de nouveau vers la cheminée et il respira si fortement que sa grande moustache noire ondula sur sa face encore rouge de concentration. - Bien, dit-il, s arrêtant devant Harry encore une fois. Très bien, disons que pour le plaisir de la discussion nous acceptons cette protection. Je ne vois toujours pas pourquoi nous ne pouvons pas avoir ce type… Kingsley. Harry était parvenu à ne pas rouler les yeux, mais avec difficulté. Cette question avait également été posée une demi-douzaine de fois. - Parce que je vous l’ai dit, dit-il les dents serrées, Kingsley protège le mol... je veux dire, votre premier ministre. - Exactement… il est le meilleur ! dit oncle Vernon, se dirigeant vers l'écran blanc de télévision. Les Dursleys avaient repéré Kingsley pendant les nouvelles, marchant au côté du premier ministre moldu pendant qu'il visitait un hôpital. Ceci, et le fait que Kingsley avait maîtrisé le talent de s'habiller comme un Moldu, pour ne pas mentionner un certain côté rassurant dans sa voix lente et profonde, faisaient se comporter les Dursleys avec Kingsley d'une manière dont elles ne l'auraient certainement jamais fait avec aucun autre sorcier, bien qu'il ait été vrai qu'il ne l’avait jamais vu avec sa boucle d’oreille. - Bien, il est pris, dit Harry. Mais Hestia Jones et Dedalus Diggle sont plus qu’au point dans ce travail… - Si on avait pu voir les CVs… commença oncle Vernon, mais Harry perdit patience. Se levant, il avança vers son oncle, ne se dirigeant pas vers l'ensemble TV lui-même. - Ces accidents ne sont pas des accidents, les crashs, les explosions et les déraillements et quelque soit ce qui s’est produit depuis que nous avons vu pour la dernière fois les nouvelles. Des gens disparaissent et meurent, et il est derrière tout ça, Voldemort. Je vous le répète, il tue des Moldus pour s’amuser. Même le brouillard est provoqué par des détraqueurs, et si vous ne Pouvez pas vous rappeler ce qu’ils sont, demandez à votre fils ! Les mains de Dudley jaillirent pour se mettre devant sa bouche. Sous le regard de ses parents et celui d’Harry, il les abaissa lentement encore et demanda, « il y en a…plus que ça ? » - Plus ? Harry rit. Plus que les deux qui nous ont attaqués, tu veux dire ? Naturellement il y a les centaines, peut-être même des milliers ces temps ci, voyant à mesure qu’ils s’alimentent de la crainte et du désespoir. - Bien, bien, fanfaronna Vernon Dursley. Tu marques un point … - J’espère bien, dit Harry, parce qu'une fois que j'aurais dix-sept ans, tous les mangemorts, peut-être même les Inferis - ce qui signifie les corps morts envoûtés par un sorcier du mal - seront capable de vous trouver et vous attaqueront certainement. Et si vous vous rappelez la dernière fois où vous avez essayé de vous opposer à des sorciers, je pense vous conviendrez que vous avez besoin d'aide. Il y avait un bref silence dans lequel l'écho éloigné de Hagrid fracassant une porte d’entrée en bois semblait se répercuter au cours des années qui s’étaient écoulées entre-temps. Tante Pétunia regardait oncle Vernon ; Dudley regardait fixement Harry. Enfin oncle Vernon laissa échapper : - Mais qu’en est-il de mon travail ? Qu’en est-il de l'école de Dudley ? Je ne pense pas que se genre de chose importe à une bande de sorciers feignants … - Vous ne comprenez pas ? cria Harry. Ils vous tortureront et vous tueront comme ils l’ont fait avec mes parents ! - Papa, dit Dudley dans une voix forte, papa … je vais avec ces personnes de l’ordre. - Dudley, dit Harry, pour la première fois de ta vie, tu dis quelque chose de censé. Il a su que la bataille était gagnée. Si Dudley était assez effrayé pour accepter l'aide de l'ordre, ses parents l'accompagneraient. Il ne pouvait être question d’être séparés de leur dudlouney. Harry jeta un coup d'oeil sur la pendulette au-dessus de la cheminée. « Ils seront là d’ici cinq minutes, dit-il et au moment un des Dursley allait répondre, il quitta la pièce. La perspective du départ - probablement pour toujours - de sa tante, de son oncle, et de son cousin était quelque chose qu’il pouvait contempler gaiement mais il flottait néanmoins une certaine gène dans l’air. Que diriez-vous à quelqu’un au bout de seize ans d’aversion ? De retour dans sa chambre, Harry tripota distraitement son sac à dos puis prit deux noix pour hibou et les lança à travers les barreaux de la cage d’Hedwige. Ils tombèrent avec un son mat au fond de sa cage où elle les ignora. - Nous partirons bientôt, vraiment bientôt, lui dit Harry. Et alors tu pourras voler de nouveau. La sonnette tinta. Harry hésita, puis sortit de sa chambre et dévala les marches. Il était trop pour s'attendre à ce que Hestia et Dedalus fassent face au Dursleys tous seuls. - Harry Potter ! Glapi une voix excitée, au moment où Harry avait ouvert la porte ; un petit homme avec un chapeau mauve qui se courba d’une basse révérence. « Un honneur comme toujours ! » - Merci, Dedalus, dit Harry, accordant un petit sourire embarrassé vers la sombre chevelure d’Hestia. C’est vraiment bien de votre part de faire ça… Ils sont part là, ma tante et oncle et cousin… » - Bonjour à vous, les parents de Harry Potter ! dit Dedalus arpentant joyeusement la salle de séjour. Les Dursleys n’avaient pas l’air ravis d’être appelés de cette manière ; Une partie d’Harry avait attendu un autre changement de comportement. Dudley se resserra tout près de sa mère à la vue de la sorcière et du sorcier. - Je vois que vous êtes préparés et prêts. Excellent ! Le plan, comme vous l’a dit Harry, est simple, dit Dedalus, sortant une énorme montre de poche hors de son gilet et l'examinant. Nous partirons avant Harry. En raison du danger d'utiliser la magie dans votre maison - Harry n’ayant toujours pas l’âge requis cela pourrait fournir au Ministère une excuse pour l’arrêter-nous conduirons par exemple pendant 20 kilomètres avant de disparaitre vers l'endroit sûr que nous avons sélectionnés pour toi. Vous savez conduire, je présume ? demanda-t-il poliment à oncle Vernon. - Savoir quoi… ? Evidement que je sais conduire ! cracha oncle Vernon. - Quelle intelligence, monsieur, quelle intelligence. Je serais personnellement tout à fait déboussolé par tous ces boutons et manettes, dit Dedalus. On avait clairement l’impression qu’il était en train de flatter Vernon Dursley, qui perdait visiblement confiance du plan à chaque mot de Dedalus. - Ne peut pas même conduire, murmura-t-il dans un souffle, sa moustache ondulant avec indignation, mais heureusement ni Dedalus ni Hestia ne sembla l'entendre. -Toi, Harry, continua Dedalus, « attends ici sur tes gardes. Il y a eu un changement dans l’organisation… - Que voulez-vous dire ? dit Harry immédiatement. Je croyais que Fol-OEil devait venir et me prendre par le transplanage d’escorte - Il ne peut pas l’faire, dit Hestia laconiquement, Fol-OEil t’expliquera. Les Dursleys, qui avait tout écouté avec des regards d'incompréhension totale sur leurs visages, sursautèrent lorsqu’il qu’une voix sonore s’écria, « dépêchez-vous ! » Harry regarda tout autour de la pièce avant de réaliser que la voix provenait de la montre de la poche de Dedalus. - Tout est bien, on est dans un programme très serré, dit Dedalus inclinant la tête vers sa montre et la remettant de nouveau dans son manteau. « Nous essayons de synchroniser ton départ de la maison avec la disparition de ta famille, par conséquent Harry lorsque le charme se rompra tu sera en sûreté. Il se tourna vers les Dursleys, - Tout est emballé vous êtes prêts à y aller ? Aucun d’eux ne lui répondit. Oncle Vernon regardait toujours fixement le renflement de la poche de Dedalus. - Peut-être devrions-nous attendre dehors dans le hall, Dedalus, murmura Hestia. Elle avait clairement sentit qu’il serait dépourvu de tact qu’ils restent dans la pièce pendant qu’Harry et les Dursley échangeraient leur amour et leurs adieux déchirant. - Ce n’est pas la peine, murmura Harry, mais oncle Vernon rendu toute autre explication inutile en s’exclamant, - Bien, au revoir mon garçon. Il leva son bras droit pour serrer la main de Harry, mais au dernier moment sembla incapable de lui faire face, et ferma simplement son poing qu’il commença à balancer d’avant en arrière comme un métronome. - Prêt, Diddy ? demanda Pétunia, vérifiant de manière confuse l'agrafe de son sac à main afin d'éviter d’avoir à regarder Harry. Dudley ne répondit pas mais se tint là, sa bouche légèrement entrebâillée, rappelant à Harry le géant, Graup. - Allez maintenant, dit oncle Vernon. Il avait déjà atteint la porte de la salle de séjour quand Dudley marmonna : - Je ne comprends pas. - Qu’est ce que tu ne comprends pas, Popkin ? demanda Pétunia levant les yeux vers son fils. Dudley souleva une grande main, telle un jambon pour se diriger vers Harry. - Pourquoi ne vient-il pas avec nous ? Oncle Vernon et tante Pétunia se figèrent sur place, regardants fixement Dudley comme s'il venait juste d’exprimer le désir de devenir une ballerine. - Quoi ? dit Vernon d’un ton fort. - Pourquoi ne vient-il pas aussi ? demanda Dudley. - Ben, il ne le veut pas, dit oncle Vernon, jetant à Harry un regard menaçant et ajouta, tu ne le veux pas n’est-ce pas ? - Pas le moins du monde, dit Harry. - Voilà, dit oncle Vernon à Dudley. Maintenant nous sommes parti. Il sortit de la pièce. Ils entendirent la porte d’entrée s’ouvrir, mais Dudley ne bougea pas et après quelque pas hésitants Pétunia s’arrêta aussi. - Qu’est ce qu’il y a maintenant ? aboya oncle Vernon, réapparaissant sur le pas de la porte. Il semblait que Dudley luttait avec des idées trop difficiles à mettre en mots. Après plusieurs minutes de lutte interne apparemment douloureuse il dit, - Mais où va-t-il aller ? Tante Pétunia et oncle Vernon échangèrent des regards. Il était clair que Dudley les effrayait. Hestia Jones rompit le silence. - Mais… vous savez sûrement où va votre neveu ? demanda-t-elle semblant déconcertée. - Certainement nous le savons, dit Vernon Dursley. Il est en contact avec une partie des gens de votre espèce, n'est-ce pas ? Très bien, Dudley, va à la voiture, tu as entendu l'homme, nous sommes pressés. Une fois encore, Vernon Dursley marcha jusqu’à la porte d’entrée, mais Dudley ne suivit pas. - En contact avec une partie de « notre espèce » ? Hestia sembla outragée. Harry avait déjà été confronté à l’attitude de sorcières et sorciers qui semblaient étonnés que la famille encore vivante de Harry ait si peu d’intérêt pour le célèbre Harry Potter. - Ca va, la rassura Harry. Ce n’est pas grave, honnêtement. - Pas grave? répéta Hestia, sa voix s’élevant considérablement. Ces personnes ne réalisent-elles ce que tu as traversé ? Dans quel danger tu es ? La position unique que tu tiens au sein du mouvement anti-Voldemort ? - Heu… non, ils ne la savent pas, dit Harry. Ils pensent je suis un gaspillage d’espace, en fait j’ai l’habitude… - Je ne pense pas que tu sois un gaspillage d'espace. Si Harry n'avait pas vu le mouvement des lèvres de Dudley, il ne l’aurait pas cru. Il regarda fixement Dudley pendant plusieurs secondes avant d'accepter le fait que c’était son cousin qui avait parlé ; pour fait, Dudley rougit. Harry était embarrassé et étonné. - Bien… heu… merci, Dudley. De nouveau, Dudley sembla s'attaquer à des pensées trop difficiles à mettre en mot avant de marmonner, - Tu m’as sauvé la vie, - Pas vraiment, dit Harry. C’était ton âme que le détraqueur aurait prise. Il regarda curieusement son cousin. Ils n'avaient eu pratiquement aucun contact pendant cet été ou le dernier, alors qu’Harry retournait à Privet Drive si brièvement et qu’il s’enfermait dans sa chambre. Maintenant il vint à l’esprit de Harry que la tasse de thé froid sur laquelle il avait marché ce matin n’était peut être pas un piège du tout. Bien que plutôt touché il fut néanmoins soulagé que Dudley semblais avoir épuisé sa capacité à exprimer ses sentiments. Après avoir ouvert sa bouche une fois ou deux fois plus, Dudley écarlate garda le silence. Tante Pétunia éclatât en sanglots. Hestia Jones lui jeta un regard d’approbation qui se changea en outrage pendant que tante Pétunia courrait embrasser Dudley au lieu de Harry. - S-si bon, Duddlounet… sanglota-elle contre sa massive poitrine. T-tel adorable g-garçon… ddisant merci… - Mais il n'a pas dit merci du tout ! s’indigna Hestia. Il a seulement dit qu’il ne pensait pas qu’Harry était un gaspillage d’espace ! - Ouais mais venant de Dudley c’est comme un « je t'aime, » dit Harry, déchiré entre l'ennui et un désir de rire pendant que tante Pétunia continuait à prendre Dudley comme s’il venait juste de sauver Harry d’un bâtiment en feu. - On y va ou pas ? hurla oncle Vernon, réapparaissant encore une fois à la porte de salle de séjour. Je croyais que nous avions un programme serré! - Oui - oui, on arrive, dit Dedalus Diggle, qui avait observé la scène d’un air perplexe et qui semblait maintenant se recomposer. Nous ne devons pas rester en contact. Harry... Il s’avance et secoua la main de Harry entre les siennes. - Bonne chance. J'espère que nous nous rencontrerons encore. Les espoirs du monde de la Magie reposent sur tes épaules. - Oh, dit Harry, c’est vrai. Merci. - A bientôt, Harry, dit Hestia étreignant également sa main. Nos pensées t’accompagnent. - J’espère que tout ira bien, dit Harry avec un regard vers tante Pétunia et Dudley. - Oh je suis sûr que nous finirons en meilleurs copains. Dit Diggle d’une voix légère, agitant son chapeau alors qu’il quittait la pièce. Hestia le suivi. Dudley se libera doucement de l’emprise de sa mère et marcha vers Harry qui a dû réprimer l’envie de le menacer avec la magie. Alors Dudley lui tendit sa grosse main rose. - Mince alors, Dudley, dit Harry alors que Tante Pétunia ravalait ses sanglots, les détraqueurs ont-ils insufflé une personnalité différente en toi?" -Dunno, marmonna Dudley, Au revoir, Harry. -Ouai … dit Harry, serrant la main à Dudley. Peut-être. Fais attention, Big D. Dudley esquissa un sourire. Il avança lourdement dans la pièce. Harry entendit ses pas lourds sur l’allée couverte de graviers, puis une porte de voiture claquer. Tante Pétunia dont le visage avait été empêtré dans son mouchoir regarda autour d’elle, après le bruit. Elle ne pas semblait pas avoir pris en compte l’éventualité de se trouver seul avec Harry. À la hâte rangeant son mouchoir humide dans sa poche, elle dit, - Bon… au revoir. Et elle se dirigea vers la porte sans le regarder. - Au revoir, dit Harry. Elle s’arrêta et regarda en arrière. Pendant un moment Harry a eu le sentiment très étrange qu'elle voulait lui dire quelque chose ; elle lui jeta un regard étrange et timide et sembla sur le point de parler, mais ensuite, avec un peu de sa tête, elle sortit de la pièce après son mari et son fils. Chapitre 4 Harry remonta les escaliers vers sa chambre, arrivant à sa fenêtre juste à temps pour voir la voiture des Dursley sortir de l’allée et tourner vers la rue. Le chapeau de Dedalus était visible entre tante Pétunia et Dudley sur la banquette arrière. La voiture tourna à droite à l'extrémité de Privet Drive, ses fenêtres brûlantes de rouge pendant un moment au coucher de soleil, et puis elle disparut. Harry pris la cage d’Hedwige, son Eclair de feu, et son sac à dos, jeta à sa chambre anormalement rangée un rapide dernier regard, et puis retourna maladroitement dans le hall, où il déposa la cage, le balai, et le sac près du pied des escaliers. La lumière diminuait rapidement, le hall rempli d’ombres à la lumière du soir. Il sentait vraiment étrange le fait de rester ici seul dans le silence alors qu’il était sur le point de quitter cette maison pour la dernière fois. Il y a bien longtemps, quand il avait été laissé seul tandis que le Dursleys sortait pour s'amuser, les heures de solitude avaient été un plaisir rare. Faisant une pause seulement pour dénicher quelque chose de bon dans le réfrigérateur, il se précipitait en haut des escaliers pour jouer sur l'ordinateur de Dudley, ou pour allumer la télévision et changer de chaîne a son gré. Cela lui donnait un sentiment étrange, de se souvenir de ces moments ; C’était comme se souvenir d’un jeune frère qui se serait perdu. - Tu ne veux pas jeter un dernier coup d’oeil a ce lieu ? demanda Harry à Hedwige, qui boudait toujours, sa tête sous son aile. " Nous ne reviendront plus jamais ici. Ne veux-tu pas te rappeler de tous les bons moments ? Je veux dire, regarde ce paillasson. Quel souvenir… Dudley a vomi là-dessus après que je l'aie sauvé des détraqueurs… il s’est avéré être reconnaissant après tout, peux-tu croire ça ? … Et l'été passé, Dumbledore a passé la porte d’entrée… Harry perdu le fil de ses pensées pendant un moment et Hedwige ne fit rien pour l’aider à se rappeler, mais continua à se reposer, sa tête sous son aile puis Harry tourna le dos à la porte d’entrée. - Et en dessous de ça, Hedwige, Harry ouvrit une porte sous les escaliers, c’est là que j'avais l'habitude de dormir ! Tu ne le savais pas? Harry regarda les chaussures et les parapluies empilés, se rappelant comment il avait l'habitude de se réveiller chaque matin levant les yeux vers le dessous de l'escalier, qui était le plus souvent agrémenté d’une ou deux araignées. Tels avaient été les jours avant qu'il ne découvre sa véritable identité ; avant qu'il ne découvre comment ses parents étaient morts ou pourquoi de telles choses se produisaient tout autour de lui. Mais Harry pouvait encore se rappeler des rêves qui ne le lâchaient pas : des rêves confus impliquant des flashes de lumière verte et une fois, oncle Vernon avait failli avoir un accident de voiture quand Harry lui avait parlé d'une moto volante... Il y eu soudain un hurlement assourdissant tout près. Harry se redressa en un réflexe et se cogna le dessus de la tête sur l’encadrement de la basse porte. Faisant une pause pour employer quelqu’un des jurons d’oncle Vernon, il chancela vers la cuisine, saisissant sa tête et regardant fixement par la fenêtre dans le jardin de derrière. L'obscurité sembla onduler, l'air lui-même vibrait. Puis, un par un, des visages commencèrent a apparaître pendant que leur Charme de Désillusion se dissipait. Hagrid dominait la scène, portant un casque et des lunettes et chevauchant une énorme moto possédant un side-car noir. Tout autour de lui d'autres descendaient des balais et, dans deux cas, de chevaux noirs aux ailes squelettiques. Ouvrant la porte arrière à la volée, Harry se précipita au milieu. Il y eu un cri général de la salutation alors qu’Hermione se jetait ces bras autour de lui, Ron lui mit une claque dans le dos, et Hagrid dit: - Tout va bien, Harry ? Prêt pour l’décolage ? - Sans aucun doute, dit Harry, rayonnant autour d’eux. Mais je ne m’attendais pas à ce que vous soyez autant ! - Changement de plan, grogna Fol-Oeil qui portait deux que énormes sacs, et dont l'oeil magique tournait du ciel qui s’obscurcissait, à la maison, au jardin avec une étourdissante rapidité. Allons à couverts avant d’aborder le sujet. Harry les ramena vers la cuisine où, riant et plaisantant, ils prirent place sur les chaises, s’assirent sur le sol brillant de Tante Pétunia, ou s’appuyèrent contre les surfaces de travail immaculées ; Ron, grand et dégingandé ; Hermione, ses cheveux touffus réunis en arrière en une épaisse et longue tresse ; Fred et George, souriant identiquement ; Bill, méchamment marqué et avec ses long cheveux ; M. Weasley, au regard bienveillant, a la calvitie naissante, ses lunettes peu un de travers ; Fol-Oeil, usé par les batailles, unijambiste, son oeil magique bleu lumineux sifflant dans son orbite ; Tonks, dont les cheveux courts portaient sa nuance préférée un rose vif ; Lupin, grisonnant, plus ridé ; Fleur, mince et belle, avec ses longs cheveux blonds argentés ; Kingsley, chauve et large d’épaule ; Hagrid, avec ses cheveux et sa barbe hirsute, plié en deux pour éviter de se cogner la tête au plafond ; et Mondingus Fletcher, petit, sale, et honteux, avec les yeux et les cheveux emmêlés de son chien de chasse percé en vrille abaissé. Cela réchauffa le coeur de Harry qui rougissait à vue. Il se senti incroyablement bien au milieu de tous, même de Mondingus, qu'il avait essayé d’étrangler la dernière fois qu’il l’avait vu. - Kingsley, je croyais que vous vous occupiez du premier ministre de Moldu ? Lança-t-il a travers la pièce. - Il peut tenir une nuit sans moi, dit Kingsley, tu es plus important. - Harry, devine quoi ? dit Tonks perchée sur la machine à laver, et elle agita sa main gauche vers lui ; une bague y scintillait. - Vous vous êtes marié ? Jappa Harry, regardant tour à tour lupin et elle. - Je suis désolé que tu n’ai pas pu être la, Harry, c’était vraiment discret - C’est génial, félici... - Bien, bien, nous avons peu de temps, les étreintes plus tard, hurla Maugrey au-dessus du remue-ménage, et le silence retomba dans la cuisine. Maugrey laissa tomber ses sacs à ses pieds avant de se tourner vers Harry. - Comme Dedalus te l’a sûrement dit, nous avons dû abandonner le plan A. Pius Thicknesse s’en est allé, ce qui nous pose un sacré problème. Il a commis une infraction condamnable pour relier cette maison au réseau de Cheminées, placer un Portoloin ici, ou Transplaner ça et là. Tout ceci fait au nom de ta protection, pour empêcher Tu-Sais-Qui de s’en prendre a toi. Absolument injustifié, puisque le charme de ta mère faisait déjà cela. Tout ce qu’il a réussi à faire c’est de nous empêcher de sortir d’ici sain et sauf. - Deuxième problème tu n’a pas l’âge requis, ce qui veut dire qu’il y a une Marque sur toi - Je n’ai pas… - Une Marque, une Marque ! S’impatienta Maugrey. Le charme qui détecte toute activité magique chez les moins de dix sept ans, la façon dont le ministère découvre une utilisation illégale de la magie ! Si toi, ou n'importe qui autour de toi, lance un sort pour partir d’ici, Thicknesse le sera, ainsi que les mangemorts. Nous ne pouvons pas attendre la Marque se lève, parce qu’au moment ou tu aura 17ans tu perdra la protection magique de ta mère. En bref, Pius Thicknesse pense qu'il t’aura d’une façon ou d’une autre. Harry ne pouvait pas aider mais était d’accord avec l’inconnu Pius Thicknesse. - Alors qu’est ce qu’on va faire ? - Nous allons employer les seuls moyens de transport qu’il nous reste, les seuls que la Marque ne peut pas détecter, parce que nous n'avons pas besoin de formule magique pour les utiliser : les balais, les sombrals, et la moto de Hagrid. Harry pouvait voir des failles dans ce plan ; cependant, il tint sa langue pour donner à Fol-OEil une chance de s’expliquer. - A présent, le charme de ta mère se brisera seulement à deux conditions : quand tu atteindras l'âge, ou, Maugrey gesticula dans la parfaite cuisine, quand tu n’appellera plus cette endroit ta maison. Toi et ta tante et ton oncle avaient pris des chemins diffèrent ce soir et ce en sachant pertinemment que vous ne vivrez plus jamais ensemble, correct ? " Harry acquiesça. - Ainsi cette fois, quand tu partiras il n’y aura pas de retour possible et le charme se brisera au moment ou tu quittera cet endroit. Nous avons choisi de le rompre plus tôt, parce que l'autre alternative consiste à attendre Tu-sais-qui et qu’il te prenne le jour de tes dix sept ans. - La seule chose qui est de notre coté est que Tu-Sais-Qui ne sait pas où et ce que nous allons faire ce soir. Nous avons laissé de fausses pistes au ministère. Ils pensent que tu ne partiras pas avant le 30. Cependant, c'est de Tu-sais-qui dont nous parlons, ainsi on ne peut pas compter sur de fausse dates pour le duper ; il laissera un couple des mangemorts patrouiller dans le ciel dans le secteur, juste au cas où. Ainsi, nous avons donné à une douzaine de maison différentes toutes les protections qu’ils étaient possibles de leur attribuer. Elles ressemblent toutes a un endroit où on pourrait te cacher, et elles ont toute une certaine protection faites par l’Ordre: ma maison, celle de Kingsley, de tantine Muriel, de Molly,… ça te donne une idée. - Ouais, dit Harry, pas entièrement sincère, parce qu'il voyait encore une faille dans le plan. - Tu iras chez les parents de Tonks. Une fois que tu dans les limites des sortilèges protecteurs que nous avons installé autour de leur maison, tu pourra utiliser un portoloin vers le Terrier. Des questions ? - Heu,… oui, dit Harry. Peut-être qu’ils ne sauront pas dans laquelle des douze maisons sécurisées je me dirigerais en premier, mais ne serait-ce pas évident par la suite, dit-il rapidement, quatorze d’entre nous en train de voler vers la maison de Tonks… - Ah, dit Maugrey, " j'ai oublié de mentionner le point clé. Quatorze de entre nous ne voleront pas vers les parents de Tonks. Il y aura sept qui Harry Potter qui se déplaceront dans le ciel ce soir, chacun d’eux avec un compagnon, chaque paire se dirigeant vers une maison sécurisée différente. " De l'intérieur de son manteau Maugrey avait maintenant retiré un flacon de quelque chose qui ressemblait à de la boue. Il n'y a aucun besoin d’ajouter quoique ce soit d’autre ; Harry compris le reste du plan immédiatement. - Non ! dit-il d’une voix forte, sa voix se répercutant dans la cuisine. Pas moyen ! - Je lui ai dit que tu le prendrais de cette manière, dit Hermione avec air de satisfaction. - Si vous pensez que je vais laisser six personnes risquer leurs vies… ! - Parce que c’est la première fois pour nous peut-être ? Dit Ron. - C'est différent, de feindre d'être moi … - Ben, aucun de nous ne se déguise vraiment, Harry, dit Fred sincèrement. Imagine si quelque chose tournait mal et nous que étions coincés pour toujours en tant que débile marqué et maigre. Harry ne souri pas. - Vous ne pouvez pas le faire si je ne coopère pas, vous avez besoin de moi pour vous donner quelques cheveux. - Bien, c'est la que le plan tombe à l’eau, dit George. " Evidemment il n'y a aucune chance du tout pour qu’on obtienne quelque cheveux a moins que tu coopère. " - Ouais, nous treize contre un type qui n’a pas le droit d’utiliser la magie ; on n’a aucune chance, dit Fred. - Très drôle, dit Harry, vraiment marrant. - Si on doit le prendre de force alors, ce sera fait, grogna Maugrey, son oeil magique tremblant maintenant un peu dans son orbite alors qu’il jetait des regards furieux à Harry. Chaque personne de cette pièce a le bon âge, Potter, et ils sont tous prêt à prendre le risque. Mondingus gesticula et grimaça ; l'oeil magique tournant derrière la tête de Maugrey pour le voir. - Nous n’avons plus le temps de discuter. Le temps ne nous attend pas. Je veux quelques uns de tes cheveux, mon garçon, maintenant. - Mais c'est fou, il n’y a pas besoin… - Pas besoin ! Gronda Maugrey. Avec Tu-sais-qui dehors et la moitié du ministère de son côté ? Potter, si nous sommes chanceux ils auront gobé les fausses pistes et projetteront de t’attirer dans un guet-apens le 30, mais il serait fou de ne pas avoir mis un ou deux mangemorts pour garder un oeil sur toi, moi c’est ce que je ferais. Ils ne pourraient probablement pas t’avoir dans cette maison alors que le charme de ta mère se tient, mais il est sur le point de se rompre et ils connaissent la position approximative de ce lieu. Notre seule chance est d'utiliser des leurres. Même Tu-Sais-qui ne peut pas se diviser en sept. Harry croisa le regard d’Hermione et détourna les yeux immédiatement. - Alors, Potter – quelque uns de tes cheveux, s’il te plait. Harry jeta un coup d'oeil a Ron, qui se tordit en une sorte d’expression de " fait ce qu’il demande ’’ - Maintenant ! Hurla Maugrey. Avec tous les regards posés sur lui, Harry leva sa main vers sa tête, saisis une touffe de cheveux, et tira. - Bien, dit Maugrey, boitant en avant pendant qu'il tirait le bouchon du flacon de potion. Directement dedans, s’il te plaît. Harry laissa tomber les cheveux dans le liquide boueux. Au moment ou ils entrèrent en contact avec la surface, la potion commença à mousser et à fumer, puis, d'un coup, pris une couleur or lumineuse. - Ooh, tu semble avoir meilleur goût que Crabbe et Goyle, Harry, dit Hermione, avant de capter le mouvement des sourcils de Ron, s’empourprant légèrement, ajouta, Oh, vous voyez ce que veux dire je.. la potion de Goyle avait un goût monstrueux. - Très bien, les faux Potter en ligne de ce coté ci sil vous plaît, dit Maugrey. Ron, Hermione, Fred, George, et Fleur s’alignèrent devant l'évier brillant de tante Pétunia. - Il en manque un, dit lupin. - Ici, dit Hagrid d’un ton bourru, et il souleva Mondingus de terre par la peau du cou et le laissa tombé près de Fleur, qui fronça le nez ostensiblement avant de longer la rangé pour prendre place entre Fred et Georges. - Je suis un soldat, je serais bientôt un protecteur, dit Mondingus. - Ferme-la, grogna Maugrey. Je t’ai déjà dit, espèce de mollusque, que chaque mangemort sur lequel nous tomberons seront autorisé à capturer Potter non à le tuer. Dumbledore a toujours dit que Tu-Sais-Qui voudrait en finir avec lui en personne. Ce seront les protecteurs qui devront le plus s’en inquiéter, les mangemorts voudront les tuer. Mondingus n'eu pas l’air particulièrement rassuré, mais Maugrey tirait déjà une demi-douzaine de verre de la taille de coquetier de l'intérieur de son manteau, qu'il distribua, avant de verser un petit peu de Polynectar dans chacun. - Tous ensemble, maintenant… Ron, Hermione, Fred, George, Fleur, et Mondingus en burent leur potion. Tous haletèrent et grimacèrent pendant que la potion descendait dans leurs gorges ; Immédiatement, leurs traits commencèrent à bouillonner et à se tordre comme de la cire chaude. Hermione et Mondingus étaient en train de grandir ; Ron, Fred, et George rétrécissait ; leurs cheveux s’obscurcissant, ceux d’Hermione et Fleur se tiraient vers l'arrière de leurs crânes. Maugrey, tout à fait insouciant, détachait maintenant les liens des grands sacs apportés avec lui. Quand il se redressa, il y avait de six que Harry Potter haletant devant lui. Fred et George se tournèrent l’un vers l’autre et dirent ensemble, - Wow, nous sommes identiques ! - Sais pas, mais, j’crois quand même être encore le plus beau, dit Fred, examinant son reflet dans la bouilloire. - Bah, dit Fleur, se contemplant dans la porte du micro-onde, Bill, ne me regarde pas comme ça… je ne suis qu’une image - Ceux dont les vêtements sont trop grands, j'en ai de plus petit ici, dit Maugrey, indiquant le premier sac, et vice-versa. N'oubliez pas les lunettes, il y en a six paires dans la poche latérale. Et quand vous serez habillés, il y a des bagages dans l’autre sac. Le vrai Harry pensa que ceci pourrait être la chose la plus bizarre qu'il ait jamais vue, et il en avait vu des choses étranges. Il observé comme ses six conspires fouiller dans les sacs, retirer des ensembles de vêtements, mettre des lunettes, retirant leurs propres affaires. Il faillit leur demander de montrer un peu plus de respect pour son intimité pendant qu'ils commençaient tous à se déshabiller avec impunité, clairement plus à l'aise à montrer son corps qu'ils l’auraient été avec le leurs. - J'ai savais que Ginny mentait au sujet de ce tatouage, dit Ron, regardant vers le bas son dos nu. - Harry, ta vision est vraiment terrible, a dit Hermione, car elle avait mis ses lunettes. Une fois habillés, les faux Harry prirent leurs sacs à dos et leur cage de hibou, chacune contenant un hibou blanc-neige, depuis le deuxième sac. - Bien, dit Maugrey, aux sept habillés, prêts, et tenant leurs bagages. Les couples seront comme suit : Mondingus voyagera avec moi, par balai… - Pourquoi' lui et pas moi ? Grogna Harry le plus près la porte arrière. - Parce que tu es le seul qui doit être surveillé, grogna Maugrey, et assez sur, que son oeil magique ne quittait pas Mondingus alors qu’il continuait "Arthur et Fred… - Je suis George, dit le jumeau que pointait Maugrey. Vous ne pouvez même pas nous différencier quand nous sommes Harry ? - Désolé, George… - J’plaisante, je suis Fred vraiment… - Assez ! gronda Maugrey." L'autre, George ou Fred peu peut importe lequel des deux, tu seras avec Remus. Mlle Delacour … - Je prends Fleur sur un sombral, dit Bill. " Elle n'est pas très adeptes des balais… Fleur se dirigea près de lui , lui adressant un regard mielleux et servile que Harry espéra de tout ne plus jamais voir apparaître sur son propre visage. - Mlle Granger avec Kingsley, encore sur un sombral…. Hermione sembla rassurée pendant qu'elle rendait son sourire à Kingsley ; Harry su aussi qu’Hermione aurait manqué de confiance sur un manche à balai. - Ce qui te laisse avec moi, Ron ! dit Tonks brillamment, frappant un support de tasse alors qu’elle allait vers lui. Ron ne paraissait pas aussi heureux qu’Hermione. - Et toi avec moi, Harry. Ca te va ? dit Hagrid, paraissant un peu anxieux. Nous serons sur la moto, les balais et les sombrals ne peuvent pas me prendre, tu comprends. Y’a pas beaucoup d’place sur le siège avec moi donc tu seras dans le side-car. - C’est bien, dit Harry, pas tout a fait sincèrement. - Nous pensons que les mangemorts s'attendront à ce que tu sois sur un balai, dit Maugrey, qui sembla deviner ce que Harry ressentait. Rogue a eu tout le loisir de tout leur dire à ton sujet et qu’il n’avait jamais dit avant , ainsi si nous rencontrons par hasard des mangemorts, nous parions qu'ils s’en prendrons à un Potter qui voyage sur un balai. Bien, après il continua ramassant tout les vêtements des faux Potter dans ses sacs et se dirigeant vers la porte arrière, il reste 3 minutes avant que nous soyons supposés partir. Pas question de fermer la porte arrière, ça n’empêchera pas les mangemorts d’entrer quand ils viendront jeter un coup d’oeil. Allez… " Harry se dépêcha de prendre son sac à dos, la cage d’Hedwige, son éclair de feu et suivi le groupe dans le sombre arrière jardin. De chaque côté des balais sautaient dans les mains ; Hermione était aidée à monter sur le grand sombral par Kingsley, Fleur sur l'autre par Bill. Hagrid se tenait prêt, à côté de la moto, lunettes mises. - Est-ce que c’est elle ? La moto de Sirius ? - Elle même, dit Hagrid, rayonnant se penchant vers Harry. Et la dernière fois qu’on était dessus, Harry, je pouvais te tenir dans une main ! Harry ne pourrait pas aider et il se sentait humilié en entrant dans le side-car. Cela le placer à hauteur des pieds de tout le monde : Ron souri d’un air affligé à la vue de Harry s’asseyant comme un enfant dans une auto-tamponneuse. Harry entassa son sac à dos et son balai à ses pieds et calla la cage d’Hedwige entre les genoux. C’était extrêmement inconfortable. - Arthur a fait un peu d’bricolage, dit Hagrid, tout à fait inconscient du malaise Harry. Il monta sur la moto, qui grinça légèrement et s’enfonça de quelques pouces dans le sol. Elle quelques tours dans sa manche, ou dans son capot. Ca c’était mon idée. " Il pointa un doigt épais vers un bouton pourpre près du compteur de vitesse. - Veuillez faire attention, Hagrid. Dit M. Weasley, qui se tenait près de eux, tenant son manche à balai. Je ne suis toujours pas sûr que ce soit très fiable et ce doit être employé uniquement en cas d’urgences. - Bien, dit Maugrey. Tout le monde est prêt, s’il vous plait. Je veux que nous tout le monde parte exactement au même moment où l’endroit de notre séparation sera perdu. Tout le monde fit signe de la tête. - Accroche toi, Ron, dit Tonks, et Harry vit Ron se forcer, lançant un regard coupable à Lupin avant de poser ses mains de chaque coté de sa taille. Hagrid démarra sa moto : elle rugi comme un dragon, et le side-car commença à vibrer. - bonne chance, tout le mode, cria Maugrey. On se retrouve tous au Terrier dans une heure. A trois. Un… deux. TROIS. " Il y au un grand rugissement de la moto, et Harry senti le side-car faire une méchante embardée. Il s’élevait dans les air rapidement, ses yeux s’humidifiant légèrement, des cheveux fouettant son visage. Autour de lui les balais étaient montaient aussi ; la longue queue noire d'un sombral se balançait. Ses jambes, bloquées dans le side-car par la cage d’Hedwige et son sac à dos, étaient déjà endolories et s’engourdissait. Il se sentait si mal qu’il avait même oublié de jeter un dernier coup d’oeil au 4, Privet Drive. Au moment où il regarda par-dessus le side-car il n’aurait su dire où il était. Et puis, comme sortis de nulle part, ils furent encerclés par au moins une trentaine de visages à capuchon, suspendues entre ciel et terre qui formaient un vaste cercle au milieu duquel les membres de l’ordre s’élevaient, inconscients… Des cris perçants, une flamme de feu verte de chaque côté : Hagrid cria et fit une embardée. Harry perdu tout sens de l’espace. Des traits de lumière au-dessus de lui, des hurlements autour, il s'accrochait au side-car pour sa vie. La cage de Hedwige, son éclair de feu, et son sac a dos glissèrent sous ses genoux - Non… AU SECOUR ! Le manche à balai tournoya aussi, mais il parvenu à rattraper à temps la courroie de son sac à dos et le haut de la cage pendant que la motocyclette se balançait et montait encore. Un deuxième repris, et puis il y eu un éclat de lumière verte. La chouette poussa un cri perçant et tomba au fond de sa cage. - Non, NON ! La motocyclette bourdonna vers l’avant ; Harry aperçu les mangemorts se disperser lorsqu’Hagrid rompit leur cercle. - Hedwige… Hedwige… Mais la chouette restait immole, comme un jouet au font de sa cage. Il ne pouvait pas la tirer de là dedans, et sa peur pour les autres était à son apogée. Il jeta un coup d'oeil au-dessus de son épaule et il vu une masse des personnes se déplaçant, des flash de feux verts, deux couples sur des balais descendre en flèche mais avec la distance, il ne pouvait pas dire qui c’était. - Hagrid, nous devons y retourner, nous devons y retourner ! Hurla-t-il au-dessus du hurlement assourdissant du moteur, il tira sa baguette magique, enfonçant la cage d’Hedwige sur le plancher, refusant de croire qu'elle était morte. - Hagrid, DEMI-TOUR ! " - Mon travail est de te garder sauf, Harry ! Beugla Hagrid, ouvrant la commande de puissance. - Stop… STOP ! Cria Harry, mais pendant qu'il regardait encore derrière lui deux jets de lumière verte frôlèrent son oreille gauche : Quatre mangemorts avait briser le cercle pour les poursuivre, visant le large dos d’Hagrid. Hagrid fit un écart, mais les mangemorts suivirent la moto ; Il y avait d’autres sort lancé vers eux, que Harry put éviter en s’enfonçant dans le side-car. Se tortillant il cria, " Stupéfix ! " et un jet de lumière rouge venant de sa propre baguette magique fendit l’air vers les quatre mangemorts qui de dispersèrent pour l’éviter. - Tiens bon, Harry, j’leur réserve ça! " Hurla Hagrid, et Harry eut juste le temps de voir Hagrid appuyer de ses doigts épais sur un bouton vert près de la jauge de carburant. Un mur, un véritable mur noir émergea du pot d’échappement. Tendant le cou, Harry vit qu’il augmenta de taille au milieu du ciel. Trois mangemorts firent un écart pour l’éviter mais le quatrième ne fut pas aussi chanceux ; Il disparu du champs de vision d’Harry puis tomba comme un rocher de derrière le mur, son balais en mille morceaux. Un de ses camarades ralenti pour le sauver, mais eux et le mur aéroporté furent engloutis par l’obscurité, tandis qu’Hagrid se penchait sur son guidon et accélérait. Des jets de lumières mortelles volèrent près de la tête de Harry lancés par les deux mangemorts qui restait ; ils visaient Hagrid. Harry répondit avec encore plus de sortilège de stupéfixion : Le rouge et le vert entraient en collision dans le ciel dans une douche d’étincelles multicolores, et Harry pensa d'une manière extravagante aux feux d'artifice, et aux Moldus au-dessous qui n'aurait aucune idée de ce qui se produisait… - On recommence, Harry, tiens bon ! Hurla Hagrid, et il enfonça à un deuxième bouton. Cette fois un grand filet émergea de l’échappement de la moto, mais les mangemorts étaient prépares. Ils firent seulement un écart pour l’éviter, mais le compagnon qui avait ralenti pour sauver leur camarade inconscient les avait rattrapé. Il émergea soudainement hors de l'obscurité et maintenant trois d'entre eux poursuivaient la moto, un tas de maléfice après eux. - Ca, ça l’fera, Harry, accroche toi bien ! Hurla Hagrid, et Harry le vit appuyer avec sa main entière sur le bouton pourpre près du compteur de vitesse. Avec un énorme rugissement, le feu de dragon éclata de l'échappement, blanc brûlant et bleu, et la moto crachota avec un bruit de ferraille arrachant. Harry vit les mangemorts faire un écart hors de vue pour éviter la traînée mortelle de la flamme, et en même temps senti le side-car se balancer sinistrement : ses raccordements en métal à la moto s'étaient brisés avec la force de l'accélération. - Tout va bien, Harry ! Beugla Hagrid, apparemment maintenant jeté sur le dos par la montée subite de vitesse ; plus personne ne conduisait maintenant, et le side-car commençait à tordre violemment dans le sillage de la moto. - J’men occupe, Harry, t’inquiètes pas ! Hurla Hagrid, et de la poche intérieur de sa veste il tira son parapluie rose fleuri. - Hagrid ! Non ! Laissez-moi faire ! - REPARO ! Il y eu un grand bruit assourdissant et le side-car se détacha de la moto complètement. Harry fut expédié en avant, propulsé par l'impulsion du vol de la moto, puis le side-car à commença à tomber ; dans le désespoir Harry dirigea sa baguette magique vers le side-car et cria, - Wingardium Leviosa ! Le side-car se leva comme un bouchon de bouteille, instable, mais du moins toujours dans les air. Il l’a eu mais un second coup repris, cependant, par des sorts lancés vers lui : Les trois mangemorts le collaient au train. - J’arrive, Harry ! Hurla Hagrid dans l'obscurité, mais Harry pourrait sentir le side-car commencer à chuter encore : Se tapissant aussi bas qu'il pouvait, il se dirigea au milieu des figures approchantes et hurla, " Impedimenta ! " Le sortilège frappa le mangemort du milieu au niveau du dos ; Pendant un moment l’homme tel un oiseau déployé resta au milieu des air comme s’il y avait un mur invisible : Un de ses camarades failli entrer en collision avec lui ; alors le side-car commença à tomber dans le vide, et le mangemort lança une malédiction si près de Harry qu'il dû se pencher au-dessous de la jante de la voiture, se cognant une dent sur le bord de son siège - J’arrive, Harry, j’arrive! Une main énorme saisi le dos des vêtement de Harry et le hissa hors du side-car qui tombait; Harry tira son sac à dos et monta par lui même sur le siège de la moto et se trouva dos à dos avec Hagrid. Comme ils montèrent vers le ciel, loin des deux mangemorts restant, Harry cracha le sang hors de sa bouche, dirigea sa baguette vers le side-car en chute, et hurla, " Confringo ! " Il ressenti une douleur épouvantable et arrachante pour Hedwige alors qu'elle explosait ; le mangemort le plus près tomba de son balai dans le souffle de l’explosion ; son compagnon, lui, tomba en arrière et disparu. - Harry, je suis désolé, je suis désolé, gémit Hagrid, j’aurai pas du essayer de l’reparer moi-même … y’a plus d’échappatoire … - C’est pas un problème, continuons juste à voler ! Cria Harry en arrière, car deux mangemorts supplémentaires émergeaient de l’obscurité, se rapprochant de plus en plus. Alors que les malédictions striait le vide encore une fois, Hagrid fit un écart et zigzagua : Harry su que Hagrid n'oserait pas utiliser le bouton feu-de-dragon encore une fois, avec Harry assis tellement précairement. Harry renvoya sorts de stupéfixion après sorts de stupéfixion, les tenant à peine à l’écart. Il lança un autre sort de blocage vers eux : le mangemort le plus proche fit un écart pour l’éviter. Lui et sa cagoule glissèrent, et à travers la lumière rouge de son charme de blocage suivant, Harry vit le visage étrangement blanc de Stanley Rocade … Stan … - Expelliarmus ! Hurla Harry. - C’est lui, c’est lui, c’est le vrai ! " Le cri du mangemort à capuchon atteint Harry même au-dessus du tonnerre du moteur de la moto : un instant après, les deux poursuivants avaient disparu du champ de vision. - Harry, qu’est ce qui c’est passé ? Beugla Hagrid. Ou sont-ils allés ? - Je ne sais pas ! Mais Harry avait peur : le mangemort à capuche avait crié " C’est le vrai ! " ; comment le savait-il ? Il sonda l’obscurité alentour et senti distinctement la menace. Où étaient-ils ? Il se retourna sur son siège et saisi la prise du dos de la veste de Hagrid. - Hagrid, fait le truc du feu-de-dragon encore, partons d'ici ! - Tiens-toi bien Harry ! Il y eu un assourdissant, strident rugissement et le feu blanc-bleu explosa de l’échappement : Harry se senti glisser vers l'arrière du peu de siège qu’il avait. Hagrid jeté vers l'arrière sur lui, tenait maintenant à grand peine les poignées du guidon… - Je crois qu’on les a semé Harry, J’crois qu’on a réussi ! Hurla Hagrid. Mais Harry n'était pas convaincu ; la crainte le saisissant alors qu'il regardait à gauche et à droite certains que ses poursuivants reviendraient. . . . Pourquoi auraient-ils laissés tomber ? L'un d'entre eux avait toujours une baguette. . . . c’est lui. . . c’ est le vrai. . . . Ils l'avaient dit juste après qu'il ait essayé de désarmer Stan. . . . - Nous y sommes presque, Harry, nous avons presque réussi ! Cria Hagrid. Harry senti la moto perdre un peu d’altitude, cependant les lumières du sol semblaient toujours distantes et étroites. Alors la cicatrice sur son front le brûla comme du feu : pendant qu'un mangemort apparaissait de chaque coté de la moto, deux sortilèges mortels ratèrent Harry de quelques millimètres, tout droit venu de derrière, c’est alors qu’Harry le vit. Voldemort volait comme de la fumée dans le vent, sans balai ou sombrals, son visage de serpent brillant dans l’obscurité, ses doigts blancs levants encore sa baguette ; Hagrid abandonna sa peur et orienta la moto en un piqué vertical. Se cramponnant à sa vie, Harry envoya un sortilège de stupéfixion au hasard dans le tourbillonnement de nuit. Il vit un corps voler derrière lui et su qu'il avait frappé l'un d'entre eux, mais alors il a entendit une détonation et vit des étincelles sortir de l’engin ; la moto tournoya dans les airs, complètement hors de contrôle, un jet de lumière verte fut encore envoyé dans leur direction. Harry n'avait pas la moindre idée de s’ils étaient en train de descendre ou monter : Sa cicatrice le brûlait toujours ; il s’attendait à tout à tout moment. Un visage encapuchonné sur un balai apparu près de lui, il le vit soulever son bras … - " NON ! " Avec un cri de fureur Hagrid se balança de la moto sur le mangemort ; à son horreur, Harry vu Hagrid et le mangemort, dégringolant hors de la vue, leur poids combiné étant de trop pour le balai … à peine s’agrippa-t-il à la moto en chute avec ses genou, qu’Harry entendit le cri perçant de Voldemort : " Il est à moi" C'était fini : Il ne pouvait pas voir ou entendre où était Voldemort ; il aperçu un autre de mangemort non loin à l'écart et entendit, " Avada … " alors que la douleur de la cicatrice forçait Harry à garder ses yeux fermés, sa baguette magique agit de sa propre initiative. Il l'a senti tirer sa main comme un aimant, vit des jets de feu doré en sortir à travers ses paupières à moitiés closes, entendus un grand coup et un cri perçant de fureur. Le mangemort restant hurla ; Voldemort cria, " NON ! " D’une façon ou d’une autre Harry trouva à vu de nez le bouton du feude-dragon. Il y appuya avec la main qui ne tenait pas la baguette et envoya un jet de flammes de plus dans les air, chutant à toute vitesse vers le sol. - Hagrid ! Harry appela, se tenant sur la moto, cramponné à sa vie. " Hagrid… Accio Hagrid ! " La moto accéléra, se rapprochant du sol. Face au guidon, Harry ne pouvait rien voir à part les lumières du sol qui grossissait inexorablement : il allait se scratcher et il ne pouvait rein y faire. Derrière lui retenti un autre cri perçant, - Ta baguette, Selwyn, donne moi ta baguette ! Il senti Voldemort avant de le voir. Regardant sur le coté, il plongea dans les yeux rouges et il était sûr que ce serait là la dernière chose qu’il verrait : Voldemort se préparant à lui lancer un sort une fois de plus… c’est alors que Voldemort disparu. Harry regarda en bas et vit Hagrid tel un oiseau déployé sur le sol au-dessous de lui. Il tira violement sur le guidon pour éviter le crash, cherchant à tâtons le frein, mais dans un choc à crever les tympans et dans un tremblement de terre, il s'écrasa dans un étang boueux. Chapitre 5. La chute du combattant - " Hagrid ? " Harry lutta pour se dégager des débris de cuir et de métaux qui l'entouraient. Il plongea la main dans les profondeurs d'une eau boueuse, essayant tant bien que mal de garder l'équilibre. Il ignorait où était parti Voldemort. Il s'attendait à le voir surgir des ténèbres à tout moment. Quelque chose de chaud et d'humide ruisselait sur son visage, lui brouillant la vue. Harry rampa péniblement hors de l'étang, puis trébucha contre la masse sombre et informe que formait la silhouette inconsciente de Hagrid. - " Hagrid ! Hagrid, parlez moi ! " Toutefois, la masse gigantesque ne réagit pas. - " Qui est là ? Est-ce Potter ? Es-tu Harry Potter ? " La voix de cet homme était inconnue de Harry. Puis, ce fut une voix de femme qui s’éleva. - " Ils se sont écrasés ! Ted ! Ils se sont écrasés dans le jardin ! " Harry avait le tournis, son cerveau lui semblait brumeux... - " Hagrid ! " répéta-t-il bêtement. Ses genoux fléchirent et il tomba étendu sur le dos, victime d'une douleur cuisante aux côtes et au bras droit. Sa cicatrice le picotait désagréablement. - " Hagrid ? " Harry ouvrit les yeux et constata qu'il était couché sur un canapé, dans un salon qui lui était totalement inconnu. Son sac à dos se trouvait à quelques mètres de lui, trempé et boueux. Un homme à la chevelure blonde et au ventre généreux le regardait avec inquiétude. - " Hagrid va bien, mon garçon. " dit l'homme d'une voix qui se voulait paternelle. La femme l'observait aussi, à présent. - " Tu te sens bien ? Rien d'autre de cassé ? J'ai réparé tes côtes ainsi que tes dents, puis j'ai resoudé ton bras. Je suis Ted, en passant, Ted Tonks. Le père de Nymphadora ! " ajouta-t-il. À ces mots, Harry se leva si précipitamment que des lumières dansèrent devant ses yeux. Il se Sentit alors incroyablement faible et étourdi. - " Voldemort ... " - " Tout va bien, maintenant. " dit Ted en posant la main sur l'épaule d’Harry, avant de le repousser délicatement sur les coussins du canapé. - " C'est un terrible accident que vous avez eu. Que s'est-il passé ? Un problème avec la moto ? Arthur Weasley a encore surestimé les objets moldus. " - " Non. " dit Harry tandis qu'un élan douloureux parcourait sa cicatrice, lui donnant l'impression qu'elle s'était ouverte. " Les Mangemorts, ils étaient nombreux. Nous avons été traqués, puis poursuivis. " - " Les Mangemorts ?! " s'exclama brusquement ledit Ted. " Tu en es sûr ? Je pensais qu'ils Ignoraient que ton transfert s'effectuait ce soir ! " - " Ils l'ont appris, de toute évidence. " répondit Harry d'un air sinistre. Ted Tonks regarda le plafond, comme s'il pouvait y voir au travers. - " Au moins, nous savons maintenant que le sortilège mis en place fonctionne. Ils ne peuvent pas s'approcher d'ici à moins de cent yards à la ronde ! " Désormais, Harry comprenait pourquoi Voldemort s'était volatilisé ainsi. Ils avaient cessé d'être vulnérables à la minute où la motocyclette avait franchi la limite du sortilège mis en place par l'Ordre. Harry souhaitait ardemment que le charme continuerait d'agir, il ne cessait de s'imaginer Voldemort 100 yards au-dessus, réfléchissant aux moyens de le briser et de pénétrer ainsi leur défense. Harry bascula les jambes et entreprit de se lever du canapé. Il voulait voir Hagrid. Il ne croirait qu'il était vivant que lorsqu'il l'aurait constaté de ses propres yeux. Il s'était tout juste levé qu'une porte s'ouvrit, laissant apparaître Hagrid, le visage couvert de sang et de boue, légèrement clopinant, mais miraculeusement en vie. - " Harry ! " Renversant au passage deux tables basses et un aspidistra, Hagrid traversa l'espace qui le séparait d’Harry en tout juste deux pas. Il tira Harry, l'attira vers lui, puis le serra dans une étreinte qui faillit lui briser les côtes, tout juste reconstituées. - " Dieu du ciel, Harry, comment as-tu fait pour te sortir d'une telle situation ? Je croyais que c'était la fin pour nous deux ! " - " Oui, moi aussi ! Je n'arrive pas à y croire ! " dit Harry, tandis qu'il se défaisait de l'étreinte de Hagrid. Il venait tout juste de remarquer la femme qui avait pénétré la pièce, derrière Hagrid. - " Vous ! " hurla-t-il, fouillant aussitôt sa poche à la recherche de sa baguette magique. Cependant, celle-ci était vide. - " Ta baguette est ici, mon garçon. Elle est tombée près de toi, je l'ai donc ramassée. Et c'est sur ma femme que tu hurles. " - " Oh ! Je -Je suis désolé. " Tandis que Mrs Tonks s'approchait, la ressemblance entre sa soeur Bellatrix et elle devenait moins prononcée. Effectivement, ses cheveux étaient d'un brun plus clair, puis ses yeux étaient plus larges et plus aimables que ceux de sa soeur. Cependant, elle avait regardé Harry du même regard hautain lorsqu'il avait hurlé. - " Qu'est-il arrivé à notre fille ? " demanda-t-elle. - " Hagrid a dit que vous avez été attirés dans une embuscade, où est Nymphadora ? " - " Je ne le sais pas, nous ignorons totalement ce qui est arrivé aux autres. " Ted et elle échangèrent un regard accablé. Un mélange de crainte et de culpabilité s'empara alors de Harry. Et si l'un des autres était mort ? Il était coupable, totalement coupable. Il avait consenti au plan. Il avait fourni les cheveux. - " Le portoloin ! " dit-il, retrouvant soudainement la mémoire. Nous devons retourner au Terrier, on doit savoir... une fois là-bas on sera en mesure de vous envoyer un mot, ou… ou Tonks va... si elle... " - " Dora va bien, Andromeda. " l'interrompit Ted. " Elle sait se débrouiller. Elle doit constamment faire face à ce genre de situation, c'est une Auror. Le portoloin est ici, " ajouta-t-il à l'adresse de Harry. " Si vous désirez le prendre, Hagrid et toi, il part dans trois minutes. " - " Oui, c'est ce que nous allons faire. " Il saisit alors son sac à dos, puis le posa sur son épaule. " Je ... " Il regarda Mrs Tonks, désireux de lui faire des excuses pour l'état de crainte dans lequel il l'avait plongée. Il se sentait infiniment coupable. Cependant, aucun mot de réconfort d'une quelconque valeur ne lui vint en tête. " Je dirai à Tonks, Dora, d'envoyer un mot quand elle... Merci de nous avoir soignés, merci pour tout, je ... " Harry fut content de quitter la salle pour suivre Ted Tonks à travers un petit vestibule qui conduisait à une chambre à coucher. Hagrid arriva peu après eux, se penchant pour éviter de se cogner la tête contre le linteau de la porte. - " Et voilà, mon garçon, c'est le portoloin. " Ted désigna une brosse à cheveux, étalée sur la commode. " Merci. " dit Harry, avançant difficilement jusqu'à l'objet, sur lequel il posa l'index, prêt à partir. - " Attends un instant, Harry. Où est Hedwige ? " demanda Hagrid tout en jetant des coups d'oeil frénétiques autour de la chambre. - " Elle.... Elle a été touchée... " ses propres mots résonnèrent en lui, péniblement. Il se sentait honteux tandis que ses yeux s'emplissaient de larmes tièdes. La chouette avait été son unique compagnon, son seul lien avec le monde de la magie, chaque fois qu'il avait été contraint de retourner chez les Dursley. Hagrid déploya une main énorme et tapota douloureusement l'épaule de Harry. - " Ne t'en fais pas. " dit-il, dans un grognement. " Ne t'en fais pas. Elle a eu une vie longue, heureuse et comblée. " - " Hagrid ! " avertit Ted Tonks, tandis que la brosse s'animait d'une lueur bleutée. Hagrid eut tout juste le temps de poser le doigt sur l'objet. Dès lors, la sensation d'être entraîné de force dans le néant par un crochet invisible envahit Harry. Il ressentit l'habituelle secousse au niveau du nombril, avant d'être emporté, loin de Ted Tonks, dans un tourbillon de sons et de couleurs, tournant inlassablement, son doigt collé au portoloin. Quelques secondes plus tard, les pieds de Harry fléchirent au contact du sol dur de la cour du Terrier. Harry entendit des cris perçants, tandis qu'il jetait la brosse à cheveux, redevenue normale. Légèrement chancelant, Harry se remit sur ses pieds avant d'apercevoir Mrs Weasley et Ginny qui couraient vers lui. Hagrid, à côté de lui, s'était aussi redressé. - " Harry ? Es-tu le vrai Harry ? Que s'est-il passé ? Où sont les autres ? " sanglota Mrs Wealsey. - " Que voulez-vous dire ? Ils ne sont pas revenus ? " haleta Harry. Le teint blafard et l'expression de profonde angoisse qu'on pouvait lire sur le visage de Mrs Weasley vinrent confirmer les pires appréhensions de Harry.. " Les Mangemorts nous attendaient, " lui dit Harry. " Nous avons été encerclés dès que nous avons rompu la formation. Ils savaient que ça se passait ce soir. J'ignore ce qui est arrivé aux autres. Quatre des Mangemorts nous ont pourchassés ! Nous avons fait ce que nous pouvions pour nous échapper, mais Voldemort nous a rattrapé. " raconta Harry, d'un ton où perçait le désespoir. Il se sentait obligé de se justifier de ne pas savoir où se trouvaient ses fils. Un cuisant sentiment de culpabilité lui comprimait la poitrine. - " Dieu merci, vous êtes sains et saufs ! " - " Tu n'aurais pas un peu d'eau-de-vie, Molly ? " demanda Hagrid, d'une voix mal assurée. " À usage médicinal, bien sûr. " Elle aurait pu obtenir l'objet en utilisant un sortilège, toutefois, tandis qu'elle entrait dans la maison biscornue, Harry constata qu'elle désirait cacher son visage. Harry se tourna vers Ginny qui répondit avant même qu'il n'ait posé de questions. " Ron et Tonks auraient dû être les premiers à revenir, mais ils ont raté le portoloin. Il est revenu sans eux. " ditelle tout en désignant un vieux bidon d'huile qui se trouvait à proximité. " Et ça, " continua-telle en se dirigeant vers une chaussure antique. " devait être celui de Fred et de Papa, ils étaient les seconds. Hagrid et toi étiez les troisièmes et " elle regarda sa montre, " s'ils prennent leur portoloin, George et Lupin devraient arriver dans moins d'une minute. " Mrs Weasley réapparu, une bouteille d'eau-de-vie à la main. Elle la tendit à Hagrid, qui la vida d'un seul trait. - " Maman ! " cria Ginny en fixant un point à quelques mètres de là. Effectivement, une lumière bleutée venait de jaillir de l'obscurité. La source lumineuse s'élargit, puis George et Lupin apparurent, tournant légèrement avant de s'effondrer. Harry sut tout de suite que quelque chose n'allait pas. Lupin soutenait la silhouette, visiblement inconsciente, de George, dont le visage ruisselait de sang. Harry se précipita pour aider Lupin à transporter George à l'intérieur, où ils le déposèrent sur le canapé. Lorsque la lampe illumina la tête de George, Ginny gémit, tandis que l'estomac de Harry se retourna. Une des oreilles de George avait été arrachée et une large entaille qui allait de sa tête jusqu'à son cou laissait échapper un flot torrentiel de sang écarlate. Mrs Weasley venait tout juste de se pencher sur son fils quand Lupin saisit brusquement le bras de Harry, puis l'entraîna dans la cuisine où Hagrid se trouvait toujours, essayant vainement de passer son corps gigantesque à travers la porte sans tout détruire. - " Hé ! " s'indigna Hagrid. " Laisse le tranquille ! Laisse le tranquille ! " Lupin l'ignora. - " Quelle créature se trouvait dans mon bureau, la première fois que tu as visité mon bureau, à Poudlard ? " demanda-t-il en secouant Harry. " Réponds ! " - " Un strangulot dans ... un aquarium. " Lupin poussa un soupir de soulagement et relâcha Harry. - " Qu'est-ce que ça signifie, tout ça ? " grogna Hagrid. - " Je suis désolé Harry, je devais vérifier. " dit Lupin sur un ton d'excuse. " Nous avons été trahis. Voldemort a su que ton transfert était ce soir ! Les seules personnes au courant étaient celles qui étaient directement impliquées dans le plan. Tu aurais pu être un imposteur. " - " Pourquoi moi tu ne m'as pas questionné ? " demanda Hagrid qui luttait toujours pour franchir la porte. - " Vous êtes un demi géant, Hagrid. " expliqua Lupin, en levant la tête pour regarder Hagrid. " Le polynectar est conçu pour les humains uniquement. " - " Personne de l'Ordre n'a dit à Voldemort qu'on se déplaçait ce soir ! " hurla Harry à qui l'idée d'une trahison d'un des membres de l'ordre paraissait redoutable. - " Voldemort m'a pourchassé uniquement à la fin ! Au début, il ignorait lequel j'étais. S'il avait eu connaissance du plan, il m'aurait attaqué dès le départ, car il aurait su que j'étais celui qui était avec Hagrid. " - " Voldemort t'a pourchassé ? " s'exclama brusquement Lupin. " Que s'est-il passé ? Comment vous êtes-vous échappés ? " Harry lui expliqua comment les Mangemorts qui les poursuivaient avaient semblé le reconnaître comme étant le vrai Harry et comment ils avaient abandonné la poursuite après avoir appelé Voldemort, qui était apparu juste avant que Hagrid et lui-même eurent atteint la propriété des parents de Tonks. - " Ils t'ont reconnu ? Comment c'est possible ? Qu'est-ce que tu as fait ? " - " Heu, j'ai ... " dit Harry qui essayait de se remémorer les événements. Le voyage, dans son ensemble, lui avait semblé nébuleux et confus. " J'ai vu Stan Rocade, vous savez, le contrôleur du Magicobus. J'ai essayé de le désarmer au lieu de le tuer. Bah, il ne savait pas ce qu'il faisait, n'est-ce pas ? Il devait être soumis à l'Imperium. " Lupin sembla consterné. - " Harry, le temps de désarmer est révolu. Ces personnes tentent de te capturer et de te tuer ! Si tu n'es pas disposé à tuer, il faut au moins les assommer ! " - " On était à cent pieds au-dessus du sol ! Stan n'était pas lui-même. Si je l'avais assommé, il serait tombé, puis il serait mort ! Le même résultat que si j'avais utilisé l'Avada Kedavra ! Expelliarmus m'a sauvé de Voldemort, il y a deux ans. " ajouta Harry, agacé. L'attitude de Lupin lui rappelait Zacharias Smith, un garçon arrogant de Poufsoufle qui s'était plaint lorsque Harry avait voulu enseigner le sortilège de désarmement à l'Armée de Dumbledore. - " Oui, Harry. " rétorqua Lupin. " Plusieurs Mangemorts en ont été témoins. Pardonne-moi Harry. C'est simplement que c'était une réaction peu commune sous la menace imminente de la mort et de la répéter ce soir, devant les Mangemorts, était suicidaire. " - " Vous pensez donc que j'aurais dû tuer Stan Rocade ? " demanda Harry avec colère. - " Bien sûr que non. " dit Lupin. " Néanmoins, les Mangemorts s'attendaient apparemment à ce que tu contre-attaques de cette façon. Expelliarmus est un sort utile, mais les Mangemorts semblent le considérer comme ta signature et je te conseille fortement que ça ne le devienne pas. " Harry se sentait stupide, mais il demeurait en lui un grain de bravade. - " Je ne vais pas écarter de mon chemin tous les gens que je rencontre ! C'est le travail de Voldemort !" Lupin ne répliqua pas, de toute évidence, il ne trouvait plus d'arguments. Pendant ce temps, Hagrid avait finalement réussi à franchir la porte et s'était assis sur une chaise, qui avait cédé sous son poids. Ignorant le flot d'excuses confuses que Hagrid déversait, Harry s'adressa de nouveau à Lupin. " George va-t-il s'en sortir ? " La tension entre Lupin et Harry sembla se dissiper, lorsque Harry posa la question. " Je le pense. Cependant, il n'y a aucun moyen de remplacer son oreille, puisqu'elle a été arrachée à l'aide d'un maléfice. Il y eut des mouvements à l'extérieur et Lupin se précipita vers la cour. Harry sauta par dessus les jambes de Hagrid et courut dans le jardin, où deux silhouettes étaient apparues. Tandis qu'il courait vers elles, il reconnut Kingsley et Hermione, tenant un vieux cintre rouillé. Hermione, qui avait retrouvé son apparence habituelle, se jeta dans les bras de Harry, mais Kingsley ne montra aucun signe démontrant qu'il était heureux de les voir. Par dessus l'épaule de Hermione, Harry le vit pointer sa baguette sur la poitrine de Lupin. - " Quelles sont les dernières paroles qu'Albus Dumbledore nous a dites ? " -" Harry est notre espoir. Il faut lui faire confiance. " répondit calmement Lupin. Kinglsey tourna systématiquement sa baguette vers Harry, mais Lupin l'arrêta. - " Ça va, j'ai déjà vérifié. " - " Parfait, c'est parfait. " dit-il en rangeant sa baguette dans une poche intérieure de son manteau. Mais quelqu'un nous a trahis. Ils savaient, ils savaient que c'était ce soir ! " - " En effet. " répondit Lupin. " Mais ils ignoraient qu'il y aurait sept Harry. " - " Qui d'autre est arrivé ? " - " Harry, Hagrid, George et moi uniquement. " Hermione laissa échapper un gémissement derrière sa main. - " Qu'est-ce qui vous est arrivé ? " questionna Lupin. - " Cinq nous ont suivis, deux ont été blessés et peut-être un tué. " marmonna Kingsley. - " Nous avons vu Tu-sais-qui, aussi. Il a rejoint la bataille lorsqu'on était à mi-chemin, mais il est reparti subitement. Rémus, il arrive à ... " - " Voler. " l'interrompit Harry. " Je l'ai vu aussi, il nous suivait, Hagrid et moi. " - " C'est pour ça qu'il est parti, pour te suivre ! " s'exclama Kingsley. " Je ne comprenais pas pourquoi il était parti si vite ! Mais pourquoi a-t-il changé subitement de cible ? " - " Harry a été un peu trop clément avec Stan Rocade. " expliqua Lupin. - " Stan Rocade ? " répéta Hermione. " Je croyais qu'il était à Azkaban ! " Kingsley émit un rire sans joie. - " Hermione, c'est évident qu'il y a eu une évasion massive d'Azkaban que le ministère n'a pas révélée ! La cagoule de Travers est tombée lorsque je lui ai jeté un sort, lui aussi est supposé être emprisonné. Rémus, que t'est-il arrivé à toi ? Où est George ? " - " Il a perdu une oreille. " dit Lupin. - " Une oreille ? " cria Hermione. - " C'est de la faute de Rogue. " ajouta Lupin. - " Rogue ! Vous ne l'aviez pas dit ! " cria Harry. - " Sa cagoule est tombée durant la bataille. SectumSempra a toujours été une spécialité de Rogue. Je peux dire, en quelque sorte, que je lui ai renvoyé la balle, mais c'est tout ce que j'ai pu faire. Je faisais déjà tout mon possible pour garder George sur le balai, après qu'il eut été blessé. Il perdait beaucoup de sang. Le silence s'installa tandis qu'ils regardaient le ciel. Il n'y avait aucun mouvement, les étoiles restaient immobiles, impassibles et indifférentes au sort des autres. Où pouvait bien être Ron ? Mr Weasley et Fred ? Bill, Fleur, Tonks, Fol Oeil et Mondigus ? " - " Harry ! Viens donc nous donner un coup de main ! " rugit Hagrid de la porte, dans laquelle il était de nouveau coincé. Heureux de pouvoir se rendre utile, Harry se rendit au salon, où Mrs Weasley et Ginny se trouvaient aux côtés de George. Mrs Weasley avait stoppé l'hémorragie. Néanmoins, à la lueur des lampes, Harry aperçu un trou béant où, normalement, l'oreille de George aurait dû se trouver. - " Comment va-t-il ? " Mrs Weasley jeta un regard implorant autour de la pièce. " Je ne peux pas la faire repousser, puisqu'elle a été arrachée par magie noire. Mais cela aurait pu être pire ! Au moins, il est vivant. " - " Oui. " dit Harry. " Remercions le ciel. " - " J'ai entendu des bruits dans la cour, d'autres personnes sont arrivées ? " demanda Ginny. - " Hermione et Kingsley. " répondit Harry. - " Dieu merci. " murmura Ginny. Son regard croisa celui de Harry. Il éprouvait un intense désir de l'étreindre, la prendre dans ses bras, la caresser, ça lui importait peu que Mrs Weasley soit là. Toutefois, avant de céder à cette délicieuse impulsion, un fracas sonore s'éleva de la cuisine. - " Je te prouverai qui je suis quand j'aurais vu mon fils, Kingsley ! Maintenant, tu as intérêt à me laisser passer ! " Jamais Harry n'avait entendu Mr Weasley crier de la sorte. Quelques secondes plus tard, il fit irruption dans le salon, le front ruisselant de sueur, les lunettes de travers. Fred se trouvait derrière lui. Tous deux étaient très pâles, mais ils ne semblaient pas blessés. - " Arthur ! " sanglota Mrs Weasley. " Oh ! Merci ! Merci ! " - " Comment va-t-il ? " demanda Mr Weasley tandis qu'il se laissait choir aux côtés de George. Pour la première fois depuis que Harry le connaissait, les mots semblaient manquer à Fred. Lorsqu'il aperçut la blessure de son jumeau, il ouvrit la bouche, stupéfait. Il donna l'impression de ne pas croire ce qu'il voyait. Peut-être était-ce dû au bruit de l'arrivée de Fred et de son père, mais George remua. - " Comment te sens-tu, George ? " chuchota Mrs Weasley. George se caressa le côté de la tête. - " Eh bien, " marmonna-t-il à l'adresse de sa mère qui continuait de pleurer torrentiellement. " maintenant tu pourras nous différencier, Fred et moi. " Il observa les alentours. - " Harry ! Tu vas bien ? " - " Oui, ça va pour moi. " dit Harry en s'approchant du canapé. - " Pourquoi Bill, Fleur et Ron ne sont pas à mon chevet ? " - " Ils ne sont toujours pas revenus, George. " révéla Mrs Weasley. Le visage de George se renfrogna. Harry croisa le regard de Ginny, puis lui fit signe de l'accompagner à l'extérieur. Tandis qu'ils traversaient la cuisine, Ginny lui fit part de son inquiétude. " Ron et Tonks devraient déjà être revenus ! Tante Murielle n'habite pas si loin, ils n'avaient pas un long voyage à parcourir ! " Harry ne répondit pas. Depuis qu'il était arrivé au Terrier, il avait tenté de camoufler ses propres appréhensions, mais, maintenant, elles semblaient l'envelopper, embrouiller son cerveau et lui oppresser la poitrine. Tandis qu'ils sortaient dans le jardin sombre, Ginny lui pris la main. Kingsley semblait fébrile tandis qu'il observait frénétiquement le ciel, en faisant les cents pas. Harry eut un vague souvenir de l'oncle Vernon arpentant le salon, bien des années auparavant. Hagrid, Lupin et Hermione se tenaient côte à côte, guettant le moindre signe en provenance du ciel. Ils ne firent aucun geste lorsque Harry et Ginny se joignirent à leur vigile silencieuse. Les minutes s'écoulaient tranquillement. Le moindre bruissement les faisait sursauter. Ils guettaient chaque arbre, chaque buisson, dans l'espoir que l'un des membres absents de l'ordre puisse en sortir. Et puis un balai se matérialisa au-dessus d'eux, avant d'entreprendre l'atterrissage. - " Ce sont eux ! " s'écria Hermione. Tonks atterrit brusquement, projetant sur eux de la terre et des cailloux. - " Rémus ! " pleura Tonks avant de se jeter dans ses bras. Celui-ci garda un visage impassible, quoiqu'étonnamment blafard. Il semblait incapable de parler. Ron avança d'une démarche incertaine vers Harry et Hermione. - " Vous allez bien ? " marmonna-t-il avait d'être étroitement étreint par Hermione. - " J'ai pensé, j'ai pensé ... " - " Je vais bien ! " dit-il en lui tapotant le dos. " Tout va bien. " - " Ron a été fantastique ! " dit Tonks, le visage rayonnant, abandonnant sa prise sur Lupin. "Stupéfixier des Mangemorts, droit à la tête, sur des balais volants, c'est quelque chose ! " - " Tu as fait ça ? " demanda Hermione en regardant Ron, les mains autour de son cou. - " Je suis plein de surprises. " dit-il d'une voix sarcastique en se libérant de l'étreinte d'Hermione. " Sommes-nous les derniers arrivés ? " - " Non, " répondit Ginny. " Nous attendons toujours Bill, Fleur, Fol Oeil et Mondigus. Je vais avertir Maman et Papa que tu es de retour. " ajouta-t-elle en courant à l'intérieur. - " Pourquoi arrivez-vous si tard, qu'est-ce qui vous a retenus ? " demanda Lupin à Tonks, comme s'il était en colère. - " Bellatrix. " indiqua Tonks. " Elle m'en veut presque autant qu'elle en veut à Harry ! Elle a essayé de me tuer avec beaucoup d'ardeur. Je souhaite l'avoir touchée. Mais, chose certaine, nous avons blessé Rodolphus. Quand nous sommes arrivés chez la tante de Ron, nous avions manqué le départ du portoloin. " Un muscle tressaillit dans la mâchoire de Lupin. Il inclina la tête, mais fut incapable de parler. - " Et que vous est-il arrivé, à vous ? " demanda Tonks, observant Hermione, Kingsley et Harry. Ils racontèrent leur voyage respectif, cependant l'absence de Bill, Fleur, Fol Oeil et Mondigus planait au-dessus d'eux comme la menace d'un gigantesque oiseau, dont l'attaque glaciale laissait une souffrance pénétrante, qui s'amplifiait de minutes en minutes, et qui était, de surcroît, de plus en plus dure à ignorer. - " Je vais devoir retourner Downing Street. J'aurais du m'y trouver il y a déjà une heure. " dit finalement Kingsley, lançant un dernier regard furtif au ciel étoilé. " Faites le moi savoir, lorsqu'ils seront de retour. " Lupin hocha la tête. Après avoir salué les autres, Kingsley disparut dans la nuit. Harry crut entendre un faible bruit qui signifiait que Kingsley venait de transplaner, hors des limites du Terrier. Mr et Mrs Weasley sortirent de la maison, puis parcoururent le jardin au pas de course, Ginny derrière eux. Tous deux enlacèrent leur fils, avant de se tourner vers Lupin et Tonks. - " Merci. " dit Mrs Weasley. " Merci pour nos fils. " - " Ne soit pas idiote, Molly. " s'empressa de répondre Tonks. - " Comment va George ? " interrogea Lupin. - " Qu'est-ce qu'il a ? " s'inquiéta Ron. - " Il a perdu ... " Toutefois, la phrase de Mrs Weasley fut interrompu par un tumultueux vacarme. Un sombral venait tout juste de se poser, à quelques mètres d'eux. Bill et Fleur se laissèrent glisser de l'animal, visiblement secoués, mais indemnes. - " Bill ! Dieu merci ! " Mrs Weasley courut enlacer son fils, mais celui-ci ne la serra que brièvement. Il regardait son père. " Fol Oeil est mort. " dit-il. Plus personne ne parla, plus personne ne bougea. Harry sentit que quelque chose en lui se détachait de son corps, puis le quittait pour toujours. - " Nous l'avons vu. " dit Bill. Fleur approuva d'un signe de tête. Des traces de larmes brillaient sur ses joues. - " Ça s'est produit juste après que la formation soit brisée. Fol Oeil et Ding étaient tout près de nous, ils volaient vers le nord, eux aussi. Vous-savez-qui s'est précipité sur eux en volant. Ding a paniqué, je l'ai entendu pleurer et gémir. Fol Oeil a essayé de le calmer, mais il a fini par transplaner. Le maléfice de Vous-savez-qui l'a touché directement au visage. Il est tombé de son balai, on ne pouvait rien faire, on avait déjà une demi-douzaine de Mangemorts collée aux basques. " expliqua Bill d'une voix brisée. - " Vous ne pouviez rien faire. " approuva Lupin. Tous se regardaient, la mine déconfite. Harry n'arrivait pas à y croire. Fol Oeil ne pouvait pas être mort, c'était impossible. Lui qui était si dur, si brave, l'éternel survivant ... Un sentiment de profonde tristesse semblait naître en chacun d'eux, bien que personne n'en parlait. L'attente dans le jardin étant devenue inutile, ils suivirent Mr et Mrs Weasley à l'intérieur du Terrier. Ils entrèrent au salon, où Fred et George riaient. - " Qui a-t-il ? " demanda Fred en balayant d'un regard perplexe leurs visages troublés. " Qu'est-il arrivé ? Qui est ... " - " Fol Oeil, " souffla Mr Weasley. " Fol Oeil est mort. " Le visage des jumeaux se contracta en une grimace de douleur. Personne ne semblait savoir quoi faire. Tonks pleurait silencieusement dans son mouchoir. Harry savait que Fol Oeil et elle avaient toujours été proches, l'un de l'autre. Au Ministère, elle avait été sa favorite, sa protégée. Hagrid, assis dans le coin le plus grand de la pièce, s'épongeait les yeux à l'aide d'un mouchoir de la taille d'une nappe. Bill se dirigea vers le buffet, où il sortit une bouteille de whisky pur feu, ainsi que plusieurs verres. - " Tenez. " dit-il avant d'envoyer, d'un coup de baguette, les douze verres à leur destinataire. Il tenait le treizième en l'air. " À Fol Oeil ! " - " À Fol Oeil" répétèrent-ils, avant de boire le contenu de leur verre. - " À Fol Oeil " hoqueta Hagrid, un peu en retard. Le whisky qu'il avalait l'emplissait de sentiments nouveaux. Son sens des réalités revenait peu à peu et Harry se sentait plus conscient de son corps et de son esprit. - " Ainsi, Mondigus a transplané ? " demanda Lupin, qui avait vidé son verre d'un seul trait. L'atmosphère changea radicalement. Tous regardaient Lupin, le visage tendu. Ils étaient visiblement avides d'en entendre davantage, bien que légèrement effrayés de ce qu'ils pourraient apprendre. - " Je sais ce que vous pensez. " affirma Bill. " Moi-même je me suis posé des questions, sur le chemin de retour. Après tout, ils semblaient nous attendre, non ? Mais les sept Harry les ont troublés, ils ne s'y attendaient pas. Pourquoi Mondigus ne leur aurait pas dévoilé le point essentiel du plan ? Il ne peut pas nous avoir trahis. C'est lui qui a proposé ce tour d'embrouille, vous vous souvenez ? Je pense qu'il a simplement paniqué. Il ne voulait pas venir, en premier lieu, c'est Fol Oeil qui l'y a poussé. De plus, Vous-savez-qui s'est dirigé droit vers eux. C'était suffisant pour faire paniquer n'importe qui. " - " Vous-savez-qui a agi exactement comme Fol Oeil l'avait prévu. " dit Tonks entre deux sanglots. Il m'a dit que Vous-savez-qui penserait sûrement que Harry se trouvait avec le plus redoutable d'entre nous, l'auror le plus habile. Il a d'abord chassé Fol Oeil et quand Mondigus s'est éclipsé, il s'est rué sur Kingsley. " -" Tout ça c'est très bien, mais on ne sait toujours pas comment ils ont pu savoir que nous transférions Harry ce soir. " dit Fleur. " Enfin, c'est insensé ! Quelqu'un a dû laisser échapper l'information ! C'est la seule explication ! Sinon comment auraient-ils eu connaissance de la date, mais pas du reste du plan ? " Elle attendit une quelconque protestation qui ne vint pas. Le seul son venant briser le silence étaient les sanglots de Hagrid. Harry lui jeta un regard en biais. Hagrid venait de risquer sa vie pour sauver la sienne. Harry aimait Hagrid, il avait confiance en lui. Toutefois, dans le passé, Hagrid avait révélé involontairement des informations cruciales à Voldemort en échange d'un oeuf de dragon. Le whisky pur feu semblait avoir amplifié le volume de sa voix. - " Non ! " cria Harry, s'attirant tous les regards. " Je veux dire, si quelqu’un a fait une erreur, s'il a laissé échapper une bribe d'information, je sais que ce n'était pas volontaire. Il ne l'a certainement pas fait exprès ! " continua-t-il d'une voix un peu plus forte que d'habitude. " Nous devons nous faire confiance mutuellement. J'ai confiance en chacun de vous, je suis sûr que personne dans cette salle ne m'aurait vendu volontairement à Voldemort. " Un profond silence suivit ces mots. Tous le regardaient. Harry se sentit fiévreux et but de longues gorgées de whisky. Tandis qu'il buvait, il pensait à Fol Oeil. Fol Oeil avait toujours été exaspéré par la confiance que Dumbledore accordait à chacun. - " Bien dit, Harry ! " affirma inopinément Fred. Lupin regardait Harry avec une drôle d'expression, qui ressemblait à la pitié. - " Vous pensez que je suis un imbécile ? " ironisa Harry. - " Non, je pense que tu es comme James. " expliqua Lupin. " Lui aussi considérait que de se méfier de ses amis était le comble du déshonneur. " Harry savait que Lupin faisait référence à la trahison de Peter Petigrow envers James Potter. Il se sentit fâché d'une telle allusion. Il voulut argumenter, mais Lupin lui avait tourné le dos, afin de poser son verre vide sur la table. - " Il y a du travail à faire. " dit-il à Bill. " Je peux demander à Kingsley si. " - " Non. " l'interrompit Bill. " Je le ferai, je viendrai." - " Où allez vous ? " demandèrent Fleur et Tonks à l'unisson. - " Le corps de Fol Oeil. " expliqua Lupin. " Nous devons le récupérer. " - " Ça ne peut pas ... " commença Mrs Weasley, implorant son fils du regard. - " Attendre ? " l'interrompit Bill. " Non, à moins que quelqu’un souhaite que les Mangemorts le récupèrent avant nous. " Personne ne répondit. Après avoir dit au revoir, Bill et Lupin partirent. Les autres les avaient Regardé partir, puis tous, excepté Harry qui était demeuré debout, s'étaient effondrés sur la chaise la plus proche. La mort planait de nouveau au-dessus d'eux, comme une présence malsaine. - " Je dois y aller aussi. " dit Harry tandis que dix paires d'yeux effrayés se tournaient vers lui. - " Ne sois pas stupide, Harry." lança Mrs Weasley. - " Je ne peux pas rester ici. " Il se frotta le front, sa cicatrice avait recommencé à lui faire mal. Elle ne lui avait plus été aussi douloureuse depuis plus d'un an. - " Vous êtes tous en danger quand je suis là ! Je ne veux pas ... " - " Harry ne soit pas si stupide, voyons ! " répéta Mrs Weasley. " Notre but, ce soir, c'était de te ramener ici, sain et sauf, et remercie le ciel que cela ait fonctionné ! De plus, Fleur a accepté de se marier ici plutôt qu'en France, de façon à ce que l'on reste ici, tous ensemble, à veiller sur toi. " Elle ne comprenait pas. Elle le ferait se sentir encore plus mal, si c'était possible. - " Et si Voldemort découvre que je suis ici ? " - " Comment ferait-il ? " répondit Mrs Weasley. " Il y a des douzaines de maisons dans lesquelles tu pourrais être. " - " Il n'a aucun moyen de savoir où tu te trouves, Harry. " le rassura Mr Weasley. - " Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète ! " hurla Harry. - " Nous savons cela. " rétorqua calmement Mr Weasley. " Mais si tu pars, tu rendras nos efforts de ce soir particulièrement futiles. " - " Tu n'iras pas nulle part, Harry ! " gronda Hagrid. " Après tout ce que nous avons enduré pour t'amener ici ! " - " J'ai sacrifié une oreille, pour toi ! " dit George en se redressant sur ses coussins. " Je sais que ce n'est pas ce que.... Fol Oeil aurait voulu. " - " JE SAIS ! " beugla Harry. Il se sentait oppressé et manipulé. Ils pensaient qu'il ignorait tout ce qu'ils avaient fait pour lui, alors que c'était précisément pour ça qu'il désirait partir, plutôt que de leur causer des souffrances supplémentaires. Il y eut un long et douloureux silence durant lequel la cicatrice de Harry lui brûla, comme si elle avait été chauffée à blanc. - " Où est Hedwige ? " demanda Mrs Weasley, rompant ainsi le silence. " Nous pouvons la monter avec Coquecigrue et lui donner quelque chose à manger. " Les entrailles de Harry se contractèrent douloureusement. Il but le reste de son verre de whisky pur feu, s'évitant ainsi de répondre. - " Il faut que tu nous racontes, Harry, " grogna Hagrid. " comment tu as pu lui échapper, l'attaquer alors qu'il se trouvait au-dessus de nous. " - " Ce n'était pas moi. " répondit Harry d'un ton catégorique. " C'était ma baguette magique ! Ma baguette a agi d'elle-même, de sa propre initiative. " - " Harry, c'est impossible ! Tu veux dire que tu aurais fait de la magie sans le vouloir ? Tu as réagi par instinct, voilà tout. " répliqua Hermione avec diplomatie. - " Non. " s'obstina-t-il. " La moto tombait, je ne savais pas où était Voldemort, mais ma baguette le savait, elle ! Elle s'est mise à tourner, puis elle a trouvé Voldemort et lui a lancé un sort, dont j'ignore la nature ! Je n'ai jamais produit de flammes dorées, auparavant ! " - " Parfois, " expliqua Mr Weasley. " dans une situation dangereuse, il est possible de produire de la magie qu'on ne peut même pas imaginer. Les enfants, avant leurs études, expérimentent souvent ce genre de magie. " - " Ce n'était pas ça ! " s'indigna Harry. Sa cicatrice lui brûlait et il se sentait incompris. Il détestait l'idée que les autres puissent imaginer qu'il avait le pouvoir d'égaler Voldemort. Plus personne n'émit d'objections. Harry savait qu'ils ne le croyaient pas. Maintenant qu'il y pensait, Harry n'avait jamais entendu parler d'une baguette capable d'agir seule. Sa cicatrice était desséchée par la douleur, il faisait tout son possible pour ne pas gémir à haute voix. Marmonnant au sujet d'un besoin d'air frais, Harry posa son verre vide, puis il sortit de la salle. Tandis qu'il traversait le jardin, il vit le sombral brouter paisiblement. Quand l'animal l'aperçut, il déploya deux ailes immenses, semblables à celles d'une chauve-souris. Harry s'arrêta devant la porte du jardin. Il observait les mauvaises herbes tout en lissant sa cicatrice, qui le faisait souffrir. Il pensait à Dumbledore. Dumbledore l'aurait cru, il le savait. Dumbledore aurait su comment et pourquoi la baguette de Harry avait agi de façon si inattendue, car Dumbledore avait toujours toutes les réponses. Il savait tout à propos des baguettes magiques, c'était lui qui avait expliqué à Harry le lien étrange qui unissait sa baguette à celle de Lord Voldemort. Pourtant, Dumbledore, comme Fol Oeil, comme Sirius, comme ses parents et comme sa pauvre chouette, étaient partis dans un endroit où Harry ne pourrait plus jamais leur parler. Il sentit un picotement dans sa gorge qui n'avait rien à voir avec le whisky pur feu. Soudain, sans aucun signe avant-gardiste, la cicatrice de Harry fut parcourue d'un élan particulièrement douloureux. Tandis qu'il fermait les yeux et saisissait son front de ses mains fébriles, des cris résonnèrent dans sa tête. - " Vous aviez dit que le problème serait résolu si j'utilisais la baguette d'une autre personne ! " La vision d'un vieil homme maigre et émacié, effondré sur un tas de chiffon recouvrant un sol de pierre brute s'insinua dans on esprit. L'homme criait, hurlait, suppliait. - " Je vous en prie, je vous en supplie ! " implora-t-il - " Tu as menti à Lord Voldemort, Ollivander. " - " Non, je le jure ! Je n'ai pas ... " - " Tu espérais aider Potter, l'aider à m'échapper ! " - " Non, c'est la vérité ! Je vous en prie ! J'ai cru qu'avec une baguette magique différente ça fonctionnerait ! " - " Alors, explique-moi pourquoi la baguette de Lucius a été détruite ! " - " Je ne n'arrive pas à comprendre ... Le raccordement… devrait seulement exister entre vos deux baguettes magiques ! " - " Mensonges ! " - " Je vous en prie, il faut me croire. " Puis Harry vit une main aux doigts longs et blanchâtres soulever une baguette magique, avant de sentir l'irruption subite de cruauté de Voldemort. L'homme frêle gigotait sur le sol, au bord de l'agonie. - " Harry ? " Ça avait pris fin aussi subitement que c'était arrivé. Harry se tenait debout, chancelant, dans l'obscurité. Son coeur battait très vite et sa cicatrice le lancinait encore. Cela prit un moment avant que Harry s'aperçoive de la présence de Ron et Hermione à ses côtés. - " Harry, rentre à l'intérieur. " chuchota Hermione. " Tu ne penses plus partir, n’est-ce pas ? " - " Tu dois rester, mon vieux ! " lui dit Ron en lui tapant le dos. - " Harry, tu vas bien ? " demanda Hermione, maintenant qu'elle était assez près pour voir son visage. - " Tu as une mine épouvantable ! " - " En tout cas, " répondit-il, faiblement. " je vais mieux qu'Ollivander. " Quand il eut finit de raconter ce qu'il venait de voir, Ron semblait consterné, mais Hermione était totalement horrifiée. - " Ça ne devait plus se produire ! Tu ne devais plus voir ce genre de choses ! Il ne faut pas laisser le lien s'ouvrir de nouveau ! Harry, Dumbledore voulait que tu fermes ton esprit ! " Il ne répondit pas. - " Harry, Voldemort a réussi à infiltrer le ministère, les journaux et la moitié du monde de la magie ! Ne le laisse pas infiltrer ta tête aussi ! " Chapitre 6 : La goule en pyjama Le choc du à la mort de Fol-Oeil se faisait ressentir dans la maison durant les jours qui suivirent ; Harry continuait à espérer qu’il le verrait entrer à pas lourds par la porte de derrière, comme les autres membres de l'Ordre, qui entraient et sortaient pour se donner les dernières nouvelles. Harry sentit qu’il ne pouvait qu’agir pour soulager ce sentiment de culpabilité mêlé à de la peine, et qu'il devait accomplir sa mission le plus tôt possible en trouvant et en détruisant les horcruxes. - « Bien, tu ne peux rien faire par rapport aux … » dit Ron en mâchonnant le mot Horcruxes. - « Jusqu'à tes 17 ans. Tu as toujours l'enchantement en toi. On peut s'organiser ici comme on peut le faire de n’importe où, n'est-ce-pas ? » - « Ou… », sa voix devint un murmure, "ou est-ce que tu crois déjà savoir où est Tu-Sais-Qui ? » - « Non » admit Harry - « Je pense qu'Hermione a fait quelques recherches » dit Ron « Elle a dit qu'elle le gardait pour quand tu en aurais besoin » Il était assis à la table du petit déjeuner, Mr Weasley et Bill venaient juste de quitter leur travail. Mrs Weasley était montée en haut pour réveiller Hermione et Ginny, pendant que Fleur c'était laissée gagner par le sommeil avant de prendre un bain. - « L'enchantement se brisera le 31 » dit Harry. « Cela signifie que je dois seulement rester ici quatre jours. Alors je pourrais ... » - « Cinq jours » corrigea Ron fermement, « Nous devons restez pour le mariage » - « Ils nous tueront si nous le manquons » Harry comprit que le ‘ils’ comprenait Fleur et Mrs Weasley. - « Ce n'est qu'un jour de plus » dit Ron, voyant Harry sur le point de se révolter. - « Ils ne réalisent pas combien c’est important ? » - « Bien sûr que non » dit Ron. « Ils n'en ont aucune idée. Et maintenant que tu l'as mentionné, je voudrais te parler de ça » Ron jeta un coup d’œil vers la porte pour vérifier que Mrs Weasley ne revenait pas maintenant, puis il se pencha pour être plus près de Harry. - « Maman essaye de nous garder hors de ça, Hermione et moi. Ce que nous ne somme pas prêt de faire. Elle viendra t’interroger plus tard, alors accroche-toi. Papa et Lupin nous ont aussi questionné, mais quand nous avons dit que Dumbledore t'avait dit de ne dire à personne sauf à nous, ils ont laissé tombé. Mais pas maman. Elle est déterminée. » La prévision de Ron se réalisa en moins de quelque heures. Peu avant le déjeuner, Mrs Weasley prit Harry a l'écart des autres en lui demandant d'aider à identifier une seule chaussette qu'elle pensait lui appartenir. Une fois qu'elle l’eut coincé à l'arrière de la minuscule cuisine, elle commença. - « Ron et Hermione semblent penser que vous laisseraient tomber Poudlard », commença-telle d'un ton banal et léger. - « Oh » dit Harry. « Et bien oui, on laisse tomber » L'essoreuse s'arrêta toute seule, recrachant ce qui semblait ressembler à l'une des vestes de Mr Weasley. - « Puis-je demander pourquoi vous abandonnez vos études ? » dit Mrs Weasley. - « Hé bien, Dumbledore m'a laissé... un truc à faire » marmonna Harry. « Ron et Hermione savent de quoi il s'agit, et ils veulent venir aussi » - « Quel genre de truc ? » - « Je suis désolé, je ne peux pas ... » - « Eh bien, franchement, je pense qu'Arthur et moi avons le droit de savoir, et je suis sûre que Mr et Mme Granger seraient d'accord ! » dit Mme Weasley. Harry avait eu peur de l'attaque des « parents concernés ». Il se força à la regarder droit dans les yeux, remarquant comme il l’avait déjà vu, une troublante ressemblance avec Ginny, ce qui ne l’aidait pas. - « Dumbledore ne veut pas que quelqu'un d'autre soit au courant, Mme Weasley. Je suis désolé, Ron et Hermione ne sont pas obligés de venir, c'est leur choix... » - « Je ne vois pas pourquoi vous devez y aller ! » lâcha-t-elle, oubliant maintenant toute contenance. « Vous êtes à peine majeur tous les trois ! Ça n'a aucun sens, si Dumbledore avait besoin que du travail soit accomplit, il aurait eu l'Ordre entier sous ses ordres ! Harry, tu as du mal le comprendre. Il t'a sûrement dit qu'il voulait que quelque chose soit fait, et tu as cru qu'il signifiait que c'est toi qu'il voulait pour l'accomplir... » - « J'ai très bien compris » dit Harry d'un ton catégorique. « Ça doit être moi » Il reprit la chaussette retrouvée seule et qu'il était censé reconnaître, décorée de joncs dorés. - « Et ce n'est pas la mienne, je ne suis pas supporter des Flaquemarre » - « Oh, bien sur que non » dit soudainement Mrs Weasley, avec un ton plutôt affaibli. « j'aurais dû le savoir. Et bien, Harry, tant que nous t'avons encore ici, tu ne voudrais pas nous aider à préparer le mariage de Bill et Fleur ? Il y a encore tellement à faire » - « Bien sûr » dit Harry, déstabilisé par un changement de sujet si rapide. - « Tu es un ange » dit-elle en s'en allant, et elle sourit en quittant l'arrière-cuisine. A partir de ce moment, Mme Weasley maintint Harry, Ron, et Hermione si occupés avec les préparatifs du mariage qu'ils eurent difficilement du temps pour réfléchir. L'explication la plus gentille concernant ce comportement aurait été que Mme Weasley voulait les distraire, loin de toutes sortes de pensées à propos de Fol Œil et des terreurs subies au cours de leur dernière aventure. Mais après deux jours de nettoyage, de tissus colorés, de rubans, de fleurs, de chasse aux gnomes dans le jardin et d'aide à Mrs Weasley pour préparer des rangées de petits-fours, Harry commença à la suspecter d'avoir d'autres objectifs en tête. Toutes les tâches qu'elle donnait à faire semblaient avoir pour but de les tenir à distance les uns des autres. Il n'avait eu aucune occasion de leur parler secrètement depuis la première nuit, où il leur avait parlé de la torture qu'exerçait Voldemort sur Ollivander. - « Je pense que Maman croit qu'elle pourra retarder votre départ. Si elle vous empêche tous trois de vous rassembler et faire des plans » dit Ginny à Harry d'un ton bas, pendant qu'ils mettaient la table du dîner lors de la troisième nuit de son séjour. - « Et que pense-t-elle qu'il se passera après ? » murmura Harry. « Quelqu'un d'autre se chargera de tuer Voldemort pendant qu'elle nous fait faire du vol-au-vent ? » Il avait parlé sans réfléchir, et vit le visage de Ginny pâlir. - « Alors c'est vrai ? » dit-elle « C'est ce que vous tentez de faire ? » - « Je... Non. Je plaisantais » répondit rapidement Harry. Ils se regardèrent, et il y eut quelque chose de plus que de la surprise et de la terreur dans l'expression de Ginny. Harry réalisa subitement que c'était la première fois qu'il se retrouvait seul avec elle depuis leurs heures volées dans les coins reculés de la cour de Poudlard. Il était sûr qu'elle était aussi en train d'y repenser. Ils sursautèrent tous deux lorsque la porte s'ouvrit, et que Mr Weasley, Kingsley, et Bill rentrèrent. Les autres membres de l'Ordre les rejoignaient souvent pour dîner en ce moment, car le Terrier avait remplacé le numéro douze, c'est-à-dire la place de Grimmauld en tant que QG de l’Ordre du Phénix. Mr Weasley avait expliqué qu'après la mort de Dumbledore, leur gardien du secret, chaque personne à qui Dumbledore avait confié le nom du lieu où se trouvait Grimmauld devenait à son tour gardien du secret. - « Et comme il y en a environ douze d'entre nous, cela estompe remarquablement le pouvoir du sortilège de fidélité. Il y a vingt fois plus de chance pour les Mangemorts d'obtenir le secret de l'un d'entre nous. On ne peut espérer le garder plus longtemps » - « Mais Rogue aura sûrement donné l'adresse aux Mangemorts dés maintenant non ? » demanda Harry. - « Fol-Oeil a jeté deux sorts contre Rogue au cas où il reviendrait. Nous espérons qu'ils seront tous deux assez forts pour l'en empêcher et le faire tenir sa langue s'il tente de parler de l'endroit, mais nous ne pouvons en être certains. Il aurait été irresponsable de continuer d'utiliser cet endroit en tant que quartier général alors que sa protection est devenue si précaire » La cuisine était devenue tellement bondée qu'il était difficile d'utiliser les couteaux et les fourchettes. Harry se retrouva serré prés de Ginny ; Les choses qui s’étaient passées entre eux juste avant d'être interrompus l'avaient fait espérer de s’éloigner d’elle le plus possible. Il tentait tellement d'éviter de frôler son bras pendant qu'ils mangeaient qu'il pouvait à peine couper son poulet. - « Rien de neuf sur Fol Œil ? » demanda Harry à Bill. - « Rien » répondit Bill. Ils n'avaient pas été capables de lui offrir des funérailles, car Bill et Lupin n’avait pas retrouvé le corps. Il était difficile de savoir où il avait pu tomber, étant donné l'obscurité et la confusion qui avait régné lors de la bataille. - « La gazette du sorcier n'a pas dit un mot en ce qui concerne sa mort ou la recherche de son corps » continua Bill. « Mais cela ne veut pas dire grand chose. Ils sont assez calmes au journal ces derniers jours » - « Et ils n'ont toujours pas fait appel à un jugement pour toute la magie que j'ai utilisée en m'échappant des Mangemorts ? » demanda Harry à Mr Weasley qui secoua la tête à l'autre bout de la table. « Parce qu'ils savent que je n'avais pas le choix ou bien parce qu'ils ne veulent pas révéler au monde entier que Voldemort m'a attaqué ? » - « Le second je pense. Scrimgeour ne veut pas admettre que Tu-Sais-Qui est aussi puissant que lui, ni qu’Azkaban a subi une évasion massive de ses prisonniers » - « Ouais, pourquoi dire au public la vérité ? » dit Harry, serrant si étroitement dans sa main droite son couteau qu'il vit réapparaître en lettre blanches sur sa peau ‘ je ne dois pas mentir’. - « Mais tout le monde au ministère n'est-il pas prêt à l'affronter ? » demanda Ron avec fureur - « Bien sur Ron, mais les gens sont terrifiés » répondit Mr Weasley, « terrifiés d'être les prochains à disparaître, et leur enfants d'être les prochains attaqués ! Il y a de mauvaises rumeurs qui courent. Moi le premier, je ne crois pas que le professeur d'études des Moldus a démissionné. Elle n'a pas été aperçue depuis des semaines. En attendant, Scrimgeour reste silencieux dans son bureau toute la journée. J'espère seulement qu'il est en train de travailler à chercher un plan » Il y eut juste une pause durant laquelle Mrs Weasley pris les assiettes vides et les déposa sur le plan de travail a l'aide de sa baguette magique pour servir de la tarte a la pomme. - « Nous devons décider comment tu seras déguisé Harry » dit Fleur, une fois que tout le monde eut du gâteau. « Pour le mariage » ajouta-t-elle lorsqu'elle remarqua sa mine confuse. « Bien sur, aucun de nos invités n'est un Mangemort, mais nous ne pouvons pas garantir qu'ils ne laisseront rien glisser après une coupe de champagne » A partir de ce moment, Harry compris qu'elle soupçonnait toujours Hagrid. - « Oui, c'est un bon point » dit Mrs Weasley de l'autre bout de la table, où elle s'assit, les lunettes perchées sur l'extrémité de son nez, observant une liste immense de tâches qu'elle avait inscrites sur un très grand bout de parchemin. « Sinon , Ron, as tu rangé ta chambre ? » - « Pourquoi? » s'exclama Ron, claquant sa cuillère en regardant sa mère. « Pourquoi ma chambre doit-elle être rangée ? Harry et moi sommes tous les deux contents telle qu'elle est ! » - « Nous avons le mariage de ton frère dans quelques jours, jeune homme ... » - « Et ils se marient dans ma chambre ? » demanda furieusement Ron, « Non ! Alors pourquoi au nom de la sagesse de Merlin ... » - « Ne parle pas de cette façon à ta mère » dit fermement Mr Weasley, « et fais ce qu'elle te dit de faire » Ron regarda ses parents d'un air menaçant, reprit sa cuillère et attaqua les dernières bouchées de sa part de tarte à la pomme. - « Je peux l'aider, c'est aussi un peu mon désordre » dit Harry à Ron, mais Mme Weasley le coupa - « Non, Harry. Mon chéri, je préférerais plutôt que tu aides Arthur à déplumer les poulets, et Hermione, je te serais vraiment très reconnaissante si tu changeais les draps pour Monsieur et Madame Delacour, tu sais qu'ils arrivent à onze heures demain matin » Mais il s'alerta en voyant qu'il y avait si peu à faire pour les poulets. - « Il n'y a pas besoin de toi ici, dis-le à Molly » dis Mr Weasley à Harry, en lui bloquant l'accès à la cage. Mais là, Ted Tonks m'a envoyé le plus de restes possibles de la bicyclette de Sirius, je la cache ... je veux dire je la garde ici. Merveilleux travail ! Ici il y a un pot d'échappement, je pense que ça s'appelle comme ça, la plus merveilleuse batterie, et ça serait une grande opportunité de découvrir comment les freins marchent. Je vais essayer de tout recoller ensemble et tout faire fonctionner quand Molly ne sera pas là, … euh … je veux dire quand j'aurais le temps. » Quand ils retournèrent à la maison, Mme Weasley était hors de vue. Harry se glissa alors à l'étage, dans la chambre de Ron. - « Je la fais, je la fais ! Oh c'est toi » dit Ron, soulagé de voir Harry rentrer dans la chambre. Ron s'allongea de nouveau sur le lit, qu’il semblait avoir quitté il y a à peine quelques secondes. La chambre était dans le même désordre qu'elle l'avait été durant toute la semaine. Le seul changement était qu'Hermione était assise dans l'angle le plus éloigné de la chambre, son gros chat pelucheux à ses pieds, Patenrond, griffant des livres, que Harry reconnut comme étant les siens, entre deux énormes piles. - « Salut Harry » dit-elle pendant qu'il s'asseyait sur son lit de camps. - « Comment t'es-tu débrouillée pour t'échapper ? » - « Oh, la maman de Ron a oublié qu'elle nous avait déjà demandé à Ginny et moi de changer les draps hier » dit Hermione. Elle jeta Numérologie et grammaire sur une pile et l'âge d'or et la chute des forces du mal sur une autre. - « Nous étions justement en train de parler de Fol Œil » dit Ron à Harry. « Je pense qu'il a peut-être survécu » - « Mais Bill l'a vu se faire frapper par le sortilège de mort » dit Harry - « Ouais, mais Bill était attaqué aussi » dit Ron. « Comment pouvons nous être sûrs qu'il l'a vu ? » - « Même si le sort fatal a échoué, Fol Œil est quand même tombé de plusieurs centaines de mètres. » dit Hermione, en pesant Les équipes de Quidditch de Grande Bretagne et d'Irlande dans sa main. - « Il a peut-être utilisé un sortilège de bouclier ... » - « Fleur a dit que sa baguette magique a été éjectée de sa main » dit Harry - « Bon , d'accord, si vous tenez absolument à ce qu'il soit mort » dit Ron en posant ses jambes de manière à s’installer plus confortablement. - « Bien sûr que nous ne voulons pas qu'il soit mort ! » dit Hermione, choquée. - « C'est désespérant qu'il soit mort, mais nous sommes réalistes ! » Pour la première fois, Harry imagina le corps de Fol Œil, brisé comme l'avait été celui de Dumbledore, avec toujours un oeil tournant au sein de son globe. Il sentit de l'écœurement mêlé à un étrange désir de rire. - « Les Mangemorts ont probablement nettoyé derrière eux, c'est pourquoi personne ne l'a retrouvé » dit sagement Ron. - « Ouais » dis Harry « comme Barty Crouch, transformé en os et enterré dans le jardin d'Hagrid. Ils ont probablement transformé Fol Œil et ils l'ont... » - « Ne dis plus rien ! » couina Hermione. Effrayé, Harry se retourna juste à temps pour la voir éclater en larmes au dessus du .besherelle de Spellman - « Oh non » dit Harry, luttant pour se retirer du vieux lit de camps. « Hermione, je ne voulais pas te mettre dans cet état... » Mais avec un grand grincement de sommier rouillé, Ron bondit du lit et la rejoignit en premier. Le bras autour d'Hermione, il chercha dans la poche de son jeans et en retira un hideux mouchoir de poche qui servait a nettoyer les meubles. Retirant hâtivement sa baguette magique, il la pointa sur le chiffon en disant Tergeo La baguette retira la majorité de la quantité de graisse que le chiffon contenait. Paraissant plutôt content de lui-même, Ron tendit légèrement le mouchoir de tissu à Hermione. - « Oh ... Merci Ron... Je suis désolée ... » Elle se moucha et hoqueta « c'est juste que c'est si horrible n'est ce pas ? Di-Directement après Dumbledore... Je n'avais ja-jamais imaginé que Fol-Oeil pouvait mourir ... Il semblait si dur ! » - « Ouais je sais » dit Ron, lui donnant une tapette sur le dos. « Mais tu sais ce qu'il nous aurait dit s’il avait été là ? » - « Vigilance constante » dit Hermione, en essuyant ses yeux - « C'est exactement ça » dit Ron, acquiesçant. « Il nous aurait dit de tirer une leçon de ce qui lui est arrivé. Et ce que j'ai appris c'est qu'il ne faut pas avoir confiance en ce petit lâche, Mondingus » Hermione retrouva le sourire et se pencha devant pour attraper deux livres de plus. Une seconde plus tard, Ron avait retiré son bras des épaules de celle-ci. Elle avait laissé tombé Le monstrueux livre des monstres sur ses pieds. Le livre avait été libéré de sa ceinture étouffante et mordait vicieusement la cheville de Ron. - « Je suis désolée ! Pardon ! » cria Hermione alors que Harry arrachait le livre de la jambe de Ron. - « Qu'est-ce que tu fais avec tout ces livres de toute façon ? » demanda Ron, boitant jusqu'a son lit. - « J'essayais juste de décider lesquels il fallait prendre avec nous » dit Hermione. « Pour chercher les Horcruxes » - « Oh bien-sûr » dit Ron, frappant d'une main son front. « J'ai oublié que nous allions chasser Voldemort avec une bibliothèque mobile. » - « Ha-Ha » dit Hermione, en regardant le besherelle de Spellman . « Je me demandais ... aurons-nous besoin d'interpréter les runes ? C'est possible... je pense que nous ferions mieux de le prendre, pour être sûrs » Elle laissa tomber le Besherelle dans la plus large des deux piles et attrapa L'histoire de Poudlard . - « Ecoutez » dit Harry Il s'était levé et se tenait droit devant eux. Ron et Hermione le regardaient avec une expression similaire de résignation mêlée de défiance. - « Je sais bien qu'après les funérailles de Dumbledore, vous m'avez dit que vous vouliez venir avec moi » commença Harry. - « C'est reparti » dit Ron à Hermione, louchant des yeux. - « On savait qu'il le ferait » soupira-t-elle, retournant aux livres. « Vous savez, je pense que je prendrais L'histoire de Poudlard . Même si nous n'y retournons pas, je ne pense pas que je me sentirais bien si je ne l'ai pas avec ... » - « Ecoutez !! » répéta Harry - « Non, Harry, tu écoutes » dit Hermione. « On vient avec toi. Ça a été décidé depuis des mois, des années en réalité. » - « Mais ... » - « Tais-toi » lui conseilla Ron - « Vous êtes surs d'y avoir bien réfléchi ? » insista Harry - « Voyons voir » dit Hermione, claquant Voyages avec les trolls et le jetant dans la pile, d'un air féroce. « Ça fait des jours que j'emballe les affaires, alors nous sommes prêts à partir au moment voulu, qui, pour info, inclut l'exercice d'un peu de magie de haut niveau, sans oublier qu'il faut piquer tout le stock de potion de Polynectar sous le nez de la mère de Ron. J'ai aussi modifié la mémoire de mes parents, et ils sont maintenant convaincus qu'ils s'appellent Wendell et Monica Wilkins, et que leur rêve était de vivre en Australie, ce qu'ils ont finit par faire. C'est pour que Voldemort ait du mal à les retrouver et les interroger sur moi, ou plutôt sur vous, car malheureusement, je leur ai un peu parlé de vous. Supposons que je survive à la chasse aux Horcruxes, je retrouverai maman et papa et je leur enlèverai l'enchantement. Si ce n'est pas le cas et bien... Je pense que j'aurais laissé un nombre assez important de sorts pour les garder en sécurité et heureux. Wendell et Monica Wilkins ne savent pas qu'ils ont une fille, vous voyez. » Les yeux d'Hermione étaient de nouveau noyés de larmes. Ron se rendit près d'elle, mit ses bras autour d'elle une fois de plus, et fronça les sourcils à Harry, lui reprochant son manque de tact. - « Je... Hermione, je suis désolé... Je ne... » - « Tu ne savais pas que Ron et moi savions parfaitement ce qui pourrait nous arriver si nous venons avec toi ? Et bien nous savons ! Ron, montre à Harry ce qu'on a fait » - « Non, il vient de manger » dit Ron - « Vas-y ! Il doit le savoir ! » - « Bon, ok. Harry, viens ici » Pour la seconde fois Ron retira ses bras d'autour d'Hermione et s'avança vers la porte. - « Viens » - « Pourquoi? » demanda Harry, en suivant Ron hors de la chambre - « Deshendo ! » marmonna Ron, en pointant sa baguette sur le plafond. Une trappe s'ouvrit juste au dessus de leur tête et une échelle descendit jusqu'a leur pieds. Un son horrible provint du trou carré, avec une odeur de canalisations pourries. - « C'est ta goule n'est ce pas ? » demande Harry, qui n'avait en fait jamais rencontré la créature, qui parfois rompait le silence de la nuit - « Oui c'est elle » dit Ron, en grimpant l'échelle. « Viens jeter un coup d’œil » Harry suivit Ron et monta les quelques marches qui menaient a l'espace du grenier. Sa tête et ses épaules furent dans la pièce avant qu'il n'ait pu apercevoir la créature à quelques mètres de lui, courbée dans la triste obscurité et endormie, avec la bouche grande ouverte. - « Mais ça .... Est-ce que les goules ont pour habitude de mettre des pyjamas ? » - « Non » dit Ron « Ni celle d'avoir des cheveux rouges ou ce nombres de pustules sur le visage » Harry contempla la chose, légèrement révolté. C'était un humain, en formes et en taille, qui était vêtu de, ce qu'Harry comprit après que ses yeux se furent habitués à l'obscurité, des pyjamas de Ron. Il était aussi sûr que les goules étaient généralement plutôt gluantes et chauves, plutôt que poilus et couverts de boursouflures pourpres. - « C'est moi tu vois » dit Ron - « Non, je vois pas » dit Harry - « Je t'expliquerai quand nous serons de retour dans ma chambre, l'odeur m'écœure » dit Ron. Ils descendirent l'échelle, que Ron fit retourner vers le plafond, et rejoignirent Hermione, qui était toujours en train de trier les livres. - « Une fois que nous serons partis, la goule viendra et vivra ici dans ma chambre » dit Ron « Je pense qu'elle en est vraiment capable… enfin, c'est difficile à dire, parce que tout ce qu'elle peut faire c'est gémir et baver, mais elle acquiesce beaucoup quand on le lui dit. De toute façon, elle va être moi. Bien hein ? » Harry sembla tout simplement confus - « ça l'est ! » dit Ron, manifestement frustré qu'Harry ne saisisse pas l'intelligence du plan. « Regarde, comme tous les trois nous ne retournons pas à Poudlard, tout le monde va penser qu'Hermione et moi sommes avec toi, ok ? Ce qui signifie que les Mangemorts iront directement voir nos familles pour savoir s’ils ont des informations concernant le lieu ou nous sommes. » - « Mais si tout va bien, on croira que je suis partie avec maman et papa. Beaucoup de Moldus parlent de se cacher en ce moment. » dit Hermione - « On ne peut pas cacher ma famille entière, ça semblerait trop louche et ils ne peuvent pas tous quitter leur travail. » dit Ron. « Alors nous allons faire croire que nous sommes sérieusement malades, ce qui sera mon excuse pour ne pas aller à l'école. Si quelqu'un vient pour vérifier, maman ou papa pourront toujours montrer la goule dans mon lit, couverte de pustules. Spattergroit est vraiment contagieux, donc ils ne voudront pas s'en approcher. C'est pas trop grave s'il ne peut rien dire, parce que, à ce qui parait, on ne peut plus, une fois que le virus s'est correctement propagé » - « Et ton père et ta mère sont dans ce plan aussi ? » demanda Harry. Papa a aidé Fred et George à transformer la goule. Maman… et bien, vous avez vu comment elle est. Elle ne nous acceptera pas tant que nous n’y seront pas allés. » Il y avait un silence dans la chambre, brisé seulement par des doux sons d’Hermione qui continuait à jeter des livres les uns sur les autres. Ron se reposait en l'observant, et Harry regardait l'un et l'autre, incapable de dire quoi que ce soit. La décision qu'ils avaient prise pour protéger leur famille lui avait fait réaliser, que plus que toute autre chose, ce qui pourrait avoir lieu, qu’ils allaient vraiment venir avec lui et qu'ils savaient exactement combien c’était dangereux. Il voulait leur dire combien cela signifiait pour lui, mais il ne pouvait simplement pas trouver des mots assez forts. Avec le silence on pouvait entendre les bruits de Mrs Weasley criant quatre étages en dessous. - « Ginny a sûrement laissé de la poussière sur un anneau de serviette » indiquait Ron. « Je ne comprends pas pourquoi les Delacour doivent venir deux jours avant le mariage. » - « La demoiselle d'honneur est la sœur de Fleur. Elle doit être ici pour la répétition, et elle est trop jeune pour venir toute seule, » dit Hermione. - « Bien, les invités ne vont pas aider maman, » dit Ron. - « Ce que nous devons vraiment décider, c'est … » dit Hermione, jetant la théorie magique défensive dans le casier sans un second regard et prenant une évaluation d'éducation magique en Europe, « où nous irons après être partis d'ici. Je sais que tu as décidé d'aller à Godric's Hollow d'abord, Harry, et je comprends pourquoi, mais… bon… ne devrions nous pas faire des Horcruxes notre priorité ? » - « Si nous savions où était l'un des Horcruxes, je serais d'accord avec toi, » dit Harry, qui se demandait si Hermione avait vraiment compris son désir de retourner à Godric's Hollow. Les tombes de ses parents étaient seulement une partie de cette raison. Il avait une sensation inexplicable que cet endroit avait des indications à lui apporter. Peut-être, était-ce simplement parce que c'était là qu'il avait survécu à l'attaque de Voldemort ; maintenant qu'il relevait le défi de recommencer cet exploit, Harry était décidé à retourner à l'endroit où cela c'était déjà produit pour mieux comprendre. - « Vous ne pensez pas que Voldemort n'a pas déjà pensé à cette hypothèse en mettant en surveillance Godric's Hollow ? » demanda Hermione. « Il pourrait prévoir que tu décides d'y retourner pour visiter les tombes de tes parents une fois que tu seras libre ? » Harry n'avait pas pensé à cela. Tandis qu'il cherchait à trouver un argument contraire, Ron parlait à voix haute, suivant sa façon de pensée. - « Cette personne R.A.B.» dit-il. « Vous savez, qui est cette personne qui a volé le vrai collier? » Hermione inclina la tête. - « Il dit dans sa note qu'il allait le détruire, ne l'a-t-il pas fait ? » Harry traîna son sac à dos vers lui et en sortit le faux Horcruxe dans lequel la note de R.A.B. était encore pliée. - « J'ai volé le vrai Horcruxe et j'ai l'intention de le détruire dès que je pourrai.» Harry le relu. - « Bien, l'a t-il détruit? »dit Ron. - « Ou elle. » s'interposa Hermione. - « Il dit Celui qui » indiqua Ron. « Et cela nous en ferait un en moins à chercher ! » - « Oui, mais nous allons toujours devoir essayer de trouver le vrai collier, n'est ce pas ? » dit Hermione, « pour découvrir s'il a été détruit. » - « Et une fois que nous mettrons la main dessus, comment détruira-t-on l'Horcruxe ? » demanda Ron. - « Et bien, j'ai fais des recherches sur cela » dit Hermione, - « Comment ? » demanda Harry. « Je n'ai pas pensé qu'il y avait des livres sur les Horcruxes dans la bibliothèque ? » - « Il n'y en avait pas, » dit Hermione, qui avait tourné au rose. « Dumbledore les a tous enlevés, mais il ne les a pas détruits. » Ron se reposait directement, avec l’œil écarquillé. - « Comment au nom du pantalon de MERLIN nous allons pouvoir obtenir de nos mains ces livres d'Horcruxes ? » - « Il ne les a pas volés ! » dit Hermione, regardant Harry et Ron avec un air de désespoir. « Ils sont toujours des livres de bibliothèque, même si Dumbledore les avait pris outre des étagères. Quoi qu'il en soit, s'il ne voulait vraiment pas que n'importe qui puisse les avoir, je suis sûr qu’il les aurait rendus encore plus introuvables s’il avait pu » - « Elle marque un point ! » dit Ron. - « Ben… c'était facile » dit Hermione, dans une petite voix. « J'ai juste fait un sortilège simple. Vous connaissez - Accio. Et ils sont sortis juste par la fenêtre d'étude de Dumbledore jusqu'au dortoir des filles. » - « Mais quand as-tu fait ça? » demanda Harry, à Hermione avec un mélange d'admiration et d'incrédulité. - « Juste après l'enterrement de Dumbledore, » indiqua Hermione d’une voix encore plus petite. « Après que nous ayons convenus que nous quitterions l'école et irions rechercher les Horcruxes. Quand je suis retournée en haut pour chercher mes affaires, je me suis dis que plus nous en connaîtrions sur eux, mieux ce serait et j'étais toute seule dans le dortoir alors j'ai essayé… et ça a marché. Ils sont passés directement par la fenêtre ouverte et je les ai emballés. » Elle avala sa salive et dit en priant, «Je pense que Dumbledore ne serait pas fâché en sachant que nous avons ces livres, ce n'est pas comme si nous allions utiliser ces livres pour faire un Horcruxe, n’est ce pas? » - « Et tu crois que nous allons nous plaindre ? » dit Ron. « Où sont ces livres de toute façon ? » Hermione fouilla pendant un instant dans son sac et en sorti une grande pile de larges volumes, faits en cuir noir fané. Elle les regarda avec tristesse et les ouvrit délicatement comme s’ils étaient récemment morts. - « C'est celui qui donne des instructions explicites sur la façon de faire un Horcruxe. Secrets de la magie noire - c'est un livre horrible, vraiment terrible, plein de magie noire. Je me demande quand Dumbledore l'a enlevé de la bibliothèque. … sûrement une fois qu’il était devenu le directeur de Poudlard, je parie que Voldemort a obtenu toutes les informations dont il avait besoin là dedans. » - « Pourquoi a-t-il dû demander à Slughorn comment faire un Horcruxe, s'il avait déjà lu ? » demanda Ron. - « Il a seulement approché Slughorn pour découvrir ce qui se produirait si il coupait son âme en sept » dit Harry. « Dumbledore était sûr que Voldemort avait déjà su faire un Horcruxe avant qu'il n’ait demandé à Slughorn. Je pense que tu as raison, Hermione, il pouvait avoir lu l'information bien avant » - « Et j’ai déjà commencé à en savoir un peu plus sur eux » dit Hermione, « Cela semble horrible, et j’ai du mal à croire qu’il en ai fait six. Le livre avertit qu’il est très dangereux de détacher un bout de votre âme, juste pour faire un Horcruxe ! » Harry se rappelait que Dumbledore avait indiqué au sujet de Voldemort qu’il disait au delà « du mal habituel. » - « Et on ne peut plus rebrousser chemin après ? »Demanda Ron. - « Oui » dit Hermione avec un sourire creux, « Mais c’est atrocement douloureux » - « Pourquoi ? Comment ça se fait ? » demanda Harry. Les « remords» indiqua Hermione. « Tu ressens vraiment ce que tu viens de faire. Il y a une apostille. Apparemment la douleur est telle, qu’elle peut vous détruire. Je ne peux pas voir Voldemort l'essayer d’une façon ou d'une autre, vous y croyez-vous ? » - « Non, » dit Ron, avant qu’Harry réponde. « Bien, explique-t-il comment détruire les Horcruxes dans ce livre ? » - « Oui, » dit Hermione, tournant maintenant les pages fragiles comme si c’était des entrailles en décomposition, « parce qu'il avertit les magiciens combien ils doivent faire de sortilèges sur eux. De tous ce que j'ai lu, ce qu’à fait Harry au journal intime de Jedusor était l'une des quelques manières pour détruire un Horcruxe. » - « Le poignarder avec un crochet de Basilic? » demanda Harry. - « Génial, nous avons un si grand stocks de crochet de basilic,» dit Ron ironique. « Je me demandais ce que nous allions faire avec eux. » - « Ce n’est pas obligatoirement un crochet de basilic » dit Hermione patiemment. « Cela doit être quelque chose de très puissant pour que l’Horcruxe ne puisse pas être réparé. Il existe un antidote au venin de basilic, mais il est incroyablement rare » - « Fumseck bien sur » dit Harry, inclinant la tête. - « Exactement» dit Hermione. « Notre problème, c’est qu'il y a très peu de substances aussi destructives que le venin de basilic, et il est tout aussi dangereux de le porter sur soi. C'est un problème que nous allons devoir résoudre, bien que casser, briser ou écraser un Horcruxe ne sera pas suffisant. Vous devez le mettre hors d’état de réparation magique. » - « Mais si nous détruisons la chose qui vit dedans » dit Ron, « pourquoi le bout d’âme ne peut-il pas entrer dans un autre objet ? » - « Car un Horcruxe est l'opposé complet d'un être humain. » Voyant que Harry et Ron l’a regardait complètement confus, Hermione rechercha. « Regardez, si tu étais transpercé par une épée juste maintenant, Ron, tu n’endommagerais pas ton âme. » - « Génial, quel réconfort » dit Ron. Harry rigola. - « C’est vrai! Mais mon point de vue est que si celui-ci arrive à votre corps, votre âme survivra, intact, » dit Hermione. « Mais c'est le contraire avec un Horcruxe. Le fragment de l'âme à l'intérieur dépend de son récipient, son corps enchanté, pour sa survie. Il ne peut pas exister sans lui. » - « Cette sorte de journal intime est mort quand je l'ai poignardé, » dit Harry, se rappelant l'encre verser comme le sang des pages perforées, et des cris perçants du morceau de l'âme de Voldemort pendant qu'il disparaissait. - « Et une fois que le journal intime est correctement détruit, le peu d'âme emprisonné dedans ne peut plus exister. Ginny a essayé de se débarrasser du journal intime avant que tu ne le fasses, en le noyant, mais évidemment il est resté comme neuf. » - « Elle était possédée » dit Ron, fronçant les sourcils. « Le peu d’âme que ce journal intime possédait, était de Ginny, n'est-ce pas ? Comment cela est possible ? » - « Tant que le récipient magique est encore intact, le peu d'âme à l'intérieur peut se déplacer dans ou hors de quelqu'un s'ils deviennent trop proches de l'objet. Je ne peux pas donner plus d’informations pour le moment, il n'y a rien à faire contre le toucher » ajouta-t-elle avant que Ron puisse parler. « Je veux dire qu’avec l’émotion, Ginny a laissé parler son cœur dans ce journal intime, elle s'est rendue incroyablement vulnérable. Vous avez des ennuis si vous êtes trop affectueux avec la personne en charge de l’Horcruxe. » - « Je me demande comment Dumbledore a détruit l'anneau? » dit Harry. « Pourquoi je ne lui ai pas demandé ? Je n’y avais jamais pensé » Sa voix traînait loin. Il pensait à toutes les choses qu'il n’avait pas demandées à Dumbledore, et de la façon dont le directeur était mort, il semblait à Harry qu'il avait gaspillé tant d'occasions quand Dumbledore était vivant, d’en découvrir plus… pour découvrir tout. …. Le silence se brisa lorsque que la porte de la chambre à coucher s’ouvrit avec un fracas contre le mur. Hermione poussa des cris perçants et laissa tomber des secrets de la magie noire ; Pattenrond striait sous le lit, sifflant avec indignation ; Ron sauta sur le lit, en marchant sur un emballage de choco-grenouilles, et se cogna la tête sur le mur opposé ; et Harry instinctivement plongea sur sa baguette magique avant de se rendre compte qu'au-dessus, Mrs Weasley, dont les cheveux bouclés et dont le visage était contorsionné de fureur. - « Je suis désolée de casser votre conversation sûrement très intéressante » dit-elle d’une voix tremblante. « Je suis sûr que vous avez assez récupérés…il y a des présents de mariage empiles dans ma chambre qui ont besoin d’être triés et j'ai comme l’impression, que vous avez acceptés de m’aider. » - « Oh oui, » dit Hermione, la regardant terrifiée pendant qu'elle se mettait debout. « nous … nous sommes désolés … » Avec un regard de désolation Harry, Ron et Hermione se dépêchèrent de sortir de la salle après Mme Weasley. - « On devrait avoir un elfe de maison » se plaint Ron à voix basse, massant toujours sa tête en suivant Harry. « Excepté sans la satisfaction professionnelle. Plus tôt le mariage sera fini, plus heureux, je serai. » - « Ouais, » dit Harry, « alors nous n'aurons rien à faire, excepté la recherche des Horcruxes. …. Cela aura lieu de vacances ? » Ron commença à rire, mais à la vue de l'énorme pile de présents de mariage les attendant dans la pièce de Mme Weasley, ils s’arrêtèrent brusquement. Les Delacour arrivèrent le matin suivant à onze heures. Harry, Ron, Hermione et Ginny se sentaient tout à fait en colère envers la famille de Fleur d’arriver à cette heure ; et il était chanceux, Ron mettait des chaussettes pour assortir à sa tenue, et Harry essaya d'aplatir ses cheveux. Une fois que tous étaient prêt, ils se rassemblèrent dehors dans l'arrière-cour ensoleillée pour attendre les visiteurs. Harry n'avait jamais vu l'endroit si bien rangé. Les chaudrons rouillés et les vieilles bottes de Wellington qui était habituellement très sales n’étaient plus à côté de la porte de derrière, remplacé par deux nouveaux Flutterby buissons de chaque côté de la porte dans de grands pots ; Bien qu'il n'y ait aucune brise, les feuilles ondulaient paresseusement, donnant des flottements attrayants. Les poulets étaient enfermés au loin, le yard avait été balayé, et le jardin voisin avait été taillé, et refait, bien qu’Harry l’aimait dans son état envahi, la pensée était qu’il regardait plutôt désespérément si il n’y avait de gnomes de jardin. Il avait oublié de combien de sortilèges de sécurité avaient été placés sur le terrier par l'Ordre et le ministère ; tout ce qu'il savait c'est qu'il n'était plus possible pour quiconque de voyager par magie directement à cet endroit. Mr. Weasley était donc allé rencontrer les Delacour sur une colline voisine, où ils devaient arriver par Portoloin. Le bruit de leur approche était un rire exceptionnellement aigu, qui s'est avéré venir de Mr. Weasley, Qui apparu, chargé de bagages et avec une belle femme blonde, passant à travers les feuilles avec de longues robes vertes, qui devait être la mère de Fleur. - « Maman ! » pleura Fleur, se précipitant en avant pour l'embrasser. « Papa ! » Monsieur Delacour était moins attirant que son épouse ; il était plus petit et se tenait droit, arborant une barbe noire. Cependant, il semblait de bonne composition. Se retournant vers Mrs Weasley, il l'embrassa deux fois sur chaque joue. - « Vous avez eu beaucoup d'ennuis » dit-il d'une voix profonde. « Fleur nous a indiqué le fonctionnement de protection. » - « Oh, ce n'était rien, rien ! » dit Mme Weasley. « Aucun ennui du tout ! » Ron soulageait ses sentiments en visant un gnome qui scrutait dehors par derrière du nouveau Flutterby buissons. - « Chère dame ! » dit Monsieur Delacour, tenant toujours la main de Mrs Weasley entre les siennes. « Nous sommes honorés de l'union de nos deux familles ! Laissez-moi vous présenter mon épouse, Apolline. » Madame Delacour glissa en avant et se pencha pour embrasser Mrs Weasley. - « Enchantée, » dit-elle. « Votre mari nous a raconté des histoires très amusantes! » Mr. Weasley eut un fou rire ; Mrs Weasley lui jeta un regard, qu'il le rendit immédiatement silencieux et avec une expression d'un ami étroit. - « Et, naturellement, vous avez déjà rencontré ma fille, Gabrielle ! » dit Monsieur Delacour. Gabrielle ressemblait à Fleur mais plus petite ; elle avait onze ans, avec des cheveux blonds et argentés, elle donna à Mrs Weasley un sourire éblouissant et la prit dans ces bras, puis jeta à Harry un regard rougeoyant, en battant des cils. Ginny s'éclaircit bruyamment la gorge. - « Bien, entrez donc ! » dit Mrs Weasley brillamment, et elle conduit les Delacour dans la maison, avec beaucoup de « non, svp ! » et « après toi ! » et « pas du tout ! ». Les Delacour, étaient des invités utiles et plaisants. Ils étaient heureux d'aider aux préparations pour le mariage. Monsieur Delacour prononça « Charmantes demoiselles d'honneur ! » Madame Delacour faisait des charmes ménagers afin de nettoyer correctement le four; Gabrielle suivait sa sœur plus âgée, essayant de l'aider de quelque façon pourrait et parler au loin en français rapidement. En bas, le terrier n'était pas construit pour recevoir tant de personnes. M. et Mme Weasley dormaient maintenant dans le salon, malgré les protestations de Monsieur et de Madame Delacour insistant qu'ils reprennent leur chambre à coucher. Gabrielle dormait avec Fleur dans la vieille pièce de Percy, et Bill partagera sa chambre avec Charlie, son témoin, une fois que Charlie arrivera de Roumanie. Les occasions de faire des plans ensemble devenaient pratiquement inexistants, et cela désespéraient Harry, Ron et Hermione qui avaient choisis de nourrir les poulets juste pour échapper à la maison surchargée. - « Mais elle ne nous laissera jamais seuls ! » gronda Ron, et leur deuxième tentative de réunion en cours fut rater car Mrs Weasley était apparue portant un grand panier de blanchisserie dans ses bras. - « Oh, bien, vous avez nourris les poulets » elle les appela en approchant. « Nous devrions les enfermer avant que les hommes arrivent demain… pour mettre le chapiteau pour le mariage, » expliqua-elle, faisant une petite pause contre le poulailler. Elle semblait épuisée. « Les chapiteaux magiques de Millamant…sont très bons. Bill les escorte. …. Vous devriez rester à l'intérieur tant qu'ils seront ici, Harry. Je dois dire que tu compliques l'organisation du mariage, avec tous ces enchantements de sécurité autour de l'endroit. » - « Je suis désolé » dit Harry humblement. - « Oh, ne sois pas idiot ! » dit Mme Weasley immédiatement. « Je n'ai pas voulu dire ça ! Ta sûreté est beaucoup plus importante ! En fait, j'avais voulu te demander comment tu veux célébrer ton anniversaire, Harry. Dix-sept ans, après tout, c'est un jour important. … » - « Je ne veux pas grand chose » dit Harry rapidement, envisageant la contrainte additionnelle que ceci leur ajouterai en plus. « Vraiment, Mme Weasley, juste un dîner normal…. C'est le jour avant le mariage. … » - « Oh, bien, si tu es sûr. J'inviterai Remus et Tonks, si tu veux ? Et que dirais-tu d'Hagrid ? » - « Ce serait génial » dit Harry. « Mais je ne veux pas que cela vous cause d'ennui. » - « Pas du tout, pas du tout…. Aucun ennui. … » Elle le regarda, un long moment, puis le regarda dans les yeux, puis sourit un peu tristement, se redressa, et marcha au loin. Harry observa pendant qu'elle ondulait sa baguette magique près de la ligne de linge, et les vêtements humides se levèrent dans les airs pour s'accrocher vers le haut, et soudainement il sentit une grande vague de remords le déranger et lui faire mal. Chapitre sept La volonté d'Albus Dumbledore Il marchait le long d'une route de montagne dans la lumière bleue et fraîche de l'aube. Non loin de là, enveloppée dans la brume, s’étendait l’ombre d’une petite ville. L'homme qu'il pouvait sentir d’ici,celui dont il avait tellement besoin qu’il ne pouvait penser à rien d’autre, et qui détenait la réponse, la réponse de son problème… « Ohé, réveille-toi. » Harry ouvrit les yeux. Il était encore étendu dans le lit de camp de Ron. Le soleil ne s'était pas encore levé et la chambre était encore sombre. Coquecigrue était endormie, sa tête sous son aile minuscule. Sa cicatrice sur son front lui picotait. « Tu murmurais dans ton sommeil. » « c’est vrai ? » « Ouais. « Gregorovitch. » T’as pas cessé de dire « Gregorovitch ». » Harry ne portait pas ses lunettes ; Le visage de Ron lui apparaissait légèrement brouillé. « Qui est Gregorovitch ? » « Sais pas » « C’est toi qui le disait » Harry se frotta le front, réfléchissant. Il avait la vague impression d’avoir déjà entendu ce nom auparavant, mais il n’aurait su dire où. « Je pense que Voldemort est à sa recherche. » « Pauvre gars, » dit Ron vivement. Harry se redressa, frottant toujours sa cicatrice, maintenant parfaitement éveillée. Il essaya de se rappeler exactement ce qu'il avait vu dans le rêve, mais tout ce qui lui revenait été un horizon montagneux et le contour d'un petit village au sein d’une vallée profonde. « Je pense qu'il est à l'étranger. » « Qui, Gregorovitch ? » « Voldemort. Je pense qu'il est quelque part à l'étranger, en train de chercher Gregorovitch. Celaa ne ressemblait à aucun lieu de Grande-Bretagne. » « Tu recommences encore à voir dans son esprit ? » Ron paraissait inquiet. « Fais-moi une faveur et ne le dit pas à Hermione, » dit Harry. « Alors qu’elle s’attend à ce que je cesse de voir ces vision pendant mon sommeil… » Il a regardé fixement vers le haut la petite cage de Coquecigrue, réfléchissant… pourquoi le nom de «Gregorovitch » lui était familier ? « Je pense, » dit-il lentement, « il a quelque chose à voir dans le Quidditch. Il y a un certain lien, mais je ne peux pas. Je ne peux pas dire lequel. » « le Quidditch ? » dit Ron. « Tu ne penses pas à Gorgovitch ? » « Qui ? » « Dragomir Gorgovitch, poursuivant, transféré aux Canons de Chudley pour un salaire record depuis 2 ans. Le détenteur du record pour le plus grand nombres de buts de souafle en une saison. » « non, » dit Harry. « Je ne pense certainement pas à Gorgovitch. » « Je ne crois pas non plus !, » dit Ron. « Bien, joyeux anniversaire de toute façon. » « Oh, c'est vrai, j'avais oublié ! J'ai dix-sept ans ! » Harry saisit la baguette magique qui se trouvait près de son lit de camp, se dirigea vers le bureau encombré où il avait laissé ses lunettes, et dit, « Accio lunettes! » Bien qu'elles étaient à quelques centimètres de distance, il y avait quelque chose de satisfaisant à la vue de les voir voler vers lui, du moins jusqu'à ce qu’elles heurtent son oeil . « Trop facile, » renifla Ron. Se révélant à la disparition de la Marque, Harry envoya les objet de Ron volé a travers la pièce, réveillant Coquecigrue qui flotta enthousiasmé autour de sa cage. Harry essaya aussi de faire le noeud de ses chaussures par magie (le noeud qui en résultat pris plusieurs minutes à être défait) et, purement pour le plaisir, changea les robes orange du poster des Canons de Chudley en bleu vif. « J’exécuterais tes vols à la main, mais bon » avisa Ron à Harry, riant sous cape quand Harry se tourna vers lui. « Voila ton cadeau. Ouvre le loin des yeux de ma mère. » « Un livre ? » dit Harry quand il prit le colis rectangulaire. « C’est un peu loin de la tradition, n'est-ce pas? » « Ce n'est pas un livre ordinaire, » dit Ron. « C’est de l’or pur : Douze manières fiables de charmer des sorcières. Il explique tout ce que tu veux savoir sur les filles. Si seulement j'avais eu ça l’année dernier j'aurais su exactement comment me débarrasser de Lavande et su comment sortir avec… Bien, Fred et George m'ont donné un exemplaire, et j'en ai beaucoup appris. Tu serais étonné, il ne faut pas juste un tour de baguette non plus. » Quand ils arrivèrent dans la cuisine ils trouvèrent une pile de cadeaux qui attendait sur la table. Bill et Monsieur Delacour finissaient leurs petits déjeuners, alors que Mrs. Weasley bavardait avec eux par-dessus sa poêle à frire. « Arthur m'a dit de te souhaiter un joyeux dix septième anniversaire, Harry, » dit Mrs. Weasley, rayonnante. « Il a dû partir tôt pour le travail, mais il sera de retour pour le dîner. C'est notre cadeau qui est au dessus. » Harry s'assit, prit le colis carré qu'elle lui avait indiqué, et le déballa. À l'intérieur il y avait une montre très semblable a celle qu’ils avaient offert pour les 17 ans de Ron ; elle était en or, avec des étoiles dans le cadran à la place des aiguilles. « C’est une tradition d’offrir à un sorcier une montre lorsqu’il atteint l’âge, » dit Mrs. Weasley, l'observant anxieusement près de la cuisinière. « J'ai bien peur que celle-ci ne soit pas neuve comme celle de Ron, elle appartenait à mon frère Fabian et il ne faisait pas attention du tout à ses biens, elle est un peu bosselée sur le dessus, mais...» Sa phrase se perdit. Harry se leva et l'étreignit. Il essaya de mettre beaucoup de choses qui été inexprimées dans l'étreinte, et peut être les a t'elle comprises , parce qu'elle tapota sa joue maladroitement lorsqu'il la libéra, elle ondula alors sa baguette magique d'une manière légèrement aléatoire, causant la chute de la moitié du paquet de bacon de la poêle sur le sol . " Joyeux anniverssaire, Harry ! " dit Hermione, s'empressant d'entrer dans la cuisine pour ajouter son propre présent au dessus de la pile. " C'est pas grand chose mais j'espère que tu aprécieras, que lui as tu offert ? " ajouta t'elle à l'adresse de Ron, qui ne sembla pas l'avoir entendue . " Allez, ensuite , c'est à celui d'Hermionne ! " s'exclama Ron Elle lui avait offert un nouveau Scrutoscope . Les autres paquets contenaient un rasoir magique venant de Bill et Fleur, " Ah oui , il te donnera le rasage le plus doux qui soit " lui assurait Monsieur Delacour " , mais tu dois lui dire très clairement ce que tu veut.... sinon tu pourrait te retrouver avec des cheveux en moins " , des chocolats offert par les Delacour et une énorme boite venant de la boutique de Fred et George . Harry, Ron, et Hermione ne s'attardèrent pas à table, car l'arrivée de Madame Delacour, Fleur, et Gabrielle eu comme conséquence de surpeupler la cuisine . " J'emballerai ça pour toi, " dit brillament Hermione, en prenant les cadeaux des bras de Harry pendant que tout trois remontaient à l'étage. " C'est presque fini, je dois juste attendre que le reste de tes sous-vétements soit propre, Ron... " Le bredouillement de Ron fut interrompu par l'ouverture d'une porte au premier étage . " Harry, tu veut bien entrer un instant ? " C'était Ginny. Ron s'immobilisa subitement, mais Hermionne pris Harry par le coude et le poussa vers le haut des escaliers . Se sentant nerveux, Harry suivi Ginny dans sa chambre. Il n'était jamais entré auparavant. C'était petit, mais lumineux . Il y avait un grand poster du groupe magique les Bizarr Sisters sur un mur, et une photo de Gwenog Jones, capitaine de l'équipe de Quidditch des Harpies de Holyhead, sur l'autre . Un bureau se tenait en face de la fenêtre ouverte, de laquelle on pouvait apercevoir le verger où lui et Ginny avaient par le passé joué l'un contre l'autre en compagnie de Ron et Hermione, dans une partie de Quidditch. Et qui maintenant hébergeait un majestueux chapitaux nacré de blanc . Un drapeau doré se trouvant au-dessus était au même niveau que la fenétre de Ginny. Ginny leva les yeux vers le visage de Harry, pris un souffle profond, et dit " Bon anniverssaire Harry" " Ouais...merci " Elle le regardait fixement, lui cependant, trouvait dificile de lui retourner son regard, c'était comme s'il était sur le devant d'une scène. " Belle vue " dit-il faiblement en montrant la fenêtre. Elle l'ignora. Il ne pouvait pas la blâmer. "Je ne sais pas quoi t'offrir", dit-elle " Tu n'as pas besoin de m'offrir quoi que ce soit " Elle ne tint pas compte de cette remarque aussi. " Je ne savais pas ce qui pourrait être utile. Rien de trop grand, parce que tu n'aurais pas pu le prendre avec toi. " Il pris le risque d'un coup d'oeil vers elle. Elle ne pleurait pas, c'était l'une des nombreuses qualités de Ginny, elle n'était pas pleurnicharde. Il avait parfois pensé qu'avoir six frères avait dû la renforcer. Elle se raprocha un peu plus de lui. " Donc j'ai pensé, je voudrais que tu ai quelque chose qui te permettras de ne pas m'oublier, tu sais, si tu rencontre une quelconque vélans lorsque tu iras faire tout ce que tu dois accomplir " « Je pense que tu auras beaucoup de belles occasions de le faire, pour être honnête. » « C’est l’occasion en or que je cherchais, chuchota-t-elle, et alors elle l'embrassa comme elle ne l'avait jamais embrassé auparavant, et Harry l'embrassait en retour, et c'était plus divin que le Whisky pur feu ; elle était la seule vraie chose réelle dans le monde, Ginny, son odeur, sa main dans son dos, l'odeur agréable de ses cheveux et leur longueurLa porte s’ouvrit à la volée et ils sursautèrent loin, l’un de l’autre. « Oh, » dit Ron de façon singlante. « Désolé. » « Ron ! » Hermione était juste derrière lui, legèrement hors d’haleine. Il y eu un silence tendu, alors que Ginny dit d’une petite voix plate, « , joyeux anniversaire de toute façon, Harry. » Les oreilles de Ron étaient écarlates ; Hermione semblait nerveuse. Harry voulu leur claquer la porte au visage, mais il se sentit comme s'il avait pris une douche froide lorsque la porte s’était ouverte, et son instant de pur bonheur avait éclaté comme une bulle de savon. Toutes les raisons du monde de finir sa relation avec Ginny, pour rester loin d’elle, semblaient avoir fondu dans cette chambre avec Ron, et tout ses souvenir heureux s'était envolé. Il regarda Ginny, voulant dire quelque chose, bien qu'il su à peine quoi, mais elle lui avait tourné le dos. Il a pensé qu'elle pouvait avoir cédé, pour une fois, aux larmes. Il ne pourrait rien fait pour la consoler devant Ron. « Je te verrai plus tard, » dit-il, et suivi les deux autres en dehors de la chambre. Ron descendit les escaliers, traversa l’étroite cuisine et la cour, suivi par Harry qui gardait le rythme pendant tout le trajet, Hermione trottinant derrière semblait effrayée. Une fois qu'il atteignait la retraite de la pelouse fraîchement tondu, Ron s’en prit a Harry. « Tu la traine dans la boue. Qu’est ce que tu fait maintenant, à la chambouler ? » « Je ne la chamboule pas, » dit Harry, alors qu’Hermione les rattrapait. « Ron...» Mais Ron leva une main pour lui faire signe de se taire. « Elle était vraiment anéanti quand tu as rompu...» « Comme je l’ai été. Tu sais pourquoi j'ai arrêté ça, et ce n’était pas parce que je le voulais. » « Ouais, mais tu vas encore la remettre dans tous ses états maintenant alors qu’elle recommencait à retrouver l’espoir...» « Elle n'est pas idiote, elle sait que ca ne peut pas se produire, elle ne s’attend pas a ce que nous— nous finissions mariés, ou...» Alors qu’il disait cela, une image vivante se forma dans l’esprit de Harry, Ginny dans une robe blanche, épousant un étranger grand, sans visage, et désagréable. Dans un moment d’étourdissement cela sembla le frappé : Son futur était libre et non chargé, tandis que le sien… il ne pouvait rien voir d’autre que Voldemort. « Tu as laissé passé toutes les chances avec elle...» « Cela ne se reproduira plus, » dit durement Harry. C’était un jour sans nuages, mais il se sentait comme si le soleil s’en était allé. « Ok ? » Ron sembla moitié irrité moitié contrarié ; il chancela en arrière et se balanca sur ses pieds pendant un moment, et dit, « Très bien, bon, c’est… ouais. » Ginny ne chercha pas un autre tête a tête avec Harry durant le reste de la journée, elle ne montra pas non plus par un quelconque regard ou attitude qu’ils avaient eu une conversation plus que poli dans sa chambre. Néanmoins, l'arrivée de Charlie apparu comme un soulagement pour Harry. Cela lui procura une distraction, de voir Mrs Weasley forcer Charlie à s’asseoir dans une chaise, levant sa baguette magique menacante, et annoncant qu'il était sur le point d'avoir enfin une coupe de cheveux digne de ce nom. Pour le dîner d’anniversaire d’ Harry la cuisine du Terrier avait été optimisé au maximun à la limite de craquer avant même l'arrivée de Charlie, Lupin, Tonks, et de Hagrid, plusieurs tables avaient été dressées d‘un bout à l’autre du jardin. Fred et George ont enchantaient un certain nombre de lanternes pourpres toutes affichant le nombre 17, pour danser dans le ciel au-dessus des invités. Grâce aux soins de Mrs Weasley, la blessure de George était nette et propre, mais Harry n'était pas encore habitué au trou sombre sur le côté de sa tête, en dépit des nombreuses plaisanteries des jumeaux à ce sujet. Hermione fit emmerger des flammes or et pourpre à l’extremité de sa baguette et se dispersèrent artistiquement au-dessus des arbres et des buissons. « Joli, » dit Ron, alors que le bouquet final fesait éruption au bout de sa baguette, Hermione fit se changer en or les feuilles d’un pommier sauvage. « Tu as vraiment le don pour ce genre de chose. » « Merci, Ron ! » dit Hermione, semblant tous deux heureux et confus. Harry se retourna, souriant à lui-même. Il avait la drôle impression qu'il trouverait un Chapitre sur les compliments quand il aurait un moment pour lire son exemplaire de « Douze manières fiables pour charmer les sorcières » ; il attira l'attention de Ginny et lui sourit avant de se rappeler la promesse faite à Ron et commenca à la hâte une conversation avec M. Delacour. « Place, place ! » chanta Mrs. Weasley, passant par la porte avec ce qui semblait être un géant pif (au sens de nez) de la taille d’un ballon de plage flottant devant elle. Quelques secondes plus tard Harry se rendut compte que c'était son gâteau d'anniversaire, que Mrs. Weasley faisait voler avec sa baguette, plutôt que de prendre le risque de le transporter marchant sur un sol irrégulier. Quand le gâteau atterri finalement au milieu des invités, Harry dit, « C’est impressionnant, Mrs. Weasley. » « Oh, c’est rien, mon cheri, » dit-elle tendrement. Au-dessus de son épaule, Ron leva son pouce vers Harry en signe d’encouragement, Bon signe. A sept heures tous les invités étaient arrivés, conduit dans la maison par Fred et George, qui les avaient attendus à l'extrémité de la ruelle. Hagrid avait honoré l'occasion en portant son meilleur, et horrible costume marron et velu. Bien que Lupin ait souri pendant qu'il secouait la main de Harry, Harry pensa qu’il avait l’air plutot malheureux. C’était vraiment étrange ; Tonks, près de lui, semblait simplement radieuse. « Joyeux anniversaire, Harry, » dit-elle, l'étreignant étroitement. « Dix-sept ans, hein ! » dit Hagrid alors qu’il acceptait le verre de vin de la taille d’un tonneau que Fred lui tendait . « Six ans depuis l’jour ou nous sommes rencontré, Harry, tu t’rapelles ? » « Vaguement, » dit Harry, lui souriant. « N’as-tu pas explosé la porte d’entrée, donné à Dudley une queue de cochon, et révélé que j’étais un sorcier ? » « tu forge l’détail, » gloussa Hagrid. « ça va, Ron, Hermione ? » « Nous allons bien, » dit Hermione. « Et vous ? » « Ah, pas trop mal. Les casiers occupés, nous avons obtenu des nouveaux-nés de Licorne. J’te montrerais quand tu r’viendras --« Harry evita les regards fixe de Ron et d’Hermione pendant qu’ Hagrid fouillait dans ses poches. « Là. Harry – me d’mande pas comment j’lai obtenu, mais jme suis rappelé d’ça. « Il retira un petit, léger étui en fourure avec une cordelette, évidemment prévue pour être porté autour du cou. « Peaubouricot (Mokeskin ?) . Cache quelque chose là-d’dans et personne d’autre que l’proprietaire ne pourra le réccuperer. Ils sont rares, eux. » « Hagrid, merci ! » « D’rien », » dit Hagrid d’un vague mouvement de sa main de la taille d’un couvercle de poubelle. « Et c’est Charlie! L’ai Toujours aimé lui --hé ! Charlie ! » Charlie s'approcha, faisant courir sa main doucement de manière attristée, sur sa nouvelle et brutale coupe de cheveux. Il était plus petit que Ron, trapu, avec un certain nombre de brûlures et d'éraflures en haut de ses bras musclés. « Salut, Hagrid, quoi de neuf ? » « Casiers plein « write fer ages). Comment va Norbert? » « Norbert ? » repris Charlie en riant. « Le norvégien à longue queue ? Nous l’appelons Norberta maintenant. » « Que… Norbert est une fille. ? « Oh ouais, » dit Charlie. « Comment peut tu le savoir ? » demanda Hermione. « Elles sont beaucoup plus méchantes, » dit Charlie. Il regarda au-dessus de son épaule et baissa la voix. « Priez pour que papa de depêche et rentre ici. Maman s’énerve de plus en plus. » Ils regardèrent tous vers Mrs. Weasley. Elle essayait de parler à Mme Delacour tout en jetant des coups d'oeil vers la porte a plusieurs reprises. « Je pense que nous devrions commencer sans Arthur, » dit-elle dans toute la largeur du jardin après un moment ou deux. « Il a du être retenu...Oh ! » Ils le virent tous en même temps : une strie de lumière vola à travers la cour et sur la table, où elle tourna sur elle-même se materialisant en une brillante fouine argentée , qui se tenait sur ses pattes arrières et parla avec la voix de M. Weasley. «le Ministre de la magie arrive avec moi. » Le Patronus se dissout dans l'air mince, laissant la famille de Fleur se regardant d’un air dubitatif l’endroit ou il se trouvait. « Nous ne devrions pas être ici, » dit Lupin immédiatement. « Harry ... Je suis désolé. Je t’expliquerais ça a un autre moment...» Il saisi le poignet de Tonk et le tira ; ils atteignirent la barrière, l'escaladèrent et furent hors de vue. Mrs. Weasley sembla déconcertée. « Le ministre... mais pourquoi...? Je ne comprends pas.... Mais ce n’était plus le moment de discuter de cela ; une seconde plus tard, Mr. Weasley apparu devant la porte, accompagné de Rufus Scrimgeour, immédiatement reconnaissable avec sa crinière de cheveux grisonnante. Les deux nouveaux venus marchèrent dans la cour en direction du jardin et de la table éclairée par la lanterne, où tout le monde était assis dans le silence, les observant plus méticuleusement. Alors Scrimgeour arriva dans les limites de la lumiére des lanternes. Harry vit qu'il paraissait beaucoup plus âgé que la dernière fois qu’ils s'étaient rencontrés, maigre et sinistre. « Désolé pour intrusion, » dit Scrimgeour, alors qu’il boitait vers la table avant de faire une halte.Particulièrement alors que je me rend compte que j’interromps une fête. » Ses yeux s’attardèrent un moment sur le gâteau en forme de pif. « Meilleurs voeux. » « Merci, » dit Harry. « J'ai besoin de te dire un mot en privé, » continua Scrimgeour. « En outre avec M. Ronald Weasley et Mlle Hermione Granger. » « Nous ? » dit Ron, paraissant étonné. « Pourquoi nous ? » « Je vous le dirai lorsque nous serons dans un endroit plus privé, » dit Scrimgeour. « Y at-il un tel endroit ?» demanda-t-il à Mr. Weasley. « Oui, naturellement» dit Mr. Weasley, qui semblait nerveux. « Heu, le salon, pourquoi ne pas l’utiliser ?» « Vous pouvez montrer le chemin, » dit Scrimgeour à Ron. "Vous n’aurez pas besoin de nous acompagner, Arthur.» Harry vit Mr. Weasley échanger un regard inquiet avec Mrs. Weasley alors que lui, Ron, et Hermione se levaient. Pendant qu’il remontaient le chemin de la maison, Harry su que les deux autres pensaient à la même chose que lui ; Scrimgeour devait, d’une façon ou d'une autre, appris qu’eux trois projetaient de laisser tomber Poudlard. Scrimgeour ne parla pas pendant qu'ils traversaient la cuisine toute sale et le salon du Terrier. Bien que le jardin ait été plein de lumières dorées, il faisait déja sombre ici; Harry effleura de sa baguette des lampes à huile pendant qu'il entrait et elles illuminèrent la salle misérable mais confortable. Scrimgeour s'assit dans le fauteuil affaissé normalement occupé par Mr. Weasley, laissant Harry, Ron,et Hermione se serrer côte à côte sur le sofa. Une fois qu'ils furent tous installé, Scrimgeour parla. « J'ai quelques questions pour vous trois, et je pense que ce serait bien mieux si nous le faisons individuellement. Si vous deux " il se dirigea vers Harry et Hermione " pouvez attendre en haut, je commencerai par Ronald. " « Nous n'allons nulle part, » dit Harry, alors qu’Hermione inclinait la tête vigoureusement. « Vous pouvez nous parler à nous tous ensemble, ou pas du tout. » Scrimgeour lanca un regard froid à Harry et l’évalua. Harry eu l'impression que le ministre se demandait à quel moment il ouvrirait les hostilités. « Très bien alors, ensemble, » dit-il, gesticulant. Il se racla la gorge. « Je suis ici, je suis sûr que vous le savez, en raison de la volonté d'Albus Dumbledore. » Harry, Ron, et Hermione se regarderent l’un l’autre. « Une surprise, apparemment ! Vous ne vous rendiez pas compte que Dumbledore vous avait laissé quelque chose ? » « Un… à nous trois ? » dit Ron, « moi et Hermione aussi ? » « Oui, à vous tr…. » Mais Harry l’interrompu. « Dumbledore est mort il y a déja un mois. Pourquoi cela vous a-t-il pris tant de temps pour nous le dire? » “N’est ce pas evident? dit Hermione, avant que Scimgeour ait pu repondre. « Ils ont voulu examiner ce qu’il nous a laissé. Vous n'aviez aucun droit de faire cela ! « dit-elle, sa voix tremblant légèrement. « J'ai tous les droits, » dit Scrimgeour avec dedain. « Le décret de la Confiscation Justifiable donne au ministère la pouvoir confisquer tout ce qu’il… » « Cette loi a été créée pour arrêter des sorciers qui faisaient passé des objets du mal, » dit Hermione, « et le ministère est censé avoir la preuve incontestable que les biens du défunt sont illégaux avant de les saisir ! Ne me dites pas que vous avez pu penser que Dumbledore possédait quelque chose de mauvais ? » « Vous avez l’intention de poursuivre une carrière en Droit magique, Mlle Granger ? » demanda Scrimgeour. « Non, je n’en ai pas l’intention, » répliqua Hermione. « J'espère faire un certain bien dans le monde ! » Ron ri. Les yeux de Scrimgeour cillèrent vers lui et encore lorsque Harry pris la parole. « Alors pourquoi avez-vous décidé de nous les remettre maintenant ? Vous n’avez pas réfléchi à un prétexte pour les garder ? » « Non, c’est parce que le délai de trente et un jour est passé, » dit Hermione immédiatement. « Ils ne peuvent pas garder ces objets plus longtemps à moins qu'ils se soient avérés dangereux. N’est ce pas ? » « Auriez vous dit que vous étiez proche de Dumbledore, Ronald ? » demanda Scrimgeour, ignorant Hermione. Ron sembla effrayé. « Je ? Pas --pas vraiment… C'était toujours Harry qui… » Ron regarda dans la direction de Harry et Hermione, pour voir Hermione lui adresser une sorte de «arrête-de-parler-tout-de-suite » regard, mais le mal était deja fait ; Scrimgeour le regarda comme s'il avait entendu exactement ce qu'il comptait entendre. Il sauta comme un oiseau de proie sur la réponse de Ron. « Si vous n'étiez pas très proche de Dumbledore, comment expliquez-vous le fait qu'il se soit souvenu de vous dans son testament ? Il a fait exceptionnellement peu de legs personnels. La grande majorité de ses possessions ... sa bibliothèque personnelle, ses instruments magiques, et d'autres effets personnels ... ont été laissés à Poudlard. Dans quel but pensez-vous avoir été choisi ? » « Sais pas je……, » dit Ron. « Je… quand je dis nous n'étions proches… je veux dire, je pense qu’il m’aimait bien… » « Tu es modeste, Ron, » dit Hermione. « Dumbledore était vraiment affectueux avec toi. » Ceci tirait la vérité a son point d’arrêt ; dans la mesure où Harry savait que, Ron et Dumbledore n'avaient jamais été seuls ensemble, et les contact direct entre eux pouvaient se compter sur les doigts d’une main. Cependant, Scrimgeour ne sembla pas écouter. Il a mis sa main à l'intérieur de son manteau et en sortit une pochette en fourrure beaucoup plus grande que celle que Hagrid lui avait donné. D’elle, il en tira un rouleau de parchemin qu'il déroula et a lu à haute voix. « « La derniere volonté et le testament d'Albus Percival Wulfric Brian Dumbledore »… Oui, nous y sommes… « À Ronald Bilius Weasley, je laisse mon « Deluminateur », dans l'espoir qu'il se rappelle de moi quand il l’utilisera. » Scrimgeour pris du sac un objet que Harry avait déjà vu avant : Il ressemblait à quelque chose près à un briquet argenté brillant, mais il avait, il le savait, le pouvoir d’absorber toute la lumière d'un endroit, et de la restitué, en un simple clic. Scrimgeour se pencha en avant et donna le Deluminateur à Ron, qui le pris et le fit tourner entre ses doigts,tout en étant abassourdi. « C’est un objet de valeur, » dit Scrimgeour, observant Ron. « Il est peut être même unique. Certainement de la propre conception de Dumbledore. Pourquoi t’aurait-il laissé un objet si rare ? » Ron secoua la tête, semblant déconcerté. « Dumbledore doit avoir enseigné à des milliers d'étudiants, » persista Scrimgeour . “ Pourtant les seules personnes dont il se souvient dans son testament c’est de vous trois. Pourquoi ça ? Quelle utilisation pensait-il que vous en ferez, Mr. Weasley ? « « Eteindre les lumières, j’suppose, » marmonna Ron. « Quoi d’autre pourrais-je en faire ? » Évidemment Scrimgeour n'eu aucune suggestion. Après avoir louché vers Ron pendant un moment ou deux, il se tourna de nouveau vers la volonté de Dumbledore. « « À Mlle Hermione Jean Granger, je laisse mon exemplaire des « Contes de Beedle le barde », dans l'espoir qu'elle le trouvera amusant et instructif. » Scrimgeour retira à présent du sac un petit livre qui semblait aussi antique que celui Des Secrets des arts sombres resté en haut. Sa reluire était sale et écailée par endroits. Hermione le pris sans un mot à Scrimgeour. Elle tint le livre par sa couverture et le regarda fixement. Harry a vu que le titre était en runes ; il n'avait jamais appris à les lire. Pendant qu'il regardait, une larme éclaboussa les symboles de relief. « Pourquoi pensez vous que Dumbledore vous a laissé ce livre, Mlle Granger ? » demanda Scrimgeour. « Il… il savait que j'aimais les livres, « dit Hermione dans une pateuse, s'essuyant les yeux dans sa manche. « Mais pourquoi ce livre en particulier ? » « Je ne sais pas. Il doit avoir pensé que je l'apprécierai. » « Avez-vous déjà discuté de code, ou de tout moyens pour transmettre des messages secrets, avec Dumbledore ? » « Non, jamais, » dit Hermione, continuant à s’essuyer les yeux dans sa manche. « Et si le ministère n'a trouvé aucun code caché dans ce livre en trente et un jours, je doute que j’y parviendrai. » Elle écrasa une larme. Ils étaient serrés l’un contre l’autre tellement étroitement que Ron eu des difficultés à extraire son bras pour le mettre autour des épaules de Hermione. Scrimgeour retourna au testament. « À Harry James Potter, » lut-il, et les entrailles de Harry de contracterent avec un soudain excitement, » « je laisse le vif d’or qu'il a attrapé dans son premier match de Quidditch à Poudlard, en rappele des récompenses de la persévérance et de l’habileté. » Alors que Scrimgeour retirait la miniscule sphère en or de la taille d’une noix, ses ailes argentées s’agitèrent plutôt faiblement, et Harry n'avait pas besoin d'aide pour sentir qu'il y'avait un sens caché à ce leg. « Pourquoi Dumbledore t’a-t-il laissé ce vif d’or ? » demanda Scrimgeour. « Aucune idée, » dit Harry. « Pour les raison que vous avez énuméré à haute voix, je présume… pour me rappeler ce qu’on peut obtenir si on… persévère et peu importe quoi d’autre. » « Vous pensez donc que ceci est un simple souvenir symbolique ? » « Je suppose oui, » dit Harry. « Qu’est ce que ça pourrait être d’autre ? » « Je pose les questions, » dit Scrimgeour, décalant son fauteuil plus près du sofa. Le crépuscule tombait vraiment a l’extérieur à présent ; le chapiteau au delà des fenêtres dominait d’un blanc fantomatique au dessus de la haie. « J’ai remarqué que la forme de votre gâteau d’anniversaire était celle d’un vif-d’or, » dit Scrimgeour à Harry. « Pourquoi cela ? » Hermione eu un rire dérisoire. « Oh, ce n’est pas une réference que Harry est un grand attrapeur, c’est évident, » dit-elle. « Il doit y avoir un message secret de Dumbledore caché dans le glaçage ! » « Je ne pense pas qu'il y ait quelque chose de caché dans le glaçage, » dit Scrimgeour, « mais voyez vous un vif d’or serait une très bonne cachette pour un petit objet. Vous savez pourquoi, je n’en doute pas ? » Harry gesticula, Hermione, cependant, répondi : Harry pensa que répondre correctement à une question était si profondement ancré en elle, qu’elle ne pourrait s’en débarrasser. « Parce que les vifs d’or ont des mémoires de chair, » dit-elle. « Quoi ? » dirent Harry et Ron ensemble ; tous deux considéraient la connaissance en Quidditch de Hermione derisoire. « Correct, » dit Scrimgeour. « Un vif-d’or n’est pas toucher par une peau nue avant qu’il ne soit libéré, ni par celui qui la fabriqué, même avec des gants. Il porte un enchantement grâce auquel il peut identifier le premier humain, qui l’a attrapé avec ses main, en cas de capture contestée. Ce vif d’or" ...il pris la minuscule sphère en or « se rappellera de votre contact, Potter. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi Dumbledore, qui a eu la compétence magique prodigieuse, aurait pu ensorcellé ce vif d’or pour que toi seul puisse l’ouvrir. » Le coeur de Harry s’accélera. Il était sûr que Scrimgeour avait raison. Comment pouvaitil éviter de prendre le vif d’or à main nue devant le ministre ? « Vous ne dites rien, » dit Scrimgeour. "peut être savez-vous ce que ce vif d’or contient" "Non" dit Harry, se demandant encore comment faire semblant de prendre le vif d’or sans vraiment le toucher. Si seulement il connaissait la légilimencie, il le savait il aurait pu lire l’esprit d’Hermione ; il pourrait pratiquement entendre son cerveau siffler près de lui. « Prenez-le, » dit Scrimgeour tranquillement. Harry rencontra les yeux jaunes du ministre et su qu’il n’avait pas d’autre option que d’obéir. Il tendit sa main, et Scrimgeour se pencha en avant encore et placa le vif d’or, lentement et délibérément, dans la paume de Harry. Rien ne se produisit. Quand Harry referma ses doigts autour du vif d’or, ses ailes fatiguées s’agitant faiblement encore. Scrimgeour, Ron, et Hermione continuèrent à regarder fixement et avidement la boule partiellement dissimulé à présent, comme s’ils espéraient qu'elle allait se transformer d’une manière ou d’une autre. « C’est dramatique, » dit Harry d’une décontraction insolente. Ron et Hermione rirent. «Ce sera tout maintenant n’est ce pas ? » demanda Hermione, aux prises avec le sofa. « Pas tout à fait, » dit Scrimgeour, qui avait un regard mauvais à présent. « Dumbledore t'a laissé un deuxième legs, Potter. » « Qu’est ce que c’est ? » demanda Harry, réveillant son excitation. Scrimgeour ne pris pas la peine de lire le reste du testament. « L'épée de Godric Gryffondor, » dit-il. Hermione et Ron tous deux se raidirent. Harry regarda en attendant un signe de la poignée incrusté de rubis, mais Scrimgeour ne retira l'épée de la poche en cuir, qui semblait de toute facon trop petite pour la contenir. « Alors ou est-elle ? » demanda Harry soupçonneux. « Malheureusement, » dit Scrimgeour, « Il n’appartenait pas à Dumbledore de donner l’épée. L'épée de Godric Griffondor est un objet, un artefact historique important, et comme telle, appartient... « Elle appartient à Harry ! » dit Hermione avec ferveur. « Elle l'a choisi, il était celui qui l'a trouvé, Elle est venu à lui hors du choixpeau magique--» « Selon des sources historiques fiables, l'épée peut se présenter d’elle à n’importe qui de la maison de Gryffondor, » dit Scrimgeour. « Ce qui n’en fait pas la propriété exclusive de M. Potter, quoi que Dumbledore ait pu décidé. » Scrimgeour frotta sa joue mal rasée, examinant Harry. « Pourquoi pensez-vous ? » « ...que Dumbledore a voulu me donner l'épée ? » dit Harry, luttant pour garder son calme. « Peutêtre il a pensé qu'elle ferait joli sur mon mur. » « Ce n'est pas une plaisanterie, Potter ! » grogna Scrimgeour. « Il se peut que Dumbledore croyais que l’épée de Godric Griffondor pouvait détruire l’héritier de Serpentard ? Est-ce qu'il a souhaité te donner cette épée, Potter, parce qu'il a cru, comme beaucoup, que tu est celui destiné a détruire Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? » « Théorie intéressante » dit Harry. « Quelqu’un a-t-il déjà essayer d’enfoncer une épée dans Voldemort? Peut-être que le ministère devrait mettre quelque personne sur le coup, au lieu de perdre leur temps à démonter entièrement des Déluminateurs ou à dissimuler les évasions d'Azkaban. Ainsi c’est ce que vous essayiz de faire,Mr le ministre, enfermé dans votre bureau, essayant d’ouvrir à tout prix un vif d’or? Des gens meurent ... j’ai failli être l’un d’entre eux,Voldemort m'a poursuivit à travers trois région, a tué Maugrey Fol-Oeil, mais y a-t-il eu un mot à ce sujet de la part du ministère depuis lors ? Et vous vous attendez à ce que je coopére avec vous ! » « Vous allez trop loin ! » cria Scrimgeour , se levant : Harry sauta sur ses pieds aussi. Scrimgeour boita vers Harry et enfonça sa baguette magique violement dans sa poitrine ; Il brula légèrement le t-shirt d’harry comme un trou de cigarette. « Ohé ! » dit Ron, sautant sur pied et élevant sa propre baguette magique, mais Harry dit, « Non ! Veux tu vraiment lui donner une excuse pour nous arrêter ? « « Vous vous êtes souvenu que vous n’étiez plus l’ecole, n’est ce pas ? » dit Scrimgeour son souffle dur dans le visage de Harry. « vous vous êtes souvenu que je ne suis pas Dumbledore, qui a pardonné votre insolence et insubordination ? Vous pouvez porter cette cicatrice comme une couronne, Potter, mais il n'appartient pas à un garçon de dix sept ans de me dire comment faire mon travail ! Il est temps pour vous d’apprendre ce qu’est le respect ! « Il serait temps que vous le méritiez. » dit Harry. Le plancher trembla ; il y eu un bruit de pas precipités, puis la porte du salon s’ouvrit à la volée et Mr. et Mrs. Weasley entrèrent. « Nous ... nous avons pensé entendre ..» commenca Mr. Weasley, regardant complètement alarmé, Harry et le ministre pratiquement nez à nez. “des voies s’élevaient, haleta Mrs Weasley. Scrimgeour recula deux pas de Harry, jetant un coup d'oeil sur le trou qu'il avait fait dans le T-shirt de Harry. Il sembla regretter la perte de son sang froid. « Ce .. ce n’est rien, » grogna-t-il. « Je déplore… votre attitude, » dit-il, regardant Harry dans les yeux une fois de plus. « Vous semblez penser que le ministère ne désire ce que vous ...ce que Dumbledore désirait. Nous devons travailler ensemble. « « Je n'aime pas vos méthodes, Mr. le ministre, » dit Harry. « Vous vous en souvenez ? » Pour la deuxième fois, il souleva son poing droit et montra à Scrimgeour la cicatrice qui montrait toujours sur le dos de sa main, l’expression « je ne dois pas dire de mensonge ». Le visage de Scrimgeour se durci. Il se tourna sans dire un mot et boita dans la salle. Mrs. Weasley se dépêcha après lui ; Harry entendit son arrêt à la porte de derriere. Après quelques minutes elle signala , « il est parti ! » « Que voulait-il ? » demanda Mr. Weasley , regardant tour à tour Harry, Ron, et Hermione alors que Mrs. Weasley se précipitait de nouveau vers eux. « Nous donner ce que Dumbledore nous a léguer, » dit Harry. « Ils nous a juste révélé le contenu de sa volonté. » A l'extérieur dans le jardin, au-dessus des tables de dîner, les trois objets que Scrimgeour leur avait donné, passé de main en main. Chacun se prononçant sur le Deluminateur et « des contes de Beedle le barde » et déplora le fait que Scrimgeour avait refusé de donner l’épée, mais aucun d'eux ne trouvant une explication valable sur la raison pour laquelle Dumbledore avait laissé à Harry un vieux vif d’or. Comme Mr. Weasley examinait le Déluminateur pour la troisieme fois, Mrs. Weasley dit à titre d'essai, « Harry, mon cheri, chacun de nous est terriblement affamé et nous n'avons pas aimé commencé sans toi… Je sers le dîner maintenant ? » Ils mangèrent tous à la hâte et une chanson précipitée de « joyeux anniversaire » et beaucoup d'engloutissement de gâteau, la soirée se termina. Hagrid, qui avait été invité au mariage le jour suivant, mais qui était trop encombrant pour passer la nuit au Terrier déja complètement occupé, vit se faire construire une tente pour lui tout seul dans le terrain voisin. « On se voit la-haut, » chuchota Harry à Hermione, alors qu'ils aidaient Mrs. Weasley à remettre le jardin dans son état normal. « Après que tout le monde soit allé au lit. » De retour dans sa chambre au granier, Ron examina son Eteignoir, et Harry rempli la bourse du Peubouricot de Hagrid, pas avec de l'or, mais avec des objets qui lui étaient chers, apparement sans valeur bien que certains d'entre eux aient été la carte du maraudeur, le morceau du miroir enchanté de Sirius, et le médaillon de R.A.B. Il tira fortement sur la corde et glissa la bourse autour de son cou, puis s’assit tenant le vif d’or et regardant ses ailes qui battaient faiblement. Enfin, Hermione tapa à la porte et avanca sur la pointe des pieds à l'intérieur. « Muffiato, » chuchota-t-elle, agitant sa baguette magique en direction des escaliers. « Je pensais que tu n’approuvais pas ce sort ? » dit Ron. « Les temps changent » dit Hermione. « Maintenant, montre-nous cet Eteignoir. Ron s’executa immédiatement. Le tenant haut devant lui, il cliqua. La seule lampe qui était allumée s’éteignit. « Le truc c’est que, » chuchota Hermione dans l'obscurité, « on aurait pu également faire ça avec la poudre Péruvienne instantanée d’obscurité. » Il y eu un petit clic, et la boule de la lumière de la lampe vola de nouveau au plafond et elle les illumina tout une fois de plus. « C’est quand même cool, » dit Ron, un peu sur la défensive. « Et d'aprés ce qu'ils ont dit, Dumbledore l'a inventé lui-même ! » « Je sais mais, sûrement qu’il n’aurait pas mis sa dans ses dernières volontés juste pour nous aider à éteindre les lumières ! » « Tu crois qu’il savait que le Ministère nous confisquerait ce qu’il nous a laissé dans le but de les examiner ? » demanda Harry. « Certainement, » dit Hermione. « Il ne pouvait pas nous dire dans son testament pourquoi il nous laissé ces choses, mais ça n'explique pas… » « … pourquoi il ne nous l’a pas dit quand il était vivant ? » demanda Ron. « et bien oui, exactement, » dit Hermione, effleurant maintenant « les contes de Beedle le barde ». « Si ces choses sont assez importantes pour passer sous le nez du ministère, on pourrait penser qu’il nous a laisser à nous la charge de savoir pourquoi… à moins qu'il ait pensé que c’était évident ? » « Alors il a mal pensé, n’est ce pas ? » dit Ron. « J’ai toujours dit qu’il perdait la boule. Brillant et tout, mais cinglé. Laisser à Harry un vieux vif d’or...que diable cela signifie ? » « J’en n'ai aucune idée, » dit Hermione. « Quand Scrimgeour te l’a fait prendre, Harry, j'étais si sûr que quelque chose allait se produire ! » « Ouais, bien, » dit Harry, son poul s’accélerant pendant qu'il levait le vif-d’or entre ses doigts. « Je n'allais pas essayer de me forcer devant Scrimgeour ? » « Que veux-tu dire ? » demanda Hermione. « Le vif-d’or que j'ai attrapé durant mon premier match de Quidditch ? » dit Harry. « Vous ne vous rappelez pas ? » Hermoine le regarda simplement stupéfaite. Ron, cependant, haleta, pointa tour à tour le vif d’or et Harry à toute vitesse jusqu’à ce qu’il retrouve sa voix. « C’est celui que t'as presque avaler ! » « Exactement, » dit Harry, et son coeur battant rapidement, il serra le vif-d’or dans sa bouche. Il ne s’ouvrit pas. L'anéantissement et la déception amère ont jaillit en lui: Il abaissa la sphère d'or, mais alors Hermione s’ecria. « l’Écriture ! Là c’est écrit dessus, vite, regarde ! « Il avait presque laissé tomber le vif d’or dans la surprise et l'excitation. Hermione avait tout à fait raison. Gravé sur la surface d'or douce, où quelques secondes auparavant il n'y avait rien, étaient écrits cinq mots dans l'écriture mince et inclinée que Harry identifié comme celle de Dumbledore : "J'ouvre quand on s'en approche" Il les avait à peine lut quand les mots disparurent. "J'ouvre quand on s'en approche….."Qu'est-ce que c'est censé signifier ? " Hermione et Ron secouèrent la tête, pâle. "J'ouvre quand on s'en approche… quand on s'en approche quand on s'en approche … "J'ouvre quand on s'en approche … » Mais aussi souvent qu’il répétèrent ces mots, avec beaucoup de différentes intonations, ils n’en trouvèrent pas plus de signification. « Et l'épée » dit enfin Ron, quand ils avaient finalement abandonné leurs tentatives de deviner la signification de l’inscription du vif-d’or. « Pourquoi voulait-il que Harry ait l’épée ? » « Et pourquoi ne pouvait-il pas juste me le dire ? » dit Harry tranquillement. « Elle était là, elle était sur le mur de son bureau pendant tous nos entretiens l'année dernière ! S'il voulait que je l'ai, pourquoi ne me l'a-t-il pas juste donné alors ? » Il se sentait comme durant un examen face à une question à laquelle il devait répondre mais que son cerveau restait mou et insensible. Y avait-t-il quelque chose qu’il avait raté pendant tous ses longs entretiens avec Dumbledore l’an passé? Devait-il savoir tout ce que cela signifié ? Dumbledore s'était-il attendu à ce qu'il comprenne ? « Et quant à ce livre. » dit Hermione, « les contes de Beedle le barde »… j'ai jamais même entendu parler d’eux ! » « Tu n'a jamais entendu parler des contes de Beedle le barde ? » dit Ron incrédule. « Tu plaisantes c’est ça ? » « Non, je ne plaisante pas, » dit Hermione surprise. « Toi tu les connait ? » « Ben, naturellement que je les connais » Harry leva les yeux, amusé. La circonstance de Ron ayant lu un livre que Hermione n'avais jamais lu était sans précédent. Ron, cependant, sembla stupéfié de leur surprise. « Oh aller ! Les histoires de tous vieux enfants sont censés connaitre ? « La fontaine de la fortune » … « le sorcier et le pot de l’espoir »… « Babbitty Rabbitty et ses chicots caquetants »… » « Excuse-moi ? » dit Hermione riant nerveusement. « C’était quoi le dernier ? » « Aller laissez tomber ! » dit Ron, semblant incrédule face a Harry et Hermione. « Vous devez avoir entendu parler de Babbitty Rabbitty » « Ron, tu sais très bien que Harry et moi avons été élevé par des Moldus ! » dit Hermione. « Nous n'avons pas entendu des histoires comme cela quand nous étions petits, nous on écoutait « la Blanche Neige et les sept nains » et « Cendrillon » » « c’est quoi ça, une maladie ? » demanda Ron « Donc c’est aussi une histoire pour enfants ? » demanda Hermione, se penchant au dessus des runes. « Ouais. » dit Ron incertain. « Je veux dire, Tout ce que vous entendez, vous voyez, vient de toutes ces vieilles histoires de Beedle. Sais pas a quoi ressemblent les éditions originales. » « Mais je me demande juste pourquoi Dumbledore a pensé que je devrais les lire ? » Quelque chose craqua en bas des marches. « Probablement juste Charlie, maintenant maman est endormie, s’éclipsant pour refaire pousser ses cheveux , » dit Ron nerveusement. « Tous les mêmes, nous devrions nous couché, » chuchota Hermione. « Je ne voudrait pas être à moitié endormi demain. » Non, en convenu Ron. « Un violent triple meurtre par la mère du marié pourrait un peu refroidir le mariage. J'éteint la lumière. » Et il cliqua sur l’Etegnoir une fois de plus lorsque Hermione quitta la chambre. Chapitre huit Le mariage A trois heures de l'après-midi, Harry, Ron, Fred et George était dehors devant le grand chapiteau blanc, attendant l'arrivée des invités du mariage. Harry avait pris une grande dose de Polynectar et était maintenant le sosie d'un jeune Moldu roux du village local, l'officier de rue d'Ottery, dont Fred avait volé des poils en utilisant un sortilège. Le plan était de présenter Harry en tant que le « cousin Barny » et de le confier au plus grand nombre de Weasley, pour le camoufler. Chacun d'entre eux connaissait les plans des places, de sorte qu'ils aident les invités à ce placer aux bons sièges. Une foule de serveur, vêtu d’une robe blanche avec une bande or, était arrivée une heure plus tôt, et tous les magiciens se reposaient, non loin, sous un arbre. De là où il était, Harry pouvait voir la fumée bleue d’une pipe. Derrière Harry, se trouvait l'entrée du chapiteau. Des rangées et des rangées de chaises d'or fragiles, étaient alignées de chaque côté d'un long tapis pourpre. Les poteaux de soutien étaient enlacés avec des rubans blancs et des fleurs d'or. Fred et George avaient attaché un énorme groupe de ballons d'or au-dessus du point exact où Bill et Fleur deviendraient sous peu mari et épouse. Dehors, les papillons et les abeilles planaient avec paresse au-dessus de l'herbe et en bordures des haies. Harry n'était pas à l'aise. Le garçon Moldu dont il avait l'aspect était légèrement plus gros que lui et dans sa longue robe il se sentait serré et il avait chaud, dans la pleine lueur d'un jour d'été. - Quand je me marierai, dit Fred, tirant avec effort sur le collier de sa propre robe longue, je ne me tracasserai pas avec tout ça. Vous pourrez porter ce que vous voudrez, et je mettrai plein d'oiseau sur le corps de maman jusqu'à ce qu'elle en soit recouverte. - Elle n'était pas trop irritée ce matin, dit George. Elle pleurait un peu au sujet de Percy n'étant pas ici. Oh mon Dieu, ils se sont tous préparés pour venir regarder le mariage… Les personnes brillamment colorées apparaissaient, de nulle part à la frontière éloignée de la cour. En quelques minutes un cortège s’était formé. Il commença à serpenter à sa manière remontant du jardin vers le chapiteau. Les fleurs exotiques et les oiseaux enchantés flottaient au-dessus des chapeaux des sorcières, alors que les pierres précieuses scintillaient dans plusieurs foulards de magiciens ; un fredonnement de broutement se développait de plus en plus fort, noyant le bruit des abeilles pendant que la foule approchait du chapiteau. - Excellent, je pense que je vois quelques cousins de Veela, dit George, tendant le cou pour voir un peu mieux. S’ils ont besoin d'aide pour comprendre nos coutumes anglaises, je m'occupe d'eux… - Pas si vite, votre sainteté, indiqua Fred. Le groupe de sorcières entre deux âges se dirigeant vers toi voudrait sûrement être placé. - Ici, dit-il à un groupe de filles françaises, qui riaient nerveusement et les escorta à l'intérieur. George étant resté, il devait aider les sorcières entre deux âges et Ron pris la charge du vieux Ministre, collègue de Perkins et de Mr. Weasley, alors qu'un vieux couple plutôt sourd tombait sur Harry. -Salut ! Indiqua une voix familière pendant qu'il sortait du chapiteau et trouvait Tonks et Lupin à l'avant de la file d'attente. Elle avait des cheveux blonds pour l'occasion. - Arthur nous a dit que tu étais celui avec les cheveux bouclés. Désolée au sujet de la nuit dernière, elle ajouta dans un chuchotement à Harry qui les menait vers le haut du bas-côté. Le ministère étant très anti-loup-garou en ce moment, nous avons pensé que notre présence ne pourrait pas que vous faire du bien. - Très bien, je comprends, dit Harry, parlant davantage à Lupin qu'à Tonks. Lupin lui donna un sourire rapide, mais pendant qu'ils tournaient Harry vit le visage de Lupin tomber un nouvelle fois dans des lignes de misère. Il ne le comprenait pas, mais il n'avait plus le temps pour en demander plus. Hagrid causait déjà certains dégâts, après avoir mal compris les directions de Fred, il se reposa, sur le siège agrandi comme par magie et renforcé sur le côté pour lui dans la rangée arrière, mais cinq sièges ressemblait maintenant à des allumettes en or. Tandis que Mr. Weasley réparait les dommages, Hagrid criait des excuses à quiconque l'écoutait, Harry se dépêchait de retourner à l'entrée pour trouver Ron en tête à tête avec un magicien au regard égocentrique. Légèrement louchant, avec de long cheveux blancs d’une texture d’une barbe à papa, il utilisait son chapeau dont le bout balançait devant son nez et une robe longue d'une nuance de jaune d'oeuf. Un symbole, avec un oeil triangulaire, scintillant sur une chaîne en or autour de son cou. - Xenophilius Lovegood, dit-il, tendant une main à Harry. Ma fille et moi vivons juste au-dessus de la colline, ainsi les Weasleys nous ont invité. - Mais je pense que vous connaissez Luna ? Ajouta-t-il à Ron. - Oui, répondit Ron. Elle n'est pas avec vous ? - Elle s’est arrêtée au jardin pour dire bonjour aux gnomes, une si glorieuse invasion ! Peu de magiciens réalisent combien nous pouvons apprendre des petits gnomes sages ou pour leur donner leur nom correct, les gardensi de Gernumbli. » - Nous en savons beaucoup sur eux. Dit Ron, mais je pense que Fred et George en savent encore beaucoup plus. Il menait une partie des magiciens vers le chapiteau pendant que Luna se précipitait en remontant. - Bonjour, Harry ! dit-elle. - Heu - mon nom est Barry, dit Harry, surpris. - Oh, tu as tant changé que cela? Demanda-t-elle brillamment. - Comment le sais-tu ? - Oh, juste une impression, dit-elle. Comme son père, Luna avait une robe jaune longue lumineuse, avec un grand tournesol dans ses cheveux. L'ensemble est tout simplement éclatant, l'effet général était tout à fait plaisant. Au moins elle n'avait pas de radis à ses oreilles. Xenophilius, qui observait une conversation, avait manqué la discussion entre Luna et Harry. Après avoir salué le magicien, il se tourna vers sa fille, qui montra son doigt et dit, - Papa, regarde un des gnomes m'a réellement mordu. - Merveilleux ! La salive de Gnome est énormément salutaire. Dit Mr. Lovegood, saisissant les doigts tendus de Luna et examina les marques de morsure. - Luna, mon amour, tu ne sens aucun talent en pleine expansion aujourd'hui? Peut-être une vocation inattendue de chanter à l'opéra ! Tu es peut-être douée par le Gernumblies ! Ron, les contourna dans la direction opposée. - Ron, va rire. Dit Luna sereine, comme Harry les menaient, elle et Xenophilius vers leurs sièges. - Mon père a fait beaucoup de recherche sur la magie de Gernumbli. » - Vraiment ? Dit Harry, depuis longtemps il avait décidé de ne pas contester les vues particulières de Luna et son père. - Es tu sure que tu ne veux rien mettre sur cette morsure? - Oh, oui ne t'inquiète pas. Dit Luna, suçant son doigt d'un air rêveur en regardant Harry de haut en bas. -Tu me sembles futé. J'ai dit à papa que la plupart des personnes utiliseraient probablement des robes longues, mais il croit que l’on doit porter les couleurs du soleil à un mariage, pour la chance, tu sais…. Pendant qu'elle suivait au loin son père, Ron réapparu avec une vieille sorcière à son bras. Son nez tordu, les yeux rouges, avec un chapeau rose qui lui donnait le regard d'un flamant des mauvais temps. - … et tes cheveux sont beaucoup trop longs, Ronald, pendant un instant j'ai pensé que tu étais Ginevra. Par la barbe de MERLIN, que Xenophilius Lovegood porte-t-il ? Il ressemble à une omelette. Et qui es-tu toi ? Dit-elle à Harry. - Ah oui, tante Muriel, c’est notre cousin Barny. - Un autre Weasley ? Vous vous multipliez comme des gnomes. Il n'y a pas Harry Potter ici ? J'espérais le rencontrer. Je pensais qu'il était ton ami, Ronald, ou tu mentais tout simplement? - NON, il ne pouvait pas venir … - Hmm… Une excuse, n'est-ce pas? Juste avant les photos, j'ai dit à la mariée la façon de mieux porter mon diadème, cria-t-elle à Harry. Les lutins l'ont fait vous savez, et il est dans la famille depuis des siècles. C'est une très belle jeune fille, mais elle est Française. Bien, bien, tu me trouves un bon siège, Ronald, j'ai cent sept ans et je ne dois pas être sur mes pieds trop longtemps. Ron donna à Harry un regard significatif pendant qu'il passa et il ne réapparu pas avant un moment. Après qu'ils se soient réunis à l'entrée, Harry montra à une douzaine de personnes supplémentaires leur place. Le chapiteau était presque plein maintenant et pour la première fois il n'y avait aucune file d'attente dehors. - Quel Cauchemar, Murielle est là, dit Ron, essuyant son front sur sa veste. Elle avait l’habitude de venir chaque année pour Noël mais, merci mon dieu, elle fut la cause d’un délit. Fred et Georges firent exploser une bombe à bouse sous sa chaise durant le dîner. Papa dit souvent qu’elle a déjà écrit ses dernières volontés. Il aime s’y intéresser. Il sera le plus riche de toute la famille le jour de son départ, on attend tous son départ… - Waouh, ajouta-t-il, en regardant rapidement Hermione venant rapidement vers eux. - Tu es sublime ! - Toujours aussi surpris? dit Hermione, bien qu'elle sourit. Elle portait une robe flottante couleur lilas assortie avec de hauts talons ; ses cheveux étaient lisses et brillants. - Ta tante Murielle n'est pas très aimable, je l'ai juste rencontrée en haut tandis qu'elle donnait à Fleur le diadème. Elle a dit, « Oh ma chère, est-ce la Moldue ? Elle se tient mal et elle a de petites chevilles. » - Ne le prends pas personnellement, elle est grossière avec tout le monde, répondit Ron. - Vous parlez de Murielle ? Dit Georges, réapparaissant du chapiteau avec Fred. - Ouais, elle m’a juste dis que mes oreilles étaient décollées. Vieille batte. J'aurais souhaité que le vieil oncle Bilius soit toujours avec nous, il avait raison rions des mariages. - Ce n'est pas lui qui mourut vingt-quatre heures plus tard? Demanda Hermione. - Ben, si, il est un peu parti vers l'exagération, concéda Georges. - Mais avant qu'il ne soit mort, il avait le sens de la fête, indiquait Fred. Il avait l'habitude d'avaler une bouteille entière de whisky pur feu, puis de courir sur la piste de danse, levant vers le haut sa longue robe, enlever les groupes de fleurs qui était sur lui… - Oui, c'était un vrai charmeur, dit Hermione, alors que Harry hurlait de rire. - Ne jamais me marier, pour quelque raison ! Dit Ron. - Vous me stupéfiez, dit Hermione. Ils rirent tous tellement qu'aucun d'eux n'avait remarqué un retardataire, un jeune homme aux cheveux noirs avec un grand nez incurvé et sourcils noirs épais, jusqu'à ce qu'il ait donné son invitation à Ron et dit, en regardant Hermione, -Tu es vraiment magnifique. - Viktor ! poussa-t-elle en même temps que des cris perçants, et laissa tomber son petit sac perlé, qui tomba lourdement malgré sa taille disproportionné. Pendant qu'elle rougissait en le prenant des ses bras, elle dit - Je n'ai pas su que tu étais si beau jeune homme … Comment vas-tu ? » Les oreilles de Ron avaient tourné au rouge lumineux encore. Après avoir jeté un coup d'oeil sur l'invitation de Krum comme si il ne pouvait croire un mot et il dit très fort, - Comment cela se fait-il que tu sois ici ? - Fleur m'a invité, dit Krum, en haussant des sourcils. Harry, qui n'avait aucune rancune contre Krum, lui serra la main ; alors estimant qu'il serait prudent d'enlever Krum de la proximité de Ron, lui proposa de lui montrer son siège. - Ton ami n'est pas heureux de me voir, dit Krum, quand ils entraient dans le chapiteau. - Qui es tu ? Ajouta-t-il en jetant un regard aux cheveux bouclés rouges d’Harry. - Un cousin. murmura Harry, mais Krum n'écoutait pas vraiment. Son aspect attirait en particulier les cousins de Veela : Il était, après tout, un joueur célèbre de Quidditch. Tandis que les gens tendaient le cou pour pouvoir mieux le voir, Ron, Hermione, Fred, et George venaient se dépêchant sur les bas-côtés. - Il est l'heure de s'asseoir Fred, dit Harry. On va dans la rangée de la famille du marié » Harry, Ron et Hermione prirent leurs sièges dans la deuxième rangée derrière Fred et George. Hermione regarda plutôt les oreilles roses de Ron étaient toujours écarlate. Après quelques moments il murmura à Harry, - Tu as vu il s'est laissé pousser une petite barbe stupide ? Harry donna un grognement évasif. Un sens d'anticipation nerveuse avait rempli le chapiteau, le murmure de général cassé par des jaillissements occasionnels de rire excités. Mr. et Mme Weasley flânait debout sur le bas côté, souriant aux parents ; Mme Weasley portait un ensemble tout neuf de robe longue colorée par améthyste avec un chapeau assorti. Un peu plus tard Bill et Charlie se levaient à l'avant du chapiteau, les deux robes longues, avec de plus grandes roses blanches dans leurs boutonnières ; Fred siffla et il y eu une manifestation de rire nerveux des cousins de Veela. La foule devint silencieuse pendant que la musique gonflait de ce qui semblait être des ballons d'or. - Ooooh ! dit Hermione, en pivotant sur son siège pour regarder l'entrée. Un grand soupir collectif des sorcières et des magiciens rassemblés éclata quand comme Monsieur Delacour et Fleur arrivèrent marchant dans l'allée centrale, Monsieur Delacour rebondissant et rayonnant. Fleur portait une robe blanche très simple et semblait émettre une lueur forte et argentée. Tandis que son rayonnement obscurcissait habituellement chacun autrement par comparaison, aujourd'hui elle embelli tout le monde pendant un moment. Ginny et Gabrielle, les deux demoiselles d'honneur étaient en robes d'or, elles semblaient encore plus jolies que d'habitude et une fois que Fleur avait atteint l'Hôtel, elle regarda Bill comme s'il n’avait jamais rencontré Fenrit Greyback. - Mesdames et messieurs, dit une voix légèrement monotone, avec un léger choc, Harry reconnut le même petit magicien qui avait présidé l'enterrement de Dumbledore, maintenant se tenant devant Bill et Fleur. Nous sommes réunis ici aujourd'hui pour célébrer l'union de ces deux êtres… - Oui, mon diadème va à merveille avec son ensemble, indiquait tante Muriel dans un chuchotement. Mais je dois dire, que la robe de Ginevra est coupée bas. Ginny jeta un coup d'oeil autour, grimaçante, lançant un clin d'oeil à Harry, puis rapidement fit face. L'esprit d'Harry errait loin du chapiteau, de nouveau aux après-midi seul passés avec Ginny dans les parties isolées de l'école. Cela paraissait il y a tellement longtemps ; cela semblait toujours trop beau pour être vrai, comme s'il avait volé des heures brillantes de la vie d'une personne normale, une personne sans cicatrice en forme d'éclair sur son front…. - Vous, William Arthur, voulez-vous prendre Fleur Isabelle… ? Dans la première rangée, Mme Weasley et Madame Delacour étaient tous deux sanglotant tranquillement dans des chutes de larmes. Les bruits de trompette du dos du chapiteau indiquaient à chacun qu'Hagrid avait sorti un de ses propres mouchoirs de nappes. Hermione tourna rayonnante vers Harry ; ces yeux étaient aussi pleine de larmes. - … alors je vous déclare marié pour la vie. Le magicien avec une chevelure onduleuse mis sa main au-dessus des têtes de Bill et Fleur et une douche d'étoiles argentées tombèrent sur eux, se développant en spirales autour de leurs figures maintenant enlacées. Fred et George menaient les applaudissements. Les oiseaux du paradis et les cloches d'or minuscules volaient et flottaient sur eux, ajoutant leurs chansons et carillons au vacarme. - Mesdames et messieurs ! appela le magicien. Pouvez-vous vous lever? Tous le firent ainsi que la tante Muriel maugréant à l'oreille ; il fait encore tourner sa baguette magique. Les chaises sur lesquelles ils s'étaient assis se levèrent avec élégance dans les airs pendant que les murs de toile du chapiteau disparaissaient, de sorte qu'ils se retrouvent sous une verrière soutenue par les poteaux d'or, avec une vue glorieuse du verger ensoleillé et de la campagne environnante. Après, la piscine d'or fondit et écarta le centre du chapiteau pour former une piste de danse brillante autour de laquelle des petites tables blanches, flottés avec élégance de nouveau sur la terre ferme, et la main d'or s'assembla en un podium. - Bien dit Ron avec approbation pendant que les serveurs passaient sur tous les côtés, quelques plateaux d'argents de jus de potiron, bièreaubeurre, whisky pur feu, et sur d'autres des piles de tartes et de sandwichs. - Nous devrions aller les féliciter ! dit Hermione, se tenant sur la pointe des pieds pour voir l'endroit où Bill et Fleur avaient disparu parmi une foule de sympathisants. - Nous aurons le temps plus tard, gesticula Ron, saisissant trois Biéraubeurre d'un plateau et en remit une à Harry. - Hermione, prend une cannette, nous allons chercher une table…. Pas là ! Nulle part près de Muriel … Ron passa à travers la piste de danse vide, jetant un coup d'oeil à gauche et à droite pendant qu'il avançait ; Harry savait qu'il cherchait Krum. Avant qu'ils aient atteint l'autre côté du chapiteau, la plupart des tables été occupées : La plus vide était celle où Luna seul se reposait. - On peut se joindre à toi? Demanda Ron. - Oh oui, dit-elle heureuse. Papa est allé donner notre cadeau à Bill et Fleur. - C'est quoi, l'aboutissement d'une vie en Gurdyroots ? demanda Ron. Hermione lui donna un coup-de-pied sous la table, mais tapa Harry à la place. Pleurant de douleur, Harry perdit la voie de la conversation pendant quelques instants. La bande avait commencé à jouer, Bill et Fleur dansèrent d'abord en premier, sous de grands applaudissements ; après un moment, Mr. Weasley et Madame Delacour se rendirent sur la piste, suivi de Mme. Weasley et de Monsieur Delacour. - J'aime cette chanson, dit Luna, se balançant, et quelques secondes plus tard elle se leva et elle alla sur la piste de danse, où elle tournait sur place, toute seule. - Elle est grandiose? dit Ron admiratif. Mais le sourire disparu de son visage immédiatement : Viktor Krum s'était laissé tomber dans le siège vide de Luna. Hermione le regarda mais cette fois Krum n'était pas venu pour la complimenter. Avec un air menaçant sur son visage il dit, - Qui est cet homme en jaune ? - Xenophilius Lovegood, il est le père d'une amie à nous, dit Ron. Sa tonalité pugnace indiqua qu'il n'était pas sur le point de rire de Xenophilius, en dépit de la provocation claire. - Viens on danse, ajouta-t-il abruptement à Hermione. Elle semblait prise au dépourvu, mais heureuse à la fois et elle se leva. Ils disparurent ensemble dans la foule croissante sur la piste de danse. - Oh, ils sont ensemble maintenant ? demanda Krum, momentanément distrait. - Heu on peut dire ça, indiqua Harry. - Qui es-tu toi ? demanda Krum. - Barny Weasley. Ils se serrèrent la main. - Vous, Barny - vous connaissez cet homme, Lovegood ? - Non, je l'ai seulement rencontré aujourd'hui. Pourquoi ? Krum fit la mine au-dessus de sa boisson, observant Xenophilius, qui parlait à plusieurs magiciens de l'autre côté de la piste de danse. - Et bien, dit Krum, s'il n’est pas un invité, il va être expulsé si cela continu avec son signe dégoutant sur sa poitrine - Signe ? dit Harry, regardant plus de Xenophilius en détail. L'oeil triangulaire étrange brillait sur sa poitrine. - Pourquoi ? Qu'est ce qui ne va pas chez lui ? - Grindelwald. C'est le signe de Grindelwald. - Grindelwald… Le magicien noir que Dumbledore a défait ? - Exactement. Les muscles de la mâchoire de Krum fonctionnaient comme si il mâchait, puis il dit, - Grindelwald a tué beaucoup de personnes, mon père, par exemple. Naturellement, il n'y a jamais eu plus puissant que lui dans ce pays, certains ont dit qu'il craignait Dumbledore, voyant comment il a fini. Mais ceci dit, il dirigea un doigt vers Xenophilius, c'est son symbole, je l’ai identifié au noce : Grindelwald l'a découpé dans un verre de Durmstrang. Il y a une pupille là. Quelques idiots l'ont copié sur leurs livres et les vêtements pensant choquer ou se rendre impressionnants,… jusqu'à que ceux de nous qui avaient perdu des membres de leur famille à Grindelwald ont enseignés se signe pour s’améliorer. Krum fendit ses articulations menaçant de son poing Xenophilius. Harry se senti perplexe. Il semblait incroyablement peu probable que le père de Luna soit un défenseur des ténèbres, et personne dans la tente ne semblait autrement avoir identifié le triangle. - Êtes vous sure qu'il est de Grindelwald … ? - Je ne peux pas confondre, dit Krum froidement. J'ai passé plusieurs années à l'étudier donc je sais le bien. - Ben, il y a une chance, dit Harry, que Xenophilius ne sait pas réellement ce que signifie le symbole, les Lovegoods sont tout à fait… peu commun. Il pourrait l'avoir facilement pris quelque part et pense que c'est une section transversale de la tête d'un Snorkack à cornes ou de quelque chose comme ça. - La section transversale d'un quoi ? - Ben, je ne sais pas ce que c'est, mais apparemment lui et sa fille partent en vacances en les recherchant… Harry sentait qu'il faisait une mauvaise allusion en parlant de Luna et de son père. - Qui est-elle? dit il, se dirigeant vers Luna, qui dansait toujours seule, tendus ces bras au dessus de sa tète comme quelqu'un essayant de battre des mouches. - Et que fait-elle ? demanda Krum. - Elle essaye probablement de se débarrasser d'un Wrackspurt, dit Harry, qui identifiait les symptômes. Krum ne semblait pas savoir si Harry se moquait de lui. Il serra son poing dans l'intérieur de sa robe longue et frappa sur ses cuisses ; des étincelles volèrent hors de l'extrémité de sa robe. - Gregorovitch ! Dit fort Harry, et Krum recommença, mais Harry ont été trop excité pour s'inquiéter ; la mémoire était revenue à lui à la vue de la baguette magique de Krum : Ollivander la prenant et l'examinant soigneusement avant le tournoi des trois sorciers. - Vous le connaissez ? Demanda Krum soupçonneux. - Il est un fabriquant de baguette ! - Je sais cela, dit Krum. - Il a fait votre baguette magique ! C'est pourquoi j'ai pensé au Quidditch. Krum le regardait de plus en plus soupçonneux. - Comment savez-vous que Gregorovitch à fait ma baguette magique ? - Je… je l'ai lu quelque part, je pense » dit Harry. Dans un magazine de balai, improvisa-t-il d'une manière extravagante mais Krum semblait se calmer. - Je n'avais pas réalisé que j'avais parlé de ma baguette à des magazines, dit-il. - Ainsi… heu… où est Gregorowitch de nos jours ? Krum sembla perplexe. - Il s'est retiré il y a plusieurs années. J'étais venu pour lui acheter une baguette. C'est le meilleur, bien que je sais, naturellement, que vous Britanniques vos baguettes sont fabriquées par Ollivander. Harry ne répondit pas. Il feint d'observer les danseurs, comme Krum, mais il pensait dur. Ainsi Voldemort recherchait un fabriquant de baguette magique célèbre et Harry trouva tout de suite une raison. Il avait sûrement raison car la baguette magique d'Harry avait fait des dégats la nuit ou Voldemort l'a poursuivi à travers les cieux. Le houx et la baguette magique de plume de Phoénix avaient explosé la baguette magique que Voldemort avait empruntée, une chose qu'Ollivander n'avait pas prévue ou n'avait pas comprise. Gregorowitch en savait-il plus? Était-il vraiment plus habile qu'Ollivander, sait-il des secrets sur les baguettes magiques qu'Ollivander ne connait pas? - Cette fille est très jolie, indiqua Krum, rappelant Harry à la réalité. Krum se dirigeait vers Ginny, qui avait juste rejoint Luna. Elle est également de parenté avec vous ? - Oui, dit Harry, soudainement irrité, et elle voit quelqu'un. Type jaloux. Grand type. Vous ne voudriez pas le croiser. Krum grogna. - Zut, dit-il, vidant son gobelet et regardant encore ses pieds. A quoi ça sert d'être un joueur international de Quidditch si toutes les belles filles sont déjà prises ? Et il laissa Harry pour prendre un sandwich d'un serveur passant et fit le tour du bord de la piste de danse. Il voulait trouver Ron, pour lui dire au sujet de Gregorovitch, mais il dansait avec Hermione au milieu du plancher. Harry se posa contre un des piliers d'or et observait Ginny, qui dansait maintenant avec Lee Jordan l'ami de Fred et de George, essayant de ne pas se sentir irrité au sujet de la promesse qu'il avait donné à Ron. Il n'avait jamais été à un mariage avant, ainsi il ne pourrait pas juger comment les célébrations de sorciers n'était pas si différentes que celles des moldus, bien qu'il ait été assez sûr que ces derniers ne mettrait pas sur un gâteau de mariage deux phénix s'envolant quand le gâteau sera couper, ou voir des bouteilles de champagne flottant dans les airs dans la foule. Pendant que la soirée continuait, et les mites commençaient à passer la verrière, maintenant flottait des lanternes d'or, les festivités devenait de plus en plus contraignante. Fred et George avaient disparu depuis longtemps dans l'obscurité avec une bande de cousins de Fleur ; Charlie, Hagrid, et un magicien accroupi dans un chapeau de porkpie pourpre chantaient à «Odo le héros » dans le coin. Errant dans la foule afin d'échapper à un oncle ivre de Ron qui sembla incertain si Harry était son fils, Harry repéra un vieux magicien seul s'asseyant à une table. Sa coupe de cheveux blancs lui faisait ressembler à une horloge âgée de pissenlit. Il lui était vaguement familier : Étirant ses cheveux, Harry se rendit soudainement compte que c'était Elphias Dogge, membre de l'ordre de Phoenix et l'auteur de la nécrologie de Dumbledore. Harry l'approcha. - Je peux m'asseoir ? - Naturellement, naturellement, dit Doge ; il avait une voix plutôt aiguë et asthmatique. Harry se pencha sur lui. - Mr. Doge, je suis Harry Potter. Doge haleta. - Mon cher garçon ! Arthur m'a dit que vous étiez ici, déguisé…. Je suis si heureux, ainsi qu'honoré! Dans un flottement du plaisir nerveux Doge versa à Harry un gobelet de champagne. - J'ai pensé à l'inscription, chuchota t il, après que Dumbledore… le choc… pour toi, je suis sûr… Les yeux minuscules de Doge se remplirent de larmes soudainement. - J'ai vu la nécrologie que vous avez écrite pour le Daily Prophet, dit Harry. Je ne savais que vous avez tellement bien connu professeur Dumbledore. - Mieux que n'importe qui, dit Doge, tamponnant ses yeux avec une serviette. - Je suis certainement celui qui l'a connu le plus longtemps, sans compter Aberforth - et de toute façon, les gens ne semblent jamais compter Aberforth. - À propos du Daily Prophet, je ne sais pas si vous avez vu, M. Doge … ? - OH, s’il te plait appelle-moi Elphias, cher garçon. » - Elphias, je ne sais pas si vous avez vu l'entrevue que Rita Skeeter a donnée au sujet de Dumbledore ? Le visage de Doge prit un ton fâché. - OH oui, Harry, je l'ai vu. Cette femme, ou plutot ce vautour pour être plus précis, m'a franchement agacé, j'ai honte de dire que je suis devenu plutôt grossier, quand j'ai vu cette truite calomnier sur ma santé d'esprit. - Bien, dans cette entrevue, continua Harry, Rita Skeeter a laissé entendre que Dumbledore a été impliqué dans de la magie noire quand il était jeune. - Ne croyez pas un mot de ça ! Dit Doge immédiatement. - Pas un mot, Harry ! Ne laissez rien ternir vos mémoires d'Albus Dumbledore ! Harry regarda le visage de Doge peu rassuré, mais frustré. Est-ce que Doge a-t-il vraiment pensé que cela lui serait facile, ce qu’Harry a pu simplement choisir de croire et de ne pas croire? Doge n'a pas compris le besoin d’Harry d'être sûr, pour savoir tout ? Peut-être que Doge suspecta les sentiments de Harry, parce qu’il a semblé intéressé. - Harry, Rita Skeeter est une redoutable - Mais il fut interrompu par un aigu caquètement. - Rita Skeeter ? Ah, je l'aime, je la lis toujours ! Harry et Doge regardèrent jusqu'à voir tante Muriel se tenir là, les plumes dansant sur ses cheveux, un gobelet de champagne dans sa main. Elle a écrit un livre concernant Dumbledore, vous savez ! - Bonjour, Muriel. Dit Doge - Oui, nous discutions juste… - Vous, là ! Donnez-moi votre chaise, j'ai cent sept ans ! Un autre cousin Weasley, roux (évidemment) a sauté hors de son siège, semblant alarmé, et tanteMuriel balança sa chaise avec une force étonnante entre Doge et Harry. - Bonjour encore, Barry ou je ne sais quoi. Dit-elle à Harry - Maintenant, continuez ce que vous dites au sujet de Rita Skeeter, Elphias ? Vous savez qu'elle a écrit une biographie de Dumbledore ? Je ne peux pas attendre pour la lire. Je dois me rappeler de passer la commande à Fleury & Bott ! Doge la regarda, raide et solennel, mais tante Muriel fini son gobelet d’un seul trait et fit un signe à un serveur pour une autre coupe. Elle prit une autre grande coupe de champagne, rota puis dit, - Il n'y a aucun besoin de ressembler à une paire de grenouilles bourrées ! Avant qu'il soit devenu aussi respecté et respectable, il y avait quelques drôles de rumeurs au sujet d'Albus ! - Vous êtes mal renseignée. Dit Doge, tournant aussi coloré qu'un radis. - Vous diriez cela, Elphias, - J'ai noté comment vous assembliez les pièces du puzzle dans votre nécrologie !! beugla t-elle. - Je suis désolé que vous ayez vu ça de la sorte ... dit Doge, plus froidement. - Je vous assure que j'écrivais avec le coeur. - Oh, nous savons tous que vous avez adoré Dumbledore ; Vous pensez même que c'était un saint, même si il s'avère qu'il a éliminé sa soeur ! - Muriel ! Doge hurla. Un froid qui n'avait rien à faire avec le champagne glacé volait près d’Harry. - Qu'est ce que vous voulez dire ? Demanda-t-il à Muriel. - Qui a dit que sa soeur a été tuée ? Je pensais qu'elle était malade ? - Vous pensez mal, Barry ! Dit tante Muriel, regardant l'effet qu'elle avait produit, enchantée. De toute façon, comment pourriez vous compter savoir tout à son sujet ! Tout ça s'est produit avant même que vous n'étiez considéré mon cher et la vérité est que nous qui étions vivants n'avons jamais su ce qui s'était vraiment produit. C'est pourquoi je ne peux pas attendre pour découvrir ce que Skeeter a écrit ! Dumbledore a gardé pendant trop longtemps cette soeur tranquille ! - Faux ! Dit Doge, respirant bruyamment - Absolument faux ! - Il ne m'a jamais dit que sa soeur avait été tuée. Dit Harry, sans penser - Et pourquoi, vous l'aurait-il dit ? Muriel poussa des cris perçants, balançant son siège et se focalisant sur Harry -La raison pour laquelle Albus n'a jamais parlé au sujet d'Ariana, commença Elphias dans une voix raide avec émotion, est, je pensais être tout à fait clair, qu'il était dévasté par sa mort. - Pourquoi personne ne la vit jamais, Elphias ? Muriel poussa des cris rauques. - Pourquoi la moitié de nous n'a jamais été au courant de son existence jusqu'à ce qu'ils aient porté le cercueil hors de la maison et aient tenu un enterrement pour elle ? Où était Saint Albus tandis qu'Ariana était enfermée à clef dans la cave ? Autre qu'être brillant à Poudlard, ne s'est-il jamais occupé de sa propre maison ! - Comment aurait-elle pue être enfermée dans la cave ? Demanda Harry - Qui est-ce ? Doge semblait misérable. Tante Muriel continua son récit et répondit à Harry. La mère de Dumbledore était une femme terrifiante. Elle était une sang-de-bourbe, même si elle prétendait le contraire. - Elle n'a jamais prétendu n'importe quoi de la sorte ! Kendra était une bonne femme, chuchota Doge malheureux, mais tante Muriel l’ignora. - hautaine et très autoritaire, le genre de femme qui aurait été mortifiée de donner naissance a une cracmol. - Ariana n'était pas une cracmol " répéta Doge. - Vous dîtes ça, Elphias, mais expliquez moi, alors, pourquoi n'a t'elle jamais fréquenté Poudlard ? dit Tante Muriel. Elle se retourna vers Harry. - De nos jours, les cracmols sont souvent étouffés, on les éloigne à l'extrême ou alors dans ce cas là on confine une jeune fille à la maison et fait comme si elle n'existait pas. - Je vous dis que ce n'est pas ce qu'il s'est passé ! dit Doge, mais Tante Muriel n'y fit pas attention et continua à s'adresser à Harry. - D'habitude les cracmol sont envoyés dans des écoles de moldu, et on les encourage à s'intégrer dans la société moldue.... c'est mieux que d'essayer de leur trouver une place dans le monde magique, ou ils seront à jamais une sorte de deuxième classe, mais naturellement Kendra Dumbledore ne voulait surtout pas envoyer sa fille dans une école de moldu … - Ariana était fragile ! dit Doge désespérément, sa santé était trop fragile pour lui permettre de... - .... Partir de la maison ? Intervint Tante Muriel. De plus, elle n'a jamais été emmenée à Ste Mangouste et aucun guérisseur n’a jamais demandé à la voir - Honnêtement, Muriel, comment pouvez vous savoir si …… - Pour votre information, Elphias, mon cousin Lancelot était un guérisseur à l’hôpital Ste Mangouste, et il a dit à ma famille, avec la discrétion la plus totale, qu’Ariana n'avait jamais été vue là bas. Très soupçonneux, Lancelot y pensa ! Doge était au bord des larmes. Tante Muriel, semblait s'amuser énormément en tourmentant Doge, et elle appelait de plus en plus de serveurs pour lui apporter du champagne Paralysé, Harry pensa à la façon dont les Dursleys l'avait, par le passé, enfermé à clef, maintenu hors de la vue de tous pour le crime d'être un magicien. La soeur de Dumbledore aurait souffert du même destin à l'envers : emprisonnée pour son manque de magie ? Dumbledore l'avait-il vraiment laissée à son destin tandis qu'il allait briller à Poudlard ? - Maintenant, si Kendra n'était pas morte d'abord, reprit Muriel : - Je dirais que c'est elle qui a tué Ariana - Comment osez-vous, Muriel ! Gémit Doge. Une mère tuant sa propre fille ? Pensez ce que vous dites ! - Si la mère en question était capable d'emprisonner sa fille pendant des années, pourquoi pas ? Gesticula Muriel. - Mais comme Kendra est morte avant Ariana - de ce qui, personne n'a jamais semblé en être sûr, alors oui, Ariana pourrait avoir fait un acte désespéré et avoir tué Kendra. Indiqua Tante Muriel pensivement. - Secouez votre tête autant de temps que vous voudrez, Elphias. Vous étiez à l'enterrement d'Ariana ? - Oui j'y étais, dit Doge, tremblant. Et ce dont je peux me rappeler, c'est qu'Albus était navré Il en avait le coeur brisé. Et il n’y eu pas que son coeur. Aberforth lui cassa le nez. Si Doge semblé horrifié auparavant, ce n'était rien comparé à maintenant. Muriel pourrait l'avoir poignardé. Elle prit une autre gorgée de champagne, qui ruisselait en bas de son menton puis beugla. - Comment faites-vous ? Coassa Doge. - Ma mère était amie avec Bathilda Bagshot, dit Muriel. -Bathilda a décrit à Albus comment élever un enfant tandis que j'écoutais à la porte, une bagarre éclata à coté du cercueil. Bathilda expliqua que Aberforth cria sur Albus en lui disant que c’était entièrement de sa faute si Ariana était morte puis il lui mit son poing à la figure. Selon Bathilda, Albus ne s'est pas même défendu, et c'est assez cohérent en soi. Albus pourrait avoir détruit Aberforth dans un duel avec les deux mains attachées derrière lui. Muriel buvait de grandes gorgées de champagne. Le récit de ces vieux scandales semblait l'exciter autant qu'ils horrifiaient Doge. Harry ne savait pas quoi penser, qui croire. Il voulait la vérité mais le fait que Doge bêlait faiblement n'aidait pas Harry. Il avait peine à croire que Dumbledore ne serait pas intervenu si une telle cruauté s'était produite dans sa propre maison, mais il y avait assurément quelque chose de pas clair au sujet de l'histoire. - Et je te dirai autre chose, dit Muriel alors qu'elle abaissait son gobelet. - Je pense que Bathilda a tout dit à Rita Skeeter pendant son entrevue avec Skeeter au sujet d'une source importante près de Dumbledore … elle était là pour les affaires d'Ariana ! - Bathilda ne parlerait jamais à Rita Skeeter ! Chuchota Doge. - Bathilda Bagshot ? Dit Harry, l'auteur d'une histoire de magie ? Le nom a été imprimé sur l'avant d'un des manuels de Harry, dont bien entendu sur un livre qui n’avait jamais lu attentivement. - Oui. Dit Doge, saisissant la question d’Harry comme un homme en pleine noyade. - L'historienne sorcière la plus douée et une vieille amie d'Albus - Tout à fait gaga de nos jours, ai-je entendu. Dit gaiement tante Muriel. - Si c'est ainsi, il est bien plus déshonorant que Skeeter tire profit d’elle. Dit Doge - On ne peut pas forcément avoir confiance en ce que Bathilda a pu avoir indiqué ! - OH, là sont des manières de rapporter des mémoires, et je suis sûr Rita Skeeter les sait toutes. Dit Muriel. - Mais même si Bathilda est devenue folle, je suis sûre qu'elle a gardé de vieilles photographies, voir même quelques lettres. Elle a connu Dumbledore pendant des années…. Bon motif pour un voyage à Godric's Hollow. Dit Harry, qui avait pris une chope de Biéraubeurre, et qui était en train de s’étouffer. Doge le frappa dans le dos pendant qu’Harry toussait, regardant Tante Muriel, les yeux coulants. Une fois qu'il retrouva l'usage de sa voix, il demanda, - Bathilda Bagshot vit encore à Godric's Hollow ? - OH oui, elle y sera pour toujours ! Dumbledore y a séjourné après que Perceval ait été emprisonné, et elle était leur voisin. - Dumbledore a vécu à Godric's Hollow ? Demanda Harry. - Oui, Barny, c'est ce que je viens de dire. Dit tante Muriel avec mauvaise humeur. Harry se sentit soudain vide. Jamais une fois, en six ans, Dumbledore ne lui avait dit qu'il avait vécu et perdu ceux qu'il aimait à Godric's Hollow. Pourquoi ? Lily et James ont-ils été enterrés près de la mère et de la soeur de Dumbledore ? Dumbledore avait-il visité leurs tombes, avait-il peut-être marché près de Lily et James? Et il n’avait jamais dit à Harry par le passé … non jamais pris la peine pour le lui dire… Et pourquoi il était si important, Harry ne pouvait pas l'expliquer, pourtant il sentit qu'il considérait ça comme un mensonge pour ne pas lui avoir indiqué qu'ils ont eu cet endroit et ces expériences en commun. Il regarda devant lui, à peine notant ce qui continuait autour de lui, et ne se rendit pas compte qu'Hermione était apparu hors de la foule jusqu'à ce qu'elle ait prit une chaise près de lui. - Je ne peux plus danser, elle haletait, glissant une de ses chaussures et frottant la plante de son pied. - Ron est parti chercher de la bièraubeurre. C'est un peu le chahut. J'ai vu Viktor provoquer le père de Luna, il la regardait d'un air dubitatif. Elle laissa tomber sa voix, le regardant fixement. - Harry, tu vas bien ? Harry ne savait pas par où commencer, mais à ce moment, quelque chose de grand et argenté arriva, tombant par la verrière au-dessus du plancher de danse. Gracieux et brillant, le lynx a débarqué légèrement au milieu des danseurs étonnés. Les têtes avaient tournés, car les plus proches ont gelé absurdement en dansant. Puis la bouche du Patronus ouverte au loin, parla avec la voix forte, profonde, lente de Kingsley Shacklebolt. - Le ministère est tombé. Scrimgeour est mort. Ils arrivent. Fin du Chapitre Chapitre neuf Un endroit où se cacher Tous semblait brouillé, lent. Harry et Hermione se levèrent d'un bond et tirèrent leurs baguettes magiques. Beaucoup de personnes ne se rendaient pas compte que quelque chose d'étrange se produisait; leurs têtes se tournairent vers le chat argenté qui, soudain, disparu. Le silence s'étendit alors. Ils virent des ondulations froides à l'endroit où le Patronus s'était tenu. Alors quelqu'un cria. Harry et Hermione se jetèrent dans la foule, pris de panique. Les invités couraient dans toutes les directions, beaucoup transplanèrent ; les sortilèges protecteurs autour du Terrier s'étaient brisés. « Ron ! » cria Hermione. « Ron, où es-tu ? » Ils se frayèrent un chemin à leur façon à travers la piste de danse, Harry vit des figures masquées apparaître dans la foule ; alors il vit Lupin et Tonks brandir leurs baguettes magiques et les entendit crier, « Protego ! » Un cri qui fit écho partout dans la pièce. « Ron ! Ron ! » Appela Hermione, à moitié sanglotante pendant qu'elle et Harry se trouvaient, protégés, derrière les invités en panique. Harry saisit sa main pour s'assurer de ne pas être séparé, pendant qu'une strie de lumière sifflait au-dessus de leurs têtes - un charme protecteur où quelque chose de plus sinistre, il ne le su pas. Enfin, Ron était là. Il attrapa le bras libre de Hermione, Harry fit un tour sur lui même, la vue et le bruit s'éteignaient, l'obscurité les enveloppa. Tout ce qu'il pouvait sentir était la main de Hermione pendant qu'il était serré par l'espace et le temps, loin du Terrier, loin des mangemort, s'enfuyant, peut-être, de Voldemort lui-même... « Où sommes-nous ? » dit la voix de Ron Harry ouvrit les yeux. Un moment, il cru qu'ils n'avaient pas quitté le mariage, ils semblaient toujours entourés par des gens. « La Route de la Cour de justice de Tottenham » haleta Hermione. « Une promenade, juste une promenade, nous avons besoin de trouver quelque part pour nous changer » Harry fit comme elle le lui demanda. Ils commencèrent çà marcher puis à courir vers le haut d'une large et sombre rue envahie par les derniers fêtards du soir et remplie de magasins fermés, les étoiles scintillant au-dessus d'eux. Un bus à double étage leur klaxonna et un groupes de jeunes saouls les reluqua quand ils leurs passèrent devant. Harry et Ron portaient toujours des robes de sorciers. « Hermione, il n'y a aucun endroit pour se changer » lui dit Ron, pendant qu'une jeune femme entra dans une trombe de petits rires nerveux en le voyant. « Pourquoi je ne me suis pas assuré d'avoir la Cape d'Invisibilité avec moi ? » dit Harry, en jurant intérieurement sa propre stupidité. « Toute l'année dernière je l'ai gardée avec moi et ...» « C'est bon, je l'ai la cape, j'ai aussi des vêtements pour vous deux » l'intterompit Hermione « Essayez juste d'agir naturellement à ce qu'on vous dit ...ça suffira. » Elle les mena en bas dans une petite rue, puis dans l'abri d'une allée ombragée. « Quand tu dis que tu as la cape, et des vêtements... » dit Harry, regardant Hermione en fronçant les sourcils voyant qu'elle ne possédait que son petit sac à main perlée dans lequel elle fouillait maintenant. « Oui, ils sont ici » dit Hermione, et à la surprise totale de Harry et Ron elle retira une paire de jeans, un sweatshirt, quelques chaussettes bordeaux et finalement la Cape d'Invisibilité argentée. « Par quel miracle as-tu fait cela ? « Le sortilège de prolongation. » indiqua Hermione. « Rusé, mais je ne pense pas l'avoir fait correctement; quoi qu'il en soit, j’ai réussi à mettre tout ce dont nous avons besoin là-dedans. » Elle donna au sac une petite secousse et ils entendirent un écho comme ci celui ci était rempli d'un grand nombre d'objets lourds qui roulaient à l'intérieur. « Oh, zut, les livres. » dit-elle, en scrutant à l'intérieur, « Et dire que je les avais tous ranger par titre… et bien … Harry, tu veux bien prendre ta cape d'invisibilité. Ron, dépêche-toi de te changer… » « Quand as tu fais tout ça? » Demanda Harry pendant que Ron se changeait rapidement. « Je vous ai dit qu'au terrier, j'avais eu les temps de les ranger pendant des jours, tu sais, au cas où nous devions partir en fuite rapidement. J'ai rangé ton sac dedans ce matin, Harry, après que vous vous soyez changez, et je l'ai mis dedans… J'ai juste eu un pressentiment… » « Tu es vraiment étonnante » dit Ron, lui donnant leurs robes de sorcier. « Merci .» dit Hermione, avec un petit sourire pendant qu'elle poussait les longues robes dans son sac. « S'il te plaît Harry, mets ta cape ! » Harry jeta sa cape d'invisibilité sur ces ses épaules et l'a tira au-dessus de sa tête, disparaissant de la vue. Il commençait seulement à réaliser ce qui s'était produit « Les autres ... Les personnes du mariage » « Nous ne devons pas nous inquiéter à ce sujet là maintenant, » chuchota Hermione. « C'est après toi qu'ils en ont Harry, et nous nous mettrons chacun encore plus en danger si nous retournions là bas. » « Elle a raison, » dit Ron, qui semblait savoir qu'Harry était sur le point de dire, même si il ne pouvait pas voir son visage. «Une grande partie de l'Ordre était là, ils s'en occuperont. » Harry inclina la tête, puis se rappela qu'ils ne pouvaient pas le voir, et dit, « D'accord. » Mais il pensa à Ginny, et la crainte bouillonnait en lui comme de l'acide dans son estomac. « Avançons, je pense que nous devrions continuer dans cette direction » dit Hermione. Ils se déplaçaient dans la petite rue et sur la route principale, où un groupe d'hommes du côté opposé chantaient et traverser la route jusqu'au trottoir. « Simple question d'intérêt, pourquoi la rue de Tottenham ? » demanda Ron à Hermione. « Je n'en ai aucune idée, ça m'est venue d'un coup à l'esprit, mais je suis sûr que nous sommes plus en sécurité ici dehors dans le monde des Moldus, ils ne s'attendront pas à ce que nous soyons ici. » « C'est vrai » dit Ron, regardant autour, « mais n'avez vous pas l'impression d'être exposé? » « Où veux tu allez sinon? » demanda Hermione, se tapissant comme les hommes de l'autre côté de la route qui commençait à siffler. « Nous pouvons pas allez au chaudron baveur directement? Et si Rogue allez vérifier là bas…. Je suppose que nous pourrions juger bons d'allez chez mes parents, bien que je pense qu'il y a pas de chances pour qu'ils aillent vérifier là bas… oh, j'espère qu'ils n'ont rien ! » « Tout droit, chéri? » hurlait un des hommes ivres sur l'autre trottoir. « Vous voulez une boisson ? Entourée de gingembre avec une bonne pinte ! » « Asseyons-nous quelque part, » indiqua Hermione à la hâte pendant que Ron ouvrait sa bouche pour crier à travers la route. « Regarder, cela vous suffira ! » C'était un petit et minable café de nuit. Une couche mince de crasse sur toutes les tables, mais il était plus ou moins vide. Harry se glissa dans un espace d'abord et Ron se posa à côté de lui ainsi qu'Hermione:« Asseyons-nous quelque part, » dit elle en jetant un coup d'oeil au-dessus de son épaule tellement fréquemment qu'elle semblait avoir un mouvement convulsif. Harry n'aimait pas rester ici à ne pas bouger; la marche lui avait donné l'impression qu'ils avaient un but. Sous la cape il sentait les derniers effets du Polynectar s’estomper, ses mains reprirent leur forme et longueur habituelle. Il sortit ces lunettes de sa poche et les mis. Après une minute ou deux, Ron indiqua, « vous savez, nous ne sommes pas loin du chaudron baveur ici, il est dans la croix de Charing ... » « Ron, nous ne pouvons pas ! » répondit immédiatement Hermione. «Pourquoi rester ici alors que nous pourrions aller voir ce qui c’est passé?! » « Nous savons que c’est passé ! Voldemort a tué le ministre de la magie, qu’est ce que nous devons savoir d'autres? » « Ok, Ok, c'était juste une idée ! » Ils retombèrent dans le silence. La serveuse mâchait un chewing gum et Hermione avait commandé deux cappuccinos : Harry étant invisible, il aurait semblé très bizarre d’en commander trois. Une bande d'ouvriers robustes venait d'entrer et s’assirent tous serrés à la table voisine. Hermione laissa tomber sa voix en un chuchotement. « Je dis que nous devons trouver un endroit tranquille pour disparaître et ensuite on se dirigera vers la campagne. Une fois que nous serons là bas, nous enverrons un message à l'ordre. » « Tu peux faire un Patronus parlant? » demanda Ron. « Je l’ai déjà pratiqué et je pense que oui, » dit Hermione. « Bien, tant que nous nous attirons aucun ennuis, ça se trouvent ils ont peut être déjà été arrêtés » dit Ron avec révolte en renversant un peu de café mousseux et grisâtre. La serveuse avait entendu ; elle lança à Ron un regard méchant pendant qu'elle était au loin prenant les commandes des nouveaux clients. Le plus grand des deux ouvriers, était blond et très imposants, Harry pouvait désormais le voir, non loin de là. Il le regarda fixement. « Allons nous en, je ne veux pas boire cette horreur, » dit Ron. « Hermione, as tu de l'argent moldu pour payer ça ? » « Oui, j'ai retiré tout mon argent de mon compte bancaire avant de venir au terrier. Je parie que tout l'argent est au fond, » soupira Hermione, cherchant dans son sac perlé. Les deux ouvriers firent le même mouvement, et Harry les avaient remarqués sans pensée éveillée : Chacun des trois avaient leurs baguettes magiques. Ron, réalisa quelques secondes plus tard ce qui se passait, se précipitant sur la table, poussant Hermione en longueur sur son banc. La force des sortilèges qu’avaient lancé les mangemorts brisa le mur carrelé où la tête de Ron c'était trouver quelques secondes auparavant, Harry, étant invisible, hurla, « Stupéfix ! » Le grand mangemort blond fut frappé au visage par un jet de lumière rouge: Il s'effondra en longueur, inconscient. Son compagnon, incapable de voir qui avait jeté le sort, lança un sort sur Ron: Des cordes noires et brillantes s'envolèrent du bout de sa baguette et enroulèrent Ron de la tête aux pieds - la serveuse cria et courut vers la porte Harry envoya un autre sort d'immobilisation au mangemort avec le visage tordu, celui qui avait attaché Ron, mais le sort le manqua, rebondi sur la fenêtre, et frappa la serveuse, qui s'effondra devant la porte. « Expulso ! » beugla le mangemort, et la table derrière laquelle Harry se tenait explosa: La force de l'explosion le plaqua contre le mur et il senti sa baguette magique lui échappait des mains pendant que sa cape glissait un peu plus loin. « Petrificus Totalus ! » cria Hermione cachée, et le mangemort tomba en avant comme une statue sur la porcelaine qui était posé sur la table, et renversant ainsi le café. Hermione rampa sous son banc, en enlevant le peu de cendre du cendrier dans ses cheveux et tremblante de partout « D-diffindo, » dit elle, en dirigeant sa baguette magique vers Ron, qui hurla de douleur alors qu'elle ouvrit son jean au niveau de son genou, laissant une coupure profonde. « Oh, je suis désolé, Ron, mon bras tremble ! Diffindo ! » Les cordes divisées tombèrent. Ron retomba sur ses pieds, secouant ses bras pour retrouver leurs mobilités. Harry pris sa baguette magique et se releva au-dessus de tous les débris où le grand mangemort blond était tombé sur le banc. « Je le reconnais, il était là, la nuit où Dumbledore est mort, » dit il. Il retourna le mangemort plus sombre avec son pied ; les yeux de l'homme se déplacés rapidement sur Harry, Ron et Hermione. « C'est Dolohov, » dit Ron. « Je le reconnais grâce aux vieilles affiches. Je pense que l’autre c’est son frère. » « Pourquoi s'occuper de leurs noms! » dit Hermione un peu de façon hystérique. « Comment nous ont-ils trouvés ? Qu’est ce que nous allons en faire ? » Sa panique semblait d'une façon ou d'une autre sortir de la tête d'Harry. « Ferme la porte à clef, » lui dit-il, « et Ron, éteint les lumières. » Il regarda par terre Dolohov paralysé, pensant rapidement pendant que la serrure cliquetait et que Ron utilisait le Deluminator pour plonger le café dans l'obscurité. Harry pouvait entendre les hommes qui avaient raillé Hermione plus tôt, hurlaient maintenant après une autre fille dans la ruelle. « Qu'est ce que nous allons faire d'eux? » chuchota Ron à Harry dans l'obscurité; « les tuer ? Ils nous tueraient. S’ils ont la moindre occasion la prochaine fois. » Hermione frissonna et fit un pas en arrière. Harry secoua la tête. « Nous devons juste vider leurs mémoires, » dit Harry. « Il est meilleur que le sortilèges de la mort et au bout d'un moment ils sentiront très fort ; de plus si nous les tuons il serait évident que nous étions ici. » « C'est toi le chef » dit Ron, semblant profondément soulagé. « Mais je n'ai jamais fait un sortilège d'amnésie. » « Moi non plus » dit Hermione, « enfin qu'en théorie. » Elle prit une profonde inspiration et quand elle fut apaisé, elle dirigea sa baguette magique au front de Dolohov et dit, « Oubliettes. » Immédiatement, les yeux de Dolohov devinrent confus et rêveurs. « Brillant ! » dit Harry, lui donnant une tape dans le dos. « Prend bien soin de l'autre ainsi que de la serveuse tandis que Ron et moi éclaircissons les lieux. » « Eclaircir ? »dit Ron, regardant autour de lui le café en partie détruit. « Pourquoi ? » « Tu ne penses pas qu'elle pourrait se demander ce qui c'est produit si elle se réveille en se trouvant dans un endroit bombardé? » « Oh oui, d'accord… » Ron lutta pendant un instant avant de parvenir à sortir sa baguette magique de sa poche. « Je ne suis pas vraiment à l'aise dans mes vieux jeans, ils sont serrés. » dit il. « Oh, je suis désolé » dit en sifflant Hermione qui tirait la serveuse hors de la vue des fenêtres. Harry l'entendit murmurer une suggestion à Ron où il pourrait mettre sa baguette magique à la place. Une fois que le café était redevenu comme avant, ils soulevèrent les mangemorts de nouveau devant leur table et les placèrent debout à leur place d'origine. « Mais comment nous ont ils trouvés ? »demanda Hermione, regardant les deux hommes inertes. « Comment ont-ils su où nous étions ? » Elle se tourna vers Harry. « Tu...Tu ne penses pas que tu as toujours l'enchantement sur toi, Harry ? « Il ne peut pas l'avoir, » dit Ron. « L'enchantement se romp à ces dix-sept ans, c'est la lois des Sorciers, tu ne peux pas la mettre sur un adulte. » « Dans la mesure où vous savez, » dit Hermione. « Ce qui voudrait dire que les mangemorts ont trouvé une manière de le mettre sur une personne de plus de 17ans ? » « Mais Harry n'a pas été près d'un mangemort dans les dernières vingt-quatre heures. Ce qui laisse supposer qu'il y avait un traître parmi nous? » Hermione ne répondit pas. Harry semblait être corrompu : Est-ce que c'était vraiment les mangemorts qui l'avaient trouvé ? « Si je ne peux pas employer la magie, vous ne devez pas l’employer près de moi, pour ne pas donner notre position - » commença t il. « Nous ne l'utiliserons pas ! » dit fermement Hermione. « Nous avons besoin d'un endroit sûr pour se cacher, » dit Ron. « Nous devons penser à nous reposer. » « Square Grimmauld, » indiqua Harry. Les deux autres baillaient. « Ne sois pas idiot, Harry, Rogue peut entrer là ! » «Le père de Ron a dit qu'ils ont mis plein de sorts contre lui - et si ils n'avaient pas fonctionné? » dit-il pressé pendant qu'Hermione commençait à discuter « Tu ne comprends pas, je jure, que je ne voudrais rien de mieux que de rencontrer Rogue ! » « Mais - »dit elle. « Hermione, que proposes-tu d'autres ? C'est la meilleure solution que nous ayons. Seul un mangemort comme Rogue. Si j'ai toujours la trace sur moi, nous aurons une foule entière à nos trousses partout où nous irons autrement. » Elle ne pouvait pas discuter, bien qu'elle le regardait comme si elle allait trouver une autre solution. Tandis qu'elle ouvrait la porte du café, Ron appuya sur le Deluminator pour libérer la lumière dans le café. Puis, en comptant jusqu’à trois, Harry lança un sort, et il arrêta les charmes sur les trois victimes, et avant que la serveuse ou que l’un des deux mangemorts pouvaient faire plus que remuer en somnolant, Harry, Ron et Hermione avaient tourné sur place et avaient disparu dans l'obscurité une fois de plus. Les poumons de Harry quelques secondes plus tard pouvaient se gonfler de nouveau et il ouvrit ses yeux : Ils se tenaient maintenant au milieu d'une petite et minable place familière. Devant une maison délabrée ils regardèrent de chaque côté. Le numéro douze étant face à eux, il avait connu son existence par Dumbledore, le Gardien du secret, et ils ne se précipitèrent pas vers elle, vérifiant tous les quelques mètres qu'ils n'étaient pas suivis ou n'étaient pas observées. Elle était faite en pierre, et Harry tapa à l'entrée principale avec sa baguette magique. Ils entendirent une série de clics métalliques et le cliquetis d'une chaîne, puis la porte s'ouvrit avec un grincement et ils se dépêchèrent de passer le seuil. Quand Harry ferma la porte derrière eux, de la lumière jaillie des lampes de gaz démodées, la lumière montrant la longueur du vestibule. Il regarda et c’etait comme Harry s'en souvenait: mystérieux, les contours de l'elfe de maison se dirigeant vers le mur jetant des affaires sur le haut de l'escalier. Les longs rideaux foncés cachant le portrait de la mère de Sirius. La seule chose qui était hors d'atteinte était le porte-parapluie en forme de jambe de troll, qui se trouvait renverser comme si Tonks venait juste de le frapper. « Je pense que quelqu'un est venu ici, » chuchota Hermione, en avançant. « Qui pourrait s'être introduit en dehors de l'Ordre? » murmura Ron derrière. « Où sont ces sorts qu'ils ont mis contre Rogue ? » se demanda Harry. « Peut-être sont ils seulement activés en sa présence ? » suggéra Ron. Pourtant ils restèrent serrés ensemble sous la cape, dos contre la porte, effrayés de rentrer plus loin dans la maison. « Bien, nous ne pouvons pas rester ici pour toujours, » dit Harry, et il fit un pas en avant. « Severus Rogue ? » demanda une voix. La voix déprimée de FolOeil chuchota alors hors de l'obscurité, faisant à chacun d'entre eux un saut en arrière d'effroi. « Je ne suis pas Rogue ! » coassa Harry, avant qu'il ne sentit quelque chose au dessus de lui comme de l'air froid et que sa langue se soit courbée en arrière sur elle-même, lui rendant impossible de parler. Avant qu'il n'ait eu le temps de sentir l'intérieur de sa bouche, sa langue s'était démêlée. Les deux autres semblaient avoir éprouvé la même sensation désagréable. Ron faisait des bruits de mastication; Hermione bégaya, « Qui d'autres mis à part FolOeil aurait pu mettre ce sort de Bloclangue pour Rogue ! » Harry fit un autre pas en avant. Quelque chose bougea dans l'ombre à l'extrémité du hall, et avant que n'importe lequel d'entre eux n'ait pu dire un mot, une figure sorti hors du tapis, grand, poussièreux et terrible; Hermione poussa un cri, qui réveilla Mme Black, qui ouvrit ces rideaux; la figure grise glissait vers eux, de plus en plus rapidement, ses cheveux longs et sa barbe traînant derrière elle, son visage submergé, décharné, avec des yeux vides dans ces orbites: Terriblement familière, il souleva un bras, se dirigeant vers Harry. « Non ! » cria Harry, et bien qu'il ait soulevé sa baguette magique aucun charme n'en sorti. « Non ! Nous ne sommes pas lui ! Nous ne vous tueront pas - » Après cette annonce de non mise à mort, la figure éclata dans un grand nuage de poussière: Toussant, ses yeux humides, Harry regardait autour de lui pour voir que Hermione s'était allongé sur le plancher près de la porte avec ses bras au-dessus de sa tete, et Ron lui se secouait de la tête au pied, tapotant sur ces l'épaule et dit, « Tout va bien. …. Ca va allez. … » La poussière tourbillonna autour de Harry comme de la brume, attrapant la lumière du gaz bleue, alors que Mme Black continuait à crier. « Sang de Bourbe, ordures, taches du déshonneur, vous souillez la maison de mes aïeux - » « FERMEZ LA, LA HAUT ! » beugla Harry, dirigeant sa baguette magique vers elle, et avec un geste, un jet des étincelles rouge, ferma les rideaux encore, la faisant taire. « Que… qui était… » pleurnicha Hermione, car Ron l'avait remis sur pieds. « Oui » dit Harry, « mais ce n'était pas vraiment lui! C'était juste quelque chose pour effrayer Rogue. », Harry se demanda, où il avait vu Rogue pris d'horreur en passant qu'il avait tué le vrai Dumbledore. Toujours nerveux, il mena les deux autres vers le hall, prévoyant à moitié une nouvelle terreur pouvant apparaître, mais rien ne se passa excepté une petite souris qui passa le long du mur. « Avant que nous allions plus loin, je pense que nous devrions vérifier, » chuchota Hermione, et elle souleva sa baguette magique et dit, « revelio de Homenum. » Rien ne se produisit. « Bon, tu as juste eu un grand choc, » dit Ron avec bonté. « C'était l’effet attendu, non? » « Il a fait ce qu’il a voulu! » dit Hermione plutôt génée. « C'était un charme pour indiquer la présence humaine, et il n'y a personne ici à part nous ! » « Et Un vieux poussiéreux, » dit Ron, jetant un coup d'oeil sur le tapis su lequel le cadavre était apparut. « Montons en haut » dit Hermione avec un regard effrayé à cette idée, et elle mena la marche en montant l'escalier avec des grincements jusqu'au salon du premier étage. Hermione tournait sa baguette magique pour allumer les vieilles lampes de gaz, puis, tremblant légèrement dans la salle où il y avait des courants d'air, elle s'assit sur le sofa, ses bras enroulés étroitement autour d'elle-même. Ron, lui, fermait la fenêtre et ferma les rideaux lourds en velours. « Il n'y a personne dehors, » rapporta t il. « Et tu penses, qu'Harry a toujours une trace sur lui, et ils nous auraient suivis jusqu’ici ? Je sais qu'ils ne peuvent pas rentrer dans cette maison, mais ils le veulent. Harry ? » Harry poussa un cri de douleur : Sa cicatrice le brûla pendant que quelque chose clignait à travers son esprit comme une lumière lumineuse sur l'eau. Il vit une grande ombre et sentit une fureur qui n'était pas la sienne dans son corps, violente comme une décharge électrique. « Qu'est ce que tu as vu? » demanda Ron, avançant vers Harry. « Tu as vu ou il se trouve ? » « Non, j'ai juste senti sa colère - il est vraiment très en colère - » « Mais ce pourrait être au Terrier, » dit Ron fortement. « Quoi encore ? Tu n'as rien vu? Maudissait-il quelqu'un? » « Non, j'ai juste senti sa colère - je ne pourrais pas en dire plus - « L'esprit d'Harry était confus, et Hermione qui ne l’aidait pas et disait avec une voix effrayée, « ta cicatrice, encore? Mais que se passe-t-il ? Je pensais que le raccordement s'était fermé ! » « C'était le cas pendant un moment » murmura Harry ; sa cicatrice le lançait encore, ce qui lui donnait du mal à se concentrer. « Je - Je pense qu'elle commence à me faire mal lorsqu'il qu'il perd son contrôle, cela est dur à contrôler-» « Mais tu devais fermer ton esprit ! » dit Hermione. « Harry, Dumbledore n'a pas voulu de ce raccordement, il a voulu que tu le fermes, c'est pourquoi tu étais censé étudier l'Occlumancie ! Autrement Voldemort peut mettre de fausses images dans ton esprit, tu te souviens? - » « Ouais, je m’en souviens, merci, » indiqua Harry les dents serrées ; « tu n'a pas besoin de me rappeler, Hermione, comment Voldemort avait, par le passé, employé ce même raccordement entre nous pour me mener dans un piège, qui eu pour conséquence la mort de Sirius. Je souhaite que vous ne me le rappeliez plus »; Voldemort essayait de voir, il se posa contre le mur de la salle, et la douleur de sa cicatrice était toujours importante mais il la combattait : C'était comme résister à un maladie. Il tourna le dos à Ron et à Hermione, faisant croire qu'il examinait la vieille tapisserie de l'arbre généalogique noir sur le mur. Puis Hermione poussa des cris perçants : Harry sorti sa baguette magique et se tourna pour voir un Patronus argenté monter par la fenêtre et sauter sur le plancher du salon devant elle, où une belette parlait avec la voix du père de Ron. « Le coffre fort de la famille, ne répondaient pas nous sommes observés » Le Patronus se dissout dans le néant. Ron laissa échapper un bruit entre une pleurnicherie et un gémissement et se laissa tomber sur le sofa : Hermione la rejoignit, le prenant dans ces bras. « Ils vont tous bien ils vont tous bien ! » chuchota t elle, et Ron la prit aussi dans ses bras et la serra. « Harry, » dit-il au-dessus de l'épaule d'Hermione, « je - » « Ce n'est pas grave» dit Harry, pris d'énormes douleurs à sa tête. « C'est ta famille, c'est normal que tu sois inquiet pour eux. Je réagirai de la même manière. » Et pensant à Ginny. « Je réagis de la même manière. » La douleur dans sa cicatrice atteignait son apogée, brûlante car il eu la même impression dans le jardin du terrier. Il entendit faiblement qu'Hermione disait « Il ne veut pas être tout seul. Nous Pourrions nous servir des sacs de couchage que j'ai apportés et que l'on dorme ici ce soir ? » Il entendit Ron acquiescer. Il ne pourrait pas combattre la douleur beaucoup plus longtemps. Il succomba. « Salle de bains, » murmura t il, et il quitta la salle aussi rapidement qu'il pouvait sans trébucher. Il était à peine arriver qu’ il ferma la porte avec ses mains tremblantes, il prit sa tête entre ses mains :il crut qu’elle allait exploser et tomba sur plancher, puis dans une explosion de souffrance, il sentit qu’une fureur qui ne lui appartenait pas possédait son âme ; il vit une longue salle allumée seulement par la lumière des flammes, et que le géant mangemort blond sur le plancher, criait et hurlait, alors qu’une plus légère figure se tenait au-dessus de lui, une baguette magique tendu ; Harry parlait d'une voix élevée, froide, et impitoyable. « Alors, Rowle, devons-nous en finir et vous servir de repas à Nagini ? Lord Voldemort n'est pas sûr qu'il pardonnera cette fois. …. Tu oses revenir ici, pour me dire qu’Harry Potter s'est encore échappé ? Drago, donne à Rowle un autre goût de notre mécontentement. …. Lui faire sentir ma colère par toi-même ! » Une notation tomba dans le feu : Flammes élevées, leur lumière dardant à travers un visage blanc terrifié et aigu - avec un sens de l'émergence d'eau profonde, Harry respira pleinement et rouvrit les yeux. Il se retrouva sur le plancher de marbre noir froid, son nez reposant sur l’une des queues de serpent d'argent qui soutenait la grande baignoire. Il s’assit dessus. Malefoy avait le visage pétrifié et semblé brûlé à l'intérieur de ses yeux. La vision qu'Harry avait eu le rendit malade, par l'utilisation que Drago servait à Voldemort. Il y et un coup sec et dur pointu sur la porte, et Harry sauta pendant que la voix d'Hermione parlait dehors. « Harry, si tu veux ta brosse à dents ? Je l'ai ici. » « Oui, merci, » dit il, en essayant de garder sa voix habituelle. Chapitre 10 Le récit de Kreattur Harry se réveilla tôt le matin suivant, enveloppé dans son sac de couchage sur le sol du salon. Un bout de ciel était visible entre les rideaux lourds. Il était d'un bleu d'encre mouillé frais et clair, quelque part entre la nuit et l'aube, et tout était tranquille excepté la profonde et longue respiration de Ron et d'Hermione. Harry jeta un coup d'œil sur les ombres foncées qu'ils projetaient sur le sol derrière eux. Ron avait eu un élan de galanterie et avait insisté pour qu'Hermione dorme sur le matela du sofa, de sorte que sa silhouette s'élevait au-dessus de la sienne. Son bras pendait sur le plancher, ses doigts à quelque centimètre de ceux de Ron. Harry se demanda s'ils s'étaient tenus la main lorsqu'ils s'étaient endormis. L'idée lui donna l'étrange sensation d'être isolé. Il leva les yeux vers le plafond ombragé, et la grande structure du lustre. Il y avait moins de vingtquatre heures, il se tenait à la lumière du soleil à l'entrée du chapiteau, à attendre les invités du mariage. Cela semblait faire des lustres. Qu'allait-il se passer maintenant ? Il s'étendit sur le plancher et pensa aux Horcruxes, à la mission complexe et angoissante que Dumbledore lui avait laissée… Dumbledore… La peine qu'il ressentait depuis la mort de Dumbledore sonnait différemment maintenant. Les accusations qu'il avait entendues de la part de Muriel au mariage semblaient s'être incrustées dans son cerveau comme du poison, infectant son souvenir du sorcier qu'il avait admiré. Dumbledore avait-il pu laisser de telles choses se produire ? Avait-il été comme Dudley, se contentant d'observer la maltraitance et l'abus sans être affecté? Pouvait-il avoir tourné le dos à une sœur qui était emprisonnée et cachée ? Harry pensa à Godric' Hallows, au fait que Dumbledore ne l'ai jamais mentionné ; il pensa aux objets mystérieux laissé sans explication par la volonté de Dumbledore, et son ressentiment enfla dans l'obscurité. Pourquoi Dumbledore ne lui avait-il pas dit ? Pourquoi ne lui avait-il pas expliqué ? Dumbledore s'intéressait-il vraiment à Harry finalement ? Ou Harry n'avait-il été rien d'autre qu'un outil propre et utile, et non un confident en qui il avait confiance? Harry ne pourrais pas rester là avec seule compagnie ses amères pensées. Désespérant de voir arriver quelque chose, une quelconque distraction, il se dégagea de son sac de couchage, repris sa baguette magique, et sorti furtivement de la salle. Lorsqu'il se trouva sur le palier il chuchota " Lumos " et commença à grimper l'escalier à la lueur de sa baguette. Au deuxième étage se trouvais la chambre ou lui et Ron avait dormis la dernière fois qu'ils étaient venus, il jeta un coup d'œil à l'intérieur. Les portes de la penderie étaient restées ouvertes et la literie rejetée en arrière. Harry se souvenu de la jambe de troll du rez-de-chaussée. Quelqu'un avait il fouillé la maison depuis que l'Ordre l'avais abandonné, Rogue ? Sirius est mort ? Le regard d'Harry déambula sur le portrait qui a parfois contenus le grand père de Sirius, Phineas Nigellus Black, mais il était vide, ne montrant rien d'autre qu'un bout de rideau marron. Phineas passait évidemment la nuit dans le bureau du directeur à Poudlard. Harry continua de monter l'escalier, jusqu'à qu'il atteigne le plus haut pallier de la maison, où il y avait seulement deux portes. Celle en face de lui arborait une plaque avec le nom de Sirius. Harry n'était jamais entré dans la chambre à coucher de son parrain auparavant. Il poussa la porte et l'ouvrit, maintenant sa baguette haute pour projeter la lumière de celle-ci aussi largement que possible. La chambre était spacieuse et avait dû être belle au moins une fois. Il y avait un grand lit avec une tête de lit en bois ouvragé, une grande fenêtre obscurcie par de longs rideaux en velours, un lustre enveloppé d'un épais manteau de poussière avec des bougies. Une fine pellicule de poussière recouvrait les images et la tête de lit, une toile d'araignée s'étendait du lustre jusqu'au haut de la penderie en bois, tandis qu'il entrait plus profondément dans la chambre, il surprit une course de souris. Le Sirius adolescent avait tellement mis d'image et de posters que peu du mur de couleur gris argenté restait visible. Harry pouvais simplement supposer que les parents de Sirius se sont avéré incapable de défaire l'enchantement de glue perpétuelle que Sirius avait lancés aux posters et images, parce qu'il était sur que ses parents n'appréciaient pas les goûts de leur fils aîné en matière de décoration. Sirius avait l'air d'avoir une longue expérience du comment embêter ses parents. Il y avait plusieurs banderoles des Gryffondor, écarlate et or un peu fanée, juste pour souligner sa différence du reste de la famille qui eux avait appartenue à Serpentard. Il y avait aussi beaucoup d'image de motos de moldu, et également (Harry était obligé d'admirer le toupet dont Sirius avait fait preuve) plusieurs poster de fille moldue en bikini. Harry pouvais affirmer que c'était des images moldues car les filles restaient parfaitement immobiles dans leurs cadres, sourires défraîchis et yeux figés sur le papier. La seule photographie magique sur le mur, contrastant avec le reste, était une image de quatre étudiants de Poudlard, bras dessus, bras dessous, riant devant l'appareil photo. Avec un certain plaisir, Harry reconnu son père, ses cheveux noirs pointant désordonnés les même que ceux de Harry, lui aussi portant des lunettes. Près de lui était Sirius, négligemment beau, son visage légèrement arrogant tellement plus jeune et plus heureux qu'Harry ne l'avait jamais vu étant vivant. A droite de Sirius se tenait Pettigrow, plus petit que Sirius de plus d'une tête, dodus avec des yeux humides, rouge de plaisir de son intrusion dans le groupe le plus cool. Avec les très admiré James et Sirius. A la suite de James il y avait Lupin, un peu d'apparence minable, mais avec le même air de surprise ravie, d'être aimé et intégré ou bien c'est seulement parce que Harry connaissait son passé. Il essaya de la prendre du mur, elle était à lui maintenant après tout, Sirius lui avait laissé tout ce qu'il possédait, mais elle ne bougea pas d'un pouce. Sirius n'avais laissé aucune opportunité en prévention de la volonté de ses parent à redécorer sa chambre. Harry regarda autour de lui. Le ciel à l'extérieur devenait de plus en plus lumineux. Une raie de lumière révéla des papiers, des livres, et des petits objets dispersés sur le tapis. Harry se baissa et ramassa quelque bout de papiers, et les examina. L'un deux était un morceau d'une vieille édition de L'Histoire de la magie, par Bathilda Bagshot, un autre appartenant à un manuel pour entretenir les motos, le troisième était un papier écris à la main et chiffonné. Il le défroissa. " Cher Patmol Merci, Merci, pour le cadeau d'anniversaire d’Harry! C'était son favori de loin. Un an et déjà il monte sur un balai en jouet, il a l'air si heureux avec. Je joins une image comme tu peux voir. Tu sais qu'il est haut comme trois pommes mais il a presque tué le chat et casser l'horrible vase que Pétunia m'a envoyé pour Noël (je ne m'en plains pas). Naturellement James a pensé que c'était très drôle, et dit qu'il serait un grand joueur de Quidditch mais nous avons du éloigné tous les bibelots et s'assurer que nous le perdons pas de vue quand il se déplace. Nous avons eu un goûter d'anniversaire très tranquille, juste nous et le vieille Bathilda qui a toujours été adorable avec nous et qui adore Harry. Nous étions vraiment désolé que tu ne puisses pas venir, mais l'ordre devait passer au premier plan, et Harry n'est pas assez vieux pour savoir que c'est son anniversaire de toute façon ! James devient frustré à rester enfermé ici, il essaye de ne pas le montrer mais je peux dire … d'ailleurs Dumbledore détient toujours sa cape d'invisibilité, donc pas de chance pour une petite excursion. Si tu pouvais venir, cela lui remonterait tellement le moral. Queudver était ici le week-end dernier. Il semblait au plus bas de sa forme, mais c'était probablement à cause des nouvelles au sujet de McKinnons ; J'ai crié toute la soirée quand je les apprise. Bathilda se lâche la plupart des jours, elle est incroyable lorsqu'il s'agit de raconter des histoires des plus étonnantes au sujet de Dumbledore. Je ne suis pas sûr qu'il serait content s'il le savait ! Je ne sais pas trop quoi croire, en fait parce qu'il semble incroyable que Dumbledore…. " Les extrémités de Harry semblèrent s'être engourdies. Il restait debout calme, tenant le papier miraculeux entre ses doigts inertes tandis qu'à l'intérieur de lui une sorte d'éruption tranquille déversaient la joie et la peine à mesures égales dans ses veines. Vacillant vers le lit, il s'assit. Il lu encore la lettre, mais n'arrivait plus à saisir de quoi il était question, et fut réduit à regarder fixement la lettre écrite à la main. Elle avait faisait ses " g " de la même façon dont il les faisait : il rechercha chacun d'entre eux dans la lettre, et chacun raisonna comme une douce vague glissant de derrière un voile. La lettre était un trésor incroyable, la preuve que Lili Potter avait vécu, vraiment vécu, que sa main chaude s'était par le passé déplacée sur ce parchemin, traçant à l'encre ces lettres, ces mots, des mots à son sujet, Harry, son fils. Chassant impatiemment l'humidité de ses yeux, il relu la lettre, cette fois se concentrant sur sa signification. C'est comme écouter une voix dont on se souvenait à moitié. Ils avaient eu un chat… peut-être avait-il péri, comme ses parents à Godric's Hollow… ou bien s'était-il sauvé quand il n'y eu plus personne pour le nourrir… Sirius lui avait acheté son premier balai… Ses parents avaient connu Bathilda Bagshort ; Dumbledore les avaient-ils présentés ? " Dumbledore détient toujours sa cape d'invisibilité "… ça c'était quelque chose de drôle… Harry fit une pause, considérant les mots de sa mère. Pourquoi Dumbledore avait-il pris la cape d'invisibilité de James ? Harry s'était distinctement rappelé son directeur lui dire des années auparavant, " je n'ai pas besoin d'une cape pour me rendre invisible " peut-être qu'un membre moins doué de l'ordre avait eu besoin de son aide, et Dumbledore avait-il agi en tant que porteur ? Harry laissa cela de coté… " Queudver était la "… Pettigrow, le traître, paraissait au plus bas de sa forme, hein? Se rendait-il compte qu'il voyait James et le Lily vivants pour la dernière fois ? Et enfin Bathilda encore, qui racontait des histoires incroyables au sujet de Dumbledore. " Il semble incroyable que Dumbledore. " Que Dumbledore quoi ? Mais il y avait un certain nombre de choses qui sembleraient incroyables au sujet de Dumbledore ; qu'il ait reçu par le passé la note la plus basse en Transplanage, par exemple ou ait jeté des sorts à des chèvres comme Aberforth… Harry se mit sur pied et balaya le plancher du regard : Peut-être le reste de la lettre était-il ici quelque part. Il saisi des papiers, les triant avec ferveur, avec un peu de considération en tant que chercheur original, il ouvrait les tiroirs, secoua les livres, pris une chaise pour voir au dessus de la penderie, et rampa sous le lit et le fauteuil. Enfin, face contre terre sur le sol, il remarqua ce qui semblait être un bout de papier sous la commode. Lorsqu'il l'extirpa, il reconnu ce qui devait être la photo dont Lily parlait dans sa lettre. Un bébé aux cheveux noirs allait et venait dans la photo sur un balai minuscule, hurlant de rire, et une paire de jambes qui devait appartenir à James courrait après lui. Harry rangea la photographie dans sa poche avec la lettre de Lily et continua à chercher la deuxième feuille. Après un autre quart d'heure, il fut toutefois contraint d'admettre que le reste de la lettre de sa mère n'était plus là. S'était-elle simplement perdue depuis les seize années qui s'étaient écoulées depuis qu'on l'avait écrite, ou avait-elle été prise par celui qui avait fouillé la chambre ? Harry lu la première feuille encore, cette fois à la recherche d'indices qui aurait pu lui indiqué ce que contenait la deuxième feuille. Son balai en jouet aurait difficilement pu être considéré comme intéressant par les mangemorts… La seule chose potentiellement utile qu'il pouvait y voir était l'information possible sur Dumbledore. " Il semble incroyable que Dumbledore. " "-quoi?" " Harry ? Harry ? Harry ! " " Je suis la ! " cria-t-il, " qu'est ce qui se passe ? " Il y eu un bruit de pas derrière la porte, et Hermione déboula à l'intérieur. " Nous nous sommes réveillé et nous ne savions pas ou tu étais ! " dit-elle à bout de souffle. Elle se retourna et cria par dessus son épaule, " Ron ! Je l'ai trouvé " La voix lointaine de Ron fit écho depuis plusieurs étage en dessous : " Bon ! Dis lui de ma part que c'est un con ! " " Harry ne disparaît pas comme ça, je t'en pris, nous étions terrifiés ! Pourquoi es-tu monté ici de toute façon ? " Elle regarda tout autour d'elle la chambre mise a sac. " Qu'est ce que tu étais en train de faire ? " " Regarde ce qui j'ai juste trouvé " Il sortit la lettre de sa mère. Hermione la pris et la lut tandis que Harry l'observait. Quand elle atteint la fin de la page elle leva les yeux vers lui. " Oh Harry… " " Oui et il y a aussi ça " Il lui remit la photographie déchirée, et Hermione sourit au bébé qui allait et venait sur le balai en jouet. " J'ai cherché le reste de la lettre, " dit Harry, " mais elle n'est pas ici " Hermione jeta un coup d'œil autour. " Tu as mis tout ce désordre ou c'était déjà comme ça en arrivant ici ? " " Quelqu'un avait fouillé avant moi, " dit Harry. " Je le pensais aussi. Chaque pièce que j'ai examinée en montant avait été dérangée. Qu'est ce qu'ils cherchaient à ton avis ? " "Des informations sur l'ordre, si c'était Rogue " " Mais tu ne pense pas qu'il aurait eu déjà tous ce dont il a besoin. Je veux dire il était dans l'ordre, n'est ce pas ? " " Bon, " dit Harry, impatient de discuter de sa théorie, " que dis-tu de l'information sur Dumbledore ? La deuxième page de la lettre, par exemple. Tu sais que ma mère a mentionné Bathilda, tu sais qui elle est ? " " Qui ? " " Bathilda Bagshort, l'auteur de … " " L’Histoire de Magie, " dit Hermione, semblant intéressée. " Ainsi tes parents l'ont connue ? Elle était une historienne magique incroyable " " Et elle est encore vivante, " dit Harry, " elle vit à Godric's Hollow. La Tante Muriel de Ron parlait d'elle au mariage. Elle connaissait la famille de Dumbledore aussi. Ca serait rudement intéressant de lui parler, n'est ce pas ? " Il y avait un peu trop de compatissance dans le sourire de Hermione à son goût. Il récupéra la lettre et la photographie et les rangea à l'intérieur de la pochette autour de son cou, pour ne pas avoir à la regarder et se trahir lui même. " Je comprends pourquoi tu aimerais lui parler au sujet de ta maman de ton papa, et de Dumbledore aussi, " dit Hermione. " Mais cela ne nous aiderait pas vraiment dans notre recherche des Horcruxes, si ? " Harry ne répondit pas, et elle sauta sur l'occasion, " Harry, je sais que tu veux vraiment aller a Godric's Hollow, mais je suis effrayée... Je suis effrayée par la façon dont les mangemorts nous ont si facilement retrouvés hier. Et cela me fait encore plus penser que nous devons éviter l'endroit ou tes parents sont enterrés, je suis sûr qu'ils s'attendent à ce que tu y ailles. " " Ce n'est pas juste ça, " dit Harry, évitant toujours de la regarder, " Muriel a dit des trucs au sujet de Dumbledore au mariage. Je veux savoir la vérité… " Il dit à Hermione tout ce que Muriel lui avait dit. Quand il eu fini, Hermione dit, " Bien sur, je peux comprendre que cela t'ai bouleversé, Harry … " " Je ne suis pas bouleversé, " mentit-il, " je voudrais juste si c'est vrai ou … " " Harry penses-tu vraiment que tu obtiendras la vérité d'une vieille femme malveillante comme Muriel, ou de Rita Skeeter ? Comment peux-tu les croire ? Ne connaissais-tu pas Dumbledore ! " " Je le croyais, " murmura-t-il. " Mais tu sais combien il y avait de vérité dans ce qu'écrivait Rita à ton sujet ! Doge a raison, comment oses-tu laissez ces personnes ternir tes souvenirs de Dumbledore ? " Il détourna les yeux, essayant de ne pas trahir le ressentiment qu'il éprouvait. C'était encore là : Choisir quoi croire. Il voulait la vérité. Pourquoi tout le monde était-il tellement convaincu qu'il ne l'obtiendrait pas? " On descend à la cuisine ? " suggéra Hermione après une petite pause. " Trouver quelque chose pour le déjeuner ? " Il accepta, mais à contrecœur et la suivi dehors sur le palier et devant la seconde porte qui donnait dessus. Il y avait les marques profondes d'éraflure dans la peinture au-dessous d'un petit panneau qu'il n'avait pas remarqué dans l'obscurité. Il fit une pause en haut des escaliers pour le lire. C'était une petite pancarte pompeuse avec des lettres soigneusement écrites à la main de sorte que Percy Weasley aurait très bien pu l'accrocher sur la porte de sa chambre. Ne Pas Entrer Sans L'Express Permission de Regulus Arcturus Black L'excitation fourmilla dans le corps de Harry, bien qu'il ne sût pas immédiatement pourquoi. Il lut encore la pancarte. Hermione dévalait déjà les marches au dessous de lui. " Hermione, " dit-il, et il s'étonna que sa voix fut si calme. "Reviens ici. " " Qu'y a-t-il ? " " R.A.B. Je pense que je l'ai trouvé. " Il y eu un halètement avant qu'Hermione se re-précipite vers les escaliers. " Dans la lettre de ta maman ? Mais je n'ai pas vu …" Harry secoua la tête, indiquant la pancarte de Regulus. Elle la lut, et saisi le bras de Harry si fort qu'il grimaça. "Le frère de Sirius ? " chuchota-t-elle. " C'était un mangemort, " dit Harry. " Sirius m'a parlé de lui, il s'est joint à eux lorsqu'il était vraiment jeune et après a eu la trouille et a essayé de partir … donc ils l'ont tué. " " Justement ! " haleta Hermione. " S'il était un mangemort, il a eu accès à Voldemort, et a été désenchanté lorsqu'il a voulu faire tomber Voldemort ! " Elle libéra Harry, se pencha au-dessus de la rampe, et cria, " Ron ! RON ! Monte ici, vite ! " Ron apparu, haletant, une minute plus tard, sa baguette magique prête dans sa main. " Quoi de neuf ? Si c'est encore des araignées géantes je veux prendre mon petit déjeuner avant de… " Il fronça les sourcils à la vision de la porte de Regulus, vers laquelle Hermione se dirigeait silencieusement. " Quoi? C'était le frère de Sirius, n'est-ce pas? Regulus Arcturus… Regulus… R.A.B. ! Le médaillon … vous ne comptez pas …… ? " " C'est ce que nous allons voir, " dit Harry. Il poussa la porte : Elle était verrouillée. Hermione dirigea sa baguette magique vers la poignée et dit, " Alohamora. " Il y eu un déclic, et la porte s'ouvrit. Ils se déplacèrent sur le seuil ensemble, regardant fixement autour. La chambre de Regulus était légèrement plus petite que celle de Sirius, bien qu'elle ait eu la même trace de son ancienne splendeur. Alors que Sirius avait cherché à afficher sa différence au reste de la famille, Regulus avait tâché de souligner l'opposé. Les couleurs vert émeraude et argent de Serpentard étaient partout, drapant le lit, les murs, et les fenêtres. L'emblème de la famille des Black avait été soigneusement peint au-dessus du lit, avec sa devise, " toujours pur ". En dessous il y avait une collection de découpages jaunis de journaux, tous assemblés ensembles en un collage misérable. Hermione s'avança dans la pièce pour les examiner. " Ils sont tous au sujet de Voldemort, " dit-elle. " Regulus semble avoir été un admirateur pendant quelques années avant de rejoindre les mangemorts… " Un petit souffle de poussière s'éleva du couvre-lit alors qu'elle s'asseyait pour lire les coupures. Harry, en attendant, avait remarqué une autre photographie : une équipe de Quiditch de Poudlard souriait s'agitait hors du cadre. Il se rapprocha et vit l'emblème d'un serpent sur leur poitrine : Serpentard. Regulus était immédiatement reconnaissable comme le garçon assis au milieu de la rangée de devant : Il avait les mêmes cheveux foncés et le regard légèrement hautain de son frère, bien qu'il ait été plus petit, plus mince, et plutôt moins beau que Sirius l'avait été. "Il jouait comme attrapeur," dit Harry. " Quoi? " Dit Hermione distraitement ; elle était encore immergée dans les coupures de presse sur Voldemort. " Il est assis au milieu de la rangée de devant, là où se trouve l'attrapeur… peu importe, " dit Harry, se rendant compte que personne ne l'écoutait. Ron était à quatre pattes, cherchant sous la penderie. Harry regarda autour de la pièce à la recherche de cachettes potentielles et s'approcha du bureau. Encore une fois, quelqu'un y était passé avant eux. Le contenu du tiroir avait été retourné récemment, la poussière dérangée, mais il n'y avait rien de valeur ici : de vieilles cannettes, des manuels démodés qui attestaient de leur rude manipulation, une bouteille d'encre récemment cassée, un résidu collant couvrant le contenu du tiroir. " Il y a une manière plus facile, " dit Hermione, alors que Harry essuyait ses doigts noirs d'encre sur son jeans. Elle souleva sa baguette et dit, " Accio Medaillon ! " Rien ne se produit. Ron, qui avait cherché dans les plis des vieux rideaux, sembla déçu. " Alors c'est ça ? Il n'est pas ici ? " " Oh, il pourrait être encore ici, mais sous des Contres-Sortilèges, " dit Hermione. " Des charmes pour l'empêcher d'être appelée par la magie, vous savez. " " Comme celui que Voldemort a installé sur le bassin en pierre dans la caverne, " dit Harry, se rappelant comment il n'avait pas pu appeler à lui le faux médaillon. " Comment sommes nous supposé le trouver alors ? " demanda Ron. " En cherchant à la main, " dit Hermione. " Quelle bonne idée, " dit Ron, roulant ses yeux, et il reprit son examen des rideaux. Ils passèrent au peigne fin chaque centimètre de la chambre, mais durent admettre finalement, que le médaillon n'était pas là. Le soleil s'était levé maintenant ; sa lumière les éblouissait même à travers les fenêtres encrassées de l'étage. " Il pourrait être autre part dans la maison, bien que, " dit Hermione dans un ton de ralliement alors qu'ils descendaient les escaliers. Car alors qu'Harry et Ron se décourageaient, elle paraissait de plus en plus déterminée. " Qu'il soit parvenue à le détruire ou non, il voulait le tenir loin de Voldemort, n'est ce pas ? Rappelez-vous toutes ces choses terribles dont nous avons du nous débarrasser la dernière fois que nous sommes venu ici ? Cette horloge qui envoyait des boulons à tout le monde et ces vieilles robes longues qui ont essayé d'étrangler Ron ; Regulus pourrait les avoir mis là pour protéger la cachette du médaillon, quoique nous ne l'ayons pas réalisée à… à… " Harry et Ron la regardèrent. Elle se tenait avec un pied a mis chemin entre ciel et terre, avec le regard stupéfait de quelqu'un qui vient de subir le charme d'Oubli: Ses yeux étaient même sortis de leur orbites. " … à temps " finit-elle dans un souffle. " Quelque chose qui ne va pas ? " demanda Ron. " Il y avait un médaillon. " " Quoi ? " dirent Harry et Ron d'une même voix. " Dans le coffret dans le salon. Personne ne pouvait l'ouvrir. Et nous… nous… " Harry sentis comme si une brique avait glissé vers le bas de sa poitrine dans son estomac. Il s'était souvenu. Il avait même manipulé la chose pendant qu'ils se la passaient tour à tour, chacun essayant à tour de rôle de l'ouvrir. Il avait jeté tout droit parmi les déchets, avec la tabatière de Poudre de Verrue et la boîte à musique qui avait rendu tout le monde somnolent… "Kreattur récupérait un paquet de chose derrière notre dos, " dit Harry. C'était la seule chance, le seul mince espoir qui s'offrait encore à eux, et il allait s'y accrocher avant d'être forcé à le laisser tomber. " Il avait une cachette entièrement remplie de trucs dans son placard dans la cuisine. V'nez. " Il descendit les escaliers en courant prenant deux respirations à chaque pas, les deux autres le suivant dans sa course. Ils firent tellement de bruit qu'ils réveillèrent le portrait de la mère de Sirius pendant qu'ils traversaient le hall. "Ordures ! Sang de Bourbe ! Écume !" cria t'elle, ils se précipitèrent dans la cuisine au sous-sol et claquèrent la porte derrière eux. Harry couru le long de la salle, et fit une halte devant la porte de Kreattur, qu'il failli arracher en l'ouvrant. Il y avait un nid et de vieilles couvertures sales dans lesquelles l'elfe de maison avait dormi auparavant, mais ils n'y avaient aucuns des objets que Kreattur avait récupérés. La seule chose qu'il y avait était une vieille copie de " Noblesse de la nature " : " Une généalogie de sorcier ". Il n'en croyait pas ses yeux, Harry saisi les couvertures et les secoua. Une souris morte tomba et roula lugubrement sur le sol. Ron gémi pendant qu'il se jetait sur une des chaises de la cuisine et Hermione ferma les yeux. " Je n'ai pas encore dit mon dernier mot " dit Harry, et il cria, "Kreattur !" Il y eu une forte odeur, et l'elfe de maison dont Harry avait hérité à contrecœur de Sirius, apparu hors de nulle part, devant la cheminée froide et vide : minuscule, à moitié humain, sa peau pâle laissant apparaître de nombreux plis, des cheveux blancs qui avaient copieusement poussé sur ses oreilles. Il portait toujours le même chiffon dégoûtant, comme lorsqu'ils l'avaient rencontré la première fois, et le regard méprisant qu'il portait sur Harry prouvait que son attitude envers son nouveau maître de maison n'avait pas plus changé que ses vêtements. « Maître," coassa Kreattur avec une voix de grenouille mugissante, et il s'inclina ; murmurant à ses genoux, " dans la vieille maison de ma maîtresse avec le traître à son sang Weasley et la Sang de bourbe." " Je t'interdit d'appeler n'importe qui traître à son sang ou Sang de bourbe " dit Harry. « Oui, maître, » dit Kreattur, se baissant encore bien bas. Harry a vu ses lèvres bouger sans émettre de son, assurément en train de prononcer les insultes qu’il lui était à présent interdit d’utiliser. « Il y a deux ans », dit Harry, son cœur martelant dans sa poitrine, « il y avait un grand médaillon en or dans le salon en haut. Nous l'avons jeté. L’as tu volé derrière nous ? » Il y eu un moment de silence, pendant lequel Kreattur se redressa pour faire face au visage de Harry. Alors il dit, « Oui. » « Où est-il maintenant ? »demanda Harry réjoui alors que Ron et Hermione semblaient allègres. Kreattur ferma ses yeux comme s'il ne pourrait pas soutenir de voir leurs réactions à son prochain mot. « Parti. » « Parti ? » Fit écho Harry, l’exaltation glissant hors de lui, « Qu’est ce que tu veux dire par là, il est parti? » L'elfe trembla. Il se balança. « Kreattur, » dit Harry violemment, « Je te donne l’ordre de … » « Modingus Fletcher, » croassa l'elfe, ses yeux toujours fortement fermés. « Modingus Fletcher a tout volé ; Les images de Mlle Bella's et de Mlle Cissy's, les gants de ma maîtresse, l'ordre de MERLIN, première classe, les gobelets avec l’emblème de la famille, et …et … » Kreattur retint sa respiration : Sa poitrine creuse se soulevant et s’abaissant rapidement, puis ses yeux s’ouvrirent et il poussa un cri perçant à faire glacer le sang. « …et le médaillon, le médaillon de Maître Regulus. Kreattur a fait du tort, Kreattur a échoué aux ordres ! » Harry réagi instinctivement : pendant que Kreattur se précipitait vers le tisonnier se tenant dans la grille, il se lança sur l'elfe, l'aplatissant au sol. Le cri perçant de Hermione se mélangea à celui de Kreattur mais Harry beugla plus fort que les deux autres : « Kreattur, je t’ordonne de rester ici ! » Il senti l’elfe se figer et le libéra. Kreattur s'étendit à plat sur le plancher en pierre froid, des larmes jaillissant de ses yeux affaissés. « Harry, lâche-le ! » chuchota Hermione. « Comme ça il pourra se frapper avec le tisonnier ? » renifla Harry, se mettant à genoux près de l'elfe. « Il n’en ai pas question. Bien. Kreattur, je veux la vérité : Comment sais-tu que Mondingus Fletcher a volé le médaillon ? » « Kreattur l'a vu ! »Haleta l'elfe alors que des larmes versées coulaient le long de son museau et dans sa bouche aux dents complètement ébréchées. « Kreattur l'a vu sortir du placard de Kreattur ses mains pleines des trésors de Kreattur. Kreattur a dit au sale voleur de s'arrêter, mais Mondingus Fletcher a ri et est p-parti en courant… » « Tu as appelé le médaillon «celui du Maître Regulus» » dit Harry. « Pourquoi ? D'où venait-il ? Qu’est ce que Regulus voulait faire avec lui ? Kreattur, assieds-toi et dis-moi tout ce que tu sais au sujet du médaillon et tout ce que Regulus voulait faire avec lui ! » L'elfe se redressa, plié en boule, plaça son visage humide entre ses genoux, et commença a se balancer d’avant en arrière. Quand il parla, sa voix était assourdi mais tout à fait distincte dans la cuisine silencieuse et faisant écho. « Maître Sirius s’est enfuis, bon débarras, c’était un mauvais garçon. Il a brisé le cœur de ma maîtresse avec ses manières anarchiques. Mais Maître Regulus était une fierté ; Il connaissait la valeur des Black et à la dignité de son sang pur. Pendant des années il a parlé de Lord Voldemort qui allait mettre en valeur les sorciers en abolissant les règles au sujet des moldus et leurs enfants … et lorsqu’il a eu 16 ans, Maître Regulus a rejoint le seigneur des ténèbres. Si fier, si fier, si heureux de le servir… et un jour, une année après qu'il l’ait rejoint, Maître Regulus est descendu à la cuisine pour voir Kreattur. Maître Regulus a toujours aimé Kreattur. Et Maître Regulus a dit… il a dit… » Le vieil elfe se balança plus rapidement que jamais. « … il a dit que le seigneur des ténèbres avait besoin d'un elfe. » « Voldemort avait besoin d'un elfe ? » regardant Harry, regardant tour à tour Ron et Hermione, qui le regardèrent stupéfait comme lui-même l’était. « OH oui, » gémi Kreattur. « Et Maître Regulus avait proposé Kreattur. C'était un honneur, disait Maître Regulus, un honneur pour lui et pour Kreattur, qui devait faire tout ce que le seigneur des ténèbres lui ordonnait de faire… et puis il est venu à la maison. » Kreattur se balançait toujours plus rapidement, son souffle se mêlant aux sanglots. « Ainsi Kreattur est allé au seigneur des ténèbres. Le seigneur des ténèbres n'a pas dit a Kreattur ce qu'ils allaient faire, mais a pris Kreattur avec lui dans une caverne près de la mer. Et au delà de la caverne était une autre caverne, et dans la caverne était un grand lac noir… » Les poils du cou de Harry se hérissèrent. La voix croassante de Kreattur lui parvenu depuis l’autre coté de l’eau sombre. Il voyait ce qui s'était produit clairement comme s'il avait été présent. « … Il y avait un bateau… » Naturellement il y avait eu un bateau ; Harry connaissait ce bateau, vert, minuscule, fantomatique, enchanté afin de porter un sorcier et une victime vers l'île au centre. C’était comme ça, alors, que Voldemort avait examiné les défenses entourant l' Horcruxes, en empruntant une créature jetable, un elfe de maison… « Il y avait un b-bassin rempli de potion sur l'île. Le seigneur D-des ténèbres l'a faite boire à Kreattur… » L'elfe trembla de la tête au pied. «Kreattur a bu, et pendant qu'il buvait il voyait de terribles choses… Kreattur brûlait de l’intérieur…… il a pleuré pour que Maître Regulus le sauve, il a pleuré pour sa maîtresse Black, mais le seigneur des ténèbres a seulement rit… a fait boire à Kreattur toute la potion… il a laissé tomber un médaillon dans le bassin vide… il l'a rempli de plus de potion. » « Et alors le seigneur des ténèbres a navigué loin, laissant Kreattur sur l'île… » Harry pouvait anticiper la suite. Il imagina le visage blanc de serpent de Voldemort, disparaissant dans l'obscurité, ces yeux rouge fixés sans pitié sur le moins que rien elfe dont la mort se produirait dans quelques minutes, alors qu’il allait succomber et l’intangible soif que le poison brûlant causait à sa victime… mais ici, l'imagination de Harry ne pouvait aller plus loin, parce qu’il ne voyait pas comment Kreattur s'était échappé. « Kreattur a eu besoin d'eau, il a rampé au bord de l'île et il a bu l'eau du lac noir… et des mains, des mains mortes sont sorties de l'eau et ont entraîné Kreattur en dessous… » « Comment t’en es-tu sorti ? » demanda Harry, et il ne s’étonna pas de s'entendre chuchoter. Kreattur leva sa tête affreuse vers Harry et regarda Harry de ses grands yeux injectés de sang. « Je sais… » dit-il. « Mais comment tu as échappé aux Inferi ? » Kreattur ne sembla pas comprendre. « Maitre Regulus a dit à Kreattur de revenir, » répéta-t-il « Je sais, mais … » « Et bien, c’est évident, n'est ce pas, Harry ? » dit Ron. « Il a Transplané ! » « Mais… on ne peut pas Transplaner dans cette caverne, » dit Harry, « autrement Dumbledore… » « La magie des Elfes n'est pas comme la magie des sorciers, n’est ce pas ? » dit Ron, « je veux dire, eux ils peuvent apparaître et disparaître à l’intérieur de Poudlard quand nous ne le pouvons pas. » Il y eu un silence durant lequel Harry digéra cela. Comment Voldemort pourrait-il avoir fait une telle erreur ? Mais pendant qu'il pensait ça, Hermione parla, et sa voix était glaciale. « Naturellement, Voldemort a considéré les elfes de maison comme des moins que rien… et il ne lui serait jamais venu à l’esprit qu’ils pourraient avoir une magie qu’il n’avait pas. » « La plus grande loi d’un elfe de maison c’est celle de son maître, » dit Kreattur. « Kreattur a été appelé à venir à la maison, ainsi Kreattur est venu à la maison… » « Bien, puis, tu as fait ce qu’on t’a dit de faire, n’est ce pas ? » dit Hermione avec bonté. «Tu n’as pas désobéi aux ordres du tout ! » Kreattur secoua sa tête, se balançant plus vite que jamais. « Ainsi qu’est ce qu’il s’est passé quand tu es revenu ? » demanda Harry. « Qu’est ce que Regulus a dit quand tu lui a raconté ce qui s'était produit ? » « Maître Regulus était vraiment inquiet, vraiment inquiet, » croassa Kreattur. « Maître Regulus a dit à Kreattur de se cacher et de ne pas sortir de la maison. Et alors… c'était un petit moment plus tard… Maître Regulus est venu trouver Kreattur dans son placard une nuit, et le Maître Regulus était étrange, pas comme il était habituellement, son esprit était dérangé, Kreattur pourrait dire… et il a demandé à Kreattur de l’emmener à la caverne, la caverne où Kreattur était allé avec le seigneur des ténèbres …» et ainsi ils y étaient allés. Harry pouvait clairement les visualiser, le vieil elfe effrayé et l’attrapeur mince et sombre qui avait tant ressemblait à Sirius… Kreattur savait ouvrir l'entrée dissimulée dans la caverne souterraine, et soulever le bateau minuscule : cette fois c'était son Regulus adoré qui avait navigué avec lui vers l'île avec son bassin de poison… « Et il t’as incité à boire le poison ? » dit Harry, dégoûté. Mais Kreattur secoua sa tête et pleura. Les mains de Hermione sautèrent vers sa bouche : Elle sembla avoir compris quelque chose. « Le M-Maître Regulus a pris de sa poche un médaillon comme celui que le seigneur de ténèbres avait, » dit Kreattur, larmes coulant de chaque côté de son nez en forme de groin. « Et il a dit à Kreattur de le prendre et, quand le bassin serait vide, d’interchanger les médaillons… » Les sanglots de Kreattur étaient assorti de grand râle à présent ; Harry dû se concentrer pour le comprendre. « Et il a ordonné … à Kreattur de partir... Sans lui. Et il a dit Kreattur… d’aller à la maison …et de ne jamais dire à ma maîtresse … ce qu'il avait fait … mais de détruire... le premier médaillon. Et il a bu... toute la potion… et Kreattur a permuté les médaillons … et a regardé… pendant que Maître Regulus… était traîné sous l'eau… et… » « Oh, Kreattur ! » cria Hermione, qui pleurait. Elle se laissée tomber à genoux près de l'elfe et essaya de l'étreindre. Immédiatement il se mit sur ses pieds, se tapissant loin d’elle, évidemment tout à fait révulsé. « La sang-de -bourbe a touché Kreattur, il ne le permettra pas, qu’est ce que sa maîtresse dirait ? » « Je t’ai dit de ne pas l’appeler Sang-de-bourbe ! » Gronda Harry, mais l'elfe se punissait déjà. Il tomba à la terre et frappa son front sur le plancher. « Arrête-le - arrête-le ! »cria Hermione. « OH, Tu ne vois pas maintenant comment il est malade à la façon dont il doit obéir ? » « Kreattur - arrête, arrête ! » cria Harry. L'elfe s'allongea sur le plancher, haletant et tremblant, du mucus vert scintillant autour de sa truffe, une contusion fleurissant déjà sur son front pâle où il s'était frappé, ses yeux gonflés et injectés de sang, baignant dans les larmes. Harry n'avait jamais rien vu de si pitoyable. « Ainsi tu as rapporté à la maison le médaillon, » dit-il impitoyablement, parce qu’il était déterminé à connaître la pleine histoire. « Et tu as essayé de le détruire ? » « Rien de ce que Kreattur a fait n’a marché, » gémi l'elfe. « Kreattur tout essayé, tout qu'il ce qu’il savait, mais rien, rien ne marchait… tant de puissant sorts sur son couvercle, Kreattur était sûr que la manière de le détruire se trouvait à l'intérieur de lui, mais il ne s’ouvrait pas… Kreattur s'est puni, il a essayé encore, il s'est puni, il a essayé encore. Kreattur n'a pas obéi aux ordres, Kreattur n'a pas pu détruire le médaillon ! Et sa maîtresse était folle, pleine de peine, parce que Maître Regulus avait disparu et que Kreattur ne pouvait pas lui dire ce qui s'était produit, non, parce que Maître Regulus l-llui avait interdit de dire à sa f-f-famille ce qui s'était produit dans la c-caverne… » Kreattur commença à sangloter tellement fort qu'il n'y avait plus aucun mots distinct. Des larmes roulèrent sur les joues d’Hermione pendant qu'elle observait Kreattur, mais elle n'osa pas le toucher encore. Même Ron, qui n'était en aucun cas un adepte de Kreattur, semblait désolé. Harry se reposa sur ses talon et se secoua la tête pour réfléchir. « Je ne te comprends pas, Kreattur » « Voldemort a essayé de te tuer, Regulus est mort pour détruire Voldemort, mais tu étais encore heureux de trahir Sirius pour Voldemort ? Tu étais heureux d'aller avec Narcissa et avec Bellatrix, passer l'information à Voldemort...» « Harry, Kreattur ne pense pas comme ça » dit Hermione, essuyant ses yeux sur le dos de sa main. « C'est un esclave ; des elfes de maisons subissent d'infâmes traitements ; ce que Voldemort a fait à Kreattur n'était pas très différent de ce qu'il subit habituellement. Qu’est-ce que les guerres de magicien signifient pour un elfe comme Kreattur ? Il est fidèle aux gens qui sont aimables avec lui, et Mme Black doit l'avoir été, et Regulus l'était certainement, ainsi il les a servis volontairement et partageait leur croyance. Je sais ce que tu vas dire, » dit-elle quand Harry commençait à protester, « il semble que Regulus ai changé d'avis… mais il ne semble pas avoir expliqué cela à Kreattur ? Et je pense que je sais pourquoi. La famille était ce qu'il y avait de plus important pour Kreattur et Regulus. Il essayait de tous les protéger tous. » « Sirius … » « Sirius était horrible avec Kreattur, Harry, tu sais que c'est vrai. Kreattur a été seul tout le temps quand Sirius est venu pour vivre ici, et il était probablement affamé d'un peu d'affection. Je suis sûr Mlle Cissy et Mlle Bella étaient adorables avec Kreattur quand il a tourné vers le haut, ainsi il leur a fait une faveur et leur a dit tout ce qu'elles ont voulu savoir. J'ai dit tout le long que les magiciens paieraient la façon dont ils traitent les elfes de maison. Voldemort … et Sirius. » Harry n'eu aucune objection. Car il avait observé Kreattur remuer sur le plancher, et s'était rappelé ce que Dumbledore lui avait indiqué, quelques heures après la mort de Sirius : Je ne pense pas que Sirius ai jamais vu Kreattur comme un être avec des sentiments humains … « Kreattur, » indiqua Harry après un moment « quand tu te sentiras mieux, assied toi s'il te plait ...» Plusieurs minutes avant que Kreattur ne coupe le silence. Alors il s'est assis dans une position reposante, frottant ses yeux avec le poing comme un petit enfant. « Kreattur, je vais te demander de faire quelque chose pour moi » dit Harry. Il jeta un coup d'oeil à Hermione pour lui demander de l'aide. Il voulait lui donner l'ordre avec bonté, mais en même temps, il ne pourrait pas feindre que ce n'était pas un ordre. Cependant, le changement de sa tonalité sembla avoir gagné son approbation : Elle sourit d'une manière encourageante. « Kreattur, je veux que tu ailles trouver Mondingus Fletcher. Nous devons découvrir où se trouve le médaillon. C'est vraiment important. Nous voulons finir le travail que ton maître Regulus avait commencé, nous voulons … heu … nous assurer qu'il n'est pas mort en vain. » Kreattur laissa tomber ses poings et regarda Harry. « Trouver Mondingus Fletcher ?» -croassa t'il - «Et l'apporter ici, à l'endroit de Grimmaurd, » dit Harry. « Tu pourrais faire ça pour nous ? » Pendant que Kreattur inclinait la tête à ses pieds, Harry eut une inspiration soudaine. Il retira la bourse de Hagrid et sortit le faux Horcruxe, le médaillon de remplacement dans lequel Regulus avait placé la note à Voldemort. « Kreattur, tu dois avoir ceci, » dit-il, serrant le médaillon dans la main de l'elfe. « Ceci a appartenu à Regulus et je suis sûr il voudrait qu'il t'appartienne, comme marque de gratitude envers toi. » « C'est trop » indiqua Ron pendant que l'elfe jetait un coup d'œil au médaillon, laissant sortir un hurlement de choc et de misère, et se jetant en arrière. Cela leur pris presque une demi-heure avant que Kreattur ne se calme. Il était ainsi tellement bouleversé de posséder un héritage noir de sa famille qu'il était trop faible pour se tenir correctement. Quand finalement il put regagner son compartiment, ils l'observèrent plier le haut du médaillon dans ses couvertures sales, leur assura qu'il ferait de sa protection sa première priorité tandis qu'il était parti. Il a alors fait deux basses salutations à Harry et à Ron, et a même donné un petit spasme très drôle dans la direction d’Hermione qui pourrait avoir été une tentative de salut respectueux, avant de disparaître de la manière habituelle. Le pot-de-vin Si Kreattur pouvait échapper à un lac plein d'Inferi, Harry était persuadé que la capture de Mondingus prendrait plusieurs heures au maximum, et il rôdait dans la maison toute la matinée dans un état de grande attente. Cependant, Kreattur n'était pas revenu ni dans la matinée ni dans l'après-midi. A la tombée de la nuit, Harry était découragé et anxieux, et un souper composé en grande partie de pain moisi, sur lequel Hermione avait essayé une multitude de sorts de métamorphose, sans succès, ne l'aidait pas. Kreattur ne revint pas le lendemain, ni le surlendemain. Cependant, deux hommes dans de grandes capes apparurent dans le square en face du numéro 12, et ils restèrent là toute la nuit, regardant fixement dans la direction de la maison qu'ils ne pouvaient voir. "Des mangemorts, sûrement," dit Ron, comme lui, Harry, et Hermione regardaient par les fenêtres du salon. "Vous croyez qu'ils savent qu'on est ici ?" "Je ne pense pas, » dit Hermione, bien qu'elle avait l'air effrayée, " Ils auraient envoyé Rogue aussi non, n'est-ce pas?" "Vous croyez qu'il est venu ici et qu'il s'est fait clouer le bec par le sort de Maugrey ?" "Oui," dit Hermione, " autrement il aurait pu leur dire comment entrer, n'est-ce pas ? Mais ils sont probablement là pour voir si nous réapparaissons. Ils savent que c'est la maison de Harry, après tout." "Comment peuvent-ils… ?" commença Harry. " Les dernières volontés magiques sont examinées par le Ministère, vous vous souvenez ? Ils savent que Sirius t'as légué cet endroit." La présence des mangemorts à l'extérieur intensifia l'humeur sinistre à l'intérieur du numéro 12. Ils n'eurent aucune nouvelle de l'extérieur du square Grimmaurd depuis le patronus de Mr Weasley, et la tension commençait à se ressentir. Agité et irritable, Ron avait pris l'habitude de jouer avec son Eteignoir dans sa poche. Cette particularité exaspérait Hermione, qui passait le temps à attendre Kreattur, à étudier Les contes de Beedle le Barde et n'appréciait pas que les lumières s'allument et s'éteignent sans arrêt. "Vas-tu arrêter ça!" cria-t-elle lors de la troisième soirée d'absence de Kreattur, alors que toute les lumières du salon étaient absorbées encore une fois. "Désolé, désolé!" dit Ron, cliquant sur l'Eteignoir et restaurant les lumières. "Je ne me rendais pas compte que je faisais ça!" "Bon, peux-tu trouver quelque chose d'utile à faire pour t'occuper ?" "Quoi, comme lire des histoires d'enfants ?" "Dumbledore m'a légué ce livre, Ron…" "…et il m'a légué l'Eteignoir, peut-être que je suis censé l'utiliser!" Incapable de supporter cette dispute, Harry se glissa, hors de la pièce, inaperçu par les deux autres. Il se dirigea en bas vers la cuisine, qu'il tenait à vérifier car il était sûr que c'était là que Kreattur préfèrerait réapparaître. Arrivé au milieu des escaliers du hall, cependant, il entendit un petit coup sur la porte d'entrée, puis des cliquetis métalliques et le bruit d'une chaîne qui coulisse. Tous les muscles de son corps se raidirent : il sorti sa baguette, se plaça dans l'ombre à côté des têtes d'elfes décapitées, et attendit. La porte s'ouvrit : Il entrevit le réverbère du square dehors, et une silhouette en cape se glisser dans le hall et fermer la porte derrière elle. L'intrus fit un pas en avant, et la voix de Maugrey demanda, "Severus Rogue ?". Alors la figure poussiéreuse émergea de l'extrémité du hall et se rua vers lui, levant ses mains mortes. "Ce n'est pas moi qui t'ai tué, Albus," dit une voix tranquille. Le sort se brisa : la figure explosa encore une fois, et il était impossible de distinguer le nouvel arrivant à travers le nuage gris que cela laissa. Harry pointa sa baguette vers le centre du nuage. "Ne bougez pas!" Il avait oublié le portrait de Mme. Black : Au son de son hurlement, les rideaux la cachant s'ouvrirent à la volée, « Sang de bourbes et saleté déshonorant ma maison … » Ron et Hermione déboulèrent des escaliers derrière Harry, baguettes pointant, comme la sienne, l'homme inconnu, maintenant debout les bras levés dans le hall sous eux. « Baissez vos baguettes, c’est moi Remus ! » « OH, le ciel soit loué, » dit Hermione faiblement, dirigeant sa baguette magique vers Mme. Black à la place, d’un coup, les rideaux se fermèrent d’un bruit sec et le silence retomba. Ron aussi abaissa sa baguette magique, mais pas Harry. « Montrez-vous ! » Dit-il en arrière. Lupin avança à la lumière des lampes, les mains toujours tenues en l’air dans un geste de reddition. « Je suis Remus John Lupin, loup-garou, quelques fois connu sous le nom de Lunard, un des quatre créateurs de la carte du maraudeur, marié à Nymphadora, habituellement connu sous le nom de Tonks, et je t'ai enseigné comment créer un Patronus, Harry, qui prend la forme d'un cerf. » « OH, c’est vrai, » dit Harry, abaissant sa baguette, « mais je devais vérifier, n’est ce pas ? » « Parlant en tant que ton ex-professeur de Défenses Contre les Forces du Mal, je suis tout à fait d’accord que tu devais vérifier. Ron, Hermione, vous ne devriez pas être si rapide à abaisser vos défenses. » Ils descendirent des escaliers vers lui. Enveloppé dans un manteau de voyage noir épais, il semblait épuisé, mais heureux de les voir. « Aucun signe de Severus, encore ? » demanda-t-il. « non, » dit Harry. « Qu’est ce qu’il se passe ? Est-ce que tout le monde va bien ?' « Oui, » dit lupin, « mais nous sommes surveillés. Il y a un couple de mangemorts dans le Square dehors - » « on sait - » « j’ai dû transplaner avec précision sur le seuil de la porte pour qu’ils ne me voient pas. Ils ne peuvent pas savoir que vous êtes ici ou je suis sûr qu'il y aurait plus de personnes dehors. Ils repèrent tous ceux qui ont un quelconque lien avec toi, Harry. Allons en bas, j’ai beaucoup de choses à vous dire, et moi je veux savoir ce se qu’y est passé quand vous avez quitté le Terrier. » Ils descendirent dans la cuisine, où Hermione pointa sa baguette sur le foyer. Un feu surgit immédiatement. Il donnait une illusion de confort aux pierres nues du mur, et éclairait toute la longue table. -" J'aurait pu être ici il y à trois jours mais j'ai dû me débarrasser des Mangemorts qui me poursuivaient " Dit Lupin " Donc, vous êtes venus directement ici après le mariage ? " -" Non " répondit Harry "seulement après que nous ayons rencontré un couple de Mangemort dans un café sur la route de la cour de justice de Tottenham." Lupin renversa la majeure partie de sa bièraubeurre devant lui. -" Quoi ? " Ils expliquèrent ce qui c'était passé, et quand ils eurent finis, Lupin sembla consterné. -" Mais comment ont ils font pour vous retrouver si rapidement ? Il est impossible de suivre une personne ayant transplané, à moins de le saisir pendant qu'elle disparaît " -" Et ce n'est pas comme s’il se promenait du coté de la cour de Tottenham " dit Harry -" Nous nous sommes demandés, " intervint Hermione non sans hésitations " Si Harry pouvait encore être sous l'effet de l'enchantement ? " -" Impossible " dit Lupin. Ron sembla satisfait, et Harry se sentis énormément soulagé. " A part ça, ils auraient su obligatoirement que Harry était ici s'il a toujours la trace sur lui, pas vrai ? Mais je ne vois pas comment ils ont fait pour vous retrouver dans la rue de la cour de Tottenham, c'est inquiétant, vraiment inquiétant. " Il paraissait ébranlé, mais en ce qui concerne Harry, la question pouvait attendre. -" Dîtes nous ce qui est arrivé après que nous partions, nous n'avons eu aucune nouvelle depuis que le père de Ron nous a dit que toute la famille était sauve " -" Et bien, Kingsley nous a sauvé " dit Lupin, " Grâce à son alerte la plupart des invités du mariage ont été en mesure de transplaner avant qu'ils n'arrivent " -" C'était les mangemorts ou les gens du ministère ? " intervint Hermione. -" Un mélange des deux, mais par leur but et leurs raison d'être ils sont identique maintenant " dit Lupin. "Il y avait environ une douzaine d'entre eux, mais ils ne savaient pas que tu étais là, Harry. Arthur a entendu une rumeur comme quoi ils auraient torturé Scrimgeour pour connaitre l'endroit avant de le tuer, si c'est la vérité, il ne t’a pas vendu. " Harry regarda Hermione et Ron, leurs expressions reflétaient le choc et la gratitude que Harry ressentait. Il n'avait jamais vraiment beaucoup aimé Scrimgeour, mais si Lupin disait la vérité, les actes finals de cet homme furent finalement d'essayer de protéger Harry. " -" Les mangemorts ont fouillé le Terrier de font en comble " continua Lupin " Ils ont trouvé la goule, mais n'ont pas voulu trop s'approcher. Ils ont alors interrogé ceux qui étés restés pendant des heures. Ils essayaient d'obtenir des informations sur toi, Harry, mais bien sûr à part les membres de l'ordre personne ne savait que tu étais ici. " - En même temps qu'ils faisaient irruption au mariage, d'autres mangemorts ont forcé les autres maisons ayant un lien avec l'ordre dans le pays, pas de mort " ajouta t'il rapidement, anticipant la question ", mais ils ont été cruels. Ils ont brûlé la maison de Delagus Diggle, mais comme vous le savez il n'était pas là, et ils ont utilisé le sortilège Doloris sur la famille Tonks. Encore une fois, pour savoir où tu étais allé après être passé chez eux. Ils vont bien - secoués évidement - mais le reste est ok. " -" Ils sont passé au travers des charmes protecteurs ? " demanda Harry, se rappelant combien ils avaient été efficace la nuit où il s'était écrasé dans le jardin des Tonks. -" Tu dois comprendre, Harry, que maintenant les mangemorts ont la pleine puissance du ministère derrière eux. " dit Lupin. " Ils ont le pouvoir d'utiliser de puissantes formules magiques, sans craintes d'être identifiés ou arrêtés. Ils sont parvenus à pénétrer chaque charme que nous avions posé pour les contrer, une fois à l'intérieur ils étaient libres de faire ce pour quoi ils étaient venus. " -" et ont t'il prit la peine de trouver une excuse pour avoir torturé des gens pour trouver l'endroit ou se cachait Harry ? " Demanda Hermione d'une petite voix. -" Et bien," dit Lupin hésitant, il sortit alors un exemplaire plié de la Gazette du sorcier. -" Ici " la faisant glisser sur la table vers Harry tu le sauras tôt ou tard de toute façon. C'est leur prétexte pour te pourchasser." Harry déplia le journal, une énorme photo de son propre visage, était en première page. Il lu le titre juste en dessous de celle ci. RECHERCHE POUR INTEROGATOIRE AU SUJET DE LA MORT D'ALBUS DUMBLEDORE Ron et Hermione crièrent d'outrage, mais Harry ne dit rien. Il éloigna le journal, il ne voulait pas en lire davantage : Il savait ce que ça dirait. Personne d’autre qu’eux n’avaient été sur la tour quand Dumbledore mourut et ne savait qui l'avait vraiment tué et, comme Rita Skeeter l’avait déjà dit au monde magique, Harry avait été vu entrain de s’enfuir de cet endroit après que Dumbledore soit tombé. « Je suis désolé, Harry, » dit Lupin. « Ainsi les mangemorts se sont aussi emparé de La Gazette du Sorcier ? » demanda Hermione furieuse. Lupin inclina la tête. « Mais les gens réalisent sûrement ce qu’il ce passe ? » « L’opération a été lisse et pratiquement silencieuse, » dit lupin. « La version officielle du meurtre de Scrimgeour est qu'il a démissionné, il a été remplacé par Pius Thicknesse, qui est sous l’emprise de l'Imperius. » « Pourquoi Voldemort ne s'est-il pas déclaré ministre de la magie ? » demanda Ron. Lupin rit. « Il n'a pas besoin, Ron. En fait, il est le ministre, mais pourquoi devrait-il se reposer derrière un bureau au ministère ? Sa marionnette, Thicknesse, prend soin des affaires journalières, laissant Voldemort libre pour étendre sa puissance au delà du ministère. « Naturellement beaucoup de gens ont déduit ce qu’il s'est produit : il y a eu un changement si dramatique de la politique du ministère ces derniers jours, et beaucoup chuchotent que Voldemort doit être derrière ça. Cependant, et c'est bien ça le problème : Ils chuchotent. Ils n’osent ne pas se fier les uns aux autres, ne sachant pas en qui faire confiance, ils sont trop effrayés pour parler dehors, au cas ou leurs soupçons seraient vrais et que leur famille soient visées. Oui, Voldemort joue à un jeu très intelligent. Déclarant sa force il aurait provoqué une rébellion. Restant caché il créé la confusion, l'incertitude, et la crainte. » « Et ce changement dramatique de la politique du ministère, » dit Harry, « implique d'alerter la population contre moi plutôt que contre Voldemort? » « Oui, cela en fait certainement partie, » dit lupin, « et c’est un fin stratagème. Maintenant que Dumbledore est mort, toi, le garçon qui a survécu, est certainement le symbole et le point de rassemblement pour n'importe quelle résistance contre Voldemort. Mais en suggérant que tu aie eu ta part à voir avec la mort d’un héros, Voldemort a non seulement fixé un prix sur ta tête, mais semé le doute et la crainte parmi beaucoup de ceux qui t’aurais défendu. « En attendant, le ministère a commencé à se dresser contre les enfants de Moldus. » Lupin se dirigea vers la Gazette du Sorcier. « Regardez la page deux. » Hermione tourna les pages avec plus ou moins la même expression de dégoût qu'elle avait eu en manipulant « Les Secrets des forces du Mal » (NB le livre sur les horcruxes qui a plusieurs nom selon les trad.). « Le registre des Nés-Moldu ! » lu-t-elle à haute voix. « Le ministère de la magie entreprend une archive des ainsi nommé « Nés-Moldu » le meilleur moyen de comprendre comment ils sont parvenus à posséder des pouvoirs magiques. » « La récente recherche entreprise par le Département des Mystères indique que la magie peut seulement se transmettre suite a l’union de deux sorciers. Là où aucune ascendance prouvée de Magie n'existe, donc, le prétendu Enfant de moldu est susceptible d'avoir obtenu la puissance magique par vol ou force. « Le ministère est déterminé à déraciner ces usurpateurs de puissance magique, et à cet effet, il a publié une invitation à chaque prétendu Né-Moldu pour se présenter à une entrevue exécutée par la Commission d’Enregistrement des Nés-Moldu nouvellement désignée. » « Les gens ne laisseront pas cela se produire, » dit Ron. « Ca se produit, Ron, » dit lupin. « Les « Nés-Moldus » sont en train d’être réunis à l’heure où nous parlons. » « Mais comment peuvent-ils prétendre qu’ils possèdent une magie « volée »`? » Dit Ron. « C’est à en perdre la boule, si on pouvait voler la magie il n’y aurait aucun Cracmol, n’est ce pas ? » « Je sais, » dit Lupin. « Néanmoins, à moins qu’on puisse montrer qu’on possède au moins un proche parent sorcier, on est a présent considéré comme ayant obtenu notre puissance magique illégalement et on devra recevoir une punition. » Ron jeta un coup d'œil à Hermione, puis dit, « Qu’est ce qui se passe si des sangs purs et des sangs mêlés possède un Né-Moldu dans leur famille ? Je dirai à tout le monde que Hermione est ma cousine… » la main de Ron se posa sur celle d’Hermione et la serra. « Merci, Ron, mais je ne pourrais pas te laisser… » « Tu n’aurais pas le choix, » dit Ron violemment, saisissant le dos de sa main. « Je te dirai tout sur l’arbre généalogique de ma famille comme ça tu pourras répondre à toute leurs questions. » Hermione fut prise d’un rire nerveux. « Ron, nous somme en fuite avec Harry Potter, la personne la plus recherchée du pays, je ne pense pas que ça importe. Si on retournait à l'école ce serait différent. Qu’est ce que Voldemort réserve à Poudlard ? » demanda-t-elle à Lupin. « L’école est maintenant devenue obligatoire pour chaque jeune sorcière et sorcier, » répondit-il. « Cela a été annoncé hier. C'est un changement, parce que cela n'a jamais été obligatoire avant. Naturellement, presque chaque sorcière et sorcier a reçu son enseignement à Poudlard, mais leurs parents avaient droit de leur enseigner à la maison ou de les envoyer à l'étranger s'ils préféraient. De cette façon, Voldemort aura l’œil sur toute la population magique dès leur plus jeune âge. Et c'est également une autre manière de retirer les Nés-Moldu, parce que les étudiants devront donner le statut de leur Sang – la preuve donnée au Ministère qu’ils ne sont pas de descendance moldue - avant qu'ils ne soient autorisés à être présents. » Harry se sentait malade et fâché : en ce moment, les jeunes enfants de onze ans étudiaient à fond des piles de livres nouvellement achetés, ignorants qu'ils ne verraient jamais Poudlard, ne reverront peut-être jamais leurs familles les uns, les autres. « C'est… C'est… » murmura-t-il, luttant pour trouver les mots qui iraient le mieux avec l'horreur de ses pensées. Mais Lupin hésitant dit tranquillement, « je le savais. » Je comprends que ne peux pas croire ceci, Harry, mais l'ordre est sous pression et Dumbledore t'a laissé une mission. » « Oui » répondit Harry, « et Ron et Hermione sont dedans et ils viennent avec moi. » « Peux-tu me confier ce qu’est cette mission ? » Harry regarda le visage prématurément ridé de Lupin, avec ces cheveux gris, et souhaitait qu'il pourrait renvoyer une réponse différente. « Je ne peux pas, Remus, je suis désolé. Si Dumbledore ne le voulait pas je ne le ferais pas. » « Je savais que tu dirais ça, » dit Lupin, semblant déçu. « Mais je pourrais encore être utile certainement pour toi. Tu sais de quoi je suis capable. Je pourrais venir avec toi pour assurer ta protection. Il n'y aurait aucun besoin de me dire exactement jusqu'où nous irions. » Harry hésita. C'était une offre très tentatrice, bien qu'ils puissent maintenir leur mission secrète avec Lupin s’il était avec eux tout le temps, il ne pouvait pas l'imaginer. Hermione, cependant, sembla perplexe. « Mais que diriez-vous à Tonks ? » demanda-t-elle. « A elle ? » dit Lupin. « Bien sûr » dit Hermione, fronçant les sourcils, « Vous êtes mariés ! Comment réagiraitelle si elle savait que tu pars avec nous ? » « Tonks sera parfaitement, d'accord » dit Lupin, « Elle sera à la maison avec ses parents. » Il y avait quelque chose d'étrange dans la tonalité de la voix de Lupin, elle était presque froide. Il y avait également quelque chose de bizarre dans l'idée de voir Tonks demeurant cachée chez ses parents ; elle était, après tout, une membre de l'ordre et, dans la mesure où Harry le savait, elle était susceptible de vouloir être dans le feu de l'action. « Remus » dit Hermione à titre d'essai, « Tu vas… tu sais…tu peux tout nous dire, on est entre nous » « Tout va très bien, merci, » dit Lupin d'une voix aigue. Hermione rougit. Il y eu un silence embarrassant, et alors Lupin indiqua, avec l'air de se forcer pour admettre quelque chose de désagréable, « Tonks va avoir un bébé. » « Oh, mais, c'est merveilleux ! » couina Hermione. « Génial ! » dit Ron avec enthousiasme. « Mes félicitations, » dit Harry. Lupin donna un sourire artificiel qui était plutôt une grimace, puis dit, « ainsi… acceptezvous mon offre ? Trois deviendraient-ils quatre ? Je ne peux pas croire que Dumbledore aurait désapprouvé, il m'a nommé comme votre professeur contre les forces du mal, après tout. Et je dois dire que je crois que dans la magie bon nombre d'entre nous n'ont jamais rencontré ou même imaginer.» Ron et Hermione regardèrent tout deux Harry. « Juste, mais juste pour être vraiment sûr, » dit il. « Tu veux vraiment laisser Tonks à la maison de ses parents et venir au loin avec nous ? » « Elle sera parfaitement en sécurité là bas, ils s'occuperont bien d'elle, » dit Lupin. Il parla avec une finalité semblant sonner comme de l'indifférence : « Harry, je suis sûr que James aurait voulu que je sois avec toi. » « Bien, » dit Harry lentement, « je ne sais pas. Je suis assez sûr que mon père aurait voulu savoir pourquoi tu ne veux pas rester pour la naissance de ton propre enfant. » Le visage de Lupin changea de couleur. La température dans la cuisine semblait avoir changé de dix degrés. Ron regardait fixement autour de la salle comme s'il voulait la mémoriser, alors que les yeux d'Hermione pivotaient en arrière et regardait Harry et Lupin. « Vous ne comprenez pas, » dit enfin Lupin. « Expliques-toi, alors » dit Harry. Lupin avala. « Je…J'ai fait une erreur grave en me mariant avec Tonks. Je l'ai fait contre mon meilleur jugement et depuis je l’ai chaque jour beaucoup regretté. » « Je vois » dit Harry, « Donc, tu vas l'abandonner en la laissant seule avec votre enfant et tu viendrais avec nous ? » Lupin se mit d'un coup debout, sa chaise culbuta en arrière, et son visage changea tellement que ça leur sauta tous aux yeux et qu'Harry vit pour la première fois, une expression réel de loup sur son visage humain. « Ne comprenez-vous pas ce que j'ai fait à mon épouse et à mon futur enfant? Je devrais ne jamais l'avoir épousée, je devrais être un banni ! » Lupin donna un coup de pied sur le côté de la chaise qui se retourna. « Vous ne m'avez jamais vu hors de l'ordre, ou sous la protection de Dumbledore quand j'étais à Poudlard ! Vous ne savez pas que la majeure partie du monde des Sorciers voit des créatures comme moi ! Quand ils savent mon histoire, ils peuvent à peine me parler ! Ne voyez-vous pas ce que j'ai fais? Même sa propre famille est dégoûtée par notre mariage, quels parents veulent que leur fille se marie avec un loup-garou ? Et l'enfant...l'enfant... » Lupin se saisit ces cheveux dans ses propres mains ; le regard complètement dérangé. « Ma race ne se multiplie pas habituellement ! Il sera comme moi, je suis convaincu de ça - comment est-ce que je peux me faire pardonner, alors que j'ai risqué consciemment de passer mon état sur mon propre enfant innocent ? Et si, par miracle, il n'est pas comme moi, puisse cela arriver, ça lui serait plus facile, cent fois mieux, alors que son père devra toujours avoir honte ! » « Remus ! » chuchota Hermione avec des larmes dans ses yeux. « Ne dis pas ça - comment n'importe quel enfant pourrait avoir honte de toi ? » « Oh, je ne sais pas, Hermione, » indiqua Harry. « J'ai assez honte de lui. » Harry ne su pas d'où venait cette fureur, mais elle était sorti ainsi de lui. Lupin le regarda comme si Harry l'avait frappé. « Si le nouveau régime pense que les enfants moldus sont mauvais, » dit Harry « que feront-ils avec un père de moitié-loup-garou faisant parti de l'Ordre? Mon père est mort en essayant de protéger ma mère et moi, et tu comptes abandonner ton enfant pour aller à l'aventure avec nous ? » « Comment - comment oses-tu ? » dit Lupin. « Ce n'est pas au sujet d'un désir pour le danger ou la gloire personnelle - comment peux tu croire que je viendrais pour le défi?» « Je pense que tu te sens un peu casse-cou, » dit Harry « ta fantaisie semblant ridicule dans la maison de Sirius » « Harry, non ! le pria Hermione, mais il continua à briller dans le visage blême de Lupin. « Je n'aurais jamais cru ceci, » dit Harry. « L'homme qui m'a enseigné à combattre les détraqueurs est un lâche. » Lupin sortit sa baguette magique tellement rapidement que Harry avait à peine atteint la sienne; il sentit un coup fort et se senti voler en arrière; et il se claqua contre le mur de cuisine et glissa sur le plancher, il aperçu la queue du manteau du lupin disparaissant autour de la porte. « Remus, Remus, revenez ! » Pleura Hermione, mais Lupin ne répondit pas. Un instant plus tard ils entendirent le claquement de la porte d'entrée principale. « Harry ! » Pleura Hermione. « Comment as-tu osé? » « C'était plutôt facile» dit Harry. Il se leva, il pouvait sentir un gonflement de bosse sur sa tête qui avait frappé le mur. Il secoua sa tête toujours complètement en colère. « Ne me regarde pas comme cela écarte toi ! » dit-il à l'adresse d'Hermione. « Ne recommence pas avec elle ! » gronda Ron. « NON, NON nous ne devons pas nous battre ! » dit Hermione, se mettant entre eux. « Tu ne devais pas dire ça à Lupin, » indiqua Ron à Harry. « Il l'a vu venir » dit Harry. Les images cassées s'emballaient dans son esprit : Sirius tombant par le voile ; Dumbledore suspendu, mort, entre le ciel et la terre ; un flash de cris de sa mère priant par pitié et des lumières vertes. « Les parents » dit Harry, « ne devraient pas laisser leurs enfants à moins qu'ils ne le doivent vraiment. » « Harry … » dit Hermione, l'attrapant d'une main consolante, mais il gesticulait au loin et marchait loin, posant ses yeux sur le feu qu'Hermione avait créé. Il avait par le passé parlé à Lupin par cette cheminée, cherchant la réassurance au sujet de James, et Lupin l'avait consolé. Maintenant le visage blanc torturé de Lupin a semblé nager dans ces pensées. Il sentit une montée subite écœurante de remords. Ni Ron, ni Hermione ne parla, mais Harry était sur qu'ils le regardaient l'un et l'autre derrière, communiquant silencieusement. Il les contourna à la hâte et se mit à réfléchir « Je sais que je n'aurais pas du lui dire que c'était un lâche. » dit il. « Non, tu n'aurais pas du » dit immédiatement Ron. « Mais il agit comme un... » dit Harry. « Tous les mêmes… » dit Hermione. « Je sais, » dit Harry. « Mais si je l'incite à retourner voir Tonks, c'est pour son bien, vous ne comprenez pas? » Il ne pouvait pas garder cette réplique dans sa gorge. Hermione semblait sympathique, Ron incertain. Harry regardait le bout de ses pieds, pensant à son père. Est-ce que James aurait soutenu Harry dans ce qu'il avait dit à Lupin, ou aurait il été fâché contre la façon dont son fils avait traité son vieil ami? La cuisine sembla silencieuse avec le choc de la scène récente et avec des reproches blessants de Ron et d'Hermione. Le Gazette du Sorcier que Lupin avait amené se trouvait toujours sur la table, le propre visage de Harry regardant fixement le haut du plafond de la première page. Il marcha vers celui ci et s'assit, il ouvrit le journal au hasard, et feint de le lire. Il ne pourrait pas rentrer les mots ; son esprit était toujours trop plein de la rencontre avec Lupin. Il était sûr que Ron et Hermione avaient repris leurs conversations silencieuses de l'autre côté du journal. Il tourna la page d'un coup sec, et le nom de Dumbledore lui sauta aux yeux. Il mit un moment avant qu'il ne comprenne la signification de la photographie, qui montré une photo de famille. Sous la photographie était écrit: La famille de Dumbledore, de gauche à droite : Albus ; Percival, tenant Ariana bébé ; Kendra, et Aberforth. Son attention se porta dessus, et Harry examina l'image plus soigneusement. Le père de Dumbledore, Percival, était un homme beau avec des yeux qui semblé scintiller même sur cette vieille photographie fanée. Le bébé, Ariana, était un peu plus long qu'un bout de pain. La mère, Kendra, avait des cheveux noirs tirés. Son visage était d'une très bonne qualité sur le sujet. Harry pensait à des photos des Natifs américains qu'il avait vu pendant qu'il étudiait ses yeux foncés, hautes pommettes, et nez droit, formellement composé au-dessus d'une robe en soie de haute qualité. Albus et Aberforth portaient des vestes colletées de dentelle assorties et avaient des coiffures identiques et plutôt bien battues. Albus sembla avoir plusieurs années de plus, mais autrement les deux garçons se ressemblaient beaucoup, parce que c'était avant que le nez d'Albus ne soit cassé et avant qu'il ait commencé à porter des lunettes. La famille le regardait tous heureux, souriants et sereins vers le haut du journal. Le bras d'Ariana bébé bougeait vaguement hors de son châle. Harry regarda au-dessus de l'image et vit le titre : EXTRAIT EXCLUSIF DE LA PROCHAINE BIOGRAPHIE D'ALBUS DUMBLEDORE par Rita Skeeter La pensée de lui pourrait à peine l'inciter à se sentir plus mal qu'il a déjà fait, Harry a commencé à lire : Fier et hautain, Kendra Dumbledore ne pu supporter de rester dans le Mould-on-the-Wold après l'arrestation de son mari publiquement et son emprisonnement à Azkaban. Elle décida donc de faire déménager la famille et de s'installer à Godric's Hallows, le village qui plus tard gagna en renommée comme scène de l'étrange attaque où Harry Potter a survécu. Malgré tout Mould-on-the-Wold fut remplacer par Godric's Hallows par un bon nombre de familles de Sorciers, mais Kendra n'en voulut aucune, elle se serait épargnée la curiosité du sujet du crime de son mari qu'elle avait fait face dans son ancien village. En repoussant à plusieurs reprises les avances amicales de ses nouveaux voisins sorciers, elle s'assura bientôt que sa famille était seul pour de bon. « Elle m'a claqué la porte au nez quand j'ai suis venue pour lui souhaiter la bienvenue avec des gâteaux faits par moi même » dit Bathilda Bagshot. « La première année où ils se sont installés je ne voyais que les deux garçons. Je n'aurais pas su qu'elle avait une fille si un jour, je n'étais pas allez cueillir des Plangentines en hiver après qu'ils se soient développés, et voyais Kendra étant avec Ariana dehors dans le jardin arrière. Marchant en rond sur la pelouse une fois, gardant une poignée ferme sur elle, puis l'a rapporter à l'intérieur. Ne sachant pas quoi faire d'elle. » Il semble que Kendra pensa que leur venue à Godric's Hallows était l'occasion parfaite de cacher Ariana une fois pour toute, quelque chose qu'elle avait probablement prévue pendant des années. La synchronisation était significative. Ariana avait à peine sept ans quand elle a disparu, et c'est à sept ans l'âge par lequel la plupart des experts conviennent que la magie se serait prononcée. Personne maintenant de vivant ne se rappelle d'Ariana démontrant qu'elle n'eu jamais le plus léger signe de capacité magique. Il semble clair, donc, que Kendra a pris une décision pour cacher l'existence de sa fille plutôt que de souffrir de la honte d'admettre qu'elle avait produite un cracmol. L'éloignement des amis et des voisins d’Ariana, naturellement, firent comme un emprisonnement sur elle. Le faible nombre de personnes qui ont dorénavant eu connaissance de l'existence d'Ariana pourrait garder le secret, y compris ses deux frères, qui avaient braqué à des questions maladroites avec la réponse que leur mère leur avait enseignées. « Ma sœur est trop frêle pour l'école. » La semaine prochaine : Albus Dumbledore à Poudlard - les prix et le prétexte. Harry avait eu tort : ce qu'il avait lu lui avait en effet rendu une sensation désagréable. Il regarda derrière la photographie de famille apparemment heureuse. Était-ce vrai? Comment pourrait-il le découvrir? Il voulu aller à Godric's Hallows, même si Bathilda n’était pas en état de lui parler, il voulu visiter l'endroit où lui et Dumbledore ont tout deux perdu des êtres chers. Il était en train d'abaisser le journal, pour demander les avis de Ron et d’Hermione, quand un claquement assourdissant fit un écho autour de la cuisine. Pour la première fois en trois jours Harry avait tout oublié au sujet de Kreattur. Sa pensée immédiate était que Lupin était de nouveau dans la salle, et pendant une fraction de seconde, il ne rentra pas dans la masse dans l'ensemble des membres de l'Ordre qui étaient apparut plutôt mince près de sa chaise. Il arriva vers lui pendant que Kreattur se démêlait et il regarda Harry, et coassa, « Kreattur est revenu avec le voleur Mondingus Fletcher, Maître. » Mondingus se releva et sortit sa baguette magique; Hermione, cependant, était trop rapide pour lui. « Expelliarmus ! » Dit-t-elle. La baguette magique de Mondingus s'envola dans les airs, et Hermione l'attrapa. Les yeux farouches, Mondingus plongea vers les escaliers. Ron plaqua Mondingus sur le plancher en pierre avec un craquement insonorisé. « Qui-êtes-vous? » beugla-t-il, essayant de se libérer de l'étreinte de Ron. « Comment as tu fais ? Sale elfe de maison, je te saignerai plus tard comme un mouton, comment m'a-til fait disparaître? » « Vous n'êtes pas en position pour lancer des menaces, » dit Harry. Il jeta de côté le journal, marcha dans la cuisine, et se mit à genoux près de Mondingus, qui cessa de lutter et semblait terrifié. Ron se leva, haletant, et observait comment Harry dirigeait sa baguette magique délibérément sur le nez de Mondingus. Mondingus puait la sueur et la fumée de tabac. Ses cheveux étaient emmêlés et ses vêtements souillés. « Kreattur fait des excuses pour le retard pour amener le voleur, maître, » coassa l'elfe. « Fletcher essayé d'éviter la capture, beaucoup de fausses pistes et de complices. Néanmoins, Kreattur a attrapé le voleur à la fin. » « Tu as bien travaillé, Kreattur, » dit Harry, et l'elfe s'en alla. « Alors, nous avons quelques questions pour toi, » dit Harry à Mondingus, qui cria immédiatement. « J'ai paniqué, d'accord? Je n'ai jamais voulu venir, j'étais forcé par mon compagnon, mais je n'ai jamais voulu offrir ma vie pour toi, Vous-savez-qui volait derrière moi, n'importe qui aurait eu peur à ce moment là. Et je disais pendant tous le long que je ne voulais pas le faire…» « Pour ton information, tu aurais bien plus transplaner avant de venir avec nous » indiqua Hermione. « Ben, vous êtes un groupe d'héros, pas moi, mais je ne voulais pas rester là haut pour me faire massacrer. » « Nous ne sommes pas intéressés par la raison pour laquelle tu as laissé mourir, FolOeil, » dit Harry, déplaçant sa baguette magique plus près de Mondingus, ses yeux étaient injectés de sang. « Nous avons déjà su que tu étais un déserteur. » - « Bien, alors à présent, pourquoi suis-je traqué par des elfes de maisons ? Ou est-ce encore à cause des gobelets ? Je ne les ai jamais revus, autrement je te les aurais rendus. » - « Ce n'est pas à cause des gobelets non plus, bien que tu te rapproches de la vérité » dit Harry « Ferme-la et écoute. » Il s'est senti merveilleux pour avoir quelque chose à faire, quelqu'un de qui il pourrait exiger une certaine petite partie de vérité. La baguette magique de Harry était maintenant si proche du pont du nez de Mondingus que ce dernier en tenait compte. « Quand tu as nettoyé cette maison … » commença Harry, mais Mondingus l'interrompit encore. « Sirius ne s'est jamais inquiété de perdre des objets de sa famille. » Il y eu moment de crispation, une flamme de cuivre brillante, d'une sonnerie faisant écho, et d'un cri perçant d'agonie ; Kreattur couru vers Mondingus et le frappa au-dessus de la tête avec une casserole. « Faites le sortir, faites le sortir, il devrait être enfermé à clef en haut! » cria Mondingus, se recroquevillant quand Kreattur souleva la casserole pour le frapper encore. « Kreattur, non ! » cria Harry. Les bras minces de Kreattur tremblaient sous le poids de la casserole, toujours tenue en hauteur. « Juste encore une fois, Maître Harry, s'il vous plait? » Ron rit. « Nous avons besoin de lui conscient, Kreattur, mais si on a besoin de le persuader, nous ferons appel à toi » dit Harry. « Merci beaucoup, Maître. » dit Kreattur avec un grand sourire, et il se recula un peu en arrière, ses grands yeux pâles fixaient toujours Mondingus avec répugnance. « Quand tu as volé cette maison de tous les objets de valeur, qu'as-tu trouvé ? » commença Harry encore, « tu as pris un sac d’objets dans le compartiment de la cuisine. Il y avait un médaillon qui était là. » La bouche d'Harry était soudainement sèche: Il pouvait sentir Ron et la tension et l'excitation d'Hermione aussi. « Et… qu'as-tu fait de lui ? » « Pourquoi ? » Demanda Mondingus. « C'était une affaire? » « Tu l'as toujours ! » pleura Hermione. « Non, il ne l'a pas, » dit Ron astucieusement. « Il se demande s'il devrait avoir demandé un prix plus élevé. » « Plus? » Dit Mondingus. « Cela était difficile de le vendre ? Je ne l'ai pas vendu car je n'avais pas le choix. » « Que voulez vous dire ? » « Je vendais dans la ruelle de Diagon et une femme me demanda si j'avais un permis pour vendre des objets magiques. Elle allait me dénoncer, mais elle a pris une fantaisie ressemblant à un médaillon et m'a dit qu'elle le prendrait et me laisserai remballer tout ça au plus vite, j'ai été chanceux. » « Qui était ce femme ? » Demanda Harry. « Je crois, une certaine sorcière du ministère. » Mondingus chercha pendant un instant, puis fronça son front. « Une petite femme. Assez dodue. » Il fronça les sourcils et puis ajouta, « Elle ressemblait à un crapaud. » Harry laissa tomber sa baguette magique : il frappa Mondingus au nez et les étincelles rouges sur ses sourcils, y mirent le feu. « Aquamenti ! » cria Hermione, et un énorme jet d'eau sortit de sa baguette magique, engloutissant un Mondingus surprit et étonné. Harry vu sa propre stupéfaction dans les visages de Ron et de Hermione. Les cicatrices sur le dos de sa main droite semblaient tinter encore. ~Fin du Chapitre~ Chapitre 12 La puissance de la magie Tandis qu'août arrivait, le carré d'herbe non entretenu au milieu de la place Grimmaurd se desséchait au soleil jusqu'à être cassante et brune. Ni les habitants du numéro douze, ni le numéro douze lui-même, n’étaient jamais vus par quiconque dans les maisons environnantes. Les Moldus qui vivaient dans la place Grimmaurd depuis longtemps avaient accepté l'erreur amusante de numérotation qui avait fait siéger le numéro onze à côté du numéro treize. Mais la place attirait maintenant un certain nombre de visiteurs qui semblaient trouver l'anomalie plus intrigante. À peine un jour passait sans qu'une ou deux personnes arrivaient dans la place Grimmaurd sans autre but, tout du moins à ce qu'il semblait, que pour s'appuyer contre les grilles faisant face aux numéros onze et treize, observant la jointure des deux maisons. Les badauds n'étaient jamais les mêmes deux jours d'affilées, bien qu'ils semblaient tous partager une aversion pour l'habillement normal. La majeure partie des Londoniens qui passaient étaient habitués aux gens habillés excentriquement et y firent peu attention, bien que de temps en temps l'un d'entre eux pouvait jeter un coup d'oeil en arrière, se demandant pourquoi n'importe qui porterait de si longs manteaux avec cette chaleur. Les observateurs semblaient récolter peu de satisfaction de leur surveillance. De temps en temps l'un d'entre eux commençait à s'avancer avec enthousiasme, comme s'il avait enfin vu quelque chose d'intéressant, mais seulement pour faire demi-tour, l'air déçu. Le premier jour de septembre, il y avait plus de personnes rôdant dans la place que jamais auparavant. Une demi-douzaine d'hommes dans de longs manteaux se tenaient, silencieux et attentifs, comme toujours regardant fixement les numéros onze et treize, mais la chose qu'ils attendaient semblait toujours insaisissable. Tandis que la soirée se profilait, apportant avec elle une rafale inattendue de pluie froide, pour la première fois en plusieurs semaines, se produisit un de ces moments inexplicables lorsqu'ils semblaient avoir vu quelque chose d'intéressant. L'homme avec le visage tordu fit remarquer quelque chose et son plus proche compagnon, un homme livide et grassouillet, commença à s'avancer, mais un moment plus tard ils étaient retournés dans leur état précédent d'inactivité, semblant frustrés et déçus. Pendant ce temps à l'intérieur du n°12, Harry venait d'entrer dans le hall. Il avait presque perdu l'équilibre quand il était apparu sur la dernière marche juste à l'extérieur de la porte d'entrée, et grâce à cela les Mangemorts pourraient avoir entraperçut son coude momentanément à découvert. Fermant la porte d'entrée soigneusement derrière lui, il retira sa cape d'invisibilité, l'enroula autour de son bras et se pressa le long du couloir lugubre en direction de la porte qui mène au sous-sol, agrippant une copie volée de la Gazette du sorcier. L'habituel chuchotement de Severus Rogue l'accueillit, le vent froid le balaya et sa gorge se serra pour un moment. " Je ne t'ai pas tué" dit-il une fois qu'il l'eut déroulé, puis il retient son souffle quand la figure porte-malheur de poussière explosa. Il attendit d'être à mi-chemin des escaliers vers la cuisine, hors de portée de la voix de Mrs Black et débarrassé du nuage de poussière, avant d'appeler : "J'ai des nouvelles, et vous n'allez pas les aimer". La cuisine était presque méconnaissable. Chaque surface resplendissait ; les pots en cuivre et les casseroles avaient été polie jusqu'à un éclat rosé, le dessus de table en bois luisait, les verres à pieds et les assiettes déjà alignées pour le repas étincelaient dans la lumière d'un feu crépitant joyeusement et sur lequel un chaudron mijotait. Rien dans la pièce, cependant, n'était plus nettement différent que l'elfe de maison qui accourait vers Harry, habillé d'un torchon blanc comme neige, ses poils d'oreille aussi propre et duveteux que de la laine de coton, le médaillon de Regulus rebondissant sur sa maigre poitrine. "Enlevez vos chaussure, s'il vous plaît, maître Harry, et lavez-vous les mains avant de manger" croassa Kreattur, en saisissant la cape d'invisibilité et en se voûtant pour l'accrocher à un crochet sur le mur, à côté d'un certain nombre de robes démodées récemment nettoyées. "Que se passe-t-il ?" demanda Ron avec appréhension. Hermione avait déversé une liasse de notes griffonnées et de cartes dessinées à la main qui jonchait le bout de la longue table de cuisine mais maintenant ils regardaient Harry alors qu'il les enjambait et jetait le journal sur le sommet de leurs parchemins éparpillés. Hermione fut la plus rapide; elle saisit le journal et commença à lire à haute voix l'article qui l'accompagnait : SEVERUS ROGUE NOMME DIRECTEUR DE POUDLARD "Severus Rogue, professeur de potion de longue date à Poudlard, l'école de sorcellerie et de magie, a été nommé directeur dans le plus important des postes qui ont changé dans l'ancienne école. Suivant les résignations du précédent professeur d'étude des moldus, Alecto Carrow obtiendra le poste pendant que son frère, Amycus, occupera le poste de professeur de défense contre les forces du mal." 'Je me réjouis de l'opportunité de confirmer nos plus fines traditions et valeurs magiques’ -Comme commettre des meurtres et couper les oreilles des gens, je suppose! Rogue, directeur! Rogue avec les fonctions de Dumbledore par le pantalon de Merlin!"cria-t-elle, faisant sursauter Harry et Ron. Elle se dégagea de la table et traversa la pièce, criant, comme elle partait " Je reviens dans une minute!" -"Par le pantalon de Merlin" répéta Ron, amusé. "Elle doit être chamboulée." Il tira le journal vers lui et lu attentivement l'article à propos de Rogue. "Les autres professeurs ne resteront pas avec ça, McGonagall, Flitwick et Chourave, tous connaissent la vérité, ils savent comment Dumbledore est mort, ils n'accepteront pas Rogue comme directeur. Et qui sont ces Carrows ?" -"Des Mangemorts" dit Harry."Il y a des images d'eux à l'intérieur. Ils étaient au sommet de la tour quand Rogue a tué Dumbledore, donc ensemble, ils sont tous amis . Et, Harry continua amèrement en prenant une chaise " Je ne pense pas que les autres professeurs ont d'autres choix que de rester. Si le ministère et Voldemort sont derrière Rogue, ils ont le choix entre rester et enseigner, ou de belles années à Azkaban s'ils sont chanceux. Je pense qu'ils resteront pour essayer de protéger les élèves." Kreattur est venu s'activant sur la table avec une grande marmite dans ces mains, et servit de la soupe dans de vieux bols, sifflant entre ses dents comme d'habitude. "Merci, Kreattur" dit Harry en prenant son bol et le mettant sur la Gazette du sorcier pour ne pas avoir à regarder le visage de Rogue. "Bon, au moins nous savons exactement où se trouve Rogue maintenant." Puis il commença à manger le bouillon grâce à une cuillère que le petit elfe lui donna. La qualité de la cuisine de Kreattur s’était nettement améliorée depuis qu’il a reçu le médaillon de Regulus. "Il y a toujours un groupe de mangemorts observant la maison," dit Ron après avoir finit son bol "plus que d’habitude... Comme s’ils espèrent que nous sortirons d’ici pour aller à la gare de King ‘s Cross! " Ron jeta un coup d'oeil à sa montre. "Je n’ai pas arrêté de penser à cela. Il est parti il y a presque six heures. Étrange que nous ne soyons pas dedans, non?" Dans son esprit, Harry cru voir le grand train à vapeur se diriger vers le somptueux château, il repensait au moment ou lui et Ron le survolèrent grâce à la voiture de Mr. Weasley. Il était sûr que Ginny, Neville, et Luna étaient ensemble en ce moment, peut-être se demandaient-ils où lui, Ron et Hermione se trouvaient ? Ou comment faire pour survivre au nouveau règlement de l’école qui était sous l’emprise des mangemorts ? "Ils m'ont presque vu quand je suis revenu ce matin" dit Harry, "J’ai trébuché sur une marche et la cape d’invisibilité a glissé "Ca m’arrive à chaque fois. Ah, Hermione est là" ajouta Ron se retournant pour la voir entrer dans la cuisine. "Et les quels étaient-ce ? Les slips de kangourou ou les hanches de Merlin ?" "Je me suis rappelé ceci," s’écria Hermione, ravie. Elle portait un grand tableau peint qu’elle mit sur la table afin d’ouvrir son sac, puis il essaya de faire rentrer la toile dans son petit sac, qui a vu d’oeil ne pouvait porter que quelques petits objets, mais le grand tableau disparut rapidement dans les profondeurs du sac magique. "Phineas Nigellus," expliqua Hermione en jetant son sac sur la table accompagné du bruit sonore qui retentit à chaque fois qu’elle le faisait. "Désolé ?" dit Ron, mais Harry compris. Phineas Nigellus pouvait voyager à volonté entre son tableau peint en noir que Hermione venait de prendre et celui qui se trouvait dans le bureau de Rogue, à Poudlard où Rogue devait probablement se reposer, en ce moment. Il était sûrement heureux de posséder la collection de livres de Dumbledore, les instruments magiques, la pierre philosophale, le choipeaux magique, et à moins qu'elle fut déplacée ailleurs, l'épée de Gryffondor. "Rogue pourrait très bien envoyer Phineas ici pour voir si on s’y trouve" expliqua Hermione à Ron pendant qu'elle reprenait son siège. "Mais maintenant, il ne pourra voir que mon sac à main » "Bien pensé » Dit Ron, admiratif. "Merci," dit Hermione en souriant, tirant son bouillon vers elle. "Sinon Harry, rien d’intéressant aujourd’hui ?" "Rien," Répondit Harry. "J’ai observé l’entrée du ministère pendant sept heures, aucun signe d’elle. Par contre, j’ai vu ton père Ron, il va très bien" Ron inclina la tête pour montrer son contentement au vu de ces nouvelles. Mais ils savaient qu’ils leur étés impossible de communiquer avec lui vu qu’il était toujours accompagné d’autres sorciers. Cependant, ils étaient rassurés de le voir en bon état. "Papa nous a toujours dis que la plupart des gens importants du ministère entraient grâce au réseau de cheminée," indiqua Ron. "C’est pourquoi nous ne voyons jamais Ombrage, elle se croit importante…" "Et qui sont ces deux sorciers qui entrent toujours habillés de robes bleues marines ?" demanda Hermione. "Ah ouais, les types de l’entretient magique ? " répondit Ron. "Comment tu sais qu’ils travaillent pour l’entretien du ministère ?" demanda Hermione, soupçonneuse. "Papa dit toujours que les hommes d’entretien portent des robes bleues marines, mais je ne suis sur de rien !" Hermione laissa tomber sa cuillère pour tirer de son sac un carnet qu'elle et Ron examinaient quand Harry entra dans la cuisine. "Il n'y a rien ici à propos de robes bleues marines!" dit-elle tout en tournant rapidement les pages. "Euh… c’est réellement important tous ça ? » demanda Ron, incrédule. « Ron, tous les sujets sont important ! Si nous voulons rentrer dans le ministère et ne pas donner l’alerte par nous-mêmes, chaque petit détail est important ! Nous avons été à plusieurs reprises surveiller le ministère, je te signal, c’est la base de tout nos voyages de reconnaissance ce n’était même pas la peine d’y aller si ce n’est pas pour nous en servir !» ( ?) « Et alors, Hermione, j’oublie une si petite chose … » « Vous ne réalisez pas qu'en ce moment il n'y a probablement pas d'endroit plus dangereux pour nous dans le monde entier que le ministère de la magie ? » "Je pense que nous devrions y pénétrer demain !", dit Harry. Hermione arrêta de parler comme pétrifiée et Ron regarda fixement Harry comme s’il ne l’avait jamais vu. "Demain ?" répéta Hermione. "Tu n’es pas sérieux Harry ?" "Je le suis" dit Harry “Je ne pense pas que nous puissions être mieux préparés que nous ne le sommes maintenant même si nous rodons autour de l'entrée du ministère encore un mois. Plus longtemps nous tardons, plus loin le médaillon pourra être. Il y a déjà une bonne chance qu'Ombrage l'ai jeté ; il ne s'ouvre pas.” “Sauf si,” dit Ron, “elle a trouvé un moyen de l'ouvrir et qu'elle soit maintenant possédée.” “Est-ce que ce cela ferait une différence dans son cas ? Elle est déjà si malfaisante,” fit Harry en haussant les épaules. Hermione se mordait la lèvre, perdue dans ses pensées. “Nous savons tout ce qui est important,” poursuivit Harry, s'adressant à Hermione. “Nous savons qu'ils ont rendu impossible de transplaner dans ou hors du ministère; maintenant nous savons que seuls les membres les plus importants du ministères sont autorisés à connecter leur maison au réseau de cheminée, parce que Ron a entendu des plaintes à ce propos et nous savons en gros où se trouve le bureau d'Ombrage, parce que tu as entendu le type barbu le dire à son camarade“. "Je monte en haut, Dolores veut me voir " récita immédiatement Hermione. "Exactement,” dit Harry. “Et nous savons que l’on entre en utilisant ces pièces amusantes, ou quoi qu'elles soient, parce que j'ai vu cette sorcière en emprunter une à son amie ...“. “Mais nous n'en avons aucune !” “Si le plan fonctionne, nous en aurons,” continua Harry posément. “Je ne sais pas, Harry, je ne sais pas … Il y a un affreux nombre de chose qui peuvent mal se passer, trop de chose repose sur la chance … “ "C’est vrai mais ce serai la même chose si nous passons 3 autres mois à nous préparer, dit Harry. “Il est temps d'agir.” Il pouvait dire d'après les visages de Ron et d'Hermione qu'ils avaient peur, il n'était pas particulièrement confiant lui-même, et maintenant il était sûr que le temps était venu de mettre leur plan en action. Ils avaient passé les quatre semaines précédentes à se relayer sous la cape d'invisibilité et à espionner l'entrée officielle du ministère, que Ron, grâce à Mr. Weasley, connaissait depuis l'enfance. Ils avaient pisté des employés du ministère sur leur chemin d'entrée, espionné leur conversation, et apprit par de prudentes observations, auxquels certains d'entre eux pouvaient s'en remettre pour apparaître seul, chaque jour à la même heure. Occasionnellement ils avaient eut la chance de chiper la Gazette du sorcier dans l'attaché-case de quelqu'un. Doucement ils avaient élaborés une carte sommaire et des notes maintenant empilées devant Hermione. “D'accord,” dit Ron lentement, “Disons que nous le ferions demain ... Je pense que ça devrait être Harry et moi.” “Oh, ne recommence pas avec ça !” soupira Hermione. “Je pensais que nous avions réglé ça.” “C'est une chose de rôder autour de l'entrée sous la cape, mais ça c'est différent. Hermione,” Ron planta son doigt sur une copie de la Gazette du sorcier daté de dix jours. “Tu es sur la liste des gens né chez les moldus qui ne se sont pas présentés pour l'interrogatoire ! " “Et toi tu es supposé être en train de mourir de spattergroit au Terrier ! Si quelqu'un ne doit pas y aller, c'est Harry, il y a une prime de 10 000 gallions sur sa tête !" “Bien, je vais rester ici,” dit Harry. “Vous me le ferez savoir si vous arrivez à vaincre Voldemort, n'est-ce pas ?”. Comme Ron et Hermione avaient ris, la douleur de la cicatrice se fit ressentir sur le front de Harry Il mit sa main sur son front lorsqu'il vit les yeux d'Hermione se rétrécir, alors il fit passer sa main dans ses cheveux pour qu'elle détourne son regard. « Bien, si chacun de nous trois disparaît, nous devons disparaître séparément » Ron dit : « Nous ne pouvons plus tous nous cacher sous la cape. » La cicatrice de Harry devenait de plus en plus douloureuse. Il se leva. Kreattur s’avança immédiatement. « Maître, son potage, le maître n'a pas fini. Préférerait-il le ragoût savoureux, ou bien la mélasse au goût âpre auquel maître est si partiel ? » « Merci, Kreattur, mais je serais de retour dans une minute--heu--salle de bains. » Conscient du fait que Hermione l'observait soupçonneusement, Harry s'est dépêché d'aller vers le haut des escaliers du hall, puis au premier étage, où il s’enferma dans la salle de bains et boulonna encore la porte. Grognant de douleur, il s'effondra au-dessus du bassin noir avec ses robinets en forme de serpents à bouche ouverte et il ferma ses yeux…, Il marchait le long d'une rue de Twilit. Les bâtiments de chaque côté de lui étaient hauts avec des pignons en bois ; ils ressemblaient aux maisons de pain d'épice. Il s’approcha de l'une d'entre elle, il vu alors la blancheur des doigts de sa propre main contre la porte .Il frappa. Il ressenti l’animation de l’installation…. La porte s'est ouverte sur une femme riante qui se tenait là. Son visage changea quand elle regarda le visage de Harry ; sa bonne humeur fût remplacée par un sentiment de terreur « Gregorovitch ? » dit une voix élevée et froide. Elle secoua sa tête ; Elle essaya de fermer la porte. Une main blanche la retint doucement, l'empêchant de bouger « Je veux Gregorovitch. » « Er wohn hier mcht mehr! » pleura t'elle, secouant sa tête. « Il ne vit pas ici ! Il ne vit pas ici ! Je ne le connais pas ! » Abandonnant sa tentative de fermer la porte, elle commença à revenir dans le hall sombre, et Harry la suivit, glissant vers elle, et sa main aux longs doigts avait dessiné avec sa baguette magique. « Où est il ? » « Das welf ieh nieht ! Il se déplace ! Je ne sais pas, je ne sais pas ! » Il souleva sa baguette magique. Elle cria. Deux jeunes enfants vinrent, courant dans le hall. Elle essaya de les protéger de ses bras. Il y eut un flash de feu vert. « Harry ! HARRY ! » Il ouvrit les yeux ; il était tombé sur le plancher. Hermione martelait sur sa porte. « Harry, ouvre ! » Il avait crié, il le savait. Il se leva et a déverrouilla la porte ; Hermione tomba littéralement à l'intérieur, immédiatement elle regagna son équilibre, et regarda autour d’elle de manière soupçonneuse. Ron était derrière elle, il semblait affaibli alors qu’il dirigé sa baguette magique dans les coins de la salle de bains. « Que faisais-tu ? » demanda Hermione. « Que pense-tu que je faisais ? » Harry demanda avec un esprit de bravade faible. «Tu hurlais au loin ! » dit Ron. « OH, je devais somnoler au loin ou … » « Harry, s'il te plaît n'insulte pas notre intelligence, » dit Hermione, reprenant profondément son souffle. « Nous te connaissons ta cicatrice te faisait déjà mal en bas, et tu es blanc comme une feuille. » Harry s'assit sur le bord du bain. «Bien, J'ai juste vu Voldemort assassiner une femme. À présent, il a probablement tué sa famille entière. Et il n’en avait pas besoin. Comme Cédric encore une fois, ils étaient juste là pour …. » "Harry, tu ne doit pas laisser tout ça se produire !" Hermione pleurait tout en parlant, sa voix faisant écho dans la salle de bain. "Dumbledore voulait que tu t’entraînes à fermer ton esprit grâce à l’occlumancie ! Il a pensé que le raccordement était dangereux, Voldemort peut s’en servir, Harry ! Qui a-t-il de bon à le voir tuer et torturer des gens?" "Comme ça, je peux au moins savoir ce qu’il fait et où il est" dit Harry. "Ainsi tu ne vas même pas essayer de fermer ton esprit ?" "Hermione, je ne peux pas. Tu sais très bien que je suis nul en occlumancie. Je n'ai jamais obtenu le moindre résultat." "Tu n’as jamais vraiment essayé !" dit-elle ardemment. "C’est pourquoi tu n’obtiens pas de résultat, tu te comporte comme si tu aimais ce raccordement, ce ralliement entre vous deux comme…comme… » Elle hésita sous le regard noir que lui jetait Harry. "Comme lui ?" dit-il tranquillement. "JE l’aime ?" "Je - Non-je suis désolé, Harry. Je n’ai pas voulu dire ça - " "Je le déteste, je déteste le fait qu’il peut être à l’intérieur de moi, qu’il peut me contrôler, que je dois l'observer quand il tue une personne. Mais je me dois de l’employer." "Dumbledore… " "Oubliez un peu Dumbledore…C’est mon choix, pas le sien. Je veux savoir pourquoi il est après Gregorovitch." "Qui ça ?" "C’est un fabriquant de baguette magiques à l’étranger "dit Harry. "Il a fait la baguette magique de Krum, il dit qu’il est brillant" "Mais selon toi" dit Ron, "Voldemort détient déjà Ollivender. S'il a déjà un fabriquant de baguettes magiques, pourquoi cherche-t-il un autre?" "Peut-être est-il d’accord avec Krum, qu’il croit que Gregorovitch est meilleur... ou bien pense-t-il que Gregorovitch sait ce qui s’est passé quand il me poursuivait, pourquoi ma baguette s’est ainsi comportée et a cassé la sienne." Harry jeta un regard au miroir poussiéreux devant lui et aperçu Ron et Hermione qui s’échangeaient des regards interrogatoires. "Harry, tu continue à parler de ce que TA baguette a fait," dit Hermione "mais c’est toi, et toi seul qui a jeté ce sortilège! Pourquoi ne veut tu pas admettre que c’est toi qui a fait ça ? "Parce que je sais que je n’ai rien fait…En tout cas, Hermione, Moi et Voldemort sont les seuls à avoir vu ce qu’il s’est réellement passé » Ses deux amis se regardèrent étrangement. Harry su qu'il n'avait pas convaincu Hermione et qu'elle rassemblait des arguments contre sa théorie sur sa baguette magique et le fait qu'il se permettait de voir dans l'esprit de Voldemort. À son soulagement, Ron intervint : "Laissez tomber," conseilla-t-il. "En tout cas, si nous devons aller demain au ministère, nous devons penser à un plan, pas vrai?" À contrecoeur, Hermione garda le silence, même si Harry était sur qu’elle attaquerait tôt ou tard. Ensuite, le trio se dirigea vers la cuisine ou Kreattur leur servit de la tarte au ragoût. Ils restèrent éveillés jusqu'à tard dans la nuit en discutant de leur plan. Harry, qui dormait maintenant dans la chambre de Sirius, regardait attentivement une photo, grâce à la lumière d’un Lumos ou les Maraudeurs souriaient tout en le fixant. Mais après quelques minutes, il éteignit sa baguette, cependant, il ne pensait pas au polynectar, aux robes longues bleue marine de l'entretien magique ou encore de ce qui allait se passer le lendemain ; mais il réfléchissait plutôt à combien de temps ils pourraient encore se cacher avant que Voldemort ne les trouvent, et à l’endroit où pouvait se trouver Gregorovitch maintenant. "Tu semble fatigué » dit Ron en entrant dans la chambre afin de réveiller Harry. "Pas pour longtemps, ne t’inquiète pas" répondit Harry en baillant. En descendant, ils trouvèrent Hermione assise sur une chaise dans la cuisine. Elle s’était servie du café et quelques toasts grillés façon Kreattur. Elle avait une expression étrange sur son visage, la même que celle qu’elle avait juste avant les B.U.S.E "Voila de longues robes, du Polynectar, une cape d'invisibilité, des Détonations de Deeny, chacun en prend deux juste au cas ou, des Pastilles vomissantes, du Nougat Néansang et des oreilles à rallonges...» lança Hermione en un seul souffle Ils engloutirent d’un trait leur petit déjeuner, puis se préparèrent en haut, Kreattur les accompagnant dehors leur promettant qu’il y aurait une tourte à la viande et aux rognons prêts pour eux quand ils reviendraient. "Bénissez-le," dit Ron tendrement, "et quand vous pensez que j'avais l'habitude de fantasmer au sujet de découper sa tête et de la coller sur le mur." Ils sortirent avec une immense précaution. Ils pouvaient voir deux ou trois mangemorts aux yeux bouffis observer la maison de l'autre côté de la place brumeuse. Hermione transplana avec Ron d'abord, puis revint pour Harry. Après la bref sensation habituelle d'obscurité et d'étouffement, Harry se retrouva dans l'allée minuscule où la première phase de leur plan était programmée pour avoir lieu. C’était jusqu'ici désert, excepté la présence de deux ou trois larges poubelles ; les premiers employés du ministère n’apparaissaient habituellement pas ici avant huit heures. "Très bien," dit Hermione, vérifiant sa montre. " Elle doit être ici dans environ cinq minutes. Quand je la stupefixerai … " "Hermione, on sait,"dit Ron sévèrement. "Et je pensais qu’on était censé ouvrir la porte avant qu’elle n’arrive ?" Hermione couina. "J'avais presque oublié ! Reculez … " Elle dirigea sa baguette magique vers la porte coupe-feu cadenassée et fortement taguée près d’eux, qui s’ouvrit a la volée. Le couloir sombre derrière menait, comme ils avaient pu soigneusement le vérifier lors de leur précédent voyage, dans un théâtre désaffecté. Hermione poussa la porte vers elle, pour donner l’impression qu’elle était encore fermée. "Et maintenant," dit-elle, se tournant, faisant de nouveau face au visage des deux autres dans l'allée, "on remet la cape …" "… et on attend," fini Ron, jetant cette dernière au-dessus de la tête de Hermione comme une couverture au-dessus d'une cage à oiseaux et roulant ses yeux en direction de Harry. Un peu plus qu'une minute plus tard, il y eu un crack minuscule et une petite sorcière du ministère aux cheveux gris apparu en face d’ eux, scintillant un peu dans cet éclat soudain : le soleil venait juste de sortir de derrière un nuage. Elle eu à peine le temps d’apprécier cette chaleur inattendue, que, le charme renversant et silencieux d’ Hermione vint la frapper à la poitrine et la renversa. "Joli, Hermione," dit Ron, émergeant de derrière une poubelle près de la porte du théâtre pendant que Harry enlevait la cape d'invisibilité. Ensemble ils portèrent la petite sorcière dans le passage sombre qui mène dans les coulisses. Hermione arracha quelques cheveux de la tête de la sorcière et les ajouta au flacon de Polynectar boueux qu'elle avait retiré du sac perlé. Ron fouilla dans le petit sac à main de la sorcière. "C’est Mafalda Hopkirk," dit-il, lisant une petite carte qui identifiait leur victime en tant qu'Assistance dans le département d’Usage Abusif de la Magie. « Tu devrais prendre ça, Hermione, et voila le badge." Il lui passa plusieurs petites pièces de monnaie d'or, avec les lettres M.O.M inscrites dessus, qu'il venait de prendre de la bourse de la sorcière. Hermione bu le Polynectar, qui était maintenant d’une couleur pourpre plaisante, et quelques secondes plus tard, il y avait un double de Mafalda Hopkirk. Puis elle se baissa pour prendre les lunettes de la femme, Harry vérifia sa montre. "Dépêchons-nous, M. Magical Maintenance sera ici dans quelques secondes." ils se dépêchèrent de fermer la porte sur la vraie Mafalda ; Harry et Ron jetèrent la cape d'invisibilité sur eux mais Hermione resta en vue, attendant. Quelques secondes plus tard il y eut un autre bruit et un petit sorcier à face de furet apparu. "Oh, bonjour, Mafalda." "Bonjour !" dit Hermione d’une voix tremblotante. "Comment allez vous aujourd'hui ?" "Pas tant que ça," répondit le petit sorcier, qui la regardé complètement abattu. Comme Hermione et le sorcier se dirigeaient vers la route principale, Harry et Ron rampèrent derrière eux. "Je suis désolé d’entendre que vous n’allez pas très bien" dit Hermione, parlant fermement au magicien qui essayait de lui exposer ces problèmes; puis, se souvenant de leur plan, elle demanda. "Voulez-vous un bonbon ?" "Hein ? Ah, non…non, merci !" "J'insiste !"dit Hermione agressivement, secouant le sac de pastilles vomissantes devant son visage. Apeuré, le sorcier en pris un. L'effet fut instantané. Juste au moment où le bonbon toucha sa langue, il commença à vomir tendit que Hermione arrachait quelques poils de ses cheveux. "Oh mon cher !" s’exclama-t-elle, "Peut-être devriez-vous prendre un jour de repos ?!" "Non de non !" répondit-il en essayant de continuer, ne pouvant se tenir droitement "Je dois… aujourd'hui… dois aller… travailler … important " "Mais c'est simplement idiot !" dit Hermione, alarmée. "Vous ne pouvez pas aller travailler dans cet état … je pense que vous devriez vous asseoir, il y a une chaise au bout de la rue." Le magicien s'était effondré, mais il rampa, se dirigeant vers la rue principale. "Vous ne pouvez pas aller travailler dans cet état !" s’écria Hermione, apeurée. «C’est du pur suicide» Enfin, il sembla accepter le fait qu’il soit vraiment malade. Il s’agrippa à Hermione afin de se lever, fit demi-tour et disparu ne laissant rien derrière lui. Cependant, Ron avait pu saisir son sac qui contenait son badge et ces affaires avant qu’il ne transplane. « Beurk » s’exclama Hermione en voyant sa longue robe remplie de vomi. "Ca aurait été plus facile de le stupéfixier…." "Ouais," dit Ron, sortant de sous la cape d’invisibilité, ’’mais je pense quand même que tout un tas de corps évanoui aurait attiré l’attention sur nous » Et après qu’il ait jeté les poils pris par Hermione dans un flacon de Polynectar, il le bu. En moins de deux minutes, Ron se tenait devant eux, aussi petit et fébrile que le sorcier malade, et enfila la longue robe bleu marine qui était pliée dans son sac. "Étrange qu’il ne la portait pas aujourd'hui, hein, vous avez vu à quel point il voulait y aller ? Quoi qu'il en soit, je suis Reg Cattermole, selon l'étiquette dans son dos." "Attends ici maintenant," dit Hermione à Harry, qui était toujours sous la cape d'invisibilité, "et nous serons de retour avec quelques cheveux pour toi." Il dû attendre dix minutes, mais qui semblèrent beaucoup plus longue a Harry, seul faisant les cents pas dans l'allée boueuse près de la porte cachant Mafalda stupefixée. Enfin Ron et Hermione réapparurent. "Nous ne savons pas qui il est," dit Hermione, donnant à Harry plusieurs cheveux noirs bouclés, "mais lui est rentré chez lui avec un saignement de nez épouvantable ! Ceci dit, il est assez grand, tu aura besoin de plus grandes robes ..." Elle retira un ensemble des vieilles robes que Kreattur avait lavé pour elle, et Harry retira la sienne pour prendre la potion et se changer. Une fois que la douloureuse transformation fut complète il faisait plus de six pied de haut et, de ce qu'il pouvait voir ses bras était long et musclés. Il avait également une barbe. Rangeant la cape d'invisibilité et ses lunettes à l'intérieur de sa nouvelle robe, il rejoint les deux autres. "Mince alors, ça fait peur," dit Ron, levant les yeux vers Harry, qui maintenant le dominait. "Prend un des badges de Mafalda," dit Hermione a Harry, "et allons-y il est presque neuf heures." Ils marchèrent dans l’allée ensemble. Quarante mètres au bout du trottoir étriqué se trouvaient deux balustrades noires et aiguisées qui comportaient deux volées de marche l’une indiquant « Dames » et l’autre « Messieurs ». "On se voit dans un moment," dit Hermione nerveusement, et elle chancela outre vers les escalier ou était indiqué DAMES. Harry et Ron rejoignirent un certain nombre d'hommes curieusement habillés descendant dans ce qui semblait être des toilettes publiques souterraines ordinaires, carrelé en noir et blanc encrassé. "B’jour, Reg !" appela un autre sorcier dans une robe bleu marine alors qu’il rentrait dans la cabine insérant un jeton en or . "On a d’la peine à venir, hein ? Nous forcer tous venir travailler de cette façon! A qui s’attendent ils à voir débarquer , Harry Potter ?" Le sorcier éclata de rire à sa propre blague. Ron du prendre un rire forcé. "Ouais," dit-il, "stupide, n'est-ce pas?" Et lui et Harry entrèrent dans la cabine contiguë. De la gauche et de la droite de Harry parvinrent des bruits de chasse d’eau. Il s'accroupi sur le sol de la cabine, juste à temps pour voir une paire de pieds grimper dans la cuvette des toilette dans la cabine d’à coté. Il regarda à sa gauche et vit Ron cligner des yeux. "Nous devons rentrer dedans ?" chuchota-t-il. "Ca en a bien l’air," lui chuchota Harry en retour; sa voix sonna profonde et caillouteuse. Ils se redressèrent tous les deux. Se sentant particulièrement idiot, Harry grimpa dans les toilettes. Il su immédiatement qu'il avait fait la bonne chose ; alors qu’il semblait être dans l'eau, ses chaussures, ses pieds, et sa robe restèrent tout à fait secs. Il se redressa, tira la chaîne, et le moment suivant glissa le long d’un toboggan, émergeant d'une cheminée au Ministère de la magie. Il se leva maladroitement ; il possédait beaucoup plus de corps que ce a qui il était habitué. Le grand Atrium semblait plus sombre que dans son souvenir. Autrefois une fontaine d'or reposait au centre du hall, faisant miroiter la lumière au-dessus du plancher et sur les murs en bois polis. Maintenant une statue colossale de pierre noire dominée la scène. Elle était plutôt effrayante, cette vaste sculpture sur laquelle une sorcière et un sorcier était assis sur des trônes dans un style très ornementé, regardant vers le bas les employés du ministère se renverser hors des cheminées au-dessous de elle, été gravés en lettres en majuscule à la base de la statue les mots LA MAGIE PRIME SUR LA FORCE. Harry reçu un coup fort dans les jambe. Un autre sorcier venait juste de voler hors de la cheminée derrière lui. "Hors de mon chemin, vous ne pouvez… oh, désolé, Runcorn." Clairement effrayé, le sorcier tremblant se dépêcha de s’en aller. Apparemment l'homme que Harry incarnait, Runcorn, était intimidant. "Psst !" dit une voix, et il regarda autour de lui pour trouver une petite sorcière aux cheveux clairsemés et un sorcier fébrile de la Maintenance Magique lui faire des gestes près de la statue. Harry s'empressa de les rejoindre. "Tu as réussi à rentrer, hein ?"Chuchota Hermione à Harry. "Non, il est encore coincé dans les chiottes," dit Ron. "Oh, très drôle... c’est horrible, n'est-ce pas?" dit-elle à Harry, qui regardait fixement vers la statue. "Vous avez vu sur quoi ils reposent?" Harry regarda plus attentivement, et s’aperçut que ce qu’il croyait être des trônes décoratifs découpés étaient, en fait, des restes de corps humains: des centaines de corps d’hommes, de femmes et d’enfants nus, au visage stupide et laid, étaient tordus et pressés ensemble pour soutenir le poids de la grande statue. "Des Moldus," dit Hermione, "C’est vraiment abominable…Bon allons-y." Ils rejoignirent alors l’assemblements de sorciers qui se dirigeait vers les portes en or du hall d’entrée. Quand ils eurent traversé la grande porte dorée, ils virent une longue file d’attente devant l’ascenseur principal. "Cattermole, viens la!" Le trio se retourna et Harry sentit son estomac se nouer. Un des mangemorts qui se trouvait à Poudlard le jour de la mort de Dumbledore était là. Les sorciers se trouvant juste devant eux se turent en un instant, baissant leurs yeux vers le sol tellement ils avaient peur. L'homme au visage légèrement brut regarda froidement Ron tout en se dirigeant vers lui. Au même moment, un sorcier au milieu la file s’écria "Bonne journée, Yaxley !" Mais ce dernier l’ignora et lança à Ron : "Quelqu’un de l’entretien magique doit s’occuper de mon bureau, Cattermole. Il pleut toujours dedans !» Ron regarda autour de lui espérant que quelqu'un d'autre interviendrait, mais personne ne parla. "Il pleut... dans votre bureau ? C’est que le temps est mauvais aujourd’hui…" Ron donna un rire nerveux et les yeux de Yaxley s’élargirent. "Vous pensez que c’est drôle, Cattermole?" Une dizaine de personne sortirent de la file et entrèrent dans l’ascenseur. "Non" répondit Ron, inquiet "naturellement, non… " "Vous vous rendez compte que je vais interroger votre épouse dans quelques instants, Cattermole ? En fait, je suis tout étonné que vous ne soyez pas avec elle alors qu’elle va être interrogée. Mais c’est sage de votre part de vous occuper de votre travail avant tout. En tout cas, la prochaine fois, mariez-vous à une sang-pure, ça sera nettement plus facile pour vous." Sous le choc, Hermione dut laisser entendre un couinement d’horreur ce qui détourna le regard de Yaxley vers elle. Elle toussa faiblement et s’en alla loin d’eux. "Je… j’ai… "Bégaya Ron. "Moi, si mon épouse était une née Moldue" commença Yaxley, "-Je dis cela, mais bon, vous savez que c’est impossible…je l’aurai tué sinon-et que le chef de la police magique avait besoin de moi-j’en ferai ma priorité, Cattermole. Vous me comprenez ?" "Oui," chuchota Ron. "En tout cas, occupez vous de mon bureau, et si vous n’avez pas finit d’ici une heure, le statut du sang de votre épouse sera encore plus en doute...Vous me comprenez j’espère !" La grille en or devant eux s’ouvrit en cliquetant. Avec un sourire entendu et désagréable vers Harry, qui était évidemment censé apprécier ce traitement envers Cattermole, Yaxley se dirigea vers un autre ascenseur. Harry, Ron, et Hermione entrèrent dans le leur, mais personne ne les suivis : c’était comme s’ils étaient contagieux. Les grilles se fermèrent avec une sonnerie et l'ascenseur commença à monter. "Qu’est ce que j’vais faire ?"Demanda Ron aux deux autres immédiatement ; il semblait en détresse. "Si je n’y vais pas, mon épouse... que je veux dire, l'épouse de Cattermole - " "Nous viendrons avec toi, nous devrons rester ensemble - "commença Harry, mais Ron secoua frénétiquement sa tête. "C’est de la folie, nous n'avons pas beaucoup de temps. Vous deux trouvez Ombrage, je vais y aller et arrêter le sort dans le bureau de Yaxley - mais comment je fais pour arrêter la pluie ?" "Essaye Finite Incantatem,"dit Hermione immédiatement, "ça devrait arrêter la pluie si c'est un sortilège ou une malédiction ; si rien ne se passe c’est que quelque chose ne va pas avec le Sort d’Atmosphère, ce sera plus difficile à arranger, mais essaye Impervius en attendant pour protéger ses affaires … " "Dit le encore, lentement … "dit Ron, cherchant désespérément dans ses poches une plume, mais à ce moment l'ascenseur s’arrêta en trépidant. Une voix de femme désincarnée dit, le "niveau quatre, Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, sections des animaux, êtres et esprits, Bureau de liaison des gobelins, Agence de conseil contre les nuisibles" et les grilles s’ouvrirent encore, laissant pénétrer deux ou trois sorciers et plusieurs avions de papier de couleur violet pâle qui voletaient autour de la lampe au plafond de l'ascenseur. "B’jour, Albert," dit un homme au cheveux lisses et clairsemés, souriant à Harry. Il jeta un coup d'œil en direction de Ron et Hermione pendant que l'ascenseur montait en grinçant une fois de plus ; Hermione chuchotait maintenant des instructions frénétiques à Ron. Le sorcier se pencha vers Harry, avec un regard mauvais, et dit "Cette crasse de Cresswell, hein ? De la liaison des gobelins? Le bon gars, Albert. Je suis sûr d’obtenir son travail maintenant !" Il fit un clin d’oeil. Harry lui sourit en retour, espérant que cela suffirait. L'ascenseur s’arrêta ; les grilles s’ouvrirent une fois de plus. "Niveau deux, Département de la justice magique, incluant Le bureau des usages abusifs de la Magie, quartier général des Aurors, et Services administratifs du Magenmagot," dit la voix désincarnée de la sorcière. Harry vit Hermione donner à Ron un petit coup en avant et il se dépêcha de sortir l'ascenseur, suivi par les autres sorciers, laissant Harry et Hermione seuls. Au moment où la porte en or se refermait Hermione dit, très rapidement, "en fait, Harry, je crois que je ferrai bien mieux de le suivre, je ne pense pas qu’il sait ce qu'il fait et qu'il ai tout compris… " "Niveau un, ministre de la magie et personnel de support." Les grilles en or glissèrent encore pour s’ouvrir et Hermione retint son souffle. Quatre personnes se tenaient devant eux, deux d'entre elles profondément absorbées dans une conversation : un sorcier aux cheveux longs portant une magnifique robe noir et or et une trapue ressemblant a un crapaud portant un noeud en velours dans ses cheveux courts et tenant un bloc note contre sa poitrine. Chapitre 13 La commission d’enregistrement des Nés-Moldu “Ah, Mafalda” dit Ombrage, regardant Hermione. “C’est Travers qui vous envoie n’est-ce -pas?” “Ou-oui”, glapit Hermione “Bien, vous y arriverez parfaitement bien” Ombrage parla au sorcier en noir et or. “ Le problème est résolu. Monsieur le ministre, si Mafalda peut -être épargnée pour enregistrer nous pourrions commencer immédiatement.” Elle consulta son carnet. “10 personnes aujourd’hui et l’une d’entre elles est la femme d’un employé du Ministère! Hum, hum... ici même, au cœur du ministère!” Nous irons droit au but, Mafalda, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans la salle d’audition du tribunal. Elle avança d’un pas dans l’ascenseur derrière Hermione de même que les sorciers qui avaient écouté la conversation d’Ombrage avec le ministre ‘’Bonjour Albert, Vous ne sortez pas?” “Si, bien sûr” dit Harry avec la voix profonde de Runcom. Harry fit un pas hors de l’ascenseur. Les grilles en or résonnèrent derrière lui en se refermant. Jetant un coup d’œil par -dessus son épaule, Harry vit le visage inquiet d’Hermione soutenant son regard, un grand sorcier de chaque côté d’elle, le nœud en velours dans les cheveux d’Ombrage lui arrivant aux épaules. “Qu’est ce qui vous amène ici Runcom? demanda le nouveau ministre de la magie. Ses longs cheveux et sa barbe noirs striés d’argent surplombant un grand front ombrageaient ses yeux brillants, donnant à Harry l’impression d’un crabe regardant par dessous une roche. “Besoin de dire un mot à Harry hésita une fraction de seconde. “Arthur Weasley, quelqu’un a dit qu’il était au niveau 1.” “Ah, dit Pius Thickness, Il s’est fait prendre en contactant un Indésirable? “Non, dit Harry, la gorge sèche, rien de ce genre” “ Bien, c’est juste une question de temps, dit Thickness. Si vous voulez mon avis, les traîtres à leur sang sont aussi mauvais que les moldus. Bonne journée, Runcom” “ Bonne journée, monsieur le ministre” Harry regarda Thickness s’éloigner dans le couloir au tapis cramoisi. Dès que le ministre fut hors de vue, Harry tira sa cape d’invisibilité de dessous sa lourde cape noire, s’en enveloppa et partit dans la direction opposée. Runcom était si grand qu’Harry était forcé de s’arrêter pour s’assurer que ses grands pieds étaient cachés. La panique tordait le creux de son estomac. Il passait devant des portes brillantes, chacune portant une petite plaque portant le nom et la fonction de l’employé; la puissance du Ministère, sa complexité, son impénétrabilité semblait se refermer sur lui de sorte que le plan qu’il avait établi soigneusement avec Ron et Hermione ces quatre dernières semaines semblait enfantin. Ils concentraient tous leurs efforts pour rester à l’intérieur sans se faire détecter: Ils n’avaient pas pensé à ce qu’ils feraient s’ils étaient séparés. Maintenant Hermione était coincée devant la cour du tribunal ce qui prendrait certainement des heures, Ron luttait pour faire de la magie qui était, Harry en était sûr, au dessus de son niveau, la liberté d’une femme dépendant des résultats, et lui, Harry déambulait à l’étage du dessus sachant parfaitement que son gibier se trouvait au niveau inférieur.. Il s’arrêta de marcher, s’appuya contre un mur et essaya de décider quoi faire. Le silence l’oppressait. IL n’y avait aucune animation ou conversation ou bruits de pas rapide, ici ; les tapis cramoisis étaient aussi silencieux que si le sort de Muffliato avait été jeté à cet endroit. Son bureau doit être là, pensa Harry. Il semblait peu probable qu’Ombrage gardait ses bijoux dans son bureau, mais d’un autre côté, il aurait été bête de ne pas le chercher pour s’en assuré. Il se remit en marche dans le couloir encore, où il ne passa personne appart un sorcier renfrogné qui murmurait des consignes a une plume qui voletait devant lui, griffonnant sur un rouleau de parchemin. Faisant a présent attention aux noms sur les portes, Harry tourna à l’angle. A mi-chemin du couloir suivant, il émergea sur un large espace ouvert où une douzaine de sorcières et de sorciers étaient assis devant des rangées de bureau ressemblant à ceux des écoles, bien qu’étant plus poli et sans graffitis. Harry s’arrêta pour les regarder, l’effet était assez saisissant. Ils s’agitaient tous tripotant leurs baguettes magiques à l'unisson et des carrés de papier colorés volaient dans tous les sens comme de petits cerfs-volants roses. Après quelques secondes, Harry s’aperçut que cette cérémonie avait un certain rythme, que tous ces papiers formaient le même motif et après quelques secondes de plus, il se rendit compte que ce à quoi il était en train d’assister était en fait la création de brochures-que les carrés de papier étaient des pages, qui assemblées, repliés et crées par magie, tombaient en piles ordonnées derrière chaque sorciers et sorcières. Harry se rapprocha à pas de loup, bien qu’il doute que les employés trop absorbés par ce qu’ils faisaient, perçoivent des bruits de pas étouffés par le tapis et il fit glisser vers lui une brochure complète d’une pile derrière une jeune sorcière. Il l’examina sous sa cape d’invisibilité. La couverture rose était ornée d’un titre doré: Sang -de-Bourbe et les Dangers qu’ils représentent pour une société paisible de sang-purs Sous le titre se trouvait une photo d’une rose rouge avec un visage aguichant au milieu de ses pétales, qui était étranglé par de la mauvaise herbe avec des crocs et un air menaçant. Il n’y avait pas le nom de l’auteur sur la brochure mais alors qu’il l’examinait, Il crut sentir les cicatrices de sa main droite palpiter. Et la jeune sorcière à côté de lui confirma ses intuitions quand elle dit continuant de tourner et d’agiter sa baguette: « La vieille mégère va-t-elle interroger des sangs de bourbe toute la journée? Est-ce que quelqu’un le sait? » “Prudence, dit le sorcier à côté d’elle, jetant un coup d’œil inquiet alentour, une de ses pages glissa et tomba à terre. “Quoi, elle a des oreilles magique en plus d’un œil maintenant!” La sorcière regarda la porte d’acajou brillante face à la salle rempli de fabriquant de brochures. Harry la regarda aussi, et la rage se dressa en lui tel un serpent. Là où aurait dû être la serrure se trouvait un œil, grand et rond avec un iris bleu lumineux; un œil familier pour quiconque avait connu Alastor Maugrey. Pendant un quart de seconde, Harry oublia où il était et ce qu’il était en train de faire, il oublia aussi qu’il était invisible. Il se rendit directement à la porte et examina l’œil. Il ne bougeait plus, le regard fixe comme congelé. La plaque en dessous indiquait: Dolores Ombrage Sous-secrétaire au ministre En dessous, sur une nouvelle plaque, légèrement plus brillante que la précédente où l’on pouvait lire: Responsable de la Commission d’Enregistrement des Nés-Moldus Harry regarda derrière lui la douzaine de fabriquant de brochure: Bien qu'ils aient été attentifs à leur travail, il pouvait difficilement supposer qu'ils ne réagiraient pas si la porte d'un bureau vide s'ouvrait devant eux. Il retira donc de sa poche intérieure un objet insolite avec de petites jambes qui s’agitait et un klaxon de caoutchouc pour le corps. S’accroupissant sous sa cape, il plaça le Leurre de Détonateur à terre. Celui-ci fila immédiatement vers les jambes der sorciers et des sorcières devant lui. Après un court instant, pendant lequel Harry attendait la main sur la poignée de porte, un gros bang retentit et une fumée âcre s’éleva d’un coin. La jeune sorcière au premier rang cria: des pages roses volaient dans tous les sens alors qu’elle et les autres sursautaient regardant alentour pour voir quelle était la source de cette soudaine agitation. Harry tourna la poignée et entra dans le bureau d’Ombrage et ferma la porte derrière lui. Il eu l’impression de retourner dans le passé. La pièce était exactement identique au bureau d’Ombrage à Poudlard. Les rideaux de dentelle, les fleurs séchées et les napperons emplissaient la pièce. Les murs arboraient les mêmes assiettes décoratives, chacune d’une couleur vive ou figuraient des chatons gambadant d’un charme écœurant. Le bureau était couvert d’une nappe rempli de fleurs. Derrière l’œil de Maugrey, un appareil télescopique permettait à Ombrage d’observer les employés de l’autre côté de la porte. Harry y jeta un œil et vit qu’ils étaient tous rassemblés autour du Leurre de Détonateur. Alors il arracha le télescope laissant un trou béant, retira le globe oculaire et le mit dans sa poche. Il se retourna, souleva sa baguette et murmura « Accio médaillon ». Rien ne se passa, mais il s’y attendait, il n’y avait aucun doute qu’Ombrage connaissait tous sur les sortilèges et formules magiques. Il se glissa derrière le bureau et commença à ouvrir tous les tiroirs. Il vit des plumes, des cahiers, des trombones enchantés enroulés autour de papiers comme des serpents, une petite boîte poussiéreuse de nœuds et de pinces pour les cheveux mais aucune trace du médaillon. Il y avait un meuble d’archives derrière le bureau : Harry l’examina. Tout comme le casier de Rusard à Poudlard, il était rempli de chemises chacune portant un nom différent. Harry n’eu pas le temps d’ouvrir le tiroir le plus bas que quelque chose le détourna de sa recherche. Le dossier de Mr Weasley. Il le sortit et l’ouvrit. Arthur Weasley Statut du Sang: Sang pur mais inacceptables penchants pro-moldus Connaît des membres de l’Ordre du Phoenix Famille: marié (sang pur), sept enfants dont les deux plus jeunes à Poudlard. NB : Le plus jeune fils actuellement présent chez lui, sérieusement malade, les inspecteurs du Ministère ont confirmé. Statut de Sécurité : SUIVI, tous déplacements sont sous surveillance, Forte probabilité que l’Indésirable N°1 entrera en contact (est resté avec la famille des Weasley précédemment) « Indésirable numéro 1 »murmura Harry dans un souffle pendant qu’il remettait la chemise en place et refermait le tiroir. Il pressentait qu’il connaissait la personne en question. Il se redressa et jeta un dernier coup d’œil dans le bureau en quête d’une potentielle cachette et vit une affiche de lui-même sur le mur ou était marquée « Indésirable numéro 1 » au dessus de sa poitrine. Une petite note rose était collé dessus avec dans un coin un chaton. Harry s’approcha pour le lire et vit ce qu’Ombrage avait inscrit: « à punir ». Plus en colère que jamais, il se mita chercher a tâtons au pied des vases et des corbeilles de fleurs séchées mais ne fut pas surpris de ne pas y trouver le médaillon. Regardant une dernière fois au cas où quelque chose lui aurait échappé, son cœur fit un bond. Dumbledore le regardait fixement à travers un petit miroir rectangulaire, posé au sommet d’une bibliothèque derrière le bureau. Harry traversa la pièce en courant et se saisit de l’objet en question, mais il réalisa au moment où il le touchait qu’il ne s’agissait pas du tout d’un miroir. Dumbledore souriait mélancoliquement derrière un livre à la couverture glacée. Harry n’avait pas immédiatement remarqué le titre vert et recourbé écrit au dessus de son chapeau de sorcier: La vie et les mensonges d’Albus Dumbledore, ni l’écriture plus fine en-dessous:« par Rita Skeeter, auteur du bestseller sur Armando Dippet : Maître ou Crétin ? » Harry ouvrit le livre au hasard et vit une photographie recouvrant une page entière, représentant deux garçons adolescents, tous les deux riant excessivement, les bras autour des épaules de chacun. Dumbledore, les cheveux longs, s'était laissé pousser une barbe minuscule qui rappelait celle de Krum qui gênait tant Ron. Le garçon qui s’amusait silencieusement près de Dumbledore était allègre et sauvage. Ses cheveux d'or tombaient au niveau des épaules. Harry se demanda si c'était un jeune Doge, mais avant qu'il ait pu vérifier la légende, la porte du bureau s'ouvrit… Si Thicknesse n'avait pas regardé au-dessus de son épaule au moment où il entrait, Harry n'aurait pas eu le temps de tirer sa cape d'invisibilité et de s’en recouvrir. Il se demanda si Thicknesse pouvait avoir vu un mouvement, parce que pendant un moment ou deux il resta immobile, regardant fixement curieusement l'endroit où Harry venait de disparaître. Peut-être décida-t-il que tout ce qu'il avait vu était Dumbledore se grattant le nez sur la couverture du livre qu’Harry avait remplacé à la hâte sur l'étagère. Thicknesse finalement marcha jusqu’au bureau et dirigea sa baguette magique vers la plume se tenant dans le pot d'encre. Il commença à écrire une note à Ombrage. Très lentement, osant à peine respirer, Harry se rapprocha du bureau et regarda la pièce de l’autre côté. Les fabricants de brochures étaient encore groupés autour des restes du Leurre de Détonateur, qui continuait de siffler faiblement pendant qu‘il fumait. Harry se précipita vers le couloir et entendit la jeune sorcière dire: je parie qu'il est parti et qu’ils s’agissaient de charmes expérimentaux, ils sont si négligents, pour utiliser ce canard toxique ? » Revenant en arrière vers les ascenseurs, Harry passa en revue ses options. Il n'avait jamais été probable que le médaillon ait été ici au ministère. Leur priorité maintenant était de quitter le ministère avant qu'ils ne soient repérés, et réessayer encore un autre jour. La première chose à faire était de trouver Ron, et alors ils pourraient établir un plan pour récupérer Hermione du tribunal. L'ascenseur était vide quand il arriva. Harry sauta dedans et retira la cape d'invisibilité pendant qu'il commençait sa descente. À son grand soulagement, quand l’ascenseur stoppa au niveau deux, Ron le visage humide et sauvage observa Harry. « Bon Bonjour, » bégaya t’il à Harry pendant que l'ascenseur repartait. « Ron, c‘est moi, Harry ! » « Harry ! Mince, j'ai oublié à quoi tu ressemblais. Pourquoi Hermione n’est pas avec toi ? » « Elle a dû descendre aux auditoires de tribunal avec Ombrage, elle ne pouvait pas refuser, et... Mais avant qu’Harry ait pu finir l'ascenseur s'était arrêté une fois encore. Les portes s’ouvrirent et M. Weasley entra, parlant à une vieille sorcière dont les cheveux blonds étaient tel qu’ils lui donnaient l’air d’une grosse fourmi. « … Je comprends tout à fait ce que vous dites, Wakanda, mais j'ai peur que je ne puisse partir - « M. Weasley s’interrompu ; il avait remarqué Harry. Il était très étrange de voir la lueur d’aversion dont M. Weasley le gratifiait. Les portes d'ascenseur se fermèrent et les tous les quatres s’enfoncèrent un peu plus profond encore. « OH bonjour » dit M. Weasley, regardant les gouttes régulières tombant de la robe longue de Ron. « Votre épouse a-t’elle été interrogée aujourd'hui ? Heu - que vous est t’il arrivé ? Pourquoi êtes-vous si humide ? » Il pleut dans le bureau de Yaxley » dit Ron s’empressant de se cacher derrière son épaule. Harry était certain que Ron était inquiet à l’idée que son père puisse l’identifier s’il le regardait droit dans les yeux. « Je ne pouvais pas l'arrêter, aussi j’ai demandé à ce qu’ils m’envoient Bernie Pillsworth, je pense qu'il avait plus urgent. « Oui, beaucoup de bureaux ont été inondés récemment, » dit M. Weasley. « Avez-vous essayé Meterolojinx Recanto ? Cela a fonctionné pour Bletchley. » « Meteolojinx Recanto ? » Ron répondit. « Non, Merci, papa - je veux dire, merci, Arthur. » Les portes d'ascenseur s’ouvrirent ; la vieille sorcière avec les cheveux de fourmis sortit, et Ron attendit qu’elle soit hors de vue. Harry l’incita à la suivre, mais trouva son chemin bloqué par Percy qui entrait lui aussi dans l'ascenseur, son nez plongé dans quelques journaux. Jusqu'à ce que les portes soient fermées Percy ne réalisa pas qu'il était au côté de son père. Il releva le nez et vit son père. Le teint rouge tournant à la couleur d’un radis il essaya de sortir dès que les portes s’ouvrirent. Pour la deuxième fois, Harry essaya de sortir, mais cette fois trouva son chemin bloqué par le bras de M. Weasley. « Un moment, Runcorn. » Les portes d'ascenseur se fermèrent et l‘ascenseur reprit sa course. M. Weasley dit, « j'ai entendu que vous avez eu des informations sur Dirk Cresswell. » Harry eu l'impression que la colère de M. Weasley était accentué en raison de la présence de Percy. Harry décida que sa meilleure chance était d'agir stupide. « Désolé ? » dit-il. « Ne feintez pas, Runcorn, » reprit M. Weasley violemment. « Vous avez dépisté le magicien qui a truqué son arbre de famille, non ? » « Comment cela? » dit Harry. « Ainsi Dirk Cresswell est dix fois le magicien que vous êtes, » dit M. Weasley tranquillement, car l'ascenseur descendait. « Et s'il survit à Azkaban, vous devrez lui répondre, pour ne pas mentionner son épouse, ses fils, et ses amis - « « Arthur, » interrompu Harry, « vous savez que vous êtes dépistés ? » « Est-ce une menace, Runcorn ? » dit M. Weasley le ton de plus en plus fort. « Non, » dit Harry, « c'est un fait ! Ils surveillent chacun de vos mouvement-" Les portes d'ascenseur s'ouvrirent. Ils avaient atteint l'atrium. M. Weasley lança à Harry un regard méprisant et sortit de l'ascenseur. Harry resta sur place, secoué. Il regrettait de ne pas jouer le rôle de quelqu'un d'autre que Runcorn... Les portes d'ascenseur se refermèrent. Harry prit sa cape d'invisibilité et l'a remis sur lui. Il allait essayer de dégager Hermione tout seul tandis que Ron s'occuperait du bureau dans lequel il pleuvait. Quand les portes s'ouvrirent, il sortit par un passage en pierre éclairé par des torches tout à fait différent des couloirs des étages supérieur en-bois-lambrissés et tapissés. Comme à sa gauche cliquetait lointainement (à vérifier j'ai pas compris : "As the left rattled away again,"), Harry trembla légèrement, regardant vers la porte noire éloignée qui marquait l'entrée du Département de Mystères. Il ressortit, sa destination n'était pas la porte noire, mais le couloir à sa gauche, qui donnait sur des escaliers menant vers le bas aux chambres de cour. (Phrase elle aussi à vérifier je n'ai pas bien compris son sens). Son esprit envisageait les différentes possibilités pendant qu'il s'approchait de l'une d'elles : Il avait toujours un couple de leurres explosifs, mais peut-être vaudrait-il mieux frapper simplement à la porte d'auditoire de tribunal, d'entrer en se faisant passer pour Runcorn, et de demander un mot rapide avec Mafalda ? Bien sûr, il ne savait pas si Runcorn était suffisamment important pour l'en faire sortir et même s'il se débrouillait bien, la non-réapparition d'Hermione pourrait déclencher une recherche avant qu'ils ne soient libres du Ministère. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas immédiatement le froid artificiel qui rampait au-dessus de lui, comme s'il descendait dans le brouillard. Cela devenait de plus froid et plus froid à chaque pas qu'il faisait; un froid qui avait atteint le fond de sa gorge et déchirait ses poumons. Et alors il s'aperçut que le sentiment de désespoir le remplissait, augmentant à l'intérieur de lui… détraqueur, pensa-t-il. Et comme il atteignait le pied des escaliers et tournait à sa droite il vit une scène effrayante. Le passage sombre à l'extérieur des salles d'audience était rempli de grandes silhouettes capuchonnées de noir, leurs visages complètement dissimulés, leurs souffles loqueteux était le seul son de l'endroit. Les Nés-moldus pétrifiés amenés ici pour interrogatoire étaient assis blottis et frémissant sur des bancs de bois dur. La plus part d'entre eux cachaient leur visage dans leurs mains, peut-être dans une tentative instinctive de se protéger de bouches avides des détraqueurs. Quelques uns étaient accompagnés de leurs familles, d'autres seuls. Les détraqueurs glissaient de haut en bas devant eux, et le froid, et l'absence d'espoir, et le désespoir du lieu s'étendaient eux-mêmes sur Harry comme une malédiction … Combat-le, se dit-il, mais il savait qu'il ne pouvait pas invoquer un Patronus ici sans se découvrir instantanément. C'est pourquoi il avança aussi silencieusement qu'il le pouvait et avec à chaque pas qu'il faisait la torpeur semblait s'emparer de son esprit, mais il se força à penser à Ron et Hermione qui avaient besoin de lui. Et ensuite, brusquement et shockingly au milieu du froid silence, une des portes du donjon sur la gauche du couloir s'ouvrit avec force et des cris se répercutèrent vers l'extérieur. “Non, non, je suis un sang-mêlé, je vous dis ! Mon père était un souricier, il l'était, vérifiez, Arkie Alderton, c'était un dessinateur de manche à balai bien connu, vérifiez, je vous dis - retirez vos mains de moi, retirez vos mains -“ “Ceci est votre dernier avertissement,” dit la douce voix d'Ombrage qui, amplifiée par magie, raisonnait ainsi clairement par dessus les cris désespérés de l'homme. “Si vous résistez, vous serez soumis au baiser des Détraqueurs.” Les cris de l'homme s'atténuèrent mais des sanglots secs résonnaient à travers le couloir. “Emmenez-le,” dit Ombrage. Deux Détraqueurs apparurent sur le seuil de la salle d'audience, leurs mains putrides et écorchées cramponnant le bras au dessus d'un sorcier qui semblaient défaillir. Ils descendirent le couloir avec lui en glissant, et les ténèbres qu'ils trainent derrière eux l'engloutirent. “Suivant - Mary Cattermole,” appela Ombrage. Une petite femme se leva ; elle tremblait de la tête aux pieds. Ses cheveux noirs étaient tirés en arrière en chignon et elle portait une longue robe ordinaire. Son visage était complètement exsangue. Alors qu'elle passait les Détraqueurs, Harry vit son tressaillement. Il le fit instinctivement, sans aucune sorte de plan, parce qu'il détestait la voir marcher seule dans le donjon. Comme la porte commença à osciller pour se fermer, il se glissa dans la salle d'audience derrière elle. Ce n'était pas la même salle que celle où il avait été interrogé pour usage inapproprié de la magie. Celle-ci était beaucoup plus petit, pourtant le plafond était presque aussi haut, cela donnait (was quite as high it gave the ??) un sentiment claustrophobe d'être coincé au fond d'un puits profond. Il y avait plus de Détraqueurs ici, déversant leur aura glaciale dans ces lieux ; ils se tenaient debout comme des sentinelles sans visages dans le coin le plus éloigné de la haute plate-forme surélève. Ici, derrière une balustrade, était assise Ombrage, avec Yaxley à côté d'elle, et Hermione, presque aussi blanche que Cattermole, de l'autre côté. Au pied de la plate-forme, a bightsilver (une race de chat peut-être ?), chat à poils longs rôdait ça et là et Harry réalisa qu'il était là pour protéger le procureur du désespoir qui émanait des Détraqueurs : c'était la façon dont devait se sentir les accusés, non les accusateurs. " Asseyez-vous,” dit Ombrage de sa voix douce et soyeuse. Mrs. Cattermole stumbled to the single seat in the middle of the floor beneath the raised platform. The moment she had sat down, chains clinked out of the arms of the chair and bound her there. “Vous êtes Mary Elizabeth Cattermole?” demanda Ombrage. Mrs. Cattermole fit un seul et tremblant mouvement de tête. “Marriée à Reginald Cattermole du Département de Maintenance Magique ?” Mrs. Cattermole fondit en larmes. “ Je ne sais pas où il est, il était sensé me rejoindre ici !” Ombrage l'ignora. "Mère de Maisie, Ellie et d’Alfred Cattermole?” Mrs. Cattermole sanglota plus fort de jamais. "Ils sont effrayés, ils pensent que je ne pourrais pas venir à la maison-" "Nous épargnons," la demi-guêtre (??) Yaxley. "Les gamins des sang-de-bourbe n'entrent pas dans nos sympathies." Les sanglots de Mme. Cattermole masquèrent les pas d'Harry pendant qu'il avançait soigneusement en direction de la plate-forme. Dès qu'il eu passé l'endroit où le Patronus en forme cde chat patrouillait, il senti le changement de la température : c'était chaud et confortable ici. Le Patronus, il en était sûr, était celui de Ombrage, et il rougeoyait brillamment car elle était si bien ici, dans son élément, confirmant des lois tordues qu'elle avait aidé à écrire. Lentement et très soigneusement il avança sur le passage le long de la plate-forme derrière Ombrage, Yaxley, et Hermione, prenant un siège derrière cette dernière. Il s'inquiéta en voyant Hermione sursauter. Il pensa à lancer le charme Assurdiato sur Ombrage et Yaxley, mais murmurer même le mot pourrait donner l'alarme sur Hermione. Alors Ombrage augmenta sa voix pour s'adresser à Mme. Cattermole et Harry saisi sa chance. « Je suis derrière toi, » chuchota-t-il dans l'oreille d'Hermione. Comme il l'avait prévu, elle sursauta tellement violemment qu'elle renversa presque la bouteille d'encre avec laquelle elle était censée enregistrer l'entrevue, mais Ombrage et Yaxley étaient concentrés sur Mme Cattermole, et ne s'en aperçurent pas. "Une baguette magique a été prise sur vous à votre arrivée au Ministère aujourd'hui, Mme. Cattermole, " continua Ombrage. "“Eight-and-three-quarter inches (à voir, convertir), cerise, brin de cheveux de licorne. Reconnaissez-vous cette description ? " Mme. Cattermole inclina la tête, essuyant ses yeux sur sa manche. "Pourriez-vous s'il vous plaît nous dire qui est la sorcière ou le sorcier à qui vous avez prise cette baguette magique ?" "P-prise ?" sanglota Mme. Cattermole. "Je ne l'ai pas p-prise à quelqu'un. Je l'ai aacheté quand j'avais onze ans. E-elle m'a choisi." Elle pleura plus fort que jamais. Ombrage rit avec sa voix de jeune fille qui donna à Harry l'envie de l'attaquer. Elle se pencha en avant sur la barrière, pour mieux pour observer sa victime et quelque chose en or se balança aussi en avant et pendait dans le vide : le médaillon. Hermione l'avait vu; elle libera un grincement (je ne suis pas sur : she let out a little squeak), mais Ombrage et Yaxley, toujours attentif à leur proie, étaient sourd pour tout le reste. « Non, » dit Ombrage, « non, je ne pense pas ça, Mme Cattermole. Les baguettes magiques choisissent seulement des sorcières ou des sorciers. Vous n'êtes pas une sorcière. J'ai vos réponses au questionnaire que vous avez envoyé ici - Mafalda, passez les moi. » Ombrage tendit une petite main : Elle ressemblait tellement à un crapaud à ce moment qu'Harry fut tout à fait étonné de ne pas voir des palmes entre ses doigts trapus. Les mains d’Hermione tremblaient sous le choc. Elle tâta une pile des documents équilibrés sur la chaise près d’elle, retirant finalement une liasse de parchemin avec le nom de Mme Cattermole dessus. "C'est - c'est joli, Dolores," dit-elle, indiquant le bijou brillant dans les plis du chemisier d'Ombrage "Quoi ?" cassa Ombrage, jetant un coup d'œil en bas. "Oh oui - un vieil héritage familial," dit-elle, tapotant le médaillon se trouvant sur sa grande poitrine. "Le S représente Serpentard (selwyns je ne suis pas sur)…. Je suis lié au Serpentards… En effet, il y a peu de familles de sang-pur à qui je ne suis pas rapproché …A la pitié," elle continua d'une voix plus forte, feuilletant le questionnaire de Mme. Cattermole, "la même chose ne peux pas être dites de vous. 'Professions de Parents : Marchands de fruits et légumes'. " Yaxley ri moqueusement. Au-dessous, le chat argenté patrouillait en haut et en bas, et les détraqueurs se tenaient dans le coin attendant. Ce fut le mensonge d'Ombrage qui produit l’augmentation de sang dans le cerveau d’Harry et effaça son sens d'attention. Le médaillon qu'elle avait pris par une peau de vin d'un petit criminel, était employé pour soutenir ses propres qualifications de pur-sang. Il souleva sa baguette magique, ne se souciant pas de la maintenir cachée dans la cape d’invisibilité, et dit « Stupefix » Il eu un flash de lumière rouge ; Ombrage chiffonna et son front frappa le bord de la balustrade : Les papiers de Mme Cattermole's glissèrent recouvrement sur le plancher et, vers le bas ci-dessous, le chat argenté vagabondant disparu. L'air glacé les frappa comme un vent approchant : Yaxley, confus, regarda autour pour trouver la source du trouble et la main désincarnée tenant baguette magique d’Harry qui la pointa sur lui. Il essaya de tirer sa propre baguette magique, mais trop tard : « stupefix ! » Yaxley a glissa à la terre au mensonge courbé sur le plancher. (Quelqu’un peut reprendre…) "Harry!" "Hermione, si tu pensais que j’allais rester assis ici et la laisser feindre" "Harry, Mme. Cattermole!" Harry tourna sur lui-même, rejetant sa cape d'Invisibilité; en bas, le détraqueurs avait bougés de leurs coins; ils glissaient vers la femme enchaînée à la chaise : peut-être parce que le Patronus avait disparu ou parce qu'ils avaient sentis que leurs maîtres n'avaient plus le contrôle, ils ont semblé avoir abandonné la contrainte (à vérifier). Mme. Cattermole libéra un cri perçant épouvantable de crainte comme un gluant, porta la main a son menton et refoula son visage. "EXPECTO PATRONUM!” Le cerf argenté sorti du bout de la baguette magique de Harry et sauta vers les détraqueurs, qui tombèrent en arrière et partirent dans les coins sombres de nouveau. La lumière du cerf, plus puissante et plus de réchauffant que la protection du chat, rempli le cachot souterrain entier pendant qu'il avançait au petit galop autour de la pièce. "Prends l'Horcruxes," dit Harry à Hermione. Il revint en courant en bas, mettant la cape d'Invisibilité sur son dos et s'approcha de Mme. Cattermole. "Vous ?" chuchota-elle, regardant son visage. "Mais - mais Reg a dit que vous étiez celui qui a soumis mon nom pour l'interrogation!" "Moi ?" murmura Harry, tirant sur les chaînes liant ses bras, "Bien, j'ai changé d'avis. Diffindo!" Rien ne se produisit. "Hermione, comment je me débarrasse de ces chaînes ?" "Attends, j'essaye quelque chose ici" "Hermione, nous sommes entourés par des détraqueurs!" "Je sais cela, Harry, mais si elle se réveille et que le médaillon est plus la - je dois en faire un double - Geminio! Là … Cela devrait la tromper." Hermione revint en courant en bas. « Voyons…. Relashio ! » Les chaînes tintèrent et se retirèrent dans les bras de la chaise. Mme. Cattermole a semblé aussi effrayée que jamais auparavant. “Je ne comprends pas,” soupira-t-elle. “Vous allez partir d'ici avec nous,” dit Harry en la mettant sur ses pieds, “Rentrez chez vous, prenez vos enfants, et quittez le pays si vous pouvez le faire. Déguisez-vous et fuyez. Vous avez vu comment c'est, vous n'obtiendrez rien en vous présentant juste aux auditions ici…” "Harry, dit Hermione, “comment allons-nous sortir d'ici avec tous ces Détraqueurs à l'extérieur de la porte ?” “Les Patronus,” dit Harry, pointant sa baguette sur le sien. Le cerf ralentit et marcha, toujours miroitant brillant, vers la porte. “Plus nous en avons mieux ce sera, fait le tiens, Hermione.” “Expec - Expecto patronum,” dit Hermione. Rien ne se passa. “C'est le seul sort avec lequel elle a toujours eut des ennuis...” Harry raconta à une Mrs. Cattermole complètement stupéfiée. “Un peu fâcheux, réellement … Allez vas-y, Hermione….” ‘Expecto patronum!” Une loutre d'argent naquit de l'extrémité de la baguette d'Hermione et vola gracieusement dans l'air pour rejoindre le cerf. "v-venez" dit Harry, et il mena Hermione et Mme Cattermole à la porte. Quand les Patronus glissèrent hors du cachot souterrain il y eu des cris choqués des gens attendant à l'extérieur. Harry regarda autour de soi; les détraqueurs tombaient en arrière des deux côtés d'eux, se mêlant dans l'obscurité, se dispersant avant les créatures d'argent. "Il a été décidé que vous devriez tous aller chez vous et entreprendre de cacher vos familles," dit Harry a l'intention des nés-moldus, qui étaient ébloui par la lumière des Patronus et se recroquevillaient toujours légèrement. "Allez à l'étranger si vous pouvez. Allez juste bien loin du Ministère. C'est le - euh - la nouvelle position officielle. Maintenant, si vous suivez juste les Patronus, vous serez capables de quitter l'Atrium. " Ils avaient réussi à se lever des arrêts en pierre sans interception (à vérifier je n’ai pas comprit), mais pendant qu'ils se rapprochaient des ascenseurs Harry commença à avoir des pressentiments. S'ils apparaissaient dans l'Atrium avec un cerf d'argent et la loutre montant en flèche et à côté de cela environ vingt personnes, la moitié d'entre eux a accusé des nés-moldus, il ne pouvait pas s'empêcher d'estimer qu'ils attireraient l'attention indésirable. Il venait d'arriver à cette conclusion importune quand l'ascenseur résonna à la porte qui se trouvait devant eux. “Reg!” s'écria Mrs. Cattermole, et elle se jeta dans les bras de Ron. “Runcorn sort moi d'ici, il a attaqué Ombrage et Yaxley, et il m'a dit que nous devions tous quitter le pays. Je pense que nous ferions mieux de le faire, Reg, je le pense vraiment, dépêchons-nous de rentrer à la maison et allons chercher les enfants - pourquoi es-tu tout mouillé ?” “Eau,” marmonna Ron, en s'écartant. “Harry, ils savent qu'il y a des intrus dans le ministère, quelque chose à propos d'un trou dans la porte du bureau d'Ombrage. Je suppose que nous avons cinq minutes si ça -" Le patronus d'Hermione s'évanouie avec un pop alors qu'elle tournait un visage frappé d'horreur vers Harry. “Harry, si nous sommes piégés ici - !” “Nous ne le serons pas si nous bougeons rapidement,” dit Harry. Il s'adressa au groupe silencieux derrière eux, qui était tous badaudant à lui. “Qui a sa baguette ?” A peu près la moitié d'entre eux leva la main. “Ok, tous ceux qui n'ont pas de baguette doivent s'attacher à quelqu'un qui en a une. Nous devons nous dépêcher avant qu’ils nous arrêtent. Allez-y.” Ils parvinrent à se tasser dans deux ascenseurs. Le Patronus d'Harry se tenait en sentinelle devant les grilles dorées pendant qu'il les fermait et l'ascenseur s'éleva. “Niveau 8,” dit la voix impavide d'une sorcière, “Atrium.” Harry su immédiatement qu'il avait des ennuis. L'atrium était plein de gens allant d'une cheminée à l'autre pour les sceller. "Harry, dit Hermione, "Qu'allons nous faire - ?" "STOP !" tonna Harry et la puissance voix de Runcon retentit dans l'Atrium. Les sorciers scellant les cheminées se figèrent. "Suivez-moi, souffla-t-il au groupe de nés-moldus terrifiés qui avança à nouveau en petit groupe, guidés par Ron et Hermione. " Qu'est-ce qui se passe, Albert " dit le même sorcier chauve qui avait suivit Harry hors de la cheminée un peu plus tôt. Il avait l'air nerveux. "Ce lot doit partir avant que vous ne scelliez les sorties," dit Harry avec toute l'autorité il pouvait rassembler. Le groupe de magiciens devant lui se regardèrent. "On nous a dit de sceller toutes les sorties et pas laissent quelqu'un-" "Me contredisez-vous ?" dit Harry déchaîné. "Voudriez-vous que je fasse examiner votre arbre généalogique, comme j'ai fait avec Dirk Cresswell ?" "Désolé!" haleta le magicien avec une calvitie naissante, reculant. "Je n'ai voulu dire rien, Albert, mais j'ai pensé … j'ai pensé qu'ils étaient là pour l'interrogatoire et …" "Leur sang est pur," dit Harry et sa voix profonde répercutée de façon impressionnante par le hall. "Plus pur que beaucoup des vôtres, j'ose dire. Vous pouvez y aller (à vérifier)," a-t-il grondé au Nés-moldus, qui se précipitèrent en avant dans les cheminées et commencèrent à disparaître par deux. Les magiciens de Ministère restèrent en arrière, avec un regard confus, d'autres effrayés et craintif. Lorsque : "Marie!" Mme. Cattermole regarda au dessus de son épaule. Le vrai Reg Cattermole, ne vomissant plus mais pâle et blême, venait de sortir étant en courant d'un ascenseur. “R-Reg?" Elle regarda son mari puis Ron, qui avait juré fort. Le magicien avec une calvitie naissante avait ouvert la bouche, sa tête se tournant risiblement d'un Reg Cattermole à l'autre. "Hé - qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que c'est ?" "Scellez la sortie! SCELLEZ LA!" Yaxley était sorti d'un autre ascenseur et courait vers le groupe à côté des cheminées, dans lesquelles tout le nés-moldus était mais Mme. Cattermole avait maintenant disparu. Comme le magicien avec une calvitie naissante avait soulevé sa baguette magique, Harry leva son énorme poing et le frappa, l'envoyant voler dans les airs. « Il était en train d’aider les Nées-Moldu à s’échapper, Yaxley ! » cria Harry. Les collègues du sorcier chauve déclenchèrent un tumulte, dont l’occasion permis a Ron de saisir Mme Cattermole, de la pousser dans une cheminée encore ouverte, où ils disparurent. Confus, Yaxley regarda tour à tour Harry et l’homme assommé, alors que le vrai Reg Cattermole criait, « mon épouse ! Qui était ce avec mon épouse ? Que se passe-til ? » Harry vit la tête de Yaxley se tourner, vit un soupçon naissant de vérité se dessiné sur son visage de brute. « Avance ! » cria Harry à Hermione; il saisi sa main et ils sautèrent dans la cheminée ensemble pendant que le sort de Yaxley sifflait au-dessus de la tête de Harry. Ils tournèrent pendant quelques secondes avant d'atterrir dans des toilettes dans une cabine. Harry sur la porte pour l’ouvrir : Ron se tenait là près des lavabos, luttant toujours avec Mme. Cattermole. « Reg, je ne comprends pas - « « Laissa tomber, je ne suis pas votre mari, vous devez rentrer chez vous ! » Il y eu un bruit dans la cabine derrière eux ; Harry regarda alentour ; Yaxley venait juste d’apparaitre. « ON Y VA ! » hurla Harry. Il saisi Hermione par la main et Ron par le bras et s’éclipsèrent. L'obscurité les engloutis, avec une sensation de compression, mais quelque chose clochait…. La main de Hermione semblait glisser de sa prise…. Il se demanda s'il allait suffoquer ; il ne pouvait pas respirer ou voir ,et les seules choses tangibles au monde étaient le bras de Ron et les doigts d’ Hermione, qui glissaient lentement au loin…. Et alors il vit la porte du numéro douze, Square Grimmauld, avec sa poignée en forme de serpent, mais avant de pouvoir respirer, il y eu un cri perçant et un flash de lumière pourpre : La main de Hermione fut soudainement serrée comme un étau sur la sienne et tout devint noir encore une fois ~fin du Chapitre~ Chapitre 14. Le voleur Harry ouvrit ses yeux illuminés par de l’or et du vert. Il n’avait aucune idée de se qui se passait. Il savait seulement qu’il se trouvait sur ce qui devait être des feuilles et des brindilles. Luttant pour reprendre de l’air dans ses poumons, il cligna des yeux et se rendit compte que la lumière qu’il voyait était celle du soleil couchant par-delà les feuilles des arbres au dessus de lui. Quelque chose se contracta près de son visage. Il se mit sur ses mains et ses genoux et, se prépara à faire face à une créature mais vit que c’était le pied de Ron. Regardant dans les alentours, il vit qu’ils étaient dans une forêt. Harry cru d’abord que c’était la forêt interdite et, pendant un instant, quoiqu’il savait que cela aurait été stupide et dangereux de s’aventurer dans Poudlard, il ne put s’empêcher de penser à partir furtivement vers la cabane de Hagrid. Cependant, quelques instants plus tard, il pria pour que Ron donne un signe de vie et, rampant vers lui, il se rendit compte que ce n’était pas la forêt interdite. Les arbres lui semblèrent plus jeunes et plus largement espacés. Il rencontra Hermione qui, était aussi sur ses mains et ses genoux. Un moment après, ses yeux tombèrent sur Ron et ses inquiétudes grandirent en voyant la totalité du flanc gauche de Ron trempé de sang. Son visage, quand à lui était blanc pâle étendu dans les feuilles. L'effet du Polynectar s'estompait, l'apparence de Ron était à mi chemin de la sienne et de celle de Cattermole: ses cheveux devenant de plus en plus roux alors que son visage perdait le peu de couleur qui lui restait. -Qu’est-ce qui lui est arrivé? demanda Hermione, ses doigts déjà occupés à la taille de Ron, là ou le sang était le plus foncé et le plus humide. -Harry observait, horrifié comme elle déchira le short ouvert de Ron. Il avait toujours pensé au Désartibulement comme quelque chose de comique mais là… Ses intestins eurent une désagréable impression lorsque Hermione étendait le bras supérieur nu de Ron ou un grand et gros morceau de chair était absent évidé proprement comme si cela avait été fait avec un couteau. -Harry, s’il te plait, donne moi rapidement une bouteille marquée essence de ditany, elle est dans mon sac droit. Harry se dépêcha d’aller jusqu’au minuscule sac perlé, il mit sa main à l’intérieur et, immédiatement, objets après objets se présentèrent à son contact : il sentit les épines en cuir des livres, les douilles laineuses des pull-overs, les talons des chaussures. « Vite ». Il saisi sa baguette magique et la dirigea dans les profondeurs du sac magique. « Accio Ditany !! » Une petite bouteille brune sortie en trombe du sac. Harry l’attrapa et couru de nouveau jusqu’à Hermione et Ron, dont les yeux étaient maintenant à demi-fermés. -« Il s’est évanoui » Dit Hermione qui était pâle aussi. Elle ne ressemblait plus à Malfada, bien qu'elle ait encore des mèches grises dans ses cheveux. - Aide-moi, mes mains tremblent. Reprit-elle. Harry arracha le bouchon de la bouteille et la tendit qui versa trois gouttes du breuvage sur la blessure. Une fumée verdâtre s'en éleva et lorsqu’elle disparut, Harry vit que le saignement c’était arrêté. La blessure semblait maintenant remonter à plusieurs années: de la peau nouvelle s'étirait sur la chair anciennement ouverte. Wow! dit Harry -J'ai fait ce que je sentais le mieux pour le sauver, dit Hermione tremblante. Il y a des sort qui aurait pu le rétablir complètement, mais je n'ai pas osé les essayer de peur de ne pas les réussir et de provoquer plus de dommages... Il à déjà perdu tant de sang... -Comment s’est-il blessé ? Je veux dire que… Harry secoua sa tête pour s'éclaircir les idées, et pour donner un sens a tout ce qui venait de se produire Pourquoi sommes-nous ici ? Je pensais que nous retournions au square Grimmauld. Hermione respira profondément. Elle semblait au bord des larmes. -Harry, je ne pense pas que nous pourrons y retourner. -Qu’est-ce que… -Alors qu'on transpalnait, Yaxley m’a attrapé, je ne pouvais pas me débarrasser de lui, il était trop fort. Et il me tenait encore lorsque nous sommes arrivés au square Grimmaurd, je pense qu’il a du voir la porte, et il a pensé que nous nous arrêtions là. Donc Il a relâché sa prise, et je me suis débrouillé pour me débarrasser de lui, puis je nous ai transportés ici, à la place. -Mais maintenant...ou est-il ? Tu ne vas pas me dire qu’il est au square Grimmauld, il ne peut pas y entrer? Ses yeux miroitèrent de larmes lorsqu’elle inclina la tête. -Harry, je pense qu’il peut !! -Je l’ai forcé et laisser aller avec ???Revirement Jinx ??? Puisque Dumbledore est mort, nous sommes tous des gardiens du secret, je lui ai donné le secret n’est-ce pas ? Harry était sur qu’elle avait raison. Si Yaxley pouvait maintenant atterrir dans la maison, même maintenant, ils pourraient apporter d’autres mangemorts dedans par transplanage. C’était sombre et accablant, la maison avait été leur refuge, même maintenant que Kreatture était tellement plus heureux et plus amical, un genre de maison. Avec un élancement de regret, qui n’avait rien a voir avec la nourriture, Harry avait imaginé l’elfe de maison s’occupant à pâté en croûte de bifteck-et-rein que Harry, Ron, et Hermione ne mangeraient jamais. -Je suis désolée Harry, je suis désolée !! -Ne sois pas stupide, se n’est pas toi, c’est moi, c’était ma maison… Harry mit sa main dans sa poche et en sortit l’œil magique de Maugrey Fol-œil. Hermione recula, horrifiée. Ombrage l’avait collé à sa porte de bureau, pour voir qui passait. Je ne pouvais pas le laisse là…mais c’est…comment ont-ils su qu’il y avait des intrus ? Avant que Hermione ai pu répondre, Ron gémi et ouvrit les yeux. Il avait toujours le teins pale et son visage scintillait de sueur. -Comment te sens-tu ? Lui chuchota Hermione. -Moche coassa Ron pendant qu'il sentait son bras blessé. Ou sommes-nous ? -Dans les bois ou ils ont tenu la coupe du monde de Quiditch. Je voulais un endroit fermé, mais c’était… -Le premier endroit dont tu à pensé. Fini Harry pour elle. Jetant un coup d’œil sur la clairière qui semblait abandonnée. Il ne pourrait pas aider à se rappeler que ce qui s'était produit la dernière fois qu’ils ont eu à transplaner au premier endroit auquel Hermione pensait. Les mangemorts les avaient trouvés dans les 5 minutes. Avait-ce été par Legilimency ? Voldemort et ses partisans connaissent même maintenant ou Hermione les avait emmenés ? -Est-ce que nous ne devrions pas nous déplacé ? demanda Ron. Ron semblait toujours pâle et moite. Il n'avait fait aucune tentative de se reposer et elle a regardé comme s'il était trop faible pour se déplacer. La perspective de le déplacer était intimidante. -Restons ici pour l’instant. Dit Harry Semblant soulagée Hermione jaillit à ses pieds. -Ou êtes vous allés ? demanda Ron. -Si nous restons, nous devrions mettre quelques sortilèges protecteurs autour de l'endroit, a elle répondu, et soulevant sa baguette magique, elle a commencé à marcher en cercle large autour de Harry et de Ron, incantations murmurantes pendant qu'elle allait. Harry a vu de petites perturbations dans le ciel environnant : Il était comme si Hermione avait moulé de la brume et de la chaleur sur leur clairière. -Salvio Hexia. . . Protego Totalum. . . Repello Muggletum. . . Muffliato. . . Tu pourrais sortir la tente, Harry . . . elle est dans le sac. Il ne pas prit la peine de chercher à tâtons à l'intérieur de lui cette fois, mais a employé un autre charme convoqué. La tente a émergé dans une masse grumeleuse de toile, de cordes, et de poteaux. Harry l'identifia, en partie en raison de l'odeur des chats, comme la même tente dans laquelle ils avaient dormi la nuit de la coupe du monde de Quidditch. "Je pensais qu’elle appartenait à ce type Perkins du ministère ?" demanda-t-il, en commençant de se démêler des piquets de la tente. -Eh bien il ne l’a pas voulu dit Hermione qui faisait des mouvements compliqués avec sa baguette magique. Le père de Ron à dit que je pouvais l’emprunter. -Erecto ! ajouta-t-elle dirigeant sa baguette magique sur la toile difforme, qui dans un mouvement liquide monta dans l'air et, se construisit entièrement. -Cave inimicum ! Fini Hermione avec un soupir de soulagement. C’est tout ce que je peux faire. Pour le moins, nous devrions savoir si ils viennent ; Mais je ne peut pas garantir que cela fonctionnera si Vol… -Ne dis pas son nom ! Coupa Ron. Harry et Hermione se regardèrent. -Je suis désolé. Dit Ron dans un gémissement. Ne pouvons-nous pas l’appeler VousSavez-Qui tout simplement ? -Dumbledore n’a pas craint ce nom… commença Harry -Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, cela ne lui à pas fait beaucoup de bien dit Ron. Juste pour lui montrer un peu de respect (pas sur du tout), s’il vous plait. -Du respect ? répéta Harry mais Hermione lui lança un regard d’avertissement. Apparemment, il ne devait pas discuter avec Ron tandis que le dernier était en un état si affaibli. Ron, fut transporté par Harry et Hermione dans la tente. L'intérieur était exactement comme se le rappelait Harry ; un petit plat, complet avec la salle de bains et la cuisine minuscule. Il poussa de côté un vieux fauteuil et posa Ron soigneusement sur la couchette inférieure d'un lit superposé. Même ce voyage très court avait fait devenir plus blanc le visage de Ron, et une fois qu'ils l'avaient arrangé sur le matelas il ferma ses yeux et ne parla pas pendant un moment. -Je vais faire du thé. Dit Hermione tirant la bouilloire des profondeurs de son sac. Et se dirigeant vers la cuisine. Harry trouva bienvenu la boisson chaude tout comme le whisky pur feu la nuit ou Fol Œil était mort. Il lui sembla brulé de crainte flottant dans son coffre (? pas sur de la phrase ?) Après une ou deux minutes, Ron brisa le silence : -Qu’est-ce qui est arrivé aux Catermoles ? -Avec de la chance, ils seront loin. Répondit Hermione. Aussi longtemps que Mr. Catermoles à eu ses esprits il aura transporté Mme Catermoles par Transplanation (=SideAlong-Apparition)(pas sur) Ils doivent quitter le pays en ce moment avec leurs enfants. C’est ce que Harry lui à dit de faire. Blimey, j’espère qu’ils se sont échappés dit Ron, se penchant en arrière sur ses oreillers. Le thé à semblé lui faire du bon, il avait retrouvé toute sa couleur. Je n’ai bas obtenus les sentiments de Catermoles, bien qu’il était un esprit vif (pas sur). J’espère qu’ils l’ont fait. S’ils allaient à Azkaban à cause de nous… Harry regarda Hermione et la question qu’il avait été sur le point de poser-si le fait que Mme Catermoles n’avait pas de baguette magique l’aurait empêchée de transplanée à côté de son mari-mourus dans sa gorge. Hermione observait Ron et il y avait une telle tendresse dans son expression qu’Harry ne se serait pas étonné si elle avait embarrassé Ron. -Ainsi vous l’avez obtenu ? lui demanda Harry pour lui montrer qu’il était là. -Nous avons obtenus ce qui… commença Hermione. -Pourquoi au juste sommes nous passés par tout ça ? Le médaillon ! Ou est le médaillon ? Vous l’avez obtenu ? cria Ron se soulevant un peu plus de ses oreillers. Personne ne dit rien ! -Blimey ! Nous pourrions l’avoir mentionné ! Nous courrions pour sauver nos vies des mangemorts. Est-ce que nous étions nous ? (pas sur)dit Hermione, ici. Et elle tira le médaillon hors de la poche de ses robes longues et le remis à Ron. Il était aussi grand que l'œuf d'une poule. Une lettre fleurie S, marquetée avec beaucoup de petites pierres vertes, brilla faiblement dans la lumière diffusée par le toit de la toile de la tente. -Il n’ya pas une chance que quelqu’un l’ai détruit puisque Kreattur l’avait dans les mains ? demanda Ron. Je veux dire, est-ce que nous sommes sur qu’il est toujours un horcruxe ? -Je pense que c’en est toujours un dit Hermione. Elle regarda le médaillon et le repris dans les mains. Il y aurait eu certains dommages s’il avait été détruit par magie. Elle le donna à Harry qui le fit tourner entre ses doigts. La chose lui sembla parfaite, primitive. (???)Il se rappela les restes mutilés du journal intime et comment la pierre dans l’anneau horcruxe avait été fendue lorsque Dumbledore l’avait détruit. -Je pense la droite de Kreattur ( ?) dit Harry. Nous allons devoir établir comment ouvrir cette chose avant de pouvoir la détruire. Prenant soudainement conscience de ce qu’avait vécu le médaillon, il sentit un besoin violent de le jeter loin de lui. Se maitrisant, il essaya d’ouvrir le médaillon avec ses doigts. Puis, il essaya le charme qu’Hermione avait utilisé pour ouvrir la chambre de Regulus. Ni l’un ni l’autre ne fonctionna. Il redonna le médaillon à Ron et à Hermione pour qu’ils essaient de l’ouvrir mais il était plus dur à l’ouvrir qu’il ne l’avait été. -Comment pouvons nous l’ouvrir ? demanda Ron d’une voix calme tandis qu’il tenait le médaillon dans sa main fermée. Comment ? Il passa le médaillon à Harry. Après une minute ou deux, Harry se demanda si c’était son propre sang, palpitant dans ses veines qu’il pouvait sentir, ou était-ce quelque chose, un battement à l’intérieur du médaillon qu’il pouvait sentir, comme un cœur minuscule en métal ? -Qu’est ce que nous allons faire avec ? demanda Hermione. -Gardez le en sureté jusqu’à ce que nous sachions comment le détruire répondit Harry bien que dans son fort intérieur, il ait voulu accrocher la chaine autour de son propre cou, laissant tomber le médaillon sous ses longues robes. Il le mit dans la poche que Hagrid lui avait donné.-Je pense que nous devrions prendre des tours de garde à l’extérieur de la tente. -Et nous devrions penser à de la nourriture aussi répondit Hermione. Bien, vous restez là, je vais m’en occuper. Avec le sneakoscoppe qu’Hermione avait donné à Harry le jour de son anniversaire, Harry et Hermione avaient passés le reste du jour à se partager la surveillance de la tente. Cependant, le sneakoscope restait toujours silencieux, posé sur la table et si en raison des sortilèges et des charmes protecteurs d’Hermione ou parce que les gens ont rarement osés s’aventurer dans cette foret, il resta abandonné, indépendamment des oiseaux et des écureuils. La soirée n’apporta aucun changement. Harry alluma sa baguette magique pendant qu’il permutait son poste avec celui d’Hermione et regarda dehors, la scène abandonnée, notant les battes(?) flottant au-dessus de lui, dans le ciel dégagé. Il se sentit affamé maintenant, et un peu étourdi. Hermione n’avait emballé aucune nourriture dans son sac parce qu’elle avait supposé qu’ils reviendraient au square Grimmauld la nuit, ainsi ils n’avaient rien eu à manger excepté quelques champignons sauvages que Hermione avait rassemblé de parmi les arbres les plus proches. Le silence environnant était brisé par des bruits, qui ressemblaient à des craquements de brindilles: Harry pensa qu’ils étaient provoqués par des animaux plutôt que par des personnes pourtant, il maintint sa baguette magique serrée dans sa main. Il ne se sentait pas très bien, en raison de leur maigre repas de champignons. Cependant il su qu'il se sentirait mieux, s'il parvenait à reprendre l’ Horcruxe, c'est ce qu'il pensait pendant qu'il se reposait en regardant l'obscurité de l‘extérieur, mais d’une façon ou d’une autre il ne le fit pas ; sa baguette magique éclairant seulement une petite partie, il s’inquiétait de ce qui se produirait après. C’était comme s'il avançait vers un but depuis des semaines, des mois, peut-être même des années, mais comme il eut une brusque halte, la course continuait hors de la route. Il y avait d’autres Horcruxes dehors, quelque part, mais il n'avait pas eu la moindre idée d’où ils pouvaient être. Il ne savait même pas ce à quoi ils ressemblaient. En attendant il était loin de savoir détruire le seul qu'ils avaient trouvé, l’Horcruxe qui reposait actuellement contre la chair nue de son torse. Curieusement, il n restait froid malgré qu'il soit au contact de sa peau comme s'il venait juste d'être sortit d'une eau glaciale. De temps en temps Harry pensait, ou imaginait peut-être, qu'il pouvait sentir des battements de cœur irrégulier faire tic tac à côté des siens. Des sensations inconnues l’envahirent pendant qu'il s'asseyait dans l'obscurité. Il essaya de leur résister, les éloignèrent, pourtant ils vinrent à lui implacablement. Aucun d’eux ne peut vivre tant que l’autre survit. Ron et Hermione, parlant maintenant doucement derrière lui dans la tente, il voulait s'éloigner mais il n’y arrivait pas. Et il semblait que pendant qu'il se reposait là, essayant de maîtriser sa propre peur et son épuisement, que l’Horcruxe contre son torse comptait le temps qui passait….. Idée stupide, c'était-il dit, ne pense pas ça….. Sa cicatrice commençait à le piquer encore. Il avait peur d'avoir provoqué la douleur en ayant ces pensées, et essaya de les diriger dans une autre direction. Il pensa à ce pauvre Kreattur, qui les attendait à la maison et avait reçu Yaxley à la place. L’elfe garderait-il le silence ou dirait-il au Mangemort tout ce qu'il savait ? Harry voulait croire que Kreattur avait changé en quelque mois, qu'il serait loyal maintenant, mais qui sait ce qui se produira ? Si le Mangemort torturait l'elfe ? Les images difficiles entraient en masse dans la tête de Harry et il essaya d’éloigner ces dernières, parce qu’il n'y avait rien qu’il pouvait faire pour Kreattur : Hermione et lui étaient contre l’idée de l’appeler; et si quelqu'un du ministère venait aussi ? Ils ne pouvaient pas être sûrs que le transplanage façon elfes ne soufrait pas de la même faille que celle qui avait permit à Yaxley de trouver le square Grimmauld en s'accrochant à Hermione. La cicatrice d’Harry le brûlait maintenant. Il pensait qu'il y avait tellement de chose qu’il ne savait pas que Lupin avait eu raison au sujet de la magie, qu'ils n'avaient jamais rencontrée ou imaginée. Pourquoi Dumbledore ne lui en avait pas expliqué plus ? A-t-il pensé qu'il avait du temps ; qu'il vivrait pendant des années, pendant des siècles peutêtre, comme son ami Nicolas Flamel ? Si oui, il avait eu tort… Rogue avait prévu ça… Rogue, le serpent ensommeillé, qui l’avait frappé au sommet de la tour… Et Dumbledore était tombé… tombé… "Donne le moi, Gregorovitch." La voix d’Harry était forte, claire et froide, une main blanche aux longs doigts tenait sa baguette. L'homme vers qui il se dirigeait était à l'envers suspendu dans les airs, bien qu'il n'y ait aucune corde le tenant ; il se balançait dans les airs, ses bras le long du corps, son visage terrifié, la tête en sang. Il avait des cheveux tout blancs et une barbe épaisse et touffue comme le père noël. Je ne l’ai pas ! Je ne l’ai plus ! On me l’a volé il y a des années ! -Ne mentez pas à Voldemort Gregorovitch, il connaît… il sait toujours. Les pupilles de l'homme étaient larges, dilatées avec crainte, et semblèrent gonfler, de plus en plus jusqu'à ce que leur noirceur ait avalé Harry en entier – Harry se hâtait le long d’un couloir foncé, dans le sillage de Gregorovitch qui tenait une lanterne : l'éclat de Gregorovitch dans la salle à l'extrémité du passage et de sa lanterne illuminaient ce qui ressemblait à un atelier ; les copeaux et l'or en bois brillaient dans la vague d'oscillation de la lumière, et là sur le rebord de fenêtre reposé était perché, comme un oiseau géant, un jeune homme avec les cheveux d'or. La lanterne l’illuminait. Harry vit le plaisir sur son beau visage. L’intrus lança un charme renversant et sauta vers l’arrière avec un rire de corneille. Harry vit que le visage de Gregorovitch avait été frappé par la terreur. -Qui était le voleur Gregorovitch ? dit une voix, froide et élevée. -Je ne sais pas, je n’ai jamais su, un jeune homme qui… -Le nom ! dit un cri persan, puis il y eu un éclat de feu vert… -Harry ! Il ouvrit ses yeux haletant, son front palpitant. Il avait glissé dehors, contre le flanc de la tente et s’était étendu par terre. Il regarda vers le haut et vit Hermione dont les cheveux touffus obscurcissaient la scène. -Rêve. Dit-il se reposant vers le haut et essayant d'avoir l'air innocent avant de croiser le regard d'Hermione. Je somnolais, désolé. Je sais que c’était ta cicatrice. Je peux le lire sur ton visage. Tu étais dans l'esprit de Vol... -Ne prononcez pas son nom ! Dit la voix fâchée de Ron venant de l’intérieur de la tente. "Bien," répliqua Hermione, "l’esprit de Vous-Savez-Qui, et!" "Je n'ai pas voulu que ça arrive!" dit Harry."C’était un rêve! Peux-tu contrôler tes rêves, Hermione ?" "Si tu apprends juste à appliquer l’Occlumancie-" Mais Harry n’était pas intéressé par ce qui ce disait; il cherchait à discuter de ce qu’il venait juste de voir. "Il a trouvé Gregorovitch, Hermione, et je pense qu’il l’a tué, mais avant de le tué, il a lu dans les pensées de Gregorovitch et j’ai vu-" "Je pense qu’il serait mieux que je prenne le tour de garde si tu es si fatigué et que tu tombes de sommeil, «dit Hermione froidement. "Je peux finir ma garde!" "Non, tu es évidemment épuisé. Part et arrête de mentir." Elle se laissa tomber vers le bas de l’ouverture de la tente, semblant têtue. Enervé, mais souhaitant éviter une dispute, Harry se pencha à l'intérieur. Le visage encore pâle de Ron dépassait de la couchette inférieur; Harry grimpa dans celle qui était au-dessus de lui, et fixa le plafond de toile foncé. Après plusieurs secondes, Ron parla avec une voix si faible que Hermione ne pouvait entendre. "Que fait Vous-Savez-Qui?" Harry plissa les yeux dans l’effort de se rappeler chaque détail, puis chuchota dans l’obscurité. "Il a trouvé Gregorovitch. Il l’a attaché puis le torturait." ." "Comment Gregorovitch est censé lui faire une nouvelle baguette magique si il est attaché ?" "Je ne sais pas. .... C’est étrange, n'est-ce pas?" Harry ferma ses yeux, pensant à tous ce qu’il avait vus et entendus. Plus il essaya de se rappeler, moins il comprenait. ... Voldemort n'avait indiqué rien au sujet de la baguette magique de Harry, rien au sujet des noyaux jumeaux, rien au sujet de Gregorovitch faisant une nouvelle et plus puissante baguette magique pour battre Harry..... "Il voulait quelque chose que Gregorovitch possédait," dit Harry, ses yeux commençaient à se fermer de plus en plus. "Il lui demanda de la lui remettre, mais Gregorovitch lui dit qu'on le lui avait volé... et puis... puis..." "Il voulait quelque chose de Gregorovitch," dit Harry, ses yeux commençaient à se fermer de plus en plus. "Il lui demanda de la lui remettre, mais Gregorovitch a dit qu'elle lui avait été volé ... et ensuite ... alors..." "Il a vu les souvenirs de Gregorovitch et j'ai vu un jeune type perché sur un rebord de fenêtre qui jeta un sort à Gregorovitch puis sauta par la fenêtre. Il l'a volé, il a volé la chose que Vous-Savez-Qui voulait ". Et je ... je pense que je l'ai déjà vu quelque part.... " Harry regrettait qu'il ne puisse pas avoir un autre aperçu du visage du garçon riant. Le vol était survenu il y a beaucoup d'années, selon Gregorovitch. Pourquoi le jeune voleur lui semblait-il si familier ? Les bruits des bois environnants étaient assourdis à l'intérieur de la tente; tellement qu’Harry pouvait entendre la respiration de Ron. Après un moment, Ron chuchota : "tu ne pouvais pas voir ce que le voleur tenait ?" "Non ... ça devait être quelque chose de petit." "Harry?" Les lamelles en bois de la couchette de Ron grincèrent pendant qu'il bougeait dans le lit. "Harry, tu ne pense pas que Tu-Sais-Qui est après quelque chose d'autre à transformer en horcruxe" "Je ne sais pas," dit Harry lentement. "Peut-être. Mais ce ne serait pas dangereux pour lui d'en faire un autre ? Hermione n'a-t-elle pas dit qu'il avait poussé son âme à sa la limite déjà ?" "Ouais, mais peut-être qu'il ne le sait pas." "Ouais.. peut-être" dit Harry. Il avait été sûr que Voldemort avait cherché une solution auprès du vieux fabriquant de baguette... et pourtant il l'avait tué, apparemment sans lui poser une seule question à propos de wandlore. Qu'est ce que Voldemort essayait de trouver ? Pourquoi, avec le Ministère de la Magie et le monde de la sorcellerie à ses pieds, était-il si loin, à la poursuite d'un objet que Gregorovitch avait possédé et qui avait été volé par un voleur inconnu ? Harry pouvait encore voir la chevelure blonde sur ce jeune visage; il était joyeux, sauvage ; il y avait comme un air de Fred et de George de supercherie triomphante à son sujet. Il avait monté comme une flèche le rebord de la fenêtre tel un oiseau, et Harry l'avait déjà vu auparavant, mais il ne pouvait se souvenir où. …. Avec Gregorovitch mort, c'était le voleur au visage joyeux qui était en danger maintenant et c'était sur lui que les pensées d'Harry s’arrêtaient, car les ronflements de Ron commencèrent à gronder sur la couchette inférieure et qu'il dérivait lentement dans le sommeil une fois de plus. ~Fin du Chapitre~ Chapitre 15. La revanche des gobelins Tôt le lendemain matin, avant que les deux autres ne se réveillent, Harry quitta la tente, pour chercher dans les bois environnants l'arbre le plus vieux, le plus noueux et le plus robuste qu'il pût trouver. Dans son ombre, il enterra l'œil de Maugrey Fol-Œil, et indiqua l'endroit en gravant une petite croix dans l'écorce avec sa baguette. Ce n'était pas beaucoup, mais Harry sentit que FolŒil aurait beaucoup préféré cela à être incrusté dans la porte de Dolores Ombrage. Puis il retourna à la tenta pour réveiller les autres, et discuter de ce qu’ils allaient faire ensuite. Harry et Hermione pensaient qu'il était préférable de ne rester nulle part trop longtemps, et Ron en convint, à l'unique condition que leur prochain déplacement les mette à la portée d'un sandwich au bacon. Hermione enleva donc les enchantements qu'elle avait placés autour de la clairière, pendant que Ron et Hermione effaçaient toutes les traces sur le sol qui auraient pu montrer qu'ils avaient campé là. Puis ils transplanèrent à la périphérie d'un petit bourg. Une fois qu'ils eurent mis la tente à l'abri dans un bosquet d'arbres et qu'ils l'eurent entourée de sorts défensifs fraichement jetés, Harry s'aventura dans le village sous la cape d'invisibilité pour trouver de la nourriture. Mais cela ne se déroula comme prévu. Il était à peine entré dans le village quand une froideur anormale, une brume descendante et un soudain obscurcissement des cieux firent qu'il se figea brusquement. - "Mais tu peux faire un super Patronus !", protesta Ron quand Harry revint les mains vides, essoufflé et articulant seulement le mot "Détraqueurs". - "Je ne pouvais... pas en faire un..." haleta-t-il, serrant l'étoffe contre lui. "Ca ne venait... pas." Leurs expressions de consternation et de déception rendirent Harry gêné. Cela avait été une expérience cauchemardesque de voir les Détraqueurs planer hors de la brume au loin, et réaliser qu'il ne serait pas capable de se protéger. Cela avait pris toute la volonté d'Harry de s'arracher de l'endroit et de courir, laissant les Détraqueurs aveugles planant au milieu des Moldus qui ne pouvaient les voir, mais qui sentaient assurément le désespoir qui se répandaient partout où ils allaient. - "Donc nous n'avons toujours pas à manger." - "Ferme-la, Ron", dit hargneusement Hermione. "Harry, que s'est-il passé ? Pourquoi penses-tu que tu n'as pas pu faire de Patronus ? Tu l'as parfaitement réussi hier !" - "Je ne sais pas." Il tomba dans un des anciens fauteuils de Perkins, se sentant encore plus humilié. Il avait peur que quelque chose avait fonctionné de travers en lui. Hier semblait loin : aujourd'hui il aurait pu avoir treize ans à nouveau, le seul qui s'était évanoui dans le Poudlard Express. Ron tapa dans un pied de chaise. - "Quoi ?" grogna-t-il à Hermione. "Je meurs de faim ! Tout ce que j'ai eu à manger depuis que j'ai été blessé, se résume à deux ou trois champignon vénéneux !" - "Vas te frayer un chemin parmi les Détraqueurs, alors," dit Harry, piqué au vif. - "Je le ferais bien, mais mon bras est dans un pansement, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué !" - "C'est pratique." - "Et qu'est-ce que c'est censé..." - "Bien sûr !" s'écria Hermione, se tapant le front et les réduisant tous les deux au silence. "Harry, donne-moi le médaillon ! Allez," dit-elle impatiemment, claquant des doigts vers lui alors qu'il ne réagissait pas, "l’Horcruxe ! Harry, tu le portes encore !" Elle tendit ses mains et Harry souleva la chaine en or au dessus de sa tête. Au moment où le contact avec la peau d’Harry se rompit, il se sentit libre et étrangement léger. Il n'avait même pas réalisé qu'il était moite, ni qu'il y avait un poids pressant sur son estomac, jusqu'à ce que ces deux sensations le quittèrent. - "C'est mieux ?" demanda Hermione. - "Oui, bien mieux !" - "Harry", dit-elle, s'accroupissant devant celui-ci et utilisant la sorte de voix qu'il associait habituellement avec le visiteur d'un grand malade, "tu ne penses pas que tu as été possédé, n'est-ce pas ?" - "Quoi ? Non !" dit-il sur la défensive. "Je me souviens de tout ce que j'ai fait depuis que je le porte. Je ne saurais pas ce que j'ai fait si j'avais été possédé, n'est-ce pas ? Ginny m'a dit qu'il y avait des fois où elle ne pouvait rien se rappeler." - "Hum", dit Hermione, baissant les yeux vers le médaillon. "Bien, peut-être ne devrions-nous pas le porter. Nous pouvons simplement le garder dans la tente." - "Nous n'allons pas laisser ce Horcruxe trainer n'importe où, déclara fermement Harry. Si nous le perdons, s'il est volé..." - "Oh, très bien, très bien." dit Hermione, et elle le plaça autour de son propre cou et le cacha en dessous de son chemisier. "Mais nous le porterons à tour de rôle, ainsi personne ne le portera trop longtemps." - "Super", dit Ron avec colère, "et maintenant que nous avons réglé ça, peuton aller trouver à manger, s'il vous plait ?" - "Oui, mais nous irons autre part pour en trouver", dit Hermione en jetant un coup d'œil à Harry. - "Il n'est pas question de rester là en sachant qu’il y a des détraqueurs aux alentours." À la fin, ils s’installèrent pour la nuit dans un vaste domaine appartenant à une ferme isolée, d’où ils étaient parvenus à obtenir des œufs et du pain. - "Ce n’est pas du vol, n’est pas ?" demanda Hermione d’une voix préoccupée, alors qu’ils dévoraient les œufs brouillés sur du pain grillé. "Pas si j’ai laissé une certaine somme d’argent sous les cages à poules ?" Ron roula ses yeux et dit, en gonflant les joues, "Her-mio-ne, tu inquiètes b’coup trop. Relax !" Et, en effet, il était beaucoup plus facile de se détendre quand ils étaient agréablement rassasiés. La discussion au sujet des détraqueurs fut oubliée au milieu des rires de la nuit, et Harry se sentit joyeux, même plein d'espoir, lorsqu’il prit le premier des trois tours de garde. Ceci fut leur première confrontation avec le fait qu’un estomac rempli amenait à un bon état d’esprit : un vide, de la tristesse et les disputes. Harry fut le moins étonné par cela, parce qu’il avait subi les périodes proches de la famine chez les Dursley. Hermione ne se laissa pas résolument abattre de ces nuits où ils n’avaient pas eu d’autres vivres que des baies et des biscuits rassis, son caractère peut-être un peu moins fort que d’habitude et ses silences moins austères. Ron, cependant, avait toujours était habitué à prendre trois délicieux repas par jour, préparés avec soin par sa mère ou les elfes de maison de Poudlard, et la faim le rendait irraisonnable et irascible. Toutes les fois que le manque de nourriture coïncida au tour de Ron pour porter l’Horcruxse, il devenait purement et simplement désagréable. - "Alors ou est-ce qu’on va après ?" était son refrain récurrent. Il ne semblait n'avoir aucune idée lui-même, mais s’attendait à ce qu’Harry et Hermione proposent des plans, tandis qu'il s'asseyait et couvait les maigres réserves en nourritures. En conséquence de quoi, Harry et Hermione passèrent des heures stériles à essayer de décider où ils pourraient trouver les autres Horcruxes, et comment détruire celui qu’ils avaient déjà en leur possession, leurs conversations devenant de plus en plus répétitives car ils n'avaient pas de nouvelles informations. Alors que Dumbledore avait dit à Harry qu’il croyait que Voldemort avait caché les Horcruxes dans des lieux importants pour lui, ils continuèrent de réciter, dans une sorte de morne litanie, ces endroits où ils savaient que Voldemort avait vécu ou visité. L'orphelinat où il avait été né et avait grandi : Poudlard, où il avait été instruit ; Barjow et Beurk, où il avait travaillé après avoir quitté l’école ; puis l'Albanie, où il avait passé ses années d'exil. Ceuxci formaient la base de leurs spéculations. - "Ouais, allons en Albanie. Ca ne devrait pas prendre plus d’une après-midi pour fouiller le pays entier," dit Ron ironiquement. - "Il ne peut pas y avoir quelque chose là. Il avait déjà fait cinq de ses Horcruxes avant de partir en exil, et Dumbledore était sûr que le serpent était le sixième," dit Hermione. "Nous savons que son serpent n’est pas en Albanie, il est habituellement avec Vol… " - "Je ne vous avez pas demandé d’arrêter de dire ca ?" - "Très Bien ! Le serpent est habituellement avec Tu-Sais-Qui, heureux ?" - "Pas particulièrement." - "Je ne le vois pas cacher quoi que ce soit chez Barjow et Beurk." dit Harry, qui avait attiré l’attention sur ce point plusieurs fois auparavant, mais il le dit encore simplement pour casser ce silence. "Barjow et Beurk sont des experts des objets maléfiques, ils auraient identifié un Horcruxe immédiatement." Ron bailla a s’en décrocher la mâchoire. Réprimant une forte envie de lui jeter quelque chose à la figure, Harry continua, "je suis toujours d’avis qu’il ait pu cacher quelque chose à Poudlard." Hermione le regarda. "Mais Dumbledore l'aurait trouvé, Harry !" Harry répéta l'argument qui continuait de jouer en sa faveur dans cette théorie. "Dumbledore a dit devant moi qu'il n’avait jamais prétendu connaître tous les secrets de Poudlard. Je vous dis, s'il y avait un endroit où Vol… " - "Ohé !" - "TU-SAIS-QUI, alors !" cria Harry, qui arrivait à bout de sa résistance. "S'il y avait un endroit qui était vraiment important pour lui, c'était Poudlard !" - "Oh, allez," railla Ron. "Son école ?" - "Ouais, son école ! C'était sa première vraie maison, l'endroit qui signifiait qu'il était spécial : qui signifiait tout à lui, et même après qu’il soit parti." - "C’est de Vous-Savez-Qui dont nous parlons, pas vrai ? Pas de toi ?" observa Ron. Il tirait avec effort sur la chaîne de l’ Horcruxe autour de son cou ; Harry fut traversé par le désir de l’attraper et de l'étrangler. - "Tu nous a dit que Tu-sais-qui a demandé à Dumbledore de lui donner un travail après qu'il soit parti," dit Hermione. - "C’est vrai," dit Harry. - "Et Dumbledore a pensé qu'il voulait seulement revenir pour essayer de trouver quelque chose, probablement l'objet d'un autre fondateur, pour le transformer en un autre Horcruxe ?" - "Ouais," dit Harry. - "Mais il n'a pas obtenu le poste," dit Hermione. "Ainsi il n'a jamais saisi la chance de trouver l'objet d'un fondateur et de le cacher dans l'école !" - "OK, alors," dit Harry, décomposé. "On oublie Poudlard." Sans aucun autre but, ils voyagèrent dans Londres et, caché sous la cape d'invisibilité, recherchèrent l'orphelinat dans lequel Voldemort avait grandi. Hermione commit un vol dans une bibliothèque et découvrit à leurs dépens que l'endroit avait été démoli des années auparavant. Ils visitèrent son emplacement et trouvèrent un building de bureaux. - "Nous pourrions essayer de creuser dans les fondations ?" suggéra Hermione sans enthousiasme. - "Il n'aurait pas caché un Horcruxe ici," dit Harry. Il l'avait su tout au long. L'orphelinat avait été l'endroit dont Voldemort avait été déterminé à s'échapper ; il n'aurait jamais là caché une partie de son âme. Dumbledore avait prouvé à Harry que Voldemort cherchait la splendeur ou le mystique dans ses cachettes ; ce coin gris morne de Londres était loin de ressembler à ce qu’on pourrait imaginer de Poudlard, du ministère ou d'un bâtiment comme Gringotts, les banques des Sorciers, avec ses portes dorés et ses planchers en marbre. Même sans aucune nouvelle idée, ils continuèrent à se déplacer à travers la campagne, établissant la tente dans un endroit différent chaque nuit par sécurité. Chaque matin, ils s’assuraient qu'ils avaient éliminé tous les indices de leur présence et s’en allaient pour trouver un nouvel espace isolé et reculé, voyageant par transplanage vers plusieurs bois, crevasses à l’ombre des falaises, des landes cramoisies, des montagnes couvertes d’ajoncs, et une fois dans une crique abandonnée et abritée. Toutes les douze heures ils se passaient ainsi l'Horcruxe entre eux comme s'ils jouaient à un jeu pervers, le jeu du passage de colis, où ils redoutaient l'arrêt de la musique car la récompense était douze heures de crainte accrue et d'inquiétude. La cicatrice d'Harry restait lancinante. Ca se produisait le plus souvent, il l'avait remarqué, lorsqu'il portait l'Horcruxe. Parfois il ne pouvait pas se retenir de réagir à la douleur. - "Quoi ? Qu'as-tu vu ?" demandait Ron, chaque fois qu'il remarquait qu'Harry tressaillait. - "Un visage," murmurait Harry à chaque fois. "Le même visage. Le voleur qui a volé l'objet de Gregorovitch." Et Ron se détournait, ne faisant aucun effort pour cacher sa déception. Harry savait que Ron espérait avoir des nouvelles de sa famille ou du reste de l'Ordre du Phénix, mais après tout, lui, Harry, n'était pas une antenne de télévision; il pouvait seulement voir ce que Voldemort pensait au même moment et non voir ce qui lui passait par la tête. Apparemment Voldemort se focalisait totalement sur le jeune inconnu au visage souriant, dont le nom et son emplacement, Harry en était sûr, demeurait aussi inconnu à Voldemort qu'à lui. Dès que la cicatrice d'Harry recommençait à brûler et que le garçon joyeux, aux cheveux blonds entrait d'une façon cruellement tentante dans sa mémoire, il apprit à supprimer n'importe quel signe de douleur ou de malaise, car ses deux amis montraient rien moins que de l'impatience à la mention du voleur. Il ne pouvait pas entièrement les blâmer, quand ils étaient si désespérés par un simple Horcruxe. Comme les jours s'étiraient dans les semaines, Harry commença à soupçonner que Ron et Hermione aient des conversations à propos de lui. Plusieurs fois, ils cessèrent de parler brutalement quand Harry entrait dans la tente, et deux fois il alla accidentellement vers eux, blotti à une petite distance plus loin, leurs têtes rapprochées et parlant rapidement ; les deux fois ils se turent quand ils comprirent qu'il s'approchait d'eux et s'empressèrent d'apparaître occupé a récolter du bois de chauffage ou de l'eau. Harry ne pouvait pas s'empêcher de se demander s'ils avaient seulement accepté de venir sur ce qui était maintenant ressenti comme un voyage injustifié et de promenade parce qu'ils avaient l'air de penser qu'il avait un plan secret qu'ils apprendraient en temps opportun. Ron ne faisait aucun effort pour cacher sa mauvaise humeur et Harry commençait à craindre que Hermione était aussi déçue par ses lacunes comme leader. Dans le désespoir il essaya de penser aux emplacements des horcruxes, mais le seul qui continuait à lui arriver était Poudlard et comme aucun d'entre eux ne pensait que ce soit probable, il arrêta de le suggérer. L'automne arriva au-dessus de la campagne pendant qu'ils s'y déplaçaient. Ils avaient maintenant monté la tente sur des tas des feuilles mortes. Des brumes naturelles joignirent celle faites par les détraqueurs ; le vent et la pluie s'ajoutèrent à leurs ennuis. Le fait que Hermione s'améliorait pour identifier des racines et plantes comestibles ne pouvait pas contrer leur isolement ininterrompu, le manque de contact avec la société, ou leur ignorance totale de ce qui se passait dans la guerre contre Voldemort. - "Ma mère," dit Ron une nuit, pendant qu'ils se reposaient dans la tente sur une rive au Pays de Galles, "peut faire de la bonne nourriture et la faire apparaître de nulle part." Il poignarda de façon déprimée son morceau de poisson gris carbonisé dans son assiette. Harry jeta un coup d'oeil automatiquement au cou de Ron et vu, comme il l'avait prévu, la chaîne d'or de l'Horcruxe brillant dessus. Il a réussi à réprimer l'impulsion de sermonner Ron, dont l'attitude, il le savait, s'améliorerait légèrement lorsque le temps sera venu qu'il enlève le médaillon. - "Ta mère ne peut pas produire de la nourriture de nulle part," dit Hermione. "Personne ne peut, l'alimentation est la première des cinq Exceptions Principales à la Loi de Gamp de Transfigura-Élémentaire ". - "Oh, ne peux-tu pas parler anglais ?" dit Ron, prenant un poisson entre ses dents. - "Il est impossible de faire de la nourriture de rien! Tu peux l'appeler si tu sais où elle est, tu peux la transformer, tu peux en augmenter la quantité si tu en as déjà obtenu." - "Bien, ne prend pas la peine d'augmenter ca, c'est dégoûtant," dit Ron. - "Harry a attrapé le poisson et j'ai fait de mon mieux avec lui! Je remarque que je suis toujours celle qui termine de préparer la nourriture, parce que je suis une fille, je suppose!" - "Non, c'est parce que tu es supposée être la meilleur en magie!" rétorqua Ron. Hermione bondit et les morceaux de poisson rôti glissèrent du plat d'étain sur le sol. - "Tu peux faire la cuisine demain, Ron, tu pourras trouver les ingrédients et essayer de les charmer dans quelque chose d’intéressant à manger, et je m'assiérai ici et ferai des grimaces et gémirai, et toi tu verras comme c'est " - Ferme la!," dit Harry, sautant sur ses pieds et se soutenant de ses deux mains. "Ferme la maintenant!" Hermione a semblé outragée. "Comment peut tu être de son côté, il fait presque jamais le cuisine." - « Hermione, sois calme, j'entends quelqu'un!" Il écoutait , ses mains toujours levées, les avertissant de ne pas parler. Puis, au-dessus des précipitations et du flot du fleuve sombre près d’eux, il entendit des voix encore.. Il regarda autour de lui vers le scrutoscope. Il ne bougeait pas. "Tu as jeté le charme Assurdiato sur nous ?" chuchota il à Hermione. - "J'ai tout fait," chuchota-t-elle à l’arrière, "Assurdiato, Repousse-Moldu et des sortilèges de désillusion. Ils ne devraient pas être capables de nous entendre parler et de nous voir, qui qu’ils soient." Des lourds bruits de pieds traînant et grattant, plus le son de pierres déplacées et de branches, leur indiquèrent que plusieurs personnes escaladaient en bas la pente raide et boisée qui descendait sur la rive étroite où ils avaient lancé la tente. Ils tirèrent leurs baguettes magiques, attendant. Les enchantements qu'ils avaient jetés autour d'eux doivent être suffisants, dans l'obscurité, pour les protéger de la présence de Moldus et sorcières et sorciers normaux. Si c'était des mangemorts, alors peut-être que leurs défenses étaient sur le point d'être examinées par magie et forcées pour la première fois. Les voix devinrent plus fortes mais pas plus intelligibles à mesure que le groupe d'homme atteignait le bord. Harry estima que leurs propriétaires étaient à quelques vingt mètres au-dessous, mais la rivière en cascade rendait cela impossible à dire de manière certaine. Hermione saisit le sac perlé, et commença à fouiller. Après un moment, elle en sortit trois oreilles à rallonge et en donna une à Harry et à Ron, qui enfonçèrent à la hâte le bout de la ficelle couleur chair dans leurs oreilles et firent passer les autres bouts en dehors de l'entrée de la tente. En quelques secondes, Harry entendit une voix lasse d'homme. - "Il devrait y avoir quelques saumons par ici, ou estimes-tu qu'il est trop tôt dans la saison ? Accio saumons !" Il y eut quelques splashs distincts et ensuite le claquement du poisson contre la chair. Quelqu'un grogna d'admiration. Harry enfonça le bout de l'oreille à rallonge plus loin dans la sienne : par dessus le murmure de la rivière, il pouvait entendre d'autres voix, mais elles ne parlaient pas anglais ni aucun langage humain qu'il ait jamais entendu. C'était une langue rude et pas mélodieuse, c'était une suite de râles, de sons gutturaux, et il semblait y avoir deux orateurs, l'un avec une voix un peu plus basse que l'autre. Un feu dansait de l'autre côté de la toile, de grandes ombres passaient entre eux et les flammes. La délicieuse odeur du saumon cuit venait, terriblement tentante, dans leur direction. Puis vint le tintement des couverts sur les assiettes, et le premier homme parla de nouveau. - "Ici, Griphook, Gornuk." Des gobelins ! Hermione fit signe de la bouche à Harry, qui acquiesça. - "Merci", dirent les gobelins ensemble en anglais. - "Donc, vous trois avez été combien de temps en cavale ?" demanda une nouvelle, mélodieuse et agréable voix ; elle était vaguement familière à Harry qui se figurait un homme au ventre rond, et à la figure joyeuse. - "Six semaines... Sept... J'ai oublié", dit l'homme las. "J'ai rencontré Griphook durant les deux premiers jours et nous avons été rejoints de force par Gornuk pas longtemps après. Je suis content d'avoir un peu de compagnie." Il y eut une pause, pendant laquelle les couteaux râpaient les assiettes, et les tasses en fer blanc étaient prises et reposées sur le sol. - "Qu'est ce qui t'a fait partir, Ted ?" continua l'homme. "Je savais qu'ils venaient pour moi", répliqua la voix mélodieuse de Ted, et soudain Harry sut qui il était : le père de Tonks. - "J'ai entendu que les mangemorts étaient dans la région la semaine dernière et j'ai décidé que c'était mieux de m'enfuir. Ayant refusé de m'inscrire comme fils de moldus par principe, vous voyez, je savais que c'était une question de temps, je savais que je devrais partir au final. Ma femme devait être d'accord, elle est une sang-pur. Et ensuite j'ai rencontré Dean ici, quoi, quelques jours plus tôt, fils ?" - "Oui", dit une autre voix, et Harry Ron et Hermione se regardèrent, silencieux mais avec une excitation intérieure, sûrs d'avoir reconnu la voix de Dean Thomas, leur camarade de Gryffondor. - "Fils de moldus, et ?" demanda le premier homme. - "Ce n'est pas sûr", dit Dean. "Mon père a quitté ma mère quand j'étais enfant. Je n'ai pas de preuves que c'était un sorcier, pourtant." Il y eut un silence pendant un moment, excepté le bruit de mastication ; puis Ted parla de nouveau. - "Je dois dire, Dirk, que je suis surpris de vous trouver. Ravi, mais surpris. On disait que vous aviez été attrapés." - "Je l'étais", dit Dirk. "J'étais à mi-chemin d'Azkaban quand j'ai pris la fuite. Stupéfixant Dawlish, et volant son balai. C'était plus facile que vous ne pensez ; je ne pense pas qu'il soit très bien pour l'instant. Il a probablement été soumis à un sortilège de confusion. Si c'est le cas, je voudrais serrer la main de la sorcière ou du sorcier qui a fait ça, et probablement sauvé ma vie." Il y eut une autre pause pendant laquelle le feu crépita et la rivière coula à flots. Ted dit "et comment vous êtes vous débrouillés tous les deux ? J'avais l'impression que les gobelins étaient du côté de vous-savez-qui, après tout." - "Vous aviez une mauvaise impression", dit le gobelin avec la voix la plus aiguë. "Nous ne prenons aucun parti dans cela. C'est une guerre de sorciers." - "Comment êtes-vous venus, vous étiez cachés, non ?" - "J'ai jugé bon, par prudence", dit le gobelin à la voix la plus grave. Ayant refusé ce que je considérais comme une demande impertinente, j'ai pu voir que ma sécurité personnelle était en danger." - "Que vous ont-ils demandé de faire ?" demanda Ted. - "Des choses qui ne convenaient pas à la dignité de ma race, répondit le gobelin, sa voix plus brutale et moins humaine alors qu'il disait cela. "Je ne suis pas un elfe de maison." - "Et pour toi, Griphook ? " - "Mêmes raisons", dit le gobelin à la voix la plus aiguë. "Gringotts n'est plus pour longtemps sous le seul contrôle de ma race. Je reconnais la domination des sorciers." Il ajouta quelque chose dans sa barbe en langue de Gobelins, et Gornuk rit. - "Qu'est-ce qui est drôle ?" demanda Dean. - "Il a dit", répondit Dirk, "il y a des choses que les sorciers ne veulent pas reconnaître". Il y eut une courte pause. "Je ne comprends pas", dit Dean. - "J'ai eu ma petite revanche avant de partir", dit Griphook en anglais. - “Un homme - un gobelin - bien, devrais-je dire,” corrigea Ted précipitamment. “Vous avez réussi à enfermer un Mangemort dans une des vielles chambres-fortes de haute sécurité, je suppose ?” - “Si je l'avais fait, l'épée ne l'aurait pas aidée à sortir,” répliqua Griphook. Gornuk rit de plus belle et même Dirk eut un gloussement sec. - “Dean et moi manquons toujours quelque chose là, ” dit Ted. - “Comme Severus Rogue, pourtant il ne le sait pas,” dit Griphook, et les deux gobelins grondèrent avec un rire malicieux. A l'intérieur de la tente, la respiration d'Harry était superficielle à cause de l'excitation. Lui et Hermione se regardèrent l'un l'autre, écoutant aussi attentivement qu'ils pouvaient. - “As-tu entendus ça, Ted?” demanda Dirk. “A propos du gamin qui a essayé de voler l'épée de Gryffondor dans le bureau de Rogue à Poudlard ?” Un courant électrique parcourut Harry, faisant cliqueter chaque nerf comme s’il avait été figé sur place. - “Jamais entendu parlé,” dit Ted, “Pas dans le gazette du Sorcier, est-ce que ça y était ?” - “Difficilement,” gloussa Dirk. “Griphook, ici présent, m'a dit qu'il l'avait entendu de Bill Weasley qui travaille pour la banque. Un de ceux qui ont essayé de prendre l'épée était sa petite soeur.” Harry lança un coup d'oeil vers Hermione et Ron, tout deux se cramponnaient à leurs oreilles à rallonges aussi fermement qu'à une corde de sauvetage. - “Elle et un couple d'amis sont entrés dans le bureau de Rogue et fracassé la vitrine où il gardait apparemment l'épée. Rogue les a attrapés alors qu'ils essayaient de la descendre par l'escalier. - "Ah Dieu les bénisse", dit Ted," Que pensaient-ils ? Qu'ils seraient capables d'utiliser l'épée sur Tu-sais-qui, j'imagine, il l'a envoyé à Londres pour être gardée à Gringotte à la place. Les gobelins recommencèrent à rire. - "Je ne vois toujours pas où est la blague" dit Ted. - C'est une fausse" grinça Griphook, "l'épée de Gryffondor !" - "Oh oui. C'est une copie - une excellente copie, c'est vrai - mais ça a été fait par un sorcier. L'original a été forgé il y a des siècles par les gobelins et a des propriétés que seules les armes faites par des gobelins possèdent. Qu'importe l'endroit où se trouve l'épée géniale de Gryffondor, ce n'est pas dans les coffres-forts de la banque Gringotts. - "Je vois" dit Ted" Et ça ne vous a pas dérangé de ne pas le dire aux Mangemorts." - "Je n'ai vu aucune raison de les troubler avec cette information" À l'intérieur de la tente, Harry ferma ses yeux, voulant que quelqu'un pose la question dont il voulait entendre la réponse, et après une minute qui en sembla dix, Dean demanda : il était (Harry s’en rappelait avec émotion) aussi un ex petit ami de Ginny : "Qu'est il arrivé à Ginny et aux autres ? Ceux qui ont essayé de la voler ?" - "Oh, ils ont été punis, et cruellement" dit Griphook indifférent. - "Ils vont bien, quand même ?" demanda Ted rapidement, "je veux dire, les Weasley n’ont pas besoin de plus de blessés." - "Ils n'ont souffert d’aucun dommage sérieux, d’après ce que je sais" dit Griphook. - "Une chance pour eux," dit Ted. "Avec l'expérience professionnelle de Rogue, je suppose que nous devrions juste être heureux qu’ils soient encore vivants." - "Vous croyez cette histoire, alors, n’est ce pas Ted ?" demanda Dirk. "Vous croyez que Dumbledore a été tué par Rogue ?" - "Bien sur," dit Ted. "Vous n'allez pas vous asseoir là et me dire que vous pensez que Potter a quelque chose avoir avec cela?" - "Dur de savoir quoi croire de nos jours," murmura Dirk. - "Je connais Harry Potter", dit Dean. "Et je considère qu'il est l'Elu, ou comme vous souhaitez l'appeler. - "Oui, beaucoup voudraient le croire", dit Dirk, "moi y compris. Mais où estil ? Courez pour lui, tout en voyant l'aspect des choses. Tu penses bien que s'il savait quelque chose que nous ne savons pas, ou s'il faisait quelque chose de spécial, il serait en train de préparer le combat maintenant, rassemblant la résistance au lieu de se cacher. Et tu sais la Gazette a fait un joli procès contre lui." - "La Gazette ?" se moqua Ted. "Vous méritez d'être traité de menteur si vous lisez toujours ces ordures, Dick. Vous voulez des faits, essayez le Chicaneur." Il y eut une soudaine explosion de suffocation et de hauts-le-coeur, par son bruit, on aurait dit que Dirk avait avalé une arête de poisson. A la fin il bredouilla " le Chicaneur ? L'hallucinant torchon de Xeno Lovegood ?" - "Ce n'était pas fou, ces derniers jours", dit Ted. "Vous voulez jetez un coup d'oeil ? Xeno imprime tout ce qui est ignoré par la Gazette, pas une seule mention du Ronflak cornu dans la dernière édition. Combien de temps le laisseront-ils faire, bien, je ne sais pas. Mais Xeno dit, et ce sur toutes ces éditions, que chaque sorcier qui est contre Vous-Savez-Qui doit faire de l'aide à apporter à Harry Potter une de ses priorités." - "Difficile d'aider un garçon qui a disparu de la surface de la Terre", dit Dirk. - "Ecoutez, le fait est qu'ils ne l'ont pas encore attrapé, ce qui est leur but", dit Ted. "Je prendrais volontiers des conseils de sa part. C'est ce que vous essayons de faire, rester libre, n'est-ce pas ?" - "Oui, bien sûr, vous avez compris là", dit lourdement Dirk. "Avec le Ministère entier et tous ses informateurs qui le cherchent, je pensais qu'il aurait déjà été attrapé. Mais, qui peut dire s'ils ne l'ont pas déjà attrapé et tué sans le rendre public ?" - "Ah, ne dis pas ça, Dirk", murmura Ted. Il y eut une longue pause remplie par des bruits de couteaux et de fourchettes. Lorsqu'ils parlèrent à nouveau, ce fut pour discuter de savoir s’ils dormiraient sur la rive ou s'ils retourneraient vers la pente boisée. Ayant décidé que les arbres fourniraient une meilleure couverture, ils éteignirent le feu, puis ils grimpèrent avec difficulté la pente, leurs voix se perdant petit à petit. Harry, Ron, et Hermione rembobinèrent l'oreille à rallonge. Harry, qui avait trouvé le fait de devoir rester silencieux de plus en plus dur au fil de leur écoute clandestine, se trouvait maintenant incapable de dire plus que "Ginny... l'épée..." - "Je sais !" dit Hermione. Elle se rua sur le sac en perle, cette fois plongeant son bras jusqu'à l'aisselle. "Ici... on... a..." dit-elle les dents serrées, et elle tira quelque chose qui était de toute évidence au fond du sac. Lentement le haut orné d'un cadre de portrait se présenta à leurs yeux. Harry se dépêcha de l'aider. Lorsqu'ils soulevèrent le portrait vide de Phineas Nigellus hors du sac d'Hermione, elle garda sa baguette pointée dessus, prête à lancer un sort à tout moment. "Si quelqu'un a échangé la véritable épée contre la fausse pendant qu'il était dans le bureau de Dumbledore", haleta t-elle, alors qu'ils appuyaient la peinture contre un côté de la tente, "Phineas Nigellus l'aura vu arriver, il est accroché juste à côté de l'étui !" - "A moins qu'il n'ait été endormi," dit Harry, mais il retint son souffle lorsque Hermione s'agenouilla devant la toile vide, sa baguette directement pointée en son centre, s'éclaircit la gorge puis dit : "Euh, Phineas ? Phineas Nigellus ?" Rien ne se passa. "Phineas Nigellus ?" essaya encore Hermione. "Professeur Black ? S'il vous plaît... pourrions-nous vous parler ? S'il vous plaît ?" - "'S'il vous plaît' aide toujours", dit une voix froide et narquoise, et Phineas Nigellus se glissa à l'intérieur de son portrait. Immédiatement, Hermione cria : "Obscuro !" Un bandeau noir apparu sur les yeux noirs de Phineas Nigellus, le faisant sursauter et hurler de douleur. "Quoi... Qui ose... Qu'êtes-vous ?" - "Je suis vraiment désolée, professeur Black", dit Hermione, "mais c'est une précaution indispensable !" - "Enlevez tout de suite cette ordure !" Enlevez-le, je vous dis ! Vous ruinez un magnifique chef-d'oeuvre ! Où suis-je ? Que se passe t-il ?" - "Peu importe où nous sommes", dit Harry, et Phineas Nigellus se figea, abandonnant ses tentatives pour se débarrasser du bandeau de peinture. - "Est-ce possible, la voix de l'insaisissable Mr Potter ?" - "Peut-être", dit Harry, en sachant que cela conserverait l'attention de Phineas Nigellus. - "Nous avons quelques questions à vous poser... à propos de l'épée de Gryffondor." - "Ah," dit Phineas Nigellus, en tournant la tête dans cette direction, et cela dans un effort pour capter le regard d'Harry. - "Oui. Cette idiote a agi plus imprudemment..." - "Fermez-là à propos de ma soeur," dit Ron brutalement. Phineas Nigellus leva des sourcils hautains. - "Qui d'autre est ici ?" demanda-t-il, tournant sa tête d'un côté à l'autre. "Votre façon de parler me contrarie! La fille et ses amis étaient complètement insconscients. Voler le directeur." - "Ils n'étaient pas des voleurs" dit Harry. "Cette épée n'est pas à Rogue." - "Elle appartient à l'école du professeur Rogue" dit Phineas Nigellus. "Exactement la même réaction que la fille Weasley... Elle a mérité sa punition, de même que l'idiot de Londubat et la curieuse Lovegood !" - "Neville n'est pas un idiot et Luna n'est pas une curieuse!" dit Hermione. - "Où suis je ?" répéta Phineas Nigellus, commençant à lutter encore avec le bandeau. "Où m'avez-vous amené? Pourquoi m'avez vous mis loin de la maison de mes aieux?" - "Ne vous occupez pas de cela ! Comment a fait Rogue pour punir Ginny, Neville, et Luna ?" demanda instamment Harry. - "Le Professeur Rogue les a envoyé dans la forêt interdite, pour effectuer un certain travail pour le butor Hagrid." - "Hagrid n'est pas un butor!" dit Hermione d'une voix stridente. - "Et Rogue pouvait avoir pensé que c'était une punition" dit Harry. "Mais Ginny, Neville, et Luna doivent probablement bien rire avec Hagrid. La forêt interdite… ils ont fait face à des choses bien pires que la forêt interdite!" Il se sentit soulagé : il avait imaginé des horreurs, la malédiction de Cruciatus pour le moins. - "Ce que nous voudrions savoir, professeur Black, est si quelqu'un d'autre a voulu sortir l'épée du bureau? Peut-être a-t-elle été emportée pour être nettoyée ou quelque chose comme ça?" Phineas Nigellus fit une pause encore dans ses luttes pour libérer ses yeux et rit sous cape. "Sang impur" dit il. "L'arme faite par des gobelins n'exige pas de nettoyage, simplette. L'argent des gobelins repousse la saleté banale, buvant seulement ce qui la renforce." - "N'appelez pas Hermione simplette," dit Harry. - "Je me commence à être fatigué d’être contredit," dit Phineas Nigellus. "Peut-être est il temps pour que je retourne au bureau du directeur?" Toujours les yeux bandés, il commença à chercher le côté de son armature, essayant de sentir une sortie de son image et rejoindre de nouveau celle de Poudlard. Harry eut une inspiration soudaine. "Dumbledore ! Ne pouvez pas vous nous amener Dumbledore ?" - « Je vous demande pardon?" demanda Phineas Nigellus. - "Le Portrait du professeur Dumbledore, vous ne pouvez l'amener jusqu'ici, dans le vôtre?" Phineas Nigellus tourna son visage dans la direction de la voix de Harry. "Apparemment il n’y a pas que les nés-moldus qui sont ignorants, Potter. Les portraits de Poudlard peuvent converser les uns avec les autres, mais ils ne peuvent pas être sortis en dehors du château excepté pour visiter une peinture d'eux-mêmes accrochée ailleurs. Dumbledore ne peut pas venir ici avec moi, et après le traitement que j'ai reçu de votre part, je peux vous assurer que je ne ferai pas une visite à nouveau ici!" Légèrement découragé, Harry observa Phineas redoubler ses tentatives de quitter son armature. - "Professeur Black" dit Hermione, "Vous ne pouvez pas juste nous dire quand, était la dernière fois où l'épée a été prise hors ce cas, avant que Ginny l'ait enlevée, je veux dire?" Phineas renifla impatiemment. « Je crois que la dernière fois que j'ai vu l'épée de Gryffondor avant ce cas était quand le professeur Dumbledore l'avait utilisée pour casser un anneau." Hermione se tourna pour regarder Harry. Ni l'un ni l'autre d'eux n'osait en dire plus devant Phineas Nigellus, qui était enfin parvenu à localiser la sortie. - "Et bien, bonne nuit à vous" dit il un peu acerbe, et il commença à se déplacer hors de leur vue. Seul bord de son chapeau restait en vue quand Harry donna un cri soudain. - "Attendez ! Vous avez dit que Rogue avez vu ceci?" Phineas Nigellus colla sa tête bandé les yeux de nouveau dans l'image. "Le Professeur Rogue a des choses plus importantes dans son esprit que les nombreuses excentricités d'Albus Dumbledore. Au revoir, Potter !" Et après cela; il disparut complètement, ne laissant derrière loin qu'un espace sombre. - “Harry!” dit bruyamment Hermione . - “Je sais!”cria Harry. Incapable de se contrôler, il leva son poing; c‘était plus que ce qu‘il avait osé espérer. Il arpenta la tente, se sentant comme s‘il avait couru un mille; il ne se sentait même plus affamé. Hermione fourra de nouveau le tableau de Phineas Nigellus dans son sac; quand elle eut fermé la fermeture, elle déposa le sac à côté d’elle et leva un visage joyeux vers Harry. "L‘épée peut détruire des horcruxes! Le blason des Gobelins est déposé seulement sur ce qu’ils ont eux même fait—Harry, cette épée est imprégnée de venin de Basilic!" - "Et Dumbledore ne pouvait pas me la donner car il en avait encore besoin, il voulait l‘utiliser pour le médaillon." - "Et il a dû réalisé qu’ils ne t’auraient jamais laissé l’avoir s’il l’inscrivait dans son testament. - "Alors il en a fais une copie." - "Et il l’a remplacée par une semblable dans la vitrine." - "Et où a-t-il laissé la vraie?" Ils regardaient fixement autour d’eux, c'était comme si la réponse flottait dans les airs autour d‘eux, terriblement proche. Pourquoi Dumbledore ne lui avaitil pas dit? Ou lui avait-il dit mais Harry n‘avait pas réalisé à cet instant? - "Réfléchis!" soupira Hermione. "Réfléchis! Où l‘aurait-il laissée?" - "Pas à Poudlard," dit Harry, reprenant son souffle. - "Quelque part à Pré-au-lard ?" suggéra Hermione. - "La cabane hurlante?" dit Harry. "Personne n‘entre jamais là bas." - "Mais Rogue sait comment y aller, ne serait ce pas un peu risqué?" - "Dumbledore avait confiance en Rogue," lui rappela Harry. - "Pas assez pour lui dire qu’il avait permuté les épées" dit Hermione. - "Oui, tu as raison!" dit Harry, et il se sentit bien plus encouragé à la pensée que Dumbledore avait émis quelques réserves, malgré ce qu‘il prétendait, sur la fidélité de Rogue. "Alors, aurait-il bien caché l’épée loin de Pré-au-lard? Que comptes tu faire de Ron? Ron?” Harry regarda autour de lui. Pendant un moment déconcertant il pensa que Ron avait quitté la tente, puis il réalisa que Ron était allongé dans l’ombre d’une couchette, semblant inanimé. - "Oh, tu te rappelles de moi" dit-il. - “Quoi?” Ron renifla pendant qu’il regardait en l’air le dessous de la couchette supérieure. - “Vous deux, continuez. Ne me laissez pas gâcher votre joie.” Perplexe, Harry regarda Hermione pour de l‘aide, mais elle secoua la tête, apparemment aussi confuse qu‘il l‘était lui-même. - “Quel est le problème?” demanda Harry. - “Un problème? Il n‘y a pas de problème,” dit Ron, refusant encore de regarder Harry. “Pas selon toi, en tout cas.” Il y avait plusieurs « plics » sur la toile au dessus de leur tête. Il commençait à pleuvoir. - “Bien, tu as effectivement un problème,” dit Harry. “Raconte nous, veuxtu?” Ron balança ses longues jambes hors du lit et s’assit. Il semblait mesquin, différent de d‘habitude. “Bien, je vais t‘expliquer. Ne t’attends pas à ce que j’arpente la tente parce qu’il y a encore une de ses sacrées choses que nous devons trouver. Ajoute donc ça à la liste des choses que tu ne sais pas.” - “Je ne sais pas?” répéta Harry. “Je ne sais pas?” "Plic, plic, plic." La pluie tombait ardemment et lourdement; Ça crépitait sur le tapis de feuilles tout autour d’eux et dans la rivière qui grésillait à travers l’obscurité. Harry jubilait de crainte; Ron était en train de dire exactement ce qu‘il suspectait et avait peur venant de lui. - “Ce n’est pas comme si j’aimais le temps passé ici,” dit Ron, “tu sais, avec mon bras mutilé et rien à manger et à me geler les fesses toutes les nuits. J ‘avais juste espérer, tu sais, après que nous soyons enfuis depuis plusieurs semaines, que nous aurions réalisé quelque chose.” - “Ron,” dit Hermione, dans un ton de voix si peu audible que Ron pouvait prétendre ne pas avoir entendu surtout avec le bruit que faisait la pluie en tombant sur la tente. - “Je pensais que tu savais pour quoi tu t’étais engagé,” dit Harry. - “Oui, je le pensais aussi.” - “Quelle partie de ça ne rencontre pas vos espérances?” demanda Harry. La haine venait à sa défense maintenant. “Pensais-tu que nous resterions dans des hôtels cinq étoiles? Trouvant des horcruxes chaque jour? Pensais-tu que tu serais retourné chez ta mère pour Noël?” - “Nous pensions que tu savais ce que tu faisait!” répliqua Ron, se levant, ses mots blessant Harry comme des couteaux. “Nous pensions que Dumbledore t‘avait dit que faire, nous pensions que tu avais réellement un plan!” - “Ron!” dit Hermione, cette fois clairement audible au dessus du bruit des gouttes de pluies tombant sur la tente, mais là encore il l‘ignora. - “Bien, désolé de vous traiter si mal,” dit Harry, de sa voix calme même s’il se sentait bouillonner, insatisfait. “J‘ai été clair avec vous dès le début. Je vous ai dis tout ce que Dumbledore m‘avait dit. Et au cas où tu n‘aurait pas remarqué, nous avons trouvé un Horcruxe.” - “Oui, et nous sommes pas prêts de nous en débarrasser pendant que nous sommes là en train de chercher les autres—nulle part en d’autre termes.” - “Enlève le médaillon, Ron,” dit Hermione, d‘une voix exceptionnellement élevée. “S‘il te plait pose le. Tu ne parlerais pas comme ça si tu ne l’avais pas porté toute la journée.” - “Si, il le ferait,” dis Harry, qui ne voulait pas donner de prétexte à Ron. “Penses tu que je n‘avais pas remarqué que vous deux vous conspiriez contre moi derrière mon dos? Penses tu que je n‘avais jamais supposé que tu agissais comme ça? - “Harry, nous n‘étions pas...” - “Ne mens pas!” lui hurla Ron. “Tu l‘as dis aussi, tu as dit que tu étais déçu, tu disais que tu pensais qu’il avait un peu plus d’idées sur ce qu’on faisait.” - “Je n‘ai pas dit ça comme ça—Harry, je ne l‘ai pas fait!” pleura t‘elle. La pluie martelait la tente, les larmes coulaient sur les joues d‘Hermione, et l’excitation des quelques minutes précédentes comme si elle n‘avait jamais eu lieu, un feu d’artifice de courte durée qui se dispersait et mourait, laissant tout sombre, humide, et froid. L’épée de Gryffondor était cachée ils ne savaient où, et il y avait trois adolescents sous une tente avec la seule envie de ne pas, encore, mourir. - “Alors pourquoi est tu encore ici?” demanda Harry à Ron. - “On me recherche,” dit Ron. - “Rentre chez toi alors,” ajouta Harry. - “Ouais, peut être que je devrais!” répliqua Ron, et il s‘avance de quelques pas vers Harry, qui ne reculait pas. “N‘avez-vous pas entendu ce qu‘ils ont dit à propos de ma soeur? Mais vous ne vous en faites même pas, c‘est seulement la forêt interdite, et si Harry Potter ne s‘intéresse pas à ce qui peut lui arriver et bien, je le ferai, c'est bon, des araignées géantes et des substances mentales.” - “J‘avais seulement dit qu‘elle était avec les autres, ils étaient avec Hagrid.” - “Ouais, c‘est bien ça, tu t‘en fous! Et à propos du reste de ma famille, ‘Les Weasley n’ont pas besoin d’un autre enfant blessé,’ as-tu entendu ça?” - “Ouais, j‘ai entendu” - "Mais, ne te tracasse surtout pas de savoir ce que cela signifie" - "Ron !" dit Hermione, s'imposant entre eux. "Je ne pense pas que cela signifie que quelque chose de nouveau se soit produit, quelque chose que nous ignorons. Je pense, Ron, que Bill étant déjà marqué, beaucoup ayant vu que Georges avait perdu une oreille, et toi étant supposé être sur ton lit de mort à cause d'une Eclabouille, je suis sûre que c'est tout cela qu'il voulait dire." - "Oh, tu en es sûre, n'est-ce pas ? Bien alors, je ne m'inquièterais pas pour eux. Tout va bien pour vous deux, n'est-ce pas, vos parents sont en sécurité en ..." - "Mes parents sont morts !" beugla Harry. - "Et les miens vont l'être de la même manière !" hurla Ron. - "Alors PARS !" dit Harry. "Retourne vers eux, prétextant le fait que tu n'aies plus d'Eclabouille, et ta Mère pourra te nourrir et..." Ron fit un mouvement soudain : Harry réagit, mais avant que chacun ne puisse sortir sa baguette de sa propre poche, Hermione leva la sienne: "Protégo !" cria-t-elle, et un bouclier invisible s'étendit entre elle et Harry d'un côté, et Ron de l'autre. Tous furent forcés de reculer un peu sous la force du sortilège, et Harry et Ron lancèrent un regard furieux de chaque côté, se voyant clairement pour la première fois. Harry ressentit une corrosive haine envers Ron : quelque chose s'était cassé entre eux. - "Quitte l'Horcruxe !" dit Harry. Ron arracha la chaîne autour de sa tête et lança le médaillon sur une chaise à proximité. Il se tourna vers Hermione. "Que vas-tu faire ?" - "Que veux-tu dire ?" - "Tu restes ici ou quoi ?" - "Je ...," elle paraissait angoissée, "Oui, je reste. Ron, nous avons dit que nous irions avec Harry, nous avons dit que nous l'aiderions." - "J'ai capté. Tu le choisis." - "Ron ... non, s'il te plait, non, reviens ! Reviens ! Elle était gênée par son propre sortilège, le temps qu'elle mit à le retirer, il avait déjà disparu dans la nuit. Harry restait là, toujours silencieux, écoutant les sanglots d'Hermione criant le nom de Ron à travers les arbres. Après quelques minutes elle se retourna, ses cheveux trempés couvrant sa tête: "Il est p-p-parti ! Il a transplané !" Elle se jeta sur une chaise, s'enroula et commença à pleurer. Harry était sidéré. Il s'arrêta, prit l'Horcruxe et le mit autour de son cou. Il tira les couvertures de la couchette de Ron et les jeta sur celle d'Hermione. Ensuite, il monta sur son lit et fixa la toile noire, écoutant les battements de la pluie. Chapitre 16 Godric’s Hollow Quand Harry se réveilla le jour suivant, il lui fallu plusieurs secondes pour se rappeler ce qui était arrivé. Il espérait naïvement qu'il avait fait un rêve, que Ron était toujours là et n'était jamais parti. Il tourna encore sa tête sur son oreiller et il put voir la couchette abandonnée de Ron. Elle ressemblait à un corps mort qui se dessinait aux yeux de Harry. Harry se leva de son lit, ses yeux évitant la couchette de Ron. Hermione, qui était déjà occupée dans la cuisine, ne dit pas un " Bonjour " à Harry, mais tourna son visage rapidement quand il passa. " Il est parti ", se disait Harry à lui même, " Il est parti "... Il n’arrêtait pas de penser à lui pendant qu'il se lavait et s'habillait, bien que la répétition alourdisse le choc. Il est parti et il ne reviendra pas. C'était la simple vérité, Harry le sut car leurs sortilèges protecteurs signifiaient qu'il serait impossible, une fois qu'ils auront quitté cet endroit, que Ron puisse encore les trouver. Harry et Hermione mangèrent le petit déjeuner en silence. Les yeux d'Hermione étaient gonflés et rouges, il semblait qu'elle n'avait pas dormi. Ils emballèrent leurs affaires, Hermione lambinait. Harry savait pourquoi elle voulait faire durer leur temps sur la rive de la rivière; plusieurs fois il l'a vue rechercher ardemment, et il était sûr qu'elle s'était trompée de penser qu'elle avait entendu des pas sous la pluie battante, mais aucune figure aux cheveux roux n'est apparue entre les arbres. Chaque fois que Harry l'avait imité, avait regardé autour car il ne pouvait s'empêcher d'espérer lui aussi, il ne vit rien excepté la pluie qui balayait les bois, une autre petite partie de colère éclata en lui. Il pouvait entendre Ron disant " Nous pensions que tu savais ce que tu faisais " et il termina son sac avec un gros nœud à l'estomac. Le fleuve boueux près d'eux s'élevait rapidement et se renverserait bientôt sur leur rive. Ils s'étaient attardé une bonne heure après qu'ils soient habituellement partis de leur campement. Enfin, après avoir refait leurs sacs trois fois, Hermione semblait incapable de trouver plus de raisons de s'attarder. Elle et Harry suaient des mains et transplanèrent, puis réapparurent sur un flanc de coteau couvert de bruyère et balayé par le vent. A l'instant où ils arrivèrent, Hermione lâcha la main de Harry et s'éloigna de lui pour finalement s'asseoir sur une grande roche, sa tête sur ses genoux, secouée par ce qui semblait être des sanglots. Il la regarda, supposant qu'il devait aller la réconforter, mais quelque chose le maintenu enraciné à cet endroit. Tout à l'intérieur de lui semblait froid et dur. Il revit à nouveau l'expression méprisante sur le visage de Ron. Harry progressa dans la bruyère, marchant dans un grand cercle avec une Hermione éperdue en son centre, jetant le sort qu'elle exécutait habituellement pour leur protection. Ils ne discutèrent pas de Ron dans les jours à venir. Harry était déterminé à ne plus jamais prononcer son nom et Hermione semblait savoir qu'il était inutile de forcer l'issue, bien que parfois la nuit quand elle pensait qu'il dormait, il pouvait l'entendre pleurer. En attendant, Harry avait commencé à mettre en évidence la Carte du Maraudeur et à l'examiner à la lumière de sa baguette. Il attendait le moment où Ron réapparaîtrait dans les couloirs de Poudlard, prouvant qu'il était retourné au confortable château, protégé par son statut de sang-pur. Cependant, Ron ne réapparut pas sur la carte et, après un moment, Harry se trouva à regarder fixement le nom de Ginny dans le dortoir des filles, se demandant si l'intensité avec laquelle il fixait son nom pourrait interrompre son sommeil, de façon à ce qu'elle sache qu'il pensait à elle, en espérant qu'elle soit d'accord. Chaque jour, ils se dévouèrent à essayer de déterminer les positions possibles de l'Epée de Gryffondor, mais plus ils parlaient de l'endroit où Dumbledore pouvait l'avoir caché, plus désespérées et lointaines devenaient leurs spéculations. Se torturant les méninges comme il pouvait, Harry ne parvint pas à se souvenir si Dumbledore avait déjà mentionné un endroit dans lequel il aurait pu cacher quelque chose. Il y avait des moments où il ne savait pas s’il était plus fâché avec Ron ou avec Dumbledore. « Nous pensions que tu savais ce que tu faisais ... Nous pensions que Dumbledore t'avait dit ce qu’il fallait faire ... Nous pensions que tu avais un vrai plan ! » Il ne pouvait pas se le cacher à lui même : Ron avait raison. Dumbledore l'avait laissé avec pratiquement rien. Ils avaient découvert un Horcruxe mais ils n'avaient eu aucun moyen de le détruire. Les autres étaient aussi inaccessibles qu'ils n'avaient jamais été. Le désespoir menaçait de l'engloutir. Il était stupéfait maintenant de penser à sa propre présomption en acceptant les offres de ses amis de l'accompagner dans cette galère, ce voyage injustifié. Il n'avait rien su, il n'avait eu aucune idée, et il était constamment, péniblement, en alerte pour chaque indication que Hermione était sur le point de lui dire comme quoi elle en avait assez. Qu'elle parte ! Ils passaient beaucoup de soirées dans un grand silence et Hermione commença à mettre en évidence le portrait de Phineas Nigellus et à le caler sur une chaise, comme s’il pouvait remplir une partie du trou béant laissé par le départ de Ron. En dépit de son affirmation précédente de ne jamais les visiter à nouveau, Phineas Nigellus ne sembla pas capable de résister à l’occasion d'en savoir plus sur si Harry serait à la hauteur et consentit à réapparaître, les yeux bandés, tous les quelques jours. Harry était même heureux de le voir parce que c'était une compagnie, quoique sarcastique et gentiment railleur. Ils auraient aimé n'importe quelle nouvelle sur ce qui se passait à Poudlard, bien que Phineas Nigellus n'était pas l'informateur idéal. Il vénérait Severus Rogue, le premier directeur de Serpentard depuis qu'il avait lui même dirigé l'école et ils durent faire attention à ne pas critiquer ou ne pas poser de questions impertinentes sur Rogue, ou Phineas Nigellus quitterait immédiatement sa peinture. Cependant, il a vraiment fait comprendre certaines bribes. Rogue semblait faire face incessamment à une révolte de bas niveau provenant d'étudiants inconditionnels. Ginny avait été empêchée d'aller à Pré-au-lard. Rogue avait réinstauré le vieux décret d'Ombrage qui interdisait les réunions "menaçantes" de trois étudiants ou plus, ou toute société officieuse d'étudiants. De toutes ces choses, Harry déduit que Ginny, et probablement Neville et Luna avec elle, faisaient sûrement de leur mieux pour continuer l'Armée de Dumbledore. Ces nouvelles concises incitèrent Harry à vouloir voir Ginny, tellement qu'il sentit un mal d'estomac, mais elles l'incitèrent à penser à Ron encore, et à Dumbledore, et à Poudlard aussi, qui lui manquait presque autant que son ex-petite amie. En revanche, Phineas Nigellus parla à propos du régime sévère instauré par Rogue. Harry vécut une brève seconde de folie quand il imagina retourner à l'école pour rejoindre le régime de déstabilisation de Rogue : être nourri et avoir un lit moelleux, et d'autres personnes étant responsables, semblait la perspective la plus merveilleuse au monde en ce moment. Mais il se souvint ensuite qu'il était l'Indésirable N°1, qu'il avait une prime de 10 000 gallions sur sa tête et que marcher dans Poudlard ces jours-ci était aussi dangereux que de marcher dans le Ministère de la Magie. En effet, Phineas Nigellus appuya par inadvertance sur ce fait en glissant de grandes questions à propos de Harry et du lieu de séjour d'Hermione. Hermione le poussa en arrière à l'intérieur du sac chaque fois qu'il faisait cela, et Phineas Nigellus refusa invariablement de réapparaître pour quelques jours après ces adieux brusqués. Le temps devenait de plus en plus froid. Ils n'osèrent pas rester dans le secteur plus longtemps, ils préférèrent rester dans le sud de l'Angleterre, où le sol gelé était le plus mauvais de leur soucis. Ils continuèrent à serpenter à travers le pays, bravant une montagne, où le verglas martela leur tente; un marais large et plat où la tente fut inondée par de l'eau froide, et une petite île au milieu d'un lac écossais où la neige enterrait la moitié de la tente dans la nuit. Ils avaient déjà repéré les arbres de Noël qui scintillaient à plusieurs fenêtre de salon avant qu’il arriva un événement quand Harry résolût de faire une suggestion encore, ce qui lui semblait la seule voie encore inconnue à explorer. Ils venaient juste de manger un repas exceptionnellement bon : Hermione avait été au supermarché sous la cape d'invisibilité (laissant tomber scrupuleusement l'argent à une caisse ouverte lorsqu’elle passa pour quitter) et Harry pensa qu'elle pourrait être plus aisément persuadée en ayant un estomac plein de spaghetti à la bolognaise et des petites poires. Il avait également eu la prévoyance de proposer qu'ils prennent une pause de quelques heures pour porter l’horcruxe, qui était accroché au-dessus de l'extrémité de la couchette près de lui. - "Hermione?" - "Hmm?" Elle était courbée dans un des fauteuils avec « les Contes de Beedle Le Barde ». Il ne pouvait pas imaginer qu’elle ne puisse plus décrocher du livre, qui n’était pas, après tout, très long, mais évidemment, elle était toujours en train de décrypter quelque chose dedans, parce que le Syllabaire de Spellman était ouvert sur l’accoudoir du fauteuil. Harry racla sa gorge. Il s‘est senti exactement comme il l‘avait été en une occasion, plusieurs années auparavant, quand il avait demandé au professeur McGonagall s’il pouvait aller au Pré-Au-Lard, malgré le fait qu’il n’avait pas persuadé les Dursleys de signer sa permission de sortie. - "Hermione, j’étais en train de penser et-" - "Harry, peux-tu m’aider avec quelque chose ?" Apparemment, elle ne l’avait pas écouté. Elle se pencha en avant et tendit les Contes de Beedle Le Barde. "Regarde ce symbole," dit-elle, pointant le haut de la page, sur quelque chose que Harry supposait être le titre de l'histoire (ne pouvant pas lire les runes, il ne pouvait pas être sûr), il y avait une image de ce qui ressemblait à un oeil triangulaire, sa pupille croisée avec une ligne verticale. - "Je n’ai jamais appris les runes antiques, Hermione." - "Je sais ça; mais ce n’est pas une rune et il n’est pas dans le syllabaire, non plus. Tout le temps j’ai pensé que c’était une image d’un œil, mais je ne pense pas que ce soit ça! Il est encré dedans, regarde, quelqu’un l’a dessiné, ce n’est pas vraiment une partie du livre. Réfléchis, l’as-tu déjà vu avant ?" - "Non…Non, attends un peu."Harry regarda plus près. « N’était-ce pas le même symbole que le père de Luna portait autour du cou ?" - "Bien, c’était aussi ce que je pensais!" - "C’est la marque de Grindelwald." - "Quoi?" Elle le regarda fixement, la bouche ouverte. - "Krum m’a dit…" Il raconta l’histoire que Viktor Krum lui avait racontée au mariage. Hermione sembla étonnée. - "La marque de Grindelwald?" Elle regarda d’abord Harry et ensuite le symbole et recommença." Je n’avais jamais entendu que Grindelwald avait une Marque. Tous les livres que j’ai lu à propos de lui ne le mentionnait pas." - "Bien, comme je l’ai dit, Krum m'a soutenu que ce symbole était sculpté sur un mur de Durmstrang, et que Grindelwald l'avait mis là» Elle retomba dans le vieux fauteuil, fronçant les sourcils. "C’est vraiment bizarre. Si c’est un symbole de magie noire, qu’est-ce qu’il vient faire dans un livre de contes pour enfants?" - "Ouais, c’est étrange," dit Harry. " Et tu penses que Scrimgeour aurait pu le reconnaître. Il était Ministre, il aurait pu être un expert en trucs occultes." - "Je sais….Peut-être qu’il a pensé que c’était juste un œil, comme moi. Toutes les autres histoires ont de petites images au-dessus des titres." Elle ne parla pas, mais continua à être absorbée par l’étrange marque. Harry essaya encore. - "Hermione?" - "Hmm?" - "J’étais en train de réfléchir. Je-Je voudrais aller à Godric’s Hollow." Elle leva les yeux vers lui, mais ses yeux étaient dans le vague, et il était sûr qu’elle pensait toujours à la mystérieuse marque sur le livre. - "Oui,"dit-elle. "Oui, je me demandais ça aussi. Je pense vraiment qu’on devrait le faire." - "M’as-tu vraiment écouté?" demanda-t-il. - "Bien sûr que oui. Tu veux aller à Godric’s Hollow. Je suis d’accord. Je pense qu’on devrait. Je veux dire, je ne peux plus penser à un aucun autre endroit où elle pourrait être. Ça sera dangereux, mais plus j’y pense, plus il semble probable qu’elle soit là-bas." - "Euh - qu’est-ce qui se trouve là-bas?" demanda Harry. En entendant cela, elle sembla aussi déconcertée qu'il ne l'était lui-même. - "Eh bien, l’épée, Harry! Dumbledore devait savoir que tu aurais voulu retourner là-bas, je veux dire, Godric’s Hollow est le lieu de naissance de Godric Gryffondor-" - "Vraiment? Gryffondor vient de Godric’s Hollow ?" - "Harry, n’as-tu jamais ouvert l’Histoire de la Magie ?" - « Euh, » dit-il, souriant pour ce qui lui paraissait être la première fois depuis des mois: les muscles dans son visage lui semblèrent curieusement raides. « Je l’ai peut-être ouvert, tu sais, quand je l’ai acheté, . . . juste cette fois. . . . » - Bien, comme le village tire son nom de lui que j'aurais pensé tu aurait pu faire le rapprochement, » dit Hermione. Elle ressemblait beaucoup plus à l’ancienne Hermione que tout ce qu’elle avait fait précédemment. Harry s'était à moitié attendu à ce qu'elle annonce qu'elle partait pour la bibliothèque. «l ’Histoire de la magie traite un peu du sujet de ce village. . . » Elle ouvrit le sac perlé et fouilla pendant un moment, finalement en extrayant son exemplaire de leur vieux manuel d'école, « L’ histoire de la magie » par Bathilda Bagshot, qu'elle feuilleta maladroitement jusqu'à trouver la page qu'elle cherchait. « A la signature du Statut International du secret en 1689, les sorciers sont entrés dans l’anonymat pour de bon. Il était normal, peut-être, qu'ils forment leurs propres petites communautés au sein d'une communauté. Beaucoup de petits villages et hameaux ont attiré plusieurs familles magiques, qui se sont regroupées pour l'appui et la protection mutuels. Les villages de Tinworsh en Cornouaille, de Upper Flagley dans le Yorkshire, et d'Ottery Ste-Chapoule sur la côte du sud de l'Angleterre étaient des endroits éminents pour les noyaux de familles de Sorciers qui vécurent tout à côté de tolérants et parfois de Moldus sous un charme de confusion. Le plus célèbre de ces lieux de résidence à moitié magique est, peut-être, Godric’s Hollow, le village à l’ouest du pays où le grand sorcier Godric Gryffondor est né, et où Bowman Wright, forgeron en Magie, forgea le premier Vif d’or. Le cimetière est rempli des noms des anciennes familles magiques, et ceci explique, sans aucun doute, les histoires de fantômes qui ont été tenaces à la petite église pendant plusieurs siècles. » - « Toi et tes parents n'êtes pas mentionné. » dit Hermione, fermant le livre, « parce que professeur Bagshot ne couvre rien de postérieur à la fin du dixneuvième siècle. Mais tu vois ? Godric’s Hallow, Godric Gryffondor, l'épée de Gryffondor ; tu ne penses pas que Dumbledore se serait attendu a ce que tu fasses le rapprochement ? » - « Oh ouais. . . » Harry ne voulut pas admettre qu'il n'avait pas pensé à l'épée du tout quand il avait suggéré d’aller a Godric’s Hollow. Pour lui, pour lui, l’intérêt de ce village résidait dans les tombes dans ses parents, la maison où il avait de peu échappé à la mort, et en la personne de Bathilda Bagshot. Te rappelles-tu de ce que Muriel a dit? » demanda-t-il finalement. - « Qui ? » - « Tu sais, » hésita-t-il. Il ne voulait pas prononcer le nom de Ron. « La grand-tante de Ginny. Au mariage. Celle qui a dit que tu avais des chevilles maigres. » - « Oh, » dit Hermione. C'était un moment délicat : Harry savait qu'elle avait senti le nom de Ron en filigrane. Il se précipita d’ajouter : « Elle a dit que Bathilda Bagshot vivait toujours à Godric’s Hallow. » - « Bathilda Bagshot, » murmura Hermione, son index courant au-dessus du nom en relief de Bathilda sur la couverture de L’ histoire de la magie. « Bien, je suppose… » Elle soupira tellement dramatiquement que les entrailles de Harry se retournèrent; il attrapa sa baguette, regardant vers l'entrée, à demi certain de voir une main se frayer un chemin a travers le rabat de l’entrée, mais rien ne s’y trouvait. - « Quoi ? » dit-il, moitié fâché, moitié soulagée. Pourquoi t’as fait ça ? J'ai pensé que t’avais vu un mangemort ouvrir la tente, au moins … » - « Harry, et si c’était Batilda qui avait l’épée ? Si Dumbledore la lui avait confiée, à elle ? » Harry considéra cette possibilité. Bathilda serait une femme extrêmement vieille à ce jour, et selon Muriel, elle était « gaga. » Était-il probable que Dumbledore ait caché l'épée de Gryffondor chez elle ? Si oui, Harry estima que Dumbledore avait beaucoup misé sur la chance : Dumbledore n'avait jamais révélé qu'il avait remplacé l'épée par une imitation, ni mentionné une si forte amitié avec Bathilda. A ce moment précis, cependant, ce n’était pas l’heure d’émettre des doutes sur la théorie d’Hermione, pas quand elle voulait étonnamment aller dans le sens du désir le plus cher d’Harry . - « Ouais, il pourrait l’avoir fait ! Alors, allons nous a Godric’s Hollow ? » - « Oui, mais nous devrons prendre attentivement tous les aspects en compte, Harry. » Elle se redressa à présent, et Harry pouvait dire que la perspective d’avoir encore un plan remonta son humeur autant que la sienne. « Nous devrons nous exercer à transplaner ensemble sous la cape d'invisibilité pour commencer, et peut-être les sortilèges de désillusion seraient-ils raisonnables aussi, à moins que tu ne penses que nous devrions faire le maximum et utiliser du Polynectar ? En ce cas nous devrons récupérer des cheveux de quelqu'un. En fait, je pense que nous devrions faire ça, Harry, le plus chargé de nos déguisements sera le meilleur. . . . » Harry la laissa parler, secouant la tête et approuvant toutes les fois qu'il y avait une pause, mais son esprit avait quitté la conversation. Pour la première fois depuis puisqu'il avait découvert que l'épée à Gringotts était une imitation, il se sentit excité. Il était sur le point de rentrer chez lui, sur le point de retourner à l'endroit où il avait eu une famille. C'était à Godric's Hollow que, sans Voldemort, il aurait grandi et aurait passé chacune de ses vacances scolaires. Là où il aurait pu inviter des amis à la maison. . . . où il aurait même pu avoir des frères et sœurs. . . . C'aurait été sa mère qui aurait fait son dix-septième gâteau d'anniversaire. La vie qu’il avait perdue lui semblait plus que jamais et difficilement tant réelle qu’a ce moment, où il était sur le point de voir le lieu qu’on lui avait pris. Après qu’Hermione soit allée au lit cette nuit-la, Harry extraya rapidement son sac à dos du le sac perlé d’ Hermione, et de l'intérieur de celui-ci, l'album photo que Hagrid lui avait donné il y a bien longtemps. Pour la première fois depuis plusieurs mois, il regarda attentivement les vieilles photographies de ses parents, souriant et s’agitant vers lui depuis les images, qui étaient toutes telles qu’ils les avaient laissées à présent. Harry se serait volontiers parti pour Godric’s Hollow le jour suivant, mais Hermione avait d'autres idées. Convaincue comme elle était que Voldemort s'attendrait à ce que Harry revienne vers la scène du crime de ses parents, elle était déterminée à ce qu'ils ne partent seulement après qu'ils se soient assurés qu'ils avaient les meilleurs déguisements possibles. Ce fut donc une entière semaine plus tard - une fois qu'ils eurent sournoisement pris des cheveux de Moldus innocents qui faisaient leurs achats de Noël, et se furent entraîner à transplaner tandis qu’ils étaient ensemble sous la cape d'invisibilité que Hermione accepta de faire le voyage. Ils avaient transplané dans l'obscurité du village, il était tard dans l’après midi lorsqu’ils avalèrent finalement le Polynectar, Harry se transformant en un moldu chauve d’environ quarante ans, Hermione était sa petite et plutôt timide épouse. Le sac perlé contenant toutes leurs affaires (à part l’Horcruxe, que Harry portait autour de son cou) était entreposé dans une poche intérieure du manteau d’Hermione. Harry mit la cape d’invisibilité sur eux, puis ils se transformèrent de nouveau dans l’obscurité suffocante. La gorge nouée et le cœur battant, Harry ouvrit les yeux. Ils se tenaient la main dans une ruelle neigeuse sous un ciel bleu-foncé, lequel laissait déjà miroiter faiblement la première étoile de la nuit. Les maisons se tenaient de chaque côté de la route étroite, des décorations de Noël clignotant au travers des fenêtres. A brève distance face à eux, la lueur dorée des éclairages indiquait le centre du village. "Toute cette neige!" chuchota Hermione sous la cape." Pourquoi n’avonsnous pas pensé à la neige? Après toutes nos précautions, nous laisserons des traces! Nous devrons simplement nous débarrasser d’elles - Tu entres d’abord et je le ferai -" Harry ne voulait pas entrer dans le village de façon voyante, essayant de rester cachés tandis que la magie effaçait leurs traces. - « Retirons la cape, dit Harry, et comme elle paraissait effrayée ajouta « viens, nous sommes déguisés et il n’y a personne alentour » Ils rangèrent la cape sous leur veste et ils se dirigèrent dans une route encombrée. L'air glacial piquait leur visage pendant qu'ils longèrent des petites maisons : dans n’importe laquelle d’entres elles avaient peut-être vécu avec James et Lily par le passé, où Bahilda vivait maintenant. Harry regardait fixement les portes avant, leurs toits enneigés et leurs porches, se demandant si c’était possible qu’il se souvienne de n'importe quelle maison, sachant très bien au plus profond de lui-même que c’était impossible, il était trop petit quand il avait quitté cet endroit pour toujours. Il n'était même pas sûr d’être capable de voir les maisons dans leur totalité ; il n'a pas su ce qui s'est produit quand les sujets du charme de Fidelius sont morts. Puis, ils longèrent une petite ruelle qui tournait à gauche et les menèrent au coeur du village où se trouvait une petite place. Enguirlandé tout autour avec des lumières colorées, se trouvait au milieu ce qui ressemblait à un monument aux morts, en partie obscurcie par les sapins de noël. Il y avait plusieurs magasins, une poste, un pub et une petite église dont les vitres teintées scintillaient à travers la place. La neige ici était devenue épaisse: elle était dure et glissante où les gens avaient marché là-dessus toute la journée. Les villageois s'entrecroisaient devant eux, leurs figures brièvement illuminées par des réverbères. Ils entendirent du bruit: de la musique avec des rires, pendant que la porte du pub s’ouvrait et se refermait; puis, ils entendirent une hymne de louange commencer à l’intérieur de la petite église. - « Harry, je pense que c'est un réveillon de Noël » dit Hermione. - « Un réveillon ? » Il ne savait plus quel jour on était; ils n'avaient pas vu un journal depuis des semaines. - « J‘en suis sur » indiqua Hermione. Elle leva les yeux sur l'église... - "Ils… ils seront ici, n’est ce pas ?" Ta maman et ton papa ? Je peux voir le cimetière derrière l’église." Harry sentit comme un tressaillement qui était au delà de l’excitation plus que de la crainte. Maintenant il y était presque, il s'est demandé s'il voulait voir, après tout. Peut-être Hermione savait comment il se sentait, parce qu'elle prit sa main pour la première fois, le poussant à aller de l‘avant. À mi-chemin à travers la place, cependant, elle s’arrêta complètement. - « Harry regarde! » Elle pointa son doigt sur le mémorial. Alors qu’ils l'avaient dépassé, il s’était transformé. A la place d'un obélisque couvert de noms, il y avait la statue de trois personnes : un homme avec des cheveux en bataille et des lunettes, une femme aux longs cheveux et au beau visage bienveillant, ainsi qu’un bébé installé dans des bras de sa mère. La neige s’étendait sur leur tête, comme un manteau cotonneux. Harry se rapprocha, contemplant le visage de ses parents. Il n'avait jamais imaginé qu'il y aurait une statue. . . Il était tellement étrange de se voir luimême représenté dans la pierre, un bébé heureux sans cicatrice sur le front. . . - « Viens, » dit Harry, quand il eut assez regardé, et ils retournèrent encore vers l'église. Alors qu’ils traversaient la route, il jeta un coup d'oeil au-dessus de son épaule ; la statue était redevenu le monument aux morts. Le chant s'intensifia pendant qu'ils s’approchaient de l'église. Cela fit se resserrer la gorge d’Harry, ça lui rappelait avec tellement force Poudlard, Peeves beuglant des versions grossières des chants de Noël depuis l'intérieur des armures, les douze grands sapins de Noël de la grande Salle, de Dumbledore portant un bonnet qu'il avait gagné dans une pochette surprise, de Ron dans son pull tricoté à la main. . . . Il y avait une porte d’embrassement à l'entrée au cimetière. Hermione la poussa pour l’ouvrir aussi vite que possible et ils se glissèrent à travers. De chaque côté du chemin glissant vers les portes de l’église, la neige s’étendait en couche profonde et intacte. Ils commencèrent a avancer dans la neige, découpant de profonds fossés derrière eux alors qu'ils marchaient autour du bâtiment, restant dans l’ombre sous les fenêtres brillantes. Derrière l'église, rangée sur rangée de pierres tombales enneigées dépassait une couche d’un bleu pâle qui se tachait de rouge, d'or, et de vert de briller partout où les réflexions des vitres touchaient la neige. Gardant sa main étroitement fermée sur sa baguette dans la poche de sa veste, Harry alla vers la tombe la plus proche. - « Regarde ça, c’est un Abbott, pourrait avoir un lointain lien avec Hannah ! » - «Baisse la voix, » le supplia Hermione. Ils pataugèrent de plus en plus profondément dans le cimetière, creusant de sombres ornières dans la neige derrière eux, se penchant pour regarder les mots sur de vieilles pierres tombales, à chaque fois et jetant des coups d’oeil après à l'obscurité environnante pour absolument s’assurer qu'ils n’étaient pas accompagnés. - « Harry, ici ! » Hermione se trouvait deux rangées de pierres tombales plus loin ; il dut patauger de nouveau vers elle, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine. - « Est-ce que c’est… ? » - « Non, mais regarde ! » Elle pointa son doigt vers la pierre sombre. Harry se pencha et lu, sur le granit congelé et envahi de mousse en certains endroits, les mots Kendra Dumbledore et, une petite ligne en dessous indiquant sa date de naissance et de mort, et sa fille Ariana. Il y avait également une citation : Là où votre trésor se trouve, votre cœur y sera aussi. Ainsi Rita Skeeter et Muriel avaient une partie de ce qu’elles disaient vrai. La famille de Dumbledore avait en effet vécu ici, et une partie d’elle était morte ici. Voir la tombe était pire que d’en entendre parler. Harry ne pouvait pas s’empêcher de penser que lui et Dumbledore avait tous deux des racines profondes dans ce cimetière, et que Dumbledore devait le lui avoir dit, qu’il n'avait jamais encore pensé à faire le rapprochement. Ils auraient pu visiter l'endroit ensemble ; pendant un moment Harry s’imagina venir ici avec Dumbledore, au lien qui se serait instauré, combien il aurait signifié pour lui. Mais il semblait que, pour Dumbledore, le fait que leurs familles soient côte à côte dans le même cimetière ait été une coïncidence sans importance, non pertinente, peut-être, le travail qu'il avait voulu que Harry fasse. Hermione regardait Harry, et il était heureux que son visage fut caché dans l'ombre. Il lut les mots sur la pierre tombale encore. Là où votre trésor est, là votre coeur sera également. Il ne comprenait pas ce que ces mots signifiaient. Sûrement que Dumbledore les avait choisis, en tant que membre le plus âgé de la famille une fois que sa mère était morte. - « Es-tu sûr qu’il ne te l’a jamais mentionné ? » Hermione commença - « Non », indiqua Harry brusquement, « puis, laisse moi regarder », et il se détourna, en souhaitant qu’il n'avait pas vu la pierre il ne voulait pas, son agitation se transforma en ressentiment. - « Ici » cria Hermione encore quelques moments plus tard, en dehors de l'obscurité. « Oh, non, désolé ! Je pensais qu’il disait Potter » elle enleva la mousse de la pierre, regardant fixement vers le bas lui, elle fronça ses sourcils « Harry revient un moment. » Il ne voulait pas être contraint de nouveau a faire demi-tour à contre-coeur il revint vers elle. - « Quoi ? » - « Regarde ceci ! » La tombe était extrêmement vieille, tellement sali par le temps de sorte que Harry put à peine voir le nom. Hermione lui montra le symbole sous lui. - « Harry, c’est la marque dans le livre ! » Il scruta l'endroit qu'elle indiquait : la pierre était si amochée qu'il était difficile de voir ce qui était gravé là, bien qu'il ait semblé y avoir une marque triangulaire sous le nom presque illisible. - « Ouais… elle pourrait être… » Hermione alluma sa baguette magique et la dirigea sur le nom de la pierre tombale. - « Il indique Ig-Ignotus, je pense… » - « Je vais continuer à rechercher mes parents, ok ? » Harry dit à Hermione, un léger tressaillement dans la voix, ....et lui repartit au loin, la laissant tapie près de la vieille tombe. De temps à autre, il identifia un nom de famille qu’il avait parfois rencontré à Poudlard. Il y avait plusieurs générations d'Abbott de la même famille de sorcier représentée dans le cimetière. D’après les dates gravées, Harry pouvait dire que telle famille étaient éteinte, ou que les membres de la famille s'étaient éloignés de Godric‘s Hallow. Plus il s’enfonça parmi les tombes, et chaque fois qu'il a atteint une nouvelle pierre tombale, il sentit une légère appréhension et anticipation. L'obscurité et le silence ont semblé devenir soudainement, beaucoup plus profonds. Harry regarda autour, inquiét, pensant aux détraqueurs, puis se rendit compte que les chants de Noël étaient finis, les pratiquant retournèrent sur la place. Quelqu'un à l'intérieur de l'église avait juste éteint les lumières. Alors la voix de Hermione émergea de la noirceur pour la troisième fois, pointue et claire à quelques mètre de là. - « Harry, ils sont ici… bien ici » Et il sut à la tonalité de sa voix que c'était sa mère et son père qui se trouvaient là. Il eut un pressentiment comme si quelque chose de lourd lui oppressait la poitrine, la même sensation qu’il avait ressenti à la mort de Dumbledore, une peine se posa sur son coeur et ses poumons. La pierre tombale était seulement deux rangées derrière Kendra et Ariana. Elle était faite de marbre blanc, comme le tombeau de Dumbledore, et ceci l'a rendu facile à lire, comme ça semblait briller dans l'obscurité. Harry n'eut pas besoin de se mettre à genoux ni même de s'approcher très étroitement pour voir apparaître les mots gravés sur la tombe. James Potter, né le 27 mars 1960, décédé le 31 octobre 1981. Lily Potter, née le 30 janvier 1960, décédée le 31 octobre 1981. Le dernier ennemi qui sera détruit est la mort. Harry lisait les mots lentement, comme s’il n'avait qu'une chance de comprendre leur sens, et il lut la fin à haute voix. - "Le dernier ennemi qui sera détruit est la mort…" Une horrible pensée lui vint, avec une sorte de panique. "N’est-ce pas l’idée d’un Mangemort ? Pourquoi est-ce là ?" - "Ca ne veut pas dire vaincre la mort dans le sens auquel les Mangemorts pensent, Harry," dit Hermione, d'une voix douce . "Ca veut dire…tu sais…la vie au-delà de la mort. La vie après la mort." Mais ils n’étaient pas vivants, pensa Harry. Ils étaient partis. Les mots vides ne pouvaient pas cacher le fait que les restes de ses parents en poussière reposaient sous la neige et la pierre, indifféremment, inconnus. Et les larmes arrivèrent avant qu’il ne puisse les arrêter, bouillonnantes puis gelant immédiatement sur son visage, et quel était l'intérêt de les essuyer, ou de faire semblant ? Ils les laissa couler, ses lèvres douloureusement serrées , regardant vers le bas l’épaisse couche de neige cachant à ses yeux l’endroit où les restes de Lily et James reposaient, sûrement des os maintenant, ou de la poussière, ne sachant pas ou ne s’inquiétant pas que leur fils vivant se tenait tout près, son cœur battant toujours, vivant grâce à leur sacrifice, et souhaitant presque, à ce moment, reposer sous la neige avec eux. Hermione avait repris sa main et la serrait étroitement. Il ne pouvait pas la regarder, mais lui renvoya la pression, prenant de grandes bouffées d'air vif de la nuit, essayant de se calmer et de reprendre le contrôle. Il aurait du amener quelque chose à leur donner, et il n’avait pas pensé à ça, et chaque plante dans le cimetière était gelée et sans feuilles. Mais Hermione leva sa baguette, la déplaça dans l’air en un cercle, et une guirlande de roses de Noël fleurit devant eux. Harry l’attrapa et la posa sur la tombe de ses parents. Aussitôt après s'être levé, il voulut partir. Il ne pensait pas qu’il pourrait tenir plus longtemps ici. Il mit son bras autour des épaules d’Hermione, et elle mit le sien autour de sa taille, et ils firent demi-tour en silence et marchèrent à travers la neige, en passant après la mère et la sœur de Dumbledore, vers l’église sombre et le portail d'entrée . Chapitre 17 Le secret de Bathilda "Harry, arrête !" dit Hermione. "Qu'est ce qui ne va pas?" dit Harry. Ils venaient tout juste d'atteindre la tombe de l'Abbott inconnu. "Il y a quelqu'un là. Quelqu'un qui nous observe. Je l’ai vu. Là bas, dans les buissons" dit-elle. Ils se tenaient toujours entre eux, regardant fixement la haie noire et dense du cimetière. Harry ne pouvait rien voir. "Tu en es sûre?" dit-il. "J'ai vu quelque chose se déplacer. Je peux te le jurer… " Dit elle en se mettant derrière lui pour libérer son bras avec sa baguette magique. "Nous ressemblons à des Moldus", précisa Harry. "Des Moldus qui venaient juste poser des fleurs sur la tombe de ces parents ?" "Harry, je suis sûre qu'il y a quelqu'un là-bas !" Harry pensa à "L’Histoire de la Magie" ; le cimetière était censé être hanté; n’est-ce pas? Soudain venant d'autre part il entendit un bruissement et vit un petit remous qui fit tombait la neige étant sur le buisson qu'Hermione avait indiqué. Les fantômes ne peuvent pas déplacer de la neige. "C'est un chat" dit Harry, après une seconde ou deux secondes, "ou peut être un oiseau, si c'était un Mangemort nous serions déjà mort. Mais nous devrions sortir d'ici, et nous pourrons remettre la cape sur nous une fois dehors." Ils jetèrent un coup d'oeil derrière eux à plusieurs reprises pendant qu'ils avançaient vers la sortie du cimetière. Harry, qui n'était pas beaucoup rassuré malgré qu'il ait feint en rassurant Hermione, était heureux d'atteindre la sortie et de se retrouver sur le trottoir. Ils remirent la cape d'invisibilité au-dessus d'eux. Le pub s'était beaucoup plus rempli qu'à leur départ. Il y avait beaucoup de voix à l'intérieur, ils chantaient maintenant l'hymne de louange qu'ils avaient entendu pendant qu'ils passaient à côté de l'église. Pendant un instant, Harry avait envisagé de prendre refuge à l'intérieur de celui-ci, mais avant qu'il n’ait pu dire quelque chose Hermione lui murmura, "partons maintenant" et le tira en bas de la rue sombre menant hors du village dans la direction opposée par laquelle ils étaient entrés. Harry pouvait voir dehors la fin de la ruelle où les maisons étaient finies et la ruelle qui tournait vers la campagne après. Ils marchaient aussi rapidement qu'ils le pouvaient, après être passé devant les fenêtres miroitantes de lumières multicolores, où l’on pouvait voir les contours des arbres de Noël foncés par les rideaux. "Comment allons nous trouver la maison de Bathilda?" demanda Hermione, qui tremblait encore et continuait à jeter un coup d'oeil derrière eux pardessus son épaule. "Harry? A quoi penses-tu? Harry?" Elle tira avec effort son bras, mais Harry n'y prêtait aucune attention. Il regardait la masse obscure qui s’élevait à la fin de cette rangée des maisons. Un instant après il accéléra, traînant Hermione avec lui, elle glissa sur la glace. "Harry !" "Regarde, Regarde ça…, Hermione…" "Je ne… oh !" Il pouvait le voir ; le charme de Fidelitas devait avoir disparu depuis la mort de James et Lily. La haie s'était développée au cours des seize ans depuis qu'Hagrid avait pris Harry dans les dégâts qui s'étaient dispersés parmi l'herbe courte. La majeure partie de la maison était toujours là, cependant elle était entièrement recouverte de lierres et de neige, mais le côté droit du dernier étage avait été détruit et éjecté plus loin; Harry était sûr, que ceci était dû à l'emploi d'un sort d'explosion. Lui et Hermione se tenaient devant la porte, regardant fixement en hauteur l'état dans lequel se trouvait la maison et de ce qui jadis, avait été une maison juste avant qu'on ne la détruise en partie. "Je me demande pourquoi personne ne l'a jamais reconstruite ?" chuchota Hermione. "Peut être ne pouvaient-ils pas la reconstruire?" répondit Harry. "Peut-être que les dommages fait par la magie noire ne pouvaient pas être réparés!" Il glissa une main hors de la cape d'invisibilité et saisi la poignée de la porte enneigée et abondamment rouillée, ne souhaitant pas l'ouvrir, mais ainsi toucher une certaine partie de la maison. "Tu ne vas pas aller à l'intérieur ? dit Hermione. Elle semble peu sûre, elle pourrait --oh, Harry, regarde !" Son contact avec la porte sembla l'avoir fait. Une plaque était sorti hors de la terre devant eux, en hauteur par dessus le mélange d'orties et d'herbes, cela semblait bizarre, le bois grandit rapidement, et avec des lettres d'or sur le bois il indiqua: Dans cette maison, cette nuit du 31 octobre 1981, Lily et James Potter ont perdu leurs vies. Leur fils, Harry, reste le seul sorcier à n’avoir jamais survécu au sortilège de la mort. Cette maison, invisible aux Moldus, a été laissée dans son état de ruine comme monument aux Potter comme rappel de la violence qui a déchiré leur famille. Et tout autour Harry vit d'une manière ordonnée marquée avec des lettres, avait été griffonné et ajouté parmi d'autres sorcières et sorciers qui étaient venus pour voir l'endroit où le garçon qui a survécu avait vécu. Certains avaient simplement signé leurs noms en encre éternelle ; d'autres avaient découpé leurs initiales dans le bois, encore d'autres avaient laissé des messages. Le plus récent de ces derniers, brillant avait plus de valeur que seize ans de graffiti magique, toutes semblables les unes des autres. Bonne chance, Harry, là où vous êtes. Si vous lisez ceci, Harry, nous sommes tous derrière vous ! Longue vie à Harry Potter. "Ils ne devraient pas avoir écrit sur la plaque !" dit Hermione, indignée. Mais Harry rayonnait derrière elle. "C'est brillant. Je suis heureux qu'ils l'aient fait. Je… " Il s'interrompit. Une silhouette se fit entendre fortement en boitillant du haut de la ruelle vers eux, passant sous les lumières lumineuses dans la place éloignée. Harry pensait, bien qu'il ait été difficile de juger, que la personne était une femme. Elle se déplaçait lentement, probablement effrayée de glisser sur le sol neigeux. Elle se penchait, semblait en bon point, sa démarche brouillonne donnait une forte impression d'être extrêmement âgée. Ils l'observaient dans le silence pendant qu'elle approchait. Harry attendait pour voir si elle allait tourner vers l'une des maisons qu'elle dépassait, mais il su instinctivement qu'elle n'allait pas tourner. Enfin elle fit une halte à quelques mètres d'eux et se tenait simplement là au milieu de la route gelée, leur faisant face. Il n'avait pas besoin du pincement d'Hermione à son bras. Pour qu'il comprenne qu'il n'y avait aucune chance que cette femme soit une Moldu ; elle se tenait là, regardant fixement la maison qui devait être complètement invisible à elle, si elle n'était pas une sorcière. Supposant même qu'elle était une sorcière, son comportement était bizarre à sortir par cette nuit froide, regardant simplement une vieille ruine. Par toutes les règles de magie normale, elle ne pouvait pas voir ni Hermione et lui de n'importe qu'elle façon. Néanmoins, Harry eu le sentiment très étrange qu'elle savait qu'ils étaient là, et aussi qui ils étaient. Juste au moment où il tira cette conclusion incommode, elle souleva une main enfilée dans des gants et les montra du doigt. Hermione se rapprocha de lui sous la cape, son bras pressant le sien. "Comment elle sait ?" dit-elle. Il secoua la tête. La femme les montrait du doigt encore, plus vigoureusement. Harry pouvait penser à beaucoup de raisons de ne pas obéir à la sommation, mais ses soupçons au sujet de son identité se développaient plus fort à chaque moment qu'ils tenaient le revêtement dans la rue abandonnée. Était-il possible qu'elle les ait attendus tous ces longs mois? Dumbledore lui avait indiqué d'attendre, et qu'Harry viendrait à la fin? N'était-il pas probable que ce fût elle qui s'était déplacée dans les ombres du cimetière et les avait suivi jusqu'ici? Même sa capacité de les sentir suggérait une certaine puissance de Dumbledore qu'il n'avait avant jamais rencontré. Enfin Harry parla, entraînant Hermione haletante et surprise. "Êtes-vous Bathilda ?" dit-il. La personne silencieuse inclina la tête et montra du doigt encore. Sous la cape Harry et Hermione se regardèrent l'un l'autre. Harry haussa des sourcils; Hermione donna un signe d'assentiment minuscule et nerveux. Ils firent un pas vers la femme et, immédiatement, elle se retourna et boitilla de la même manière qu'elle était venue. Les menant plus loin en passant devant plusieurs maisons, puis elle tourna vers l'une d'elle jusqu'au portail d'entrée. Ils la suivit jusqu'au bout du chemin avant de passer par le jardin presque aussi envahi que celui qu'ils venaient tout juste de quitter. Elle tâta ses clefs pendant un instant avec de trouver la clef de l'entrée principale, puis l'ouvrit et fit un pas en avant puis s'écarta pour les laisser passer. Elle sentait mauvais, ou peut-être c'était sa maison ; Harry vu son nez ridé pendant qu'ils entraient après elle et retiraient la cape d’invisibilité. Maintenant qu'il était près d'elle, il se rendit compte à quel point elle était minuscule; courbée à cause de son vieil âge, elle lui arrivait à peine au niveau de la poitrine. Elle ferma la porte derrière eux, ses articulations bleues et chinées contre la peinture écaillée, puis scruta le visage d'Harry. Elle avait des yeux impressionnants avec de la cataracte et submergée dans des plis de peau transparente, son visage entier était pointillé de veines et de taches. Il se demanda ce qu'elle pouvait faire dehors; même si elle pouvait, c'était la Moldu soit-disant chauve qu'il avait vu voler. L'odeur de la vieillesse, de la poussière, des vêtements non lavés et de la nourriture éventée en tant que sous un châle noir mité, indiquait une tête avec des cheveux blancs limités très clairement. "Bathilda?" répéta Harry. Elle inclina la tête à nouveau. Harry se rendu compte du loquet contre sa peau; la chose à l'intérieur d'elle qui faisait parfois tic tac ou le battement s'était réveillé ; il pouvait la sentir palpiter par l'or froid. A-t-il su, pouvait-il le sentir, que la chose qu'il détruirait était si près? Bathilda passa entre eux, poussant Hermione de côté comme si elle ne l'avait pas vue, et disparu dans ce qui semblait être un salon. "Harry, je ne suis pas sûre d'elle à son sujet." dit Hermione en respirant. "Regarde sa taille, je pense que nous pourrions la maîtriser si nous devions." dit Harry. "Écoute, je devrais t'avoir dit, que j'ai su qu'elle n'était pas toute à fait elle même. Muriel l'appelait "gaga" avoua-t-il. "Venez !" appela Bathilda depuis la salle qui semblait être le salon. Hermione sursauta et saisi le bras d'Harry. "Elle est correcte" dit Harry, et il la mena de manière à entrer dans le salon. Bathilda chancelait autour des bougies qui éclairaient l'endroit, mais c'était toujours très obscur, sans compter que c'était extrêmement sale. La poussière épaisse craquait sous leurs pieds, et le nez d'Harry détecta, sous l'odeur humide et moisie, quelque chose de plus mauvais, comme de la viande pourrie. Il se demanda à quand remontait la dernière fois où n'importe qui avait été dans la maison de Bathilda pour vérifier si elle était encore là. Elle semblait avoir oublié qu'elle pouvait faire la magie, aussi, pour elle alluma les bougies maladroitement avec sa main, sa manchette frôlait le danger constant du feu contagieux. "Laissez moi faire cela" dit Harry, et il a pris les allumettes. Elle se tenait l'observant pendant qu'il finissait d'allumer les moignons de bougie qui se tenaient sur des soucoupes autour de la salle, perchées en hauteur périlleuse sur des piles de livres et sur les tables latérales remplies de tasses craquelées et moisies. La dernière surface sur laquelle Harry repéra une bougie était un meuble cintré sur lesquels se trouvait un grand nombre de photographies. Quand la flamme dansa de vie, sa réflexion hésita sur les verres en argent poussiéreux. Il vit quelques mouvements minuscules des images. Pendant que Bathilda tâtait avec des notations pour faire du feu, il murmura "Tergeo". La poussière disparu des photographies, et il vit immédiatement qu'une demidouzaine était absente des plus grandes avec des armatures très fleuries. Il se demanda si Bathilda ou quelqu'un d'autre les avait enlevées. Alors la vue d'une photographie à la fin de la collection attira son attention, et il l'a saisie dans ses mains. C'était le voleur aux cheveux d'ors et joyeux qui était dessus, le jeune homme qui avait été affiché sur les fenêtres de Gregorovitch, souriant paresseusement à Harry depuis l'armature argentée. Et Harry se souvenu immédiatement où il avait vu ce garçon avant : dans La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore, bras dessus dessous avec Dumbledore adolescent, et celle ci devaient être toutes les photographies absentes: Qui était dans le livre de Rita Skeeter. "Mme --Mlle --Bagshot ?" dit-il, et sa voix trembla légèrement. "Qui est ce?" dit-il. Bathilda se tenait au milieu du salon observant dans la lumière Hermione et le feu devant elle. "Mlle Bagshot ?" Répéta Harry, et il avança avec l'image dans ses mains pendant que les flammes pétillaient dans la cheminée. Bathilda regardait en hauteur et le battement de l'Horcruxe était plus rapide sur sa poitrine. "Qui est cette personne ?" lui demanda Harry, lui donnant l'image sous les yeux. Elle la scruta solennellement, puis leva la tête vers Harry. "Vous savez qui c'est ?" répéta-t-il d'une voix beaucoup plus lente et plus forte que d'habitude. "Cet homme ? Le connaissez-vous ? Comment s'appellet-il?" Bathilda semblait simplement vague. Harry senti un anéantissement terrible. Comment Rita Skeeter avait réussi à débloquer la mémoire de Bathilda ? "Qui était cet homme ?" répéta-t-il plus fort. "Harry, pourquoi agis-tu comme cela?" demanda Hermione. "Cette image. Hermione, c'est le voleur, le voleur qui a volé Gregorovitch ! Je vous en prie !" Dit-il à Bathilda. "Qui est-ce?" Mais elle le regarda fixement sans rien dire. "Pourquoi vous nous avez demandés de venir avec vous, Mme - le Mlle --Bagshot ?" demanda Hermione, élevant sa propre voix. Y avait-il quelque chose que vous vouliez nous dire ?" Ne donnant aucun signe qu'elle avait entendu Hermione, Bathilda s'approcha maintenant près de Harry. Avec une petite secousse de la tête elle regarda de nouveau dans le hall. "Vous voulez que nous partions ?" Demanda t-il. Elle répéta le geste, cette fois se dirigeant premièrement à lui, puis à elle même, puis au plafond. "Oh, d'accord…" dit-il à Hermione. "Je pense qu'elle veut que j'aille en haut avec elle." "Bien," dit Hermione, "partons." Mais quand Hermione se déplaça, Bathilda secoua sa tête avec une vigueur étonnante, une fois de plus indiquant d'abord à Harry, puis elle-même. "Elle veut que j'aille avec elle, tout seul" dit-il. "Pourquoi ?" demanda Hermione, et sa voix sonna dehors pointu et clair dans la salle illuminée par des bougies, la vieille dame secoua sa tête avec force. "Peut-être Dumbledore lui a indiquait de me donner l'épée, et seulement à moi ?" "Tu penses vraiment qu'elle sait qui tu es?" "Oui," a dit Harry, regardant vers le bas dans les yeux laiteux de la vieille dame. "Je pense qu'elle sait." "Bien, mais sois rapide, Harry." dit elle. "Montrez moi le chemin" dit Harry à Bathilda. Elle sembla comprendre, parce qu'elle avançait vite devant lui vers la porte. Harry jeta un coup d'oeil derrière à Hermione avec un sourire pour la rassurer, mais il n'était pas sûr qu’elle l'ait vu ; elle se tenait droite au milieu de la misère noire, illuminée par des bougies, regardant vers la bibliothèque. Pendant qu'Harry marchait hors de la salle, invisible aux yeux d'Hermione et de Bathilda, il glissa la photographie encadrée en argent du voleur inconnu à l'intérieur de sa veste. Les escaliers étaient raides et étroits ; Harry était à moitié tenté de placer ses mains derrière Bathilda pour veiller à s'assurer qu'elle ne culbuterait pas en arrière sur lui, ce qui semblait très probable. Lentement, sifflante, elle arriva à l'étage supérieur, et tourna immédiatement à droite, et le mena dans une chambre à coucher avec un plafond bas. Elle était épaisse et sourit avec un sourire horrible: Harry avait juste vu dehors un pot de chambre dépassant de dessous le lit avant que Bathilda ait fermé la porte et les plongea dans l'obscurité. "Lumos" dit Harry, et sa baguette magique s'alluma. Il fut surpris à ce moment: Bathilda s'était déplacé près de lui en ces quelques secondes d'obscurité, et il n'avait pas entendu son approche. "Vous êtes Potter ?" chuchota-t-elle. "Oui, c'est moi." Elle inclina la tête lentement et solennellement. Harry senti l'Horcruxe battre rapidement, plus rapidement que son propre coeur; c'était une sensation désagréable et agitante. "Vous avez quelque chose pour moi ?" demanda Harry, mais elle semblait distraite par sa baguette magique allumée. "Vous avez quelque chose pour moi ?" répéta-t-il. Alors elle ferma ses yeux et plusieurs choses se produisirent immédiatement : la cicatrice d'Harry lui piqua péniblement ; l'Horcruxe se contracta de sorte que l'avant de son pull-over se déplaça réellement ; la salle sombre et fétide se dissout momentanément. Il senti un saut de joie et une voix élevée et froide dire : Je le tiens ! Harry se sentit balancer et il se retenu: La salle sombre et nauséabonde semblait se fermer autour de lui; il ne savait pas ce qui venait juste de se produire. "Vous avez quelque chose pour moi ?" demanda-t-il une troisième fois, beaucoup plus fort. "Ici," chuchota-t-elle, indiquant le coin. Harry souleva sa baguette magique et vit le contour d'une table de dressage encombrée sous la fenêtre avec des rideaux. Cette fois il ne se lassa pas mener. Harry se mit entre elle et le lit qui n'était pas encore fait, sa baguette magique illuminant plus fortement. Il ne voulait pas regarder avant elle. "Qu'est ce que c'est?" demanda-t-il pendant qu'il atteignait la table de dressage, qui était amassé avec ce qui ressemblait et sentait de la blanchisserie sale. "Là," dit-elle, se dirigeant vers un Massachusetts difforme. Et l'instant d'après il regarda au loin, ses yeux furent surpris de la voir tenir une poignée d'épée, un rubis, elle se déplaçait bizarrement : il le vit dans le coin de son oeil ; il vit la panique et l'horreur le paralyser pendant qu'il voyait la vieille dame s'effondrer de son corps et un grand serpent tenant l'endroit où son cou avait été. Le serpent le frappa et il souleva sa baguette magique: la force de la morsure à son avant-bras avait envoyé la baguette magique tournoyer dans les airs vers le plafond; sa lumière se balançant autour de la salle et s'éteignit; alors le coup puissant de la queue le frappa au diaphragme. Le souffle coupé, il tomba sur l'arrière de la table de dressage, dans le monticule d’habits dégoûtants. Il roula en longueur, évitant la queue du serpent, qui battait le bas de la table où il avait été une seconde plus tôt. Les fragments de la surface en verre plurent sur lui pendant qu'il frappait le plancher. De dessous il entendit l'appel de Hermione: "Harry?" Il n'avait pas assez de souffle dans ses poumons pour l'appeler à l’aide. Alors une masse douce et lourde le heurta au plancher et il le sentit glisser au-dessus de lui, puissant, musclé. "Non !" haleta-t-il, cloué au plancher. "Oui," chuchota la voix. "Oui je le tiens… je… le tiens…" "Accio baguette magique… Accio…" Mais rien ne se produisit et il eu besoin de ses mains pour essayer de forcer le serpent de le relâcher tandis que celui ci se lovait autour de son torse, serrant l'air autour de lui, pressant l'Horcruxe dur dans sa poitrine, un cercle de glace entoura son propre coeur frénétique, et son cerveau inondé d'une lumière froide et blanche, toute ces pensées s'effacèrent, son propre souffle diminuait, ces pieds ne touchant plus le sol, il s'en allait… Quand soudain un coeur en métal frappait en dehors de sa poitrine, et maintenant il semblait voler avec triomphe dans les airs, sans besoin de balai ou de sombral… Il était abruptement éveillé dans l'obscurité ; Nagini l'avait libéré. Il s'était redressé de tout sa hauteur et vit le serpent décrire des cercles contre l'inconnu qui était intervenu. Il frappa, et Hermione plongea de côté avec un cri perçant ; son sort frappa la fenêtre avec les rideaux, qui se brisa. L'air froid rempli la salle pendant qu'Harry se penchait pour éviter une autre douche de verre cassé et son pied glissa comme sur un crayon géant "sa baguette magique". Il se pencha et la saisi, mais maintenant la salle était éclairée et le serpent dardait de sa queue; Hermione ne semblait être nulle part, et pendant un instant Harry pensa au pire, mais d'autre part il y avait un sort fort et un flash de lumière rouge, et le serpent vola dans les airs, claquant Harry au visage puis tomba plus loin, roulant puis se levant jusqu'au plafond. Harry souleva sa baguette magique, mais il sentit, sa cicatrice lui faisant de plus en plus péniblement mal, plus fort qu'elle avait fait durant les années. "Il vient ! Hermione, il vient !" hurla-t-il. Pendant qu‘il hurlait le serpent tomba, sifflant frénétiquement. Tout n‘était que chaos: des étagères étaient brisées, de la porcelaine de chine volait un peu partout , tandis Harry sauta au dessus du lit et saisi la forme foncée sachant que c’était celle d’Hermione. Elle poussa un cri de terreur lorsqu’il la souleva par-dessus le lit : le serpent continuait de se dresser, prêt à réattaquer, mais Harry savait que quelque chose de pire que le serpent arrivait, était il peut être déjà à la porte, sa tête allait se fendre à cause de la douleur qui traversait sa cicatrice. Le serpent se jeta sur eux pendant qu’il bondissait pour s’enfuir, entraînant Hermione avec lui; pendant qu‘il attaquait, Hermione cria, "Confringo!" et son sort se répercuta dans toute la pièce, éclatant le miroir de la garde robe et ricochant derrières eux, rebondissant du sol au plafond; Harry sentit la chaleur lui brûler le dos de sa main. Du verre brisé coupa sa joue, il entraîna Hermione avec lui, sauta du lit à la table renversée et puis fonça tout droit, heurtant la fenêtre donnant sur le néant, son cri perçant se répercuta à travers la nuit comme ils serpentaient dans les airs ... Et sa cicatrice ouverte le brûlait il était Voldemort et il courait à travers la chambre à coucher fétide, ses longues mains blanches s’agrippant au rebord de la fenêtre apercevant l’homme chauve et la petite femme serpenter et disparaître, puis il hurla de rage, un cri qui se mélangea à celui de la fille, qui fit écho à travers les jardins surpassant les cloches de l’église tintant en ce soir de Noël... Son cris, était le cris d’Harry, sa peine était aussi celle d‘Harry... Que ce passait il ici, où cela c‘était déjà produit auparavant... Ici, avec la vue de cette maison où il était devenue si proche de ce que c’était de mourir… De mourir… La douleur était horrible ... Le déchirant de l’intérieur ... Mais s‘il n ‘avait pas de corps, pourquoi sa tête lui faisait si mal; s‘il était mort, comment pourrait-il ne pas supporter ce froid, la douleur ne s'arrête t'elle pas avec la mort, ne s’en va pas ... Une nuit humide et venteuse, deux enfants déguisés en citrouilles se dandinaient à travers la place et les fenêtres de magasins étaient couvertes d’araignées en papier, toutes les décorations tapent à l’œil des moldus dans un monde où ils n’y croient pas ... "et il les arpentait," le sens du but, du pouvoir et de l’exactitude en lui qu’il a toujours su contrôler à l’occasion... pas la colère ... Qui était pour des âmes plus faibles que la sienne ... Mais le triomphe, oui ... Il l‘avait tant attendu, il l‘avait tant espéré... "Joli costume, Monsieur!" Il vit le sourire hésitant du petit garçon tandis qu’il se rapprochait assez près pour voir en dessous de la cape, voyant la crainte sur son visage endoloris: l’enfant se retourna et s’enfuit ... Sous la longue robe il tenait le manche de sa baguette... Un simple mouvement et cet enfant ne rejoindrait jamais ça mère ... Mais c‘était inutile, tout à fait inutile... Et il continua le long d‘une rue encore plus sombre, maintenant il apercevait enfin sa destination, le Fidelius Charme brisé, bien qu’il ne le sache pas encore ... Il faisait moins de bruits que les feuilles mortes qui glissaient le long des pavés, il se grimpa sur la haie sombre, et passa par dessus ... Ils n‘avaient pas fermés les rideaux; il les voyait clairement dans leur petit salon, le grand, l’homme aux cheveux noirs dans ses lunettes, fabricant des petits ronds de fumées colorés qui sortaient au bout de sa baguette pour amuser un petit garçon aux cheveux noirs en pyjama bleu. L'enfant riait et essayait d‘attraper la fumée, de la saisir dans son petit poignet ... Une porte s’ouvrit et la mère entra, disant des mots qu'il ne pouvait entendre, ses long cheveux rouges tombant sur son visage. Maintenant le père souleva son fils et le remis à sa mère. Il jeta sa baguette magique à côté du sofa s‘étirant, baillant... La porte grinça un peu tandis qu’il ouvrait la porte, mais James Potter ne l ‘avait pas entendu. Sa main blanche sortit sa baguette de sous sa cape et la dirigea vers la porte qui, s‘ouvrit en éclat... Il avait déjà passé le pas de la porte quand James arrivant en courant dans le Hall. C‘était facile, trop facile, il n’avait même pas pris sa baguette... "Lily, prend Harry et part! C‘est lui! Part! Cours! Je vais le retenir!" Le retenir, sans baguette magique dans sa main! ... Il rit avant de lancer le sortilège impardonnable ... "Avada Kedavra!" La lumière verte traversa le vestibule, elle éclaira le landau adossé au mur, elle fit briller les rampes d‘escalier, et James Potter tomba comme une marionnette dont on avait couper les fils ... Il pouvait entendre ses cris à l’étage du dessus, emprisonnée, mais aussi longtemps qu’elle était consciente, elle, au moins, n’avais rien à craindre ... Il grimpa les marches, écoutant avec amusement les tentatives qu’elle mettaient au point pour ce barricader dans la chambre ... Elle n’avait pas de baguette magique sur elle non plus ... Comme ils étaient stupides, et comment être si confiant, pensant que leurs sûretés étaient assurées par leurs amis , que les armes pouvaient être mises de coté pour le moment... Il força pour ouvrir la porte, bloqué par une chaise et des boites empilées contre avec un petit mouvement de baguette ... Elle se tenait là, l’enfant dans ses bras. A sa vue, elle laisse tomber son fils dans le berceau derrière elle son et brandit ses bras, comme si cela l‘aiderait, comme si en le protégeant de cette vue elle pouvait espérer être choisie à sa place ... "Pas Harry, pas Harry, s’il vous plaît pas Harry!" "Écartes toi, femme idiote... Écartes toi, maintenant." "Pas Harry, s’il vous plaît non, prenez moi, tuez moi à sa place" "C’est mon dernier avertissement--" "Pas Harry! S’il vous plaît ... Par pitié ... Par pitié ... Pas Harry! Pas Harry! S’il vous plaît, je ferais n’importe quoi ..." "Écartes toi. Écartes toi, femme!" Il aurait pu la forcé à s’écarter du berceau, mais cela semblait plus prudent de tous les tuer... La lumière verte éblouit toute la pièce et elle était tombée comme son mari. L’enfant n’avait pas pleuré durant ce temps. Il pouvait se tenir, agrippant les barres de son berceau, et il regarda la tête de l’intrus avec une sorte d’intérêt, pensant peut-être que c’était son père qui était sous la cape, fabricant encore des lumières plus belles qu‘auparavant, et que sa mère se relèverait d‘ici quelque instant, rigolant. Il pointa sa baguette magique soigneusement vers le visage du petit garçon. Il voulait voir ce qu'il allait se passer, la destruction de cet inexplicable danger. L'enfant commença à pleurer, il avait compris que ce n’était pas James. Il n'aimait pas ses pleurs, il n'avait jamais été capable d‘apprécier les petits pleurnichards à l‘orphelinat" "Avada Kedavra !" Et alors il tomba. Il n'était rien, rien mais la douleur et la terreur, il devait se cacher, mais pas ici dans les décombres de la maison en ruine, où l'enfant était enfermée et criait, mais très loin…très loin… "Non", gémit-il. Le serpent gémissait sur le plancher, jonché sur le sol, et il avait tué le garçon, mais il était le garçon… "Non…" Et maintenant il se tenait à la fenêtre cassée de la maison de Bathilda, absorbé dans ces pensées en pensant à sa plus importante défaite, et à ses pieds le grand serpent rampait au-dessus de la porcelaine et du verre cassé… Il regarda vers le bas et vit quelque chose… quelque chose incroyable… "Non…" "Harry, il allait bien, tous allaient bien !" Il se baissa vers le bas et pris la photographie heurtée. Là où était, le voleur inconnu, le voleur qu'il cherchait… "Non… Je l'ai laissé tomber… Je l'ai laissé tomber…" "Harry, tout va bien, réveille toi, réveille toi !" Il était Harry… Harry, non Voldemort… et la chose bruissant n'était pas un serpent… Et il ouvrit les yeux. "Harry" chuchota Hermione. "Tu te sens bien, vraiment bien?" "Oui" mentit-il. Il était dans la tente, couché sur une des couchettes inférieures sous un tas des couvertures. Il pouvait presque dire que c'était l'aube vu le calme et la chaleur froide, par la pale lumière éclairant le plafond de la toile. Il était trempé de sueur ; il pouvait la sentir sur les draps et les couvertures. "Nous sommes partis." "Oui" dit Hermione. "J'ai dû employer le charme de vol plané pour te ramener ainsi que de t'installer dans ta couchette. Je ne pouvais pas te soulever." Elle avait des ombres pourpres sous les paupières de ses yeux bruns et il nota une petite éponge dans sa main. Elle avait essuyé son visage. "Tu es malade" finit elle par dire, "très malade". "Il y a combien de temps que nous sommes partis ?" "Il y a environ quatre heures. C'est presque le matin." "Et j'étais ici, sans connaissance ?" "Pas exactement," dit Hermione embarrassée. "Tu étais en train de crier et de gémir... des choses," ajouta-t-elle dans une tonalité qui rendit Harry nerveux. Qu'avait-il fait? Les sorts criés par Voldemort, l'avait fait pleurer comme un bébé dans sa crèche? "Je ne pouvais pas retirer l"Horcruxe de toi," indiqua Hermione, et il su qu'elle voulait changer de sujet. "Il était coincé, collé à ta poitrine. Tu as une marque; Je suis désolée, j'ai dû employer un sort de division pour pouvoir l'obtenir et te l'enlever. Le serpent t'a mordu aussi, mais j'ai nettoyé la blessure et j'ai mis une potion dessus." Il souleva le T-shirt trempé de sueur qu'il portait sur lui et regarda vers le bas. Il y avait une marque ovale écarlate au-dessus de son coeur où le loquet l'avait brûlé. Il pouvait également voir les marques à moitié guéries de piqûres sur son avant-bras. "Où as-tu mis l'Horcruxe?" "Dans mon sac. Je pense que nous devrions le garder à l'écart pendant un moment." Il se reposa sur son oreiller et la regarda avec son visage gris pincé. "Nous ne devrions pas être allés à Godric's Hollows. C'est de ma faute, tout est de ma faute, Hermione, je suis désolé." "Ce n'est pas de ta faute, j'ai voulu y aller aussi, j'ai vraiment pensé que Dumbledore pouvait avoir laissé l'épée là pour toi." "Oui, et bien… nous avions tout les deux tort, n'est-ce pas?" "Que s'est-il passé, Harry ? Que s'est il produit quand tu as monté l'escalier avec elle? Vous êtes allez dans la pièce ne sachant pas que le serpent était caché quelque part? Est-il juste sorti et l'a-t-il tuée et ensuite il t'a attaqué?" "Non" dit-il. "Elle était le serpent ou le serpent était elle. Depuis le début." "Quoi?" Il ferma ses yeux. Il pouvait encore sentir la maison de Bathilda sur lui. Il revit entièrement toutes les choses horribles. "Bathilda doit être morte depuis un long moment. C'était le serpent... Il était à l'intérieur d'elle. Tu-Sais-Qui l'a mis à Godric's Hallows, pour attendre. Tu avais raison. Il savait qu'il devait y retourner." "Le serpent était à l'intérieur d'elle ?" Il ouvrit ses yeux encore. Hermione semblait révoltée, écoeurée. "Lupin nous avait dit que nous allions rencontrer de la magie que nous n'avions jamais imaginé" dit Harry. "Elle n'a pas voulu parler devant toi, parce que c'était du Fourchelang, tout était du Fourchelang, et elle n'a pas réalisé, mais naturellement je pouvais la comprendre. D'abord nous étions monté dans la chambre, le serpent lui envoya un message. Je l'ai entendu se produire à l'intérieur de sa tête, je l'ai senti devenir excitée, il a dit de me garder là. Et puis. …" Il se rappela le serpent sortir du cou de Bathilda ; Hermione n’avait pas besoin de connaître les détails. "… elle s'est changée, changée en serpent, et m’a attaqué." Il regarda vers le bas les marques de piqûre. "Il n’était pas censé me tuer, mais me garder juste là jusqu'à ce que Tu Sais Qui arrive." S'il était seulement parvenu à tuer le serpent, ça aurait valu au moins quelque chose. La mort dans l’âme, il s'assit et se mit sur les couvertures. "Harry, non, je suis sûr que tu dois te reposer !" "Tu as la seule personne qui a besoin de sommeil. Sans te faire offense, mais tu ne sembles pas dans un état terrible. Je vais très bien. Je ferais la surveillance pendant ce temps. Où est ma baguette magique ?" Elle ne répondit pas, elle le regarda simplement. "Où est ma baguette magique, Hermione ?" Elle se mordit la lèvre, et des larmes apparurent dans ses yeux. "Harry…" "Où est ma baguette magique ?" Elle chercha sous le lit et la tenait devant lui. La baguette magique en houx et de Phénix était presque divisée en deux. Un brin fragile de plume de Phénix continuait a liée les deux morceaux. Le bois s'était brisé complètement. Harry l'a pris dans ses mains comme si c'était une chose vivante qui avait subi un préjudice terrible. Il ne pouvait pas penser correctement. Tout était floue, il ressentait la panique et de la crainte. Alors il donna la baguette magique à Hermione. "Répare-la. S’il-te-plaît." "Harry, je ne pense pas, quand elle casée comme ceci." "Je t’en supplie, Hermione, essai!" "R-Reparo." La moitié de la baguette magique se recolla. Harry la tenait en hauteur. "Lumos !" La baguette magique étincelée faiblement à son extrémité. Harry l'a dirigée vers Hermione. "Expelliarmus !" La baguette magique d’Hermione donna une petite secousse, mais ne sauta pas de sa main. La tentative de magie était trop faible pour la baguette magique d’Harry, qui se coupa en deux encore. Il la regarda fixement, consterné, incapable de croire ce qu'il voyait. La baguette magique qui avait tellement survécu. "Harry" chuchota Hermione tellement tranquillement qu’il pouvait à peine l'entendre. "Je suis vraiment, vraiment désolé. Je pense que c’est de ma faute. Car nous partions, tu sais, le serpent venait vers nous, et ainsi j'ai jeté un sort de soufflage, et elle a rebondi partout, elle doit être tombée dessus." "C'était un accident," dit Harry mécaniquement. Il se sentait vide, abattu. "Nous -nous trouverons une manière de la réparer." "Harry, je ne pense pas que nous allons pouvoir." dit Hermione, les larmes coulant goutte à goutte en bas de son visage. "Tu te rappelles, tu te rappelles Ron? Quand il avait cassé la sienne, lorsque vous vous êtes écrasé en voiture ? Ca n'a plus jamais était pareil après, il a dû en acheter une neuve." Harry pensa à Ollivander, enlevait et tenu en otage par Voldemort ; de Gregorovitch, qui était mort. Comment allait-il supposer se trouver une nouvelle baguette magique ? "Bien" dit-il, dans une voix faussement pratique. "J'emprunterai juste le tienne pour maintenant. Tandis que je ferais la surveillance." Son visage vitré de larmes, Hermione lui remis sa baguette magique, et il la laissa s'allonger dans son lit, ne désirant rien de plus que de partir loin d'elle. Chapitre 18 La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore Le soleil montait : L'immensité pure et sans couleur du ciel s'était étendue au-dessus de lui, indifférent à lui et à sa douleur. Harry s'assit dans l'entrée de la tente et pris une respiration profonde d'aire pure. Être simplement vivant pour observer le soleil se lever au-dessus du flanc de coteau neigeux devait être le plus grand trésor sur terre, Pourtant il ne pourrait pas l'apprécier : Ses sens avaient été cloués par la fléau de perdre le sien. Il regarda dehors au-dessus d'une vallée couverte de neige, cloches d'église éloignées sonnant dans le silence éclatant. Sans le réaliser, il creusa ses doigts sous ses bras comme si il essayait de résister à la douleur physique. Il s'était blessé tellement de fois qu'il en avait oublié le compte; il avait perdu tous les os de son bras droit par le passé ; ce voyage lui avait déjà donné des cicatrices et son avant-bras sans joindre ceux sur sa main et sont front, mais jamais, jusqu'à ce moment. Là il s’était senti fatalement faible, vulnérable, et nu, comme si la meilleure partie de sa puissance magique avait été déchirée par lui. -Il savait exactement ce que Hermione dirait si il l'exprimait: La baguette n'est que le prolongement du sorcier. Mais elle avait tort, son cas était différent. Elle n'avait pas ressenti le tournoiement de la baguette, comme l'aiguille d'un compas, et les flammes jaillirent sur son ennemie. Il avait perdu la protection des coeurs jumeaux. Et c'est seulement maintenant qu'ils étaient partie qu'il réalisa a quelle point il avait compté dessus. Il tira les morceaux de la baguette magique cassée hors de sa poche et, sans les regarder, les remplis au fond de la poche de Hagrid autour de son cou. La poche était maintenant trop pleine d’objets cassés et inutiles pour en prendre plus. La main de Harry balaya le vieux pif par le Mokeskin et pour un instant il dut combattre la tentation de la tirer et de la jeter. Impénétrable, inutile, comme tant d'autre chose que Dumbledore avait laissé derrière lui ---Et sa fureur envers Dumbledore s’était cassée maintenant au dessus de lui comme de la lave, le roussissant à l'intérieur, éliminant chaque autre sentiment. Hors de désespoir ils avaient parlé ensemble en la croyance envers les réponses que Godric's Hollow pouvait leur apporter, ils étaient convaincus qu'ils étaient supposés y retourner, c'était tout ou une partie du plan secret mis au point pour eux par Dumbledore; mais ils n'avaient pas de carte, pas de plan. Dumbledore les avait laissés au tâtonnement dans l'obscurité, pour lutter avec l'inconnu et l'undreamed-de terrors, ( ?? ) seulement et sans aide : Rien n'avait été expliqué, rien n'avait été donné librement, il n'avait aucune épée, et maintenant, Harry n'avait plus de baguette magique. De plus, il avait laissé tomber la photo du voleur, et il serait sûrement facile maintenant pour Voldemort de découvrir qui il était…Voldemort avait toutes les informations à présent… "Harry ?" Hermione semblé effrayée qui la maudisse avec sa propre baguette magique. Son visage se stria de larmes, elle s'accroupit à côté de lui, deux tasses de thé tremblantes dans ses mains et quelque chose de volumineux sous les bras. "Merci", dit-il, prenant une des tasses. "Est-ce que ça t'embête si je te parles ?" "Non", dit-il, car il ne voulait pas la blesser. "Harry, tu voulais savoir qui était l'homme dans la photo. Bon... J'ai le livre". Timidement, elle le posa sur ses genoux, un des premiers exemplaires de "La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore". "Où... Comment ?" "Il était dans la salle de séjour de Batilda, simplement posé... Cette note dépassait en haut." Hermione lut les quelques lignes, écrites d'un vert acide, à haute voix. "Chère Batty, merci pour votre aide. Voici une copie du livre, en espérant que vous l'aimerez. Vous avez tout dit, même si vous ne vous en souvenez pas. Rita." Je pense que ça a du arriver lorsque la véritable Batilda était encore en vie, mais peutêtre que son état la rendait incapable de le lire ?" "Non, elle ne l'était probablement pas" Harry observa le visage de Dumbledore et ressentit une soudaine montée de plaisir sauvage : Maintenant il allait savoir si toutes les choses qu'il pensait qui ne valait pas la peine de lui dire, si Dumbledore voulait ou non. "Tu es toujours très fâché contre moi, n'est-ce pas ?", dit Hermione ; il leva les yeux, pour voir de nouvelles larmes couler de ses yeux, et sut que sa colère devait être visible sur son visage. "Non", dit-il doucement. "Non, Hermione, je sais que c'était un accident. Tu essayais de nous faire sortir de là vivants, et tu as été incroyable. Je serais mort si tu n'avais pas été là pour m'aider." Il essaya de lui renvoyer un faible sourire, puis reporta son attention sur le livre. La couverture était rigide, il était clair qu'il n'avait encore jamais été ouvert. Il le feuilleta, regardant les photos. Il s'attarda sur la première qu'il vit, le jeune Dumbledore et son beau compagnon, hurlant de rire d'une blague oubliée depuis longtemps. Harry fit glisser son regard jusqu'au sous-titre : Albus Dumbledore, peu après la mort de sa mère, avec son ami Gellert Grindelwald. Harry regarda, bouche bée, le dernier mot pendant un long moment. Grindelwald. Son ami Grindelwald. Il regarda Hermione du coin de l'oeil, qui contemplait aussi le nom, bien qu'elle ne puisse pas en croire ses yeux. Lentement, elle leva les yeux vers Harry. "Grindelwald !" Ignorant le reste des photos, Harry chercha dans les pages autour une autre apparition de ce nom fatal. Il le trouva bientôt et lut avidement, mais se trouva perdu : il était indispensable de revenir en arrière pour donner du sens à tout ça, et finalement il se trouva au début d'un Chapitre intitulé "Le meilleur bien" (à revoir). Ensemble, lui et Hermione commencèrent à lire. ' Maintenant proche de son dix-huitième anniversaire, Dumbledore a quitté Poudlard dans une explosion de gloire : meilleur élève, préfet, vainqueur du prix Barnabus Finkley pour le plus exceptionnel sort lancé, jeune représentant du Magenmagot du Royaume- Uni, médaillé d'or pour sa contribution à la conférence alchimique à Cairo. Dumbledore avait l'intention, ensuite, de faire un grand voyage avec Elphias "Dogbreath" Doge, le simple d'esprit mais dévoué soutien qu'il a trouvé à l'école. Les deux jeunes hommes étaient au Chaudron Baveur à Londres, préparant leur départ en Grèce le matin suivant, lorsqu'un hibou apporta la nouvelle de la mort de la mère de Dumbledore. "Dogbreath" Doge, qui a refusé d'être interviewé pour ce livre, a donné au public sa propre version, sentimentale, de ce qui s'est passé par la suite. Pour lui, la mort de Kendra est un évènement tragique, et la décision de Dumbledore de ne pas faire cette expédition un noble sacrifice. Dumbledore est certainement retourné tout d'abord à Godric's Hollow, soi-disant pour "prendre soin" de ses jeunes frère et soeur. Mais à quel point a t-il pris soin d'eux ? "C'était un chef de maison, cet Aberforth," dit Enid Smeek, dont la famille vivait dans la banlieue de Godric's Hollow à cette époque. Bien sûr, avec son père et sa mère morts, vous étiez désolé pour lui, simplement il continuait à me lancer des crottes de chèvre à la tête. Je ne pense pas qu'Albus s'inquiétait beaucoup pour lui. Je ne les ai jamais vus ensemble, d'ailleurs." Que faisait donc Albus, s'il ne réconfortait pas son jeune frère ? La réponse, il semblerait, est qu'il assurait l'emprisonnement continuel de sa soeur cadette. Bien que sa première geôlière soit décédée, il n'y eut aucun changement dans les pitoyables conditions d'Ariana Dumbledore. Son existence n'était connue que de quelques étrangers, qui, comme "Dogbreath" Doge, étaient assurés de croire à l'histoire de sa "mauvaise santé." Une autre amie facilement convaincue de la famille était Bathilda Bagshot, la célèbre historienne de la magie qui vivait à Godric's Hollow depuis de nombreuses années. Kendra, bien sûr, repoussa Batilda lorsqu'elle tenta tout d'abord d'accueillir la famille dans le village. Quelques années plus tard, cependant, l'auteur envoya un hibou à Albus à Poudlard, ayant été impressionnée par son écrit sur les diverses sortes de transformation dans la métamorphose aujourd'hui. Ce premier contact a mené à la connaissance de la famille entière de Dumbledore . Au moment de la mort de Kendra, Batilda était la seule personne à Godric's Hollow qui était en bon terme, et qui parlait à la mère de Dumbledore. Malheureusement, toute la brillance dont avait fait preuve Batilda plus tôt au cours de sa vie était à présent inutilisable. "La lumière s'est allumée, mais le chaudron était vide, comme Ivor Dillonsby m'a dit, ou, selon l'expression très terre-à-terre de Enid Smeek, "Elle est ..; comme la nourriture d'écureuil". néanmoins, une combinaison de techniques essayées et testées m'ont permis d'extraire d'autres parties de faits importants pour relier ensemble toutes ces histoires scandaleuses. Comme le reste du monde sorcier, Batilda attribua la mort de Kendra à un sort raté, une histoire répétée par Albus et Aberforth les années suivantes. Batilda a aussi suivi la ligne de conduite de la famille à propos d'Ariana, l'appelant "fragile" et "délicate". Sur un sujet, cependant, Batilda a bien mérité les efforts que j'ai fais pour me procurer du Véritaserum, pour qu'elle, et elle seule, connaisse l'histoire du secret le mieux gardé de la vie d'Albus Dumbledore. Maintenant révélée pour la première fois, elle remet en question tout ce que ses admirateurs croyaient sur Dumbledore : son attirance supposée pour la magie noire, son opposition dans l'oppression des Moldus, même sa dévotion envers sa famille. Le même été que celui où Dumbledore revint à la maison de Godric's Hollow, maintenant orphelin et chef de famille, Batilda accepta dans sa maison son petit-neveu, Gellert Grindelwald. Le nom de Grindelwald est raisonnablement célèbre : : sur la liste des mages noirs les plus dangereux de tous les temps, il a manqué de peu la première place uniquement parce que Vous-savez-qui était arrivé, une génération plus tard, pour lui voler sa couronne. Même si Grindelwald n'a jamais étendu sa campagne de terreur à la Grande-Bretagne les détails de son ascension au pouvoir ne sont pas très connus ici. Eduqué à Durmstrang, une école célèbre pour sa triste tolérance envers la magie noire, Grindelwald s'est montré aussi brillant que Dumbledore. Plutôt que d'utiliser son habileté pour être récompensé et gagner des prix, Gellert Grindelwald ne s'est voué à aucune suite. A l'âge de 16 ans, malgré la position de Durmstrang, il n'était pas possible ne continuer à ne pas voir les expériences tordues de Gellert Grindelwald, et il a finalementété expulsé. Par endroits, tout ce qui a pu être connu des agissements suivants de Grindelwald est qu'il a "voyagé pendant quelques mois". Il peut maintenant être révélé qu'il choisit de rendre visite à sa grande-tante à Godric's Hollow, et que là, effrayé par le fait que certains puissent en entendre parler, il n'entretint une amitié avec personne d'autre qu'Albus Dumbledore. "Il me paraissait être un charmant garçon", bredouilla Batilda, "quoiqu'il soit devenu plus tard. Naturellement, je l'ai présenté au pauvre Albus, à qui la compagnie de garçons de son âge manquait. Les garçons se sont bien entendus au début." C'est certainement vrai. Batilda me montra une lettre, gardé par elle, qu'Albus Dumbledore envoya A Gellert Grindelwald au lever du jour. "Oui, même après avoir passé toutes ces journées à discuter... Des garçons aussi brillants, ils partirent tel un chaudron en feu... J'ai parfois entendu un hibou taper à la fenêtre de la chambre de Gellert, apportant une lettre d'Albus ! Une idée devait l'avoir frappé et il voulait, et il devait en informer immédiatement Gellert !" Et quelles idées il y avait. Profondément choquée que les fans d'Albus Dumbledore puissent les trouver, telles sont les pensées de leur héros de dix-sept ans, à la suite de son meilleur ami. Gellert, Votre position à propos de la domination des sorciers pour le bien des Moldus... Cela, je pense, est le point crucial. Oui, il nous a été donné du pouvoir et oui, ce pouvoir nous donne raison sur les règles, mais nous donne aussi des responsabilités sur ces règles. Nous devons insister là-dessus, cela sera les premières pierres, les fondations, sur lesquelles nous bâtirons. Là où nous serons opposés, comme nous le serons sûrement, sera la base de nos contre-arguments. Nous prenons le contrôle pour le meilleur bien (à revoir). Et comme ceci suit cela, là où nous rencontrerons de la résistance, nous n'utiliserons que la force nécessaire et pas plus. (C'était ton erreur à Durmstrang ! Mais je ne me plains pas, parce que si tu n'avais pas été expulsé, nous ne nous serions jamais rencontrés.) Albus, étonné et épouvanté que ses nombreux admirateurs le soient, cette lettre constitue la loi du secret et établit les règles des sorciers sur les Moldus. Quel coup pour tous ceux qui s'étaient représenté Albus comme le meilleur des champions né de parents Moldus ! Comme ces discours promouvant les droits des Moldus sonnaient faux à la lueur de cette nouvelle évidence accablante ! A quel point Dumbledore apparaissait comme ignoble, préparant le terrain de son ascension au pouvoir alors qu'il aurait du être en deuil pour sa mère, et s'occuper de sa soeur ! Aucun doute que ce qui a déterminé le fait qu'il reste sur son piédestal fera ce qu'il n'avait pas fait, après tout, mettre ses plans en action, qu'il a du souffrir de son changement de direction, qu'il s'est imposé. Cependant, la réalité semble encore plus choquante. A peine après 2 mois de leur nouvelle amitié, Dumbledore et Grindelwald partirent, pour ne plus se revoir jusqu'à ce qu'ils se rencontrent pour leur légendaire duel. Qu'est-ce qui a pu causer cette rupture soudaine ? Dumbledore serait-il revenu à la raison ? A t-il dit à Grindelwald qu'il ne voulait plus faire partie de ses plans ? Hélas, non. "C'était la mort de la pauvre petite Ariana, je pense, qui a fait ça, dit Batilda." Ce fut un terrible choc. Gellert était là, dans la maison, lorsque c'est arrivé, et il revint chez moi en hésitant, me disant qu'il voulait rentrer à la maison le lendemain. Terriblement peiné vous savez. donc j'ai arrangé un portoloin, et ce fut la dernière fois que je le vis." Albus était hors de lui à la mort d'Ariana, ce fut épouvantable pour les deux frères. Ils avaient perdu tout le monde excepté eux-même. Il est certain que la tension est montée. Aberforth reprochait à Albus, vous savez, comme quelqu'un qui passerait outre ces tragiques circonstances. Mais Aberforth a toujours un peu parlé comme un fou, le pauvre garçon. Toujours pareil, casser le nez d'Albus aux funérailles était indécent. Ça aurait détruit Kendra de voir son fils se battre comme ça, à travers le corps de sa fille. Une honte que Gellert n'ai pas pu rester pour les funérailles... Il aurait été un réconfort pour Albus, finalement... Cette bagarre à côté du cercueil, connue des quelques personnes qui ont assisté aux funérailles d'Ariana Dumbledore, a soulevé quelques questions. Pourquoi exactement Aberforth Dumbledore blâmait Albus pour la mort de sa soeur ? Était-ce, comme "Batty" le prétend, une simple effusion de conflits, ou pouvait-il y avoir d'autres raisons à sa colère ? Grindelwald, expulsé de Durmstrang pour l'attaque presque fatale sur des élèves, a fui le pays quelques heures après la mort de la fille, et Albus ne l'a jamais revu, pas avant d'être forcé de le faire à la demande du monde sorcier. Ni Dumbledore ni Grindelwald n'ont fait référence à la lettre de leur amitié lors de leur jeunesse dans leur vie future. Cependant, il n'y a aucun doute que Dumbledore retardait, pendant 5 ans d'agitation, fatalités, et disparitions, son attaque sur Gellert Grindelwald. Était-ce toujours de l'affection pour cet homme ou la peur de s'exposer à son premier meilleur ami qui a fait hésiter Dumbledore ? Était-ce à contre-coeur que Dumbledore a capturé l'homme qu'il avait tout d'abord été si heureux de rencontrer ? Et à propos de la mystérieuse mort d'Ariana ? Avait-elle été la victime par inadvertance de quelques rites de magie noire ? A t-elle trébuché sur quelque chose qu'elle n'aurait pas du faire, pendant que les deux jeune hommes étaient assis et travaillaient à leur atteinte de la domination et de la gloire ? Est-ce possible qu'Ariana Dumbledore fut la première personne à mourir pour le bien ? Le Chapitre se terminait ici, et Harry leva les yeux. Hermione avait atteint le bas de la page avant lui. Elle tira le livre des mains de Harry, paraissant un peu alarmée par son expression, et le referma sans le regarder, comme s'il s'agissait de quelque chose d'indécent. "Harry..." Mais il secoua la tête. Certaines certitudes profondes venaient de s'écrouler en lui ; c'était exactement ce qu'il avait ressenti après le départ de Ron. Il avait cru en Dumbledore, le croyant l'incarnation du bien et de la sagesse. Tout était parti en fumée. Que pourrait-il perdre de plus ? Ron, Dumbledore, la baguette du Phénix,... "Harry." Elle semblait avoir entendu ses pensées. "Écoute moi. Ce... ce n'était pas une très bonne lecture." "Oui, tu peux dire ça" "Mais n'oublie pas, Harry, c'est Rita Skeeter qui l'a écrit." "Tu as lu cette lettre à Grindelwald, n'est-ce pas ?" "Oui, je... je l'ai fait" Elle hésita, semblant peinée, berçant son thé dans ses mains froide. "Je crois que c'est le pire passage Je sais que Batilda pensait que ce n'était que des paroles, mais que "le meilleur bien" (à revoir) devienne le slogan de Grindelwald, sa justification pour toutes les horreurs qu'il a commises après. et... pour ça... Il semblerait que Dumbledore lui ait donné l'idée. Ils disaient que le "meilleur bien" était également gravé à l'entrée du Nurmengard. "Qu'est-ce que le Nurmengard ?" "La prison que Grindelwald a construite pour enfermer ses opposants. Il est venu ici luimême, une fois que Dumbledore l'eut capturé. De toute façon... C'est horrible que l'idée de Dumbledore ait aidé Grindelwald à s'élever au pouvoir. Mais d'un autre côté, même Rita peut prétendre qu'ils se sont connus plus que quelques mois. Un été lorsqu'ils étaient tous deux très jeunes, et..." "J'étais sûr que tu dirais ça", dit Harry. Il ne voulait pas laisser sa colère exploser contre elle, mais c'était dur de garder une voix égale. "J'étais sûr que tu dirais 'ils étaient jeunes'. Ils avaient le même âge que nous avons maintenant. Et où en sommes nous ? Risquant nos vies pour combatte la magie noire, et lui il était, dans un petit cocon avec son nouveau meilleur ami, programmant leur ascension vers le pouvoir sur les Moldus". Son humeur n'aurait pas pu résister à une vérification plus approfondie : il se leva et marcha autour, essayant de se calmer.. -"Je n'essaye pas de défendre ce que Dumbledore a écrit", dit Hermione. "toutes ces ordures de 'pouvoir sur les règles', 'la magie est le pouvoir',... Mais Harry, sa mère venait juste de mourir, il était seul dans la maison." "Seul ? Il n'était pas seul ! Il avait son frère et sa soeur comme compagnie, sa soeur Craccmol qu'il gardait enfermée." "Je ne crois pas ça", dit Hermione. Elle se leva aussi. "Quel que soit ce qui n'allait pas avec cette fille, je ne pense pas qu'elle ait été une Craccmol. Dumbledore, nous le savons, n'aurait jamais permis..." "Le Dumbledore que nous pensions connaître, ne voulait pas conquérir les Moldus par la force !" cria Harry, sa voix résonnant jusqu'au haut de la colline vide, et quelques oiseaux noirs s'envolèrent, braillant et tournant dans le ciel clair. "Il a changé, Harry, il a changé ! C'est aussi simple que ça ! Peut-être qu'il croyait à ça quand il avait dix-sept ans, mais le reste de sa vie était dévoué à combattre la magie noire ! Dumbledore a été celui qui a arrêté Grindelwald, celui qui a toujours voté pour la protection des Moldus, et les lois sur les sorciers nés de Moldus, qui a combattu Tu-saisqui depuis le début, et qui est mort en essayant de revenir !" Le livre de Rita était posé sur le sol entre eux, tel que le visage de Dumbledore souriait lugubrement à tous les deux. "Harry, je suis désolée, mais je pense que la vraie raison pour laquelle tu es si énervé est que Dumbledore ne t'as jamais dit tout cela lui-même." "Peut-être que je le suis !", dit Harry tout bas, et il lança son bras au-dessus de sa tête, réfléchissant sérieusement si il essayait de contrôler sa colère, ou de se protéger du poids de ces propres désillusions. "Regarde ce qu'il m'a demandé, Hermione ! Risques ta vie, Harry ! Et encore ! Et encore ! Et n'espère pas que je t'expliquerai tout, fais-moi simplement aveuglément confiance, ait confiance en le fait que je sais ce que je fais, fais moi confiance même si je ne te fais pas confiance ! Jamais toute la réalité ! Jamais !" Sa voix se fendit avec la tension, et ils restèrent debout se regardant, dans la blancheur et le vide, et Harry sentit qu'ils étaient aussi insignifiants que des insectes sous ce ciel mouvementé. "Il t'aimait", chuchota Hermione. "Je sais qu'il t'aimait." Harry laissa retomber ses bras. "Je ne sais pas qui il aimait, Hermione, mais ça n'a jamais été moi. Ce n'est pas de l'amour, le désordre dans lequel il m'a laissé... Il partageait un fichu but, ce qu'il pensait réellement avec Gellert Grindelwald, qu'il n'a jamais partagé avec moi;" Harry ramassa la baguette d'Hermione, qu'il avait laissé tomber dans la neige, et s'assit à l'entrée de la tente. "merci pour le thé. Je vais finir le guet. Rentres au chaud." Elle hésita, mais accepta la démission. Elle ramassa le livre, et puis passa près de lui dans la tente, mais alors qu'elle le faisait, elle ébouriffa le sommet de sa tête légèrement avec sa main. Il ferma les yeux à son contact, et se détesta pour espérer que ce qu'elle avait dit était vrai : que Dumbledore se faisait du souci. La biche argentée Il neigeait alors qu'Hermione montait la garde à un peu plus de minuit. Les rêves d’Harry étaient confus et perturbants: Nagini se faufilait entre eux, d'abor à travers une guirlande de noël. Il se réveillait à plusieurs reprises, paniqué, convaincu que quelqu'un l'appelait à distance, imaginant que le vent fouettant la tente était des pas de pieds ou des voix. Finalement il se leva dans l'obscurité et alla rejoindre Hermione qui était blottie à l'entrée de la tente et lisait "L'histoire de la magie", aidée par la lumière de sa baguette. La neige tombait abondamment et elle accueillit avec soulagement sa suggestion de tout emballer et de bouger. "Nous irons dans un endroit plus abrité", s'accorda-t-elle avec la décision d’Harry, tremblante alors qu'elle enfilait un sweat par dessus son pyjama. "Je continuais à penser que je pouvais entendre des gens se déplacer dehors. j'ai pensé même avoir vu une ou deux personnes" Harry arrêta d'enfiler son pull-over et jeta un coup d'oeil au scrutoscope,silencieux et immobile, sur la table. "Je suis sûr que je l'ai imaginé", dit Hermione, l'air nerveuse. "La neige et l'obscurité jouent des tours à vos yeux...Mais peut-être devrions nous transplaner sous la cape d'invisibilité,juste au cas où ?" Une demi-heure plus tard, la tente repliée, Harry portant l'Horcruxe et Hermione tenant fermement le sac perlé, ils transplanèrent. L'étroitesse habituelle les engloutit: les pieds de Harry se séparèrent du sol neigeux, puis claquant durement sur ce qui ressemblait à de la terre gelée couverte de feuilles. "Où sommes-nous ?" demanda-t-il, regardant aux alentours vers la masse fraîche d'arbres alors qu'Hermione ouvrait le sac perlé et commençait à tirer sur les piquets de la tente. "La foret de Dean", dit-elle, «Je suis venu camper ici une fois avec ma mère et mon père." Ici aussi la neige s'était répandue sur les arbres tout autour et il faisait amèrement froid, mais au moins, ils étaient protégés du vent. Ils passèrent la plupart de la journée à l'intérieur de la tente, blottis au chaud autour des très utiles flammes bleues brillantes qu'Hermione était habituée à produire, et qui pouvaient être recueillies et transportées dans un bocal. Harry se sentait comme s'il avait récupéré de quelques tâches mais graves, une impression renforcée par la solitude (autre chose à proposer ?) d'Hermione. Cet après-midi, des flocons frais tombèrent et dérivèrent au-dessus d'eux, envahissant la clairière où ils étaient à l'abris, d'une épaisse poudreuse. Après deux nuits de court sommeil, les sens d'Harry semblaient plus en alerte que d'habitude. Ils l'avaient tellement échappé belle de Godric's Hollow que Voldemort semblait plus proche qu'avant, encore plus menaçant. Comme l'obscurité tombait de nouveau Harry refusa l'offre d'Hermione de monter la garde et lui dit d'aller se coucher. Harry déplaça un vieux coussin à l'embouchure de la tente, s'assit et, malgré qu'il portait tous les pull-overs en sa possession, il continuait de frissonner. L'obscurité s'épaississait au fil des heures jusqu'à ce qu'elle fût pratiquement impénétrable. Il était sur le point de prendre la carte du Maraudeur pour voir ce que faisait Giny pendant ce temps, avant de se souvenir que c'était la période de noël et qu’elle devait probablement être retournée au terrier. Chaque moindre mouvement semblait amplifié dans l'immensité de la forêt. Harry savait qu'elle devait être remplie de créatures, mais il souhaitait qu'elles restent tranquilles et silencieuses de sorte qu'il puisse distinguer les bruits innocents d'animaux qui se promènent de ceux que pourraient produire d'autres mouvement plus sinistres. Il se souvenait du son d'une cape glissant par dessus des feuilles mortes plusieurs années auparavant, et une fois même il pensait l'avoir entendu de nouveau avant de se secouer mentalement. Leurs enchantements de protection ont fonctionné durant des semaines; pourquoi devraient-ils se briser maintenant ? Et pourtant il ne pouvait réprimer le sentiment que quelque chose était différent ce soir. Plusieurs moments il sursauta, son cou lui faisant mal parce qu'il était tombé assoupi, effondré à un angle maladroit contre le bord de la tente. La nuit avait atteint une si profonde et voluptueuse noirceur qu'il aurait pu croire être suspendu dans les limbes au milieu du processus de transplanage .Il tint juste une main devant son visage pour voir s'il pouvait sortir ses doigts quand cela se produit. Une lumière étincelante argentée apparût en face de lui, se déplaçant à travers les arbres. Quelle qu'en fut la source, cela se déplaçait silencieusement. La lumière semblait simplement flotter devant lui. Il bondit sur ses pieds, la gorge nouée et brandit la baguette d'Hermione. Il plissa les yeux comme la lumière devenait aveuglante et ne vit plus que les arbres en face de cette silhouette toute noire. La chose se rapprochait toujours... Et la source de lumière se mit enfin à découvert. C'était une biche argentée, éblouissante et dont l'éclat était semblable à celui de la lune, faisant son chemin sur le sol, toujours silencieuse, et ne laissant aucune emprunte de sabots sur la fine couche de poudreuse à terre. Elle marcha devant lui, sa magnifique tête avec ses larges yeux bridés en haut. Harry fixa la créature, rempli d'émerveillement, non pour son étrangeté, mais son inexplicable familiarité. Il sentait qu'il avait attendu qu'elle vienne mais il l'avait oubliée, jusqu'à ce moment; il était prévu qu'ils se rencontrent. Son envie de crier vers Hermione, qui avait été si forte un moment plus tôt, avait cessé. Il savait que l'enjeu de cette rencontre changerait sa vie, qu'elle était venue pour lui, et lui seul. Il se regardèrent durant un long moment et enfin elle se tourna et s'éloigna. "Non", dit-il de sa voix cassée par manque d'utilisation ces derniers temps. "Reviens!" Elle continua de marcher délibérément à travers les arbres, et bientôt son éclat fut barré par plusieurs de leurs épais troncs noirs. Pendant une seconde il hésita. Sa conscience lui murmurant que cela pourrait être une combine, un leurre, un piège. Mais son irrésistible instinct lui dit que ce n'était pas de la magie noire et il parti à sa poursuite. La neige craquelait sous ses pieds, mais la biche ne faisait aucun bruit tandis qu'elle passait à travers les arbres. Elle le conduit de plus en plus profondément dans la forêt, et Harry marchait rapidement, convaincu que quand elle s'arrêterait, elle le laisserait s'approcher plus près d'elle, alors elle parlerait et la voix lui dirait ce qu'il avait besoin de savoir. Enfin elle fit une halte. Elle tourna de nouveau sa belle tête vers lui, et il se précipita, une question le brûlant, mais lorsqu'il anima ses lèvres pour lui demander, elle s'évanouit dans l'obscurité. Cette obscurité l'avait avalée toute entière mais son image étincelante était toujours imprégnée dans sa rétine; la vision s'obscurcit, s'améliorant quand il abaissa ses paupières, le désorientant. Maintenant la crainte le saisit: la présence de la biche signifiait la sécurité. "Lumos" chuchota-t-il, et une flamme sortit du bout de sa baguette. Les traces de la biche s'évanouirent à chaque clignement des yeux alors qu'il se tenait là, écoutant les sons de la forêt, des crépitements de brindilles aux doux bruissements de la neige. Allait-il être attaqué ? L'a-t-elle attiré dans une embuscade ? Il se demandait si quelqu'un se tenait hors de portée du rayon lumineux de sa baguette, l'observant ? Il leva plus haut sa baguette. Personne ne s'élança sur lui, aucun jet de lumière vert éclatant de derrière un arbre. Pourquoi, alors, l'avait-elle conduite à cet endroit ? Quelque chose brilla à la lumière de la baguette et Harry se retourna, mais tout ce qu'il y avait c'était un petit étang gelé, sa surface noire craquelée étincelant tandis qu'il élevait sa baguette pour l'examiner. Il s'avança plutôt prudemment et regarda plus bas. La glace reflétait son ombre déformé et le faisceau de la baguette, mais profondément au dessous de l'épaisse carapace grise de buée, quelque chose d'autre se reflétait. Une belle croix d'argent...Son cœur bondit dans sa bouche (ca doit être une expression de chez eux...): il se laissa tomber sur les genoux au bord de l'étang et orienta sa baguette magique afin d'éclairer le plus de surface possible. Une lueur rouge profonde...Il y avait une épée avec des rubis scintillant sur sa poignée...L'épée de Godric Griffondor était étendue au milieu de l'étang, dans la forêt. Respirant à peine, il continuait de la fixer. Comment était-ce possible ? Comment aurait-elle pu être dans cet étang de cette forêt, si proche de l'endroit où ils campaient ? Y'aurait-il une quelconque magie inconnue qui aurait amené Hermione à choisir cet endroit, ou la biche qu'il avait pris pour un Patronus était-elle un genre de gardien de l'étang ? Ou l'épée a-t-elle été déposée après leur arrivée, précisément parce qu'ils étaient là ? Dans ce dernier cas, qui était la personne qui cherchait à la passer à Harry ? De nouveau il dirigea la baguette vers les arbres et buissons qui l'entouraient, cherchant une forme humaine, le reflet d'un oeil, mais il ne pouvait voir personne par ici. Une crainte plus grande que sa joie s'empara de lui, alors qu'il retournait son attention sur l'épée qui reposait au dessus de l'étang gelé. Il pointa sa baguette vers la forme argentée et murmura,"Accio Epée." Rien ne remua. Il ne s'y était pas attendu. Cela aurait été trop facile que l'épée soit juste là attendant qu'il la prenne, et non dans les profondeurs d'un lac gelé. Il marcha autour du cercle de glace, pensant fermement à la dernière fois que l'épée s'était livrée à sa merci. Il avait été en grand danger alors, et avait demandé de l'aide. "A l'aide," murmura-t-il, mais l'épée restait dans le fond de l'étang, indifférente et immobile. Qu'est ce que c'était, se demandait Harry (marchant de nouveau),que Dumbledore lui avait dit la dernière fois qu'il avait retiré l'épée? Seule un véritable Gryffondor aurait pu la sortir du choixpeau magique. Et qu'étaient les qualités qui définissaient un Gryffondor ? Une petite voix à l'intérieur de la tête d’Harry lui répondit: c'est leur tempérament audacieux et chevaleresque qui les différencie des autres maisons. Harry s'arrêta de marcher et laissa échapper un grand soupir, son souffle enfumé se dispersant rapidement au dessus de l'air glacé. Il savait ce qu'il avait à faire. S’il était honnête avec lui, il avait pensé à cela depuis le moment où il avait repéré l'épée à travers la glace. Il jeta un coup d'œil autour de lui, de nouveau vers les arbres l'entourant, mais il était convaincu maintenant que personne n'allait l'attaquer. Ils avaient eu leur chance alors qu'il marchait seul à travers la forêt, avaient eu une tonne d'opportunités tandis qu'il examinait l'étang. La seule raison pouvant le retarder à ce moment était que la perspective immédiate de ce qu'il allait faire était profondèment peu engageante. Avec des doigts tâtonnant Harry commença à enlever ses différentes couches de vêtements. Ou est la « chevalerie » la dedans, pensa-t-il d'un air rageur, il n'en était pas entièrement sûr, à moins que cela comptait comme un acte chevaleresque qu'il n'ait pas appelé Hermione pour y aller à sa place. Un hibou hululait quelque part tandis qu'il se déshabillait, et il pensa avec peine à Hedwige. Il trembla, ses dents claquaient terriblement, mais il continuait de se dénuder jusqu'à ce qu'enfin il ne porte plus que ses sous-vêtements, pieds-nu dans la neige. Il plaça la pochette contenant sa baguette, la lettre de sa mère, le fragment de miroir de Sirius, et le vieux vif d'or au sommet de ses vêtements et pointa la baguette d'Hermione vers la glace. "Diffindo! " La glace craqua avec un son semblable à un son de balle dans le silence. La surface de l'étang se mit à se fissurer et des morceaux de glace sombre flottaient dans l'eau troublée. Aussi loin qu’Harry pouvait juger, ce n'était pas profond, mais pour retirer l'épée il aurait besoin d'être complètement submergé. La contemplation de la tâche qui l'attendait ne facilita rien ou l'eau plus chaude. Il marcha sur le bord de l'étang et plaça la baguette d'Hermione sur le sol toujours éclairé. Alors, essayant de ne pas imaginer un froid sur le point de devenir plus intense qu'il ne l'était déjà, il sauta. Chaque pore de son corps semblait émettre des hurlements de protestation. La totalité de l'air dans ses poumons semblait se geler solidement alors qu'il s'immergeait dans l'eau glacée jusqu'aux épaules. Il pouvait difficilement respirer: tremblant si violemment l'eau lapée sur les bords du bassin,"he felt for the blade with his numb feet". Il cherchait à plonger une seule fois. Harry retardait le moment de l'immersion totale de seconde en seconde, haletant et secoué, jusqu'à ce qu'il se dise lui même qu'il devait le faire, il rassembla tout son courage, et plongea. Le froid était atrocement douloureux: cela l'attaqua comme du feu. Son esprit luimême semblait être gelé alors qu'il progressait dans l'eau sombre vers le fond et y parvint, tâtonnant pour trouver l'épée. Ses doigts se fermèrent sur la poignée; il la tira vers le haut tandis que quelque chose se resserrait autour de son cou. Il pensa à des mauvaise herbes marines, mais se souvint que rien ne l'avait pas frôlé quand il avait plongé, il éleva sa main pour se libérer. Ce n'était pas des "mauvaise herbes": la chaîne de l'Horcruxe s'était resserée et comprimait lentement sa trachée. Harry la vira, essayant de se dégager vers la surface, mais se propulsa simplement dans la partie encore gelée de l'étang. Rossé, suffocant, il agrippa la chaîne étranglant, ses doigts gelés incapables de la desserrer, des petites lumières éclatant soudain dans sa tête. Il allait se noyer, il n'y avait plus rien, rien qu'il puisse faire, et les bras qui se refermaient autour de sa poitrine étaient sûrement ceux de la mort... Etouffant, trempé et plus froid qu'il n'avait jamais été dans sa vie, il alla face contre terre dans la neige. Quelque part, proche d'ici, une autre personne haletait, toussait et vacillait autour, alors qu'elle était venue quand le serpent attaqua...Mais ces sons ne lui ressemblaient pas, pas avec ces profonds toussotements, pas à en juger par la lourdeur de ses pas... Harry n'avait aucunement la force de lever la tête et voir l'identité de son sauveur. Tout ce qu'il pouvait faire était de lever une main tremblante à sa gorge et sentir l'endroit où le locket avait entaillé fermement sa chair. C'était parti. Quelqu'un l'avait libéré. Alors une voix haletante parla au dessus de sa tête. "Es--Tu--inconscient ?" Rien que le choc d'entendre cette voix pouvait avoir donné à Harry, la force de se lever. Tremblant violemment, il chancela sur ses pieds. Là devant se tenait Ron, entièrement couvert mais trempé jusqu'aux os, ses cheveux plaqués sur son visage, l'épée de Gryffondor dans une main et l'Horcruxe se balançant au bout de sa chaine brisée dans l'autre. "Pourquoi diable," haleta Ron, soutenant l'Horcruxe, qui se balançait d'avant en arrière sur sa chaine raccourcie tel un mouvement d'hypnose, "N'as tu pas pensé à enlever l'objet avant de plonger ?" Harry ne pouvait pas répondre, la biche argentée n'était rien, rien comparé à la réapparition de Ron; il ne pouvait pas y croire. Frissonnant à cause du froid, il attrapa la pile de vêtements toujours étendue au bord de l'eau et commença à s'habiller. Alors qu'il enfilait sweat après sweat par dessus sa tête, Harry fixait Ron, s'attendant presqu'à ce qu'il disparaisse s'il le perdait un moment de vue, et pourtant il devait être réel: il venait juste de plonger dans l'étang et avait sauvé la vie d'Harry. "C'était t-toi ?" dit enfin Harry, ses dents claquantes, sa voix plus faible/fragile que d'habitude, dû à la tentative de strangulation qui avait précédé. "Et bien, ouais" dit Ron, l'air légèrement confus. "T-tu à fait apparaître cette biche ?" "Quoi ? Non, bien sûr que non ! Je pensais que c'était toi !" "Mon patronus est un cerf." "Oh ouais. Je me disais aussi qu'il était différent. Aucuns bois." Harry mit la pochette de Hagrid autour de son cou, enfila un dernier sweat, s'abaissa pour prendre la baguette d'Hermione et fit de nouveau face à Ron. "Comment es-tu venu jusqu'ici ?" Apparemment Ron avait espéré que la question de ce point viendrait plus tard, le cas échéant. "Et bien, j'ai --tu sais --je suis revenu. Si --" il racla sa gorge. "Tu sais…si tu veux toujours de moi." Il y eut une pause, dans laquelle le sujet du départ de Ron semblait remonter comme un mur entre eux. Mais il était là. Il était revenu. Il venait juste de sauver la vie d’Harry. Ron baissa les yeux vers ses mains. Il semblait momentanément surpris de voir les choses qu'il tenait. "Oh ouais, je l'ai retirée," dit-il, plutôt inutilement, soulevant l'épée pour qu'Harry la voie. "C'est pourquoi tu as sauté dedans non ?" "Ouais," dit Harry."Mais je ne comprends pas. Comment es-tu arrivé ici ? Comment nous as-tu trouvé ?" "Une longue histoire," dit Ron."Je vous ai cherché durant des heures, c'est une grande forêt, n'est-ce pas ? Et je pensais juste que je devrais me mettre sous un arbre et attendre le matin quand je vous ai vu arriver." "Tu n'as vu personne d'autre ?" "Non," dit Ron. "Je --"Mais il hésita, jetant un coup d'œil à deux arbres près d'eux quelques mètres plus loin. "J'ai vraiment pensé avoir vu bouger quelque chose là-bas, mais je courrais vers l'étang à ce moment là, parce que tu y étais allé et tu n'étais pas revenu, donc je n'allais pas faire un détour pour --Hey !" Harry se pressait déjà vers le point que Ron avait indiqué. Les deux chênes se rapprochèrent ensemble; il y avait un vide de seulement quelques pouces entre les deux troncs à vue d'œil, un endroit idéal pour observer sans être vu. Le sol autour de la racine, toutefois, était libéré de la neige, et Harry ne pouvait voir aucuns signes d'empreintes de pas. Il retourna vers Ron toujours debout à attendre, toujours tenant l'épée et l'Horcruxe. "Rien ici ?" Demanda Ron. "Non, » dit Harry. "Alors comment cette épée s'est-elle retrouvée dans cet étang ?" "Le créateur du Patronus a dû l'y mettre." Tout les deux regardaient l'épée d'argent richement décorée, sa poignée scintillante de rubis dans la lumière de la baguette d'Hermione "Tu crois que c'est la vraie ?" demanda Ron. "Un seul moyen de le savoir, n'est-ce pas ?" dit Harry. L'horcruxe se balançait toujours de la main de Ron. Le loquet tremblait légèrement. Harry savait que la chose à l'intérieur était de nouveau agitée. Elle sentait la présence de l'épée et avait essayé de tuer Harry plutôt que le laisser l'obtenir. Ce n'était maintenant plus le moment de discuter; c'était maintenant le moment de détruire l'Horcruxe une bonne fois pour toute. Harry regarda autour, tenant la baguette d'Hermione plus haut, et vit l'endroit : un roche plate se trouvait à l'ombre d'un platane. "Viens ici." dit-il et s'avança en tête, enleva la neige de la surface du rocher et offrit sa main pour l'Horcruxe. Quand Ron lui donna l'épée, toutefois, Harry secoua sa tête. "Non tu dois le faire." "Moi ?"dit Ron, l'air secoué. "Pourquoi ?" "Parce que tu as sorti l'épée de l'étang. Je pense que c'est supposé que tu le fasses toi." Il n'était pas gentil ou généreux. Aussi sûr que le patronus de biche avait été inoffensif, il savait que cela devait être à Ron d'utiliser l'épée. Dumbledore avait au moins appris à Harry quelque chose au sujet de certains types de magie, du pouvoir incalculable de certains actes. "Je vais l'ouvrir," dit Harry, "et tu donneras un coup avec l'épée. Tout de suite, d'accord ? Parce que quoiqu'il y ait à l'intérieur, cela se débattra. Le morceau de Jedusor (autrement dit la part d'âme de Voldemort) dans le journal a essayé de me tuer." "Comment tu vas l'ouvrir ?"demanda Ron. Il avait l'air terrifié. "Je vais lui demander de s'ouvrir, en parlant fourchelang," dit Harry. La réponse sortie si facilement de ses lèvres qu'il pensa qu'il avait toujours su cela profondément en lui: peutêtre était-ce récemment avec la rencontre de Nagini qu'il le réalisa. Il regarda le S serpentin, incrusté de pierres précieuses vertes brillantes: c'était facile de le visualiser comme un serpent minuscule, blotti sur la roche froide. "Non!" dit Ron."Ne l'ouvre pas ! Je suis sérieux!" "Pourquoi pas ?" demanda Harry."Débarrassons de cette chose maudite, cela fait des mois --" "Je ne veux pas Harry, je suis sérieux --que tu le fasses --" "Mais pourquoi ?" "Parce que cette chose est mauvaise pour moi" dit Ron, se reculant loin du loquet sur la roche."Je ne peux pas la manipuler ! Je ne m'invente pas d'excuses, pour ce que c'est, mais cela m'affecte encore plus que toi et Hermione, me fait penser à des trucs --des trucs que je pense de toute façon, mais en empirant tout. Je ne peux pas l'expliquer, et ensuite je l’enlèverais et alors je récupérerai ma tête forte de nouveau et alors je devrai remettre la chose --je ne peux pas le faire Harry!" Il s'était retourné, l'épée traînant à ses côtés, secouant sa tête. "Tu peux le faire," dit Harry, " Tu peux ! Tu viens juste d'avoir l'épée, je sais que c'est toi qui es supposé l'utiliser. S'il te plait débarrasse nous juste de cette chose Ron." Le son de son prénom semblait agir comme un stimulant. Ron avala, alors respirant toujours difficilement à travers son long nez et se retourna en direction du rocher. "Dis mois quand," croassa-t-il. "A trois," dit Harry, regardant le loquet et plissant ses yeux, se concentrant sur la lettre S, imaginant un serpent, tandis que le contenu du loquet s'agitait bruyamment tel un cafard pris au piège. Cela aurait été facile de la plaindre, sauf que la coupure autour du cou d’Harry le brûlait toujours. "Un...Deux...Trois...Ouverture!" Le dernier mot surgit comme un sifflement et un grondement et la porte dorée du loquet s'ouvrit entièrement avec un petit click. Derrière les deux fenêtres de verre clignotait un œil vivant, sombre et beau comme les yeux de Tom Jedusor avaient été avant qu'ils deviennent d'écarlates pupilles en fentes. "Frappe," dit Harry, tenant le loquet stable sur la roche. Ron éleva l'épée dans ses mains tremblantes: l'objet se balançait sur les yeux pivotant frénétiquement, et Harry saisisse fermement le loquet, se préparant lui-même, s'imaginant déjà le sang s'écoulant des fenêtres vides. Alors une voix siffla du Horcruxe. "J'ai vu ton cœur et il est à moi!" "Ne l'écoute pas !" dit abruptement Harry."Frappe-le !" "J'ai vu tes rêves, Ronald Weasley, et j'ai vu tes craintes .Tout ce que tu désires est possible, mais tout ce que tu redoutes aussi..." "Frappe!" cria Harry, sa voix se répandant aux arbres alentours, la pointe de l'épée tremblait, et Ron regardait dans les yeux de Jédusor. "Moins d'amour, toujours, d'une mère qui voulait d'une fille...Moins d'amour, maintenant, par la femme qui préfère ton ami...bon second, toujours, éternellement éclipsé..." "Ron, frappe-le maintenant !" beugla Harry: il pouvait sentir le loquet tremblant dans sa prise et était effrayé par ce qui arrivait. Ron éleva l'épée toujours plus haut, et comme il continuait, les yeux écarlates de Jédusor brillèrent. "En dehors des deux fenêtres du loquet, à l'extérieur de ces yeux, a fleuri là comme deux bulles grotesques, les têtes de Harry et Hermione, bizarrement déformées. Ron hurla sur le coup et recula comme les visages fleurissaient hors du loquet, d'abord des poitrines, alors des tailles, puis des jambes, jusqu'à ce qu'ils se tiennent debout dans le loquet, côte à côte comme des arbres avec une racine commune, oscillant par dessus Ron et le vrai Harry, qui avait arraché ses doigts du médaillon qui s'était soudainement mis à la brûler comme chauffé à blanc. "Ron!" cria-t-il,mais le Jédusor-Harry parlait maintenant avec la voix de Voldemort et Ron regardait, hypnotisé, son visage. "Pourquoi revenir ? Nous sommes mieux sans toi, plus heureux sans toi, content de ton absence...Nous rigolons de ta stupidité, ta couardise, ta présomption--" "Présomption!" reprit le Jedusor-Hermione, qui était plus belle mais plus terrible que la vraie Hermione: elle se balançait, ricanant, devant Ron, qui semblait terrifié, l'épée penchant inutilement à son côté" "Qui pouvait te voir, qui aurait jamais posé un regard sur toi, à côté du fameux Harry Potter ? Qu'as tu jamais fait, comparé à "l'élu" Qu'est-ce que tu es comparé au "garçon qui a survécu" ? "Ron frappe le, FRAPPE LE !" criait Harry, mais Ron ne bougeait pas. Ses yeux étaient grands ouverts, et le Jédusor -Harry et la Jedusor-Hermione, se reflétaient en lui, leurs cheveux ondulant comme des flammes, leurs yeux rougeoyants, leurs voix s'élevant dans un duo maléfique. "Ta mère a avoué," souri Jedusor-Harry l'air méprisant, tandis que la fausse Hermione se moquait," qu'elle m'aurait préféré en tant que fils,qu'elle serait heureuse d'échanger..." "Qui le préfèrerait, quelle femme voudrait de toi, tu n'es rien, rien comparé à lui," chantonnait la fausse Hermione, et elle s'étira comme un serpent et s'entrelaça autour du faux Harry, l'enveloppant dans une étroite étreinte : leurs lèvres se rencontrèrent. Par terre devant eux, le visage de Ron se remplit d'angoisse. Il souleva haut l'épée, ses bras tremblants. "Fais le, Ron!" cria Harry. "Ron regarda vers lui, et Harry pensait avoir vu une trace écarlate dans ses yeux "Ron --?" L'épée étincela, chuta: Harry se tira hors de son chemin, il y eut un bruit métallique et un long cri perçant. Harry tournant autour, glissant sur la neige, baguette en main prêt à se défendre, mais il n'y avait rien à combattre. Les monstrueuses versions de lui même et d’Hermione étaient parties: il y avait seulement Ron, debout là avec l'épée tenant faiblement dans sa main, regardant vers le bas les restes brisés du loquet sur la roche plate. Lentement, Harry marcha vers lui, sachant difficilement quoi dire ou faire. Ron respirait fortement: ses yeux n'étaient plus rouges du tout, mais avaient leur couleur normal, le bleu, ils étaient mouillés aussi. Harry se pencha, prétendant n'avoir rien vu, et ramassa l'Horcruxe cassé. Ron avait transpercé le verre des deux fenêtres: les yeux de Jédusor étaient partis, et la doublure de soie du loquet fumait légèrement. La chose qui habitait dans l'Horcrux s'était évanouie; torturer Ron avait été son acte final. L'épée fit un bruit métallique lorsque Ron la laissa tomber. Il tomba à genoux, la tête dans ses bras. Il tremblait, mais non à cause, Harry le réalisa, du froid. Harry enfonça le loquet cassé dans sa poche, s'agenouillant à côté de Ron, et plaça prudemment une main sur son épaule. Il prit comme un bon signe que Ron ne la retirait pas. "Après que tu sois parti,"dit-il dans une voix basse, reconnaissant du fait que le visage de Ron était caché, "elle pleura durant une semaine. Probablement plus longtemps, seulement elle ne voulait pas que je m'en aperçoive... Il y eut un tas de nuits où nous ne nous sommes même pas adressé la parole. Avec ton départ..." Il ne pouvait pas finir; c'est maintenant que Ron était de nouveau là que Harry réalisa combien son absense leurs avait coûté. "Elle est comme ma soeur," continua-t-il. "Je l'aime comme une sœur et je crois qu'elle ressent la même chose pour moi. Ca a toujours été comme ça. Je pensais que tu le savais." Ron ne répondit pas, mais détourna son visage de Harry et essuya son nez bruyamment dans sa manche. Harry se mit sur ses pieds de nouveau et marcha vers l'endroit où l'énorme sac à dos de Ron était étendu quelques mètres plus loin, abandonné alors que Ron avait couru vers le bassin pour secourir Harry de la noyade. Il le hissa derrière lui et marcha vers Ron, qui se remit sur pieds alors que Harry s'approchait, les yeux injectés de sang mais néanmoins calmes. "Je suis désolé," dit-il dans une épaisse voix." Je suis désolé d'être parti. Je sais que j'étais un --un --" Il regarda autour dans l'obscurité, comme s'il avait l'espoir qu'un assez mauvais mot fondrait sur lui et le réclamerait. "Tu t'es comme qui dirait rattrapé ce soir," dit Harry." En prenant l'épée, en détruisant l'Horcruxe et en sauvant ma vie." "Ces actes me font sembler un peu plus cool que je l'étais," marmonna Ron. "Ce genre de trucs semblent toujours plus cool qu'ils ne l'étaient vraiment" dit Harry. "J'ai essayé de te le dire durant des années."Simultanément ils marchaient en avant et se serrèrent dans leurs bras, Harry saisissant le derrière de la veste de Ron. "Et maintenant," dit Harry alors qu'ils se relâchaient, "tout ce que nous avons à faire est de trouver cette tente de nouveau." Mais ce n'était pas difficile. En y repensant, la promenade à travers la sombre forêt avec la biche avait semblé longue mais avec Ron à ses côtés, le trajet de retour semblait prendre un temps étonnament plus court. Harry s'impatientait de pouvoir réveiller Hermione, et ce fût avec une excitation précipitée qu'il entra dans la tente, Ron décalé un peu derrière lui. Il faisait merveilleusement chaud après l'étang et la forêt, la seule flamme bleue étincelant toujours dans une cuvette sur le plancher. Hermione s'était rapidement endormie, blottie sous des couvertures, et ne bougea pas jusqu'à ce qu'Harry ait répété son nom à plusieurs reprises. "Hermione!" Elle remua, puis se redressa en enlevant ses cheveux de sa figure. "Qu'y a-t-il ? Harry ? Tu vas bien ?" "C'est bon, tout va bien. Plus que bien, je suis très bien. Il y a quelqu'un ici." "Qu'est-ce que tu veux dire ? Qui --?" Elle vit Ron, qui était debout tenant l'épée et s'égouttant sur le vieux tapis. Harry recula dans un coin sombre, y laissa tomber le sac de Ron, et essayait de se mêler aux toiles. Hermione glissa hors du lit et bougea tel un somnambule vers Ron, ses yeux sur sa face pâle. Elle s'arrêta droit devant lui, ses lèvres légèrement entre-ouvertes, ses yeux grands ouverts. Ron lui donna un sourire faible d'espoir et leva ses bras à demi. Hermione se lança en avant et commença à frapper du poing tout ce qu'elle pouvait atteindre de lui. "Ouch --ow – gerroff! Qu'est-ce que --? Hermione --WOW!" "Tu --vraiment --con --Ronald --Weasley !" Elle accentua chacun des mots avec un coup: Ron recula, se protégeant la tête tandis qu'Hermione s'avançait. "Tu --reviens --rampant --ici --après --des semaines --et des semaines --oh, où est ma baguette ?!" Elle semblait prête à lutter pour l'arracher des mains d'Harry et il réagit instinctivement. "Protego!" Le bouclier invisible surgit entre Ron et Hermione. La force de ce dernier la propulsa en arrière sur le plancher. Crachant des cheveux de sa bouche, elle se remit sur pied de nouveau. "Hermione!" dit Harry."Calm --" "Je ne me calmerai pas!" cria-t-elle. Jamais elle n'avait perdu le contrôle comme ça; elle semblait complètement démente."Rend moi ma baguette ! Rend la moi !" "Hermione, voudrais-tu s'il te plaît --" "Ne me dis pas quoi faire, Harry Potter!" hurla-t-elle d'un cri strident. "Je te défie de faire ça. Rend la moi maintenant ! Et TOI !" Elle pointait Ron en signe d'accusation: c'était comme une malédiction et Harry ne pouvait pas blâmer Ron de se replier en arrière de plusieurs pas. "Je te courrai après ! Je te le dis ! Je t'ai supplié de revenir!" "Je sais," dit Ron, «Hermione, je suis désolé, je suis vraiment --" "Oh, tu es désolé !". Elle rigola d'une voix aigue, un son hors de contrôle ; Ron semblait appeler Harry à l'aide, mais Harry grimaça simplement en signe d'abandon. "Tu reviens après des semaines --des semaines --et tu crois que tout va rentrer dans l'ordre si tu dis juste 'désolé' ?" "Et bien, qu'est-ce que je peux dire d'autre ?" lança Ron, et Harry était heureux que Ron ait battu en retraite. "Oh, je ne sais pas!" cria Hermione d'un air plein de sarcasmes. "Creuse toi la cervelle, Ron, cela devrait prendre seulement deux secondes --" "Hermione," intervint Harry, qui considérait que c'était un coup bas, "il vient juste de me sauver la --" "Je m'en moque!" cria-t-elle de nouveau."Je me fiche de ce qu'il a fait. Des semaines et des semaines, nous aurions pu être morts pour tout ce qu'il savait --" "Je savais que vous n'étiez pas morts!" beugla Ron, noyant sa voix pour la premier fois, et approcha aussi près qu'il pouvait du charme du bouclier entre eux. "On entend parler de Harry partout, toutes les radios, ils vous recherchent tous, toutes ces rumeurs et histoire de fou, j'ai su que j'entendrais immédiatement si vous étiez mort, vous ne savez pas à quoi cela ressemblait --" "A quoi ça ressemblait pour toi? Sa voix était si perçante que bientôt seul les chauvessouris seraient capables de l'entendre, mais elle avait atteint un niveau d'indignation qui l'avait rendu temporairement muette et Ron saisit l'occasion. "J'ai cherché à revenir dans la minute où j'ai transplané, mais j'ai tout de suite rencontré un gang de bandits, Hermione, et je ne pouvais aller nul part!". "Un gang de quoi ?" demanda Harry, tandis qu'Hermione se tirait sur une chaise, les bras et jambes croisés si fermement que cela semblait peu probable qu'elle puisse les démêler avant plusieurs années. "Snatchers," dit Ron." Ils sont partout --des gangs essayant de gagner de l'or en attrapant des sangs de bourbes et des traîtres de sang, il y a une récompense du Ministère pour chaque capture. J'étais seul et je semblais être en âge d'aller à l'école; ils se sont vraiment excités pensant que j'étais un sang de bourbe en fuite. J'ai du parler vite pour empêcher qu'ils ne me traîne jusqu'au ministère." "Qu'est-ce que tu leur as dit ?" "Je leur ai dit que j'étais Stan Shunpike. La première personne à laquelle j'ai pensé." "Et ils t'ont cru ?" "Ils étaient loin d'être les plus brillants. Un d'entre eux était sans doute à moitié troll, son odeur..." Ron jeta un coup d'œil à Hermione, espérant profondément qu'il pourrait la calmer par ce trait d'humour, mais son expression resta figée au dessus de ses membres fermement noués. "De toute façon, ils avaient commencé à se disputer entre eux pour savoir si j'étais réellement Stan ou pas. C'était pathétique pour être honnête, mais ils étaient toujours 5 contre moi tout seul, et ils m'avaient pris ma baguette magique. Alors deux d'entre eux se mirent à se battre et tandis que les autres étaient distraits, j'ai réussi à frapper celui qui me tenait à l'estomac, saisir ma baguette, désarmer le type qui me tenait et transplaner. Je ne l'ai pas bien fait. Je me suis désartibulé de nouveau" --Ron leva sa main droite pour montrer l'absence d'ongles sur deux doigts: Hermione haussant froidement ses sourcils --" et je suis arrivé à quelques mètres d'où vous étiez. Au moment où je revenais sur cette berge où nous étions...vous étiez partis." « Ca alors, quelle histoire passionnante, » dit Hermione d’une voix hautaine qu’elle adopta comme si elle espérait y mettre fin. »Tu a du être tout simplement terrifié. Pendant ce temps nous partions à Godric’s Hollow et, laisse le penser, que s’est-il passé, Harry ? Oh oui, le serpent de Vous-Savez-Qui se pointa, et faillit nous tuer tout les deux, et alors Vous-Savez-Qui arriva et nous manqua d’une seconde. » “Quoi ?” dit Ron, la regardant bouche bée elle et Harry, mais Hermione l’ignora. « Imagine que tu perdes tes ongles, Harry! Cela met vraiment nos souffrances en perspectives, n’est-ce pas ? « Hermione, » dit calmement Harry, « Ron m’a sauvé la vie. » Elle feint de ne pas avoir entendu. « Une chose que j’aimerai savoir, cependant, » dit-elle, fixant un point au dessus de la tête de Ron. « Comment tu nous as finalement trouvé ce soir ? C’est important. Une fois que nous le saurons, nous serons capables de s’assurer que personne d’autre que nous ne voulons pas voir ne nous rende visite. » Ron lui jeta un coup d’œil, alors il tira un petit objet argenté de la poche de son jean. « Avec ça. » (Elle du regarder vers Ron pour voir ce qu’il montrait) « Le déluminateur » demanda-t-elle, tellement surprise qu’elle oublia d’être froide et féroce. « Ce n’est pas juste censé allumer et éteindre les lumières, » dit Ron. « Je ne sais pas comment ca marche ou pourquoi ça s’est produit maintenant et non à un autre moment, parce que j’avais cherché à revenir depuis que j’étais parti. Mais j’écoutais la radio vraiment tôt au matin de Noël et j’ai entendu…je vous ai entendu. » Il regardait Hermione. « Tu nous as entendu à la radio ? »demanda-t-elle incrédule. « Non, je vous ai entendu sortant de ma poche. Votre voix, » il leva le déluminateur de nouveau, « sortir de ça. » « Et qu’est-ce que je disais exactement ? » demanda Hermione, son ton quelque part entre le scepticisme et la curiosité. « Mon nom. « Ron. »Et tu disais…quelque chose au sujet d’une baguette… » Hermione prit une nuance ardente d’écarlate. Harry se souvenait : c’était la première fois que le nom de Ron avait été prononcé à haute voix par l’un d’entre eux depuis son départ; Hermione l’avait mentionné quand ils parlaient de réparer la baguette d’Harry. « Donc je l’ai pris, » continua Ron, regardant le déluminateur, » et ca ne semblait pas différent ou quoi que ce soit, mais j’étais sûr que je vous avais entendu. Donc j’ai cliqué dessus. Et la lumière sortit dans ma chambre, mais une autre lumière apparut à l’extérieur de la fenêtre. » Ron leva sa main vide et la pointa devant lui, ses yeux focalisés sur quelque chose que ni Harry ni Hermione ne pouvaient voir. « C’était une boule de lumière, une sorte de boule bleuâtre, comme cette lumière qui apparaît autour d’un Portoloin vous savez ? » « Ouais, » dirent simultanément Harry et Hermione. « Je savais que c’étais ça, » dit Ron. « J’ai pris mes trucs et les ai emballé, ensuite j’ai mis mon sac à dos et je suis sorti dans le jardin. « La petite boule de lumière flottait là, m’attendant, et quand je suis sorti elle s’agita un peu et je la suivis derrière la remise et alors elle…et bien, elle s’introduit en moi. » « Pardon ? » dit Harry, sûr de ne pas avoir entendu correctement. « Cela semblait se diriger vers moi, » dit Ron, illustrant le mouvement avec son index libre, « droit dans ma poitrine, et alors – c’est passé directement à travers, c’était là, »il toucha un point près de son cœur, » je pouvais le sentir, c’était chaud. Et une fois à l’intérieur de moi, je savais ce que j’étais supposé faire. Je savais que cela me conduirait là où j’ai besoin d’aller. Donc j’ai transplané et je suis sorti à côté d’une colline. Il y avait de la neige partout… » « Nous étions là, » dit Harry. « Nous avons passé 2 nuits ici, et la seconde nuit je continuais de penser que je pouvais entendre quelqu’un se déplaçant autour dans l’obscurité et criant. » « Ouais, et bien, ca devait être moi, » dit Ron. « Vos charmes de protection marchent, de toute façon, parce que je ne pouvais ni vous voir ni vous entendre. J’étais sûr que vous étiez autour, quoique, à la fin je me suis mis dans mon sac de couchage et j’ai attendu que l’un d’entre vous apparaisse. Je pensais que vous vous montreriez quand vous remballiez la tente. » “Pas vraiment,” dit Hermione. ”Nous aurions disparu sous la cape d’invisibilité pour plus de précaution. Et nous partons vraiment tôt, parce qu’à ce qu’Harry disait, on pouvait entendre quelqu’un bourdonner autour. » « Et bien, je suis resté sur cette colline toute la journée, » dit Ron. » Je gardais l’espoir que vous apparaîtriez. Mais quand il commença à faire sombre j’ai su que je devais vous avoir manqué, alors j’ai cliqué sur le déluminateur de nouveau, la lumière bleue en sortit et vint en moi, et j’ai alors transplané et je suis arrivé dans ces bois. Je ne pouvais toujours pas vous voir, donc j’ai continué à espérer que l’un d’entre vous veuille bien enfin se montrer – et Harry le fit. Et bien, j’ai d'abord vu la biche, évidemment. » « Tu as vu quoi ? » Dit Hermione tranchante. Ils lui expliquèrent ce qui s’était passé; l’histoire et la biche argentée et de l’épée découverte dans l’étang. Hermione fronça les sourcils en les regardant chacun leur tour, se concentrant si fort qu’elle oublia de garder ses membres noués ensemble. « Mais ca devait être un Patronus ! » dit-elle. « Vous ne pouviez pas voir qui le manipulait ? Vous n’avez vu personne ? Et il vous a laissé l’épée ! Je n’arrive pas à y croire! Alors que s’est-il passé ? » Ron lui expliqua comment il avait vu Harry sauter dans l’étang, et avait attendu qu’il refasse surface ; comment il réalisa que quelque chose n’allait pas, plongea, et sauva Harry, puis repartit pour l’épée. Il arriva à parler de l’ouverture du loquet, puis hésita, et Harry le coupa. « --et Ron le brisa avec l’épée. » « Et…et il y parvint ? Aussi simplement que ça ? » Chuchota-t-elle. « Et bien, le loquet – il criait, » dit Harry avec un demi-coup d’œil à Ron. « Ici » Il posa le loquet sur ses genoux, elle le prit avec précaution et examina ses fenêtres perforées. Se disant qu’il était temps de le faire, Harry enleva le charme de bouclier avec un signe de la baguette d’Hermione et se tourna vers Ron. « Viens-tu juste de dire que tu t’étais enfui d’entre les mains de ces bandits avec une baguette de rechange ? » « Quoi ? » dit Ron, qui était en train de regarder Hermione examiner le loquet. » Oh – oh ouais. » Il ouvra grand une boucle de son sac à dos et en tira une courte et sombre baguette de sa poche. « Là, je suppose qu’il est toujours pratique d’en avoir une de secours. » « Tu avais raison, » dit Harry, montrant sa main. « La mienne est cassée. » “Tu rigoles ?” dit Ron, mais à ce moment Hermione se mit sur ses pieds, et il parût de nouveau craintif. Hermione fit disparaître l’Horcruxe dans le sac perlé, puis grimpa sur son lit et s’y installa sans un mot. Ron passa la nouvelle baguette à Harry. “C’est le mieux que tu puisses espérer, je pense, » murmura Harry. « Ouais, » dit Ron. « Ca aurait pu être pire. Te souviens-tu de ces oiseaux qu’elle envoya sur moi une fois ? » « Je n’ai toujours pas exclu cette possibilité! » Intervint la voix assourdie d’Hermione provenant de dessous ses couvertures, mais Harry vit Ron sourire légèrement tandis qu'il tirait son pyjama couleur bordeaux de son sac à dos. --------------------------------------------FIN DU Chapitre -------------------------------------- Chapitre 20. Xenophilius Lovegood Harry ne s'était pas attendu à ce que la colère d'Hermione diminue durant la nuit, et n'était donc pas surpris de voir qu'elle communiquait principalement par des regards sombres et qu'elle garda le silence le matin suivant. Ron répondit en maintenant un comportement anormalement sombre en sa présence comme signe extérieur de remords continus. En fait, quand ils étaient tous ensemble, Harry se sentait comme la seule personne qui ne portait pas le deuil d'un enterrement s'étant mal passé. Cependant, pendant les quelques moments où il était seul avec Harry, (recueillant l'eau et recherchant dans les sous-bois des champignons, Ron redevenait sans scrupules, gai. - Quelqu'un nous aidé, continua-t-il de dire. Quelqu'un nous a envoyé cette biche ! Quelqu'un est de notre côté ! Un horcruxe de moins, mon pote ! Soutenus par la destruction du médaillon, ils se mirent à débattre des endroits possibles des autres horcruxes, et ils avaient discuté de cela tellement souvent avant, qu’Harry se sentit optimiste, certain de réussir à percer le premier ce secret. Même la bouderie d'Hermione ne put troubler ces esprits enjoués : la récente amélioration de leur condition, l'aspect de cette mystérieuse biche, les récentes nouvelles sur l'épée, et surtout, le retour de Ron, ont en fait rendu Harry si heureux qu'il était un peu difficile de garder un visage fermé. Tard dans l'après-midi lui et Ron échappèrent de nouveau à la compagnie sinistre d'Hermione, et sous le prétexte de battre les haies pour cueillir des mûres inexistantes, ils continuèrent leur échange de nouvelles. Harry avait finalement tout dit à Ron au sujet de leurs divers vagabondages, à lui et Hermione, jusqu'à l'entière histoire de ce qui s'était produit à Godric's Hollow; Ron était maintenant au courant de tout ce qu'ils avaient découvert au sujet du monde des sorciers durant toutes ces semaines passées. - "Et qu'est-ce que tu as trouvé à propos du tabou ?" demanda t-il a Harry, après avoir expliqué les tentatives désespérées des sorciers nés de Moldus pour s'évader du Ministère. - "Le quoi ?" - "Toi et Hermione avez arrêté de dire le nom de Tu-sais-qui !" -"Oh, oui, bon, c'est juste une mauvaise habitude que nous avons prise", dit Harry. "Mais je n'ai pas de problème pour l'appeler V..." - "Non !" hurla Ron, faisant sauter Harry dans la haie, et Hermione, (le nez plongé dans un livre à l'entrée de la tente, se renfrogna. - "Désolé', dit Ron, tirant Harry des ronces, "mais le nom a été ensorcelé, Harry, c'est comme ça qu'ils traquent les gens ! Utiliser son nom casse les sortilèges de protection, cela cause une sorte de perturbation magique... C'est comme ça qu'ils nous ont trouvés dans Tottenham Court Road !" - "Parce que nous avons utilisé son nom ?" - "Exactement, tu dois leur accorder de l'importance, ça a du sens. C'était seulement les personnes qui étaient sérieuses au point de se dresser contre lui, comme Dumbledore, qui osaient l'utiliser. Maintenant ils ont mis un tabou dessus, n'importe quelle personne qui les dit est traquée... Moyen rapide et facile de trouver les membres de l'Ordre ! Ils ont failli avoir Kingsley - "Tu plaisantes ?" - "Ouais, tout un tas de mangemorts l'ont coincé, mais Bill dit qu'il a pu s'en débattre. Il est en fuite comme nous maintenant." Ron se gratta le menton avec le bout de sa baguette. "Tu ne crois pas que Kingsley aurait pu envoyer la biche ?" - "Son patronus est un lynx, nous l'avons vu au mariage, tu te souviens ? - "Oh ouais...". Ils s'éloignèrent encore plus loin le long de la haie, loin de la tente et d'Hermione. - "Harry...tu ne crois pas que ca pourrait être Dumbledore ?" - "Quoi? Dumbledore ? Ron semblait un peu embarrassé, mais dit à voix basse, "Dumbledore... la biche? Je veux dire," Ron regardait Harry du coin de ses yeux, "Il avait la vraie épée en dernier lieu, non ? Harry ne rigola pas en entendant Ron, parce qu'il comprenait aussi bien le grand désir derrière cette question. L'idée que Dumbledore s'était débrouillé pour revenir vers eux, qu'il les observait, aurait été confortable. Il secoua la tête. "Dumbledore est mort," dit-il. "J'ai vu ce qui 'est passé, j'ai vu le corps. Il est définitivement parti. De toute façon son patronus était un phénix, pas une biche" - "Les patronus peuvent changer, non ?" dit Ron, "celui de Tonks avait changé non ? - "Ouais, si Dumbledore était en vie, pourquoi ne se montrerait-il pas? Pourquoi nous aurait-il juste passé l'épée ? - "Va savoir" dit Ron. "La même raison pour laquelle il ne te l'a pas donnée quand il était encore vivant La même raison pour laquelle il t'a légué un vieux vif d'or, et à Hermione un livre de contes pour enfants ?" - "Laquelle est-ce ?" demanda Harry, se tournant pour regarder Ron à la face désespérée pour la réponse. - "Je sais pas," dit Ron. "Quelquefois j'ai pensé, quand j'étais un peu déboussolé, il avait un rire ou ---ou il cherchait juste à rendre cela plus difficile, mais je ne pense pas ca, plus maintenant. Il savait ce qu'il faisait quand il m'a donné le Déluminateur,non ?Il --et bien," les oreilles de Ron sont devenues rouges vif et il devint totalement absorbé par une touffe d'herbe à ses pieds, qu'il poussait avec son orteil, " il devait savoir que je vous abandonnerais." - Non," le corrigea Harry."Il devait savoir que tu reviendrais toujours." Ron semblait reconnaissant, mais toujours embarrassé. Partiellement pour changer de sujet,Harry dit, "en parlant de Dumbledore, as-tu entendu ce que Rita Skeeter a écrit sur lui ?" - "Oh ouais,"dit Ron tout de suite, "les gens en parlent vraiment beaucoup. Sûr que, si les choses étaient différentes ce serait des nouvelles énormes, Dumbledore ayant été copain avec Grindelwald, mais maintenant c'est juste quelque chose qui prête à rire pour les gens qui n'aimaient pas Dumbledore, et un peu une claque à la face de ceux qui pensaient qu'il était un type si bien. Je ne savais pas que ca ferait autant de bruit cette affaire cependant. Il était vraiment jeune quand ils --" - "Notre âge," dit Harry, comme il l'avait dit à Hermione, et quelque chose dans son visage sembla décider Ron à changer de sujet. Une grosse araignée s'assît au milieu d'une toile glacée dans les mûres. Harry la visa avec la baguette que Ron lui avait donné la nuit dernière, qu'Hermione avait depuis examinée, et avaitconclu qu'elle était faite en prunellier. "*Engorgio*" - L'araignée eut un petit frisson, rebondissant légèrement sur la toile. Harry essaya de nouveau. Cette fois l'araignée devint légèrement plus grosse. - "Arrête ça," dit Ron brusquement, "Je suis désolé d'avoir dit que Dumbledore était jeune, d'accord ?" Harry avait oublié la phobie des araignées de Ron. - "Désolé ---*Reducio*" L'araignée ne rétrécit pas. Harry baissa les yeux vers la baguette en prunellier. Chaque sort mineur qu'il avait jeté avec jusqu'à maintenant semblait plus faible que ceux qu'il produisait avec sa baguette en phénix. La nouvelle baguette était vraiment peu familière, comme si la main de quelqu'un d'autre était cousue au bout de son bras. - "Tu as juste besoin de pratique," dit Hermione, qui s'était approchée d'eux silencieusement par derrière et était debout à regarder anxieusement Harry essayant de grossir et réduire l'araignée. "Tout est une question de confiance en soi Harry." Il savait pourquoi elle cherchait à le rassurer; elle se sentait toujours coupable d'avoir cassé sa baguette. Il ravala la réplique qui lui était venue aux lèvres, qu'elle pouvait prendre cette baguette si cela ne fait aucune différence, et il prendrait la sienne à la place. Néanmoins, il était enthousiaste qu'ils soient de nouveau tous les trois amis, ainsi, il en convint; mais quand Ron tenta un sourire vers Hermione, elle le chassa et disparut derrière un livre encore une fois. Tous les trois retournèrent dans la tente quand l'obscurité tomba, et Harry commença le premier tour de garde. Assis à l'entrée, il essayait de faire léviter des petites pierres à ses pieds avec sa nouvelle baguette; mais sa magie semblait maladroite et plus faible qu'avant. Hermione était allongée sur sa couchette occupée à lire, tandis que Ron, après maints coups d'œil nerveux vers elle, avait pris une petite radio en bois de son sac à dos et commença à essayer de la régler. - "Il n'y a que cette station," dit-il à Harry à voix basse, "qui dit les nouvelles telles qu'elles le sont réellement. Toutes les autres sont du côté de Tu-Sais-Qui et sont régies par le ministère, mais celle la...attends de l'entendre, c'est génial. Seulement ils ne peuvent pas émettre toute la nuit, ils doivent continuer à changer d'emplacement au cas où ils sont tracés et tu as besoin d'un mot de passe pour le régler...l'ennui, c'est que j'ai manqué le dernier (mot de passe)... il tambourinait légèrement au sommet de la radio avec sa baguette murmurant des mots au hasard sous son souffle. Il jetait beaucoup de coup d'œil furtifs vers Hermione, craignant simplement un accès de rage, mais vu l'attention qu'elle lui portait il aurait très bien pu ne pas être là. Pendant 10 minutes environ Ron tapota et murmura, Hermione tournait les pages de son livre, et Harry continua de s'exercer avec sa baguette. A la fin Hermione descendit de sa couchette. Ron cessa immédiatement de taper. - "Si ca t'ennuie, j'arrête!" dit-il à Hermione nerveusement. Hermione ne daigna pas lui répondre, mais s'approcha d'Harry. - "Nous devons parler," dit-elle. Il regarda le livre toujours fermement dans ses mains. C'était "La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore". - "Quoi ?"dit-il avec appréhension. La pensée qu'il y avait un Chapitre qui lui était consacré dedans vint à son esprit; il n'était pas sûr d'avoir envie d'écouter la version de Rita concernant sa relation avec Dumbledore. Toutefois, la suggestion d'Hermione était complètement inattendue. - "Je veux aller voir Xenophilius Lovegood." Harry la fixa. - "Pardon ?" - "Xenophilius Lovegood, le père de Luna. Je voudrais y aller et lui parler." - "Heu - pourquoi ?" Elle prit une profonde inspiration, comme si elle se préparait, et dit : "C'est cette marque, la marque dans "les contes de Beedle le Barde". Regarde ça!" Elle fourra la biographie de Dumbledore sous les yeux d'Harry et il vit à contrecœur une photo de la lettre originale que Dumbledore avait écrit à Grindelwald, avec la finesse habituelle de Dumbledore, écriture inclinée. Il détestait voir des preuves indiscutables que Dumbledore avait réellement écrit ces mots, que ce n'était pas une invention de Rita. - "La signature," dit Hermione. "Regarde la signature, Harry!" Il obéit. Pendant un moment il n'eut pas la moindre idée de quoi elle parlait, mais, regardant de plus près à l'aide de la lumière de sa baguette, il vit que Dumbledore avait remplacé le 'A' de 'Albus par une minuscule version de la même marque triangulaire inscrite sur "les contes de Beedle le Barde". - "Heu - qu'est ce que tu --?" tenta de dire Ron, mais Hermione le fit taire d'un regard et se retourna vers Harry. - "Ca n'arrête de surgir, non ?"dit-elle. "Je sais que Viktor a dit que c'était la marque de Grindelwald, mais c'était sans aucun doute sur ces vieilles gravures à Godric's Hollow, et les dates sur la pierre tombale étaient d'avant que Grindelwald ne se montre! Et maintenant ça! Et bien, nous ne pouvons pas questionner Dumbledore et Grindelwald sur ce que ca veut dire. Je ne sais même pas si Grindelwald est toujours en vie, mais nous pouvons demander à Mr. Lovegood. Il portait ce symbole au mariage. Je suis sûre que c'est important, Harry!" Harry ne répondit pas immédiatement. Il la regarda intensément, le visage avide puis vers le dehors dans l'obscurité environnante, pensif. Après une longue pause il dit :"Hermione, nous n'avons pas besoin d'un nouveau Godric's Hollow. Nous avons parlé d'y aller, et...-" - "Mais ça continue d'apparaître, Harry! Dumbledore m'a laissé ce livre de contes, comment sais-tu qu'on n'est pas supposé se renseigner sur les signes ?" - "C'est reparti!" dit Harry légèrement exaspéré. "Nous continuons d'essayer de nous convaincre que Dumbledore nous a laissé des signes et des indices." - "Le déluminateur se révèlera très utile," siffla Ron. "Je pense qu'Hermione a raison, je pense que nous devrions y aller et voir Lovegood." Harry lui lança un regard noir. Il était complètement sûr que le soutien de Ron envers Hermione avait peu à voir avec un désir de comprendre la signification de la rune triangulaire. - "Ca ne sera pas comme Godric's Hollow, ajouta Ron, "Les Lovegood sont de ton côté, Harry, "le Chicaneur" a toujours été de ton côté, et il continue de dire à tout le monde qu'ils doivent t'aider!" - "Je suis sûre que c'est important!" dit Hermione sérieusement. - "Mais ne pensez vous pas que si c'était le cas, Dumbledore m'en aurait parlé avant de mourir ?" - "Peut-être... peut-être que c'est quelque chose que nous avons besoin de découvrir nousmêmes," dit Hermione sur un ton particulièrement léger - "Ouais," dit Ron paresseusement,"C'est logique." - "Non, ca ne l'est pas," coassa Hermione, "mais je pense toujours que nous devrons parler à Mr. Lovegood. Un symbole qui lie Dumbledore, Grindelwald et Godric's Hollow ? Harry, je suis sûre que nous devrions en savoir plus à ce sujet!" - "Je pense que nous devrions voter," dit Ron. "Ceux en faveur de l'idée d'aller voir Lovegood ?" Sa main s'envola dans les airs avant celle d'Hermione, dont les lèvres tremblèrent de façon louche alors qu'elle levait la sienne. - "C'est voté, Harry, désolé," dit Ron, battant en retraite. - "Bien," dit Harry, mi-amusé mi-irrité. "Seulement, une fois que nous aurons vu Lovegood, essayons de trouver d'autres Horcruxes, voulez-vous ? De toute façon, où vivent les Lovegood ? L'un de vous le sait ? - "Ouais, ils ne sont pas loin de chez moi," dit Ron. "Je ne sais pas où exactement, mais maman et papa montraient toujours les collines quand ils les mentionnaient. Ca ne devrait pas être dur à trouver." Alors Hermione retourna dans sa couchette, Harry dit à voix basse : "Tu as seulement accepté d'essayer mais la revoilà de nouveau dans ses bons vieux livres." - "Tout juste entre l'amour et la guerre," dit brillamment Ron,"et c'est un peu des deux. Reprends courage, c'est les vacances de Noël, Luna sera à la maison!" Ilx avaient une excellente vue du village d'Ottery Ste Chapoule de la pente fraîche sur laquelle ils transplanèrent le matin suivant. De leur haute place avantageuse le village ressemblait à une collection de maisons de jouets dans les grands rayons de lumière du soleil qui atteignaient la terre à travers les trouées entre les nuages. Ils restèrent debout une minute ou deux regardant vers le terrier, leurs mains protégeant leurs yeux, mais tout ce qu'ils pouvaient discerner étaient les hautes haies et arbres du verger, qui mettait la maison à l'abri des yeux moldus. - "C'est bizarre, être si proche, mais ne pas pouvoir y rendre visite," dit Ron. - "Et bien, ce n'est pas comme si tu les avais à peine vu. Tu étais là pour Noël," dit froidement Hermione. - "Je n'étais pas au terrier!" dit Ron avec un rire incrédule."Tu pensais que j'étais rentré à la maison et que je leur avais tout raconté, que je vous avais quittés ? Ouais,Fred et Georges auraient été formidables à ce sujet. Et Ginny, elle aurait vraiment été compréhensive." - "Mais où étais-tu alors ?" demanda Hermione, surprise. - "Dans la nouvelle maison de Bill et Fleur. Petite maison carapace. Bill a toujours été sympa avec moi. Il - il n'a pas eu une très bonne impression quand je lui ai raconté ce que j'avais fait, mais il n'a pas cherché à en discuter. Il savait que j'étais vraiment désolé. Personne du reste de la famille ne savait que j'étais là. Bill dit à maman et papa que lui et Fleur voulaient rester chez eux pour Noël parce qu’ils voulaient le passer seuls. Tu sais, les premières vacances après le mariage. Je ne sais pas si Fleur y fit attention. Tu sais à quel point elle déteste Celestina Moldubeck." Ron se retourna vers le Terrier. - "Essayons d'avancer plus haut," dit-il, se dirigeant vers le chemin au sommet de la colline. Ils marchèrent durant quelques heures, Harry, suite à l'insistance d'Hermione, se cacha sous la cape d'invisibilité. L’ensemble des basses collines s'avéraient être inhabitées hormis une petite maisonnette, qui semblait déserte. - "Tu penses que c'est la leur, et ils seraient partis pour Noël ?" dit Hermione, regardant à travers la fenêtre, une petite cuisine ordonnée avec des géraniums sur le rebord de la fenêtre. Ron grogna. - "Ecoutez, j'ai le sentiment que vous serez capable de dire qui habite ici si vous regardez à travers la fenêtre des Lovegood. Essayons la prochaine chaîne de collines. Ils transplanèrent ainsi quelques kilomètres plus loin au nord. - "Aha!" lança Ron, comme le vent fouettait leurs cheveux et vêtements. Ron pointa vers le haut, vers le sommet de la colline sur laquelle ils avaient transplané, où une maison plus qu'étrange s’élever verticalement contre un ciel, un grand cylindre noir avec une lune fantomatique accroché derrière, dans le ciel d'après-midi. - "Ca doit être la maison de Luna, qui d'autre vivrait dans un endroit pareil ? Ca ressemble à un corbeau géant!" - "Ca ne ressemble en rien à un oiseau," dit Hermione fronçant les sourcils vers la tour. - "Je parlais d'un freux d'échec, dit Ron. "Un château pour toi." Les jambes de Ron étaient les plus longues et il parvint au sommet de la colline en premier. Quand Harry et Hermione le rattrapèrent, haletant et tenant leurs points de côtés, ils le trouvèrent avec un large sourire. - "C'est leur maison," dit Ron."Regarde" Trois enseignes peintes à la main avaient été clouées sur une porte endommagée. Sur la première on pouvait lire : "LE CHICANEUR.EDITEUR,X.LOVEGOOD" sur la seconde : "SELECTIONNEZ VOTRE PROPRE GUI" et enfin la troisième : "RESTEZ A L'ECART DES PRUNES DIRIGEABLES". La porte craqua quand ils l'ouvrirent. Le chemin en zigzag menant à porte d'entrée était envahi par une large variété de plantes étranges dont un buisson couvert de fruits orange ressemblant à des radis que Luna portait parfois comme boucles d'oreille. Harry pensa reconnaître un Snargaluff et écarta le bout parcheminé d'un large geste. Deux vieux pommiers sauvages, pliaient sous le vent, dépouillés de feuilles mais toujours massifs avec des fruits rouges de la taille d'une baie et de broussailleuses couronnes blanches perlées de gui, se tenaient en sentinelle de chaque côté de la porte d'entrée. Un petit hibou avec une tête qui ressemblait un peu à une tête de faucon aplatie les regardait depuis l'une des branches. - “Tu ferais mieux de retirer la cape d'invisibilité, Harry,” dit Hermione. “C'est toi que Mr. Lovegood veut aider, pas nous.” Il fit ce qu'elle suggéra, lui passa la cape pour la ranger dans son sac perlé. Elle frappa ensuite trois fois sur l'épaisse porte noire qui était cloutée avec des clous de fer et à laquelle était fixé un heurtoir en forme d'aigle. A peine 10 secondes passèrent, puis la porte s'ouvrit et là se tint Xenophilius Lovegood, pieds-nus, vêtu de ce qui semblait être une chemise de nuit tachée. Ses longs cheveux blancs semblables à de la barbe à papa étaient sales et mal peignés. En comparaison Xenophilius avait été réellement pimpant au mariage de Bill et Fleur. - "Qu'est-ce ? Qu'est-ce que c'est ? Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?" cria-t-il d'une voix suraigüe et plaintive, regardant d'abord Hermione, puis Ron, et finalement Harry. Alors sa bouche forma un "O" parfaitement comique. - "Bonjour, Mr. Lovegood," dit Harry, en tendant sa main, "Je suis Harry, Harry Potter." Xenophilius ne serra pas la main d'Harry, quoique son œil non tourné vers l'intérieur glisse droit sur la cicatrice sur le front d'Harry. - "Pourrions nous entrer ?" demanda Harry. "Il y a quelque chose que nous aimerions vous demander." - "Je . . . Je ne suis pas sûr que ce soit recommandé," chuchota Xenophilius. Il déglutit et jeta un regard rapide dans le jardin. "Plutôt un choc . . . Mon monde . . . Je . . . J'ai bien peur de penser que je ne devrais réellement pas ---" - "Ce ne sera pas long" dit Harry, un peu désappointé par cet accueil peu chaleureux. - "Je ---Oh, et bien d'accord alors. Entrez, vite, vite !" Ils étaient à peine sur le seuil lorsque Xenophilius fit claquer la porte derrière eux. Ils étaient debout dans la cuisine la plus particulière qu’Harry ait jamais vue. La pièce était parfaitement circulaire, tellement qu'il trouvait qu'elle ressemblait à l'intérieur d'un poivrier géant. Tout était courbé pour s'adapter aux murs - le fourneau, le lavabo et les buffets - et tout cela avait été peint avec des fleurs, des insectes et des oiseaux dans des couleurs primaires brillantes. Harry pensa qu'il reconnaissait le style de Luna. L'effet dans un tel espace enfermé, était légèrement écrasant. Au milieu de la pièce, un escalier circulaire en fer forgé menait aux niveaux supérieurs. Il y avait beaucoup de cliquetis et de bruits au dessus d'eux. Harry se demanda ce que Luna pouvait faire. - « Vous devriez monter. » leur dit Xenophilius, en les regardant toujours de façon très gênante, et il passa devant. La salle ci-dessus semblait être la combinaison d'une salle de séjour et d'un lieu de travail, et comme tel, était bien plus encombrée que la cuisine. Bien qu'elle soit beaucoup plus petite et entièrement circulaire, la salle ressemblait légèrement à une Salle sur demande qui serait apparue sous la forme d'un labyrinthe gigantesque contenant des siècles d'objets cachés. Il y avait des piles et des piles de livres et de papiers sur chaque surface. Des modèles délicats de créatures qu’Harry ne reconnut pas, toutes les ailes s'agitant ou les mâchoires se refermant, étaient accrochées au plafond. Luna n'était pas là: la chose qui faisait un tel raffut était un objet en bois couvert de dents et de roues tournantes grâce à la magie, cela ressemblait à la progéniture bizarre d'un établi et d'une paire de planches, mais après un moment Harry en déduit que c'était une machine d'imprimerie démodée, du fait qu'elle produisait des "Chicaneurs" en série. - "Excusez-moi," dit Xénophilius, et il enjamba la machine, saisit malproprement une nappe de sous un nombre incalculable de livres et journaux, qui dégringolèrent tous sur le plancher, et la jeta sur l'imprimerie, atténuant quelque peu les détonations et les cliquetis. Il fit alors face à Harry."Pourquoi êtes vous venus ?" toutefois avant qu'Harry ait pu parler, Hermione laissa échapper un petit cri de stupeur. - "Mr.Lovegood - qu'est-ce que c'est ?" voyant qu'elle pointait une énorme corne en spirale grise, pas très différente de celle d'une licorne, qui était été accrochée au mur, avançant de plusieurs pieds dans la pièce. - "C'est la corne d'un Ronflak cornu," dit Xenophilius. - "Non! ça ne l'est pas!" dit Hermione. - "Hermione" murmura Harry, embarrassé, «ce n'est pas le moment -" - "Mais Harry, c'est une corne "d'Erumpent"! C'est un matériau exploitable de classe B et c'est une chose extraordinairement dangereuse dans une maison!" - "Comment sais-tu que c'est une corne d'Erumpent ?" demanda Ron, qui s'éloigna de la corne aussi vite que possible, et regarda du fond de la pièce. - "Il y a une description dans "Fantastiques Bêtes et où les trouver"! Mr Lovegood, vous devez vous débarrasser de ça immédiatement, ne savez vous pas que ca peut exploser au moindre contact?" - "La corne de Ronflak cornu" dit Xenophilius très clairement, un regard buté sur son visage,"c'est une créature timide et hautement magique, et sa corne -" - "Mr Lovegood, je reconnais les marques de rainures autour de la base, c'est une corne d'Erumpent et c'est incroyablement dangereux. Je ne sais pas où vous avez eu ça-" - "Je l'ai achetée," dit Xenophilius tranchant. "Il y a deux semaines, à un charmant jeune magicien qui connaissait mon intérêt pour les Ronflak exquis. Une surprise de Noël pour ma Luna. Maintenant," dit-il, se tournant vers Harry "pourquoi exactement êtes vous venu, Mr.Potter ?" - "Nous avons besoin d'un peu d'aide," dit Harry, avant qu'Hermione ne puisse recommencer à parler. - "Ah" dit Xenophilius,"de l'aide, Hmm." Son bon œil fixa de nouveau la cicatrice d'Harry. Il semblait terrifié et hypnotisé en même temps."Oui. Le truc c'est que...aider Harry Potter...est plutôt dangereux..." - "N'êtes vous pas le seul qui continue de dire que le premier devoir de chacun est d'aider Harry ?" dit Ron. "Dans vos magazines ?" Xenophilius jeta un coup d'œil derrière lui vers l'imprimerie recouverte, toujours détonante et clinquante sous la nappe."Heu - oui, j'ai exprimé cette opinion. Toutefois -" - "C'est à tous les autres de faire quelque chose, pas vous personnellement ?" dit Ron. Xenophilius ne répondit pas. Il continua de digérer la remarque, ses yeux oscillant entre les trois. Harry avait l'impression qu'il y avait une lutte douloureuse qui se déroulait en lui. - "Où est Luna ? demanda Hermione. "Voyons voir ce qu'elle en pense." Xenophilius avala sa salive. Il semblait rassembler son courage. Finalement il dit, d'une voix tremblante difficile à entendre avec le bruit de l'imprimerie: "Luna est au ruisseau, à pêcher des plimpies d'eau douce (plante). Elle...elle appréciera de vous voir. Je vais l'appeler et alors - ou, très bien. J'essayerai de vous aider." Il disparut par l'escalier circulaire et ils entendirent la porte d'entrée s'ouvrir et se fermer. Ils se regardaient les uns les autres. - "Vieille verrue lâche" dit Ron."Luna a eu 10 fois plus de cran." - "Il est probablement inquiet au sujet de ce qu'il leur arrivera si les mangermorts découvrent que j'étais ici" dit Harry. - "Et bien, je suis d'accord avec Ron," dit Hermione, "Un bon vieil hypocrite, disant à tout le monde de t'aider alors qu'il se défile lui même. Et, pour l'amour du ciel, éloigne toi de cette corne." Harry s'approcha de la fenêtre du côté éloigné de la pièce. Il pouvait voir un ruisseau, un ruban mince scintillant loin en dessous d'eux à la base de la colline. Ils étaient vraiment très haut; un oiseau voleta devant la fenêtre alors qu'il regardait en direction du terrier, maintenant invisible au delà d'une autre chaîne de collines. Ginny était par ici, quelque part. Ils étaient aujourd'hui plus proches l'un de l'autre qu'ils ne l'avaient été depuis le mariage de Bill et Fleur, mais elle ne pouvait imaginer qu'il la regardait en ce moment, pensant à elle. Il supposait qu'il devait en être heureux; quiconque entrant en contact avec lui était en danger, l'attitude de Xenophilius le prouvait bien. Il s'éloigna de la fenêtre et son regard tomba sur un autre objet particulier posé sur une tablette courbée et encombrée; un buste en pierre d'une belle sorcière mais au regard austère qui arborait une coiffure plus qu'étrange. Deux objets qui ressemblaient à des oreilles en trompettes dorées étaient courbés sur les deux côtés. Une minuscule paire d'ailes bleu brillantes étaient collées à une band ouillère en cuir qui se prolongeait au sommet de sa tête, tandis qu'un des oranges-radis avait été collé dans une seconde band ouillière autour de son front. - "Regardez ça" dit Harry. - "Fetching," dit Ron (taduction à revoir)."Etonnant qu'il n'ait pas porté ça au mariage." Ils entendirent la porte d'entrée se fermer, et un moment plus tard Xenophilius grimpa les escaliers jusque dans la pièce, ses jambes minces maintenant fourrées dans des bottes de caoutchouc, portant un plateau de tasses de thé mal assorties et une théière fumante. - "Ah, vous avez repéré mon invention favorite," dit-il, poussant le plateau dans les bras d’Hermione et rejoignant Harry sur le côté de la statue. "Modelé, assez convenablement, sur la tête de la belle Rowena Serdaigle, L’esprit est assurément le plus grand trésor d’un homme!’" Il désigna les objets semblables à des oreilles en forme de trompettes : "Ce sont les siphons de Wrackpurt (?) - pour enlever toute source de distraction dans l’entourage du penseur. Ici, " il pointa les ailes minuscules, " un propulseur de billywig, pour induire une élévation d'esprit plus importante. Finalement, il pointa le radis orange, " la Prune dirigeable, afin d’augmenter la capacité d’accepter l’extraordinaire." Xenophilius avança de nouveau vers le plateau de thé, qu’Hermione était parvenu à équilibrer périlleusement sur une des tables latérales encombrées. - "Puis-je vous offrir à vous tous une infusion de racines de Gurdy ?"dit Xenophilius. "Nous les faisons nous-mêmes." Comme il commençait à verser les boissons, qui étaient profondément pourpre comme le jus de betteraves, il ajouta, "Luna est au-delà du Bottom Bridge, elle doit être excitée que vous soyez ici. Elle ne va pas être longue, elle a attrapé presque assez de Plumpies pour faire de la soupe pour nous tous. Asseyez-vous et servezvous de sucre. - "Maintenant," il enleva une pile de papiers chancelante d’un fauteuil et s’assit, ses jambes de caoutchouc croisées, "que puis-je faire pour vous aider, Mr. Potter ?" - "Bien," dit Harry, jetant un coup d’œil vers Hermione, qui inclina la tête d’une manière encourageante, "C’est à propos du symbole que vous portiez autour de votre cou au mariage de Bill et de Fleur, Mr. Lovegood. Nous nous demandions ce qu’il signifiait." Xenophilius leva ses sourcils : "Fais-tu référence au signe des reliques Mortelles ?" Chapitre 21 Harry regarda Ron et Hermione, mais eux non plus ne semblaient pas avoir compris ce que M.Lovegood venait de dire. "Les reliques de la mort?" "C'est tout à fait cela" dit-il, "Je ne suis pas étonné que vous ne connaissiez pas, très peu de sorciers croient à cette légende." J’ai beaucoup observé ce jeune homme, ce sportif, Krum je crois qu’il était au mariage de votre frère. Il m'accusait d'être un mauvais sorcier car je portais ce symbole autour du cou et que ce symbole a été pris par Grindelwald pour poser sa marque, mais ce symbole n’a rien de noir en lui même et il remonte à très longtemps, il était utilisé pour guider ceux qui croyaient à cette légende dans leur quête." Il remua son sucre dans sa tasse et bu quelques gorgées. " Je suis désolé "dit Harry," Je ne comprends toujours pas. " Pour être poli, il bu lui aussi une gorgée qu’il reposa immédiatement car il avait l'étrange goût d'haricot. "Bien je vois que vous êtes à la recherche des reliques de la mort." Dit Xenophilius, en léchant ses propres lèvres dans l’appréciation de l’infusion de Gurdyroot. "Mais qu’est ce que sont les reliques de la mort ?" demanda Hermione. M.Lovegood mis sa tasse de côté et répondit "Je suppose que vous connaissait le conte des trois frères ?" " Non " répondirent Hermione et Harry à l’unisson. " Oui "répondit Ron. " Bien, bien, Mr Potter, nous allons commencer par Le conte des Trois Frères, je dois avoir un exemplaire des contes de Beedle le barde quelque part. " Il jeta un coup d’œil autour de la pièce, puis sur une pile de parchemin et de livres. Mais Hermione dit " J’ai un autre exemplaire, M.Lovegood, J’en ai un avec moi ici. " Et elle tira dehors Les contes de Beedle le barde de son sac. " C’est l’original? " demanda Xenophilius finalement, et quand elle acquiesça, il dit " Et bien alors, pourquoi ne le liriez-vous pas à haute voix ? Ce serait la meilleure façon de faire pour que vous le compreniez tous. " "Euh...D’accord "dit Hermione nerveusement. Elle ouvrit le livre et Harry remarqua que le symbole était aussi gravé sur l'entête de l'histoire, qu’elle commença à lire. " Il était une fois trois frères qui faisaient un long voyage seuls, sur une route tortueuse au crépuscule. " "Le soir, notre mère nous la racontais tout le temps" dit Ron qui était allongé, avec les bras derrière la tête, en écoutant. Hermione lui lança un regard agacé. " Désolé, mais j’y ai repensé vu que nous sommes le soir. " dit Ron. Mr Lovegood qui ne fit pas attention à la remarque, encouragea Hermione à continuer. "Les frères atteignirent une rivière, reprit-elle, profonde, sombre et trop dangereuse pour être traversée à la nage. Cependant, ces frères avaient étudié la magie et donc ils firent onduler leurs baguettes avec lesquelles ils firent surgir un pont au-dessus de l'eau. Ils étaient arrivés a mi-chemin lorsqu'une ombre encapuchonnée bloqua leur chemin et c'est alors que la mort leur parla" "désolé" dit Harry "mais la mort leur a parlé" "c'est un conte de fée Harry" la mort était fâchée qu'il ait pu sortir de son piège en construisant ce pont et en lui enlevant donc trois nouvelles victimes. Mais la mort était intelligente et elle fit semblant de féliciter les trois frères pour leur magie et leur dit que chacun gagnait un prix pour son ingéniosité. Le plus vieux des frères, qui étaient un homme combatif, demanda la plus puissante des baguettes qui puisse exister, celle qui peut gagner tous les duels, une baguette digne d'un sorcier qui avait battu la mort. Le deuxième, qui était un homme arrogant, décida d'humilier la mort et lui demanda un objet avec lequel il pourrait rappeler ceux à qui elle avait enlevé la vie. Le troisième, étant plus sage que ses frères, lui demanda un objet capable d'aller de l'avant sans que la mort ne puisse le suivre. La mort alla donc vers l'arbre le plus proche et façonna une baguette pour l'ainé, puis elle ramassa une pierre qu'elle enchanta pour le deuxième. À contre cœur, elle remit sa propre cape d'invisibilité au dernier. "Ils ont obtenu une cape d'invisibilité, dit Harry" Alors la mort s'écarta et laissa passer les trois frères qui continuèrent leur route en se vantant à qui voulait l'entendre qu'ils avaient vaincu la mort. Le premier frère retourna ensuite chez lui dans son village lointain et alla rendre visite à des collègues sorciers avec qui il s'était disputé. Naturellement, avec la baguette comme arme, il ne pouvait que gagner le duel qui s'en suivit. Une fois son ennemi mort sur le plancher, il alla boire un verre à l'auberge où il s'était vanté haut et fort d'avoir la baguette magique la plus puissante. Le soir, bien après qu'il se soit endormi, un sorcier entra chez lui, l'égorgea pendant son sommeil et lui déroba sa baguette. Ainsi, la mort s'était vengée et avait pu reprendre le premier frère. Pendant ce temps, le second voyageait vers sa propre maison ou il vivait seul. Arrivé, il sorti la pierre et la tourna trois fois dans ses mains comme lui avait expliqué la mort. À son grand plaisir la fille qu'il voulait épouser plus jeune mais qui était décédée trop tôt apparu devant lui. Pourtant, bien que revenue d'entre les morts, elle semblait malheureuse et séparée de lui comme par un voile. Il en devint fou de désir et, sans espoir, et il se suicida. La mort venait de reprendre le second frère. Puis, la mort chercha le dernier frère. Elle chercha encore et encore pendant des années sans le retrouver. Ce n'est que quand le troisième frère fût vieux et fatigué qu'il décida de retirer la cape pour la donner à son fils. Et le vieil homme suivit la mort et la salua comme une vieille amie, avec qui il partit volontiers, égaux, ils avaient tous simplement finis leur vie. Hermione ferma le livre. Mais ce ne fût qu'après un long moment que M.Lovegood remarqua qu'Hermione avait fini de lire puis se leva et regarda par la fenêtre, et dit «Et Bien, les voilà". "Pardon? " répondit Hermione, confuse. "Ce sont les reliques de la mort" dit Xenophilius. Il choisit une plume sur la table bondée près de son coude et déchira un bout de parchemin se trouvant sous la pile de livres. "La baguette de l'ainé" dit il, et il traça un long trait vertical sur le parchemin. "La pierre de la ressuscitation " dit il en ajouta un cercle sur la partie supérieur du trait "La cape d'invisibilité" dit il pour finir en traçant un triangle englobant la ligne et le cercle cela prit la forme du symbole qui avait intriguée Hermione. "Ensemble, dit il, Ils forment les reliques de la mort". "Mais il ne mentionne pas de Reliques de la Mort dans l'histoire", dit Hermione. "Bien sûr que non", dit Xenophilius choqué, "C'est un conte pour enfant, il est fait pour amuser et non pas pour instruire. Ceux de nous croyant à la légende cependant remarquerons que l'histoire se réfère à trois objets, vénérés, qui réuni à un seul propriétaire ferait de lui le maître de la mort. " Il y eu un court silence pendant que Xenophilius jeta un coup d'œil par la fenêtre. Le soleil commençait déjà à se coucher. ' Luna devait bien rentrée avec des Pimplies. ( ??? ) ' Dit il précipitamment. Quand vous dites le maître de la mort, que voulez vous dire? " dit Ron. "Le maître, dit Xenophilius, d'une main désinvolte. Le conquérant, Le vainqueur" Si vous préférez ces termes. "Mais alors... cela veut dire... dit Hermione, lentement et Harry pouvait dire qu'il y avait des traces de scepticisme dans sa voix, ' que vous pensez réellement qu'ils existent? " Xenophilius la regarda droit dans ces yeux marron. "Bien sûr ' ' Mais ' , dit Hermione, et Harry pouvait entendre comme quelque chose de changer en elle. "Mais Mr Lovegood, comment pouvez-vous être sûr qu'elles existent. ' ' Luna m'a beaucoup parler de vous, jeune fille ' dit Xenophilius. ' Vous êtes, très intelligente, mais très limitée à l'esprit fermé. ' Peut être, en connait il plus que toi à ce sujet, Hermione ' , dit Ron, courbé en regardant la stupide coiffure de Xenophilius. ' Mr.Lovegood ' dit encore une fois Hermione. ' Nous savons grâce à des recherches que des capes d'invisibilités existent, mais elles sont très rares... ' ' Ah, mais des Trois Reliques de la Mort, La vraie cape d'invisibilité, Miss Granger! Je veux dire, ce n'est pas une cape pour se déplacer, imprégnée avec un charme de désillusion, ou portant un sortilège stupéfiant ou bien tissé des cheveux de Demiguise, qui cacheront au début mais se fanent avec les années jusqu'à ce qu'elle tourne opaque. Nous parlons au sujet d'une cape que rend vraiment le porteur complètement invisible, et garde son efficacité éternellement, donnant la dissimulation constante et impénétrable, n'importe lequel des charmes sont en elle. Combien de capes avez vous déjà vu, Mlle Granger ? » Hermione ouvrit sa bouche pour répondre, puis se referma, le regardant plus confuse que jamais. Elle, Harry, et Ron se jetèrent un coup d'œil les uns aux autres, et Harry su qu'ils étaient tous à penser la même chose. Il possédait une cape comme le décrivait exactement Xenophilius et était dans la chambre avec eux en ce moment. "Exactement", dit M. Lovegood qui pensait les avoir battus à court d'arguments. "Aucun d'entre vous n'a jamais vu une telle chose. Le propriétaire serait riche car sa valeur est inestimable, vous ne croyez pas?" Il jeta de nouveau un coup d'œil par la fenêtre. Le ciel était devenu sombre avec des traces roses dans le ciel. " D'accord, dit Hermione, déconcertée. La cape existe mais... par rapport à la pierre, M. Lovegood ? Vous l'appelée la pierre de la résurrection ? » « Quel est le problème? » « Bien, comment peut-on croire qu'elle existe vraiment? » « Prouvez moi qu'elle ne l'est pas » dit Xenophilius. Hermione sembla outragée. «Je suis désolé, mais c'est complètement ridicule ! Comment est-ce que je peux prouver qu'elle n'existe pas ? Vous attendez-vous à ce que j'obtienne tous les cailloux du monde et les examine? Je veux dire, vous pouvais dire que quelque chose est vrai pour une seule raison c'est qu'il y est une personne que le prouve donc elle n'existe pas ! » « Oui, vous pourriez, » dit Xenophilius. « Je suis heureux de voir que vous ouvrez un peu votre esprit. » « Ainsi la baguette de l'ainé », dit Harry rapidement, avant que Hermione puisse répliquée, « Vous pensez qu'elle existe aussi ? » « Oh, et bien oui cette évidence est sans fin, » dit Xenophilius. « La baguette magique de l'ainé est la plus ancienne de nos jours et c'est la plus facile à retrouver, en raison de la manière à laquelle elle passe entre ces propriétaires. » « A qui est-elle? » Demanda Harry. « Quel est que le propriétaire de la baguette magique doit la prendre à son précédent propriétaire, s'il doit être vraiment être maître de lui, » dit Xenophilius. « Sûrement avez vous entendu parler de la manière, de la faute flagrante qui a été faite par Egbert, après avoir massacré Emeric Le Diabolique ? De la façon dont Godelot est mort dans sa propre cave après son fils, Hereward, a pris la baguette magique après lui? Des Loxias redoutables, qui ont pris la baguette magique de Barnabas Deverill, qu'il avait tué? La traînée sanglante de la baguette magique plus ancienne est éclaboussée à travers les pages de l'histoire des Sorciers. » Harry jeta un coup d'œil à Hermione. Elle fronçait les sourcils vers Xenophilius, mais elle ne l'a pas contredit. « Ainsi savez vous où se trouve cette baguette maintenant ? » demanda Ron. « Hélas, qui le sait? » dit Xenophilius, il regarda fixement hors de la fenêtre. « Qui sait où les mensonges les plus anciens savent où a été dissimulé la baguette magique? La piste nous emmène vers le froid avec Arcus et Livius. Qui peut indiquer lesquelles d'eux ont vraiment défait des Loxias, et qui a pris la baguette magique? Et qui peut indiquer les avoir battus? L'histoire, hélas, ne nous l'indique pas. » Il y eu une pause. Finalement, Hermione demanda rapidement, « M. Lovegood, la famille de Peverell a-t-il quelque chose à faire avec Les Reliques de la Mort? » Xenophilius sembla interloqué et quelque chose revenait soudain dans la mémoire d'Harry, mais il n'arrivait pas à se rappeler. Peverell… il avait entendu ce nom avant… « Mais vous m'avez trompée, jeune femme ! » dit Xenophilius, maintenant se reposant beaucoup plus droit dans sa chaise et écarquillant des yeux vers Hermione. « J'ai pensé que vous étiez nouveau dans la quête des Reliques de la Mort! Bon nombre d'entre nous qui sommes en quête croient que Peverells ont tout-tout ! - fait avec les Reliques! » « Qui sont les Peverellls ? » Demanda Ron. « C'était le nom marqué sur la tombe, de Godric's Hallows, « dit Hermione, observant toujours Xenophilius. « Ignorus Peverell. » « Exactement ! » Dit Xenophilius, son index levé avec prudence. « Le signe de la mort sanctifie la tombe d'Ignotus est une preuve concluante ! » « De quoi? » Demanda Ron. « Pourquoi, Les trois frères dans l'histoire étaient réellement les trois frères, Antioch, Cadmus, et Ignotus de Peverell ! Qu'ils étaient les propriétaires originaux de la mort! » Avec un autre regard sur la fenêtre il se leva, pris le plateau, et se dirigea vers l'escalier en spirale. « Vous resterez pour le dîner ? » appela t il, car il avait disparu en bas encore. « Tout le monde demande toujours notre recette pour le potage d'eau douce de Plimpy. » « Probablement pour montrer le département d'empoisonnement au mungo de rue, » dit Ron sous son souffle. Harry attendit jusqu'à ce qu'ils puissent entendre Xenophilius se déplacer dans la cuisine en bas avant de parler. « Qu'est ce que tu en penses? » demanda t il à Hermione. « Oh, Harry, » dit-elle d'un air fatiguée, « C'est un tas de bêtises. Ceci ne peut pas être ce que signifie vraiment le signe. Ceci doit être sa façon étrange de voir les choses. Quelle perte de temps. » « Je suppose que c'est l'homme qui nous a apporté Snorkacks Chiffonner À cornes, » dit Ron. « Tu ne le crois pas non plus ? » Harry lui a demandé. « Non, c'est juste que cette histoire, ces choses tu les dis à des enfants pour leur enseigner des leçons, n'est-ce pas? Je ne veux pas chercher d'ennui, ni faire des combats, ne pas rester près de quelques choses de dangereux tout seul! Ne pas prendre la grosse tête, s'occuper de tes propres affaires, et tu seras bien. ' Voilà ce que je pense de lui ' Ron ajouta, « Et puis cette histoire pourquoi la baguette de l'aîné serait censée être malheureuse. » « Mais de quoi tu parles? » « Une de ces superstitions, n'est-ce pas? Les sorcières nées en Mai se marieront avec des Moldus. ' Le sort du crépuscule, défait à minuit. La baguette magique de l'aîné, ne prospère jamais. 'Vous devez les avoir entendus. Ma mère nous en raconter pleins. » « Harry et moi avons été élevés par des moldus » lui rappela Hermione. « On nous a enseigné différentes superstitions. » Elle soupira profondément pendant qu'une odeur plutôt piquante dérivait depuis la cuisine. L'une des bonnes choses au sujet de son exaspération avec Xenophilius était qu'il semblait l'inciter à oublier qu'elle était en colère avec Ron. « Je pense que tu as raison, » lui dit-elle. « C'est juste un conte de moralité, il est évident que le cadeau est le meilleur, lesquels vous choisiriez » Les trois d'entre eux parlèrent en même temps ; Hermione indiqua, « la cape » Ron dit, « la baguette magique, » et Harry indiqua, « la pierre. » Ils se regardèrent les uns les autres, moitié étonné, moitié amusée. « Tu étais censée dire la cape, » indiqua Ron à Hermione, « mais tu n'aurais pas besoin d'être invisible si tu avais la baguette magique. Une baguette magique imbattable, Hermione, allez! » « Nous avons déjà une cape d'invisibilité, » dit Harry. « Et elle nous à aider plein de fois, au cas où vous n'aviez pas noté ! » dit Hermione. « Tandis que la baguette magique serait liée pour attirer l'ennui » "Alors que la baguette sera un moyen d'attirer les ennuis..." "Seulement si tu le cries," soutint Ron. "Seulement si tu es assez stupide pour danser en l'agitant au-dessus de ta tête, et chanter 'J'ai une baguette imbattable, venez vous mesurer à moi si vous pensez être assez forts. Aussi longtemps que vous garderez votre piège fermé..." "Mais tu pourrais garder ton piège fermé ?" dit Hermione, semblant sceptique. "Tu sais que la seule chose vraie qu'il nous a dit est qu'il y a eu des histoire à propos de baguettes magiques superpuissantes depuis des centaines d'années." "Il y a eu ?" demanda Harry. Hermione sembla exaspérée : L'expression était si sympathiquement familière que Ron et Harry se sourirent "La baguette de la mort, la baguette de la Destinée, ils l'ont présentée sous plusieurs noms au fil des siècles, d'ordinaire en la possession de quelque mage noir, qui s'en vantaient. Le professeur Binns en a mentionné certains... Oh, tout cela est insensé. Les baguettes sont simplement aussi puissantes que les sorciers qui les utilisent. Simplement, certains sorciers aiment bien se vanter d'être plus grands et meilleurs que les autres;" "Mais comment tu sais", dit Harry, "que ces baguettes... La baguette de la mort, et la baguette de la Destinée... sont la même baguette, refaisant surface au fil des siècles sous différents noms ?" "Et si elles sont toutes véritablement la baguette de l'Aîné, faites par la Mort ?" dit Ron. Harry rit : l'étrange idée qui lui était venue était, après tout, ridicule. Sa baguette, se souvint-il, avait été en houx, et non l'aînée, et elle avait été faite par Ollivander, malgré ce qu'elle avait fait la nuit où Voldemort l'avait poursuivi à travers le ciel et si elle avait été imbattable, comment aurait-elle pu avoir été cassée ? "Donc pourquoi tu voudrais prendre la pierre ?" lui demanda Ron. "Eh bien, si tu peux ramener les gens, on pourrait avoir Sirius... Fol Œil... Dumbledore... Mes parents..." Ni Ron ni Hermione ne sourit. "Mais d'après Les Contes de Beedle le Barde, ils ne voudraient pas revenir, n'est-ce pas ?" dit Harry, réfléchissant au conte qu'ils venaient d'entendre. "Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres histoires à propos d'une pierre qui pourrait surpasser la mort, non ?" demanda t-il à Hermione. "Non", répondit-elle tristement. Je pense que personne, excepté Mr Lovegood, pourraient se persuader que c'est possible. Beedle a probablement tiré son idée de la Pierre Philosophale ; tu sais, au lieux d'une pierre qui te rendrait immortel, une pierre pour inverser la mort." L'odeur qui venait de la cuisine devenait de plus en plus forte. C'était quelque chose comme des vêtements qui brûlaient. Harry se demandait s'il était possible de manger assez de ce que Xenophilius cuisinait pour occuper ses pensées. "Et à propos de la cape ?" dit Ron lentement. "Tu ne te rends pas compte qu'il a raison ? J'ai assez utilisé la cape de Harry, et à quel point elle est bien, je n'ai jamais cessé d'y penser. Je n'ai jamais entendu parler d'une comme celle d'Harry. Elle est infaillible, on n'a jamais été vus dessous." "Bien sûr que non... On est invisible lorsqu'on est en -dessous, Ron ! Mais toutes ces choses qu'il a dites à propos de la cape, et elles ne valent pas une Noise, tu sais, c'est vrai ! Ca ne m'avais pas frappée avant, mais j'ai déjà entendu des choses à propos de charmes qui rendaient les capes invisibles quand elles devenaient vieilles, ou qui étaient déchirées par des sorts au point qu'elles soient trouées, celle de Harry était à son père, donc ce n'est pas vraiment nouveau, n'est-ce pas, mais c'est simplement... parfait !" "Oui, d'accord, mais Ron, la pierre..." Tandis qu'ils argumentaient en chuchotant, Harry faisait le tour de la pièce, n'écoutant qu'à moitié. Atteignant les escaliers en spirale, il leva ses yeux distraitement vers l'étage suivant et fut immédiatement perturbé. Son propre visage le regardait depuis le mur de la pièce au-dessus. Après un instant de confusion, il réalisa que ce n'était pas un miroir, mais un portrait. Curieux, il commença à monter les escaliers "Harry, qu'est-ce que tu fais ? Je ne pense pas que tu devrais regarder autour quand il n'est pas là !" Mais Harry avait déjà atteint l'étage supérieur. Luna avait décoré les murs de sa chambre avec cinq magnifiques portraits : Harry, Ron, Hermione, Ginny et Neville. Ils ne bougeaient pas dans les portraits comme ceux de Poudlard, mais il y avait une certaine magie sur eux, tous la même. Harry pensa qu'ils respiraient. Ce qui apparut pour être des fines chaînes d'or tissées autour des portraits, les reliant, mais après les avoir examinés pendant une minute ou plus, Harry réalisa que les chaînes étaient en fait un mot répété une centaine de fois dans une encre dorée : amis... amis... Harry sentit une grande bouffée d'affection pour Luna. Il regarda autour de la chambre. Il y avait une grande photographie au dessus du lit, d'une jeune Luna et d'une femme qui lui ressemblait beaucoup. Elles se serraient dans les bras. Luna semblait plus soignée sur cette photo que Harry ne l'avait jamais vue en vrai. L'image était poussiéreuse. Cela sembla à Harry un peu bizarre. Il regarda autour. Quelque chose n'allait pas. Le tapis bleu pâle était aussi couvert de poussière. Il n'y avait pas de vêtement dans la garde-robe, dont les portes étaient entrouvertes Le lit donnait une impression froide et inamicale, comme s'il n'avait pas été utilisé depuis des semaines. Une toile d'araignée seule s'étendait au-dessus de la fenêtre la plus proche, à travers le ciel rouge sang; "Qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda Hermione lorsqu'Harry redescendit les escaliers, mais avant qu'il ne puisse répondre, Xenophilius atteint le haut de l'escalier qui venait de la cuisine, portant un plateau avec des bols. "Mr Lovegood ?" dit Harry. "Où est Luna ?" "Pardon ?" "Où est Luna ?" Xenophilius s'arrêta sur la marche la plus haute. « Je vous l'ai déjà dit. Elle est en bas au pont de Bortons, pêchant des Plimpies. » « Alors pourquoi avez vous mis la table pour quatre? » Xenophilius essaya de parler, mais aucun son ne sortit. Le seul bruit était soufflé de la presse typographique, et un léger hochet du plateau car les mains de Xenophilius tremblaient. « Je ne pense pas que Luna été ici pendant des semaines, » dit Harry. « Ses vêtements ne sont pas là, son lit n'a pas été refait. Où est-elle? Et pourquoi vous continuez à regarder par la fenêtre? » Xenophilius laissa tomber le plateau : Les assiettes rebondirent et s'écrasèrent. Harry, Ron, et Hermione sortirent leurs baguettes magiques. Xenophilius fronça des sourcils, sa main a mi chemin de sa poche. À ce moment la presse typographique donna un coup énorme et de nombreux chicaneurs volèrent et se retombèrent sur le plancher et sous la nappe, la presse tomba enfin silencieusement. Hermione se pencha vers le bas et pris un des magasins, sa baguette magique se dirigeant toujours vers M. Lovegood. « Harry, regarde ceci. » Il progressa vers elle aussi rapidement qu'il pouvait par toute l'image de fond. L'avant du chicaneur portait sa propre image, elle était décorée avec les mots NUMÉRO INDÉSIRABLE UN et avec une somme d'argent pour récompense. « Le chicaneur a changé de camp, cette fois? » demanda froidement Harry, son esprit fonctionnant très rapidement. « Que ce qu'étiez vous entrain de faire quand vous êtes entrés dans le jardin, M. Lovegood ? Envoyer un hibou au ministère ? » Xenophilius lécha ses lèvres. « Elles ont pris ma Luna, » chuchota il. « En raison de ce que j'avais écrit. Ils ont pris ma Luna et je ne sais pas où elle est, ce qu'ils ont fait d'elle. Mais ils me la rendraient si je dois... » « Remettre Harry ? » Finissant Hermione pour lui. « Il n'en est pas question » indiqua Ron catégoriquement. « Nous allons sortir, nous partons. » Xenophilius sembla fatigué, vieux d'un siècle, il tira à nouveau dans un regard de côté redoutable. (pour les traducteurs pas terrible cette phrase je ne vois pas comment la refaire dsl) « Ils seront ici d'ici un moment. Je dois sauver Luna. Je ne peux pas perdre Luna. Vous ne devez pas partir. » Il tendit ses bras devant l'escalier, et Harry eu une vision soudaine de sa mère faisant la même chose devant sa huche. « Ne nous inciter pas à vous blesser, » Harry dit. « Nous allons sortir, M. Lovegood. » « HARRY ! » Cria Hermione. Des personnes sur des balais volaient près des fenêtres. Pendant que les trois ne les regardaient plus, Xenophilius leva sa baguette magique. Harry réalisa leur erreur juste à temps : Il se lança en longueur, poussant Ron et Hermione hors de la trajectoire du charme renversant de Xenophilius montait à travers la salle et frappa le klaxon. Il y eu une explosion colossale. Le sort sembla souffler la salle distante : Les fragments de bois et papier volaient dans toutes les directions, avec un nuage impénétrable de la poussière blanche épaisse. Harry vola par la porte, puis retomba sur le plancher, incapable de voir pendant que les débris pleuvaient sur lui, ses bras au-dessus de sa tête. Il entendit le cri perçant d'Hermione, le hurlement de Ron, et des séries de sons mats métalliques, qui lui indiquait que Xenophilius avait été soufflé et avait perdu l'équilibre et tomba dans l'escalier en spirale. A moitié enterré sous les débris, Harry essaya de se relever : Il pouvait à peine respirer ou voir par la poussière. La moitié du plafond lui était tombé dessus, et l'extrémité du lit de Luna accrochait par le trou. Le buste de Rowena Serdaigle étendue près de lui avec la moitié de ses visages disparus, des fragments de parchemin déchirés flottaient dans l'air, et la majeure partie de la presse typographique étendue en longueur, bloquée le dessus de l'escalier à la cuisine. Alors une autre forme de petit morceau se déplaça étroitement près d'Hermione, enduit de poussière comme un statue, pressée son doigt à ses lèvres. L’ouvert en bas brisé de porte. « Est ce que je ne vous ai pas dit que vous n'aviez aucun besoin de se dépêcher? dit une voix approximative. « Je ne vous ai pas dit que ce nutteur (???) Délirait juste comme d'habitude? » Il y eu un coup et un cri perçant de douleur de Xenophilius. « Non...Non... En haut...Potter! » « Je vous ai dit la semaine dernière, Lovegood, que ne nous revenions pas pour n'importe quoi à moins que l'information sois importante! Vous rappelez vous la semaine dernière? Quand vous avez voulu échanger votre fille pour cette coiffe stupide? Et est-ce que cette semaine - un autre coup, un autre cri aigu « quand vous avez pensé que nous la restituerions si vous nous offriez que la preuve d'où il se » - un coup « dirigeait » - frappent « Snorkacks? » « Arrêtez, ARRÊTEZ-Je vous en prie ! » Sanglota Xenophilius. « C'est vraiment Potter ! Vraiment ! » « Et maintenant il s'avère que non seulement vous nous avez appelé ici pour nous juger et nous envoyer dans les airs! » Hurla le mangemort, et il y a une décharge de coups entremêlés avec des cris aigus d'agonie de Xenophilius. « Cet endroit comme lui est sur le point de tomber, Selwyn » dit une deuxième voix fraîche, faisant écho vers le haut de l'escalier mutilé. « Les escaliers sont complètement bloqués. Pourrait-il avoir essayé? Pourrait-il détruire l'endroit. » « Vous menteur » avait crié le sorcier appelé Selwyn. « Vous n'avez jamais vu Potter dans votre vie, n'est-ce pas? Pensais-tu nous leurrer ici pour nous tuer, n'est-ce pas? Et vous pensez que vous récupérerez votre fille comme ceci? » « Je jure. Je jure. Potter est en haut ! » « Revelio de Homenum, » indiqua la voix au pied des escaliers. Harry entendu l'halètement d'Hermione, et lui eu la sensation désagréable que quelque chose fondait au-dessus de lui, immergeant son corps dans sa cachette. « C'est Potter, je vous dis, il est Potter ! » sanglota Xenophilius. « Je vous en prie. Je vous en prie. Rendez-moi Luna, laissez-moi revoir ma Luna… » « Vous pouvez avoir votre petite fille, Lovegood, » indiqua Selwyn, « si vous montez ces escaliers et m'amenez en bas Harry Potter. Mais si c'est une parcelle de terrain, si c'est un tour, si vous avez un complice attendant en haut là pour nous attirer dans un guet-apens, nous verrons si nous pouvons épargner votre fille pour que vous l’enterriez. » Xenophilius donna des pleurs de crainte et du désespoir. Il y avait des précipitations et des raclures : Xenophilius essayait d'obtenir cependant les débris sur les escaliers. « Avance » chuchota Harry, « nous devons sortir d'ici. » Il énonça de creuser vers le haut car ils étaient couverts par le bruit Xenophilius faisait sur l'escalier. Ron était plus profond enterré : Harry et Hermione se levèrent, aussi tranquillement qu'ils pouvaient, au-dessus de toute l'épave où ils s'étendaient, essayant de sortir d'un coffre à tiroirs lourd entre ses jambes. Tandis que Xenophilius frappait et éraflait les débris les plus proches, Hermione était parvenu à libérer Ron avec l'utilisation d'un charme de vol plané. « Bien, » respira Hermione, tant que le barrage de presse typographique bloquée les escaliers, elle commençait à trembler ; Xenophilius était à quelques mètres d'eux. Elle était toujours blanche de poussière. « Tu me fais confiance, Harry ? » Harry inclina la tête. « D'accord et bien » chuchota Hermione, « donne moi la cape d'invisibilité. Ron, et toi allez vous mettre dessous. » « Je ? Mais Harry » « S'il te plait, Ron ! Harry, pris fortement le dessus de sa main, Ron, saisit mon épaule. » Harry donna sa main gauche. Ron disparu sous la cape. La presse typographique bloquant les escaliers vibrait: Xenophilius essayait de la décaler utilisant un charme de vol plané. Harry ne savait pas ce qu'Hermione attendait. « Tenez-vous fortement » chuchota t elle. « Tenez-vous fortement... quelques secondes... » Le visage blanc comme du papier de Xenophilius était apparu au-dessus du buffet. « Obliviate ! » pleura Hermione, dirigeant sa baguette magique d'abord dans son visage, et puis au plancher sous eux. « Deprimo ! » Elle avait crée un trou dans le plancher du salon. Ils tombèrent comme des rochers, Harry se tenant toujours sur sa main; il y eu un cri perçant dessous, et il aperçu deux hommes essayant de sortir pendant que les vastes quantités de débris et de meubles cassés pleuvait tout autour de eux du plafond brisé. Chapitre 20 : Xenophilius Lovegood Harry ne s'était pas attendu à ce que la colère d'Hermione diminue durant la nuit, et n'était donc pas surpris de voir qu'elle communiquait principalement par des regards sales et qu'elle garda le silence le matin suivant. Ron répondit en maintenant en maintenant un comportement anormalement sombre en sa présence comme signe extérieur des remords continus. En fait, quand ils étaient tous ensemble, Harry se sentait comme la seule personne qui n'était pas en deuil d'un enterrement s'étant mal passé. Cependant, pendant les quelques moments où il était seul avec Harry (recueillant l'eau et recherchant dans les sous-bois des champignons), Ron redevenait sans scrupules, gai. - Quelqu'un nous aidé, continua-t-il de dire. Quelqu'un nous a envoyé cette biche ! Quelqu'un est de notre côté ! Un horcruxe de mois, ami ! Soutenus par la destruction du médaillon, ils se mirent à débattre des endroits possibles des autres horcruxes, et ils avaient discuté de cela tellement souvent avant, que Harry se sentit optimiste, certain de réussir à percer le premier ce secret. Même la bouderie d'Hermione ne pu troubler ces esprits enjoués : la récente amélioration de leur fortune, l'aspect de cette mystérieuse biche, les récentes nouvelles sur l'épée, et surtout, le retour de Ron, on fait rendu Harry si heureux qu'il était un peu difficile de maintenir un visage droit. Tard dans l'après-midi lui et Ron s'échappèrent de nouveau à la présence sinistre d'Hermione, et sous le prétexte de récurer des haies pour des mûres inexistantes, ils continuèrent leur échange de nouvelles. Harry avait finalement tout dit à Ron au sujet de leurs divers vagabondages, à lui et Hermione, jusqu'à l'entière histoire de ce qui s'était produit à Godric's Hollow; Ron était maintenant au courant de tout ce qu'ils avaient découvert au sujet du monde des sorciers durant toutes ces lointaines semaines. « ... et maintenant avez-vous entendu les tabou ? » dit-il à Harry, après l'explication des nombreuses tentatives désespérées des nés moldu pour s’échapper du ministère. « Le quoi ? » « Toi et Hermione avaient arrêté de dire le nom de Tu-Sais-Qui ! » « Oh, ouais. Et bien, c’est juste une mauvaise habitude que nous avons prise, » dit Harry. « Mais je n’ai pas de problème à l’appeler V - » « Non ! » hurla Ron, faisant sursauté Harry dans la haie et Hermione (le nez enfoncé dans un livre à l'entrée de tente) fronça les sourcils en les regardant. « Désoler, » dit Ron, tirant violemment Harry en arrière des mûres sauvages, « Mais le nom a jeté un sort, Harry, c’est comme ça qu’il suive le peuple à la trace ! Utilise son nom et cela cassera les sorts de protection, c’est à cause des quelques perturbations magiques - c'est comme ça qu'ils nous ont trouvés dans la rue tottenham. » « Parce que nous avons utilisé son nom ? » « Exactement ! Vous devez leurs donner leurs honneur, cela signifie quelque chose. C’était seulement les gens qui étaient sérieusement résistant à lui, qui aimaient Dumbledore, qui osait toujours l’utiliser. Maintenant ils ont mit un tabou sur cela, quelqu'un qui le dit est traqué - la façon rapide et facile de trouver des membres de l'ordre ! Ils sont presque arrivés à Kingsley - » "Tu plaisantes ?" "Ouais, tout un tas de mangemorts l'ont coincés, mais Bill dit qu'il a pu s'en débattre. Il est en fuite comme nous maintenant." Ron se gratta le menton avec le bout de sa baguette. « Tu ne crois pas que Kingsley aurait pu envoyer la biche ? » "Son patronus est un lynx, nous l'avons vu au mariage,tu te souviens ? "Oh ouais...". Ils s'éloignèrent encore plus loin le long de la haie, loin de la tente et d'Hermione. "Harry...tu ne crois pas que ça pourrait être Dumbledore ?" "Quoi Dumbledore ? Ron semblait un peu embarrassé, mais dit à voix basse,"Dumbledore... la biche? Je veux dire," Ron regardait Harry du coin de ses yeux, « Il avait la vraie épée dernièrement, non ? » Harry ne rigola pas en entendant Ron,parce qu'il comprenait aussi bien le grand désir derrière cette question. L’idée que Dumbledore s'était débrouillé pour revenir vers eux, qu'il les observait,aurait été rassurante. Il secoua sa tête."Dumbledore est mort," dit-il."J'ai vu ce qui 'est passé, j'ai vu le corps. Il est définitivement parti. De toute façon son patronus était un Phoenix, pas une biche" "Les patronus peuvent changer, non ?" dit Ron,"celui de Tonks avait changé non ? « Ouais, si Dumbledore était en vie, pourquoi ne se montrerait-il pas ? Pourquoi nous aurait-il juste passé l'épée ? » "Va savoir" dit Ron."La même raison pour laquelle il ne te l'a pas donné quand il était encore vivant ? La même raison pour laquelle il t'a légué un vieux vif d'or,et à Hermione un livre d'histoires pour enfants ?" "Laquelle est-ce ?" demanda Harry,se tournant pour regarder Ron à la face désespéré pour la réponse. "Je sais pas," dit Ron. "Quelques fois j'ai pensé, quand j'étais un peu crever, qu’il avait un rire ou - ou il cherchait juste à rendre cela plus difficile, mais je ne pense pas ça, plus maintenant. Il savait ce qu'il faisait quand il m'a donné le éteignoir, non ? Il - et bien," les oreilles de Ron sont devenues rouges vif et il devînt absorbé par une touffe d'herbe à ses pieds,qu'il poussait avec son orteil, " il devait savoir que je vous abandonnerai." Non," le corrigea Harry. "Il devait savoir que tu reviendrais toujours. "Ron semblait reconnaissant, mais toujours embarrassé. Partiellement pour changer de sujet, Harry dit, "en parlant de Dumbledore, as-tu entendu ce que Rita Skeeter a écrit sur lui ?" "Oh ouais," dit Ron tout de suite, "les gens en parlent vraiment beaucoup. Sûr que,si les choses étaient différentes ce serait des nouvelles énormes, Dumbledore ayant été copain avec Grindelwald, mais maintenant c'est juste quelque chose qui prête à moquerie pour les gens qui n'aimaient pas Dumbledore, et un peu une claque dans la face de ceux qui pensaient qu'il était un type si bien. Je ne savais pas que ça ferait autant de bruit cette affaire. Il était vraiment jeune quand ils -" "Notre âge," dit Harry, comme il l'avait dit à Hermione, et quelque chose dans son visage semblait décider Ron à changer de sujet. Une grosse araignée s'assît au milieu d'une toile glacée dans les mûres.Harry la visa avec la baguette que Ron lui avait donné la nuit dernière,qu'Hermione avait depuis examiné,et avait décidé qu'elle était faite en prunellier. "*Engorgio*" - L'araignée donna un petit frisson(remou...),rebondissant légèrement sur la toile.Harry essaya de nouveau.Cette fois l'araignée devint légérèment plus grosse. "Arrête ça," dit Ron brusquement,"Je suis désolé d'avoir dit que Dumbledore était jeune,d'accord ?" Harry avait oublié l'arachnophobie de Ron."Désolé ---*Reducio*" L'araignée ne rétrecit pas.Harry baissa les yeux vers la baguette en prunellier.Chaque sort mineur qu'il avait jeté avec jusqu'à maintenant semblait plus faibles que ceux qu'il produisait avec sa baguette de phoenix. La nouvelle était (importunement) peu familière,comme si la main de quelqu'un d'autre était cousue au bout de son bras. "Tu as juste besoin de pratique," dit Hermione,qui s'était approchée d'eux silencieusement par derrière et était debout à regarder anxieusement Harry essayant de grossir et réduire l'araignée."Tout est une question de confiance en soi Harry." Il savait pourquoi elle cherchait à le rassurer;elle se sentait toujours coupable d'avoir cassé la sienne.Il refoula la réplique qui avait sauté à ses lèvres,qu'elle pouvait prendre cette baguette si cela nefait aucune différence,et il prendrait la sienne à la place.Néanmoins, il était enthousiaste qu'ils soient de nouveau tous les trois amis,ainsi,il en convint;mais quand Ron tenta un sourire vers Hermione,elle le chassa et disparût derrière un livre encore une fois.Tous les trois retournèrent dans la tente quand l'obscurité tomba,et Harry commença le premier tour de garde.Assis à l'entrée,il essayait de faire léviter des petites pière à ses pieds avec sa nouvelle baguette;mais sa magie semblait maladroite et plus faible qu'avant.Hermione était allongé sur sa couchette à lire,tandis que Ron,après maintes coup d'oeil nerveux vers elle,avait pris une petite radio en bois de son sac à dos et commença à essayer de la régler. "Il n'y a que cette station," dit-il à Harry à voix basse,"qui dit les nouvelles telles qu'elles le sont réellement.Toutes les autres sont du côté de Tu-Sais-Qui et sont régis par le ministère,mais celle la...attend de l'entendre,c'est génial.Seulement ils ne peuvent pas émettre toute la nuit,ils doivent continuer à changer d'emplacements au cas où ils sont tracés et tu as besoin d'un mot de passe pour le régler...l'ennui,c'est que j'ai manqué le dernier... (ou bien "le mot de passe m'a échappé" ; dans tout les cas il le connait pas...) il tambourrinait clairement au sommet de la radio avec sa baguette murmurant des mots au hasard sous son souffle.Il jetait beaucoup de coup d'oeil furtifs vers Hermione,craignant simplement un accés de rage,mais vu l'attention qu'elle lui portait il aurait très bien pu ne pas être là. Pendant 10 minutes environ Ron tappotait et murmurait,Hermione tournait les pages de son livre,et Harry copntinuait de s'exercer avec sa baguette.A la fin Hermione descendit de sa couchette.Ron cessa de tapper immédiatement."Si ca t'ennuie ,j'arrête!" dit-il à Hermione nerveusement.Hermione ne deigna pas lui répondre,mais s'approcha d'Harry. "Nous devons parler," dit-elle.Il regarda le livre toujours fermement dans ses mains.C'était *La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore.* "Quoi ?"dit-il avec appréhension.La pensée qu'il y avait un Chapitre qui lui était consacré dedans flottait à travers/dans son esprit;il n'était pas sûre d'avoir envie d'écouter la version de Rita concernant sa relation avec Dumbledore.Toute fois la question d'Hermione,était complètement innatendue. "Je veux aller voir Xenophilius Lovegood." Harry la fixa."Pardon ?" "Xenophilius Lovegood,le père de Luna.Je voudrai y aller et lui parler." "Heu - pourquoi ?" Elle prit une profonde inspiration,comme si elle se préparait,et dit,"C'est cette marque,la marque dans *les contes de Beedle le Barde*.Regarde ça!" Elle fourra la biographie de Dumbledore sous les yeux d'Harry et il vit à contrecoeur une photo de la lettre originale que Dumbledore avait écrit à Grindelwald,avec la finesse habituelle de Dumbleodre,écriture inclinée. Il detestait voir des preuves indiscutables que Dumbleodre avait réellement écrit ces mots,que ce n'était pas une invention de Rita. "La signature," dit Hermione."Regarde la signature,Harry!" Il obéit.Pendant un moment il n'eut pas la moindre idée de quoi elle parlait,mais,regardant de plus près à l'aide de la lumière de sa baguette,il vit que Dumbledore avait remplacé le 'A' de 'Albus par une minuscule version de la même marque triangulaire incrite sur *les contes de Beedle le Barde*. "Heu - qu'est ce que tu --?" tenta de dire Ron,mais Hermione le fit taire d'un regard et se retourna vers Harry. "Ca n'arrête de surgir,non ?"dit-elle."Je sais que Viktor a dit que c'était la marque de Grindelwald,mais c'était sans aucun doute sur ces vieilles gravures à Godric's Hollow,et les dates sur la pierre tombale étaient d'avant que Grindelwald ne se montre!Et maintenant ça!Et bien,nous ne pouvons pas questionner Dumbledore et Grindelwald sur ce que ca veut dire - Je ne sais même pas si Grindelwald est toujours en vie - mais nous pouvons demander à Mr. Lovegood.Il portait ce symbole au mariage.Je suis sûre que c'est important,Harry!" Harry ne repondit pas immédiatement.Il la regarda intensèment,le visage avide puis vers le dehors dans l'obscurité environnante,pensif.Après une longue pause il dit," Hermione,nous n'avons pas besoin de nouveau de Godric's Hollow.Nous avons parlé d'y aller,et - " /(pas trop sûr du sens mais c la trad jpense)/ "Mais ça continue d'apparaître,Harry!Dumbledore m'a laissé ce livre de contes,comment saistu qu'on n'est pas supposé se renseginer sur les signes ?" "C'est reparti!" dit Harry légèrement exaspéré."Nous continuant d'essayer de nous convaincre que Dumbledore nous a laissé des signes et des indices - " "Le déluminateur s'avéra très utile," siffla Ron."Je pense qu'Hermione a raison,je pense que nous devrions y aller et voir Lovegood." Harry lui lanca un regard noir.Il était complètement sûr que le soutien de Ron envers Hermione avait peu à voir avec un désir de comprendre ce que ce signe signifait. "Ca ne sera pas comme Godric's Hollow(ca ne se passera pas pareil),ajouta Ron,"Les lovegoods sont de ton côté ,Harry,*le Chicaneur* a toujours été de ton côté,et il continue de dire à tout le monde qu'ils doivent t'aider!" "Je suis sûre que c'est important!" dit Hermione sérieusement. "Mais ne pensez vous pas que si c'était le cas,Dumbledore m'en aurait parlé avant de mourrir ?" "Peut-être...peut-être que c'est quelque chose que nous avons besoin de découvrir nous même," dit Hermione avec un semblant légèrement tenter d'attraper de la paille.(ué de la paille chelou ^^) "Ouais," dit Ron 'sycophantically'(???),"C'est logique." "Non,ca ne l'est pas," cassa Hermione,"mais je penbse toujours que nous devrons parler à Mr.Lovegood.Un symbole qui lie Dumbledore,Grindelwald,et Godric's Hollow ? Harry,je suis sûre que nous devrions en savoir plus à ce sujet!" Je pense que nous devrions voter,"dit Ron."Ceux en faveur de l'idée d'aller voir Lovegood "Sa main s'envola dans les airs avant celle d'Hermione,dont les lèvres tremblèrent de façon louche alors qu'elle levait la sienne. "C'est voté,Harry,désolé," dit Ron,se battant en arrière. "Bien," dit Harry,moitié amusé,moitié irrité."Seulement,une fois que nous aurons vu Lovegood,essayons et trouvons d'autres Horcruxes,vous voulez ? De toute facon,où vivent les Lovegoods ? L'un de vous le sait ? "Ouais,ils ne sont pas loin de chez moi," dit Ron."Je ne sais pas où exactement,mais maman et papa montraient toujours les collines quand ils les mentionnaient.Ca ne devrait pas être dur à trouver." Alors Hermione retourna dans sa couchette,Harry dit à voix basse. "Tu as seulement accepté d'essayer mais la revoila de nouveau dans ses bons vieux livres." "Tout juste entre l'amour et la guerre," dit brillament Ron,"et c'est un peu des deux.Reprend courage,c'est les vacances de Noël,Luna sera à la maison!" Il avaient une excellente vue du village de Ottery St. Catchopole de la pente fraîche dans laquelle ils transplanèrent le matin suivant.De leur haute place avantageuse le village ressemblait à une collection de maisons de jouet dans les grands rayons de lumière du soleil qui atteignaient la terre à travers les espaces/pauses entre les nuages.Ils restèrent debout une minute ou deux regardant vers le terrier,leurs mains protégeant leurs yeux,mais tout ce qu'ils pouvaient discerner étaient les hautes haies et arbres du verger,qui mettait la maison de travers à l'abri des yeux moldus. "C'est bizarre,être si proche,mais ne pas pouvoir y rendre visite," dit Ron. "Et bien,ce n'est pas comme si tu les avaient à peine vu.Tu étais là pour Noël," dit froidement Hermione. "Je n'étais pas au terrier!" dit Ron avec un rire incrédule."Tu pensais que j'étais rentré à la maison et que je leur avais tous raconté que je vous avais quittés ?Ouais,Fred et Georges auraient été formidables à ce sujet.Et Ginny,elle aurait vraiment été compréhensive." "Mais où étais-tu alors ?" demanda Hermione,surprise. "Dans la nouvelle maison de Bill et Fleur.Petite maison carapace.Bill a toujours été sympa avec moi. Il - il n'a pas eu une très bonn impression quand je lui ai raconté ce que j'avais fait,mais il n'a pas cherché à en discuter.Il savait que j'étais vraiment désolé.Personne du reste de la famille savait que j'étais là.Bill dit à maman et papa que lui et Fleur voudraient rester chez eux pour Noël parce que ils voulaient le passer seuls.Tu sais,les premières vacances après le mariage.Je ne sais ce que Fleur y fit attention.Tu sais à quel point elle déteste Celestina Moldubeck." Ron se retourna vers le Terrier. "Essayons d'avancer plus haut," dit-il,se dirigeant vers le chemin au sommet de la colline. Ils marchèrent durant quelques heures,Harry,suite à l'instence d'Hermione,se cacha sous la cape d'invisibilité.L'ensembles de basses collines s'avéraient être innhabitées hormisune petite maisonnette,qui semblait déserte. "Tu penses que c'est la leur,et ils seraient partis pour Noël ?" dit Hermione,regardant à travers la fenêtre,une petite cuisine ordonnée avec des géraniums sur le rebord de la fenêtre.Ron grogna. "Ecoutez,j'ai le sentiment que vous serez capable de dire qui habite ici si vous regarder à travers la fenêtre des Lovegoods.Essayons le prochain ensemble de collines.(comprend pas c pas logique pourtant bone trad jpense:s) Ils transplanèrent ainsi quelques kilomètres plus loin au nord. "Aha!" lanca Ron,comme le vent fouettait leur cheveux et vêtements.Ron pointait vers haut,vers le sommet de la colline sur laquelle ils avaient transplané,où une maison plus qu'étrange lévitait verticallement contre un ciel,un grand cylindre noir avec une lune fantomatique accroché derrière,dans le ciel d'après midi. "Ca doit être la maison de Luna,qui d'autre viverait dans un endroit pareil ? Ca ressemble a un corbeau géant!" "Ca ne ressemble en rien à un oiseau," dit Hermione fronssant les sourcil vers la tour. "Je parlaut d'un freux d'échec,dit Ron (apparemment ca existe freux en plus :p )"Un chateau pour toi." Les jambes de Ron étaient les plus longues et il parvint au sommet de la colline en premier.Quand Harry et Hermione le rattrapèrent,haletant et se tenant leurs points de côtés,ils le trouvèrent avec un larges sourire. "C'est leur maison," dit Ron."Regarde" Trois enseignes peintes à la main avaient été clouées sur une porte endommagée. Sur la première on pouvait lire, *LE CHICANEUR.EDITEUR,X.LOVEGOOD* sur la seconde, *SELECTIONNEZ VOTRE PROPRE GUI* et enfin la troisième, RESTEZ A L'ECART DES PRUNES DIRIGEABLES. La porte craqua quand ils l'ouvrirent. Le chemin en zigzag menant à porte d'entrée était envahit par une large variété de plantes étranges dont un buisson couvert de fruits oranges ressemblant à des radis que Luna portait parfois comme boucle d'oreille. Harry pensa reconnaître un Snargaluff et donna ??? le bout parcheminé un large mouillage ??? (and gave the wizened stump a wide berth). Deux vieux pommiers sauvages, pliaient sous le vent, dépouillés de feuilles mais toujours massif avec des fruits rouge de la taille d'une baie et de broussailleuses couronnes blanches perlées de gui, se tenaient en sentinelle de chaque côté de la porte d'entrée. Un petit hibou avec une tête qui ressemblait un peu à une tête de faucon applatie les regardait depuis l'une des branche. “Tu ferai mieux de retirer la cape d'invisibilité, Harry,” dit Hermione. “C'est toi que Mr. Lovegood veut aider, pas nous.” Il fit ce qu'ils suggéraient, lui passa la cape pour la ranger dans son sac perlé. Elle frappa ensuite trois fois sur l'épaisse porte noire qui était cloutée avec des clous de fer and portait heurtoir en forme d'aigle. A peine 10 secondes passèrent, puis la porte fut the door s'ouvrit et là se tint Xenophilius Lovegood, pieds-nus vêtu de se qui semblait être une cheminse de nuit tâchée. Ses longs cheveux blancs semblable à de la barbe à papa était sales et mal peignés. En comparaison Xenophilius avait été positivement pimpant au mariage de Bill et Fleur. "Quest-ce ? Qu'est-ce que c'est ? Qui êtes vous ? Qua voulez-vous ?" criat-il d'une voix suraigue et plaintive, regardant d'abord Hermione, puis Ron, et finalement Harry, sur lequel sa bouche forma O parfaitement comique. "Bonjour, Mr. Lovegood," dit Harry, en tendant sa main, "Je suis Harry, Harry Potter." Xenophilius ne sera pas la main d'Harry, quoique son oeil ne fut pas vers l'intérieur sur son nez glissa droit sur la cicatrice sur le front d'Harry. "Pourrions nous entrer ?" demanda Harry. "Il y a quelque chose que nous aimerions vous demander." "Je . . . Je ne suis pas sûr que ce soit recommandé," chichota Xenophilius. Il déglutit et jeta un regard rapide dans la jardin. "Plutôt un choc . . . Mon monde . . . Je . . . J'ai bien peur de penser que je ne devrai réellement pas ---" "Ce ne sera pas long" dit Harry, un peu désapointé par cet acceuil peu chaleureux. "Je ---Oh, et bien d'accord alors. Entrez, vite, vite !" Ils étaient à peine sur le seuil lorsque Xenophilius fit claquer la porte derrière eux, Ils étaient debout dans la cuisine la plus particulière que Harry ait jamais vu. La pièce était parfaitement circulaire, tellement qu'il trouvait qu'elle ressemblait à l'intérieur d'un poivrier géant. Tout etait courbé pour s'adapter aux murs - le fourneau, le lavabo et les buffets - et tout de cela avaient été peints avec des fleurs, des insectes et des oiseaux dans des couleurs primaires brillantes. Harry pensa qu'il reconnaissait le style de Luna. L'effet dans un tel espace enfermé, était légèrement écrasant . Au milieu de la pièce, un escalier circulaire en fer forgé menait aux niveaux supérieurs. Il y avait beaucoup de cliquetit et de bruits au dessus d'eux ( a verifier ): Harry se demanda ce que Luna pouvait faire. « Vous devriez monter. » leur dit Xenophilius, en les regardant toujours de facon très génante, et il passa devant. La salle ci-dessus semblait être la combinaison d'une salle de séjour et d'un lieu de travail, et comme tel, était bien plus encombrée que la cuisine. Bien qu'elle soit beaucoup plus petite et entièrement en rond, la salle ressemblait légerement à une pièce de Condition sur l'occasion inoubliable qu'elle avait été transformée en un labyrinthe gigantesque comprenant des siècles d'objets cachés( a verifier ). Il y avait des piles et des piles des livres et des papiers sur chaque surfacie. Des modèles delicats de créatures que Harry ne reconnu pas, toutes les ailes s'agitant ou les mâchoires se refermant, était accrochées au plafond. Luna n'était pas là:la chose qui faisait un tel raffut était un objet en bois couvert de dents et de roues tournants grâce à la magie,ce la ressemblait à la progéniture bizarre d'un établi et d'une paire de planches,mais après un moment Harry en déduit que c'était une machine d'imprimerie démodée(je pense c genre celle à la gutenberg :p mais ché plus comment ca s'appelle :p ),du fait qu'elle produisait des *Chicaneurs* en série. "Excusez moi," dit Xénophilius,et il enjamba la machine,saisit malproprement une nappe de sous un nombre incalculable de livres et journeaux,qui dégringolèrent tous sur le plancher,et la jeta sur l'imprimerie,assourdissant quelque peu les détonations et les cliquetis. Il fit alors face à Harry."Pourquoi êtes vous venus ?" toutefois avant qu'Harry ait pu parler,Hermione laissa sortir un petit cris de stupeur. "Mr.Lovegood - qu'est-ce que c'est ?" voyant qu'elle pointait une énorme corne en spirale grise,pas très différente de celle d'une licorne,qui était été monté sur le mur,plus en avant de plusieurs pieds dans la pièce. "C'est la corne d'un Ronflak cornu," dit Xenophilius. "Non ça ne l'est pas!" dit Hermione. "Hermione" murmura Harry,embarassé,"ce n'est pas le moment -" "Mais Harry,c'est une corne "d'Erumpent"! (sais pas c koi :s)C'est un matériau exploitable de classe B et c'est une chose extraordinairement dangereuse dans une maison!" "Comment sais-tu que c'est une corne d'Erumpent ?" demanda Ron,s'éloigna de la corne aussi vite que possible, et regardait du fond de la pièce. "Il y a une description dans * Fabtastiques Bêtes et où les trouver*!Mr Lovegood,vous devez vous débarasser de ca immédiatement,ne savez vous pas que ca peut exploser au moindre contact?" "La corne de Ronflak cornu" dit Xenophilius très clairement,un regard entêté sur son visage,"c'est une créature timide et hautement magique,et sa corne -" "Mr Lovegood.Je reconnais les marques de rainures autour de la base,c'est une corne d'Erumpent et c'est incroyablement dangereux - je ne sais pas où vous avez eu ça-" "Je l'ai acheté," dit Xenohpilius tranchant."Deux semaines auparavant,à un charmant jeune magicien qui savait mon intérêt pour les Ronflax exquis.Une surprise de Noël pour ma Luna.Maintenant," dit-il,se tournant vers Harry "pourquoi exactement êtes vous venu,Mr.Potter ?" "Nous avons besoin d'un peu d'aide," dit Harry,avant qu'Hermione ne puisse recommencer à parler. "Ah" dit Xenophilius,"de l'aide,Hmm."Son bon oeil fixa de nouveau la cicatrice d'Harry.Il semblait térrifié et hypnotisé en même temps."Oui.Le truck c'est que...aider Harry Potter...est plutôt dangereux..." "N'êtes vous pas le seul qui continue de dire que le premier devoir de chacun est d'aider Harry ?" dit Ron."Dans vos magazines ?" Xenophilius jeta un coup d'oeil derrière lui vers l'imprimerie recouverte,toujours détonante et clinquante sous la nappe."Heu - oui,j'ai exprimé cet opinion.Toutefois -" "C'est à tous les autres de faire quelque chose,pas vous personnellement ?" dit Ron. Xenophilius de repondit pas.Il continuait "d'avaler"(c la trad :s je pencherai pour "avaler/digérer la remarque...),ses yeux oscillant entre les trois.Harry avait l'impression qu'il y avait une lutte douloureuse qui se déroulait en lui. "Où est Luna ? demanda Hermione."Voyons voir ce qu'elle en pense." Xenophilius avala sa salive.Il semblait rassembler son courage.Finalement il dans une voix tremblante difficile à entendre avec le bruit de l'imprimerie,"Luna est au ruisseau,à pêcher des plimpies d'eau douce(plante).Elle...elle appréciera de vous voir.Je vais l'appeler et alors ou,très bien.J'essayerai de vous aider." Il disparut par l'escalier circulaire et ils entendirant la porte d'entrée s'ouvrir et se fermer.Ils se regardaient les uns les autres. "Vieille Vérue lâche" dit Ron."Luna a eu 10 fois plus de cran/tripes." "Il est probablement inquiet au sujet de ce qu'il leurs arrivera si les mangermorts découvrent que j'étais ici" dit Harry. "Et bien,je suis d'accord avec Ron," dit Hermione,"Un bon vieil hypocrite,disant à tous le monde de t'aider alors qu'il se défile lui même.(sens remanié par mes soins mais jpense c'est l'idée ).Et pour l'amour du ciel éloigne toi de cette corne." Harry s'approcha de la fenêtre sur le côté éloigné de la pièce.Il pouvait voir un ruisseau,un ruban mince scintillant loin en dessous d'eux à la base de la colline.Ils étaient vraiment très haut;un oiseau voleta devant la fenêtre alors qu'il regardait en direction du terrier,maintenant invisible au delà d'une autre rangée de collines. Giny était par ici quelque part.Il étaient aujourd'hui plus proches l'un de l'autre qu'ils ne l'avaient été depuis le mariage de Bill et Fleur,mais elle ne pouvait pas avoir idée qu'il la regardait en ce moment,pensant à elle.Il supposait qu'il devait en être heureux;quiconque entrant en contact avec lui était en danger,l'attitude de Xenophilius le prouvait bien.Il s'éloigna de la fenêtre et son regard tomba sur un autre objet particulier posé sur un tableau/panneau de diapositives/photos courbé et encombré;une pierre mais d'une belle sorcière mais au regard austère qui arborait une coiffure plus qu'étrange.Deux objets qui ressemblait à des oreilles en trompettes dorées étaient courbés sur les deux cotés.Une minuscule paire d'ailes bleu brillantes étaient collées à une bandouilière en cuir qui se prolongeait au sommet de sa tête,tandis qu'un des oranges-radisavait été collée dans une seconde bandouilière autour de son front.(description chelou donc a voir si c la bonne trad... "Regardez ça" dit Harry. "Fetching," dit Ron( sais pas koi ce mot...)."Etonné qu'il n'ai pas entendu/appris ça au mariage." Ils entendirent la porte d'entrée se fermer,et un moment plus tard Xenophilius grimpa les escalier jusque dans la pièce,ses jambes minces maintenant fourrées dans des bottes de caoutchouc, portant un plateau de tasses de thé mal assorties et une théière fumante. "Ah, vous avez repéré mon invention favorite," dit-il, poussant le plateau dans les bras d’Hermione et rejoignant Harry sur le côté de la statue. "Modelé, assez convenablement, sur la tête de la belle Rowena Serdaigle , L’esprit est assurément le plus grand trésor d’un homme!’" Il indiqua les objets semblables à des oreilles en forme de trompettes "Ce sont les siphons de Wrackpurt (?) - pour enlever toute source de distraction dans l’entourage du penseur. Ici, " il pointa les ailes minuscules, " un propulseur de billywig, pour induire (introduire ?) une armature élevée d’esprit. Finalement, " il pointa le radis orange, " la Prune dirigeable, afin d’augmenter la capacité d’accepter l’extraordinaire." Xenophilius avança de nouveau vers le plateau de thé, qu’Hermione était parvenu à équilibrer dangereusement sur une des tables latérales encombrées. "Puis-je vous offrir à vous tous une infusion de Gurdyroots(même nom en francais jcrois) ?"dit Xenophilius. "Nous les faisons nous-même." Comme il commençait à verser les boissons, qui étaient profondément pourpre comme le jus de betteraves, il ajouta, "Luna est au-delà du Bottom Bridge, elle doit être excité que vous soyez ici. Elle ne va pas être longue, elle a attrapé presque attrapé assez de Plumpies pour faire de la soupe pour nous tous. Asseyez-vous et servez-vous du sucre. "Maintenant," il enleva une pile de papiers chancellante d’un fauteuil et s’assit, ses jambes de caoutchouc croisées, "que puis-je faire pour vous aider, Mr. Potter ?" "Bien," dit Harry, jetant un coup d’oeil vers Hermione, qui inclina la tête d’une manière encourageante, "C’est à propos du symbol que vous portiez autour de votre cou au mariage de Bill et de Fleur, Mr. Lovegood. Nous nous demandions ce qu’il signifiait." Xenophilius leva ses sourcils. "Fais-tu référence au signe des reliques Mortelles? Chapitre 22 Harry tomba, haletant, sur l'herbe et se releva immédiatement. Ils semblaient avoir débarqué dans le coin d'un champ au crépuscule; Hermione courait déjà en cercle autour de eux, tournant sa baguette magique. « Protego Totalum. Salvio Hexia. » « Sale traître de veinard. » haleta Ron, émergeant de sous la cape d'invisibilité et la jetant à Harry. « Hermione tu es une génie, une véritable génie. Je ne peux pas croire que nous sommes sortis de là. » « Caverne Inimicum. Est-ce que je ne l'ai pas dit qu’il était un klaxon érumpent? Et maintenant sa maison à exploser! » « Ca lui servira de leçon » dit Ron, examinant son jean déchiré et les coupures à ses jambes, « Qu’est ce qu’ils vont lui faire subir à votre avis? » « Oh j’espère qu’ils ne le tueront pas! » gémit Hermione, « C’est pourquoi j'ai voulu que les mangemorts puissent voir Harry avant que nous soyons partis, ainsi ils ont su Xenophilius n’avait pas menti! » « Pourquoi m’avoir caché ? » demanda Ron. « Tu es censé être dans ton lit avec le spattergrolt, Ron ! Ils ont enlevés Luna parce que son père a soutenu Harry ! C’est ce qui arriverait à ta famille s’ils savaient que tu es avec Harry? » « Mais pour ta mère et ton père? » « Ils sont en Australie » dit Hermione, « Ils doivent aller bien. Ils ne savent rien. » « Tu es une génie » Répéta Ron, semblant intimidé. « Ouais, tu l’es, Hermione, » convenu ardemment Harry. « Je ne sais pas ce que nous ferions sans toi. » Elle rayonna, mais redevenue solennelle immédiatement. « Et pour Luna ? » « Et bien, s'ils disent la vérité, elle est encore vivante » commença Ron. « Ne dis pas ça, ne le dis pas ! » couina Hermione. « Elle doit être vivante, elle le doit ! » « Alors elle est sûrement à Azkaban, je suppose, » dit Ron. « Si elle survit a l'endroit, bien que… il n’y a pas d’espoir… » « Elle survivra » dit Harry. Il ne pouvait pas soutenir une autre alternative. « Elle est forte, Luna, beaucoup plus forte que vous le penseriez. Elle enseigne probablement à tous les détenus aux sujets des Wrackspurts et des Nargles. » « Espérons que tu es raison » dit Hermione. Elle passa une main sur ses yeux. « Je me sentirais si désolé pour Xenophilius si ---s'il n'avait pas simplement essayé de nous vendre aux mangemorts, ouais, » dit Ron. Ils installèrent la tente et entrèrent à l’intérieur, où Ron leur fit le thé. Après qu’ils l’aient échappé belle, le vieil endroit frais et moisie était comme leur maison: sûr, familier, et amical. « OH, pourquoi sommes nous allés là-bas? » gémit Hermione après quelques minutes de silence. « Harry, tu avez raison, c’était comme Godric’s Hollow encore une fois, une perte de temps complète! Des reliques de la mort… des tels bêtises… bien que réellement, » une pensée soudaine sembla l'avoir frappée, « Il pouvait avoir tout inventé, il pouvait? Il ne croit probablement pas aux reliques de la mort du tout, il a juste voulu nous retenir en parlant jusqu'à ce que les mangemort mort arrivent! » « Je ne crois pas, » dit Ron. « Il est vachement plus dur d’inventer des trucs quand ont est sous stress que tu peut le penser. J'ai découvert ça quand les Snatchers m'ont attrapé. C’était beaucoup plus facile de faire semblant d'être Stan, parce que j’en connaissais un peu a son sujet, que d'inventer une nouvelle entière personne. Le Vieux Lovegood était sous une énorme pression, essayant de s'assurer que nous restions. Je pense qu’il nous a dit la vérité, ou ce qu’il pensait être la vérité, juste pour nous faire continuer de parler. » « Bien, je ne crois pas que cela importe, » soupira Hermione. « Même s’ il était honnête, je n'ai jamais entendu autant de non-sens de toute ma vie. » « Tu t’accroche a ça, bien que, » dit Ron. « La chambre des secrets était censée être un mythe, n'est-ce pas? » « Mais les reliques de la Mort ne peuvent pas exister, Ron ! » « Tu continue a le dire, mais l'une d'entre elle le peut, » dit Ron. « La Cape d'invisibilité de Harry » « Le conte des trois frères est une histoire, » dit Hermione fermement. « Une histoire au sujet de la façon dont des humains sont effrayés par la mort. Si survivre était aussi simple que de se cacher sous un cape d'invisibilité, nous aurions déjà tout ce dont nous avons besoin ! » « Je ne sais pas. Nous pourrions le faire avec une baguette magique imbattable, » dit Harry, faisant tourner la baguette en prunellier qu’il détestait tant entre ses doigts. « Il n’existe pas une telle chose, Harry ! » « Tu as dit qu'il y avait des tas de baguettes ---la baguette de la Mort et peu importe comment elles se nommaient » « Bien, même si tu veux te persuader que la Baguette Aînée est réelle, que dis-tu de la Pierre de Résurrection ? » Ses doigts esquissèrent des guillemets alors qu’elle prononçait le nom, et son ton sonnait le sarcasme. « Aucune magie ne peut réveiller les morts, et c’est comme ça ! » « Quand ma baguette s’est connectée avec celle de Tu-Sais-Qui, elle a fait apparaître ma mère et mon père… et Cédric… » « Mais ils n'étaient pas vraiment de retour de la mort, n’est ce pas ? » dit Hermione. « Ces sorte de ---de pales imitations ne sont pas les mêmes que ramener véritablement quelqu’un a la vie. » « Mais elle, la fille dans le conte, n'est-elle pas vraiment revenue, elle ? L'histoire dit qu'une fois que les gens sont morts, ils lui appartiennent avec les morts. Mais le deuxième frère pouvait encore la voir et lui parler, pas vrai ? Il a même vécu avec elle pendant un moment… » Il vit l’inquiétude et quelque chose moins facilement définissable dans l'expression de Hermione. Puis, pendant qu'elle jetait un coup d'oeil à Ron, Harry se rendit compte quelle était sa crainte : Il l'avait effrayée avec son discours de vivre avec des personnes mortes. « Donc ce type Perevell qui est enterré a Godric’s Hollow, » dit-il à la hâte, essayant de sonner totalement raisonnable, « Tu ne sais rien a son sujet, si ? » « Non, »répondit-elle, semblant soulagée du changement du sujet. « J’ai vérifié après avoir vu la marque sur la tombe ; s'il avait été n'importe quelle personnage célèbre ou avait fait quelque chose d’important, je suis sûr qu'il serait dans un de nos livres. Le seul endroit où je suis parvenu à trouver le `dénommé Peverell' est dans « La noblesse de la nature : Une généalogie de Sorcellerie ». Je l'ai emprunté à Kreacher, » expliqua-t-elle alors que Ron lever ses sourcils. « Il énumère les familles de sang pur qui sont maintenant éteintes dans leur lignée masculine. Apparemment les Peverells étaient l'une des premières familles à disparaître. » « Éteinte dans leur lignée masculine ? » repeta Ron. « Ca veut dire que le nom s’est éteint, » dit Hermione, « il y a des siècles, dans le cas des Peverells. Ils pouvaient encore avoir des descendants, bien que, ils les appelaient juste différement. » Et alors il revint à Harry en un éclair brillant, le souvenir qui avait remué dans sa mémoire au son du nom « Peverell » : un vieil homme dégoûtant brandissant une horrible bague face à un employé de ministère, et à cria a haute voix, « Marvolo Gaunt ! » «Pardon » Dirent Ron et Hermione d’une même voix. « Marvolo Gaunt ! Le grand père de Vous savez qui ! Dans la Pensive ! Avec Dumbledore ! Marvolo avait dit qu’il était le descendant des Peverell ! » Ron et Hermione semblèrent déconcertés. « La bague, la bague qui est devenu un Horcruxse, Marvolo Gaunt avait dit qu’il y avait les armoirie des Perverell dessus ! Je l'ai vu l'agiter devant le visage d’un type du ministère, il l'avait presque enfoncer dans son nez ! » « Les armoiries des Perverell ? » dit Hermione brusquement. « Pouvais-tu voir a quoi elles ressemblaient ? » « Pas vraiment, » dit Harry, essayant de se rappeler. « Il n'y avait rien de fantaisiste là-dedans, dans la mesure de ce que j’ai pu voir ; peut-être quelques éraflures. Je n’ai vraiment pu la voir de près qu’après qu’elle ai était cassée . » Harry vit la compréhension de Hermione dans l'élargissement soudain de ses yeux. Ron les regardait tour a tour, étonné. « Mince alors… que croyez vous qu’ était ce signe encore ? Le signe des Reliques ? » « Pourquoi pas ? dit Harry avec enthousiasme, « Marvolo Gaunt était un espèce de vieux ignorant qui a vécu comme un porc, tout ce a quoi il s’intéressait était son ascendance. Si cette bague avait été passé au cours des siècles, il n’aurait pas vraiment pu dire ce qu’elle était vraiment. Il n'y avait aucun livre dans cette maison, et faites moi confiance, il n'était pas le genre de type à lire des contes de fées à ses enfants. Il aurait aimé penser que les éraflures sur la pierre étaient des armoiries, parce qu'en ce qui le concernait, avoir le sang pur vous rendez pratiquement royal. » « Oui… et c'est vraiment intéressant, » dit Hermione avec précaution, « mais Harry, si tu est en train de penser à ce que je pense que tu penses… » « Bien, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? dit Harry, abandonnant toute attention. « C'était une pierre, n'est-ce pas? » Il regarda Ron cherchant un appui. « Et si c'était la Pierre de Résurrection ? » La bouche de Ron tomba grande ouverte. « Mince alors, mais néanmoins cela fonctionnerait il toujours même si Dumbledore était mort? » « Fonctionner ? Fonctionner ? Ron, cela n'a jamais fonctionné ! Il n'y a jamais eu une pierre de résurrection ! » Hermione sauta sur ses pieds, semblant exaspérée et fâchée. Harry tu essaies de t’adapter à toute cette histoire. « « Tout faire passer dans cette histoire? » répéta t il. « Hermione, ils s'adaptent de leurs propres manières ! Je sais que le signe des Reliques de la Mort était sur cette pierre décharnée! dit il, elle a été aux descendants de Peverells! » « Il y a une minute tu nous as dit que tu n’avais jamais correctement vu la marque sur la pierre! » « Où tu as reconnu l'anneau maintenant? » Demanda Ron à Harry. « Qu'est ce qu’a fait Dumbledore avec lui après qu'il l'ait cassé et ouvert? » « Mais l'imagination d’Harry s’emballait très vite, bien au-delà de Ron et de Hermione. Trois objets, ou reliques, qui une fois réunis, le ferait maître et propriétaire de la mort. Maître. Conquérant. Vainqueur. Le dernier ennemi qui sera détruit est la mort. Et il se vit, propriétaire des reliques, faisant face à Voldemort, dont les Horcruxes n'étaient que des simples allumettes. Ni l'un ni l'autre ne peuvent vivre tandis que l'autre survit. Était ce ça la réponse? Reliques contre Horcruxes? Y avait il une manière après tout, de s’assurer de cela était-il la personne qui triompherai? S’il était le maître des reliques de la mort, serait-il sûr ? « Harry ? » Mais il avait à peine entendu Hermione: Il avait retiré sa cape d'invisibilité et l’examina avec ses doigts, le tissu souple comme eau, lumière comme air. Il n'avait jamais vu n'importe quoi l'égaler en ses presque sept années dans le monde des Sorciers. Était elle exactement la cape que Xenophilius avait décrit: Une cape qui rendait vraiment le porteur complètement invisible, et supporte éternellement, donnant la dissimulation constante et impénétrable, par n'importe lequel des charmes sont moulés en elle… Et puis, avec un halètement, il se rappela « Dumbledore a eu ma cape la nuit où mes parents sont morts! » Sa voix secoua et il pouvait sentir la couleur de son visage, mais il ne s'est pas inquiété. « Ma mère a dit à Sirius que Dumbledore a emprunté la cape! C'est pourquoi! Il a voulu l'examiner, parce qu'il a pensé que c'était l’une des trois reliques ! Ignotus Peverells est enterré Godric’s Hollows. » Harry marchait dans le noir autour de la tente, se sentant comme si les grands nouveaux yeux de la vérité s’ouvraient tous autour de lui. « Il est mon ancêtre. Je suis le descendant du troisième frère! Tout semble coïncider » « Il se sentit armé dans la certitude, dans sa croyance des reliques, comme si la seule idée de les posséder lui donnait la protection, et il se sentit joyeux pendant qu'il se tournait de nouveau vers les deux autres. « Harry, » dit Hermione encore, mais il était occupé à défaire la poche autour de son cou, ses doigts tremblaient beaucoup. « Lis-la » lui dit il, mettant la lettre de sa mère dans sa main. « Lis-la ! Dumbledore a eu la cape, Hermione! Pourquoi autrement la voudrait-il? Il n'a pas eu besoin d'une cape, il pouvait exécuter un charme de désillusion si puissant qu'il se rendait complètement invisible sans en avoir une! Quelque chose tomba au plancher et roula, scintillant, sous une chaise: Il avait délogé le vif d’or quand il retira la lettre. Il se pencha pour le prendre, et alors le ressort nouvellement tapé des découvertes fabuleuses jeta lui un autre cadeau, et un choc merveilleux éclata à l'intérieur de lui de sorte qu'il cria dehors. « IL est DEDANS ICI ! Il la laissé l'anneau dans le vif d'or! » « Vous-vous comprenez? » Il ne pouvait pas comprendre pourquoi Ron semblait pris au dépourvu. C’était si évident, si clair pour Harry. Tout s'adapta, tout. Sa cape était l’une des trois reliques, et quand il aurait découvert comment ouvrir le vif d'or il aurait le deuxième, et puis il dû se faire à l’idée qu’il était obligé de trouver la dernière des reliques, la baguette magique de l’aîné, et après- Mais c’était comme si un rideau était tombé sur une scène allumée : Toute son excitation, tout son espoir et bonheur s’éteignirent en un instant, il se tenait seul dans l'obscurité, et le charme glorieux était rompu. « Qu’est ce qu’il va faire après. » Le changement de sa voix fit à Ron et le regard d’Hermione encore plus effrayant. « Vous Savez Qui est après la baguette magique de l’aîné. » Il tourna le dos à leurs visages tendus et incrédules. Il su que c’était la vérité. Il avait tout compris, Voldemort ne cherchait pas une nouvelle baguette magique; il cherchait une vieille baguette magique, une baguette magique très vieille en effet. Harry marcha à l'entrée de la tente, oubliant Ron et Hermione pendant qu'il examinait la nuit, pensant. Voldemort avait été élevé dans un orphelinat de Moldus. Personne ne pouvait lui avoir dit les contes de Beedle le barde quand il était un enfant, pas plus qu’Harry ne les avait entendus. À peine tous les sorciers croient en les reliques de la mort. Était-il probable que Voldemort sache tout à leur sujet ? Harry regarda fixement dans l'obscurité. …. Si Voldemort avait su pour les reliques de la mort, il les aurait sûrement cherchées, fait quelque chose les posséder: trois objets qui faisaient de lui le maître et propriétaire de la mort? S'il avait su pour les reliques de la mort, il ne pouvait pas avoir eu besoin d’Horcruxes en premier lieu. Le simple fait ne démontre-t-il pas qu’ils n’avaient pas les reliques de la mort, et transformé des Horcruxes, qu'il n'ait pas connu ce dernier grand secret de Sorciers? Ce qui signifia que Voldemort avait cherché la baguette magique de l’aîné sans réaliser sa toute puissance, sans comprendre qu'elle était l'une de trois… la baguette magique était l’une des reliques qui ne pouvait pas être caché, dont l'existence était la plus connue... La traînée sanglante de la baguette magique la plus ancienne est écrite à travers les pages de Sorciers de l’histoire. Harry observa le ciel nuageux, des courbes de fumées grises et argentées passant devant le visage de la lune blanche. Il se sentait étourdi de stupéfaction devant ses découvertes. Il retourna de nouveau dans la tente. C'était un choc de voir Ron et Hermione se tenant exactement où il les avait laissés, Hermione tenant toujours la lettre de Lily, Ron à sa légère impatience dans son regard de côté. N'ont-ils pas réalisé à quelle distance ils avaient voyagé dans les dernières minutes? « C'est lui ? » dit Harry, essayant de les apporter à l'intérieur de la lueur de sa propre certitude étonnée, « ceci explique tout. Les reliques de la mort sont bien vrais et j'en ai une et même deux » Il sortit le vif d’or. « - et Vous Savez Qui chasse le dernier, mais il ne réalise pas. Il pense juste que c'est une baguette magique puissante. « « Harry, » dit Hermione, se déplaçant vers lui et lui remettant dans les mains la lettre de Lily, « Je suis désolé, mais je pense que ce que tu penses est faux, totalement faux. » « Mais ne voyez-vous pas? Tout coïncide. » « Non, ça ne le fait pas » dit elle. « Ca ne le fait pas. Harry, tu as rien obtenu depuis notre départ. S’il te plaît, » dit elle pendant qu'elle commençait à parler, « s’il te plaît réponds moi juste à ceci : Si les reliques de la mort existaient vraiment, et que Dumbledore le savait, et que la personne qui les possédait tous serait maître de la Mort, Harry, pourquoi ne te l’aurait-il pas dit? Pourquoi? » Il avait préparer sa réponse. « Mais tu l'as dit, Hermione! Vous devez découvrir au sujet d’eux pour vous-même! C'est une recherche! » « Mais j’ai seulement indiqué que cela pour vous juger et persuader pour venir au Lovegood! » pleura Hermione d'exaspération. « Je ne l'ai pas vraiment cru ! » Harry n’y fit pas attention. « Dumbledore m'a toujours laissé découvrir la solution pour moi même. Il m'a laissé essayer ma force, prendre des risques. Ca ressemble au genre de chose qu'il aurait fait. » « Harry, ce n'est pas un jeu, ce n'est pas un entraînement! C'est la réalité, et Dumbledore nous à donné des instructions très claires: Trouver et détruire les Horcruxes! Ce symbole ne signifie rien, oublie les reliques de la mort, nous ne pouvons pas avoir une voie secondaire. « Harry l’écoutait à peine. Il tournait le vif d’or à plusieurs reprises dans ses mains, s'attendant à ce qu'il casse puis s’ouvre, pour montrer la pierre de résurrection, pour prouver à Hermione qu'il avait raison, que les reliques de la mort étaient vraies. Elle fit appel à Ron. « Tu ne crois pas à ceci, n’est-ce pas? » Harry les regarda, Ron hésita. « Je sais pas. Je veux dire. Peu de choses coïncident ensemble. » dit Ron maladroitement, «mais quand tu regardes le sujet d'ensemble. » Il pris une respiration profonde. « Je pense que nous sommes censés nous débarrasser des Horcruxes, Harry. Et c’est ce que Dumbledore nous a indiqué de faire. Peut-être… Peut être que nous devrions oublier ces reliques de la mort. » « Merci, Ron, » dit Hermione. « Je prendrai la première garde. » Et elle progressa vers Harry et s'assis dans l'entrée de la tente pour faire voir sa détermination. Mais Harry dormi peu cette nuit. L'idée des reliques de la mort avait pris possession de lui, et il ne pouvait pas se reposer tandis que les pensées s’agitaient et tourbillonnaient dans son esprit : la baguette magique, la pierre, et la cape, s'il pouvait juste les posséder toutes... Je m'ouvre à la fin. …. Mais quelle était la fin? Pourquoi ne pouvait-il pas avoir la pierre maintenant? Si seulement il avait la pierre, il pourrait poser à Dumbledore toutes ses questions. Et Harry murmura des mots au vif d’or dans l'obscurité, essayant tout, même Fourchelang, mais la boule d'or ne s'ouvrit pas… Et la baguette magique, la baguette magique de l’aîné, où a-t-elle pu être cachée? Où Voldemort recherchait maintenant? Harry souhaita que sa cicatrice brûle et lui montre les pensées de Voldemort, parce que pour la première fois jamais, lui et Voldemort été unis en voulant tout les deux la même chose. Hermione ne voudrait pas de cette idée, naturellement.…. Mais d'autre part, elle n'a pas cru Xenophilius qui disait vrai, d'une certaine manière… Limitée, fermée d’esprit. La vérité était qu'elle été effrayée à l'idée des reliques de la mort, particulièrement de la pierre de résurrection. Et Harry pressa sa bouche encore sur le vif d’or, l'embrassant, l'avalant presque, mais la balle froide ne changeait pas... C'était presque l’aube quand il se rappela de Luna, seule dans une cellule d’Azkaban, entourée par des détraqueurs, et il eu soudainement honte de l’avoir oubliée dans sa contemplation fébrile des reliques. Si seulement ils pouvaient la sauver, mais des détraqueurs de ce nombre était pratiquement inattaquable. Maintenant il venait de penser qu’il n'avait pas essayé de produire un Patronus avec la baguette magique de prunellier. …. Il devait essayer ça ce matin… Si seulement il y avait une manière d'obtenir une meilleure baguette magique. Le désir d’avoir la baguette de l’aîné, la baguette de la mort, imbattable, invincible, une fois de plus. …. Ils démontèrent tôt la tente le lendemain matin et passèrent sous une douche de pluie morne. Le déluge les a poursuivit jusqu’à la côte, où ils montèrent la tente pour la nuit, et dura toute la semaine, par des paysages détrempés qu’Harry trouvait morne et fatiguant. Il pouvait penser seulement aux reliques de la mort. Ils étaient comme une flamme avait été allumée à l'intérieur de lui, que rien, même pas l'incrédulité plate d’Hermione ni les doutes persistants de Ron, ne pouvaient éteindre. Mais plus le désir ardent des reliques brûlait à l'intérieur de lui férocement, moins il était joyeux. Il blâma Ron et Hermione: Leur indifférence déterminée était aussi mauvaise que la pluie implacable pour amortir ses pensées, mais ni l'un ni l'autre ne pouvaient éroder sa certitude, qui demeurée absolue. La croyance d’Harry et le désir ardent pour les reliques le consommait tellement qu'il se sentit à l’écart des deux autres et leurs hantises des Horcruxes. « Obsession ? » dit Hermione dans une basse voix féroce, quand Harry avait était assez négligent pour employer le mot un soir, après Hermione lui avait indiqué par son manque d'intérêt en localisant plus d’Horcruxes. « Nous ne sommes pas celui qui a une obsession, Harry! Nous sommes ceux qui essayent de faire ce que Dumbledore a voulu que nous fassions ! » Mais il était imperméable à la critique voilée. Dumbledore avait laissé le signe des reliques pour qu’Hermione le déchiffre, et il avait également, Harry restait convaincu de lui, laissé la pierre de résurrection cachée dans le vif d'or. Ni l'un ni l'autre ne peuvent vivre tandis que l'autre survit. Le maître de la mort. Pourquoi Ron et Hermione n’ont-ils pas compris? « Le dernier ennemi qui sera détruit est la mort, » cita Harry calmement. « J'ai pensé qu'il était Vous Savez Qui nous avons été censé combattre? » répliqua Hermione, et Harry l’abandonnant toute seule. Même le mystère de la biche argentée, que les deux autres insistaient dans la discussion, semblait moins important pour Harry maintenant, qu’un numéro de cirque vaguement intéressant. La seule autre chose qui lui importa était que sa cicatrice avait commencé à le picoter encore, bien qu'il ait fait tout ce qu’il pouvait pour cacher ce fait aux deux autres. Il chercha la solitude toutes les fois que c’était possible, mais été déçu par ce qu'il voyait. Les visions partagées par lui et Voldemort avaient changées; elles s'étaient estompées, comme s'ils se déplaçaient dans et hors du foyer. Harry était simplement capable de voir les dispositifs indistincts en un objet qui ressemblait à un crâne, et quelque chose comme une montagne qui était plutôt sombre que dans son esprit. Habituellement, les images étaient aussi claires que la réalité, Harry été déconcerté par le changement. Il s’inquiétait que le raccordement entre lui et Voldemort ait été endommagé, un raccordement qu'il avait craint, celui qu'avait estimé Hermione. Harry relia d’une façon ou d'une autre ces images insatisfaisantes et vagues avec la destruction de sa baguette magique, comme si c'était le défaut de la baguette magique de prunellier qu'il pouvait plus ne voir dans l'esprit de Voldemort aussi bien qu'avant. Pendant que les semaines passaient, Harry ne pouvait pas aider , mais notait, malgré son nouvel égocentrisme, que Ron semblait prendre les choses en mains. Peut-être parce qu'il était déterminé à compenser la fois où il était parti, peut-être parce que la nonchalance d’Harry galvanisait ses qualités dormantes de meneur, Ron était celui maintenant encourageait et exhortait les deux autres dans l'action. « Trois Horcruxes sont détruits » continua t il à dire. « Nous avons besoin d'un plan d'action, avançons! Où avons-nous regardé? Partons encore par lui. L'orphelinat. » La ruelle de Diagon, Poudlard, la Chambre des secrets, Borgin, l'Albanie, chaque endroit qu'ils ont su que l’énigme de Tom avait jamais vécu ou travaillé, visité ou assassiné, Ron et Hermione ratissaient au-dessus d’eux encore, Harry se joignit dedans seulement à arrêter Hermione l'agaçant. Il aurait été heureux seul de se reposer dans le silence, essayant de lire les pensées de Voldemort, pour découvrir plus de choses au sujet de la baguette magique de l’aîné, mais Ron insista pour voyager à des endroits toujours peu probables simplement, Harry se rendait compte, pour continuer le déplacement. « Tu ne sais jamais, » était le refrain constant de Ron. « Plus haut il y a un village de Sorciers nommé Flagley, il pourrait avoir voulu vivre là. Partons et prenons nos sacs pour allez faire un tour. » Ces incursions fréquentes dans le territoire des Sorciers les apportaient à voir occasionnellement des Snatchers. « Certains d'entre eux sont censés être aussi mauvais que les mangemorts » dit Ron. « Le sort que j’ai utilisé était un peu pathétique, mais certains récits de Bill m’ont fait comprendre que certains d’eux sont vraiment dangereux. Ils parlaient de Potterwatch-« « De quoi? » dit Harry. « A je ne t’ai pas dit que c’est comme ça qu’il s’appelait Potterwatch? Le programme que je continue à essayer d’obtenir sur la radio, le seul qui indique la vérité sur ce qui se passe! Presque tous les programmes sont contrôlés par Vous Savez Qui, tous excepté Potterwatch, je veux vraiment que vous l'entendiez, mais ils sont rusés…» Ron passa la soirée, à utiliser sa baguette magique pour trouver diverses ondes de radio tandis que les antennes tourbillonnaient. De temps en temps ils entendaient des bribes de conseil sur la façon dont traiter la fièvre du dragon, et une fois quelques passages « d'un chaudron entièrement fait d'amour chaud et fort. » Tandis qu'il attachait du ruban adhésif, Ron continua à essayer de trouver le mot de passe correct, murmurant plusieurs mots aléatoires dans sa respiration. « Ils ont normalement quelque chose à voir avec l'ordre » leurs dit il. « Bill a un vrai talent pour deviner les mots de passe. Je suis obligé d’en trouver un à la fin. » Harry s’assit à l'entrée de la tente, vu c’était son devoir de garde, regardant fixement dans le vide un bloc des jacinthes de raisin qui avaient forcé leur voie par la terre fraîche, quand Ron cria excité à l'intérieur de la tente. « Je l'ai, je l'ai ! Le mot de passe était 'Albus'! Rentre ici, Harry. » Encouragé pour la première fois depuis des jours dans sa contemplation des reliques de la mort, Harry se dépêcha de se tourner et de rentrer à l'intérieur de la tente pour trouver Ron et Hermione se mettant à genoux sur le plancher près de la petite radio. Hermione, qui avait poli l'épée de Gryffondor pendant qu’il ne se passait rien l’avait reposée, et était bouche ouverte, regardant fixement le haut-parleur minuscule, duquel une voix des plus familière disait. « … Nous faisons des excuses pour notre absence provisoire des ondes hertziennes, qui était due à un certain nombre de visites à domicile dans notre secteur par ces fidèles mangemorts. » « Mais c'est Lee Jordan ! » dit Hermione. « Je sais ! » rayonna Ron. « Surpris, hein ? » « … maintenant que nous avons trouvé un autre endroit sûr » disait Lee, et je suis heureux de vous dire que deux de nos contribuants réguliers m'ont rejoint ici cette soirée. Bonsoir, les garçons ! » « Salut. » « Bonsoir, Rivière. » « La rivière c’est Lee » expliqua Ron. « Ils ont tous des noms de code, mais vous pouvez facilement les reconnaître. « Shh ! » dit Hermione. « Mais avant que nous entendions nos invités Royal et Romulus » continua Lee, « Prenons un moment pour rapporter ces décès que les informations que le monde des Sorciers et la Gazette du Sorcier ne pensent pas assez important pour les mentionner. C'est avec un grand regret que nous informons nos auditeurs des meurtres de Ted Tonks et de Dirk Cresswell. » Harry se sentit malade, quelque chose descendit dans son ventre. Lui, Ron, et Hermione ont regardé fixement les uns les autres avec l'horreur. « Un gobelin portant le nom de Gornuk a été également tué. On croit que Dean Thomas et un deuxième gobelin, tous les deux enfants de Moldus étaient censés avoir voyagé avec Tonks, Cresswell, et Gornuk, ont pu s’échapper. Si Dean écoute, ou si n'importe qui a n'importe quelle idée de l’endroit où il se trouve, ses parents et ses soeurs sont désespérés dans l’attente de nouvelles. « En attendant, à Gaddley, une famille de cinq Moldus a été trouvée morte dans leur maison. Les autorités Moldus attribuent leurs décès à une fuite de gaz, mais les membres de l'ordre de Phoenix m'informent que c'était un massacre évident, comme s’ils étaient nécessaires, du fait que le meurtre de Moldus devient un peu plus qu'un sport de récréation sous le nouveau régime. « Enfin, nous sommes aux regrets d'informer nos auditeurs que les restes de Bathilda Bagshot ont été découverts à Godric’s Hollows. L'évidence est qu'elle est morte depuis plusieurs mois. L'ordre de Phoenix nous informe que son corps montre signes de dommages infligés par de la magie noire. « Chers auditeurs, je voudrais vous présenter nos invités ici présent de nous joindre dans le minute de silence en la mémoire de Ted Tonks, de Dirk Cresswell, de Bathilda Bagshot, de Gornuk, et de l'inconnu, ainsi que les Moldus qui ont été assassinés par des mangemorts. » Le silence suivit, et Harry, Ron et Hermione ne parlèrent pas. La moitié d’Harry espérait en entendre plus, l’autre moitié de lui avait peur de ce qui pouvait venir après. C’était la première fois qu'il se sentait entièrement relié au monde extérieur depuis longtemps. « Merci » dit la voix de Lee. « Et maintenant nous pouvons nous tourner vers nos invités réguliers d’honneur Royal et Romulus, pour une mise à jour sur la façon dont le nouvel ordre des Sorciers est affecté dans le Monde des Moldus. » « Merci, Rivière » dit une voix indubitable, profond, mesuré, rassurant. « Kingsley ! » éclata Ron. « Nous savons ! » dit Hermione, tais toi. « Les moldus restent ignorant de la source de leur douleur pendant qu'ils continuent à soutenir les accidents lourds » dit Kingsley. « Cependant, nous continuons à entendre des histoires véritablement inspirées de sorciers et des sorcières risquant leur propre sûreté pour protéger des amis et des voisins Moldus, souvent sans connaissance de Moldus. Je voudrais faire appel à tous nos auditeurs pour suivre leur exemple, peut-être en lançant un charme protecteur au-dessus de tous logements de Moldus de votre rue. Beaucoup de vies pourraient être sauvées si de telles mesures simples sont prises. » « Et que diriez vous, Royal, à ces auditeurs qui nous écoutent dans ces périodes dangereuses, s’il devait être les prochains sorciers ? demanda Lee. « Je dirais que c'est une courte chose 'Les premiers Sorciers' aux Sang Purs d'abord, 'et puis 'aux mangemorts » répondit Kingsley. « Nous sommes tous humains, n'est-ce pas? Chaque vie humaine vaut la même chose, et en valeur l'économie. » « Excellent, Royal, et tu auras ma voix pour le ministre de la magie si nous sortons jamais de ce désordre, » dit Lee. « Et maintenant, ils nous restent Romulus et Remus nos amis pour notre dispositif ' populaire de Potter '. » « Merci, Rivière » indiqua une autre voix très familière. Ron commença à parler, mais Hermione le devança dans un chuchotement. « Nous savons que c'est Lupin ! » « Romulus, vous maintenez, car vous revenez à chaque fois sur notre programme, qu'Harry Potter est encore vivant? » « Je le sais » dit le lupin fermement. « Il n'y a aucun doute du tout dans mon esprit que sa mort serait proclamée aussi largement que possible par les mangemorts si elle s'était produite, parce qu'elle frapperait un coup mortel au moral de ceux résistant au nouveau régime. 'Le garçon qui a survécu reste un symbole pour tous et pour lequel nous luttons : le triomphe du bien, la puissance de l'innocence, la nécessité de continuer à résister. » Un mélange de gratitude et de honte jailli à l'intérieur d'Harry. Lupin semblait lui avoir pardonné, pour les choses terribles qu'il lui avait dit quand ils s'étaient rencontrés pour la dernière fois? « Et que diriez-vous à Harry si vous pensiez qu'il écoutait, Romulus ? » « Je lui dirais que nous sommes avec lui de tout coeur » dit Lupin, puis il hésita légèrement, «et je lui dirais de suivre ses instincts, qui sont bons et presque toujours exacts. » Harry regarda Hermione, dont les yeux étaient pleins de larmes. « Presque toujours exacts » répéta t elle. « Oh, je ne vous ai pas dit ? » dit Ron dans la surprise. « Bill m'a dit que la vie de Lupin avec Tonks! Apparemment devient elle assez grande aussi. » « … et notre mise à jour habituelle sur ces amis de Harry Potter qui souffrent pour leur allégeance? » disait Lee. « Bien, car les auditeurs réguliers sauront, plusieurs des défenseurs plus francs d'Harry Potter ont été maintenant emprisonnés, y compris Xenophilius Lovegood, le rédacteur d'autrefois le Chicaneur » dit Lupin. « Au moins il est encore vivant ! » murmura Ron. « Nous avons également entendu dans les dernières heures que Rubeus Hagrid » - chacun des trois d'entre eux haleta, garde-chasse bien connu de l'école de Poudlard, avait étroitement échappé à l'arrestation au sein de Poudlard, où il est répondu avoir accueilli ' un parti de soutien d'Harry Potter dans sa maison. Cependant, Hagrid n'a pas été mis en garde à vue, et comme nous le pensons, en fuite. » « Je suppose que ça aide, de s'échapper des mangemorts, si vous avez un demi-frère géant de 6 pieds de haut? » demanda Lee. « Ca a sûrement aidé» convint Lupin gravement. « Mais j'ajoute juste que tandis que nous sommes ici chez Potterwatch applaudissant l'esprit d'Hagrid, nous pousserions même le plus consacré des défenseurs d'Harry. 'Les parties de soutien à Harry Potter sont imprudents dans le climat actuel. » « En effet ils le sont, Romulus, » dit Lee, « ainsi nous suggérons que vous continuiez à montrer votre dévotion à l'homme avec la cicatrice en forme d'éclair en écoutant Potterwatch! Et maintenant déplaçons-nous aux nouvelles au sujet du sorcier qui s'avère juste aussi évasif que Harry Potter. Nous aimons nous référer à lui en tant que chef mangemort, et donner ici ses avis sur certaines des rumeurs plus aliénées circulant au sujet de lui, je voudrais présenter un nouveau correspondant. Rongeur? » « Rodent? » leurs indiqua encore une autre voix familière, et Harry, Ron, et Hermione rigolèrent ensemble : « Fred ! » « Non, c'est George? » « C'est Fred, je pense » dit Ron, se penchant en avant plus, comme n'importe quel jumeau lui dit, « Je ne suis pas 'Rongeur ', je vous ai dit que j'ai voulu être 'Rapier'! » « Oh, excusez moi, ' Rapier, 'pourriez vous s'il vous plaît nous donner votre point de vue sur les diverses histoires que nous avons entendu au sujet du chef mangemort? » « Oui, Rivière, je peux. » dit Fred. « Car nos auditeurs sauront, à moins qu'ils aient pris le refuge au fond d'un étang de jardin ou quelque part semblable, Vous Savez Qui à la stratégie de rester dans l'ombre crée un petit climat de panique. S'occuper de toi, si toutes les visées alléguées de lui sont véritables, nous devrions avoir Vous Savez Qui divisé en dix-neuf personnes à plusieurs endroits. » « Ce qu'il fait, naturellement, » dit Kingsley. « L'air du mystère crée plus de terreur qu'en se montrant réellement. » « Bien sûr » dit Fred. « Ainsi, des gens, nous laissent et essayez de vous calmez un peu. Les choses sont assez mauvaises sans inventer des choses aussi bête. Par exemple, cette nouvelle idée que Vous Savez Qui peut tuer des personnes avec un regard simple de ses yeux. C'est un basilic, auditeurs. Un essai simple: Vérifier si la chose qui va vers vous à des jambes. Si elle a, vous pouvez la regarder dans ses yeux, bien que s'il est vraiment Vous Savez Qui, c'est probable que ce sera la dernière chose que vous ne verrez jamais. » Pour la première fois depuis des semaines et des semaines, Harry riait: Il pouvait sentir le poids de la tension sortir de lui. « Et les rumeurs qu'il continue à être aperçu à l'étranger? » demanda Lee. « Bien, qui ne voudrait pas de petites vacances agréables après que tout ce dur labeur qu'il a fait ici? » demanda Fred. « Le point est, que les gens, ne doivent pas s'apaisait dans une sensation d'une sécurité fausse, pensant qu'il est hors du pays. Peut-être il est, peut-être il ne l'est pas, mais il reste le fait qu'il peut se déplacer plus rapidement que Severus Rogue confronté avec le shampooing quand il veut, ainsi ne comptez pas sur lui sur un long chemin loin si vous prévoyez de prendre n'importe quels risques. Je n'ai jamais pensé que je m'entendrais l'indiquer, mais la sûreté est de mise! » « Merci infiniment de ces mots sages, Rapier, » indiqua Lee. » Les auditeurs, ainsi ceci nous amène à la fin de ce Potterwatch. Nous ne savons pas quand il sera possible d'annoncer encore, mais vous pouvez être sûr que nous serons de retour. Le prochain mot de passe sera 'FolOeil. Garder la foi. Bonne nuit. » Le cadran de la radio tournoya et les lumières derrière le panneau d'accord s'éteignirent. Harry, Ron, et Hermione rayonnaient toujours. L'audition des voix familières et amicales était un tonique extraordinaire ; Harry était devenu ainsi à cause de leur isolement qu'il avait presque oublié que d'autres personnes résistaient à Voldemort. C'était comme le réveil d'un long sommeil. « Bon, alors? » dit Ron heureux. « Brillant, » dit Harry. « C'est si courageux de leur part » soupira Hermione admirative. « S'ils étaient trouvés… » « Bien, ils gardent leurs positions, vous ne trouvez pas? » dit Ron. « Comme nous. » « Mais vous avez entendu ce que Fred a dit? » demanda Harry excité; maintenant l'émission était plus importante, ses pensées tournées autour de sa seul hantise consumante. « Il est à l'étranger ! Il recherche toujours la baguette magique, je le savais! » « Harry « « Hermione, pourquoi es tu aussi déterminée à ne pas l'admettre ? Vol. « « HARRY, NON ! » « demort est après la baguette magique de l'aîné! » « Ce nom est tabou! » beugla Ron, sautant sur ces pieds lorsqu'une déchirure retentit au dehors de la tente. « Je te l'ai dit Harry, nous ne pouvons pas dire ce nom car nous ça brouille la protection mise autour de nous, c'est comme ça qu'ils nous trouvent. « Mais Ron cessa de parler, et Harry su pourquoi. Le strutoscope sur la table s'était allumé et avait commencé à tourner; ils pouvaient entendre des voix de plus en plus proche venir: des voix approximatives et excitées. Ron tira l’étegnoir hors de sa poche et cliqua dessus: Leurs lampes s'éteignirent. « Sortez de là avec vos mains en l'air! » dit une voix de râpage dans l'obscurité. « Nous savons que vous êtes là ! Vous avez une demi-douzaine de baguettes magiques se dirigeant vers vous et nous ne nous inquiétons pas que vous nous attaquiez! » Chapitre 23 Le Manoir des Malefoy Harry regarda autour à la recherche des deux autres, maintenant de simples silhouettes dans l'obscurité. Il vit Hermione pointer sa baguette, figée vers la sortie, mais dans son visage; il y eut un bang, un éclat de lumière blanche, puis il tomba dans une douleur atroce, incapable de voir. Il pouvait sentir son visage enflait rapidement sous ses mains alors que des pas lourds l'entouraient. "Levez-vous, vermine" Des mains inconnues traînèrent durement Harry sur le sol, avant qu'il n'ait pu les arrêter, quelqu'un fouilla dans sa poche et en sortit sa baguette magique. Harry agrippa son visage atrocement douloureux, qui était méconnaissable derrière ses doigts, tendu, enflé et gonflé comme s'il avait été victime de quelques violentes réaction allergique. Ses yeux avaient été réduits à des fentes à travers lesquelles il pouvait à peine voir; ses lunettes étaient tombées lorsqu'il avait été sorti de la tente, tout ce qu'il pouvait distinguer étaient les silhouettes floues de quatre ou cinq personnes qui luttaient pour sortir également Ron et Hermione. "Laissez... la ! cria Ron. Il y eut le bruit caractéristique d'une main frappant la chair: Ron grogna de douleur et Hermione cria : "Non ! Laissez le tranquille, laissez le tranquille !" "Ton petit ami aura pire que ce qu'il a eu si il était sur ma liste", dit la voix horriblement familière et grinçante. "Délicieuse fille... quel plaisir... J'apprécie la douceur de la peau..." Les entrailles d'Harry se retournèrent. Il s'avait qui c'était, Fanrire Grayback, le loup-garou qui avait été autorisé à porter la robe des mangemorts en échange de sa férocité. "Fouillez la tente !" dit une autre voix. Harry fut jeté face contre terre. Un bruit sourd lui indiqua que Ron avait été jeté près de lui. Ils pouvaient entendre des pas et des crashes ; les hommes bougeaient les chaises à l'intérieur de la tente tandis qu'ils fouillaient. "Maintenant, voyons qui nous avons attrapés ", dit la voix triomphante de Greyback au dessus, et Harry fut retournait sur le dos. Un faisceau lumineux d'une baguette tomba sur son visage et Greyback rit. "J'aurai besoin de Bière au beurre pour le nettoyer celui-là ! Qu'est-ce qui t'es arrivé, mocheté ? "Harry ne répondit pas tout de suite. "J'ai dit" répéta Greyback, et Harry reçut un coup dans le diaphragme qui fit redoubler sa douleur, "Qu'est-ce qui t'es arrivé ?" "Piqué" murmura Harry. "J'ai été piqué" "Ouais, on dirait bien" dit une seconde voix. "Quel est ton nom ?" gronda Greyback. "Dudley." dit Harry. "Et ton prénom ?" "Je... Vernon. Vernon Dudley." "Vérifie la liste, Scabior." dit Greyback, et Harry l'entendit se déplacer à côté pour regarder Ron. "Et toi, le roux ?" "Stan Rocade." dit Ron. "Tu nous prends pour des imbéciles." dit l'homme nommé Scabior. "Nous connaissons Stan Rocade, il nous a donné un peu de travail." Il y eut un autre bruit sourd. "Je suis Bardy," dit Ron, et Harry pouvait dire que sa bouche était pleine de sang. "Bardy Weasley." "Un Weasley ?" grinça Greyback. "Donc tu es assimilé à un traître à ton sang même si tu n'es pas un sang-de-bourbe. Et pour finir, ta jolie petite amie..." La délectation dans sa voix fit s'aplatir sur la chair d’Harry (?). "Facile, Greyback." dit Scabior, dominant les railleries des autres. "Oh, je ne vais pas mordre tout de suite. Nous allons voir si elle est un peu plus rapide à se rappeler son nom que Barny. Qui est-tu, jeune fille ?" "Pénélope Deauclaire." dit Hermione. Elle semblait terrifiée, mais convaincante. "Quel est le statut de ton sang ?" "Sang-mêlé." dit Hermione. "Assez facile à vérifier," dit Scabior. "Mais ils ont tous l'air d'être en âge d'aller à Poudlard "On est parbis", dit ron. " Parti, tu as dit, le roux ?" dit Scabior. "Et vous avez décidé d'aller camper ?" Et vous avez pensé, juste pour rire, utiliser le nom du Seigneur des Ténèbres ? "Pas pour plaisanter," dit Ron. "Aggident." "Accident ?" Il y eut plus de rires railleurs. "Tu sais qui avait l'habitude d'aimer prononcer le nom du Seigneur des Ténèbres, Weasley ?" grogna Greyback, "l'Ordre du Phénix. Ca te dis quelque chose ?" "Oui." "Et bien, ils ne montrent pas un respect correct envers le Seigneur des Ténèbrs, donc le nom est devenu tabou. Quelques membres de l'Ordre ont été pistés ainsi. Nous allons voir. Attachez les avec les deux autres prisonniers !" Quelqu'un tira violemment Harry par les cheveux, le déplaça un peu, le repoussa en position assise, puis commença à l'attacher dos-à-dos avec d'autres personnes. Harry était toujours à moitié aveugle, à peine capable de voir quelque chose avec ses yeux gonflés. Quand enfin l'homme qui l'avait attaché se fut éloigné, Harry chuchota aux autres prisonniers : "Personne n'a encore une baguette," "Non." dirent Ron et Hermione de chaque côté de lui. "Tout est de ma faute. J'ai dit le nom. Je suis désolé..." "Harry ?" C'était une nouvelle, mais familière voix, et elle venait directement de derrière Harry, de la personne attachée à gauche d'Hermione. "Dean ?" "C'est toi ! S'ils découvrent qui ils ont attrapé -! Ce sont des chasseurs de prime, ils sont uniquement à la recherche d'élèves absents, pour vendre en échange d'or." "Pas une mauvaise petite prise pour une nuit." disait Greyback, tandis qu'une paire de chaussure métalliques marchait près d’Harry et ils entendirent d'autres bruits venant de la tente. "Un Sang-de-bourbe, un gobelin fugitif, et ces élèves manquants. Tu as déjà vérifié leurs noms sur la liste, Scabior ?" rugit-il. "Ouais. Il n'y a pas de Vernon Dudley ici, Greyback." "Intéressant," dit Greyback. "C'est intéressant." Il s'accroupit à côté d'Harry, qui vit, à travers la minuscule ouverture laissée entre ses paupières,, un visage couvert de poils gris emmêlés et une barbe et une moustache, avec des dents marrons pointues et des plaies aux coins de sa bouche. Greyback sentait la même chose qu'au sommet de la tour où Dumbledore était mort : la saleté, la sueur, et le sang. "Tu es donc recherché, Vernon ? Où es-tu sur cette liste sous un nom différent ? Dans quelle maison es-tu à Poudlard ?" "Serpentard," dit Harry automatiquement. "'Marrant comme ils pensent tous ce qu'on veut entendre ça." fit Scabior, depuis les ténèbres. "Mais aucun d'eux ne peut nous dire où est la salle commune." "Elle est dans le donjon." dit Harry distinctement. Vous entrez à travers le mur. Elle est pleine de crânes et de trucs et c'est sous le lac, donc les lumières sont toutes vertes." Il y eut une courte pause. "Bien, bien, il semblerait que nous ayons effectivement attrapé un jeune serpentard;" dit Scabior. "C'est bien pour toi, Vernon, car il n'y a pas beaucoup de Sang de bourbe serpentard. Qui est ton père ?" "Il travaille au Ministère" mentit Harry. Il savait que son histoire ne tiendrait pas face à la petite investigation, mais d'un autre côté, il n'avait que ca jusqu'à ce que son visage ait retrouvé son apparence normal avant que le jeu soit terminé, dans tous les cas. "Département des accidents et catastrophes magiques." "Tu sais quoi, Greyback," dit Scabior. "Je pense qu'il y a un dudley là-bas." Harry pouvait à peine respirer. Est-ce que de la chance, et purement de la chance, pourrait les tirer de là en vie ? "Bien, bien." dit Greyback, et Harry pouvait entendre la légère note d'inquiétude dans sa voix dure, et savait que Greyback se demandait s'il avait en effet attaqué et attaché le fils d'un employé du ministère. Le coeur d’Harry battait contre sa robe, et se répercutait dans ses côtes; il n'aurait pas été surpris que Greyback puisse le voir. "Si tu dis la vérité, mocheté, tu n'as rien à craindre d'un voyage au ministère. J'espère que ton père nous récompensera de t'avoir rattrapé." "Mais", dit Harry, les lèvres sèches, "si vous nous laissez simplement" "Hey !" un cri vint de la tente. "Regarde ça. Greyback !" Une forme sombre s'avança bruyamment vers eux, et Harry vit un reflet d'argent à la lueur de leurs baguettes. Ils avaient trouvé l'épée de Gryffondor. "Trè-è-è-s bien", dit Greyback admirativement, la prenant à son compagnon. " Très bien en effet. Ressemble à une fabrication de gobelin. Où avez vous eu quelque chose comme ça ?" "C'est à mon père", mentit Harry, espérant en dépit de tout qu'il faisait trop sombre pour que Greyback puisse voir le nom gravé juste sous la poignée. "Nous l'avons empruntée pour couper du bois de chauffage..." "Attends une minute, Greyback ! Regarde ça, dans la Gazette du Sorcier !" Alors que Scabior disait ça, la cicatrice d’Harry, qui était tendue sur son front dilaté, le brûla férocement. Plus clairement qu'il ne pouvait distinguer ce qui l'entourait, il vit un bâtiment en hauteur, une forteresse sinistre, noir de jet et menaçante : les pensées de Voldemort étaient soudain redevenues tranchantes comme des lames de rasoir ; il volait vers le gigantesque bâtiment, avec une impression d'un but calme et euphorique (?)... Si près... Si près... Avec un énorme effort de volonté, Harry ferma son esprit aux pensées de Voldemort, se ramenant à l'endroit où il était assis, attaché à Ron, Hermione, Dean, et Griphook dans l'obscurité, écoutant Greyback et Scabior. "Hermione Granger," disait Scabior, " La Sang de Bourbe qui est connue pour voyager avec 'Harry Potter." La cicatrice d’Harry brûla dans le silence, mais il fit un suprême effort pour se maintenir présent, pour ne pas glisser dans l'esprit de Voldemort. Il entendit le crissement des chaussures de Greyback alors qu'il s'accroupissait, en face d'Hermione. " Tu sais quoi, petite fille ? Cette photo te ressemble beaucoup." "Non ! Ce n'est pas moi !" Le glapissement terrifié d'Hermione était comme un aveu. "Connue pour voyager avec Harry Potter", répéta doucement Greyback. Une certaine quiétude s'était installée sur la scène. La cicatrice de Harry était extrêmement douloureuse, mais il luttait de toutes ses forces contre la pression des pensées de Voldemort. Ca n'avait jamais été aussi important de rester dans sa propre âme. "Et bien, cela change des choses, n'est-ce pas ?" chuchota Greyback. Personne ne parla : Harry sentait la bande de chasseurs de prime les regarder, glacials, et sentit le bras d'Hermione trembler contre le sien. Greyback se leva et fit deux pas vers l'endroit où Harry était assis, s'agenouillant encore pour regarder de plus près ses traits difformes. "Qu'est-ce que c'est ça, sur ton front, Vernon ?" demanda t-il doucement, son souffle infestant les narines de Harry, tandis qu'il appuyait un doigt sale sur la dite cicatrice. "Ne la touchez pas !" hurla Harry ; il ne pouvait pas s'arrêter, il pensait qu'il allait être malade à cause de la douleur de celle-ci. "Je croyais que tu portais des lunettes, Potter ?" laissa échapper Greyback. "J'ai trouvé des lunettes !" jappa l'un des chasseurs de prime, qui furetait derrière. "Il y avait des lunettes dans la tente, Greyback, attends -" Et quelques secondes plus tard, les lunettes de Harry avaient été remises sur sa figure. Les chasseurs de prime se rapprochaient maintenant, le regardant. "C'est lui !" grinça Greyback. "Nous avons attrapé Potter !" Ils firent tous quelques pas en arrière, stupéfaits de ce qu'ils avaient fait. Harry, qui résistait toujours pour rester présent dans une partie de sa tête, ne pouvait penser à rien pour répondre. Des visions fragmentées arrivaient à son esprit - il était caché derrière les hauts murs de la forteresse noire... Non, il était Harry, attaché et sans baguette, en grave danger... Regardant en haut, vers la plus haute fenêtre, la tour la plus haute... Il était Harry, et ils discutaient de son sort à voix basse... Il est temps de s'enfuir... "... au ministère ?" "Traiter avec le ministère." grogna Greyback. "Ils prendrons l'argent, et nous n'en verrons pas la couleur. Je dis que nous devrions l'amener directement à Vous savez qui." "Tu vas l'appeler ? Ici ?" dit Scabior, semblant en retrait, terrifié. "Non", gronda Greyback, "Je n'ai pas... Ils disent qu'ils utilisent l'endroit de résidence des Malefoy comme base. On va emmener le garçon là-bas." Harry pensait savoir pourquoi Greyback n'avait pas appelé Voldemort. Le loup-garou était probablement autorisé à porter la robe des mangemorts quand ils avaient besoin de lui, mais uniquement le cercle intime de Voldemort était marqué de la Marque des Ténèbres: Greyback n'avait pas accéder à cet honneur suprême. La cicatrice d’Harry se mit à lui faire mal de nouveau Et il s'éleva dans la nuit, volant tout droit vers la fenêtre tout en haut de la tour – "... vraiment sûr que c'est lui ? Parce que si ce n'est pas le cas, Greyback, nous sommes morts". "Qui est responsable ici ?" hurla Greyback, couvrant ses instants d'incompétence. "Je dis que c'est Potter, et lui plus sa baguette, c'est deux cent mille galions directement ici! Mais si vous n'êtes pas assez courageux pour venir, tous autant que vous êtes, c'est tout pour moi, et avec un peu de chance, j'inclurai aussi la fille !" La fenêtre était la plus petite fente dans la roche noire, pas assez grande pour qu'un homme y passe. Une forme squelettique était visible à travers elle, enroulée sous une couverture…morte, ou endormie… ? « Bien ! » Scabior dit. « Bien, nous sommes ici! Et que diriez-vous du reste d’eux, Greyback, ce qui nous suffira avec eux? » « Pourrait aussi bien prendre le sort. Nous avons deux Sang de Broube, ceci nous voudra encore des Gallions. Me donner l'épée aussi bien. S'ils sont des rubis, un seul d’entre eux vaux une petite fortune. » Les prisonniers traînaient à leurs pieds. Harry pouvait entendre Hermione respirée, rapidement et semblait terrifiée. « Saisir un prisonnier et le serré contre lui. Je prends Potter! » Dit Greyback, saisissant une poignée des cheveux d’Harry ; Harry pouvait sentir ses longs ongles jaunes se gratter le cuir chevelu. « A trois ! Un, Deux, Trois « Ils transplanèrent, tirant les prisonniers avec eux. Harry lutta, essayant de se détaché de la main de Greyback, mais c’était désespérée : Ron et Hermione été serrés étroitement contre lui de chaque côté ; il ne pouvait pas se séparait du groupe, et pendant que son souffle était serré, sa cicatrice lui faisait toujours autant mal.-Comme il se faufila par la fente de la fenêtre comme un serpent et débarqua, légèrement comme une vapeur à l'intérieur de la cellule de prison… Le prisonnier vacilla dans un autre endroit pendant qu'ils débarquaient dans une ruelle du pays. Les yeux d’Harry, encore gonflés, pris un moment pour s’acclimataient, puis il vit une paire de portes de Fer au pied de ce qui ressemblait à une longue commande. Il éprouva le plus minuscule des soulagements. Le plus mauvais ne s'était pas encore produit: Voldemort n'était pas ici. Il en était sûr, Harry le savait, pendant qu’il combattait pour résister à la vision, dans un endroit étrange comme une forteresse, au dessus d'une tour. Combien de temps cela prendrait à Voldemort pour arriver à cet endroit une fois qu'il savait qu’Harry était ici, d’une certaine manière… Un des Snatchers progressa aux portes et les secoua. « Comment entrons-nous ? Ils sont verrouillés, Greyback, Je ne peux pas, Je ne sais pas! » Il fouetta ses mains loin dans l'effroi. Le fer était déformé, se tordant en des enroulements abstraits dans un visage effrayant, qui parla d’une voix faisant écho. « Énoncer votre but ! » « Nous avons Potter! » hurla Greyback triomphalement. « Nous avons capturé Harry Potter ! » Les portes grondèrent et s’ouvrirent. « Avancez ! » dit Greyback à ses hommes, et les prisonniers étaient amener par les portes, entre les hautes haies qui insonorisé leurs bruits de pas. Harry vit une forme blanche fantomatique au-dessus de lui, et réalisa que c’était un paon albinos. Il trébucha et était traîné sur ses pieds par Greyback ; maintenant il était dos à dos et attaché chancelant aux quatre autres prisonniers. Fermant ses yeux gonflés, il permis à la douleur de sa cicatrice de le surmonter pendant un moment, voulant savoir ce que Voldemort faisait, s'il ne savait pas encore qu’Harry avait été attrapé… La figure émaciée remua sous sa couverture mince et roula plus vers lui, observant l'ouverture dans un crâne d'un visage.… L'homme frêle s'assis vers le haut, de grands yeux submergés fixes sur lui, sur Voldemort, et alors il sourit. La plupart de ses dents étaient partis… « Ainsi, vous êtes venus. J'ai pensé que vous…un jour. Mais votre voyage était injustifié. Je ne l'ai jamais eu. » « Vous mentez ! » Pendant que la colère de Voldemort palpitait à l'intérieur de lui, la cicatrice d’Harry menacée d’éclater avec la douleur, et lui on arracha son esprit de nouveau à son propre corps, combattant pour rester présent en tant que prisonniers pendant qu’ils étaient poussés au-dessus du gravier. La lumière se renversa dehors au-dessus d’eux. « Qu’est ce que c’est? » dit la voix froide d'une femme. « Nous sommes ici pour voir Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom ! » râpa Greyback. « Qui es tu? » « Vous me connaissez ! » Il y avait de ressentiment dans la voix du loup-garou. « Fenrir Greyback ! Nous avons attrapé Harry Potter ! » Greyback saisi Harry et le traîna autour pour faire face à la lumière, forçant les autres prisonniers à le suivre autour aussi. « Je sais que je suis gonflé, Madame, mais c’est lui ! » siffla plus haut Scabior. « Si vous regardez un peu plus attentivement, vous verrez qu’il a la cicatrice. Et en plus de ceci, voici, la fille ? La Sang de Bourbe qui avait voyagé avec lui, Madame. Il n'y a aucun doute qu'il est le vrai, et nous avons pris sa baguette magique aussi bien! Madame « Par ses paupières gonflées Harry vit Narcissa Malfoy contrôlant son visage gonflé. Scabior donna la baguette magique de prunellier à elle. Elle souleva ses sourcils. « Emmenez les à l’intérieur » dit elle. Harry et les autres poussèrent et donnèrent des coups de pied vers de larges armoires en pierre dans un vestibule garni de portraits. « Suivez moi » dit Narcissa, les menant à travers le hall. « Mon fils, Draco, est à la maison pendant ses vacances de Pâques. Si c'est Harry Potter, il le saura. » Le salon brilla après l'obscurité de dehors ; même avec ses yeux presque fermés Harry pouvait faire les proportions larges de la salle. Un lustre en cristal était pendu au plafond, plus de portraits contre les murs pourpre foncés. Deux figures se levèrent des chaises devant une cheminée de marbre fleurie pendant que les prisonniers étaient obligatoirement amenaient dans la salle par les Snatchers. « Qu’est ce que c’est? » La voix terriblement familière et traînante de Lucius Malefoy tomba dans les oreilles de Harry. Il paniquait maintenant. Il ne pouvait voir aucune sortie, et il était plus facile, pendant que sa crainte montait, de bloquer dehors les pensées de Voldemort, bien que sa cicatrice brûle toujours. « Ils disent qu'ils ont Potter » dit la voix froide de Narcissa. « Draco, vient ici. » Harry n'avait pas osé regarder directement Draco, mais il le vu en oblique; une figure légèrement plus grande que lui l’était, se levant d'un fauteuil, son visage était d’un pâle sous ses cheveux blanc blonds. Greyback força les prisonniers à se tourner encore afin de placer Harry directement sous le lustre. « Alors, mon garçon ? » râpa le loup-garou. Harry faisait face à un miroir au-dessus de la cheminée, une grande chose dorée dans une armature complexe mise en rouleau. Par les fentes de ses yeux il vit sa propre réflexion pour la première fois depuis qu’il avait quitté l'endroit de Grimmauld. Son visage était énorme, brillant, et rose, chaque dispositif tordu par le sort d’Hermione's. Ses cheveux noirs avaient atteint ses épaules et il y avait une ombre foncée autour de sa mâchoire. Le fait de ne pas savoir que c'était lui qui se tenait là, il se serait demandé qui portait ses lunettes. Il se résolu pour ne pas parler, parce que sa voix était sûre de ne rien indiquée; pourtant il évitait toujours le contact visuel avec Draco, le dernier à s’approcher. « Alors, Draco? » dit Lucius Malefoy. Il sembla avide. « Est-il ? Est il Harry Potter ? » « Je ne peux pas - je ne peux pas être sûr, » dit Draco. Il gardait ces distances de Greyback, et sembla comme effrayé de regarder Harry pendant qu’Harry le regardait lui. « Mais regarde le soigneusement, regarde plus attentivement! » Harry n'avait jamais entendu Lucius Malefoy ainsi excité. « Draco, si nous sommes ceux qui remettent Potter au seigneur des ténèbres, tout sera oublier « « Maintenant, nous n'oublierons pas qui l'ont attrapé réellement, j'espérons M. Malefoy ? » Dit Greyback menaçant. « Naturellement, naturellement! » dit impatiemment Lucius. Il approcha d’Harry lui-même, est venu si près de lui qu’Harry pouvait voir le visage habituellement languissant et pâle dans le détail pointu même par ses yeux gonflés. Avec son visage de masque gonflé, Harry senti comme s'il scrutait en détails son état. « Ce qui vous lui avez fait? » demanda Lucius à Greyback. « Comment est-il entré dans cet état ? « Ce n'est pas nous. » « Regarde plutôt c’est un sort cuisant » dit Lucius. Ses yeux gris ratissaient le front de Harry. « Il y a quelque chose là, » chuchota t il. « Ca peut être la cicatrice, étirée fortement. … » Draco, viens ici, regarde correctement ! Qu’est ce que tu en penses? » Harry vu la fin arrivée avec Draco maintenant, bien près de son père. Ils avaient une expression extraordinairement semblable, sauf que tandis que son père regardait avec de l'excitation, Draco était pleins d'hésitations, même de craintes. « Je ne sais pas, » dit il, et il marcha plus loin vers la cheminée où sa mère se tenait observante. « Nous devrions être certains, Lucius » appela Narcissa à son mari dans sa voix froide et claire. « Complètement sure que ce soit Potter, avant que nous appelions le seigneur des ténèbres…. Ils disent que c'est lui » - elle regardait attentivement la baguette magique de prunellier « mais elle ne ressemble pas à la description d'Ollivander. …. Si nous sommes confondus, si nous réclamons le seigneur des ténèbres ici pour rien… rappelez vous ce qu'il a fait à Rowle et à Dolohov ? » « Que diriez-vous de la Sang de Bourbe, alors? » grogna Greyback. Harry était presque jetait à leurs pieds tant que les Snatchers forçaient les prisonniers à pivoter autour encore, de sorte que la lumière soit tombée sur Hermione à la place. « Attendez » indiqua Narcissa brusquement. « Oui,Oui, elle était avec Madame Malkin's avec Potter ! J'ai vu son image dans la Gazette ! Regarde, Draco, n'est pas il la fille Granger ? » « Je…Peut être… ouais. » « Mais d'autre part, c'est le garçon Weasley ! » cria Lucius, progressant autour des prisonniers attachés pour faire face à Ron. « Il est avec eux, Drago l’ami de Potter, regarde le, n'est il pas le fils d'Arthur Weasley, quel est son nom ? » « Oui » dit Draco encore, se tenant de nouveau devant les prisonniers. « Il pourrait l’être. » La porte de salon s'est ouverte derrière Harry. Une femme parla, et le bruit de sa voix augmentait la crainte d’Harry encore plus élevé. « Qu'est-ce que c'est ? Ce qui se passe, Cissy? » Bellatrix Lestrange marcha lentement autour des prisonniers, et s'arrêta devant Harry, regardant fixement Hermione par ses yeux fortement plissés dans ses paupières. « Mais c’est sûrement…» dit elle tranquillement, « c'est la fille, la Sang de Bourbe? C'est Granger? » « Oui, oui, c'est Granger ! » cria Lucius, « et près d’elle, nous pensons, que c’est Potter! Potter et ses amis, attrapés enfin! » « Potter ? » poussa Bellatrix dans des cris perçants, en se retenant plus loin, C’est la meilleur vous avez Harry. « Êtes-vous sûr ? Et bien alors, le seigneur des ténèbres doit être informé immédiatement » Elle tira en arrière sa manche gauche: Harry vit la marque foncée brûlée dans la chair de son bras, et su qu'elle était sur le point de la toucher, pour appeler son maître aimé. « J'étais sur le point de l'appeler ! » dit Lucius, et sa main se refermèrent réellement sur le poignet de Bellatrix, l'empêchant de toucher la marque. « Je l'appellerai, Bella. Potter a été amené à ma maison, et elle est donc sous mon autorité. « « Votre autorité ! » ricana t elle, essayant d'arracher sa main de sa prise. « Vous avez perdu votre autorité quand vous avez perdu votre baguette magique, Lucius ! Comment me défiez vous ! Enlevez vos mains outre de moi! » « Ca n'a rien avoir avec toi, tu n'as pas capturé le garçon « « Je vous demande pardon, M. Malefoy, » s’exclama Greyback, « mais c’est nous qui avons attrapez Potter, et il nous donnera de l’or-« « De l’or ! » rie Bellatrix, essayant toujours de jeter la main de son beau frère, sa main blanche cherchant à tâtons dans sa poche pour sa baguette magique. « Votre or, vous êtes dégoûtant, je vous le donnerai votre or? Je cherche seulement l'honneur de mon maître. « Elle cessa de lutter, ses yeux foncés fixes sur quelque chose Harry ne pouvait pas voir. Radieux à sa capitulation, Lucius jeta sa main de lui et déchira le haut sa propre manche. « ARRÊTE ! » cria Bellatrix dans des cris perçants, « ne la touche pas, nous périrons tous si le seigneur des ténèbres vient maintenant ! » Lucius gela, son index planant au-dessus de sa propre marque. Bellatrix progressa hors du champ de vision d’Harry dont la vision était limitée. « Qu’est ce que ceci? » l’entendit il dire. « L’épée, » grogna un des Snatcher. « Donnez la moi. » « Elle n'est pas à vous, miss, il est mienne, je l'ai trouvée. » Il y eu un coup et un flash de lumière rouge ; Harry su que le Snatcher avait été stupéfié. Il y avait un hurlement de colère de ses camarades : Scabior leva sa baguette magique. « A quoi pensez vous jouez, femme? » « Stupéfix ! » cria t elle, » Stupéfix! » Ils n'étaient rien comparé à elle, ils avaient même pensé qu'à quatre contre elle…: Elle était une sorcière, comme Harry le savait, avec la compétence prodigieuse et aucune conscience. Ils tombèrent face à elle, tous excepté Greyback, qui avait été forcé dans une position d'agenouillement, ses bras tendus. Hors des coins de ses yeux Harry vit le signe de Bellatrix se baissait vers le loup-garou, l'épée de Gryffondor saisie étroitement dans sa main, son visage cireux. « Où vous avez obtenu cette épée ? » chuchota t elle à Greyback pendant qu'elle tirait sa baguette magique hors de sa poche. « Comment osez vous me défier? » gronda t il, sa bouche la seule chose qui pouvait déplacer pendant qu'il était forcé de regarder fixement vers le haut elle. Il découvrit ses dents aiguës. « Libérez moi, femme ! » « Où vous a fait pour trouver cette épée ? » répéta t elle, la brandissant sur son visage, « Rogue l'a envoyé à ma chambre forte chez Gringotts ! » « Il était dans leur tente, » râpa Greyback. « Libérez moi, je vous dis ! » Elle ondula sa baguette magique, et le loup-garou jaillit à ses pieds, mais semblait trop circonspect à l'approcher. Il tomba derrière un fauteuil, ses ongles incurvés dégoûtants saisissant son dos. « Draco, déplace cette épave dehors » dit Bellatrix, indiquant les hommes sans connaissance. « Si tu n'as pas les entrailles pour les finir, tu peux les laisser dans la cour pour moi. » « Je te défie de parlez à Draco sur ce ton « dit Narcissa furieuse, mais Bellatrix cria. « Reste tranquille ! La situation est plus grave que tu ne peux probablement pas imaginer, Cissy ! Nous avons un problème très grave ! » Elle se tenait, haletant légèrement, regardant vers le bas l'épée, examinant sa poignée. Alors elle se tourna pour regarder les prisonniers silencieux. « Si c'est en effet Potter, je dois en être certaine » murmura t elle, plus à elle-même qu'aux autres. « Les souhaits du seigneur des ténèbres sont claires il veux se débarrasser de Potter lui-même. …. Mais s'il le découvre…. Je dois…. Je dois savoir. … » Elle se tourna de nouveau vers sa soeur encore. « Les prisonniers doivent être placés dans la cave, avant que je ne sache quoi faire! » « C'est ma maison, Bella, tu ne me donnes pas des ordres ici « « Fais le! Tu n'as aucune idée du danger que nous sommes ici ! » cria Bellatrix poussant des cris perçants. Elle semblait effrayante, folle; un jet mince de feu sorti de sa baguette magique et brûla un trou dans le tapis. Narcissa hésita pendant un instant, puis s’adressa au loup-garou. « Porter les prisonniers à la cave, Greyback. » « Attends » dit Bellatrix brusquement. « Tous excepté… excepté le Sang de Bourbe. » Greyback donna un grognement du plaisir. « Non ! » cria Ron. « Vous pouvez m'avoir, gardez moi ! » Bellatrix le frappa au visage : le coup fit écho autour de la salle. « Si elle meurt sous l'interrogation, je vous prendrai après, » dit elle. « Le traître de sang est à côté d’elle dans mon livre. Emmène les autres en bas, Greyback, et assure toi qu'ils soient bloqués, mais ne font rien davantage à eux. » Elle jeta la baguette magique de Greyback de nouveau à lui, puis pris un couteau argenté court de dessous ses robes longues. Elle coupa les liens d’Hermione exempt des autres prisonniers, puis l'a traîna par les cheveux dans le milieu de la salle, alors que Greyback forçait le reste d’eux à avancer vers une autre porte, dans un passage foncé, sa baguette magique tenu devant lui, projetant une force invisible et irrésistible. « Vous comptez me laisser avoir un peu de la fille quand elle a fini avec elle? Harry pouvait sentir la secousse de Ron. Ils été forcés de descendre des escaliers raides, dos à dos toujours attaché et en danger de glisser et de se casser leurs cous à tout moment. Au fond était une porte lourde. Greyback l'ouvrit avec sa baguette magique, alors il les força à rentrer dans une salle humide et moisie et les laissa dans l'obscurité totale. Le coup faisant écho de la porte claquée de cave n'était pas avant qu'il y ait eu un terrible, crie venant directement au-dessus d’eux. « HERMIONE ! » beugla Ron, et il commença à bouger et lutter contre les cordes les attachant ensemble, de sorte que Harry chancela. « HERMIONE ! » « Reste tranquille ! » dit Harry. « Ferme là. Ron, nous devons établir un plan. « « HERMIONE ! HERMIONE ! » « Nous avons besoin d'un plan, tu arrêtes hurler nous devons couper ces cordes « « Harry c’est toi? » Venait un chuchotement dans l'obscurité. « Ron? Est-ce que c'est toi? » Ron cessa ces cris. Il y avait un bruit de fin de mouvement parmi eux, puis Harry vit une ombre se déplacer plus étroitement. « Harry ? Ron ? » « Luna ? » « Oui, c’est moi ! Oh non, je n'ai pas voulu que vous fussiez attrapés ! » « Luna, peux tu nous aider à enlever ces cordes? » dit Harry. « Oh oui, j’ai quelque chose comme ça… Il y a un vieil ongle que nous employons si nous devons casser n'importe quoi. …. Juste un moment… » Hermione cria encore des frais généraux, et ils pouvaient entendre Bellatrix criant aussi, mais ses mots étaient inaudibles, parce que Ron cria encore, « HERMIONE ! HERMIONE ! » « M.Ollivander ? » dit Harry pouvait entendre l'énonciation de Luna. « M. Ollivander, avez-vous l'ongle ? Si vous vous déplacez juste au-dessus d'un peu…. Je pense qu'il était près de la cruche d'eau. » Elle était de retour en quelques secondes. « Vous devrez rester toujours » dit elle. Harry pouvait la sentir creuser aux fibres dures de la corde pour travailler les noeuds librement. En haut d’eux en entendu la voix de Bellatrix. « Je vais te demander encore ! D'où avez-vous obtenu cette épée? où? » « Nous l'avons trouvé – s’il vous plait ! » cria encore Hermione; Ron lutta plus dur que jamais, et l'ongle rouillé glissa sur le poignet de Harry . « Ron, reste tranquille! » chuchota Luna. « Je ne peux pas voir ce que je fais « « Ma poche ! » dit Ron, « dans ma poche, il y a un Deluminator, et il est plein de lumière ! » Quelques secondes plus tard, il y eu un clic, et les sphères luminescentes que le Deluminator avait absorbé des lampes dans la tente volaient dans la cave: Incapable de rejoindre leurs sources, elles tournaient là, comme des soleils minuscules, inondant la salle souterraine avec la lumière. Harry vit Luna, dans les yeux dans son visage blanc, et la figure immobile d'Ollivander le fabriquant de baguette, courbé sur le plancher dans le coin. Tendant le cou autour, il attrapa la vue de leurs prisonniers semblables : Doyen et Griphook le lutin, qui semblait se tenir prêt à peine conscient et garda les cordes qui le serraient aux humains. « Oh, c'est beaucoup plus facile, merci, Ron, » dit Luna, et elle a commença à entailler leurs attaches encore. « Bonjour, doyen ! » De dessus venait la voix de Bellatrix. « Vous l’avez trouvez, Sang de Bourbe dégoûtante, et je le sais ! Vous avez été à l'intérieur de ma chambre forte chez Gringotts ! Dites la vérité, dites la vérité ! » Un autre cri perçant terrible « HERMIONE ! » « Qu'avez-vous pris? Qu'avez-vous obtenu? Dites le moi je veux la vérité ou je vous jure que je vous écorcherai avec ce couteau ! » « Là ! » Harry sentit les cordes tombées et se tourna, frottant ses poignets, pour voir Ron autour de la cave, regardant vers le haut le plafond bas, recherchant une trappe. Le doyen, son visage meurtri et sanglant, dit « merci » à Luna et se tenait là, tremblant, mais Griphook descendit sur le plancher de cave, semblant chancelant et désorienté, beaucoup de trépointes à travers son visage basané. Ron essayait maintenant de transplaner sans baguette magique. « Il n'y a aucune sortie, Ron » dit Luna, observant ses efforts stériles. « La cave est complètement en profondeur. J'ai essayé, au début. M. Ollivander a été ici pendant longtemps, il a essayé tout. » Hermione cria encore : Le bruit passait à Harry comme la douleur physique. À peine conscient de picotement féroce de sa cicatrice, il commença aussi à courir autour de la cave, sentant que les murs pour lui avaient de la peine, sachant que son coeur savait que c'était inutile. « Qu'avez-vous pris, que ? RÉPONDEZ MOI! CRUCIO ! » Les cris perçants de Hermione firent écho outre les murs en haut, Ron était à moitier entrain de sangloter car il martelait les murs avec ses poings, et Harry dans le désespoir total saisissait la poche d’Hagrid autour de son cou et cherchait à tâtons à l'intérieur de lui : Il retira le vif d’or de Dumbledore et le secoua, espérant qu’il se produit il ondula les moitiés cassées de sa baguette magique de Phoenix, mais elles étaient fragment sans vie et le miroir tomba miroitant au plancher, et il a vu une lueur bleu. L'oeil de Dumbledore le regardait fixement hors du miroir. « Aidez nous ! » hurla t il à lui dans le désespoir fou. « Nous sommes dans la cave du manoir de Malefoy, Aidez nous! » L'oeil clignota et s’en alla. Harry n'était pas même sûr que ça c’était vraiment passé. Il inclina le tesson du miroir de cette façon et celle, et ne vit rien reflété là mais les murs et le plafond de leur prison, et en haut Hermione criait de douleur plus que jamais, et à côté de lui Ron beuglait, « HERMIONE ! HERMIONE ! » « Comment vous êtes entrés dans ma chambre forte ? » ils entendaient le cri perçant de Bellatrix. « Est-ce que c’est le petit lutin sale de la cave qui vous à aider? » « Nous l'avons seulement eu ce soir ! » sanglota Hermione. « Nous n'avons jamais été à l'intérieur de votre chambre forte. …. Ce n'est pas la vraie épée ! C'est une copie, juste une copie ! » « Une copie ? » cria Bellatrix poussant des cris perçants. « Oh, une histoire probable ! » « Mais nous pouvons le découvrir facilement ! » dit la voix de Lucius. « Draco, cherchent le lutin, il peut nous dire si l'épée est vraie ou pas ! » Harry se précipita à travers la cave où Griphook était blotti sur le plancher. « Griphook, » chuchota t il dans l'oreille dirigée du lutin, « vous devez leur dire que l’épée trouver est truquée., ils ne doivent pas savoir que c’est le vrai, Griphook, s’il vous plait « il pouvait entendre quelqu'un courir précipitamment pour allez vers la cave ; le moment prochain, la voix de secousse du Draco parla par derrière la porte. « Reculer. Alignez vous contre le mur derrière. N'essayer rien, ou je vous tuerai ! » Ils ont fait pendant qu'ils étaient offerts ; pendant que la serrure tournait, Ron cliqua sur le Deluminator et les lumières revenant de nouveau dans sa poche, reconstituant l'obscurité de la cave. La porte s’ouvrit ; Malefoy marcha à l'intérieur, baguette magique tenu devant lui, pâle et déterminée. Il saisit le petit lutin par le bras et le soutenu encore, traînant Griphook avec lui. La porte claqua fermée et au même moment un bruit fort fit écho à l'intérieur de la cave. Ron cliqua sur le Deluminator. Trois boules de lumière volèrent de nouveau dans l'air de sa poche, indiquant Dobby l’elfe de maison, qui était juste apparu au milieu. « DOB ! » Harry frappa Ron sur le bras pour l'arrêter de crier, et Ron regarda terrifié son erreur. Les pas croisèrent les frais généraux du plafond : Draco, Griphook marchait vers Bellatrix. Dobby, ses yeux formés étaient aussi large que des balles de tennis; il était tremblant de ses pieds aux bouts de ses oreilles. Il était de retour dans la maison de ses grands maîtres, et il était clair qu'il ait été pétrifié. « Harry Potter, » grinça t il dans le tremblement le plus minuscule de sa voix, « Dobby est venu pour vous sauver. » « Mais comment as tu fait? Un cri perçant terrible noya les mots d’Harry : Hermione était torturé encore. Il coupa les bases. « Tu peux transplané hors de cette cave ? » demanda t il à Dobby, qui inclina la tête, son battement d'oreilles. « Et vous pouvez prendre des humains avec toi ? » Dobby inclina encore la tête. « D’accord. Dobby, je veux que vous saisissiez Luna, doyen, et M. Ollivander, et les emmènent … « Chez Bill et Fleur, » dit Ron. « Maison de Shell sur les périphéries de Tinworth ! » L'elfe inclina la tête pour une troisième fois. « Et revenir après » dit Harry. « Tu peux faire cela, Dobby? » « Naturellement, Harry Potter, » chuchota le petit elfe. Il se dépêcha de prendre M. Ollivander, qui semblait être à peine conscient. Il pris un des fabricants de baguette magique dans ses mains propres, et donna l'autre à Luna et le doyen, ni l'un ni l'autre qui ne se déplaça. « Harry, nous voulons vous aider ! » chuchota Luna. « Nous ne pouvons pas vous laisser ici, » dit le doyen. « Allez, tous les trois! Nous vous verrons chez Bill et Fleur. » Pendant qu’Harry parlait, sa cicatrice brûlée plus mal que jamais, et pendant quelques secondes il regarda vers le bas, pas sur le fabricant de baguette magique, mais sur un autre homme qui était vieux, juste comme légèrement, mais riant méprisament. « Tuez moi. Voldemort, je fais bon accueil à la mort! Mais ma mort ne vous amènera pas ce que vous cherchez. …. Il y a tellement de gens comme toi qui ne comprennent pas. … » Il senti la fureur de Voldemort, mais pendant qu’Hermione criait encore il ferma son esprit, retournant à la cave et à l'horreur de son propre présent. « Aller! » sollicita Harry à Luna et au doyen. « Aller ! Nous vous suivrons, allez! » Ils attrapèrent la prise des doigts tendus de l'elfe. Il y eu un autre bruit forte, et Dobby, Luna, un doyen, et Ollivander avaient disparu. « Qu’est ce que c’était? » cria Lucius Malefoy au dessus de leurs têtes. « Avez-vous entendu cela? Qu’est ce que c’était que ce bruit dans la cave? » Harry et Ron se regardèrent fixement l'un l'autre. « Draco va voir! Va vérifier ! » Les bruits de pas s’écartait du bruit général de la pièce, puis il y eu un silence. Harry su que les personnes dans le salon détectait à l'oreille plus de bruits de la cave. « Nous allons devoir essayer de l'aborder, » chuchota t il à Ron. Ils n'avaient aucun autre choix: Le moment où n'importe qui entrait dans la salle et voyait l'absence de trois prisonniers, ils étaient perdus. « Laisse les lumières au dessus » ajouta Harry, et pendant qu'ils entendaient quelqu'un descendre les étapes en dehors de la porte, elles ont soutenu contre le mur de chaque côté de lui. « Reculez » dit la voix derrière la porte. « Tenez vous loin de la porte. J'entre. » La porte pilota ouvert. Pendant une seconde, il regarda fixement dans la cave apparent vide, enflammée avec la lumière des trois soleils miniatures flottant dans l'entre ciel et terre. Puis Harry et Ron se lancèrent sur lui. Ron saisi le bras de la baguette magique de Queudver et l’entraîna vers le haut. Harry mis une main à sa bouche, insonorisant sa voix. Silencieusement ils luttèrent : La baguette magique de Queudver émis des étincelles ; sa main argentée s'était fermée autour de la gorge de Harry. « Qu’est ce qu’il y a Queudver? » appela Lucius Malefoy d'en haut. « Rien ! » répondit Ron, dans une imitation passable de la voix asthmatique de Wormtail. « Tout va très bien ! » Harry pouvait à peine respirer. « Vous allez me tuer ? » dit Harry obstrué, essayant de sortir outre des doigts en métal. « Après que j'ai sauvé votre vie? Vous me le devez, Queudver! » Les doigts argentés se dégagèrent. Harry ne l'avait pas attendu: Il s'arracha librement, étonné, gardant le sien sur la bouche de Queudver. Il a vu les petits yeux aqueux de l'homme rat s'élargir avec la crainte et la surprise : Il sembla juste comme choqué qu’Harry à ce que sa main avait fait, à l'impulsion minuscule et compatissante qu'elle avait trahie, et il continua à lutter plus puissant, comme pour se défaire ce moment de faiblesse. « Et nous aurons cela » chuchota Ron, tirant la baguette magique avec effort de l’autre main de Queuedver. Sans baguette, délaissé, les pupilles de Pettigrow se dilatait dans la terreur. Ses yeux avaient glissés du visage de Harry à autre chose. Ses propres doigts argentés se déplaçaient inexorablement vers sa propre gorge. « NON-« Sans prendre le temps de réfléchir, Harry essaya de retenir la main en arrière, mais elle ne s’arrêta pas. L'outil argenté que Voldemort avait donné à son domestique plus lâche se retournait sur son propriétaire désarmé et inutile ; Pettigrow récoltait sa récompense pour son hésitation, son moment de pitié ; il était étranglé devant leurs yeux. « Non ! » Ron avait libéré Queudver aussi, et ensemble Lui et Harry s’aider pour tirer les doigts tueurs en métal autour de la gorge de Queudver, mais c’était inutile. Pettigrow tournait au bleu. « Relashio ! » dit Ron, ne dirigeant la baguette magique que sur à la main argentée, mais rien ne se produisit ; Pettigrow se laissa tomber à genoux, et au même moment, Hermione donna un cri perçant redoutable des bruits généraux. Les yeux de Queudver roulèrent vers le haut dans son visage pourpre; il donna un dernier mouvement convulsif, et ne bougea plus. Harry et Ron se regardèrent l'un l'autre, puis laissant le corps de Queudver sur le plancher derrière eux, coururent vers le haut des escaliers et de nouveau dans le passage sombre menant au salon. Avec précaution ils rampèrent le long de lui jusqu'à ce qu'ils aient atteint la porte du salon, qui était entrebâillée. Maintenant ils eu un point de vue clair de Bellatrix regarder vers le bas Griphook, qui tenait l'épée de Gryffindor dans des ses mains avec ses longs doigts. Hermione se trouvait au pied de Bellatrix. Elle remuait à peine. « Alors? » dit Bellatrix à Griphook. « Est elle la vraie épée? » Harry attendu, retenant son souffle, luttant contre les picotements de sa cicatrice. « Non » indiqua Griphook. « C'est une truquée. » « Êtes vous sure ? » haleta Bellatrix. « Tout à fait sure? » « Oui, » dit le lutin. Le soulagement passa à travers son visage, toute la tension s'écoula. « Bon, » dit elle, et avec une excitation occasionnelle de sa baguette magique elle réduit les maléfices des autres et la coupe profonde au visage du lutin, et lui chuta avec un hurlement à ses pieds. Elle donna un coup de pied de lui de côté. « Et maintenant, » dit elle dans une voix qui éclatait avec le triomphe, « nous appellons le seigneur des ténèbres! » Et elle refoula sa manche et toucha avec son index La Marque des Ténèbres. Immédiatement, la cicatrice d’Harry senti comme si elle avait dédoublé de douleur et s’ouvrit encore. Ses environnements vrais disparurent : Il était Voldemort, et le magicien squelettique avant lui riait à pleine dents devant lui ; il était exaspéré de la sommation qu’il sentit-lorsqu’il les avait avertis, il leur avait dit de l'appeler pour rien moins que traînent. S'ils s’étaient confondus…. « Tuez moi, maintenant ! » exigea le vieil homme. « Vous ne gagnerez pas, vous ne pouvez pas gagner ! Que la volonté de baguette magique ne soit jamais à vous. « Et la fureur de Voldemort explosa: Un éclat de lumière verte remplie la cellule de prison et le vieux corps frêle se souleva de son lit dur et puis tomba en arrière, sans vie, et Voldemort retourna vers la fenêtre, sa colère à peine contrôlable. …. Ils souffriraient, s'ils n'avaient aucune bonne raison de l'appeler en arrière. … « Et moi, je pense » dit la voix de Bellatrix, « nous pouvons nous débarrasser de la Sang de Bourbe. Greyback, prennez la si vous la voulez.» « NOOOOOOOOOOOON ! » Ron avait hurla dans le salon ; Bellatrix regarda autour, choquée ; elle tourna sa baguette magique pour faire face à Ron à sa place. « Expelliarmus ! » hurla t il, dirigeant la baguette magique de Queudver vers Bellatrix, et sa baguette vola dans les airs et été attrapé par Harry, qui couru vers Ron. Lucius, Narcissa, Draco et Greyback sortirent leurs baguettes; Harry hurla, « Stupéfix! » et Lucius Malfoy s'effondra sur le foyer. Les jets de lumière volaient des baguettes magiques de Draco, de Narcissa, et de Greyback ; Harry se jeta au plancher, roulant derrière un sofa pour les éviter. « ARRÊTER OU ELLE MEURT ! Haletant, Harry scruta autour du bord du sofa. Bellatrix soutenait Hermione, qui semblait être sans connaissance, et était en possession de son couteau argenté court à la gorge d’Hermione. « Laisser tomber vos baguettes magiques, » chuchota t elle. « Laisser les tomber, ou nous verrons exactement combien son sang est dégoutant! » Ron se tenait droit, tenant la baguette magique de Queudver. Harry se redressa vers le haut, tenant toujours en joue Bellatrix. « Je vous est dit de les laissez tomber! » elle poussa des cris perçants, pressant la lame dans la gorge de Hermione : Harry vu des perles de sang apparaître là. « Bien ! » cria t il, et il laissa tomber la baguette magique de Bellatrix sur le plancher à ses pieds, Ron fit la même chose avec celle de Queudver. Tous les deux soulevèrent leurs mains pour dessus leurs épaules. « Bien! » lorgna t elle. « Draco, prend les! Le seigneur des ténèbres vient, Harry Potter ! Votre mort est proche! » Harry le sue ; sa cicatrice éclatait de douleur, et il pourrait sentir le vol de Voldemort par le ciel lointain, au-dessus d'une mer foncée et orageuse, et bientôt il serait assez proche d’apparaître à eux, et Harry ne pouvait voir aucune sortie. « Maintenant, » dit Bellatrix doucement, Draco se dépêcha de nouveau à ramasser les baguettes magiques. « Cissy, je pense que nous devons attacher ces petits héros encore, alors que Greyback prend soin de Mlle la Sang de Bourbe. Je suis sûr que le seigneur des ténèbres ne dira rien pour la fille, Greyback, après ce que vous avez fait ce soir. » Au dernier mot il y eu un grincement particulier d'en haut. Tous regardèrent vers le haut à temps pour voir le lustre en cristal tremblé ; puis, par un grincement et un tintement sinistre, il commença à tomber. Bellatrix était directement sous lui ; Hermione tomba, elle se jeta de côté avec un cri perçant. Le lustre se brisa au plancher dans une explosion de cristal et de chaînes, tombant sur Hermione et le lutin, qui saisissaient toujours l'épée de Gryffondor. Scintillant, les morceaux du cristal volèrent dans toutes les directions ; Draco se baissa et mis ses mains couvrant son visage sanglant. Pendant que Ron essayer de tirer Hermione hors de l'épave, Harry pris les risques : Il sauta sur un fauteuil et ravi les trois baguettes magiques de la main de Draco, les diriga toutes sur Greyback, et hurla, « Stupéfix! », Le loup-garou fut projeté du sol par le charme triple, jusqu'au plafond et puis s’écrasa par terre. Comme Narcissa et Draco traînait à l'écart davantage de mal, Bellatrix jailli à ses pieds, ses cheveux volants quand elle brandit le couteau argenté; mais Narcissa avait dirigé sa baguette magique vers la porte. « Dobby! » cria t elle et même Bellatrix se gela. « Vous! Vous avez laissé tomber le lustre? » L'elfe minuscule trotta dans la salle, son indication par les doigts de secousse à sa vieille maîtresse. « Vous ne devez pas blesser Harry Potter, » grinça t il. « Tue le, Cissy! » Bellatrix poussa des cris perçants, mais il y avait un autre bruit fort, et la baguette magique de Narcissa aussi vola dans l'air et tomba de l'autre côté de la salle. « Vous sale petit elfe! » brailla Bellatrix. « Comment oses tu prendre la baguette magique d'une sorcière, comment oses tu défier tes maîtres? » « Dobby n'a aucun maître ! » couina l'elfe. « Dobby est un elfe libre, et Dobby est venu pour sauver Harry Potter et ses amis ! » La cicatrice de Harry l'aveuglait avec douleur. Faiblement il su qu'ils ont eu des moments, des secondes avant que Voldemort ait été avec eux. « Ron, attrape et DISPARAISSENT ! » hurla t il, jetant une des baguettes magiques à lui; alors il se plia vers le bas pour tirer Griphook avec effort en dehors de sous le lustre. Le Lutin gémissant, qui s'accrochait toujours à l'épée, plus d'une épaule, Harry a saisi la main de Dobby et tourna sur place et tranplanèrent. Pendant qu'il se transplanait dans le noir, il jeta un dernier regard dans le salon pâle, figures congelées de Narcissa et Draco, de la strie rouge qui était les cheveux de Ron, et d'un bleu d'argent de vol, pendant que le couteau de Bellatrix volait à travers la salle à l'endroit où il disparaissait Bill et Fleur… La maison de Bill et Fleur…. Il avait disparu dans l'inconnu ; tout qu'il pouvait faire était de répéter le nom de la destination et d'espérer qu'il suffisait de ça pour être là. La douleur de son front le perça, et le poids du lutin tenu vers le bas avec lui ; il pouvait sentir la lame de l'épée de Gryffondor se cogner contre le sien pour soutenir: La main de Dobby dans la sienne; il se demanda si l'elfe essayait de prendre la charge, pour les tirer dans la bonne direction, et essayé, en serrant les doigts, pour indiquer que cela allait très bien… Et alors ils touchèrent la terre ferme et sentirent l'air salé. Harry tomba à ses genoux, abandonnant la main de Dobby, et essaya d'abaisser Griphook doucement par terre. « Vous allez bien? » dit il pendant que le lutin remuait, mais Griphook pleurnicha simplement. Harry regarda autour dans l'obscurité. Il semblait qu’il y avait une maison, un chemin court loin sous le ciel étoilé large, et il le pensa lorsqu'il a vu le mouvement en dehors de lui. « Dobby, c’est la maison de Shell ? » chuchota t il, saisissant les deux baguettes magiques qu'il avait apportées des Malefoy, prêt à combattre s'il avait besoin. « Sommes-nous venus au bon endroit? Dobby? » Il regarda autour. Le petit elfe tenait à peine debout. « DOBBY! » L'elfe balanca légèrement, des étoiles reflétées dans ses yeux larges et brillants. Ensemble, lui et Harry regardèrent vers le bas la poignée argentée du couteau dépassant de la poitrine de soulèvement de l'elfe. « Dobby - Non - AU SECOURS ! » Harry beugla vers la maison, vers les personnes se déplaçant là. « AU SECOURS! » Il n'avait pas su ou ne s'est pas inquiété si elles étaient des sorciers ou des moldus, des amis ou des ennemis ; tout qu'il s'inquiété était environ qu'une tache foncée écartait à travers l'avant de la poitrine de Dobby, et qu'il avait retiré dehors de ses propres bras à Harry avec un regard de supplication. Harry l'attrapa et l'étendu en longueur sur l'herbe fraîche. « Dobby, non, ne meurent pas, ne meurent pas » Les yeux de l'elfe le regardèrent, et ses lèvres tremblèrent de l'effort de former des mots. « Harry… Potter… » Et alors avec un petit frisson l'elfe devenait tout à fait immobile, et ses yeux n'étaient rien les corps ronds vitreux plus que grands, arrosés avec la lumière des étoiles qu'ils ne pourraient plus voir. Chapitre 24 Le fabricant de baguette magique C'était comme être plongé dans un vieux cauchemar; le temps d'un instant Harry était de nouveau à genoux à côté du corps de Dumbledore au pied de la plus haute tour de Poudlard, mais en réalité il fixait un minuscule corps étendu sur l'herbe, transpercé par le poignard de Bellatrix. La voix d'Harry répétait toujours, "Dobby. . . Dobby. . . " malgré qu'il savait que l'elf était parti où il ne pouvait plus l'appeler. Après une minute environ il réalisa qu'ils étaient, après tout, arrivé au bon endroit, ici où Bill et Fleur, Dean et Luna, étaient réunis autour de lui alors qu'il s'agenouillait au dessus de l'elfe. "Hermione, "dit-il soudainement. "Où est-elle ?" "Ron l'a emmené à l'intérieur, " dit Bill. "Elle va bien. " Harry reporta son attention sur Dobby. Il tendit une main et retira la lame aiguisée du corps de l'elfe, puis pris sa propre veste et couvra Dobby avec telle une couverture. La mer battait contre les rochers quelque part à proximité; Harry l'écoutait tandis que les autres parlaient, discutant de questions dans lesquels il ne pouvait s'intéresser, prendre des décisions, Dean prenait soin du gobelin dans la maison, Fleur se pressant vers eux; maintenant Bill était en train de savoir/savait vraiment ce qu'il était en train de dire/disait. Alors qu'il le réalisait, il regarda le minuscule corps, et sa cicatrice le piquait et le brûlait, et dans un coin de son esprit, regardant comme par le mauvais bout d'un long télescope, il voyait Voldemort punissant ceux qu'ils avaient laissé au Manoir des Malfoys. Sa rage était épouvantable et déjà le chagrin d'Harry pour Dobby semblait la diminuer, de manière qu'elle devenait une tempête distante qui parvenait à Harry à travers un vaste et silencieux océan. "Je veux le faire correctement, " furent les premiers mots auxquels Harry dit en étant tout a fait conscient. "Non par la magie. Avez-vous une bêche ?"Et peu après qu'il eut se résolu à travailler, seul, creusant la tombe à l'endroit que Bill lui avait montré au fond du jardin, entre les buissons. Il creusa avec une sorte de furie, savourant le travail manuel, se réjouissant de l'absence de magie, pour chaque goutte de sueur et chaque ampoule semblaient un cadeau pour l'elfe héroïque qui avait sauvé leurs vies. Sa cicatrice brûlait, mais il était maître de sa douleur/surmontait la douleur, il le sentait, cependant c'était en dehors de ça. Il avait appris à se contrôler au moins, appris à fermer son esprit à Voldemort, la seule chose que Dumbledore avait cherché à lui faire apprendre de Rogue. Voldemort n'avait pas été capable de posséder Harry tandis qu'Harry était dévoré par le chagrin de Sirius, ainsi ses pensées ne pouvaient pas pénétrer Harry tandis qu'il pleurait Dobby. Le chagrin semblait chasser Voldemort. . . bien que Dumbledore, bien sûr, aurait dit que c'était l'amour. De son côté Harry, de plus profond en plus profond dans la dureté, le cœur froid, déversant son chagrin dans la sueur. Dans l'obscurité, avec rien mis à part le son de son propre souffle et la mer déchaîné qui continuait de l'accompagnait, les choses qui s'étaient passé chez les Malfoys lui revenaient, les choses qu'il avait entendu lui revenaient, et la compréhension fleurissait dans les ténèbres. . . Le rythme solide de son bras battait la mesure en pensée. Reliques… Horcruxes… Reliques… Horcruxes… il brulait encore d'impatience pour cette étrange et obsessive envie. La perte et la peur avaient sorti : il quittait les pensées qu'il avait encore dû affronter De plus en plus profondément Harry s'enfonçait dans la tombe; et il savait où Voldemort avait été cette nuit, et savait qui il avait tué dans la plus haute cellule de Nurmengard, et pourquoi… Et il pensa à Wormtail, mort a cause d'une, petite, inconsciente impulsion de pitié… Dumbeldore avait prévu ca… Comment avait-il su ? Harry perdit le sens du temps. Il savait uniquement que les ténèbres c'était éclairé de quelques degrés quand il avait été rejoins par Ron et Dean. "Comment va Hermione ?" "Mieux, " dit Ron. "Fleur s'occupe d'elle. " Harry était prêt à leur répliquer quand ils lui avaient demandé pourquoi il n'avait pas tout simplement créé une tombe parfaite avec sa baguette, mais il n'a pas eu besoin de ça. Ils sautèrent dans le trou qu'il avait bêché seul, et ensemble ils travaillèrent en silence jusqu'à ce que le trou soit assez profond. Harry enveloppa plus douillettement l'elfe dans sa veste. Ron s'assit sur le bord de la tombe et ôta ses chaussures et chaussettes, qu'il plaça sur les pieds nus de l'elfe. Dean fournit/produit un chapeau en laine, qu'Harry plaça soigneusement sur la tête de Dobby, couvrant ses oreilles de chauve-souris. "Nous devrions lui fermer les yeux. " Harry n'avait pas entendu les autres approchant à travers l'obscurité. Bill portait un manteau de voyage, Fleur un large tablier blanc, une bouteille qu'Harry reconnut comme de la potion "Poussoss" dépassant de la poche. Hermione était enveloppé dans une robe de chambre empruntée, pâle et instable sur ses pieds; Ron mit un bras autour d'elle quand elle le rejoint. Luna, qui était blottie dans un des manteaux de Fleur, s'accroupit et plaça ses doigts tendrement au dessus de chacune des paupières de l'elfe, les coulissant/fermant par dessus son regard fixe et lisse. "Là, " dit-elle tendrement. "Maintenant il pourra dormir. " Harry plaça l'elfe dans la tombe, arrangeant ses membres minuscules tel qu'il soit reposés, puis s'abaissa et regarda pour la dernière fois le petit corps. Il s'efforça de na pas s'effondrer comme il se rappelait les funérailles de Dumbeldore, et les rangées de chaises en or, et le ministre de la magie au premier rang, la récitation des exploits de/actes accomplis par Dumbeldore, l'imposance du tombeau en marbre blanc. Il sentait que Dolby méritait aussi d'aussi grandes funérailles, et pourtant l'elfe était étendu là entre les buissons dans un trou creusé grossièrement. "Je pense que nous devrions dire quelque chose, " dit Luna. "J'y vais en premier, d'accord ?"Et tandis que tout le monde la regardait, elle s'adressait à l'elfe mort au fond de la tombe. "Je te remercie infiniment Dobby pour m'avoir secouru dans la cave. C'est tellement injuste que tu sois mort au moment où tu fus bon et brave/courageux. Je me souviendrai toujours de ce que tu as fait pour nous. J'espère que tu es heureux maintenant, là où tu es. "Elle se tourna et regarda vers Ron, qui racla sa gorge et dit dans une voix épaisse, "Ouais. . . merci Dobby" "Merci, " murmura Dean. Harry avala "Adieu Dobby, " dit-il. C'était tout ce qu'il réussit à dire, mais Luna avait parlé pour lui. Bill éleva sa baguette, et le tas de terre à côté de la tombe s'éleva dans les airs et tomba par dessus avec soin, formant un petit monticule rougeâtre. "Ca ne vous dérange pas si je reste ici un moment ?" demanda-t-il aux autres. Ils murmuraient des mots qu'il ne pût saisir; il sentit une tape légère sur son dos, et puis ils retournèrent tous vers la maisonnette, laissant Harry seul à côté de l'elfe. Il regardait autour, il y avait plusieurs grosses pierres blanches, lissées/polies par la mer, marquant la bordure du parterre de fleurs. Il en retira une des plus grosses et la mit, semblable à un oreiller, sur l'endroit où reposait désormais la tête de Dobby. Il tâtonna alors sa poche en quête d'une baguette. Il yen avait deux. Il avait oublié, il ne pouvait se rappeler maintenant à qui ces baguettes appartenaient; il semblait se souvenir de les avoir arrachés des mains de quelqu'un. Il choisit la plus courte des deux, qui semblait familière dans/à sa main, et la pointa sur la pierre. Lentement, sous les instructions murmurait, des profondes coupures/marques apparurent sur la surface rocheuse. Il savait que Hermione aurait pu le faire plus soigneusement, et probablement plus rapidement, mais il cherchait à marquer l'endroit comme il avait cherché à creuser la tombe(c a dire lui même). Quand Harry se leva de nouveau, on pouvait lire sur la pierre : * ICI GÎT DOBBY, UN ELFE LIBRE *. Il contempla son ouvrage pendant quelques secondes, puis s'éloigna en marchant, sa cicatrice le picotant toujours un peu, et son esprit remplis de ces choses qui lui sont apparues en creusant la tombe, ces idées qui avait pris forme dans les ténèbres des idées à la fois fascinantes et terribles. Ils étaient tous assis dans le salon quand il entra dans le petit hall d'entrée, leur attention focalisée sur Bill, qui parlait. La pièce était parcourues de lumières colorées, jolies, avec un petit feu au "bois de flottage" brûlant clairement/étincelant dans la cheminée. Harry ne voulait pas répandre de boue sur le tapis, ainsi il se tînt sur le seuil, écoutant. ". . . chanceux que Giny soit en vacances. S'il avait été à Poudlard ils pourraient la prendre avant que l'on ne parvienne à elle. Maintenant que nous qu'elle est saine et sauve aussi. " Il regarda autour et vit Harry debout là. "Je les ai tous emmenés du Terrier, " expliqua-t-il. "Ils sont chez Murielle. Les Mangemorts savent que Ron est avec vous maintenant, ils doivent sûrement essayer d'atteindre la famille - ne t'excuse pas, " ajouta-til à la vue de l'expression de Harry. "Ca a toujours été une question de temps, papa le disait depuis des mois. Nous sommes la plus grande famille de traîtres à leur sang/traîtresse à leur sang. " "Comment sont-ils protégés ?demanda Harry "Charme de fidélité. Papa est le gardien du secret. Et nous avons fait la même chose dans cette maisonnette; je suis gardien du secret ici. Aucun d'entre nous ne peut aller travailler, mais ce n'est plus une priorité désormais. Une fois Ollivander et Gripsec assez rétablis, nous les déplacerons chez Murielle aussi. Il n'ya pas assez de chambres ici, mais elle en a beaucoup. Les jambes de Gripsec sont en soin. Fleur lui donne de la potion "Poussoss" - nous pourrons probablement les déplacer dans une heure --" "Non, " dit Harry et Bill parût très surpris. "J'ai besoin de chacun d'eux ici. J'ai besoin de leur parler. C'est important. "Il entendit l'autorité de sa propre voix, la conviction, la voix décidée dont le but lui était venu alors qu'il creusait la tombe de Dobby. Tous leurs visages se tournèrent vers lui, perplexes. "Je vais me laver, " dit Harry à Bill, baissant les yeux vers ses mains toujours couvertes de terre et du sang de Dobby. "Ensuite j'aurai besoin de les voir, tout de suite. "Il marcha jusque dans la petite cuisine, vers la bassine sous la fenêtre qui donnait sur la mer. L'aube éclatant par dessus l'horizon, "shell pink" et légèrement dorée, tandis qu'il se lavait, de nouveau suivant le train de pensées qui lui apparurent dans le sombre jardin. . . Dobby n'aurait jamais été capable de leur dire qui l'avait envoyé dans la cave, mais Harry savait ce qu'il avait vu. Un œil bleu perçant/pénétrant guettant/provenant du fragment de miroir, et puis l'aide arriva. A Poudlard on aidera toujours ceux qui le demandent. Harry essuya ses mains, imperméable à la beauté de la scène se déroulant à l'extérieur de la fenêtre et aux murmures des autres dans le salon. Il regardait par dessus l'océan et se sentit proche, de cette aube, comme jamais auparavant, tout près du cœur de tout. Les picotements de sa cicatrice se calmèrent et il su que Voldemort avait aussi obtenu ce qu'il voulait. Harry compris et pourtant il ne comprenait pas. Son instinct lui disait une chose, son cerveau tout à fait une autre. Le Dumbeldore dans la tête d'Harry souriait, examinant Harry par-dessus les pointes de ses doigts, croisés comme en signe de prière. Vous avez donnez le déluminateur à Ron Vous l'avez compris…Vous lui avez donné un moyen de revenir… Et si vous avez compris Wormtail aussi… Vous saviez qu'il avait une pointe de regret, quelque part… Et si vous les avez sus… Qu'avez-vous su de moi, Dumbledore ? Suis-je à savoir, mais pas a chercher ? Savez-vous combien c'est dur de trouver ça ? C'est pourquoi vous l'avez fait si difficile ? Donc ai-je le temps de résoudre cela ? Harry se tenait tout à fait calme, les yeux glacés, regardant l'endroit où un brillant rayon de soleil doré s'élevait par-dessus l'horizon. Alors il regarda en bas ses mains propres et a été momentanément étonné de voir le tissu qu'il tenait. Il l'a posé et est retourné dans le hall, et comme il descendait, il sentit bruler sa cicatrice et comme un flash a travers son esprit, rapide comme une libellule au-dessus de l'eau, il vit le schéma d'un bâtiment qu'il connaissait extrêmement bien. Bill et Fleur se tenaient au pied de l'escalier. "J'ai besoin de parler à Gripsec et à Ollivander," dit Harry. "Non" dit Fleur. "Tu dois attendre, Harry. Ils sont encore trop fatigués." "Je suis désolé" dit-il, froidement, "Mais je ne peut pas attendre. J'ai besoin de leur parler maintenant. En privé et séparément, C'est urgent". "Harry, mais bon sang qu'est ce qui se passe ? demanda Bill. 'Tu viens ici avec une elfe de maison mort et un gobelin inconscient, Hermione semble avoir été torturée et Ron refuse de me dire quoi que se soit". "Nous ne pouvons rien dire de ce que nous faisons", dit Harry catégoriquement. "Vous êtes dans l'Ordre, Bill, vous savez que Dumbeldore nous a confié une mission. Nous ne somme pas supposé à quelqu'un". Fleur fit du bruit pour marquer son impatiente, mais Bill ne la regarda pas, il dévisageait Harry. Son visage profondément marquée était dure à lire. Finalement, Bill lui demanda, "Bien. A qui veux-tu parler en premier ?" Harry hésita, Il savait l'importance de sa décision. Il y avait à peine quelques instants; c'était maintenant le moment de se décider : Horcruxes ou Reliques ? "Gripsec" dit Harry. "Je vais parler à Gripsec en premier". Son cœur battait la chamade, comme si il venait de courir et venait juste d'éviter un énorme obstacle. "En haut, alors," dit Bill, passant devant. Harry s'était approché de plusieurs pas avant de s'arrêter et regarder derrière lui. "J'ai besoin de vous deux aussi!" Il a appelé à Ron et Hermione, qui s'était cachée, s'étaient à demi caché, dans l'embrasure du salon. Ils se déplacèrent dans la lumière, regardèrent curieusement soulagé. "Comment allez-vous ?" demanda Harry à Hermione. "Vous étiez étonnants - inventant cette histoire quand elle vous blessait comme ça-" Hermione donna un faible sourire comme Ron lui donna une pression sur la manche. "Que faisons-nous maintenant, Harry ?" demandèrent-ils. "Vous verrez. Avancer." Harry, Ron et Hermione suivirent Bill en haut de l'escalier raide sur un petit palier. Trois portes étaient devant eux. " Ici," dit Bill, ouvrant la porte de la chambre de lui et de Fleur, il y avait aussi une vue sur la mer, maintenant mouchetée avec l'or du lever du soleil. Harry s'est déplacé à la fenêtre, tourna le dos à la vue spectaculaire et attendit, Ses bras se plièrent, sa cicatrice picotait. Hermione a pris chaise à côté de la table de toilette; Ron s'assis sur le bras. Bill réapparu, portant le petit gobelin, qu'il a posé soigneusement sur le lit. Gripsec a grogné des remerciements et Bill les laissèrent, fermant la porte sur eux tous. "Je suis désolé de vous prendre du lit," a dit Harry. "Comment vont vos jambes ?" "Douloureux," répondit le gobelin. "Mais réparable." Il saisissait toujours l'épée de Gryffindor et il portait un regard étrange: à demi agressif, à demi intrigué. Harry a nota la peau jaunâtre du gobelin, ses longs doigts minces, ses yeux au beurre noir. Fleur avait enlevé ses chaussures : Ses longs pieds étaient sales. Il était plus grand qu'un elfe de maison, mais pas de beaucoup. Sa tête en forme de dôme était beaucoup plus grande qu'un homme. "Vous ne vous souvenez pas probablement-" commença Harry. "-que j'étais le gobelin qui vous a montré le chambre forte, la première fois que vous avez visité Gringotts ?" A dit Gripsec. "Je me souviens, Harry Potter. Même parmi les gobelins, vous êtes très célèbres." Harry et le gobelin se regardèrent, s'évaluant. La cicatrice d'Harry était toujours douloureuse. Il voulait passer cet entretien avec Gripsec rapidement et avait en même temps peur de faire un faux mouvement. Tandis qu'il essayait de choisir finalement la meilleure approche à suivre, le gobelin brisa le silence. "Vous avez enterré l'elfe," dit-il, semblant inopinément rancunier. "Je vous ai observés de la fenêtre de la chambre à coucher à côté." "Oui," a dit Harry. Gripsec l'a regardé des coins de ses yeux au beurre noir inclinés. "Vous êtes un magicien inhabituel, Harry Potter." "Dans quel sens ?" demanda Harry, frottant sa cicatrice distraitement. "Vous avez creusé la tombe." "Alors ?" Gripsec répondis pas. Harry a plutôt pensé qu'il était moqueur de pour agir comme un Moldu, mais il lui importait peu si Gripsec approuvait ou non la tombe de Dobby. Il se prépara pour l'attaque. "Gripsec, je dois vous demandez-" "Vous avez aussi sauvé un gobelin." "Quoi ?" "Vous m'avez amené ici. Vous m'avez sauvé." "Bien, je comprends vous n'êtes pas désolé ?" dit Harry un peu impatiemment. "Non, Harry Potter," dit Gripsec et d'un doigt il tordit la mince barbe noire sur son menton, "mais vous êtes un magicien très étrange." "D'accord," dit Harry. "Bien, j'ai besoin d'un peu d'aide, Gripsec et vous pouvez me la donner." Le gobelin ne fit aucun signe d'encouragement, mais continua à regarder Harry en fronçant les sourcils comme s'il n'avait jamais vu rien comme lui. "Je dois enter par effraction dans une chambre forte de Gringotts." Harry n'était pas censé le dire si mal : les mots sont sortis de lui comme tiré douloureusement hors de cicatrice et il a vu, de nouveau, le plan de Poudlard. Il ferma son esprit fermement. Il avait besoin de traiter avec Gripsec d'abord. Ron et Hermione regardaient fixement Harry comme s'il était devenu fou. "Harry-" dit Hermione, mais elle fut coupée par Gripsec. "Faire irruption dans une chambre forte de Gringotts ?" répéta le gobelin, tressaillant un peu comme il changea de position sur le lit. "C'est impossible." "Non, ca ne l'est pas," le contredit Ron. "Ca a déjà été fait." "Ouais", a dit Harry. "Le jour même où je vous ai rencontrés, Gripsec. Mon anniversaire, il y a sept ans." "La chambre forte en question était vide à l'époque" grogna le gobelin et Harry a compris que bien que Gripsec ait quitté Gringotts, il fut offensé à l'idée que son potentiel de défense était mis en cause. "Sa protection était minimale." "Bien, la chambre forte dans laquelle nous devons entrer n'est pas vide et je suppose que sa protection sera assez puissante," a dit Harry. "Il appartient aux Lestranges." Il a vu Hermione et Ron se regardèrent, comme stupéfié, mais il y aurait assez de temps pour expliquer après que Gripsec ait donné sa réponse. "Vous n'avez aucune chance," dit Gripsec catégoriquement. "Aucune chance du tout. Si vous recherchez dans nos sous-sols, un trésor qui n'a jamais été le vôtre-" "Le voleur, avait été avertis, prenez garde - ouais, je sais, je m'en souviens," dit Harry. "Mais je n'essaye pas d'obtenir n'importe quel trésor, je n'essaye pas de prendre quoi que ce soit pour mon gain personnel. Pouvez-vous le croire ?" Le gobelin a regardé obliquement Harry et la cicatrice de sur le front d'Harry picota, mais il l'ignora, refusant de reconnaître sa douleur ou son invitation. "S'il y avait un magicien de qui je croirais qu'il ne cherche pas le gain personnel," dit Gripsec finalement, "il serait vous, Harry Potter. Les gobelins et des elfes ne sont pas habitués à la protection ou le respect que vous avez montré cette nuit. Pas de transporteurs de baguette magique." "Transporteurs de baguette magique," Harry répéta : l'expression est tombée curieusement dans ses oreilles comme sa cicatrice piquait, alors que Voldemort tournait ses pensées vers le nord et qu'Harry brûlait de questionner Ollivander à côté. "Le droit de porter une baguette magique," a dit le gobelin tranquillement, "a longtemps été contesté entre des magiciens et des gobelins." "Bien, mais les gobelins peuvent faire la magie sans baguettes magiques," dit Ron. "C'est peu important! Les magiciens refusent de partager les secrets des connaissances de baguette magique avec d'autres êtres magiques, ils nous refusent la possibilité d'étendre nos pouvoirs!" "Bien, les gobelins ne partageront aucune de leur magie non plus," dit Ron. "Vous ne nous direz pas comment faire des épées et des armures à votre manière. Les gobelins savent comment travailler le métal dans une façon que les magiciens n'ont jamais su-" "Il n'importe pas," a dit Harry, notant la couleur naissante de Gripsec. "Ce n'est pas des magiciens contre des gobelins ou un autre genre de créature magique-" Gripsec sorti un rire désagréable. "Mais il l'est, c'est précisément cela! Comme le Seigneur des Ténèbres devient de plus en plus puissant, votre course est mise toujours plus fermement ci-dessus le mien! Gringotts tombe sous l'autorité des Sorciers, les elfes de maison sont abattus et donc personne ne proteste parmi les transporteurs de baguette magique ?" "Nous le faisons!" dit Hermione. Elle était assise directement devant ses yeux brillants. "Nous protestons! Et on nous chasse autant que n'importe quel gobelin ou elfe, Gripsec! Je suis une Sang-de-Bourbe !" "Ne t'appel pas comme ca-" murmura Ron. "Pourquoi ne devrait pas je ?" A dit Hermione. " Sang-de-Bourbe et fier de l'être! Je n'ai pas de position plus haute vous sous ce nouvel ordre, Gripsec! Ils ont voulu me torturer, chez Malfoys!" Comme elle parlait, elle tira de côté le cou de la robe de chambre pour révéler la mince coupure que Bellatrix avait fait, écarlate contre sa gorge. "Avez-vous su que c'était Harry qui a libéré Dobby ?" demanda t'elle. "Avez-vous su que pendant des années nous avons voulu que des elfes soient libérés?" (Ron remua inconfortablement sur le bras de la chaise d'Hermione.) "Vous ne pouvez pas ne pas vouloir" "Vous-savez-qui a défait plus nous avons fais, Gripsec!" Le lutin a regardé Hermione avec la même curiosité qu'il avait montrée à Harry. "Que cherchez-vous dans la chambre forte de Lest ranges ?" demanda t'il brusquement. "L'épée qui se trouve à l'intérieur est un faux. C'est vrai." Il regarda d'un à l'autres d'entre eux. "Je pense que vous le savez déjà." "Mais l'épée n'est pas la seule chose dans cette chambre forte, n'est-ce pas ?" demanda t'il à Harry. "Peut-être vous avez vu d'autres choses là dedans ?" Son cœur martelait plus durement que jamais. Il redoubla ses efforts afin d'ignorer les pulsations de sa cicatrice. Le lutin tordit sa barbe autour de son doigt de nouveau. "Il est contre notre code de parler des secrets de Gringotts. Nous sommes les gardiens de trésors fabuleux. Nous avons un devoir envers les objets placés par nos soins, qui étaient, si souvent, provoqué par nos doigts." Le lutin a caressé l'épée et ses yeux au beurre noir ont erré d'Harry à Hermione et à Ron, la soutenant ensuite de nouveau. "Si jeune," a-t-il dit finalement, "battre avec plusieurs." "Nous aiderez-vous ?" dit Harry. "Nous n'avons pas d'espoir d'entrer sans l'aide d'un gobelin. Vous êtes notre seule chance." "Je vais ... y penser," dit Gripsec à un degré exaspérant. "Mais-" Ron commença avec colère; Hermione le poussa du coude dans les côtes. "Merci," dit Harry. Le gobelin salua de sa grande tête en forme de dôme en reconnaissance, ensuite fléchi ses courtes jambes. "Je pense," a-t-il dit, s'installant avec ostentation sur le lit de Bill et de Fleur, "que le Skele-Gro a fini son travail. Je peux être capable de dormir enfin. Pardonnez-moi...." "Ouais, bien sûr," dit Harry, mais avant de sortir de la chambre, il se pencha en avant et pris l'épée de Gryffindor d'à côté du gobelin. Gripsec ne protesta pas, mais Harry pensa qu'il avoir vu du ressentiment dans les yeux du gobelin comme il a fermé la porte sur lui. "Petit esprit," a chuchoté Ron. "Il aime garder la suspens." "Harry," chuchota Hermione, les tirant tous les deux loin de la porte, dans le milieu du palier toujours sombre, "Croyez-vous ce que je pense que vous dites ? Croyezvous qu'il y a un Horcrux dans la chambre forte de Lestranges ?" "Oui," dit Harry. "Bellatrix a été terrifié quand elle a pensé que nous avions été dans son coffre, elle était hors d'elle. Pourquoi ? Qu'a-t-elle pensé que nous avions vu, quoi d'autre a-t-elle pensé que nous aurions pu avoir pris ? Quelque chose l'avait pétrifiée "Si Vous-Savez-Qui le découvrait." "Mais je pensais que nous cherchions des endroits où Vous-Savez-Qui qui est allé, des endroits où il a fait quelque chose d'important ?"dit Ron, regardant déconcerté. "Estce qu'il n'a jamais été à l'intérieur de la chambre forte de Lestranges ?" "Je ne sais pas s'il est jamais allé à l'intérieur de Gringotts," dit Harry. "Il n'a jamais eu d'or là quand il était plus jeune, parce que personne ne lui a laissé quoi que ce soit. Cependant, Il aurait vu la banque de l'extérieur, la première fois qu'il est allé au Chemin de Traverse." La cicatrice d'Harry palpita, mais il l'ignora; il voulait savoir quoi, avec Ron et Hermione, à propos de Gringotts avant qu'ils n'aient parlé à Ollivander. "Je pense qu'il aurait eu envie d'avoir une clef d'une chambre forte de Gringotts. Je pense qu'il l'aurait vu comme un symbole réel d'appartenance au monde des Sorciers. Et n'oubliez pas, il a eu confiance en Bellatrix et son mari. Ils étaient ses serviteurs les plus fervents avant qu'il ne soit tombé et ils sont allés le chercher après qu'il ait disparu. Il l'a dit la nuit où il est revenu, je l'ai entendu." Harry frotta sa cicatrice. "Je ne pense pas qu'il aurait dit à Bellatrix que c'était un Horcrux, cependant Il n'a jamais dit la vérité à Lucius Malfoy a propos du journal. Il lui a probablement dit que c'était une possession privée et lui a demandé de le placer dans sa chambre forte. L'endroit le plus sûr dans le monde pour quoi que ce soit que vous vouliez cacher, qu'Hagrid m'avait dit ... à part Poudlard." Quand Harry eut fini de parler, Ron secoua la tête. "Vous le comprenez vraiment." "Les Morceaux de lui," dit Harry. "Les Morceaux ... que je souhaite juste tant comprendre Dumbledore. Mais nous verrons. Allons voir Ollivander maintenant." Ron et Hermione le regardèrent abasourdi, mais très impressionné alors qu'ils le s' suivaient à travers les paliers et frappa sur la porte opposée à la chambre de Bill et Fleur. Un faible "Entré!" leur répondit. Le fabricant de baguette était couché sur le lit le plus loin de la fenêtre. Il avait été prisonnier dans la cave durant plus d'une année et torturé, Harry le savait. Il était épuisé, les os de son visage transperçaient sa peau jaunâtre. Ses grands yeux d'argent semblaient énormes dans leurs orbites. Les mains couchées sur la couverture pourraient avoir appartenu à un squelette. Harry s'assis sur le lit vide, à côté de Ron et d'Hermione. Le soleil levant n'était pas visible d'ici. La pièce faisait face au jardin au-dessus de la falaise et de la tombe récemment creusée. "M. Ollivander, je suis désolé de vous déranger," dit Harry. "Mon cher garçon," la voix d'Ollivander était faible. "Vous nous avez sauvés, j'ai pensé que nous allions mourir en cet endroit, je ne saurai jamais vous remercier ... je ne vous remercierai jamais ... assez." "Nous étions heureux de le faire." La cicatrice d'Harry palpita. Il savait, il était certain, qu'il restait à peine un peu de pour empêcher Voldemort d'atteindre son but, ou bien essayer de le contrecarrer. Il a senti un flottement de panique ... il avait pris sa décision quand il avait voulu parler à Gripsec d'abord. Le simulant calmement qu'il n'avait rien sentit, il chercha à tâtons dans sa poche et enleva les deux moitiés de sa baguette magique cassée. "M. Ollivander, j'ai besoin d'un peu d'aide." "Quoi que ce soit. Quoi que ce soit." dit le fabricant de baguette faiblement. "Pouvez-vous la réparer ? Est-ce que c'est possible ?" Ollivander ouvrit une main tremblante et Harry plaça les deux moitiés à peine connectées dans sa paume. "Houx et plume de phénix," dit Ollivander d'une voix timide. "Onze pouces. Agréable et souple." "Oui," dit Harry. "Pouvez-vous - ?" "Non," n'a chuchoté Ollivander. "Je suis désolé, très désolé, mais une baguette magique qui a souffert de dégâts a ce point là ne peut être réparé par aucuns moyens que je connaisse." Harry s'était préparé à l'entendre, mais c'était un coup néanmoins. Il retira les moitiés de baguette magique et les replaça dans sa poche. Ollivander regarda fixement l'endroit où la baguette magique brisée avait disparu et n'a pas attendu longtemps avant qu'Harry ne pris de sa poche les baguettes magiques il avait eu chez les Malfoy. "Pouvez-vous identifier celles-ci ?" demanda Harry. Le fabricant de baguette pris la première des baguettes magiques et l'a tenait près de ses yeux effacés, la roulant entre ses doigts qui formaient un cône, les fléchissant légèrement. "Noisetier et cœur de dragon," dit-il. "Douze pouces trois quart. Inflexible. Cette baguette magique a appartenu à Bellatrix Lestrange." "Et celle-ci ?" Ollivander exécuta le même examen. "Aubépine et cheveux de licorne. Dix pouces précisément. Raisonnablement flexible. C'était la baguette magique de Draco Malfoy." "Était ?" répéta Harry. "N'est-elle pas toujours le sienne ?" "Peut-être que non. Si vous l'avez pris-" "-Je l'ai fait-" "-Alors cela ne peut être que la vôtre. Bien sûr, il y a la façon de poser les questions. Beaucoup dépend aussi de la baguette magique elle-même. En général, cependant, quand une baguette magique a été gagnée, son allégeance change." Il y avait un silence dans la chambre, à part le bruit du ressac de la mer. "Vous parlez des baguettes magiques comme si elles avaient des sentiments," dit Harry, "comme elles pouvaient penser pour eux." "La baguette magique choisit le magicien," dit Ollivander. "C'était toujours beaucoup plus clair pour ceux d'entre nous qui avait étudié l'histoire des baguettes magiques." "Une personne peut toujours utiliser une baguette magique qui ne l'a pas choisis ?" demanda Harry. "Bien sûr, si vous êtes n'importe quel magicien vous serez capables de canaliser votre magie par presque n'importe quel instrument. Les meilleurs résultats, cependant, doivent toujours venir d'où il y la plus forte affinité entre le magicien et la baguette magique. Ces connexions sont complexes. Une attraction initiale et ensuite une recherche mutuelle d'expérience, la baguette magique apprenant du magicien, le magicien de la baguette magique." La mer jailli en avant et en arrière; c'était un son éploré. "J'ai pris cette baguette magique de Draco Malfoy par la force," dit Harry. "Puis-je l'utiliser sans risque ?" "Je le pense. Des lois subtiles dirigent la propriété de baguette magique, mais la baguette magique vaincue d'habitude pliera sa volonté à son nouveau maître." "Donc je devrais utiliser celle-ci ?" dit Ron, tirant la baguette magique de Wormtail de sa poche et la remettant à Ollivander. "Châtaigne et cœur de dragon. Neuf pouces un quart. Fragile. J'ai été forcé de le faire peu de temps après mon enlèvement, pour Peter Pettigrew. Oui, si vous l'avez gagné, il est des plus probable qu'elle soit devenue vôtre, plus qu'une autre baguette magique." "Et cela est vrai pour toutes les baguettes magiques, n'est-ce pas ?" demandé à Harry. "Je pense," répondit Ollivander, posant ses yeux protubérants sur le visage d'Harry. "Vous posez des questions profondes, M. Potter. L'histoire des baguettes magiques est une branche complexe et mystérieuse de la magie." "Ainsi, il n'est pas nécessaire de tuer le propriétaire précédent pour prendre possession d'une baguette magique ?" demanda Harry. Ollivander avala. "Nécessaire ? Non, je ne devrais dire qu'il est nécessaire de tuer." "Il y a des légendes, cependant" dit Harry et alors que son cœur s'accéléra, la douleur de sa cicatrice était devenue plus intense; il était sûr que Voldemort avait décidé de mettre son plan a exécution. "Des Légendes d'une baguette magique - ou des baguettes magiques - qui sont a passées de main en main par le meurtre." Ollivander était devenu pâle. Contre l'oreiller neigeux il était gris clair et ses yeux étaient énormes, injectés de sang et bombant avec ce qui ressemblait à de la crainte. "Seulement une baguette magique, je pense," a-t-il chuchoté. "Et" vous connaissez qui "est intéressé par cela, n'est-ce pas ?" a demandé Harry. "Je - comment ?" dit d'une voix rauque Ollivander et il regarda d'un air suppliant Ron et Hermione pour l'aider. "Comment le savez-vous ?" "Il a voulu que vous lui disiez comment surmonter la connexion entre nos baguettes magiques," dit Harry. Ollivander sembla terrifié. "Il m'a torturé, vous devez le comprendre! La Malédiction de Cruciatus, je - je n'avais aucun autre choix, que de lui dire ce que je connaissais, ce que j'ai deviné!" "Je comprends," dit Harry. "Vous lui avez parlé des cœurs jumeau ? Vous lui avez dit qu'il devait juste emprunter la baguette magique d'un autre magicien ?" Ollivander sembla horrifié, transpercé, par la quantité qu'Harry connaissait. Il inclina la tête lentement. "Mais il n'a pas marché," continua Harry. "La mienne à toujours battu la baguette magique empruntée. Savez-vous pourquoi ?" Ollivander a secoué la tête lentement comme s'il venait d'incliner la tête. "J'avais ... n'avait jamais entendu parler d'une telle chose. Votre baguette magique a exécuté quelque chose d'unique cette nuit là. La connexion des cœurs jumeau est incroyablement rare, cependant pourquoi votre baguette magique aurait essayé de briser la baguette magique empruntée, je ne sais pas.... "Nous parlions de l'autre baguette magique, la baguette magique qui change de main par le meurtre. Quand Vous-Savez-Qui qui s'est rendu compte que ma baguette magique avait fait quelque chose d'étrange, il est revenu et a demandé d'où venait cette autre baguette magique, n'est-ce pas ?" "Comment le savez-vous ?" Harry ne répondit pas. "Oui, il me l'a demandé," a chuchoté Ollivander. "Il a voulu savoir tout ce que je pourrais lui parler de la baguette magique différemment connue comme le Deathstick, la Baguette magique de Destin, ou la Baguette magique Aînée." Harry jeta un coup d'œil du côté d'Hermione. Elle le regarda abasourdie. "Le Seigneur des Ténèbres," dit Ollivander dans des tons calmes et effrayés, "était content de la baguette magique je lui ai faite – avec la plume de phénix, treize pouces et demi. - jusqu'u moment de la découvert de la connexion des cœurs jumeau. Maintenant il cherche une autre, la baguette magique plus puissante, comme la seule façon de vaincre la vôtre." "Mais il saura bientôt, s'il ne le sait pas déjà, que la mienne est cassée au-delà de la réparation," dit Harry tranquillement. "Non!" a dit Hermione, paraissant effrayé. "Il ne peut pas savoir que, Harry, comment pourrait il - ?" "Priori Incantatem," dit Harry. "Nous avons laissé ta baguette magique et la baguette magique de Blackthorn à Malfoys, Hermione. S'ils les examinent correctement, et leur fait recréer les charmes qu'elles ont jetés récemment, ils verraient que la tienne et la mienne sont cassées, ils verront que nous avons essayé de les réparer et avons échoué, ils se rendront compte que j'ai utilisé celle de Blackthorn depuis." Elle avait regagnée peu de couleur depuis leur arrivée des larmes s'étaient écoulées de son visage. Ron donna un regard lourd de reproches à Harry et dit, "ne nous inquiétons pas de ca maintenant---" Mais intervint Mr. Ollivander. "Le Seigneurs des Ténèbres ne cherche plus la Baguette magique Aînée seulement pour votre destruction, Mr. Potter. Il veut la posséder parce qu'il croit qu'elle le rendra vraiment invulnérable." "Et le fera t'elle ?" "Le propriétaire de la Baguette magique Aînée doit toujours craindre l'attaque," a dit Ollivander, "mais l'idée du Seigneurs des Ténèbres dans la possession du Deathstick est, je dois admettre ... formidable." Harry se souvient soudainement combien il était incertain, quand ils ont d'abord rencontré, lui comme Ollivander. Même maintenant, ayant été torturé et emprisonné par Voldemort, l'idée du Magicien Sombre dans la possession de cette baguette magique a semblé le fasciner autant qu'il l'a repoussé. "Vous - vous pensez vraiment que cette baguette existe, alors, M. Ollivander ?" demanda Hermione. "Bien sûr," dit Ollivander. "Oui, il est parfaitement possible de retracer le cours de la baguette magique par l'histoire. Il y a des vides, évidement, des cours et des longs, où elle disparaît de la vue, temporairement perdue ou cachée; mais toujours elle refait surface. Il y a certaines caractéristiques d'identification que celles qui sont apprise dans l'Histoire des Baguettes magiques. Elles ont là écrite dans des contes, certains d'entre eux obscur, que moi et d'autre fabricant de baguette étudions. Ils ont l'anneau d'authenticité. " " Ainsi vous - vous ne pensez pas que cela peut être un conte de fées ou un mythe ? " demanda Hermione avec bon espoir. "Non," dit Ollivander. "S'il doit passer par le meurtre, je ne sais pas. Son histoire est sanglante, mais c'est peut être simplement en raison du fait que c'est un objet si désirable, qui réveille de telles passions chez les magiciens. Immensément puissant et dangereux entre de mauvaises mains et un objet de fascination incroyable pour tout ceux d'entre nous qui étudions le pouvoir des baguettes magiques." "Mr. Ollivander," dit Harry, "vous avez dit à Vous-Savez-Qui que Gregorovitch avait la Baguette magique Aînée, n'est-ce pas ?" Ollivander devint, si possible, encore plus blême. Il a sembla fantomatique. "Mais comment - comment savez-vous - ?" "Ne faites pas attention à comment je le sais," dit Harry, fermant ses yeux momentanément alors que sa cicatrice brûlait et il a vu, pendant quelques secondes, une vision de la rue principale de Pré-aux-Lards, toujours sombre, parce que c'était éloigné dans le nord. "C'était une rumeur," chuchota Ollivander. "Une rumeur, il y a bien des années, longtemps avant que vous ne soyez nés, je crois que Gregorovitch lui-même l'a commencée. Vous devez savoir combien c'était bon pour les affaires; qu'il étudie et fasse un double des qualités de la Baguette magique Aînée! " " Oui, je peux voir que, " dit Harry. Il se leva. " Mr. Ollivander, une dernière chose et ensuite nous vous laisserons prendre un peu de repos. Que savez-vous des Reliques de la Mort ? "" Les – les quoi ? " demanda le fabricant de baguette, le regardant tout à fait déconcerté. "Les Reliques de la Mort." "J'ai peur de ne rien connaître de ce que vous parlez. Cela a toujours quelque chose à voir avec des baguettes magiques ?" Harry examina le visage submergé et cru qu'Ollivander n'agissait pas. Il ne savait rien des Reliques. "Merci," dit Harry. "Merci beaucoup. Nous vous laissons prendre un peu de repos maintenant." Ollivander sembla frappé. "Il me torturait!" haleta t'il. "Le Sort de Cruciatus ... vous n'a aucune idée ...." "Je sais," dit Harry, "Je sais vraiment. Prenez s'il vous plaît un peu de repos. Merci de m'avoir dit tout cela." Il descendit l'escalier avec Ron et Hermione. Harry aperçu les visages de Bill, Fleur, Luna et Dean assis à la table de la cuisine, des tasses de thé devant eux. Ils levèrent tous les yeux vers Harry quand il apparut dans l'embrasure, mais il inclina simplement la tête et continua dans le jardin, Ron et Hermione derrière lui. Harry marcha en arrière sur le petit monticule de terre qui couvrait, alors que la douleur dans sa tête devenait de plus en plus puissante. C'était un effort énorme maintenant de se fermer aux visions qui l'assaillaient, mais il savait qu'il devrait résister seulement un peu plus long. Il céderait très bientôt, parce qu'il avait besoin de savoir si sa théorie était juste. Il doit seulement faire encore un court effort, pour qu'il puisse expliquer à Ron et Hermione. "Gregorovitch avait la Baguette magique Aînée il y a longtemps," dit-il, "J'ai vu Vous-Savez-Qui essayer de la trouver. Quand il l'a traqué, il a constaté que Gregorovitch ne l'avait pas désormais : Elle lui a été volée par Grindelwald. Comment Grindelwald a découvert que Gregorovitch l'avait, je ne sais pas - mais si Gregorovitch était assez stupide pour étendre la rumeur, il ne peut pas avoir eu de difficulté. "Voldemort était aux portes de Poudlard; Harry pouvait le voir s'en rapprochant de plus en plus dans la lueur de l'aube. "À Poudlard," dit Harry, restant avec eux dans le jardin en haut de la falaise. "Mais alors, allons-y !" dit Ron instamment. "Harry, allons-y et prenons là avant qu'il ne le fasse!" "C'est trop tard pour cela," dît Harry. Il ne pouvait pas s'aider, mais saisi sa tête entre ses mains, essayant de l'aider à résister. "Il sait où il est. Il est là maintenant." "Harry!" dit furieusement Ron. "Depuis combien de temps tu le savais - pourquoi avons-nous gaspillé notre temps ? Pourquoi as-tu parlé à Gripsec d'abord ? Nous pourrions être partis depuis longtemps - nous pouvons toujours y aller-" "Non," dit Harry et il baissa ses genoux dans l'herbe. "Le droit d'Hermione. Dumbledore n'a pas voulu que je l'aie. Il n'a pas voulu que je le prenne. Il voulait que j'obtienne le Horcruxes." "La baguette magique imbattable, Harry!" gémi Ron. "Je ne suis pas supposé... Je suis supposé avoir les Horcruxes...." Et maintenant tout était frais et sombre : le soleil était à peine visible sur l'horizon alors qu'il arrivait à côté de Rogue, sur les terres autour du lac. "Je vous rejoindrai dans le château bientôt," dit-il de sa voix haute, froide. "Laissez-moi maintenant." Rogue salua et retourna vers le chemin, son manteau noir se gonflant derrière lui. Harry marcha lentement, attendant de voir le visage de Rogue avant de disparaître. Il ne l'aurait pas fait pour quelqu'un d'autre que Rogue, il voulait voir où il allait. Mais il n'y avait aucune lumière dans les fenêtres du château et il pourrait se cacher... En une seconde il avait jeté sur lui un Charme de Désillusion qui le cachait même de ses yeux propres. Et il marcha sur, le long du lac, regardant les grands traits du château, son premier royaume, son droit imprescriptible.... Et là c'était, à côté du lac, reflété dans les eaux sombres. Le tombeau de marbre blanc, une tache inutile dans ce paysage familier. Il senti de nouveau une ruée d'euphorie contrôlée, que le sens impétueux a pour but la destruction. Il leva la vieille baguette magique d'if : Comme l'accomplissement de son dernier grand acte. La fente de tombeau s'ouvrit de la tête aux pieds. Le visage enveloppé était si mince que s'il avait été en vie. Il leva à nouveau la baguette magique. Le linceul tomba à terre. Le visage était translucide, pâle, submergé, cependant presque parfaitement préservé. Ils avaient laissé ses lunettes sur son nez courbe : Il senti la dérision l'amusée. Les mains de Dumbledore étaient pliées sur sa poitrine et elle était là, couchée au-dessous d'eux, enterrée avec lui. Le vieil imbécile avait-il imaginé que le marbre ou la mort protégeraient la baguette magique ? Avait-il pensé que Le Seigneur des Ténèbres serait effrayé de violer son tombeau ? La main semblable à l'araignée a piqué et a tiré la baguette magique des mains de Dumbledore et alors qu'il l'a prenait, une gerbe d'étincelles vola de son bout, brillant sur le cadavre de son dernier propriétaire, prêt à enfin servir un nouveau maître. Chapitre 25: La maison protectrice. La maison de Bill et de Fleur seul se tenant sur une falaise donnant sur la mer, ses murs délavés encastrait avec des coquilles. Partout où Harry allait à l'intérieur de la maison minuscule ou de son jardin, il pouvait entendre le reflux et l'écoulement constants de la mer, comme la respiration d'une certaine grande et sommeillante créature. Il passa une grande partie des prochains jours à faire des excuses pour échapper à la maison trop serrée, implorant la vue de la falaise au dessus du ciel ouvert et la mer large et vide, et sentir le vent froid et salé sur son visage. L'énormité de sa décision pour ne pas essayer de prendre avant Voldemort la baguette magique effrayait toujours Harry. Il ne pouvait pas se rappeler, jamais avant, choisissant de ne pas agir. Il était plein de doutes, doute que Ron ne pouvait pas aider à exprimer toutes les fois qu'ils étaient ensemble. Qu’est ce que Dumbledore voulait que nous fassions avec le symbole pour obtenir à temps la baguette magique? Qu’est ce qui veut que l’ont fasse? Qu’est ce que le symbole signifie, tu dois être digne pour obtenir la relique? Harry, si c’est vraiment la baguette magique la plus ancienne, comment nous sommes sensé en finir avec Tu Sais Qui? Harry n’avait pas de réponse: c’était le moment quand il s'est demandait si c’était une pure folie de ne pas avoir empêché la rupture de Voldemort en ouvrant le tombeau. Il ne pouvait pas même expliquer d’une manière satisfaisant pourquoi il avait décidé cela contre lui. Chaque fois qu’il essayait de reconstruire des « bons »arguments qu’il le mena à sa décision, il se sentit débile. La chose la plus étrange était que le soutien d’Hermione le rendit aussi confus que les doutes de Ron. Maintenant forcé à accepter que la baguette magique plus ancienne existe, elle maintenait que c'était un objet mauvais, et la manière que Voldemort avait prise la possession de lui même était répulsive, pour ne pas être considérée. « Tu ne pouvais jamais avoir fait cela, Harry » elle dit encore et encore. « Tu ne pouvais pas pénétré par effraction dans la tombe de Dumbledore ». Mais l'idée du cadavre de Dumbledore effrayait Harry beaucoup moins que la possibilité qu'il puisse avoir mal compris les intentions du Dumbledore vivant. Il estimait qu'il cherchait toujours à tâtons dans l'obscurité; il avait choisi son chemin mais avait continuait à regarder, se demandant s'il avait mal interprété les signes, s'il ne devrait pas prendre un autre chemin. De temps en temps, la colère de Dumbledore retentit au-dessus de lui encore, puissant comme des vagues se claquant contre la falaise sous la maison, la colère de Dumbledore n'avait pas était expliquée avant qu'il soit mort. Mais il est mort? dit Ron, pendant trois jours après qu'ils étaient arrivés à la maison. Harry avait regardé fixement dehors au-dessus du mur qui séparait le jardin de la maison à la falaise quand Ron et Hermione l'avaient trouvé; il souhaitait qu'ils n'aient pas eu, n’ayant aucun souhait pour se joindre à leurs arguments. « Oui, je sais, Ron, ne recommence pas encore! » « Regarde les faits, Hermione » indiqua Ron, parlant à travers d’Harry qui continuait à regarder fixement l'horizon. « La biche argentée. L'épée. L'oeil qu’Harry a vu dans le miroir. » « Harry admet tu ne la pas imaginé l'oeil! Ne la tu pas fais, Harry? » « Je pouvais le voir, » dit Harry sans la regarder. « Mais tu ne penses pas qu’il vit encore? » demanda Ron. « Non, je ne pense pas» dit Harry. « Donc où tu vas! » dit Ron rapidement, avant qu’Hermione est pu continuer. « Si ce n'était pas Dumbledore, expliquer comment Dobby a su que nous étions dans la cave, Hermione ? » « Je ne peux pas - mais pouvez vous expliquer comment Dumbledore nous l'a envoyé s'il se trouve dans un tombeau à Poudlard? » « Je ne sais pas, sa pourrait être son fantôme! » « Dumbledore ne reviendrait pas comme fantôme, » dit Harry. Il en savait peu au sujet de Dumbledore mais il était sûr que maintenant, il en savait beaucoup. « Il aurait continué. » « Comment le sais-tu ? » demanda Ron, mais avant qu’Harry est pu dire quelques choses de plus, une voix derrière eux indiqua, « 'Arry ? » Fleur était sorti de la maison, ses longs cheveux argentés flottait dans la brise. « 'Arry, Grip'ook voudrait te parler. Dans la plus petite chambre à coucher, et indiqua qu’il ne veut pas être dérangé. » Son aversion pour le gobelin de l’envoyer pour fournir des messages était clair; elle sembla irrité pendant qu'elle marchait en arrière vers la maison. Griphook les attendait, car Fleur avait indiqué, dans la plus minuscule des chambres à coucher de la maison, dans lesquelles Hermione et Luna avait dormis la nuit. Il ferma les rideaux rouges en coton contre le ciel lumineux et nuageux, qui a donné à la salle une lueur ardente en désaccord avec le reste de la maison bien aérée et légère. « J'ai pris ma décision, Harry Potter, » dit le gobelin, qui se reposait les jambes croisées dans une basse chaise, battant du tambour de ses bras avec ses doigts dégingandés. « Bien que les gobelins de Gringotts le considéreront comme trahison basse, j'ai décidé de vous aider » « C’est génial! » dit Harry, le soulagement augmentant à l’intérieur de lui. « Griphook, merci de nous aider vraiment. » « En retour » dit le gobelin fermement, « je veux être payé. » Légèrement pris au dépourvu, Harry hésita. « Combien voulez-vous ? J'ai l'or. » « Pas d'or » indiqua Griphook. « J'ai l'or. » Ses oeils au beurre noir scintillaient; il n'y avait aucun blanc à ses yeux. « Je veux l'épée. L'épée de Godric Gryffondor. » Les idées d’Harry descendirent. « Vous ne pouvez pas avoir cela, » dit-il. « Je suis désolé. » « Puis » dit le lutin doucement, « nous avons un problème. » « Nous pouvons te donner autre chose, » dit Ron ardemment. « Je parierai que les Lestranges ont d’autres trésors, vous pouvez prendre votre sélection une fois que nous entrons dans la chambre forte. » Il dit la chose fausse. Griphook trembla de colère. « Je ne suis pas un voleur, mon garçon ! Je n'essaye pas d'obtenir les trésors auxquels je n’ai aucun droit! » « L'épée est à nous » « Elle ne l'est pas, » dit le gobelin. « Nous sommes des Gryffondor, et c'était celle de Godric Gryffondor-» « Et avant qu’elle est été à Gryffondor? » exigea le gobelin, se reposant sur le dessus de la chaise. « Personne, » indiqua Ron. « Il a été fait pour lui, n'est-ce pas? » « Non ! » pleura le gobelin, se raidissant avec colère lorsqu’il dirigea un long doigt vers Ron. « Arrogance de Sorcier encore ! Cette épée était à Ragnuk Premier du Nom, pris de lui par Godric Gryffondor! C'est un trésor perdu, un chef d'oeuvre de l’art gobelins! Il appartient aux gobelins. L'épée est le prix de ma location, le prend ou part de lui ! » Griphook brilla à eux. Harry jeta un coup d'oeil vers les deux autres, puis dit « nous devons discuter de ceci, Griphook, si c'est tout exact. Pourriez-vous nous donner quelques minutes ? » Le lutin inclina la tête, semblant aigre. En bas dans le salon vide, Harry marchait vers la cheminée, front sillonné, essayant de réfléchir à quoi faire. Derrière lui, Ron indiqua, « Il veut rire. Nous ne pouvons pas le laisser avoir cette épée. » « C'est vrai? » demanda Harry à Hermione. « L'épée a-t-elle été volée par Gryffondor? » « Je ne sais pas, » dit-elle désespérément. « L’histoire du Sorcier patine souvent au-dessus de ce que les sorciers ont fait d'autres courses magiques, mais il n'y a aucune donnée que je sache au sujet de l’épée de Gryffondor. « Encore une de ces histoires de gobelin, » dit Ron « au sujet de la façon dont les sorciers essayent toujours d'obtenir plus d’infos sur eux. Je suppose que nous devrions penser que nous sommes chanceux qu’il n'est pas demandé une de nos baguettes magiques. » «Les gobelins ont une bonne raison de détester les sorciers, Ron. » dit Hermione. « Ils ont été traités brutalement dans le passé. » « Les gobelins ne sont pas exactement de petits lapins pelucheux, bien que, sont ils ? » dit Ron. « Ils ont tué en abondance des sorciers. Ils ont combattu eux aussi. » « Mais la réponse de Griphook au sujet du plan est le plus sournois et violent ne va pas l'inciter probablement pour nous aider? » Il y eu une pause tandis qu'ils essayaient de penser à une solution au problème. Harry regarda hors de la fenêtre la tombe de Dobby. Luna cueillait de la lavande de mer dans une fiole de confiture près de la pierre tombale. « D’accord » dit Ron, et Harry tourna de nouveau son visage, « comment allons nous faire? Nous disons à Griphook que nous avons besoin de l'épée jusqu'à ce que nous obtenions ce qui à l'intérieur de la chambre forte et alors il peut l'avoir. Est-ce que l’article truqué est-il dans ce dernier? Nous les commutons, et lui donnons l'article truqué. » « Ron, il saurait la différence mieux que nous ! » dit Hermione. « Il est la seule personne qui a réalisé qu'il y avait eu un échange ! » « Ouais, mais nous pourrions filer avant qu'il réalise » Il tressaillit sous le regard d’Hermione. « C’est ignoble. Dit-elle tranquillement. Demander son aide, puis le doubler? Et tu te demandes pourquoi les gobelins n'aiment pas les sorciers, Ron ? » Les oreilles de Ron avaient tourné le rouge. « Bien, bien ! C'était la seule chose que je pouvais penser! Quel est votre solution? » « Nous devons lui offrir autre chose, quelque chose juste comme l'objet de valeur. » « Brillant, j'irai obtenir une de nos épées antiques et toi tu la donneras au gobelin enveloppé comme cadeau. » Le silence tomba entre eux encore. Harry était sûr que le gobelin n'accepterait rien d’autres que l'épée, même si ils avaient eu quelque chose en tant qu'objet de valeur équivalent à offrir. Pourtant l'épée était leur, arme indispensable contre les Horcruxes. Il ferma ses yeux pour un moment ou deux et écouta la précipitation de la mer. L'idée que Gryffondor pouvait avoir volé l'épée était désagréable pour lui: Il avait toujours été fier d'être un Gryffondor ; Gryffondor avait été le champion défendant les enfants de moldus, le sorcier qui s'était opposé au dire de sang pur de Serpentard… « Peut-être se pourrait-il. » dit Harry, ouvrant ses yeux encore. « Griphook. Peut-être Gryffondor n'a pas pris l'épée. Comment nous savons la version de lutin est celle de l'histoire ? » « Quel est la différence? » demanda Hermione. « Changeons notre façon de pensée » dit Harry. Il prit une respiration profonde. 'Nous lui dirons qu'il peut avoir l'épée après qu'il nous ait aidés à entrer dans la chambre forte mais nous ferons attention d'éviter en disant exactement quand il peut l'avoir. » Une grimace s’élargit lentement à travers le visage de Ron. Hermione, cependant, sembla alarmée. « Harry, nous ne pouvons pas - » « Il peut l'avoir, » continua Harry, « après que nous l'ayons employé sur tout les Horcruxes. Je m'assurerai qu'il l'obtienne après. Je fais ma parole. » « Mais ça peut être dans des années ! » dit Hermione. « Je sais cela, mais il n'en a pas besoin. Je ne réussirais pas sans elle. » Harry rencontra ses yeux avec un mélange de défi et de honte. Il se rappela les mots qui avaient été gravés au-dessus du passage à Nurmengard : POUR LE BON PLUS GRAND. Il éloigna cette idée. Quel choix prend-on? « Je n'aime pas ça » dit Hermione. « Ni moi non plus » admit Harry. « Bien, je pense que c'est génial, » dit Ron, se levant encore. « Partons et disons-lui. » Remontant dans la plus petite chambre à coucher, Harry fit la proposition, soigneuse pour l'exprime et ne pas donner le temps défini pour la passation de l'épée. Hermione fronça les sourcils au plancher tandis qu'il parlait ; il se sentit irrité envers elle, effrayé qu'elle pouvait donner le morceau. Cependant, Griphook n’avait des yeux que pour Harry. « J'ai votre parole, Harry Potter, que vous me donnerez l'épée de Gryffondor si je vous aide? » « Oui, » dit Harry. « Serrons-nous » dit le gobelin, donnant sa main. Harry l'a pris et l’a secoua. Il se demandait si ces oeils au beurre noir voyaient n'importe quelles craintes dans ses propres yeux. Alors Griphook l'abandonna, ses mains ensemble, et dit, « Ainsi. Nous commençons ! » C’était comme la planification pour rentrer au ministère encore une fois. Ils s’étaient placés pour travailler dans la plus petite chambre à coucher, qui été gardé, selon que Griphook préférer, à moitié dans le noir. « J'ai visité la chambre forte des Lestranges seulement une fois, » leur indiqua Griphook « La seule occasion j'ai été dit pour placer à l'intérieur d’elle la fausse épée. Elle est l'une des chambres les plus antiques. Les familles de Sorciers, les plus âgées stockent leurs trésors au niveau le plus profond, où les chambres fortes sont les plus grandes et les mieux protégées… » Ils sont restés enfermés dans la salle à coucher pendant des heures à la fois. Lentement les jours s’étendaient en des semaines. Il y avait étudié problème après problème, faible de leur stock de breuvage magique de Polynectar avait été considérablement épuisé. « Il y en assez seulement assez pour l'un de nous, » dit Hermione, inclinant le breuvage magique épais de boue contre la lumière artificielle. « Ça sera assez, » dit Harry, qui examinait la carte tirée par la main de Griphook des passages les plus profonds. Les autres habitants de la maison de Shell pouvaient à peine noter que quelque chose continuait maintenant qu’Harry, Ron et Hermione avaient seulement émergé pour des pauses. Personne ne poser des questions, bien qu’Harry ait souvent senti les yeux de Bill sur les trois d'entre eux à table, pensif, intéressé. Plus ils dépensaient ensemble longtemps, plus Harry se rendit compte qu'il n'avait pas vu tout comme le gobelin. Griphook était inopinément sanguinaire, et rie à l'idée de la douleur du peu de créatures et semblait aimer la possibilité qu'ils pouvaient de devoir blesser d'autres sorciers pour atteindre la chambre forte des Lestranges. Harry pouvait dire que son dégoût été partagé par les deux autres, mais ils ne discutèrent pas. Ils avaient besoin de Griphook. Le gobelin manga seulement à contrecoeur avec le reste d’entre eux. Même après que ses jambes étaient réparées, il continua à demander des plateaux de nourriture dans sa chambre, comme Ollivander encore frêle, jusqu'à ce que Bill (suivi d’une crise fâchée de Fleur) était allé en haut lui dire que l'arrangement ne pouvait pas continuer. Ensuite Griphook les joint à la table surchargée, bien qu'il ait refusé de manger de la même nourriture, insistant, au lieu de cela, sur des morceaux de viande crue, des racines, et de divers mycètes. Harry se sentit responsable : Il était, après tout, celui qui avait insisté sur le fait que le gobelin reste à la maison de Shell de sorte qu'il ait pu l'interroger ; en défaut que le famille entière Weasley avait été conduit dans la dissimulation, Bill, Fred, George, et M.Weasley a ne plus travailler. « Je suis désolé » dit il à Fleur, une soirée violente d'avril comme il l'aidée à préparer le dîner. « Je n’ai jamais voulu vous traiter comme ça. » Elle avait juste placé quelques couteaux pour travailler, ébréchant en hauteur des biftecks pour Griphook et Bill, qui avaient préféré de la viande saignante depuis qu'il avait été attaqué par Greyback. Tandis que les couteaux découpés en tranches derrière elle, son expression quelque peu irritable se ramollissant. « 'Arry, tu as sauvé la vie de ma soeur, je n'oublie pas. » Ce n'était pas, proprement parler, vrai, mais Harry décida contre le rappel que Gabrielle n'avait jamais été dans le vrai danger. « De toute façon » continua Fleur, se dirigeant vers un pot de sauce sur le fourneau, qui commencé à bouillonner immédiatement, « Des feuilles de M. Ollivander pour égaliser les boutons de Muriel. Ceci facilitera les idées du gobelin, » elle grimaça à la mention de lui, « Il peut se déplacer en bas, et toi, Ron, et Dean peuvent prendre la pièce. » « Nous ne nous occupons pas de dormir dans la salle de séjour » dit Harry, qui a su que Griphook penserait mal à devoir dormir sur le sofa; maintenir Griphook heureux était essentiel à leurs plans. « Ne pas s'inquiéter pour nous. » Et quand elle essaya de protester il continua, « nous serons plus a vous déranger bientôt aussi, Ron, Hermione, et lui. Nous n'aurons pas besoin d'être ici plus longtemps. » « Mais, qu’est ce que tu signifies? » dit elle, fronçant les sourcils vers lui, sa baguette magique se dirigeant au plat de cocotte en terre maintenant suspendu entre le ciel et la terre. « Naturellement vous ne devez pas partir, vous devez être sûr 'avant! » Elle ressemblait plutôt à Mme Weasley comme elle le dit, et il était heureux que la porte arrière se soit ouverte à ce moment. Luna et Dean entrèrent, leurs cheveux étaient mouillés de la pluie extérieure et de leurs bras pleins de bois. « … et petites oreilles minuscules » indiqua Luna, « un peu comme un hippopotame, papa a seulement dit qu’ils étaient pourpre et velu. Et si vous voulez les appeler, vous devez ronfler ; ils préfèrent une valse, rien trop rapide… » Semblant inconfortable, Dean gesticula vers Harry pendant qu'il passait, suivant Luna pour le dîner vers le salon où Ron et Hermione étendaient la table de dîner. Avec de la chance d'échapper aux questions de Fleur, Harry saisit deux cruches de jus de potiron et les suivit. « … et si vous venez jamais à notre maison je pourrai te montrer le klaxon, Papa m'a écrit à son sujet mais je ne l'ai pas encore vu, parce que les mangemorts m'ont pris dans le Poudlard Express et je ne suis jamais arrivé à la maison pour Noël, » disait Luna, car elle et rejoignit Dean devant le feu. « Luna, nous ne t’avons pas dit que » dit Hermione derrière elle. « Ce klaxon a éclaté. Il est venu d'un érumpent, pas un Snorkack- Chiffonner À cornes » « Non, c'était certainement un klaxon de Snorkack, » dit Luna sereine, « Papa me l’a dit. Il l’aura réparé probablement d’ici ce jour, ils se réparent, vous savez. » Hermione secoua sa tête et continua de fixer les fourchettes pendant que Bill apparaissait, avec M. Ollivander en bas des escaliers. Le wandmaker paraissait particulièrement frêle, et il s’accrochait au bras de Bill qui ce dernier le soutenait, portant une grande valise. « Vous allez me manquer, M. Ollivander, » dit Luna, approchant le vieil homme. « Et vous aussi, ma chère » dit Ollivander, lui tapotant sur l'épaule. « Vous étiez un réconfort inexprimable à moi dans cet endroit terrible. » « Alors, au revoir, M. Ollivander, » dit Fleur, l'embrassant sur les deux joues. « Et je me demande si est ce que vous pourriez fournir un paquet à la tante Muriel de Bill? Je n'ai jamais renvoyé le diadème. » « Ce sera un honneur, » dit Ollivander avec un petit sourire, « au moins je peux faire en échange de votre hospitalité généreuse. » Fleur montra dehors une boite usée de velours, qu'elle ouvrit pour montrer au wandmaker. Le diadème reposait scintillant dans la lumière de la lampe basse accrochée. « Pierres de la lune et diamants, » dit Griphook, qui glissa dans la salle sans communication préalable avec Harry. « Fait par des gobelin, je pense? » « Et payer par des sorciers, »dit Bill tranquillement, et le gobelin lui tira un regard qui était sournois et provocant. Un vent violent souffla contre les fenêtres de la maison pendant que Bill et Ollivander se déplaçaient au loin dans la nuit. Le reste d’eux étant serrés autour de la table ; écartant d'un coup de coude pour avoir à peine assez de place pour se déplacer, ils commencèrent à manger. Le feu crépitait et s’élevait dans la cheminée près d’eux. Fleur, Harry nota, était simplement à manger avec sa nourriture ; elle jeta un coup d'oeil sur la fenêtre toutes les quelques minutes; cependant, Bill ne revenu pas avant qu'elles aient fini leur premier repas, ses longs cheveux embrouillés par le vent. « Tout va très bien, » dit-il à Fleur. « Ollivander est arrivé, maman et papa te disent bonjour. Ginny t'envoie tout son amour, Fred et George énervent Muriel, ils actionnent toujours des affaires des Hibous pour l’Ordre depuis dans l’arrière pièce. Elle l'encouragea à lui donner son diadème, cependant. Elle a dit qu’elle avait pensé que nous l'avions volé. » « Oh, elle est si charmante ta tante, » dit Fleur en travers, ondulant sa baguette magique et entraînant les plats sales à se lever et formèrent une pile entre le ciel et la terre. Elle les attrapa et marcha hors du salon. « Papa dit que ce n’est pas un diadème, » siffla Luna en regardant le plafond, « Bien, c’est plus une couronne, vraiment. » Ron attira l'attention d’Harry et grimaça ; Harry su qu'il se rappelait la coiffe ridicule qu'ils avaient vue lors de leur visite chez Xenophilius. « Oui, il essaye de recréer le diadème perdu de Serdaigle. Il pense qu'il a identifié la plupart des éléments principaux maintenant. Ajouter les ailes d’aigles fait vraiment une différence » Il y eu un coup sur l'entrée principale. Chacun d’eux se tournant vers elle. Fleur sortit en courant de la cuisine, semblant effrayée ; Bill sauta son repas, sa baguette magique se dirigeant à la porte ; Harry, Ron, et Hermione firent la même chose. Silencieusement Griphook glissa sous la table, hors de vue. « Qui est ce? » appela Bill. « C'est moi, Remus John Lupin! » dit une voix par-dessus le vent hurlant. Harry éprouva un tressaillement de crainte ; que s'était il produit? « Je suis un loup-garou, marié à Nymphadora Tonks, et toi, le Gardien du Secret de la maison de Shell, dit il et de venir ici en cas d'urgence ! » « Lupin, » murmura Bill, et il couru à la porte et l'ouvrit tout de suite. Lupin était au-dessus du seuil de la porte. Il avait un visage blanc, enveloppé dans une cape de déplacement, ses cheveux gras balayés par le vent. Il se redressa vers le haut, regarda autour de la salle, vérification de qui était là, puis pleura à haute voix, « c'est un garçon ! Nous l’avons appelé Ted, comme le père de Dora ! » Hermione poussa des cris perçants. « Ha, Tonks-Tonks a eu le bébé ? » « Oui, oui, elle a eu le bébé ! » cria Lupin. Tous autour de la table poussèrent des cris de plaisir, des soupirs de soulagement: Hermione et Fleur toutes les deux couinements, des « félicitations ! » Ron a indiqua, « je pense, un bébé ! » Comme si il n'avait jamais entendu parler d'une tel chose avant. « Oui, oui un Garçon » dit Lupin encore, qui semblait stupéfait par son propre bonheur. Il a progressé autour de la table et étreint Harry; la scène dans le sous-sol de Grimmauld ne pouvait plus jamais s'être produit. « Tu voudrais être le parrain? » dit-il pendant qu'il libérait Harry. « M-Moi? » Bégaya harry. « Oui, toi, ça convient tout à fait à Dora, unique meilleur » « Je pense que c’est d’accord » L’esprit d’Harry accablé, étonné et ravi; maintenant Bill se dépêchait pour chercher le vin, et Fleur persuadait Lupin de les joindre pour une boisson. « Je ne peux pas rester longtemps, je dois revenir, » dit Lupin, rayonnant autour d’eux tous: Il semblait des années plus jeunes qu’Harry ne l'avait jamais vu. « Merci, merci, Bill » Bill avait bientôt rempli tous leurs gobelets, ils les levaient tous au dessus d’un pain griller. « Un petit Teddy Remus Lupin» dit Lupin, « un grand sorcier dans la fabrication ! » « Il ressemble à qui? » s'enquit Fleur. « Je pense qu’il ressemble à Dora, mais elle pense qu'il est comme moi. Pas beaucoup de cheveux. Ils semblaient noirs quand il était né, mais je jure qu'ils ont tourné le gingembre l'heure d’après. Probablement blond avant que je revienne. L'Andromeda indique les cheveux de Tonks mis en marche changer la couleur le jour qu'elle était née. » Il vida son gobelet. « Oh, encore juste un » ajouta il, rayonnant, alors que Bill l’incitait à le remplir encore. Le vent secouait la petite maison et le feu sautait et crépitait, et Bill ouvrait bientôt une autre bouteille de vin. Les nouvelles du lupin semblèrent les avoir pris mis hors d’eux mêmes, enlevait leur idée de siège pendant un moment: Les nouvelles de la nouvelle vie vivifiaient. Seulement le lutin semblait intact dans l'atmosphère soudainement de fête, et après un moment se retira de nouveau vers la chambre à coucher qu'il occupé seul maintenant. Harry pensa qu'il était la seule personne qui nota ceci, jusqu’il vit les yeux de Bill suivre le gobelin vers le haut des escaliers. « Non…Non... Je dois vraiment revenir » dit Lupin enfin, vidant encore un autre gobelet de vin. Il se remet sur pieds et retira sa cape de déplacement autour de son cou. « Au revoir, j’essayerai de revenir et j’apporterai quelques images dans quelques jours, ils seront tous si heureux de savoir que je t’ai vu » il attacha sa cape et avez fait ses adieux, étreignant les femmes et saisissant des mains avec les hommes, puis, retourna dans la nuit sauvage. « Parrain, Harry ! » dit Bill quand ils entrèrent dans la cuisine ensemble, débarrassant clairement la table. « Un vrai honneur ! Félicitations ! » Harry regarda les gobelets vides qu'ils avaient laisser, Bill tira la porte derrière lui, fermant dehors les voix encore élevées des autres, qui continuaient à célébrer même en l'absence de Lupin. « Je voulais te dire un mot en privé, Harry. Il n'a pas été facile d'obtenir à une occasion avec la maison si plein de personnes. » Bill hésita. « Harry, vous planifiez quelque chose avec Griphook. » C'était un rapport, pas une question, et Harry ne pris pas la peine de le nier. Il regarda simplement Bill, attendant. « Je connais les gobelins » dit Bill. « J'ai travaillé pour Gringotts depuis que j'ai fini Poudlard. Jusque là je n’ai jamais pu voir une amitié entre les sorciers et des lutins, à moins que, les gobelins que je connais bien » Bill hésita encore. « Harry, qu’est ce que vous avez promis à Griphook en échange ? » « Je ne peux pas te le dire » indiqua Harry. « Désolé, Bill. » La porte de cuisine s’ouvrit derrière eux; Fleur essayait d'apporter des gobelets remplis. « Attends, » Bill lui dit il, « juste un moment. » Elle soutenait et il ferma la porte encore. « Alors je dois dire ceci, » continua Bill. « Si vous avez frappé n'importe quel genre d'affaire avec Griphook, et plus en particulier si cette affaire implique le trésor, vous devez faire particulièrement attention. Les notions de gobelin de la propriété, du paiement, et du remboursement ne sont pas identiques que celles des humain. » Harry sentit un léger tortillement de malaise, comme si un petit serpent avait remué à l'intérieur de lui. « Que veux-tu dire? » demanda t il. « Nous parlons d'une race d’être différent » dit Bill. « Les rapport d'affaires entre les sorciers et les gobelins ont été chargées pendant des siècles mais tu sais tout cela de l'histoire de la magie. Il y a eu défaut des deux côtés, je ne réclamerais jamais que les sorciers ont été innocents. Cependant, il y a une croyance parmi quelques gobelins, et ceux chez Gringotts sont peut-être les plus enclins, que des sorciers ne peuvent pas être faits confiance dans les sujets de l'or et du trésor, qu'ils n'ont aucun respect pour la propriété de gobelin. » « Je respecte » commença Harry, mais Bill secoua de la tête. « Tu ne comprends pas, Harry, personne pourrait comprendre à moins qu'ils aient vécu avec des lutins. À un lutin, le maître légitime et vrai de n'importe quel objet de fabricant, pas l'acheteur. Tous les gobelins font des objets, dans des yeux de lutin, légitime à eux. » « Mais il a était acheté » « - alors ils le considéreraient loué par la personne qui avait payé l'argent. Ils ont, cependant, la grande difficulté avec l'idée des objets lutins passant de sorcier en sorcier. Vous avez vu le visage de Griphook quand le diadème est passait sous ses yeux. Il désapprouve. Je crois qu'il pense, de même que font les plus féroces de sa sorte, qu'il doit être retourné aux gobelins une fois l'acheteur original mort. Ils considèrent notre habitude de garder les objets faits par les gobelins, passant de magicien en magicien sans davantage de paiement, peu plus que le vol. » Harry eu un sentiment sinistre maintenant; il se demandait si Bill devinait plus qu'il laissait dessus. « Tous ce que je dis » dit Bill, plaçant sa main sur la porte de nouveau dans le salon « fait très attention à ce que vous promettez à des gobelins, Harry. Il serait moins dangereux de voler Gringotts que pour renoncer sur une promesse à un gobelin. » « D’accord » dit Harry pendant que Bill ouvrait la porte, « Oui. Merci. Je garderai ça à l'esprit. » Car il suivi Bill de nouveau vers les aux autres une pensée tordue venu de lui, soutenu aucun doute du vin qu'il avait bu. Ils rentrèrent ensemble dans la cours et réalisa juste comme insouciant d’être parrain du petit Ted comme l’avait été Sirius pour lui. Chapitre 26. Gringotts Ils mirent leur plan à exécution, les préparatifs étaient achevés, dans l’obscurité de la plus petite chambre à coucher. De longs cheveux noirs (récupérés sur le chandail qu’Hermione avait porté au manoir des Malefoy) s'étiraient, se pliaient dans une petite fiole de verre posée sur le dessus de la cheminée. « Et si tu utilisais sa baguette magique ! » dit Harry, inclinant la tête vers la baguette magique de noix, « ainsi tu seras plus convaincante que moi. » Hermione sembla effrayée, comme si la baguette magique pouvait la piquer ou la mordre si elle la prenait. « Je déteste cette chose, » dit-elle à voix basse. « Je la déteste vraiment. Elle ne fonctionne pas correctement avec moi…. C’est comme un peu d’elle. » Harry ne pouvait pas l’aider mais se rappelait alors que Hermione s’éloignait, comment il avait détesté la baguette magique en prunellier, s’imaginant des choses quand elle ne fonctionnait pas alors qu’il lui commandait simplement d’exécuter. Il choisit de ne pas lui répéter son propre conseil à nouveau, cependant, sentant que la veille de leur assaut de Gringotts n’était pas le moment pour la contrarier. « Elle t’aidera probablement à obtenir sa personnalité, bien que… » dit Ron. « Pensez à tout ce qu’a fait cette baguette magique ! » « Mais c'est mon point de vue! » dit Hermione. « C'est la baguette magique qui a torturé la maman et le papa de Neville, et qui sait combien d'autres atrocités encore? C'est la baguette magique qui a tué Sirius ! » Harry n'avait pas pensé ça : Il regarda la baguette magique et fut pris d’une irrésistible envie de la casser, de la réduire en morceaux avec l'épée de Gryffondor, qui était appuyée contre le mur près de lui. « Ma baguette magique me manque » dit tristement Hermione. « J’espère que Mr. Ollivander pourra m'en faire une autre. » Mr. Ollivander avait envoyé, le matin même à Luna une nouvelle baguette magique. Elle était dehors sur la pelouse, examinant ses possibilités. Dean, qui avait abandonné sa baguette magique aux mangemorts, observait plutôt sombrement. Harry regarda la baguette magique d'aubépine qui avait par le passé appartenu à Drago Malefoy. Il avait été étonné, mais heureux de découvrir que cela fonctionnait pour lui au moins comme Hermione avait fait. Se rappelant ce qu'Ollivander leur avait indiqué du secret sur les fonctionnements des baguettes magiques, Harry sut quel était le problème d’Hermione : elle n'avait pas gagné l'allégeance de la baguette magique en noyer en la prenant personnellement de Bellatrix. La porte de la chambre à coucher s'ouvrit et Gripsec entra. Harry agrippa instinctivement la poignée de l'épée ramenant près de lui, mais regretta immédiatement son geste. Il pouvait dire que le gobelin l’avait remarqué. Cherchant à l’observer un bref instant, il dit « nous étions juste en train de vérifier la substance une dernière fois, Gripsec. Nous avons dit à Bill et Fleur que nous les laisserions demain, et nous leur avons aussi dit de ne pas se lever pour nous voir partir. » Ils avaient été fermes sur ce point, parce que Hermione devait se transformer en Bellatrix avant qu'ils soient partis, et moins Bill et Fleur en savaient à leur sujet ou suspectaient ce qu’ils s’apprêtaient à faire, mieux ce serait. Ils avaient également expliqué qu'ils ne reviendraient pas. Comme ils avaient perdu la vieille tente de Perkins la nuit où les mangemorts les avaient attrapé, Bill leur en avait prêté une autre. Elle était maintenant emballée à l'intérieur du sac en perle. Harry avait été impressionné d’apprendre que Hermione l’avait caché aux mangemorts simplement en l'expédiant dans l’une de ses chaussettes. Il allait s’ennuyer de Bill, de Fleur, de Luna, et de Dean, sans parler du confort de la maison qu'ils avaient appréciée au cours des dernières semaines. Harry attendait avec un vif intérêt d'échapper à l'emprisonnement de la maison en coquillage. Il était fatigué de s'assurer constamment de ne pas être surpris, fatigué de devoir s’enfermer dans la minuscule chambre à coucher. Surtout, il désirait ardemment être débarrassé de Gripsec. Cependant, devoir partir sans laisser l’épée de Gryffondor au gobelin, restait une question à laquelle Harry n'avait aucune réponse. Il lui avait été impossible de décider comment ils allaient faire, parce que le gobelin ne laissait que très rarement Harry, Ron, et Hermione seul ensemble pendant plus de cinq minutes : « Il pourrait donner à ma mère des leçons, » grogna Ron, lorsque les longs doigts du gobelin apparurent sur les montants de la porte. Ayant à l’esprit l'avertissement de Bill, Harry ne pouvait pas en vouloir à Gripsec de les suspecter de préparer une « magouille ». Hermione avait gentiment désapprouvé le choix que Harry avait prévu sur la façon d’agir pour le mieux. Ron, dans les rares occasions qu'ils avaient pu saisir, alors que Gripsec ne les surveillait pas, avait proposé : « Nous devrions simplement nous envoler. » Harry avait très mal dormi cette nuit là. Se réveillant à l’aube, il repensait à ce qu'il avait senti la nuit précédant leur infiltration au ministère de la magie et se souvenait de sa détermination, presque comme une excitation. Maintenant il éprouvait des sentiments de doutes, le harcelant d'inquiétude : il ne pouvait ignorer la crainte que ça risquait de mal tourner. Il continua de se persuader que leur plan était bon, que Gripsec savait ce qu’il faisait, qu'ils étaient bien préparés pour surmonter toutes les difficultés qu’ils étaient susceptibles de rencontrer. Pourtant il se sentait toujours mal à l’aise. Une ou deux fois il entendit Ron remuer et était certain que lui aussi était éveillé, mais comme ils partageaient le salon avec Dean, Harry ne dit rien. Ce fut un soulagement quand l'horloge indiqua six heures et ils purent enfin s’extirper de leurs sacs de couchage, s'habiller dans la semi obscurité, ramper ensuite, dehors dans le jardin, où ils attendirent Hermione et Gripsec. L'aube était fraîche, mais il y avait peu de vent maintenant car on était au mois de mai. Harry leva la tête et observa le ciel encore sombre. Il écouta les vagues s’écraser contre la falaise. Tout cela allait lui manquer. Les petites pousses vertes envahissaient la terre rouge de la tombe de Dobby, dans un an le petit monticule serait couvert de fleurs. La pierre blanche sur laquelle était gravé le nom de l'elfe avait déjà un air patiné... Il réalisa maintenant qu'ils n’auraient pas pu choisir un plus bel endroit que celui là, pour le dernier repos de Dobby, mais Harry avait du mal à réaliser que Dobby n’était plus et c’est avec tristesse qu’il se résigna à le laisser derrière lui. Regardant à nouveau la tombe, il se demanda à nouveau comment l'elfe avait su où venir pour les sauver. Ses doigts se dirigèrent machinalement vers la petite poche toujours ficelée autour de son cou, il toucha le fragment de miroir dans lequel il était certain d’avoir vu l'oeil de Dumbledore. Alors le bruit d'une ouverture de porte le sortit de ses pensées. Bellatrix Lestrange progressait vers eux à travers la pelouse, accompagné de Gripsec. Pendant qu'elle marchait, elle rangea le petit sac en perle dans la poche intérieure d'une vieille robe longue. Bien que Harry ait parfaitement su qu’il s’agissait d’Hermione, il ne put réprimer un frisson en la voyant. Elle était plus grande qu'il ne l’était, ses longs cheveux noirs ondulant dans son dos, elle avait vraiment des yeux dédaigneux alors qu'ils se posaient sur lui ; mais lorsqu’elle parla, il entendit Hermione parler avec voix de Bellatrix. Le bar du « Chaudron baveur » était presque abandonné. Tom, le propriétaire courbé et édenté, essuyait des verres derrière le comptoir du bar ; un couple de magiciens discutaient dans un coin et jetèrent un coup d'oeil en direction de Hermione dont on devinait la silhouette à travers les ombres. « Madame Lestrange, » murmura Tom, et pendant que Hermione faisait une pause il la salua. « Bonjour, » répondit Hermione, pendant que Harry rampait devant, portant toujours le poids de Gripsec sous la cape, il lui sembla voir Tom surpris. « Trop poli, » lui chuchota Harry dans l'oreille pendant qu'ils passaient hors de l'auberge dans l'arrière-cour minuscule. « Tu dois traiter les gens comme elle le fait ! » « Exact, exact ! » Hermione sortit la baguette magique de Bellatrix et frappa une brique dans le mur indéfinissable devant elles. Immédiatement les briques commencèrent à tourbillonner et tourner : un trou apparu au milieu d’elles, qui grandit en progressant en profondeur, formant finalement un passage arqué sur la ruelle caillouteuse et étroite qu’était le chemin de traverse. Elle était tranquille, à peine l’heure où les magasins commençaient à ouvrir, et il y avait quelques personnes. La rue sinueuse avait énormément changé depuis la dernière fois que Harry était venu pour Poudlard. Beaucoup de magasins avaient fermé, cependant plusieurs nouveaux établissements consacrés à la magie noire avaient pris place. Le visage de Harry brillait un peu partout, placardé au dessus des murs et des fenêtres, avec toujours les mêmes mots en légende « L’INDESIRABLE N 1 ». Un grand nombre de personnes étaient en loques, assises sur le rebord des portes, blotties les unes contre les autres. On les entendait gémir, quémandant un peu d’or aux passants, insistant sur le fait qu’eux aussi étaient des magiciens. L’un d’entre eux avait un bandeau sanguinolent sur son œil. Alors qu’ils avançaient le long de la rue, les mendiants aperçurent Hermione, et commencèrent à s’enfuir aussi vite qu’ils le pouvaient, se cachant derrière leurs chapeaux. Hermione les regarda avec curiosité, jusqu'à ce que l'homme avec le bandage s’approche, chancelant. « Mes enfants, » beugla-t-il, se dirigeant vers elle. Sa voix était grippée, aigüe, elle retentissait éperdument. « Où sont mes enfants ? Qu'a-t-il fait d’eux ? Vous le savez, vous le savez ! » « Je…Je vraiment… » bégaya Hermione. L'homme se précipita sur elle, atteignant sa gorge. Puis, dans un éclat de lumière rouge, il fut projeté en arrière sur le sol, sans connaissance. Ron se tenait là, sa baguette magique toujours tendue et un regard choqué derrière sa barbe. Les visages se multipliaient aux fenêtres de chaque côté de la rue, alors qu'un petit noyau de passants d’aspect prospère s’arrêta pour assister à la scène et la commenter. Leur entrée dans la ruelle aurait pu à peine être plus remarquée, pendant un moment Harry se demanda s'il n’était pas préférable de penser à un autre plan. Mais avant qu’ils ne puissent bouger ou se consulter, ils entendirent un bruit derrière eux. « Pourquoi, Madame Lestrange ! Harry fit volte face et Gripsec resserra son étreinte autour du cou de Harry : un grand et épais magicien couronné d’une touffe de cheveux gris et avec un long nez pointu, se dirigeait vers eux. « C’est Travers, » glissa le gobelin à l’oreille de Harry, mais sur le moment Harry ne pouvait se rappeler qui était Travers. Hermione se redressa de toute sa hauteur et dit avec le plus profond mépris qu’elle pouvait rassembler : « Et que voulez vous ? » Travers s’arrêta dans son élan, clairement offensé. « C’est un autre Mangemort !” souffla Gripsec, et Harry s’écarta sur le côté pour répéter l’information dans l’oreille de Hermione. « Je voulais simplement vous saluer, » dit calmement Travers, » mais si ma présence n’est pas bienvenue… » Harry reconnut sa voix maintenant :Travers était l’un des Mangemorts qui avait été appelé à la maison de Xenophilius. « Non, non, non pas du tout, Travers, » dit rapidement Hermione, essayant de couvrir son erreur. » Comment allez vous ? » « Et bien, je dois avouer que je suis surpris de vous voir et pour cause, Bellatrix. » « Vraiment ? Pourquoi ? » demanda Hermione. “Et bien,” reprit Travers,” j’ai entendu que les habitants du Manoir Malfoy étaient confinés à la maison, après la…ah…l’évasion. » Harry espérait que Hermione garde la tête froide. Si c'était vrai, Bellatrix n'était pas censé être dehors, en public « Le seigneur des ténèbres pardonne à ceux qui l’ont servi le plus fidèlement par le passé, » dit Hermione dans une parfaite imitation des manières méprisantes de Bellatrix. » Peut-être votre mérite n’est pas aussi grand que le mien, Travers. » Bien que le Mangemort sembla offensé, il semblait aussi moins suspicieux. Il jeta un coup d’œil à l’homme que Ron avait stupéfixé. « Comment vous a-t-il offensé ? » « Qu’importe,il ne le fera plus de nouveau, » dit calmement Hermione. « Certains de ses ‘sans-baguettes » peuvent être gênants, » dit Travers. « Tant qu’ils ne font rien je n’ai aucune objection à cela, mais un d’entre eux m’a demandé de plaider son cas au Ministère la semaine dernière.’ ’Je suis un sorcier, laissez moi vous le prouver !’’ couina-t-il en imitant la scène. « Comme si j’allait lui donner sa baguette—mais quelle baguette, » dit curieusement Travers, utilisez-vous en ce moment, Bellatrix ? J’ai entendu que la vôtre était—« “J’ai ma baguette ici,” dit froidement Hermione, levant la baguette de Bellatrix. ” Je ne sais pas quelles rumeurs vous avez entendu, Travers, mais vous semblez tristement mal informé. » Travers sembla prendre un peu de recul sur le sujet, et se tourna à la place vers Ron. « Qui est votre ami ? Je ne le reconnais pas. » “C’est Dragomir Despard,” dit Hermione; ils avaient décidé qu’un sorcier étranger imaginaire était la plus sûre couverture pour Ron. « Il parle très peu anglais, mais il est en accord avec les projets du Seigneur des Ténèbres. Il est venu de la Transylvanie pour voir notre régime. » « Vraiment ? comment allez vous, Dragomir ? » « ‘Omment vous ? » dit Ron, tendant sa main. Travers tendit deux doigts et serra la main de Ron, comme effrayé de se salir luimême. « Ainsi qu’est-ce qui vous amène vous et vôtre—ah—compréhensif ami au chemin de Traverse si tôt ? » demanda Travers. « J’ai besoin d’aller à Gringotts, dit Hermione. « Hélas, moi aussi, » dit Travers. » L’or, maudit or ! Nous ne pouvons vivre sans, pourtant j’avoue que je déplore la nécessité de traiter avec nos amis-aux-longsdoigts. » Harry sentait les mains de Gripsec se reserrer instantanément sur son cou. « On y va ? » dit Travers, faisant un signe en avant à Hermione Hermione n’avait pas d’autre choix que de suivre en marchant à côté de lui et avança le long de la rue irrégulière pavée vers l’endroit où la banque blanc comme neige Gringotts se trouvait, dominant les autres petits magasins. Ron s’aligna à leur hauteur, et Harry et Gripsec suivirent. Un Mangemort vigilant était vraiment la dernière chose dont ils avaient besoin, et le pire dans tout ça c’est que, avec Travers accompagnant celle qu’il croyait être Bellatrix, il n’y avait aucun moyen pour Harry de communiquer avec Hermione ou Ron. Ils arrivèrent bien trop tôt au pied des marches de marbre menant aux grandes portes en bronze. Comme Gripsec les avait déjà averti, le gobelin qui était habituellement flanqué à l’entrée avait été remplacé par deux sorciers, tout les deux tenaient fermement des lances minces et dorées. « Ah, les sondes de l’Honnêteté, » fit théâtralement Travers, « si primitives— mais si efficaces ! » Et il monta les marches, faisant signe de tête à droite et à gauche vers les sorciers, qui élevèrent les lances dorées » et les passèrent le long de son corps. Les sondes, Harry le savait, détectent les sorts de dissimulation et les objets magiques cachés. Sachant qu’il avait seulement quelques secondes, Harry pointa la baguette de Drago sur chacun des gardes à tour de rôle et murmura, » confundo » deux fois. Non noté par Travers, qui regardait à travers les portes en bronze vers le hall intérieur, chacun des gardes fit un petit sursaut au moment où le sort les frappait. Les longs cheveux noirs de Hermione ondulaient derrière elle comme elle montait les marches. « Un moment, madame, » dit le gardien, levant sa sonde. « Mais vous venez tout juste de le faire ! » dit Hermione de la voix arrogante et autoritaire de Bellatrix. Travers regarda autour, les sourcils haussés. Le garde était confus. Il fixa la sonde dorée, puis son compagnon, qui dit d’une voix légère voix étant comme dans un état second, « Ouais, tu viens de les contrôler, Marius. » Hermione s’avança. Ron à ses côtés, Harry et Gripsec trottinant invisiblement derrière eux. Harry jeta un coup d’œil en arrière comme ils franchissaient le seuil. Les deux sorciers se grattaient leurs têtes. Deux gobelins se tenaient avant les portes intérieures, qui étaient faites en argent et qui portaient le poème avertissant les voleurs potentiels de terribles représailles. Harry le regarda, et tout à coup un flash de mémoire saisissant vînt à lui : se tenant debout à ce même point le jour de ses 11 ans, le plus merveilleux anniversaire de sa vie, et Hagrid se tenant à côté de lui en disant, « comme je l’ai dit, il faudrait être fou pour essayer de la voler.» Gringotts avait semblait un endroit merveilleux ce jour, le dépôt enchanté d’une tonne d’or qu’il n’avait jamais su qu’il possédait, et jamais un instant il n’aurait rêvé qu’il y reviendrait pour voler…Mais en moins de quelques secondes ils se tenaient dans le vaste hall de marbre de la banque Le long comptoir était occupé par des gobelins assis sur de hauts tabourets, servant les premiers clients de la journée. Hermione, Ron, et Travers se dirigèrent vers un vieux gobelin qui examinait une épaisse pièce en or à travers un monocle. Hermione invita Travers à marcher en tête devant elle sous prétexte d’expliquer les caractéristiques du hall à Ron. Le gobelin jeta la pièce à l’écart, dit à personne en particulier, « Leprechaun », et alors salua Travers, qui ne tint pas compte de la minuscule clef en or, qui fut examinée et lui fut rendue. Hermione s’avança. .”Madame Lestrange!” dit le gobelin, apparemment surpris. « Mon dieu ! Cocomment puis-je vous aider aujourd’hui ?” “Je souhaiterais accéder à ma chambre forte,” dit Hermione. Le gobelin sembla reculer un peu. Harry jeta un coup d’œil autour. Il n’y avait pas seulement Travers se tenant derrière qui regardait, mais plusieurs gobelins avaient levé les yeux de leurs travaux pour fixer Hermione « Vous avez…une pièce d’identité ? » demanda le gobelin. “Une pièce d’identité ? J—On ne m’a jamais demandé de m’identifier auparavant!” dit Hermione. « Ils savent ! » chuchota Gripsec à l’oreille de Harry, » Ils doivent avoir été avertis qu’il pourrait y avoir un imposteur. » « Votre baguette suffira, madame, » dit le gobelin. Il tendit une main légèrement tremblante, et d’un coup Harry réalisa que les gobelins devaient être courant que la baguette de Bellatrix avait été volée. « Agissez maintenant, agissez maintenant, » chuchotait Gripsec à Harry, « le sortilège de l’impérium ! » Harry leva la baguette de Drago sous la cape, la pointant sur le vieux gobelin, et chuchota, pour la première fois de sa vie, » Imperio !” Une curieuse sensation s’abattit sur le bras de Harry, un sentiment de picotement, une chaleur qui semblait flotter dans son esprit, sous les tendons et des veines le connectant à la baguette et le sort qu’il venait de lancer. Le gobelin prit la baguette de Bellatrix, l’examina attentivement, et dit alors» Ah, vous avez une nouvelle baguette, Mme Lestrange ! » « Quoi ? » dit Hermione, »Non, non, c’est la mienne—« « Une nouvelle baguette ? » dit Travers, approchant du comptoir de nouveau ; les gobelins autour regardant toujours. » Mais comment l’avez-vous eu, quel fabricant de baguette avez-vous sollicité ? » Harry agit sans réflechir. Pointant sa baguette sur Travers, il murmura, » Imperio » une fois de plus. « Oh oui, je vois, » dit Travers, baissant les yeux sur la baguette de Bellatrix, » oui, très belle. Et elle marche bien ? J’ai toujours pensé que les baguettes exigent une période de rodage, pas vous ? » Hermione semblait complètement déconcertée, mais à l’énorme soulagement d’Harry elle accepta sans commentaires la tournure bizarre des événements. Le vieux gobelin derrière le comptoir tapa dans ses mains et un gobelin plus jeune approcha. « J’aurai besoin des Clankers, dit-il au gobelin, qui se précipita au loin et revint un moment plus tard avec un sac en cuir d’où semblait sortir plein de cliquetis métalliques, qu’il tendit à son aîné. « Bien, bien ! S, si vous voulez bien me suivre, Mme Lestrange, » dit le vieux gobelin, bondissant de son tabouret et disparaissant de vue. « Je vais vous conduire à votre chambre forte. » Il apparût à peu près à la fin du comptoir, trottinant gaiement vers eux, le contenu du sac en cuir toujours cliquetant. Travers était maintenant debout toujours silencieux avec sa bouche entrouverte. L’attention de Ron attirée par ce phénomène étrange en regardait Travers avec étonnement. « Attends – Bogrod ! » Un autre gobelin se précipita vers le comptoir. » Nous avons des instructions » dit-il en saluant Hermione. « Pardonnez moi madame, mais il y a des ordres spéciaux concernant la chambre forte des Lestrange. Il se précipita pour chuchoter à l’oreille de Bogrod, mais le gobelin sous le sort de l’impérium s’en débarrassa. « Je suis au courant des instructiosn, madame Lestrange souhaiterait aller dans sa chambre forte…Une très ancienne famille…vieux clients…par ici, s’il vous plait… Et toujours clinquant, il se précipita vers une des nombreuses portes menant hors du hall. Harry regarda derrière vers Travers, qui était toujours enraciné au même point l’air anormalement absent, et prit sa décision. D’un coup de baguette, il amena Travers à eux, marchant docilement dans leur sillage comme ils parvenaient à la porte et passaient dans le grossier passage en pierre audelà, qui était éclairé par des torches enflammées. “Nous avons un problème; ils suspectent quelque chose,” dit Harry comme la porte claqua derrière eux et il se tira hors de la cape d’invisibilité. Gripsec bondit hors de ses épaules: ni Travers ni Bogrod ne montrèrent ne serait-ce qu’une légère surprise à l’apparition de Harry Potter parmi eux. « Ils sont sous le sort de l’imperium, » ajouta-t-il, en réponse aux questions muettes de Hermione et Ron au sujet de Travers et Bogrod, qui étaient tous les deux debout le regard vide. « Je ne pense pas que je l’ai fait assez bien, je ne sais pas… » Et un flash de mémoire traversa son esprit, la vraie Bellatrix Lestrange lui hurlant dessus quand il avait essayé pour la première fois d’utiliser un sort impardonnable : « tu as besoin de vouloir vraiment les utiliser, Potter ! » « Que faisons-nous ? » demanda Ron. “Devrions-nous partir maintenant, tant qu’on le peut ? » « Si on peut, » dit Hermione, regardant derrière vers la porte menant au hall principal, au-delà de laquelle qui sait ce qui se passait. « Nous sommes arrivés si loin, je dis que nous devons continuons, » dit Harry « Bien ! » dit Gripsec. « Ainsi, nous avons besoin de Bogrod pour contrôler le chariot ;je n’ai pas assez d’autorité. Mais il y aura pas de place pour le sorcier. » Harry pointa sa baguette sur Travers. « Imperio ! ».Le sorcier tourna et partit le long d’un chemin sombre à une allure rapide. « Que vas-tu faire de lui ? » « Le cacher ; » dit Harry comme il pointait sa baguette sur Bogrod, qui siffla pour faire apparaître un petit chariot hors de l’obscurité qui avança lourdement le long du chemin vers eux. Harry était sûr qu’il pouvait entendre crier derrière eux dans la hall principal alors qu’ils montèrent tous dedans, Bogrod en tête devant Gripsec, Harry, Ron et Hermione fourrés ensemble au fond. Avec une secousse le chariot démarra, gagnant de la vitesse : ils se précipitèrent devant Travers, qui se tortilla dans une fissure du mur, alors le chariot commença à tourner et zigzaguer à travers un labyrinthe de chemins, inclinant tout le temps de haut en bas. Harry ne pouvait rien entendre par-dessus le bruit d’entrechoquement entre le chariot et les voies ferrées : ses cheveux flottaient derrière lui comme s’écartant entre des stalactites, descendant toujours plus profondément dans la Terre, tandis qu’il continuait de jeter des coups d’œil derrière. Ils pourraient aussi avoir laissés d’énormes empreintes de pas derrière eux ; plus il y pensait, plus il semblait idiot d’avoir déguisé Hermione en Bellatrix, d’avoir apporté la baguette de Bellatrix, alors que les Mangemorts savaient qu’elle avait été volée – Ils étaient à une profondeur que Harry n’avait jamais atteint à l’intérieur de Gringotts. ;ils prirent un virage en épingle à cheveux à pleine vitesse et virent devant eux, avec à peine quelques secondes d’avance, une chute d’eau martelante à la fin de la voie ferrée. Harry entendit Gripsec crier, « Non ! » mais il n’y avait aucun moyen de freiner. Ils passèrent en trombe à travers. L’eau remplit les yeux et la bouche de Harry : il ne pouvait pas voir ou respirer : alors, avec une horrible embardée, le charriot sauta par-dessus et ils furent tous projetés au dehors. Harry entendit le charriot se fracasser en pièces contre le mur du passage, entendit Hermione hurler quelque chose, et se sentit planer en arrière de la terre comme léger, atterrissant sans douleur sur le plancher rocailleux du passage. « S-sort de Coussinage, » crachota Hermione, alors que Ron la mettait sur pied, mais à l’horreur d’Harry il vit qu’elle n’était plus Bellatrix ; à la place, elle se releva dans des robes trop larges, humide et complètement elle-même ; Ron était rouquin et imberbe de nouveau. Ils le réalisèrent alors qu’ils se regardaient l’un l’autre, tâtonnant leur propres visages. « La Chute du voleur ! » dit Gripsec, se dressant sur ses pieds et regardant en arrière le déluge sur les voies, qui,Harry le savait maintenant, avait été plus que de l’eau. « Ca lave de tous les enchantements, toutes les dissimulations magiques ! Ils savaient qu’il y avait des imposteurs à Gringotts, Ils ont déclenché des défenses contre eux ! » Harry vit Hermione vérifiant qu’elle avait toujours le sac perlé,et se précipita du coup sa propre main sous sa veste pour s’assurer qu’il n’avait pas perdu la cape d’invisibilité. Alors ils se tournèrent pour voir Bogrod secouer sa tête déconcerté :le fait est que la Chute du voleur semblait avoir levé le sort de l’impérium. « Nous avons besoin de lui, » dit Gripsec, « nous ne pouvons pas entrer dans la chambre forte sans un gobelin de Gringotts. Et nous avons besoin des Clankers ! » « Imperio ! » dit de nouveau Harry ; sa voix faisant écho à travers le passage en pierre alors qu’il sentit encore la sensation du contrôle impétueux qui flottait du cerveau à la baguette. Bogrod s’y soumit une fois de plus, son expression stupéfiée se changeant en une indifférence polie, tandis que Ron se précipita pour recueillir le sac en cuir plein d’outils métalliques. « Harry, je pense que j’entends des gens venir ! » dit Hermione, et elle pointa la baguette de Bellatrix sur les chutes d’eau et cria, « Protego ! ».Ils virent le Charme du bouclier briser le flot d’eau enchantée alors que l’eau flottait au dessus du passage. « Bien pensé, » dit Harry. « Partez en tête, Gripsec ! » “Commet allons nous sortir de nouveau ?”demanda Ron comme ils se dépêchaient de marcher dans l’obscurité derrière le gobelin, Bogrod haletant dans leur sillage comme un vieux chien. « On s’inquiétera de ça le temps venu, » dit Harry. Il essayait d’écouter :il pensait qu’il pouvait entendre quelque chose cliqueter et bouger à proximité.« Gripsec, c’est encore loin ? » “Pas loin, Harry Potter, pas loin…” Et ils tournèrent à un angle et virent la chose à laquelle Harry s’était préparé, mais qui les amena tous à faire un arrêt. Un gigantesque dragon était attaché au sol devant eux, barrant l’accès à quatre des cinq plus profondes chambres fortes de l’endroit. Les écailles de la bête avait viré pâle et s’écaillaient durant la longue incarcération sous terre, ses yeux étaient d’un rose laiteux ; les deux jambes arrières portaient de lourdes menottes dont les chaînes menaient à d’énormes chevilles ancrées profondément dans le sol rocailleux. Ses grandes ailes pointues, repliées près de son corps, auraient rempli la pièce si il les avait déployées, et quand il tourna sa dangereuse tête vers eux, il rugit avec un bruit qui fit trembler la terre, ouvrit sa gueule et cracha un jet de feu qui les envoya en direction de l’arrière du passage. “Il est partiellement aveugle,” haleta Gripsec,” mais bien plus sauvage pour cela. Toutefois, nous avons le moyen de le contrôler. Il a appris à quoi s’attendre quand les Clankers viennent. Donnez les moi. » Ron passa le sac à Gripsec, et le gobelin en retira un certain nombre de petits instruments métalliques qui étant secoués faisaient un long bruit résonnant comme des marteaux miniatures sur des enclumes. Gripsec les distribua et Bogrod les accepta docilement. « Vous savez quoi faire, » dit Gripsec à Harry, Ron et Hermione. « Il s’attendra à la douleur quand il entendra le bruit. Il se retirera, et Bogrod devra placer sa paume de main sur la porte de la chambre forte. » Ils tournèrent à nouveau le coin, secouant les Clankers, et le bruit fit écho dans les murs de pierre, de manière extrêmement exagérée l’intérieur du crâne de Harry sembla vibrer avec la tanière. Le dragon laissa échapper un autre hurlement rauque, puis se retira. Harry puit voir qu’il tremblait, et comme ils se rapprochaient, il vit les cicatrices faites par des entailles brutales à travers sa face, et devina qu’il avait été battu pour craindre les épées brûlantes quand il entendait le son des Clankers. « Faites le mettre sa main sur la porte ! » incita Gripsec à Harry, qui tournait sa baguette de nouveau sur Bogrod. Le vieux gobelin obéit, pressant sa paume sur le bois, et la porte de la chambre forte fondit pour révéler une ouverture semblable à une caverne ornée du plancher au plafond avec des pièces et des coupes en or, des armures en argent, des peaux de créatures étranges – certaines avec de longues épines, d’autres avec des ailes tombantes – des potions dans des flacons ornées de bijoux, et un crâne portant toujours une couronne. « Cherchez, vite ! »dit Harry alors qu’ils se précipitaient tous dans la chambre forte. Il avait décrit la coupe d’Helga Pouffsouffle à Ron et Hermione, mais si c’était autre chose, un Horcruxe inconnu qui se trouvait dans la chambre forte, il ne saurait pas à quoi il ressemble. Il avait à peine le temps de jeter un coup d’œil, toutefois, il y eut un bruit métallique provenant de derrière eux :la porte avait réapparu, les enfermant à l’intérieur de la chambre forte, et ils furent plongés dans l’obscurité totale. « Peu importe, Bogrod pourra nous faire sortir ! » dit Gripsec comme Ron laissa échapper un cri de surprise. « Allumez vos baguettes, d’accord ?Et dépêchez vous, nous n’avons que très peu de temps! » « Lumos ! ».Harry braqua sa baguette luminescente autour de la chambre forte : son rayon tomba sur des bijoux scintillants ;il vit la fausse épée de Gryffondor étendue sur une haute étagère au milieu d’un enchevêtrement de chaînes. Ron et Hermione avaient aussi allumé leurs baguettes, et examinaient maintenant la pile d’objets les entourant. « Harry, se pourrait-il que ce soit --? Aargh ! » Hermione hurla de douleur, et Harry tourna sa baguette vers elle le temps de voir une coupe ornée de rubis chuter hors de son emprise. Mais quand elle tomba, elle se divisa, devenant une avalanche de coupes, ainsi une seconde plus tard, avec un grand cliquetis, le plancher se couvrit de coupes identiques roulant dans toutes les directions, l’original était impossible à discerner parmi tous les autres. “Ca m’a brûlé!” gémit Hermione, suçotant ses doigts touchés. « Ils ont ajouté des sorts Germino et Flagrante ! dit Gripsec. « Tout ce que vous toucherez brûlera et se multipliera, mais les copies sont sans valeur – et si vous continuer à saisir le trésor, vous serez éventuellement étouffé à mort par le poids de l’or qui ne cesse de croitre ! » « Ok, ne touchez à rien! » dit Harry désespérément, mais tandis il parlait, Ron heurta accidentellement une des coupes tombées à ses pieds, et vingt de plus éclatèrent alors que Ron sautait sur place, une partie de sa chaussure brûlant au contact du métal chaud. “Reste debout comme tu es, et ne bouge pas!” dit Hermione, tenant fermement Ron. « Regardez juste autour ! »dit Harry. « Souvenez vous, la coupe est petite et en or, il y a un insigne gravé dessus, deux anses – sinon voyez si vous pouvez trouver le symbole de Serdaigle sur un quelconque objet, l’aigle – » Ils dirigeaient leurs baguettes dans chaque recoin, tournant prudemment sur place. Il était impossible de ne pas heurter quelque chose ;Harry envoya une grande cascade de faux Gallions sur le sol où ils rejoignirent les coupes, et maintenant ils avaient à peine la place de poser leurs pieds, et l’or rayonnant flambait avec une telle chaleur, que la chambre forte semblait être un four. La baguette luminescente de Harry passa par-dessus des boucliers et des casques de confection gobelin se posant sur des planches montant au plafond ; encore plus haut, il éleva le faisceau lumineux, jusqu’à soudainement trouver un objet qui fit sursauter son cœur et sa main trembla. « Elle est ici, plus haut, par ici ! » Ron et Hermione pointaient aussi leurs baguettes vers l’objet, ainsi la petite coupe en or scintillait au milieu de trois faisceaux lumineux : la coupe qui avait appartenu à Helga Pouffsouffle, qui avait été en possession de Hepzibah Smith, puis avait été volée par Tom Jedusor. “Et comment allons-nous la prendre sans rien toucher ?” demanda Ron. « Accio Coupe ! » cria Hermione, qui avait apparemment oublié dans son désespoir ce que Gripsec leur avait dit alors qu’ils échafaudaient leur plan. « N’en faites pas usage, n’en faites pas usage ! » gronda le gobelin. « Alors que devons nous faire ? » dit Harry, regardant furieusement Gripsec.« Si vous voulez l’épée, Gripsec, alors il faudra nous aider plus que – attendez ! Pourrais-je toucher des trucs avec l’épée ? Hermione, donne la moi ! » Hermione chercha à l’intérieur de sa robe, en tira un sac perlé, fouilla pendant quelques secondes, puis en retira l’épée étincelante. Harry la saisit par la poignée ornée de rubis et toucha de l’extrémité de la lame un flacon argentée à proximité, qui ne se multiplia pas. « Si je pouvais juste passer l’épée à travers une anse – mais comment je vais l’atteindre là-haut ? » L’étagère sur laquelle reposait la coupe était hors de portée de n’importe lequel d’entre eux, même de Ron, qui était le plus grand. La chaleur du trésor enchanté s’élevait dans les airs comme une vague de chaleur, et la sueur coulait sur la face et le dos de Harry tandis qu’il réfléchissait intensément aux moyens de parvenir à la coupe ; alors il entendit le rugissement du dragon de l’autre côté de la porte de la chambre forte, et le son de cliquetis de plus en plus fort. Ils étaient vraiment pris au piège maintenant : il n’y avait aucun autre moyen de s’échapper hormis par la porte, et une horde de gobelins semblaient s’approcher de l’autre côté. Harry regarda vers Ron et Hermione et lut la terreur sur leurs visages. « Hermione, » dit Harry, comme le son des cliquetis grandissait encore, « je dois arriver là haut, nous devons nous en débarrasser – » Elle leva sa baguette, la pointa sur Harry, et chuchota, « Levicorpus. » Hissé dans les airs par les chevilles, Harry heurta une armure et les répliques en résultant semblaient êtres des corps chauffés à blanc, remplissant l’espace étroit. Avec des cris de douleur, Ron, Hermione, et les deux gobelins se cognèrent contre d’autres objets, qui commençaient aussi à se dupliquer. A moitié enterrés sous un flot naissant de trésors ardents, ils luttaient et criaient. Harry passa l’épée à travers une anse de la coupe de Pouffsouffle, l’accrochant et la glissant sur la lame. « Impervius ! » hurla Hermione d’un cri strident tentant de se protéger elle ainsi que Ron et les gobelins du métal brûlant. Alors le pire des cris perçants fit encore regarder Harry vers le bas: Ron et Hermione étaient enfouis profondément jusqu’à la taille au milieu du trésor, luttant pour empêcher Bogrod de sombrer complètement sous le flot naissant de trésors, mais Gripsec était hors de vue ; et rien que le bout de quelques longs doigts étaient visibles maintenant. Harry saisit les doigts de Gripsec et tira. Le gobelin brûlé émergea peu à peu, hurlant. “Liberatocorpus!” cria Harry, et dans un fracas lui et Griphsec atterrirent sur la surface du trésor grandissant, et l’épée s’envola des mains de Harry « Prenez la ! » hurla Harry, luttant contre la douleur du métal chaud sur sa peau, alors que Griphsec montait sur ses épaules de nouveau, déterminé à éviter la masse grandissante d’objets ardents. « Où est l’épée ? Il y a la coupe dessus ! » Le cliquetis de l’autre côté de la porte devint assourdissant – il était trop tard – « Ici ! » C’était Gripsec qui l’avait vue et Gripseck s’élanca, et à cet instant Harry sut que le gobelin ne s’était jamais attendu à ce qu’ils tiennent parole. Une main tenant fermement une mèche des cheveux de Harry ; pour s’assurer de ne pas tomber dans l’océan d’or brûlant, Gripsec saisit la poignée de l’épée et la souleva hors de portée d’Harry. La minuscule coupe en or, enfoncée par l’anse sur la lame de l’épée se balançait dans les airs. Le gobelin à califourchon sur lui, Harry plongea et l’attrapa, et bien qu’il pouvait sentir qu’elle ébouillantait sa chair il ne la lâcha pas, même tandis que d’innombrables coupes de Pouffsouffle éclataient de son poing, pleuvant sur lui quand la porte de la chambre forte s’ouvrit de nouveau et il se retrouva glissant incontrôlablement sur une avalanche d’or et d’argent qui l’éjecta lui, Ron,Hermione à l’extérieur de la chambre. A peine conscient de la douleur des brûlures couvrant son corps, et toujours étendu le long de la masse de trésor dupliqué, Harry fourra la coupe dans sa poche et tendit le bras pour récupérer l’épée, mais Gripsec était parti. Glissant des épaules de Harry dès qu’il put, il avait couru à toute vitesse se faufilant parmi les gobelins environnants, brandissant l’épée et criant, « Au voleur ! Au voleur !A moi !Des voleurs ! ». Il disparut au milieu de la foule qui avancait, chacun d’entre eux portant des poignards et qui l’admirent sans aucune question. Glissant sur le métal en fusion, Harry lutta pour se mettre sur ses pieds et savait que le seul de sortir était de passer à travers. “Stupéfix!” mugit-il, et Ron et Hermione le rejoignirent: des jets de lumière rouge s’envolaient sur la horde de gobelins, et certains s’éffondraient, mais d’autres avancaient, et Harry vit plusieurs sorciers-gardiens arrivant à l’angle. Le dragon attaché laissa échapper un rugissement, et un jet de flamme s’envola sur les gobelins ; les sorciers s’enfuirent en arrière d’où ils venaient, et l’inspiration ou la folie, vint à Harry. Pointant sa baguette sur les épaisses menottes enchaînant la bête au sol, il cria, « Relashio ! ». Elles se brisèrent avec une forte détonation. « Par ici » cria Harry, et toujours tirant des Sorts de stupéfixion aux gobelins avancés, il courut à toute vitesse vers le dragon aveugle. « Harry – Harry – qu’est-ce que tu fais ? » cria Hermione. « Lève toi, grimpe dessus, viens – » Le dragon n’avait pas réalisé qu’il était libre : les pieds de Harry trouvèrent le genou de sa jambe arrière et il se hissa sur son dos. Les écailles étaient aussi dures que l’acier ; il ne semblait même pas sentir sa présence. Il tendit un bras ; Hermione se hissa elle aussi ; Ron grimpa derrière eux, et une seconde plus tard le dragon comprit qu’il n’était plus attaché. Avec un rugissement, il se cabra :Harry se blottit dans ses genoux, s’agrippant aussi fermement que possible sur les écailles déchiquetées comme les ailes se déployaient, frappant les gobelins criant sur le côté comme des quilles, et il s’envola dans les airs. Harry, Ron,et Hermione, à plat sur son dos, s’écorchèrent contre le plafond comme il plongeait vers le passage ouvert, tandis que les gobelins à leur poursuite lancèrent leurs poignards qui ricochaient sur ses flancs. “Nous ne sortirons jamais d’ici, il est trop grand!” hurla Hermione, mais le dragon ouvrit sa gueule et cracha des flammes de nouveau, explosant le tunnel, dont le plancher et le plafond se fracassèrent et s’éffondrèrent. Par sa simple force, le dragon se fraya son chemin à travers. Les yeux de Harry étaient fermement clos face à la chaleur et la poussière : assourdi par le fracas de la roche et les rugissement du dragon, il pouvait seulement se cramponner à son dos, s’attendant à être éjecté à n’importe quel moment ; alors il entendit Hermione crier, « Defodio ! » Elle aida le dragon à élargir le passage, détruisit le plafond alors qu’il montait vers le haut vers l’air plus frais, loin des gobelins cliquetant et criant :Harry et Ron l’imitèrent détruisant le plafond chacun de leur côté avec encore plus de sorts de creusage. Ils passèrent le lac souterrain, et la grande bête rampante et grondante semblait se sentir libre et l’espace devant lui, et derrière eux le passage était pleins d’écailles du dragon, de grande masses de roches gigantesques, de stalactites fracturées, et les cliquetis des gobelins semblait devenir de plus en plus étouffés, tandis que devant, le feu du dragon leur permettait une bonne progression -Et, enfin, par la force combinée de leurs sorts et de la force brute du dragon, ils avaient détruit le passage qui les mena dans le hall de marbre. Les gobelins et les sorciers criaient et couraient se couvrir, et finalement le dragon eut la place pour déployer ses ailes : tournant sa tête cornue vers l’air doux de l’extérieur qu’il pouvait sentir au-delà de l’entrée, il décolla, avec Harry, Ron, et Hermione toujours cramponnés sur son dos, il força le passage à travers les portes métalliques, les laissant accrochées à leurs charnières, comme il s’engouffrait dans le Chemin de Traverse et s’élança dans le ciel. Chapitre 27 La dernière cachette Il n’y avait aucun moyen de contrôler leur direction ; le dragon ne pouvait pas voir où il allait, et Harry savait que s’il faisait le moindre geste brusque ou qu’il se mettait à faire des acrobaties dans le ciel, ils leur seraient impossible de s'accrocher sur son large dos. Cependant, comme ils montaient de plus en plus haut, Londres se développait en dessous d’eux comme une gigantesque carte grise et verte. Le sentiment qui habitait Harry en cet instant était de la satisfaction, satisfaction d’avoir réussi une évasion qui semblait impossible. Se penchant sur le cou de la bête, il s’accrocha fermement aux chaînes métalliques et laissa la brise fraîche apaiser sa peau brûlée et boursouflée, les ailes du dragon battaient les airs comme les voiles d’un moulin à vent. Derrière lui, de plaisir ou de crainte il n’aurait su le dire, Ron continuait de jurer avec une voix plus forte qu'à l'ordinaire, Hermione semblait sangloter. Après cinq minutes ou plus, Harry avait surmonté quelques craintes qu'il avait, à savoir que le dragon aurait pu les éjecté de son dos, pour l'instant il semblait que tout ce qu'il voulait n'était autre que de s'éloigner le plus possible de son ancienne prison terrestre; mais la question de savoir comment et quand ils allaient atterrir l'inquiétait toujours. Il n’avait aucune idée de la durée pendant laquelle les dragons pouvaient voler sans atterrir, ni comment ce dragon, qui voyait à peine, pourrait trouver un bon endroit pour se poser. Il regardait constamment autour de lui en imaginant qu’’il pouvait sentir son siège le piquer. Combien de temps se passerait-il avant que Voldemort n’apprenne qu’’ils avaient pénétré dans le coffre fort des Lestranges ? Combien de temps avant que les gobelins de Gringotts en informent Bellatrix ? Combien de temps avant qu’’ils ne réalisent ce qui avait été volé ? Et quand ils auraient découvert que la coupe d’or était absente, Voldemort saurait, enfin, qu’’ils étaient à la recherche des Horcruxes... Le dragon semblait avoir envie d’un air plus frais : il prit de l'altitude jusqu'à voler à travers les volutes de nuages frais et Harry ne vit bientôt plus les petits points colorés qu’’étaient les voitures qui entraient et sortaient de la capitale. Ils volèrent encore et encore, au-dessus du pays parsemé de taches vertes et brunes, par dessus les routes et les rivières serpentant le long du paysage comme des bandes de ruban glacé. « Qu’est-ce qu’’il cherche à ton avis ?» hurla Ron, pendant qu'ils volaient de plus en plus loin vers le nord. « Aucune idée » ne répondit Harry. Ses mains étaient engourdies par le froid, mais il ne tenta pas de changer sa prise. Il s’était demandé pendant quelques instants ce qu’’ils feraient s’ils voyaient la côte passer en dessous d’eux, si le dragon décidait de survoler la mer entièrement : il avait froid et était fatigué, sans compter qu’’il était désespérément affamé et assoiffé. Quand, se demanda-t-il, avait été le dernier repas de la bête ? Sûrement qu'elle devrait avoir besoin de se nourrir d'ici peu? Et, que se passerait-il si le dragon réalisait, à ce moment-là, qu’il avait trois humains comestibles sur son dos? Le soleil déclinait dans le ciel, tournant à l'indigo; et le dragon volait toujours, plusieurs villes défilant en dessous d'eux et cette ombre énorme qu'était celle de la bête glissait au-dessus de la terre comme un nuage géant. Chaque partie du corps d’Harry souffrait et luttait pour tenir sur le dos du dragon. « Est-ce mon imagination, » cria Ron, après un moment de silence interminable « ou est-ce que nous sommes en train de perdre de l'altitude ? » Harry regarda en bas et aperçut des montagnes vert foncé et des lacs dont la surface reflétait le coucher de soleil. Le paysage semblait devenir plus grand et plus détaillé pendant qu'il regardait sur le côté du dragon. Et il se demanda si la bête avait deviné la présence d’eau fraîche à cause des reflets du soleil sur elle. Le dragon volait de plus en plus bas, en larges spirales, en restant, semblait-il, audessus du plus petit des lacs. « Je pense que nous devrions sauter quand il sera assez bas ! » lança Harry en arrière. « Plongeons dans l’eau avant qu’il ne nous remarque! » Ils acquiescèrent, Hermione plus faiblement: et maintenant, Harry pouvait voir le large ventre jaune du dragon se refléter à la surface de l’eau. « MAINTENANT ! » Il glissa le long du côté du dragon et se laissa tomber, les pieds en avant, vers la surface du lac; la distance était plus grande qu’’il ne l’avait estimée et il frappa l’eau durement, plongeant comme une pierre dans l’eau verte, glacée et remplie de roseaux. Il battit des pieds jusqu’’à la surface et émergea, haletant, pour voir les énormes ondes indiquer l’endroit où Ron et Hermione étaient tombé. Le dragon semblait ne rien avoir remarqué; il était déjà à cinquante pieds de distance, plongeant vers le lac pour rincer dans l'eau sa gueule meurtrie. Comme Ron et Hermione émergeaient, toussant et haletant depuis les profondeurs du lac, le dragon s’éloigna, ses ailes battant durement l’air et se posa enfin sur une rive éloignée. Harry, Ron et Hermione nagèrent en direction de la rive opposée. Le lac ne semblait pas très profond: bientôt, cela deviendrait plus une question de combat que de nager, ils durent poursuivre leur chemin en rampant s'accrochant à la boue et aux roseaux et enfin, ils s'effondrèrent, détrempés, haletant et épuisés sur l’herbe glissante. Hermione se laissa tomber à terre, toussant et frissonnant. Bien qu'Harry aurait préféré se coucher et dormir, il chancela sur ses pieds, sortit sa baguette et commença à jeter les sorts de protection habituels autour d’eux. Quand il eut finit, il rejoignit les autres. C’était la première fois qu’il pouvait les voir réellement depuis l’évasion de la chambre forte à Gringotts. Chacun avait des marques douloureuses brûlures sur ses mains et son visage et leurs vêtements étaient déchirés par endroits. Ils grimacèrent lorsqu’’ils passèrent de<< l’essence de murlap<< sur leurs blessures. Hermione passa le flacon à Harry, puis elle sortit trois bouteilles de jus de citrouille qu’’elle avait emporté de Shell Cottage et des robes propres et sèches pour tout les trois. Ils se changèrent et burent goulûment leur jus. « Bien, regardons le bon côté des choses, » dit finalement Ron en regardant la peau de ses mains repousser « nous avons l’Horcruxe. Mais d’un autre côté... » « ... nous n’avons plus l’épée.» dit Harry en grinçant des dents, la dittany avait coulé à travers ses jeans troués sur une blessure encore non soignée. « Nous n’avons plus l’épée, » répéta Ron. « Si un jour je retombe sur ce sale petit... » Harry sortit l’Horcruxe de la poche de sa veste détrempée qu’il avait seulement enlevée et le posa sur l’herbe face à eux. Brillant sous le soleil, il éblouissait leurs yeux pendant qu’’ils finissaient leurs bouteilles de jus. « Au moins nous ne devrons pas le porter cette fois-ci, cela semblerait un peu difficile de l’accrocher autour de nos cous. » dit Ron en essuyant sa bouche du revers de sa manche. Hermione regardait de l’autre côté du lac, sur la rive opposée, le dragon buvait toujours. « Qu’est-ce va t'il lui arriver d’après vous ? » demanda-t-elle « Tout ira bien pour lui ? » « Tu me fais penser à Hagrid. » dit Ron « C’est un dragon, Hermione, il peut s’occuper de lui tout seul. C’est plutôt à propos de nous qu’il faudrait s’inquiéter. » « Qu’est-ce que tu veux dire ? » « Et bien, je ne sais pas trop comment te l’annoncer, » dit Ron « mais je pense qu’il est fort possible que notre cambriolage a Gringotts n’ait pas passé inaperçu. » Tous trois commencèrent à rire, et une fois commencé, il fut difficile de s’arrêter. Les côtes d’Harry le faisaient souffrir, il se sentait étourdi par la faim, mais il se laissa aller sur l’herbe sous le ciel rougissant et rit jusqu’a ce que sa gorge soit sèche. « Qu’allons nous faire maintenant ? » demanda finalement Hermione, reprenant son sérieux. « Il va savoir, n’est-ce pas ? Vous Savez Qui va savoir que nous savons pour les Horcruxes ! » « Peut-être qu’ils seront trop effrayés pour lui en parler ? » dit Ron avec espoir. « Peut-être qu’ils vont essayer de le cacher... » Le ciel, la fraîcheur du lac et la voix de Ron s’éteignirent ; la douleur transperça la tête d’Harry comme une gigantesque épée. Il se tenait dans une salle faiblement éclairée, un demi-cercle de sorciers se tenait face à lui, et au sol, à ses pieds, se tenait une petite silhouette tremblotait à genoux. « Que m'as tu dit ? » Ça voix était aiguë et froide, mais la rage et la peur brûlait ardemment en lui. La seule chose qu’il avait redoutée... mais ça ne pouvait pas être possible, il ne voyait pas comment... Le gobelin tremblait, incapable de croiser les yeux rouges au-dessus de lui. « Dis-le encore ! » murmura Voldemort. « Dis-le encore ! » « M... Monseigneur, » bégaya le gobelin, ses yeux noirs remplis de terreur. « M... Monseigneur... nous... avons essayé... de... de... de les arrêter... des... des imposteurs, Monseigneur... se ... se sont introduits dans... dans le coffre fort des L...Lestranges. » « Des imposteurs ? Quels imposteurs ? Je pensais que Gringotts avait les moyens de démasquer les imposteurs ? Qui étaient-ils? » « C’étaient... ... C’étaient... le f... fils Potter et d... deux complices... » « Et ils ont pris ? » dit-il, la peur transparaissant sa voix. « Dis-moi ! Qu’ont ils pris ? » « Une... une p... Petite coupe en... en or... Monseigneur... » Un cri de rage, de refus, s’échappa de lui s’en qu’il puisse le retenir ; il était devenu fou, frénétique, cela ne pouvait être vrai, c’était impossible, personne n’avais jamais su: comment était ce possible que ce garçon ait découvert son secret ? La baguette de l'Aîné fendit les airs et un éclat vert brilla dans la chambre, le gobelin agenouillé roula à terre, mort, les sorciers qui l’observaient se dispersèrent, terrifiés. Bellatrix et Lucius Malfoy bousculèrent des gens dans leur course vers la porte, encore et encore, sa baguette s’abaissa, et ceux qui étaient restés furent tués, tous, pour lui avoir apporté ces nouvelles, pour avoir entendu la disparition de la coupe d’or... Seul au milieu des morts, il saccagea la pièce, et devant ses yeux tous défilèrent un à un : ses trésors, ses sauvegardes, tout ce qui le rattachait à l’immortalité. Le journal avait été détruit et la Coup volée ; et si, et si le garçon savait à propos des autres ? Pouvait-il savoir, avait-il déjà agi, était-il déjà sur les traces des autres ? Dumbledore était-il à l’origine de tout cela ? Dumbledore qui l’avait toujours suspecté, Dumbledore, tué par ses ordres, Dumbledore, dont la baguette était sienne à présent, déjà sortait de l’immobilité de la mort, à travers le garçon, le garçon... Mais si le garçon avait détruit l’un de ses Horcruxes, lui, Lord Voldemort, l'aurait su, ne l’aurait-il pas senti ? Lui, le plus grand tous les sorciers de, lui, le plus puissant, lui, l’assassin de Dumbledore et de tant d’autres sorciers sans nom. Comment Lord Voldemort n’aurait-il pas su si lui, lui-même, le plus important et le plus précieux de tous, avait été attaqué, mutilé ? Il est vrai qu’il ne l’avait pas senti quand le journal avait été détruit, mais il avait pensé que c’était parce qu’il n’avait pas de corps pour le sentir, étant alors moins qu’un fantôme... non, les autres étaient certainement en sécurité... les autres Horcruxes devaient être intacts... Mais il devait savoir, il devait être sûr... Il quitta la pièce, donnant au passage un coup de pied au corps du gobelin mort, et les images se mélangèrent, son cerveau boulliste : le lac, la cabane et Poudlard... A présent sa fureur c'était calmé: comment le garçon pouvait il savoir qu’il avait caché l’anneau dans les ruines de la cabane de Gaunt, personne n'avait jamais su qu'il était lié aux Gaunts, les morts n’avaient jamais été rattachés à lui : l’anneau était en sûreté, il en était sûr. Et comment le garçon, ou n’importe qui d’autre, pourrait il connaître la caverne ou comment percer ses protections ? L’idée que le médaillon avait pu être volé était absurde... Comme pour l’école : lui seul savait où il avait caché l’Horcruxe à Poudlard, car lui seul avait percé les secrets les plus sombres de cet endroit... Et il y avait encore Nagini, qui devrait rester caché maintenant, il ne pouvait plus l'envoyer pour régler ses affaires, il resterait là, sous sa protection... Mais pour être sûr, pour être absolument sûr, il devait retourner à chacun de ces endroits, il devait redoubler ses protections autour de chacun de ses Horcruxe... un travail, comme la quête de la baguette de l'Aîné, qu’il devait entreprendre seul... Lequel visiterait-il en premier, lequel était le plus en danger ? Un mauvais pressentiment s’insinua en lui. Dumbledore connaissait son deuxième prénom... Dumbledore aurait pu faire le lien avec les Gaunts... leur maison abandonnée était, peutêtre, la moins sécurisée de toutes ses cachettes, c’était là qu’il irait en premier... Le lac, certainement impossible... cependant il y avait une légère possibilité que Dumbledore ait eu connaissance de certains de ses méfaits passés, à l’orphelinat. Et Poudlard... mais il savait que son Horcruxe y était en sécurité, il serait impossible à Potter d’entrer à Pré-au-lard sans se faire détecter, encore moins à l'école. Néanmoins, il serait prudent d’alerter Rogue du fait que le garçon pourrait tenter de rentrer dans le château... raconter à Rogue pourquoi il pourrait revenir serait stupide, bien sûr ; cela avait été une grave erreur de faire confiance à Bellatrix et à Malfoy ; leur stupidité et leur inattention ne prouvaient-elles pas qu’il était imprudent de faire confiance? Il visiterait les ruines de la cabane des Gaunts d'abord, et il emmènerait Nagini avec lui : il ne serait plus séparer du serpent, il traversa la salle, puis le Hall et sortit dehors, dans le jardin obscur où coulait une fontaine ; il appela le serpent en Fourchelangue et le serpent glissa vers lui comme une longue ombre sinueuse... Les yeux d’Harry se rouvrirent lorsqu'il reprit ses esprits: il était couché sur les rives du lac, au soleil couchant, et Ron et Hermione le regardaient. A en juger par leurs regards affolés, et parle continuel battement de sa cicatrice, sa soudaine excursion dans l’esprit de Voldemort n’était pas passée inaperçue. Il lutta pour se relever, tremblant, vaguement étonné que sa peau soit encore humide, et vit la coupe qui reposait sur la pelouse devant lui et le lac, bleu profond pailleté d’or du soleil couchant. « Il sait. » sa propre voix lui paraissait étrange et basse après les cris de Voldemort. « Il sait, il va aller vérifier les autres, et le dernier, » il était à nouveau sur ses pieds, « est à Poudlard. Je le savais, je le savais. » « Quoi ? » Ron était ébahi ; Hermione se releva, semblant inquiète. « Mais qu’as tu vu ? Comment le sais-tu ? » « Je l’ai vu découvrir la vérité à propos de la Coupe, je... j’étais dans sa tête, il était... » Harry se souvint du meurtre, « il était sérieusement en colère, et effrayé aussi, il n’arrivait pas à comprendre comment nous savions et maintenant il va aller vérifier si les autres sont en sécurité, celle de l’anneau en premier. Il pense que Poudlard est l’une des plus sûres, parce que Rogue y est, parce que ce sera très difficile de réussir à entrer sans se faire attraper, je pense qu’il ira vérifier à Poudlard en dernier, mais il pourrait y être dans quelques heures... » « As tu vu où est c'était à Poudlard ? » demanda Ron, de nouveau debout. « Non, il pensait surtout à avertir Rogue, il ne pensait exactement à cet endroit... » « Attendez, attendez ! » pleura Hermione, comme Ron prenait l’Horcruxe et comme Harry remettait la cape d’invisibilité. « Nous ne pouvons pas y aller, nous n’avons pas de plan, nous en avons besoin d'un... » « Nous devons y aller maintenant, » dit fermement Harry. Il avait espéré dormir un peu, attendant avec intérêt d’utiliser la nouvelle tente, mais c’était impensable à présent. « Peux-tu imaginer ce qu’il feras une fois qu’il aura réalisé que l’anneau et le médaillon ont disparu ? Et s’il déplaçait l’Horcruxe de Poudlard, disant que ce n’est pas assez sûr ? » « Mais comment allons-nous y pénétrer ? » « Nous irons à Pré-au-lard, » dit Harry « et nous essayerons de travailler à un plan une fois que nous aurons vu de quoi sont faites les protections de l’école. Viens sous la cape, Hermione, je veux que nous restions ensembles cette fois. » « Mais elle ne nous couvre que... » « Il fera nuit, personne ne remarqueras nos pieds. » Le battement des énormes ailes du dragon fit écho au-dessus les eaux noires : il avait fini de boire et s’envola à nouveau. Ils s’arrêtèrent dans leurs préparatifs pour le regarder prendre de plus en plus d'altitude, se fondant dans le ciel noir jusqu’a ce qu’il disparaisse derrière une montagne. Puis Hermione s’avança et prit place entre les deux autres. Harry tira la cape aussi basse qu’elle pouvait descendre, et ensemble, ils transplantèrent dans l’obscurité. Chapitre 28. Le Miroir Manquant. Les pieds de Harry touchèrent la route. Il vit la douloureusement familière grand rue de Pré-au-Lard: ses sombres vitrines, et le brouillard des montagnes noires au dessus du village, et le tournant de la route qui menait vers Poudlard, et la lumière qui filtrait au travers des fenêtres des Trois Balais, et soudain, il se rappela avec une précision effrayante comment il avait atterri ici presque une année auparavant, soutenant un Dumbledore incroyablement faible, tout ça dans une seconde, à l'atterrissage – et alors, au moment même ou il relâchait les bras de Ron et Hermione, quelque chose se passa. L'air fut déchiré par un hurlement qui ressemblait à celui de Voldemort quand il avait découvert que la coupe avait été volée: il lacérait chaque nerf dans le corps de Harry, et il savait que c'était leur apparition qui l'avait causé. Au moment ou il regarda les deux autres sous la cape, la porte des Trois Balais s'ouvrit en grand et des Mangemorts cachés sous une capuche s'élancèrent dans la rue, leur baguettes levées. Harry saisit le poignet de Ron alors qu'il levait la sienne; il y en avait trop pour s'enfuir, et un seul essai aurait révélé leur position. Un des Mangemorts haussa sa baguette, et le cri cessa, faisant toujours écho dans les montagnes distantes. -Accio Cape! rugit un des Mangemorts. Harry attrapa les coins de la cape, mais elle ne tenta pas de s'échapper. Le sortilège d'Attraction n'avait pas fonctionné sur elle. -T'es pas en dessous de ta couverture, alors, Potter? brailla le Mangemort qui avait lancé le sortilège, avant de dire à ses compagnons: déployez-vous. Il est là. Six Mangemorts se précipitèrent vers eux: Harry, Ron et Hermione reculèrent aussi rapidement que possible pour atteindre la rue d'à côté, et les Mangemorts les ratèrent de peu. Ils attendirent dans la pénombre, écoutant les pas précipités, les éclairs de lumières qui volaient le long de la rue, provenant des baguettes des Mangemorts. -Partons, murmura Hermione. Il faut transplaner maintenant! -Bonne idée, dit Ron, mais avant que Harry ne puisse répondre, un Mangemort cria: -On sait que t'es là, Potter, tu n'as aucune chance de t'échapper! On te trouvera! -Ils nous attendaient, murmura Harry. Ils ont lancé un sortilège qui les avertissait de notre arrivée. Je suppose qu'ils ont préparé quelque chose pour nous piéger... -Et les Détraqueurs? demanda un autre Mangemort. Libérons-les, ils les trouveront rapidement! -Le Seigneur des Ténèbres veut tuer Potter de ses propres m.... -Et les Détraqueurs ne le tueront pas! Le Seigneur des Ténèbres veut la vie de Potter, pas son âme. Ça sera plus facile de le tué s'il a subi le Baiser avant! Il y eut des bruits d'approbation. Harry fut rempli d'horreur: s'ils faisaient appel aux Détraqueurs, ils devraient produire des Patronus qui les révèleraient immédiatement. -On doit essayer de transplaner, Harry! murmura Hermione. Alors qu'elle disait ça, il sentait un froid anormal s'abattre sur la rue. La lumière diminua autour d'eux alors que les étoiles disparaissaient. Dans le noir total, Harry sentit Hermione prendre son bras et s'apprêter à transplaner. L'air au travers duquel ils devaient voyager semblait être devenus solide: ils ne pouvaient pas transplaner: les Mangemorts avaient lancé des sortilèges pour les en empêcher. Le froid mordait de plus en plus la chair de Harry. Lui, Ron et Hermione se reculèrent dans la rue d'à coté, marchant contre le mur en essayant de ne pas faire de bruit. Puis, au coin de la rue, glissant sans bruit, surgissent les Détraqueurs, dix ou plus, visibles parce qu'ils étaient d'un noir plus dense que les environs, avec leurs capes noires et leurs mains pleines de croûtes et de pourritures. Pouvaient-ils sentir la peur à proximité? Harry en était certain: ils semblaient arriver plus rapidement à présent, en prenant ces respirations lourdes et vibrantes que Harry détestait, savourant la douleur dans l'air, se rapprochant de ... Il leva sa baguette: il ne pouvait, il n'accepterait pas l'idée de subir le Baiser des Détraqueurs, peu importe ce qui se passerait ensuite. Ce fut à Ron et Hermione qu'il pensa quand il murmura: Expecto Patronum! Le cerf argenté jaillit de sa baguette et chargea: les Détraqueurs se dispersèrent, et quelqu'un hors de vue lança un cri triomphant: -C'est lui, juste là, j'ai vu son Patronus, c'était un cerf ! Les Détraqueurs s'était retirés, les étoiles brillaient à nouveau, et le son des pas des Mangemorts devenait plus fort; mais avant que Harry, dans sa panique, ne se décide à faire quelque chose, il y eut un grincement qui semblait proche, une porte s'ouvrit sur le côté gauche de la rue étroite, et voix rude dit: -Potter, par ici, vite! Il obéit sans hésitation, et tous les trois se précipitèrent par la porte ouverte. -En haut, gardez la cape, restez silencieux! murmura une grande silhouette, en les faisant passer dans le couloir et en claquant la porte derrière eux. Harry ne savait pas du tout où ils se trouvaient, mais maintenant qu'il y voyait, grâce à la lumière vacillante d'une bougie, il reconnut l'intérieur crasseux, plein de poussière de la Tête de Sanglier. Ils coururent derrière le comptoir et traversèrent un deuxième couloir, qui menait à un escalier en bois, qu'ils grimpèrent aussi vite qu'ils le purent. Les escaliers donnaient sur un salon avec un tapis usé et une petite cheminée, au dessus de laquelle se tenait un simple tableau représentant une fille blonde qui regardait la pièce avec une sorte de douceur distraite. Des cris se firent entendre de la rue en bas. Toujours sous la cape d'Invisibilité, ils s'approchèrent rapidement de la fenêtre et regardèrent en bas. Leur sauveur, que Harry reconnaissait comme le Barman de la Tête de Sanglier, était la seule personne qui ne portait pas de capuchon. -Et alors? braillait-il à l'un des hommes encapuchonnés. Et alors? Vous envoyez des Détraqueurs dans ma rue, je leur envoie un Patronus! Je refuse qu'ils s'approchent de moi, je vous l'ai dit. Je refuse! -Ce n'était pas votre Patronus, dit un Mangemort. C'était un cerf. C'était celui de Potter! -Un cerf ! rugit le barman, alors qu'il sortait sa baguette. Un cerf! Espèce d'idiot – Expecto Patronum! Quelque chose d'énorme jaillit de sa baguette. La tête baissée, il chargea vers la grand rue, puis disparut. -Ce n'est pas ce que j'ai vu, dit le Mangemort, bien qu'il semblait moins certain. -Le couvre-feu n'a pas été respecté, vous avez entendu le bruit, dit un de ses camarades au barman. Quelqu'un était dehors dans la rue, contre nos régulations. -Si je veux sortir mon chat, je le ferai, et allez au diable, avec votre couvre-feu! -C'est vous qui avait déclenché le sortilège de Miaule-chat? -Et si c'était le cas? Vous allez m'envoyer à Azkaban? Me tuer pour avoir mis mon nez dehors sur le pas de ma porte? Faites-le, alors, si vous voulez! Mais j'espère pour vous que vous n'avez pas appuyé sur la Marque des Ténèbres, et que vous ne l'avez pas appelé. Il ne va pas aimer être appelé ici pour moi et mon chat, n'est-ce pas? -Ce n'est pas à propos de nous que vous devriez vous inquiéter, dit l'un des Mangemorts, mais à propos de vous, dehors après le couvre-feu! -Et où allez vous faire votre trafic de potions et de poisons quand mon bar sera fermé? Qu'est-ce qu'elle deviendra, votre activité secondaire, à ce moment là? -Vous nous menaçez...? -Je n'ai jamais rien dit à propos de tout ça, c'est la raison pour laquelle vous venez ici, n'est-ce pas? -Je continue à dire que j'ai vu un Patronus de cerf! cria le premier Mangemort. -Cerf? rugit le barman. C'était une chèvre, idiot! -Très bien, nous avons fait une erreur, dit le deuxième Mangemort. La prochaine fois que vous ne respecterez pas le couvre-feu, on ne sera plus aussi indulgents! Les Mangemorts retournèrent vers la Grand Rue. Hermione gémit de soulagement, s'extirpa de sous la cape, et s'assit sur un fauteuil aux pieds vacillants. Harry laissa tomba le rideau puis enleva la cape qui les masquait lui et Ron. Il pouvait entendre le barman, à l'étage d'en dessous, reclaquer la porte du bar, puis monter les escaliers. L'attention de Harry fut attirée par quelque chose qui était posé sur la cheminée: un petit miroir rectangulaire, juste en dessous du portrait de la petite fille. Le barman entra dans la pièce. -Espèces de fous, dit-il d'un ton bourru, son regard se posant en alternance sur les trois. A quoi est-ce que vous pensiez, pour venir ici? -Merci, dit Harry. Je ne pourrais pas assez vous remercier. Vous nous avez sauvés la vie! Le barman grogna. Harry s'approcha en regardant son visage: essayant de voir en dessous de la longue barbe grise effilée. Il portait des lunettes. Derrières les verres sales, ses yeux étaient d'un bleu brillant, perçant. -C'est votre œil que j'ai vu dans le miroir. Il y eut un silence dans la pièce. Harry et le barman se regardaient. -Vous avez envoyé Dobby. Le barman acquiesça et chercha autour de lui l'elfe. -Je pensais qu'il serait avec vous. Où l'avez vous laissé? -Il est mort, répondit Harry. Bellatrix Lestrange l'a tué. Le visage du barman était impassible. Après un moment, il dit: -Je suis désolé de l'entendre. J'aimais beaucoup cet elfe. Il se détourna et alluma les lumières avec un mouvement de sa baguette, sans les regarder. -Vous êtes Aberforth, dit Harry dans son dos. Il ne le confirma pas plus qu'il ne le nia, mais se pencha pour allumer le feu. -Comment avez vous obtenu ceci? demanda Harry en s'approchant du miroir de Sirius, le jumeau de celui qu'il avait brisé presque deux ans auparavant. -L'ai acheté à Dung y'a un an environ, dit Aberforth. Albus m'avait dit ce que c'était. J'essayais de garder un œil sur vous. Ron haleta. -La colombe argentée! dit-il d'une voix excitée. C'était vous aussi? -De quoi tu parles? demanda Aberforth. -Quelqu'un nous a envoyé un Patrnous de colombe! -Avec un cerveau comme celui là, tu pourrais être un Mangemort, mon garçon. Est-ce que je ne viens pas juste de prouver que mon Patronus était une chèvre? -Oh, dit Ron. Ouais... eh bien, j'ai faim! ajouta-t-il sur un ton défensif, et son estomac eut un énorme gargouillis. -J'ai de la nourriture, dit Aberforth, et il sortit de la pièce, revenant peu de temps après avec un grand pain, du fromage et un pichet d'étain, qu'il mit sur la petite table devant le feu. Ravis, ils mangèrent et burent, et pendant un moment, aucun bruit ne troubla le silence à part le craquement du feu, le tintement des verres et le bruit de mastication. -Très bien, dit Aberforth, quand ils eurent mangé à leur faim, et Harry et Ron se laissèrent lourdement tomber dans une chaise. Nous devons réfléchir au meilleur moyen de vous sortir de là. Ça ne peut pas être pendant la nuit, vous avez entendu ce qui arrive si quelqu'un sort dans la pénombre: le sortilège de Miaule-Chat se déclenche, et ils se précipitent comme des Botrucs sur des oeufs de Doxys. Je ne pense pas qu'ils seront capables de confondre un cerf avec une chèvre la fois prochaine. Attendez le jour, quand il n'y a pas de couvre-feu, puis vous remettrez votre cape et vous sortirez à pied. Partez de Pré-au-Lard, allez dans les montagnes, et de là, vous serez sans doute capable de transplaner. Vous devriez croiser Hagrid. Il se cache dans une cave avec Graup depuis qu'ils ont essayé de l'arrêter. -On ne part pas, dit Harry. On doit aller à Poudlard. -Ne sois pas stupide, mon garçon, dit Aberforth. -On doit y aller, insista Harry. -Ce que vous devez faire, dit Aberforth, et de partir aussi loin d'ici que vous le pouvez. -Vous ne comprenez pas. Il n'y a plus beaucoup de temps. On doit entrer dans le château. Dumbledore – je veux dire, votre frère – voulait qu'on... La lumière du feu rendit les verres des lunettes d'Aberforth momentanément opaque, un grand reflet blanc, et Harry se rappela les yeux aveugles de l'araignée géante, Aragog. -Mon frère Albus voulait beaucoup de choses, dit Aberforth, et les gens étaient souvent blessés quand il mettait à exécution ses plans géniaux. Tu dois partir d'ici, Potter, et sortir du pays si tu le peux. Oublie mon frère et ses projets futés. Il est parti ou on ne pourra plus le blesser, et tu ne lui dois rien. -Vous ne comprenez pas, répéta Harry. -Ah, vraiment? dit Aberforth calmement. Tu penses que je ne comprenais pas mon propre frère? Tu penses que tu le connais mieux que moi je l'ai connu? -Je n'ai pas dit ça, dit Harry, dont qui avait l'impression que son cerveau était ralenti dû à son épuisement, et dû à tout ce qu'il avait mangé et bu. Il m'a ... laissé un travail. -Vraiment? dit Aberforth. Un bon travail, je suppose. Agréable? Facile? Le genre de chose qu'un élève sorcier inexpérimenté serait capable de faire les doigts dans le nez? Ron eut un petit rire grinçant. Hermione avait l'air épuisée. -C-ce n'est pas facile, non, dit Harry. Mais je dois... -Tu dois? Pourquoi, tu dois? Il est mort, n'est-ce pas? dit Aberforth rudement. Laisse tomber, mon garçon, avant de suivre ses traces. Sauve-toi! -Je ne peux pas. -Pourquoi pas? -Je... Harry se sentait accablé; il ne pouvait pas expliquer, alors il attaqua à son tour. -Mais vous vous battez, vous aussi, vous êtes dans l'Ordre du Phénix... -J'étais, dit Aberforth. L'Ordre du Phénix n'existe plus. Tu-Sais-Qui a gagné, c'est fini, et ceux qui prétendent le contraire tentent de ne pas voir la vérité. Ça ne sera jamais sûr pour toi ici, Potter, il te désire trop. Alors pars, cache-toi, sauve-toi. Et tu ferais mieux de prendre ces deux là avec toi, lança-t-il en désignant du pouce Ron et Hermione. Ils seront en danger toute leur vie maintenant que tout le monde sait qu'ils travaillent avec toi. -Je ne peux pas partir, dit Harry, j'ai un travail... -Donne-le à quelqu'un d'autre! -Impossible. Ça doit être moi, Dumbledore m'a tout expliqué... -Oh, il t'a tout expliqué? Et il t'a tout dit, il a été honnête avec toi? Harry souhaitait de ton son cœur répondre "oui", mais d'une certaine façon, le mot ne voulait pas franchir ses lèvres, et Aberforth sembla comprendre ce à quoi il était en train de penser. -Je connaissais mon frère, Potter. Il a appris de ma mère à garder des secrets. Des secrets et des mensonges, c'est comme ça qu'on a grandi, et Albus... c'était naturel pour lui. Les yeux du vieil homme se posèrent sur le tableau de la fille sur la cheminée. C'était, maintenant qu’Harry y prêtait attention, la seule image de la pièce. Il n'y avait aucune photographie d'Albus Dumbledore, ni de personne d'autre. -Mr Dumbledore, dit Hermione timidement, c'est votre sœur? Ariana? -Oui, dit Aberforth laconiquement. Tu as lu Rita Skeeter, pas vrai, jeune fille? Malgré le peu de lumière que diffusait le feu, il était clair qu’Hermione avait rougi. -Elphias Doge nous en a parlé, dit Harry en tentant de rattraper Hermione. -Ce vieux singe, murmura Aberforth en prenant une autre gorgée de vin. Il pensait vraiment que le soleil brillait par tous les orifices de mon frère. Enfin, c'était le cas de beaucoup de personnes, vous trois compris, apparemment. Harry resta silencieux. Il ne voulait pas exprimer les doutes et les incertitudes à propos de Dumbledore qui le taraudaient depuis quelques mois à présent. Il avait fait son choix quand il avait gravé la tombe de Dobby, il avait décidé de continuer sur le chemin dangereux et risqué que Dumbledore lui avait indiqué, d'accepter le fait qu'on ne lui avait pas dit tout ce qu'il voulait savoir, mais qu'on lui avait fait confiance. Il n'avait pas envie de douter à nouveau; il ne voulait pas entendre quelque chose qui aurait pu le détourner de la voie qu'il avait choisie. Il rencontra les yeux d'Aberforth, qui était si semblable à celui de son frère: les yeux d'un bleu intense donnaient la même impression de passer aux rayons X ce qu'ils étaient en train de scruter, et Harry songeait qu'Aberforth savait à quoi il était en train de penser et qu'il le méprisait pour cela. -Le professeur Dumbledore se souciait vraiment d’Harry, dit Hermione à voix basse. -Vraiment? dit Aberforth. C'est amusant de voir que les gens dont ils se souciaient ont terminé dans un plus mauvais état que s'il les avait laissés se débrouiller tout seuls. -Qu'est-ce que vous voulez dire? demanda Hemione d'une voix saccadée. -Peu importe, répondit Aberforth. -Mais c'est quelque chose de sérieux! dit Hermione. Est-ce que.... est-ce que vous parlez de votre soeur? Aberforth la fusilla du regard: ses lèvres bougèrent comme s'il était en train de macher les mots qu'il voulait retenir. Puis il se mit à parler. -Quand ma sœur avait six ans, elle fut attaquée par trois garçons Moldus. Ils l'avaient vue faire de la magie dans le jardin, en l'espionnant à travers la haie du jardin. C'était une enfant, elle ne pouvait pas le contrôler, aucun sorcier ne le peut à cet âge. Ce qu'ils ont vus les ont effrayés, je pense. Ils ont forcé leur chemin à travers la haie, et quand ils ont découvert que ce n'était pas une supercherie, ils ont tenté d'arrêter le monstre qui faisait ça. Les yeux d'Hermione étaient immenses à la lumière du feu, et Ron avait l'air légèrement nauséeux. Aberforth se leva, aussi grand qu'Albus, et soudainement terrible dans sa colère et dans l'intensité de sa douleur. -Ce qu'ils ont fait l'a détruite: elle n'a plus jamais été la même. Elle ne voulait plus utiliser la magie, mais elle ne pouvait pas s'en débarrasser; et finalement ça la rendit folle, la magie explosait de ses mains quand elle ne pouvait pas la contrôler, et dans ces moments, elle était étrange et dangereuse. Mais le plus souvent, elle était douce et effrayée et elle ne voulait de mal à personne. « Et mon père a cherché les bâtards qui avaient fait ça, dit Aberforth, et les a attaqués. Et ils l'ont enfermé à Azkaban pour ça. Il n'avait jamais dit pourquoi il avait fait ça, parce que le Ministère aurait su ce qu'Ariana était devenue, et elle aurait été enfermée à St Mongo pour son bien. Ils l'auraient considérée comme une sérieuse menace pour le Secret du Statut International, déséquilibrée comme elle l'était, avec la magie qui explosait de ses mains quand elle ne pouvait plus le retenir. « On devait la garder en sûreté et au calme. Nous avons déménagé, et fait croire qu’elle était malade, et ma mère était sans cesse avec elle, et tentait de la garder calme et heureuse. « C’était moi, celui qu’elle préférait, dit-il, et alors qu’il disait ça, l’image d’un écolier crasseux sembla poindre à travers les rides et la barbe d’Aberforth. Pas Albus, il était toujours dans sa chambre quand il était à la maison, à lire des livres, à compter ses prix, à entretenir sa correspondance avec "les noms des mages les plus célèbres de l'époque" railla Aberforth. Lui ne voulait pas être s’embêter à s’occuper d’elle. Elle me préférait. Je pouvais la faire manger quand ma mère n’y arrivait pas, je pouvais la calmer quand elle était dans une de ses colères, et quand elle était calme, elle m’aider à nourrir les chèvres. « Puis elle eut 14 ans... Vous voyez, je n’étais pas là, dit Aberforth. Si j’avais été là, j’aurais pu la calmer. Elle a eu un de ses colères, et ma mère n’était pas aussi jeune qu’elle, et... c’était un accident. Ariana ne pouvait pas se contrôler. Mais ma mère a été tuée. Harry ressentit un horrible mélange de pitié et de répulsion ; il ne voulait pas en entendre plus, mais Aberforth continua à parler, et Harry se demanda combien de temps s’était écoulé depuis la dernière fois qu’il avait raconté son histoire ; ou même s’il l’avait jamais racontée. -Et le tour du monde d’Albus avec le petit Doge fut annulé. Ils sont venus tous les deux à la maison pour les funérailles de ma mère et Doge est parti tout seul, et Albus a pris la tête de la famille. Ah ! Aberforth cracha dans le feu. -J’aurais pu prendre soin d’elle, je lui ai dit, je me moquais de l’école, j’aurais pu rester à la maison et m’occuper d’elle. Il m’a dit que je devais finir mes études et que lui allait s’occuper d’elle. Ça tombait mal pour M. le Génie, il n’y aucun prix à recevoir à s’occuper de sa soeur à demi-folle, à l’empêcher de faire exploser la maison chaque jour. Mais il s’en tira bien pendant quelques semaines... jusqu’à ce qu’il arrive. A présent, un regard indéniablement dangereux gagnait le visage d’Aberforth. -Grindelwald. Et enfin, mon frère avait un égal, il pouvait parler à quelqu’un d’aussi talentueux que lui l’était. Et il s’occupa moins d’Ariana, si occupé qu’il était par leurs plans pour un nouvel ordre de sorciers, et leur recherche des Reliques, et toutes les autres choses qui les intéressaient. Des grands projets pour faire avancer le monde magique, et si une jeune fille était négligée, est-ce que ça comptait, puisqu’Albus travaillait pour le Plus Grand Bien ? « Mais après quelques semaines de tout ça, j’en avais assez, je ne pouvais plus le supporter. C’était bientôt la rentrée à Poudlard pour moi, alors je leur ai dit, à tous les deux, face à face, comme je suis face à toi en ce moment, » et Aberforth baissa les yeux vers Harry, et celui ci devait faire appel à son imagination pour le voir comme un adolescent, nerveux et en colère, confronté à son grand frère. « Je lui ai dit, tu ferais mieux d’arrêter maintenant. Tu ne peux pas la déplacer, elle n’est pas assez forte pour ça ; vous ne pouvez pas la prendre avec vous, où que vous ayez l’intention d’aller pour faire vos discours intelligents et vous créer des disciples. Il n’a pas aimé. » Dit Aberforth, et ses yeux furent brièvement cachés par la lumière du feu sur les verres de ses lunettes, qui devinrent blancs et aveugles à nouveau. « Grindelwald n’a pas aimé du tout. Il s’est mis en colère. Il m’a dit que j’étais un petit garçon stupide, à essayer de barrer la route à lui et à mon brillant frère... Est-ce que je ne comprenais pas que ma pauvre sœur n’aurait plus à se cacher une fois qu’ils auraient changé le monde, et tiré les sorciers de l’ombre, et qu’ils auraient remis les Moldus à leur place ? « Et il y a eu une dispute... j’ai sorti ma baguette, il a sorti la sienne, et le meilleur ami de mon frère m’a infligé le sortilège Doloris – et Albus essayait de l’arrêter, et nous étions tous les trois en train de nous battre, et les flashs de lumière et les bruits l’ont effrayée, elle ne pouvait pas le supporter... La couleur quittait lentement le visage d’Aberforth, comme s’il avait subi une blessure mortelle. -... Et je pense qu’elle voulait aider, mais elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait, et je ne sais pas lequel de nous l’a fait – ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous – et elle était morte. Sa voix se brisa sur le dernier mot et il se laissa tomber sur la chaise la plus proche. Le visage d’Hermione était mouillé de larmes, et Ron était presque aussi pâle qu’Aberforth. Harry ne ressentait rien d’autre que de la répulsion : il aurait voulu ne pas entendre ça, il aurait voulu laver son esprit de ce qu’il savait à présent. -Je suis... tellement désolée, murmura Hermione. -Partie, crossa Aberforth. Partie pour toujours. Il essuya son nez sur sa manche et s’éclaircit la gorge. -Bien sûr, Grindelwald a filé sans demander son reste. Il avait déjà des antécédents, de retour dans son pays, et il ne voulait pas être accusé du meurtre d'Ariana en plus. Et Albus était libre, n’est-ce pas? Libre de la charge de sa sœur, libre de devenir le plus grand sorcier du... -Il n’a jamais été libre, dit Harry. -Je te demande pardon ? dit Aberforth. -Jamais, répondit Harry. La nuit ou votre frère est mort, il a bu une potion qui lui a fait perdre l’esprit. Il a commencé à crier, à supplier quelqu’un qui n’était pas là. Ne leur fais pas de mal, s’il te plaît... Blesse-moi à leur place. Ron et Hermione fixaient Harry. Il n’était jamais entré dans les détails de ce qui était survenu sur l'île sur le lac: ce qui s'était passé une fois que lui et Dumbledore étaient revenus à Poudlard avaient éclipsé tout le reste. -Il pensait qu'il était de retour à ce moment là avec vous et Grindelwald, je sais que c'était ça, dit Harry en se rappelant Dumbledore murmurant et suppliant. Il pensait qu'il regardait Grindelwald vous blesser, vous et Ariana... c'était une torture pour lui, si vous l'aviez vu, vous n'auriez jamais dit qu'il était libre. Aberforth sembla perdu dans la contemplation des veines de ses mains noueuses. Après une longue pause, il dit: -Comment peux-tu être sûr, Potter, que mon frère pas plus intéressé dans le Plus Grand Bien qu'en toi? Comment peux-tu être sûr qu'il ne puisse pas se passer de toi, comme de ma petite sœur? Un pic de glace sembla percer le cœur d’Harry. -Je n'y crois pas. Dumbledore aimait Harry, dit Hermione. -Pourquoi lui a-t-il dit de se cacher, alors? rétorqua Aberforth. Pourquoi est-ce qu'il ne lui a pas dit "prends soin de toi, je vais te dire comment survivre" ? -Parce que, dit Harry avant que Hermione ne puisse répondre, parfois vous devez penser à autre chose qu'à votre propre sécurité! Parfois vous devez penser au Plus Grand Bien! C'est la guerre! -Tu as 17 ans, mon garçon! -J'ai l'âge de me battre, et je continuerai à me battre même si vous abandonnez! -Qui a dit que j'abandonnais? -"L'Ordre du Phénix n'existe plus", répéta Harry, "Tu-Sais-Qui a gagné, c'est fini, et ceux qui prétendent le contraire tentent de ne pas voir la vérité". -Je ne dis pas que j'aime ça, mais c'est le cas! -Non, c'est faux, dit Harry. Votre frère savait comment en finir avec Vous-Savez-Qui, et il m'a transmis son savoir. Et je continuerai à me battre jusqu'à ce que je réussisse – ou que je meure. N'imaginez pas que j'ignore comment ça se terminera. Je le sais depuis des années. Il attendit qu'Aberforth se moque de lui ou réponde avec colère, mais ce ne fut pas le cas. Il bougea simplement. -On doit entrer à Poudlard, dit Harry à nouveau. Si vous ne pouvez pas nous aider, on attendra jusqu'à jour, on vous laissera tranquille, et on trouvera un moyen par nous mêmes. Si vous pouvez nous aider – eh bien, c'est un bon moment pour le dire. Aberforth resta assis dans sa chaise, fixant Harry avec ses yeux qui étaient tellement semblables à ceux de son frère. Puis il s'éclaircit la gorge, se leva, contourna la petite table et s'approcha du portrait d'Ariana. -Tu sais quoi faire, dit-il. Elle sourit, se détourna et s'éloigna, pas comme les personnages dans les tableaux faisaient habituellement, d'un côté du tableau, mais vers ce qui semblait être un long tunnel peint derrière elle. Ils regardèrent la petite silhouette rapetisser jusqu'à ce qu'elle soit finalement avalée par la pénombre. -Euh... que... commença Ron. -Il n'y a plus qu'un passage, dit Aberforth. Vous devez savoir que des Détraqueurs gardent tous les vieux passages secrets des deux côtés, font des patrouilles régulières dans l'école, d'après ce que mes sources m'ont dit. Le lieu n'a jamais été aussi gardé. Qu'est-ce que vous avez l'intention de faire, une fois que vous serez là-bas, avec Rogue comme directeur et les Carrows comme députés? ...Enfin, c'est à vous de voir, n'est-ce pas? Vous avez dit que vous étiez préparés à mourir. -Mais que... dit Hermione en fronçant les sourcils devant le tableau d'Ariana. Une minuscule tache blanche réapparut au fond du tunnel peint, et à présent Ariana retournait vers eux, grandissant de plus en plus alors qu'elle arrivait. Mais il y avait quelqu'un avec elle à présent, quelqu'un de plus grand qu'elle, qui boitait et semblait surexcité. Ses cheveux étaient plus longs qu’Harry ne les avait jamais vus. Son visage semblait couverts d'entrailles, et ses vêtements étaient lacérés et déchirés. Les deux silhouettes devenaient de plus en plus grandes, jusqu'à ce que leurs têtes et leurs épaules emplissent le portrait. Puis le tout pivota contre le mur telle une petite porte, et l'entrée du vrai tunnel fut révélée. Et avec son figure lacéré, ses robes déchirées, en sortit le vrai Neville Londubat, qui rugit de joie, bondit en dehors de la cheminée et brailla: -Je savais que vous viendrez! Je le savais, Harry ! Chapitre 29. Le diadème perdu. - Neville... mais... comment...? Mais Neville avait vu Ron et Hermione, avec des cris de joie, les serrait contre lui également. Plus Harry regardait Neville, plus celui-ci paraissait blessé: un de ses yeux était enflé, jaune et violet, il y avait des marques profondes sur son visage, et son apparence négligée suggérait qu'il avait subi des choses éprouvantes. Néanmoins, son visage maltraité brillait de bonheur alors qu'il lâchait Hermione et disait à nouveau: - Je savais que vous alliez venir! Je n’arrêtais pas de répéter à Seamus que ce n'était qu'une question de temps! - Neville, pourquoi tu es dans cet état? - Quoi? Ça? Neville secoua la tête pour minimiser l'importance de ses blessures. - C'est rien, Seamus, c'est encore pire. Vous verrez. On y va, maintenant? Oh, dit-il en se tournant vers Aberforth. Ab, il y a sans doute d'autres gens qui vont venir. - "D'autres gens"? répéta Aberforth d'un air sinistre. Qu'est-ce que tu veux dire par "d'autres gens", Londubat? Il y a le couvre feu et le sortilège de Miaule-Chat dans tout le village! - Je sais, c'est pourquoi ils transplaneront directement dans ton bar, dit Neville. Envoie les justes dans le passage quand ils arriveront, d'accord? Merci beaucoup. Neville tendit sa main à Hermione et l'aida a grimper sur la cheminée et à entrer dans le tunnel; Ron la suivit, puis Neville. Harry se tourna vers Aberforth. - Je ne sais pas comment vous remercier. Vous nous avez sauvés la vie deux fois. - Fais attention à eux, alors, dit Aberforth d'un ton bourru. Il se peut que je ne puisse pas les sauver une troisième fois. Harry grimpa sur la cheminée et entra dans le trou derrière le portrait d'Ariana. Il y avait des marches de pierre lisses de l'autre côté: il semblait que le passage secret existait depuis des années. Des lampes de laiton étaient accrochées aux murs et le sol de terre était rendu régulier par le passage; alors qu'ils marchaient, leurs ombres ondulaient sur le mur. - Ça fait combien de temps que c'est là? demanda Ron alors qu’ils avançaient. Ce n'est pas sur la carte du Maraudeur, n'est-ce pas Harry? Je pensais qu'il y avait seulement 7 passages secrets qui permettaient d'entrer et de sortir de l'école! - Ils les ont tous scellés avant le début de l'année scolaire, répondit Neville. Il n'y aucun moyen de passer par l'un d'entre eux à présent, pas avec les sortilèges lancés sur les entrées et les Mangemorts et les Détraqueurs qui attendent aux sorties. Il fit quelques pas en arrière d'un air rayonnant, les dévorant des yeux. - Mais ça a importe peu.... dites, c'est vrai? Vous avez vraiment dévalisé Gringotts? Vous vous êtes échappés sur un dragon? Partout, tout le monde ne parle que de ça, Terry Boot a été battu par Carrow parce qu'il l'avait crié dans la Grande Salle au dîner! - Ouais, c'est vrai, dit Harry. Neville se mit à rire joyeusement. - Qu'est-ce que vous avez fait du dragon? - On l'a relâché dans la nature, dit Ron. Hermione voulait le garder comme animal de compagnie... - N'exagère pas, Ron... - Mais qu'est-ce que vous avez fait? Les gens disent que vous étiez juste en fuite, Harry, mais je ne crois pas. Je pense que vous étiez sur quelque chose. - Tu as raison, dit Harry, mais parle-nous de Poudlard, Neville, on n'est au courant de rien. - C'est... eh bien, ce n'est plus vraiment Poudlard à présent, dit Neville, le sourire s'effaçant de son visage alors qu'il parlait. Vous connaissez les Carrows? - Ces deux Mangemorts qui enseignent? - Ils font plus qu'enseigner, dit Neville. Ce sont eux qui ont la charge de la discipline. Ils aiment punir, les Carrows. - Comme Ombrage? - Non, à côté d'eux, Ombrage a l'air apprivoisé. Les autres professeurs sont supposés nous dénoncer aux Carrows si quelque chose ne va pas. Ils ne le font pas, malgré tout, s'ils peuvent l'éviter. On peut dire qu'ils les détestent autant que nous. « Amycus, le gars, il enseigne ce qui était avant la Défense Contre les Forces du Mal, sauf que maintenant c’est juste les Forces du Mal. On est censés pratiquer le sortilège Doloris sur les gens qui ont de mauvaises intentions... - Quoi ? Les voix simultanées d’Harry, Ron et Hermione se répercutèrent dans le tunnel. - Ouais, dit Neville. C’est comme ça que j’ai eu ça, dit-il en désignant une coupure profonde sur sa joue, j’ai refusé de le faire. Mais certains élèves sont vraiment à fond dedans ; Crabbe et Goyle adorent ça. C’est la première fois qu’ils réussissent à être les premiers quelque part, je suppose. « Alecto, la sœur Amycus, enseigne l’étude des Moldus, qui est obligatoire pour tout le monde. On doit l’écouter nous expliquer pourquoi les Moldus sont comme des animaux, stupides et sales, et comment ce sont eux qui obligent les sorciers à se cacher tellement ils sont vicieux avec eux, et que l’ordre naturel des choses sera rétabli. J’ai reçu celui là, ditil en indiquant une autre entaille sur son visage, en lui demandant à quel point elle et son frère avaient de sang moldu dans les veines. - Grands dieux, Neville, dit Ron, on ne peut pas sortir des remarques comme celle là n’importe quand et n’importe où. - Tu ne l’as pas vue, dit Neville. Tu n’aurais pas supporté non plus. En plus, ça aide les gens quand on se dresse contre eux, ça leur donne de l’espoir. J’ai remarqué ça quand tu le faisais, Harry. - Mais ils t’ont utilisé comme bouc émissaire, dit Ron, le souffle coupé alors qu’ils passaient devant une lampe qui mettait les blessures de Neville encore plus en relief. Neville haussa les épaules. - Ça ne fait rien. Ils ne veulent pas gaspiller leur sang pur, alors ils nous torturerons un peu si on est trop bavards, mais ils ne nous tueront pas. Harry ne savait pas ce qui était pire entre les choses que Neville disait ou le ton blasé sur lequel il les disait. - Les seules personnes en danger réel sont ceux dont les amis proches ou la famille dehors ont des ennuis. Ils deviennent des otages. Le vieux Xeno Lovegood parlait un peu trop librement dans le Chicaneur, alors ils ont enlevé Luna dans le train de retour pour Noël. - Neville, elle va bien, on l’a vue... - Oui, je sais, elle a réussi à m’envoyer un message. Il tira de sa poche une pièce dorée, et Harry le reconnut comme un des faux Gallions que l’Armée de Dumbledore utilisait pour s’envoyer des messages les uns aux autres. - Ils ont été très utiles, dit Neville à Hermione d’un ton rayonnant. Les Carrows n’ont jamais découvert comment on communiquait, ça les a rendus malades. On avait l’habitude de sortir la nuit et de faire des graffitis sur les murs : L’Armée de Dumbledore Recrute Toujours, des trucs comme ça. Rogue détestait ça. - Vous aviez l’habitude ? demanda Harry qui avait remarqué la forme au passé. - Eh bien, c’est devenu plus dur avec le temps, dit Neville. On a perdu Luna à Noël, et Ginny n’est plus jamais revenue après Pâques, et tous les trois, on était les leaders, en quelque sorte. Les Carrows avaient l’air de savoir que j’étais derrière, alors ils s’en sont pris souvent à moi, et ensuite, Michael Corner est allé libérer une première année qui était enchainé, et ils l’ont horriblement torturé. Ils font peur aux gens. - Tu plaisantes ? murmura Ron alors que le tunnel commençait à remonter. - Eh bien, je ne pouvais pas demander aux gens de refaire ce que Michael avait fait, alors on a arrêté ce genre de prouesses. Mais on se battait toujours dans l’ombre, jusqu’à il y a quelques semaines. C’est à ce moment là qu’ils ont décidé qu’il n’y avait qu’un seul moyen de m’arrêter, je suppose, et qu’ils s’en sont pris à Grand Mère. - Ils quoi ? demandèrent Harry, Ron et Hermione ensemble. - Ouais, dit Neville en haletant un peu à présent, car le passage grimpait abruptement, vous pouvez voir leur mode de pensée. Ça a très bien marché, de kidnapper les enfants pour forcer leur famille à bien se comporter. Je suppose que c’était seulement une question de temps avant qu’ils fassent la même chose à l’envers. Le truc, » dit-il en se tournant vers eux, et Harry fut étonné de voir qu’il souriait, « c’est qu’ils ont eu les yeux plus gros que le ventre, avec Grand Mère. Une petite vieille sorcière vivant toute seule, ils pensaient sans doute qu’ils n’avaient pas besoin d’envoyer quelqu’un de puissant. Pourtant, » rit Neville, « Dawlish est toujours à St Mongo et Grand Mère en fuite. Elle m’a envoyé une lettre, » il fouilla avec sa main la poche intérieure de sa robe, « me disant qu’elle était fière de moi, que je suis bien le fils de mes parents, et de continuer comme ça. - Super, dit Ron. - Ouais, dit Neville joyeusement. Seulement, une fois qu’ils ont réalisé qu’ils n’avaient plus de moyen de pression sur moi, ils ont décidé que Poudlard pouvait se passer de moi après tout. Je ne savais pas s’ils avaient l’intention de me tuer ou de m’envoyer à Azkaban, mais j’ai sur qu’il était l’heure de disparaître. - Mais, dit Ron complètement déconcerté, est-ce... est-ce qu'on ne se dirige pas vers Poudlard? - Bien sûr que si, dit Neville.Tu verras. On y est. Ils tournèrent à un coin et devant eux se trouvait la fin du tunnel. A nouveau, quelques marches menaient à une porte semblable à celle derrière le portrait d'Ariana. Neville l'ouvrit en grand et se hissa pour entrer. Alors que Harry le suivait, il entendit Neville dire à des gens qu'il ne voyait pas: - Regardez qui c'est! Est-ce que je ne vous l'avais pas dit? Alors qu'Harry émergeait dans la pièce au bout du tunnel, il y eut plusieurs cris et hurlements: - HARRY! - C'est Potter, c'est POTTER! - Ron! - Hermione! Il eut une impression confuse de tentures colorées, de lampes et de beaucoup de visages. A l'instant d'après, lui, Ron et Hermione étaient noyés, étreints, on leur tapait dans le dos, touchait leurs cheveux, serrait leurs mains, par ce qui semblait être plus de vingt personnes. Ça donnait l'impression qu'ils venaient de gagner une finale de Quidditch. - Ok ok, on se calme, lança Neville, et alors que la foule reculait, Harry fut capable de regarder ce qui l'entourait. Il ne reconnaissait pas du tout le dortoir. C'était gigantesque, et ressemblait plutôt à l'intérieur d'une maison somptueuse en bois, ou bien d'une gigantesque cabine de bateau. Des hamacs multicolores étaient fixés au plafond et au balcon, frôlant le long des murs en lambris et sans fenêtres, qui étaient couverts de tapisseries brillantes. Harry vit le lion d'or de Gryffondor, sur les blasons écarlates; le blaireau noir de Poufsouffle, sur un fond jaune; et l'aigle de bronze de Serdaigle, sur du bleu. Seul le vert et argent de Serpentard était absent. Il y avait des bibliothèques remplies, quelques balais posés contre le mur, et dans un coin, une grosse radio en bois. - Où sommes nous? - La Salle sur Demande, bien sûr, répondit Neville. Elle s'est surpassée, pas vrai? Les Carrows me poursuivaient, et je savais que j'avais une seule chance de me cacher: j'ai réussi à passer la porte et j'ai trouvé ça! Bon, ce n'était pas exactement comme ça quand je suis arrivé, c'était plus petit, il y avait juste un hamac avec seulement les couleurs de Gryffondor. Mais ça s'est étendu de plus en plus à l'arrivée de l'A.D. - Et les Carrows ne peuvent pas entrer? demanda Harry en cherchant la porte. - Non, dit Seamus Finnigan, qu’Harry ne reconnut que quand il parla: le visage de Seamus était contusionné et boursouflé. C'est une vraie cachette, aussi longtemps qu'on reste ici, ils ne peuvent pas nous trouver, la porte ne s'ouvrira pas. C'est vraiment grâce à Neville. Il comprend la pièce. Tu peux lui demander exactement ce que tu veux – comme "je ne veux pas que les alliés des Carrows puissent entrer ici" – et ça le fait pour toi! Tu dois juste t'assurer de fermer les échappatoires. Neville est notre héros! - C'est assez facile, vraiment, dit Neville modestement. J'étais ici depuis un jour et demi, et je commençais vraiment à avoir faim, et je voulais trouver quelque chose à manger, et c'est à ce moment là que le passage vers la Tête de Sanglier s'est ouvert. J'ai traversé le tunnel et j'ai rencontré Aberforth. Il m'a fourni en nourriture, parce que pour une certaine raison, c'est la seule chose que la salle ne fait pas. - Ouais, parce que la nourriture est une des cinq exceptions de Loi de Gamp sur la Transfiguration Elémentale, dit Ron à l'étonnement général. - Alors on se cache ici depuis presque deux semaines, dit Seamus, et il y a de plus en plus de hamacs à chaque fois qu'on en a besoin, et ça se transforme même en super salle de bain une fois que les filles commencent à rabâcher... - Qu'on aimerait bien se laver, oui, renchérit Lavande Brown, que Harry n'avait pas reconnue jusque là. Maintenant qu'il regardait attentivement, il reconnaissait beaucoup de visages familiers. Les deux sœurs Patil étaient là, ainsi que Terry Boot, Ernie Macmillan, Anthony Goldstein, et Michael Corner. - Dis-nous ce que tu as fait, toi, dit Ernie. Il y a eu tellement de rumeurs, on a essayé de suivre les nouvelles sur Potterwatch. Il désigna la radio. - Vous n'avez pas vraiment cambriolé Gringotts? - Si, ils l'ont fait! s'exclama Neville. Et le dragon était vrai aussi. Il y eut quelques applaudissements et des sifflements admiratifs; Ron s'inclina. - Et après, que s'est-il passé? demanda Seamus impatiemment. Avant que l'un d'entre eux ait pu éluder la question en en posant une autre, Harry ressentit une terrible, déchirante douleur dans sa cicatrice en forme d'éclair. Alors qu'il se détournait rapidement des visages curieux et réjouis, la Salle sur Demande disparut, et il était debout dans une cabane en pierre délabrée, et il y avait un trou dans le plancher pourri à se pieds, une boite dorée qui avait été déterrée était ouverte et vide dans le trou, et le hurlement de rage de Voldemort vibra dans sa tête. Avec un énorme effort, il s'extirpa de l'esprit de Voldemort encore une fois, de retour là où il se tenait, vacillant, dans la Salle sur Demande, la sueur coulant sur son visage et Ron le soutenant. - Ça va, Harry? demandait Neville. Et si tu t'asseyais? Tu es fatigué, c'est ç... - Non, l'interrompit Harry. Il regarda Ron et Hermione, essayant de leur faire comprendre sans parler que Voldemort venait juste de découvrir la perte d'un autre de ses Horcruxes. Le temps avançait inexorablement: si Voldemort décidait de venir à Poudlard ensuite, ils pourraient rater leur chance. - On doit y aller, dit-il, et leurs expressions lui montrèrent qu'ils avaient compris. - Qu'est-ce qu'on fait, alors, Harry? demanda Seamus. Quel est le plan? - Le plan? répéta Harry. Il était de toutes ses forces de ne pas succomber à la rage de Voldemort: sa cicatrice le brûlait toujours. - Eh bien, c'est quelque chose que nous – Ron, Hermione et moi – devons faire, et ensuite il faudra qu'on parte. Personne ne riait plus ni ne sifflait. Neville semblait déconcerté. - Qu'est-ce que tu veux dire, "il faudra qu'on parte"? - On n'est pas revenus pour rester, dit Harry en frottant sa cicatrice, essayant d'apaiser la douleur. Il y a quelque chose d'important qu'on doit... - Qu'est-ce que c'est? - Je.. je ne peux pas vous le dire. Il y eut un murmure agité à ces mots: les sourcils de Neville se froncèrent. - Pourquoi tu ne peux pas nous le dire? C'est quelque chose en rapport avec le fait de combattre Tu-Sais-Qui, non? - Hum, ouais... - Alors on t'aidera. Les autres membres de l'Armée de Dumbledore approuvaient, certains avec enthousiasmes, d'autres solennellement. Quelqu’un un d'entre eux se levèrent de leur chaise pour manifester leur volonté d'agir immédiatement. - Vous ne comprenez pas. Harry avait l'impression d'avoir souvent dit cette phrase dans les dernières heures. - On... on ne peut pas vous le dire. On doit le faire – tout seuls. - Pourquoi? demanda Neville. - Parce que... Dans son désespoir de commencer à chercher le Horcruxe manquant, ou du moins avoir une discussion privée avec Ron et Hermione à propos d’où ils devaient commencer à chercher, Harry éprouvait de la difficulté à organiser ses pensées. Sa cicatrice le brûlait toujours. - Dumbledore nous a laissé un travail, dit-il avec précaution, et nous ne sommes pas censés le dire – je veux dire, il voulait qu'on le fasse, juste nous trois. - Nous sommes son armée, dit Neville, l'Armée de Dumbledore. On forme un tout, on a continué alors que vous trois étiez partis de votre côté... - Ça n'était pas exactement une promenade de santé, mon pote, dit Ron. - Je n'ai jamais dit que ça l'était, mais je ne vois pas pourquoi vous ne pouvez pas nous faire confiance. Tout le monde dans cette pièce a combattu et a été conduit ici parce que les Carrows les pourchassaient. Tous ceux qui sont ici ont prouvé leur loyauté pour Dumbledore – pour toi. - Ecoute, commença Harry, sans savoir ce qu'il allait dire, mais ça importait peu. La porte du tunnel s'était à nouveau ouverte derrière lui. - On a eu ton message, Neville! Salut, vous trois, je savais bien que vous seriez là ! Il s'agissait de Luna et Dean. Seamus eut un rugissement de joie et courut serrer dans ses bras son meilleur ami. - Bonjour tout le monde, dit Luna joyeusement. Oh, c'est bon d'être de retour! - Luna, dit Harry, distrait, qu'est-ce que tu fais ici? Comment tu as...? - C'est moi qui l'ai appelée, dit Neville en montrant le faux Gallion. Je lui ai promis ainsi qu'à Ginny que si tu te montrais, je leur dirais. On pensait tous que si tu revenais, ça signifiait la révolution. Qu'on allait renverser Rogue et les Carrows. - Bien sûr que c'est ce que ça signifie, dit Luna d'un ton radieux. N'est-ce pas, Harry? On va les expulser de Poudlard? - Ecoutez-moi, dit Harry qui sentait sa panique augmenter, je suis désolé, mais ce n'est pas pour cette raison que nous sommes revenus. On a quelque chose à faire, et... - Tu vas nous laisser dans ce pétrin? demanda Michael Corner. - Non! s'exclama Ron. Ce que nous faisons bénéficiera à tout le monde à la fin, c'est quelque chose qui peut nous débarrasser de Vous-Savez-Qui... - Alors laissez nous vous aider! dit Neville en colère. On veut participer! Il y eut un autre bruit derrière eux, et Harry se retourna. Son cœur sembla s'arrêter: Ginny était maintenant en train d'escalader le trou dans le mur, suivie de près par Fred, George, et Lee Jordan. Ginny fit un sourire radieux à Harry: il avait oublié, il n'avait jamais pleinement apprécié à quel point elle était belle, et il n'avait jamais été plus heureux de la voir. - Aberforth est un peu irrité, dit Fred, en levant la main pour répondre aux cris de bienvenue. Il veut dormir, et on entre dans son bar comme dans un moulin. La mâchoire d’Harry tomba. Juste derrière Lee Jordan venait l'ex petite amie d’Harry, Cho Chang. Elle lui sourit. - J'ai eu le message, dit-elle en levant son propre faux Gallion, et elle s'avança pour aller s'asseoir derrière Michael Corner. - Alors, quel est le plan, Harry? demanda George. - Il n'y en pas, dit Harry, toujours désorienté par l'apparition soudaine de tous ces gens, incapable de tout enregistrer tant sa cicatrice le brûlait férocement. - On va inventer au fur et mesure, alors? C'est ce que je préfère, dit Fred. - Tu dois arrêter ça! dit Harry à Neville. Pourquoi tu les as tous appelés? C'est insensé... - On se bat, n'est-ce pas? Intervint Dean en levant son faux Gallion. Le message disait "Harry est de retour, et nous allons nous battre". Je vais devoir trouver une baguette, par contre... - Tu n'as pas de baguette ...? Commença Seamus. Ron se tourna brusquement vers Harry. - Pourquoi ils ne nous aideraient pas? - Quoi? - Ils peuvent nous aider. Il baissa la voix et dit de façon à ce que personne d'autre ne puisse entendre à part Hermione qui se tenait entre eux: - On ne sait pas où il est. On doit le trouver rapidement. On n'a pas besoin de leur dire que c'est un Horcruxe. Harry lâcha Ron des yeux pour regarder Hermione, qui murmura: - Je crois que Ron a raison. On ne sait même pas ce qu'on cherche, on a besoin d'eux. Comme Harry paraissait peu convaincu, elle ajouta: - Tu n'es pas obligé de tout faire tout seul, Harry. Harry réfléchissait rapidement, sa cicatrice l'élançant toujours, sa tête menaçant d'éclater à nouveau. Dumbledore l'avait mis en garde sur le fait de parler à d'autres que Ron et Hermione des Horcruxes. Des secrets et des mensonges, c'est comme ça qu'on a grandi, et Albus... c'était naturel pour lui... Devenait-il comme Dumbledore, conservant des secrets, craignant d'accorder sa confiance? Mais Dumbledore avait fait confiance à Rogue, et où cela avait-il mené? A un assassinat en haut de la tour la plus élevée... - Très bien, dit-il à voix basse aux deux autres. Ok, lança-t-il dans la salle, et le bruit cessa: Fred et George, qui racontaient des blagues au grand plaisir de leurs voisins se turent, et tous semblaient alertes, surexcités. - On doit trouver quelque chose, dit Harry. Quelque chose – quelque chose qui nous aiderait à nous débarrasser de Vous-Savez-Qui. C'est ici à Poudlard, mais on ne sait pas où. Ça peut avoir appartenu à Serdaigle. Quelqu'un a déjà entendu parler d'un objet comme celui là? Quelque chose avec un aigle dessus, par exemple. Il regarda avec espoir vers le groupe des Serdaigle, Padma, Michael, Terry, et Cho, mais ce fut Luna qui répondit, à moitié assise sur le bras du fauteuil de Ginny. - Eh bien, il y a son diadème perdu. Je t'en ai parlé, tu te souviens, Harry? Le diadème perdu de Serdaigle? Papa voulait essayer de le duppliquer. - Ouais, mais le diadème perdu, dit Michael Corner en levant les yeux au ciel, est perdu, Luna. C'est tout le problème. - Quand est-ce qu'il a été perdu? demanda Harry. - Il y a des siècles, ils disent, dit Cho, et le cœur d’Harry se serra. Le professeur Flitwick dit que le diadème a disparu avec Serdaigle elle-même. Les gens l'ont cherché, mais...» elle regarda ses camarades de Serdaigle. « Personne n’en a jamais trouvé la moindre trace, si ? Ils secouèrent la tête. - Désolé, mais qu'est-ce qu'un diadème? - C'est une sorte de couronne, dit Terry Boot. Celui de Serdaigle était censé avoir des propriétés magiques, comme d'agrandir la sagesse de celui qui le portait. - Oui, les siphons des Wrackspurts de papa.... Harry coupa Luna. - Et aucun d'entre vous n'a vu quelque chose qui y ressemble? Ils secouèrent leur tête à nouveau. Harry regarda Ron et Hermione, et ils lui renvoyaient un reflet de sa propre déception. Un objet perdu depuis longtemps, et apparemment sans aucune trace, ne semblait pas être un bon candidat pour le Horcruxe caché dans le château... Avant qu'il puisse formuler une nouvelle question, cependant, Cho prit à nouveau la parole. - Si tu veux voir à quoi est supposé ressembler le diadème, je peux t'emmener dans notre salle commune et te le montrer, Harry, la statue de Serdaigle le porte. La cicatrice d’Harry le brûla à nouveau: pendant un moment, la Salle sur Demande vacilla devant lui, et il entrevit la terre sombre défilant sous ses pieds, et sentit l'énorme serpent perché sur ses épaules. Voldemort volait à nouveau; quant à savoir si c'était au lac souterrain ou ici, au château, il n'en savait rien: dans les deux cas, il restait peu de temps. - Il est en route, dit-il tout bas à Ron et Hermione. Il jeta un regard à Cho et se tourna à nouveau vers eux: - Ecoutez, je sais que ça ne nous avancera peut-être pas beaucoup, mais je vais aller voir cette statue, pour voir au moins à quoi ressemble le diadème. Attendez moi ici et gardez – vous savez, l'autre – en sûreté. Cho s'était déjà levée, mais Ginny dit d'une voix plutôt féroce: - Non, Luna va t'accompagner, pas vrai Luna? - Oooh, oui, j'adorerais! dit Luna joyeusement, et Cho s'assit à nouveau, l'air déçue. - Comment sort-on d'ici? demanda Harry à Neville. - Par ici. Il emmena Harry et Luna dans un coin, ou un petit placard s'ouvrit sur un escalier raide. - Ça s'ouvre chaque jour à un endroit différent, alors ils n'ont jamais été capables de le trouver, dit-il. Le seul ennui, c'est qu'on ne sait jamais vraiment où on va atterrir quand on sort. Fais attention, Harry, ils patrouillent toujours dans les couloirs la nuit. - Pas de problème, dit Harry. A tout de suite. Luna et lui se précipitèrent dans l'escalier, qui était long, allumé par des torches, et qui tournait à des endroits inattendus. Finalement, ils atteignirent ce qui semblait être un mur solide. - Viens en dessous, dit Harry à Luna en étendant sa cape d'Invisibilité et en la jetant sur leurs épaules. Il donna au mur une petite pression. Le mur se liquéfia à son contact et ils glissèrent dehors. Harry jeta un coup d'œil derrière lui et vit qu'il s'était déjà reformé. Ils étaient au milieu d'un couloir plongé dans la pénombre. Harry entraîna Luna dans l'ombre, fouilla la poche autour de son cou, et en sortit la carte du Maraudeur. La tenant près de son nez, il cherche et finit par localiser son point et celui de Luna sur la carte. - On est au 5ème étage, murmura-t-il, en regardant Rusard s'éloigner d'eux dans le couloir d'en face. Viens, par ici. Ils se retirèrent furtivement. Harry avait parcouru le château la nuit bien des fois avant, mais jamais son cœur n'avait battu aussi vite, et jamais il n'avait espéré que son passage soit inaperçu. Passant sur des endroits éclairés par la lune, devant des armures dont le heaume craquait au son léger de leurs pas, par des coins dont Dieu seul savait qui se tenait en embuscade, Harry et Luna marchaient, vérifiant la Carte du Maraudeur chaque fois que la lumière le permettait, s'arrêtant deux fois pour permettre à un fantôme de passer sans faire à attention à eux. Il s'attendait à rencontrer un obstacle à tout moment; sa plus grande crainte était Peeves, et il tendait l'oreille à chaque pas pour entendre le premier signe révélateur de la présence de l'esprit frappeur. - Par ici, Harry, souffla Luna, prenant sa manche et l'emmenait vers un escalier en colimaçon. Ils grimpèrent dans l'escalier serré, étourdissant : Harry n'était jamais monté jusque là auparavant. Finalement, ils arrivèrent à une porte. Il n'y avait pas de poignée ni de serrure : rien d'autre qu'une grande planche de vieux bois, et un heurtoir en bronze de la forme d'un aigle. Luna leva une main pâle, qui avait l'air de flotter de façon étrange dans l'air, déconnectée d'un bras ou d'un corps. Elle toqua une fois, et dans le silence, il sembla à Harry que c'était comme l'explosion d'un canon. Aussitôt le bec de l'aigle s'ouvrit, mais au lieu d'un chant d'oiseau, une voix douce et musicale dit: - Qui vient en premier, le Phénix ou la flamme? - Hum... qu'est-ce que tu en penses, Harry? dit Luna en réfléchissant. - Quoi? Ce n'est pas un mot de passe? - Oh non, tu dois répondre à une question, répondit Luna. - Et si tu as faux? - Eh bien tu dois attendre que quelqu'un d'autre aie bon, dit Luna. Tu apprends, de cette manière, tu vois? - Ouais… le problème, c'est qu'on ne peut vraiment pas attendre quelqu'un d'autre, Luna. - Oui, je vois ce que tu veux dire, dit Luna sérieusement. Bon, alors je pense que la réponse est que c'est un cercle vicieux. - Bien raisonné, dit la voix, et la porte s'ouvrit. La salle commune désertée de Serdaigle était une grande pièce circulaire, plus aérée que ce qu’Harry n’avait jamais vu à Poudlard. Des fenêtres gracieuses en forme d'arche ponctuaient les murs, qui étaient décorés avec des bannières bleues et bronze. De jour, les Serdaigle devaient avoir une vue spectaculaire sur les montagnes. Le plafond était un dôme sur lequel étaient peintes des étoiles, qui faisaient écho au tapis bleu de nuit. Il y avait des tables, des chaises, et des étagères, et dans un renfoncement se trouvait une grande statue de marbre blanc. Harry reconnut Rowena Ravenclaw d'après le buste qu'il avait vu dans la maison de Luna. La statue était placée devant une porte qui menait, devina-t-il, aux dortoirs au dessus. Il se dirigea à grands pas vers la femme de marbre, et elle sembla lui rendre son regard avec un demi-sourire moqueur sur son visage, beau mais légèrement intimidant. Un diadème à l'air fragile avait été reproduit sur le marbre en haut de sa tête. Il ressemblait à la tiare que Fleur avait portée à son mariage. Il y avait des mots minuscules gravés dessus. Harry se glissa hors de la cape et grimpa sur le socle de Serdaigle pour les lire. -Un esprit au delà de la mesure est le plus grand trésor de l'homme. - Mais toi, tu en es joliment dépourvu, caqueta une voix. Harry se retourna, glissa du socle, et atterrit sur le sol. La silhouette aux épaules courbées d'Alecto Carrow se tenait devant lui, et comme Harry levait sa baguette, elle pressa son index sur la tête de mort et le serpent marqués sur son bras. Chapitre 30 : Le renvoi de Severus Rogue Au moment où son doigt toucha la Marque, la cicatrice de Harry le brûla sauvagement, la pièce étoilée disparut de sa vue, et il était debout, à l'intérieur d'une saillie dans une falaise, et la mer rugissait autour de lui, et il ressentait un sentiment de triomphe dans son coeur – ils avaient le garçon. Un gros "bang" ramena Harry où il était. Désorienté, il leva sa baguette, mais la sorcière devant lui était déjà en train de tomber en avant; elle frappa le sol si durement que les vitrines des bibliothèques tintèrent. - Je n'avais jamais stupéfixé quelqu'un, à part pendant nos cours de l'A.D, dit Luna d'un ton légèrement intéressé. C'était plus bruyant que ce que j'imaginais. Le plafond avait commencé à trembler de façon visible. Des bruits de pas précipités se firent entendre, provenant de derrière la porte qui menait aux dortoirs, se rapprochant de plus en plus. Le sortilège de Luna avait réveillé les Serdaigles qui dormaient en haut. - Luna, où es-tu? Je dois revenir sous la cape! Les pieds de Luna sortirent du néant; il se dépêcha de la rejoindre et elle laissa la Cape retomber sur eux alors que la porte s'ouvrait et qu'un torrent de Serdaigle, tous en pyjamas, inondait la salle commune. Il y eut des cris de surprise et ils virent Alecto allongée là, inconsciente. Lentement, ils tournèrent autour d'elle, comme autour d'une bête sauvage pouvant se réveiller et les attaquer à n'importe quel moment. Puis un première année courageux s'approcha d'elle et la fit rouler sur le côté avec son gros orteil. - Je crois qu'elle est morte! jubila-t-il. - Oh, regarde, dit Luna joyeusement, alors que les Serdaigles se resserraient autour d'Alecto. Ils sont contents! - Ouais... super... Harry ferma les yeux, et alors que sa cicatrice le brûlait, il choisit de plonger encore une fois dans l'esprit de Voldemort... Il était en train de traverser le tunnel de la première cave... Il avait décidé de s'assurer que le médaillon était là avant de venir... mais cela ne lui prendrait pas longtemps... Quelqu'un frappa à la porte de la salle commune et tous les Serdaigle se figèrent. Harry entendit la voix douce et musicale qui s'élevait de l'autre côté de la porte: - Ou vont les objets Disparus? - J'en sais rien! Laissez moi passer! rugit une voix grossière dont Harry savait qu'elle appartenait au frère Carrow, Amycus. Alecto? Alecto? Où es-tu? Tu l'as eu? Ouvre la porte! Les Serdaigle murmuraient entre eux, terrifiés. Puis, sans prévenir, il y eut une série d'explosion, comme si quelqu'un tirait des coups de feu dans la porte. - ALECTO! S'il vient et que nous n'avons pas Potter... Tu veux subir le même sort que les Malefoy? REPONDS-MOI ! beugla Amycus, en secouant la porte de toutes ses forces, mais sans réussir à l'ouvrir. Les Serdaigle étaient en train de reculer, et les plus effrayés d'entre eux commencèrent à filer dans l'escalier pour rejoindre leurs lits. Puis, juste comme Harry se demandait s'il devait ou non faire exploser la porte et Stupéfixer Amycus avant que les Mangemorts puisse faire quelque chose, une voix plus familière retentit derrière la porte. - Puis-je vous demander ce que vous faites, Professeur Carrow? - J'essaye-d'ouvrir-cette-satanée-porte! hurla Amycus. Allez chercher Flitwick! Venez la lui faire ouvrir, vite! - Mais votre soeur n'est-elle pas à l'intérieur? demanda le professeur Mc Gonagall. Est-ce que le professeur Flitwick ne l'a pas laissée entrer ce matin, après votre requête urgente? Peut-être qu'elle pourrait ouvrir la porte pour vous? Dans ce cas, vous n'avez pas besoin de réveiller la moitié du château. - Elle ne répond pas, vieille dinde! Vous, ouvrez-la! Faites le maintenant! - Certainement, si vous le désirez, répondit le professeur Mc Gonagall d'un ton glacial. Il y eut un léger coup du heurtoir et la voix musicale demanda à nouveau: - Ou vont les objets Disparus? - Dans ce qui n'est pas, c'est à dire, tout. - Bien répondu, dit l'aigle du heurtoir, et la porte s'ouvrit en grand. Les quelques Serdaigles qui étaient restés là s'enfuirent dans les escaliers alors qu'Amycus franchissait le seuil, brandissant sa baguette. Courbé comme sa soeur, il avait un visage livide et pâteux, et des yeux minuscules, qui remarquèrent aussitôt Alecto, étendue sans mouvement sur le sol. Il rugit de fureur et de peur. - Qu'est-ce qu'ils ont fait, ces fils de chiens! cria-t-il. Je vais leur faire subir à tous le sortilège Doloris jusqu'à ce qu'ils me disent qu'il l'a fait.... et qu'est-ce que le Seigneur des Ténèbres va dire? hurla-t-il, debout à côté de sa soeur et se frappant le front avec son poing. On ne l'a pas, ils sont partis et l'ont tuée! - Elle est seulement stupéfixée, dit le professeur Mc Gonagall d'un ton impatient, qui s'était penchée pour examiner Alecto. Elle ira parfaitement bien. - Non, alors là, pas du tout! beugla Amycus. Pas après que le Seigneur des Ténèbres aura mis la main sur elle! Elle est partie et l'a appelé, j'ai senti ma Marque me brûler, et il pense qu'on a Potter! - Que vous avez Potter? dit le professeur Mc Gonagall d'un ton tranchant. Qu'est-ce que vous voulez dire par "avoir Potter"? - Il nous a dit que Potter pourrait essayer de s'infiltrer dans la tour de Serdaigle, et de lui livrer si on l'attrapait! - Pourquoi Potter essayerait-il de s'infiltrer dans la tour de Serdaigle? Potter appartient à ma maison! Sous l'incrédulité et la colère, Harry entendit dans sa voix un sentiment de fierté et son affection pour Minerva Mc Gonagall jaillit en lui. - On nous a dit qu'il pourrait venir ici, dit Carrow. Je sais pas pourquoi, d'accord? Le professeur Mc Gonagall se releva et ses yeux balayèrent la pièce. Deux fois ils passèrent sur l'endroit ou se tenaient Harry et Luna. - On peut dire que c'était de la faute des gosses, dit Amycus, son visage porcin prenant soudainement un air machiavélique. On dira qu'Alecto a subi une embuscade de la part de ces gamins là haut... Il regarda vers le plafond étoilé ou se trouvait les dortoirs. - ... et on dira qu'il l'ont forcée à appuyer sur sa Marque, et c'est pourquoi c'était une fausse alerte... Il pourra les punir. Quelques gamins de plus ou de moins, quelle différence? - Seulement la différence entre la vérité et le mensonge, le courage et la lâcheté, dit le professeur Mc Gonagall qui avait pali. Une différence, en gros, que vous et votre soeur semblait incapables de comprendre. Mais laissez-moi éclaircir un point. Vous ne rejetterez pas sur les élèves de Poudlard les fautes dues à votre inaptitude. Je ne le permettrai pas. - Excusez-moi? Amycus se rapprocha jusqu'il soit extrêmement proche du professeur Mc Gonagall, son visage à quelques centimètres du sien. Elle refusa de reculer, mais baissa les yeux vers lui comme s'il était quelque chose de dégoûtant qu'elle aurait trouvé collé au siège de la salle de bain. - Il ne s'agit pas de savoir si vous le permettrez, Minerva Mc Gonagall. Votre temps est fini. C'est nous qui dirigeons ici, et vous me couvrirez, ou vous allez en payer le prix. Et il cracha sur son visage. Harry émergea de la Cape, leva sa baguette et dit: - Vous n'auriez pas du faire ça. Alors qu'Amycus se tournait, Harry cria: - Crucio ! Le Mangemort fut projeté: il se contorsionna dans l'air comme un homme en train de se noyer, se débattant et hurlant de douleur, puis, avec un craquement et un brisement de verre, il s'écrasa contre la vitrine d'une bibliothèque et atterrit, insensible, sur le sol. - Je vois ce que Bellatrix voulait dire, dit Harry, le sang refluant dans son cerveau. On doit vraiment le vouloir. - Potter, murmura le professeur Mc Gonagall, les mains sur sa poitrine. Potter... vous êtes là! Que... comment? Elle lutta pour se rependre. - Potter, c'était de la folie! - Il vous a craché dessus, dit Harry. - Potter, je... c'est très... galant de votre part... mais vous ne réalisez pas? - Si, je réalise, lui assura Harry. D'un côté, la panique du professeur avait refroidi la sienne. - Professeur Mc Gonagall, Voldemort est en route. - Oh, on est autorisés à dire son nom maintenant? demanda Luna d'un air intéressé en enlevant la cape d'Invisibilité. L'apparition d'une seconde hors la loi sembla bouleverser le professeur Mc Gonagall, qui recula de quelques pas et se laissa tomber sur une chaise, en saisissant le tissu usé de sa robe au niveau du cou. - Je ne pense pas que ça fait une différence si on l'appelle, dit Harry à Luna. Il sait déjà où je suis. Dans une partie lointaine du cerveau de Harry, cette partie connectée à la cicatrice en colère, brûlante, il pouvait voir Voldemort naviguant rapidement sur le lac sombre dans le bateau vert fantômatique... Il avait presque atteint l'île où la bassine en pierre se tenait... - Vous devez fuir, murmura le professeur. Maintenant, Potter, aussi vite que vous le pouvez! - C'est impossible, dit Harry. Je dois faire quelque chose. Porfesseur, sauriez-vous où est le diadème de Serdaigle? - Le d-diadème de Serdaigle? Bien sûr que non – est-ce qu'il n'a pas été perdu depuis des siècles? Elle s'assit de manière un peu plus droite. - Potter, c'était de la folie, de la pure folie, d'entrer dans ce château... - Il le fallait, dit Harry. Professeur, il y a quelque chose de caché ici que je suis censé trouver, et ça pourrait être le diadème... si vous pouviez juste en parler au professeur Flitwick... Il y eut un bruit de mouvement, de verre brisé. Amycus se relevait. Avant que Harry ou Luna puissent agir, le professeur Mc Gonagall se dressa sur ses pieds, pointa sa baguette sur le Mangemort assommé, et dit: - Imperio. Amycus se leva, se dirigea vers sa soeur, prit sa baguette, puis se tourna docilement vers le professeur Mc Gonagall et lui tendit avec la sienne. Puis il s'allongea sur le sol à côté d'Alecto. Le professeur Mc Gonagall leva sa baguette à nouveau, et une longue corde chatoyante, de couleur argentée, apparut dans l'air et s'enroula autour des Carrows, les garrotant de façon serrée l'un contre l'autre. - Potter, dit le professeur Mc Gonagall en se tournant vers lui à nouveau, avec une superbe indifférence pour le sort des Carrows, si Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom sait en effet que vous êtes ici... Alors qu'elle prononçait ses mots, une fureur qui était comme une douleur physique se répandit dans le corps de Harry, enflammant sa cicatrice, et pendant une seconde, il regarda la bassine de pierre dont la potion était devenue claire, et ne vit aucun médaillon d'or allongé en sûreté sous la surface... - Potter, vous allez bien? dit une voix, et Harry revint à lui. Il s'agrippait à l'épaule de Luna pour ne pas tomber. - Le temps est compté, Voldemort se rapproche, Professeur. J'agis sur les ordres de Dumbledore, je dois trouver ce qu'il veut que je trouve! Mais on doit évacuer les élève pendant que je cherche dans le château... c'est moi que Voldemort veut, mais il se moque de tuer quelques personnes de plus ou de moins, maintenant qu'il sait... Maintenant qu'il sait que je suis à la recherche des Horcruxes, finit Harry dans sa tête. - Vous agissez sur les ordres de Dumbledore? répéta-t-elle avec un regard stupéfaction croissante. Puis elle se redressa de toute sa taille. - Nous devons sécuriser l'école contre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom pendant que vous cherchez ce... cet objet. - C'est possible? - Je le pense, dit le professeur Mc Gonagall sèchement, nous les professeurs sommes plutôt bons en magie, vous savez. Je suis sûre que nous seront capable de le retenir pendant un moment si nous mettons tout en oeuvre. Bien sûr, il faut faire quelque chose pour le professeur Rogue..... - Laissez-moi... - Et si Poudlard est sur le point d'entamer un état de siège, avec le Seigneur des Ténèbres aux portes, il serait en effet avisé d'éloigner le plus possible les innocents. Avec le réseau de Cheminettes sous surveillance et l'impossibilité de transplaner dans l'enceinte... - Il y a un passage, dit Harry rapidement, et il parla du passage secret qui menait à la Tête de Sanglier. - Potter, nous parlons de centaines d'élèves... - Je sais, professeur, mais si Voldemort et les Mangemorts se concentrent sur l'école, ceux qui transplaneront une fois arrivés à la Tête de Lard ne les intéresseront pas. - Il y a du vrai là dedans, approuva-t-elle. Elle pointa sa baguette sur les Carrows, et une toile argentée tomba sur leurs corps, se noua autour d'eux, et les éleva dans la pièce, où ils se balancèrent dans le vide, sous le plafond bleu et doré, comme deux énormes et affreuses créatures marines. - Venez. Nous devons avertir les directeurs des Maisons. Vous devriez remettre cette Cape sur vous. Elle se dirigea vers la porte, tout en levant sa baguette. De l'extrémité jaillirent trois chats argentés avec des marques en forme de lunettes autour de leurs yeux. Les Patronus filèrent devant, éclairant l'escalier de leur lumière argentée, pendant que le professeur Mc Gonagall, Harry et Luna se dépêchaient de descendre. Ils se précipitèrent dans les couloirs, et un par un les Patronus les quittèrent. La robe usée du professeur Mc Gonagall frôlait le sol, et Harry et Luna couraient derrière elle sous la Cape. Ils avaient descendu deux autres étages quand un bruit de pas léger se joignit aux leurs. Harry, dont la cicatrice le brûlait toujours, les entendit en premier. Il chercha dans la poche autour de son cou la Carte du Maraudeur, mais avant qu'il ait pu la sortir, Mc Gonagall sembla prendre également conscience du fait qu'ils n'étaient pas seuls. Elle s'arrêta, leva sa baguette, prête à se battre en duel, et dit: - Qui est là? - Moi, dit une voix grave. Severus Rogue sortit de derrière une armure. La haine bouillonna à l'intérieur de Harry à sa vue. Il avait oublié les détails de l'apparence de Rogue avec l'ampleur de ses crimes, oublié comme les cheveux noirs et graisseux tombaient en rideaux devant son visage allongé, à quel point le regard de ses yeux noir était mort et froid. Il ne portait pas de robe de nuit, mais était habillé de sa cape noire habituelle, et il tenait également sa baguette à la main, prêt à pour un combat. - Où sont les Carrows? demanda-t-il calmement. - Où vous leur avez dit d'aller, je suppose, Severus, répondit le professeur Mc Gonagall. Rogue fit un pas en avant et ses yeux se détachèrent du professeur Mc Gonagall pour observer l'air autour d'elle, comme s'il savait que Harry était là. Harry leva sa baguette aussi, prêt à attaquer. - J'avais l'impression, dit Rogue, qu'Alecto attendait un intrus. - Vraiment? dit le professeur Mc Gonagall. Et qu'est-ce qui vous avait donné cette impression? Rogue eut un léger mouvement de son bras gauche, ou la Marque des Ténèbres était gravée sur sa peau. - Oh, mais naturellement, dit le professeur Mc Gonagall. Vous les Mangemorts avez des moyens privés de communication, j'avais oublié. Rogue fit semblant de ne pas l'avoir entendue. Ses yeux fixaient toujours l'air autour d'elle, et il se rapprochait de plus en plus, l'air de ne pas remarquer ce qu'il faisait. - Je ne savais pas que c'était votre nuit de patrouille, Minerva. - Vous avez une objection? - Je me demande ce qui a pu vous tirer du lit à une heure si tardive? - J'ai cru avoir entendu du bruit, dit le professeur Mc Gonagall. - Vraiment? Mais tout est calme. Rogue la regarda dans les yeux. - Avez vous vu Potter, Minerva? Parce que si c'est le cas, je dois insister... Le professeur Mc Gonagall bougea plus vite que Harry n'aurait pu l'imaginer. Sa baguette battit l'air, et pendant une seconde Harry crut que Rogue était touché, inconscient, mais la rapidité de son sortilège de protection fut telle que Mc Gonagall perdit l'équilibre. Elle brandit sa baguette vers une torche sur le mur et elle tomba de son support. Harry, sur le point de lancer un sort à Rogue, fut tiré par Luna pour éviter les flammes, qui devinrent un cercle de feu qui vola comme un lasso vers Rogue... Puis ce ne fut plus du feu, mais un grand serpent noir que Mc Gonagall fit exploser en fumée, qui se reforme et se solidifia en quelques secondes pour devenir un nuage de poignards qui le poursuivaient. Rogue les évita seulement en tirant l'armure devant lui, et les poignards s'enfoncèrent dans sa poitrine les uns après les autres, provoquant des bruits métaliiques qui se répercutaient... - Minerva! dit une voix aigüe, et regardant derrière lui, toujours protégeant Luna des sortilèges qui volaient, Harry vit les professeurs Flitwick et Chourave courant dans le couloir vers eux dans leurs robes de nuit, avec l'énorme professeur Slughorn qui haletait un peu plus loin derrière. - Non! couina Flitwick, levant sa baguette. Vous ne commettrez pas plus de meurtres à Poudlard! Le sort de Flitwick frappa le corps de l'armure derrière laquelle s'abritait Rogue. Avec fracas, elle s'anima. Rogue lutta pour se libérer des bras qui l'écrasaient, et la renvoya vers ses attaquants. Harry et Luna durent plonger sur le côté pour l'évider et elle se fracassa contre le mur et se brisa en morceaux. Quand Harry releva les yeux, Rogue était en train de s'enfuir et Mc Gonagall, Flitwick et Chourave étaient tous en train de l'invectiver. Rogue s'élança vers la porte d'une classe, et après un instant, Harry entendit Mc Gonagall crier: - Lâche! LCHE ! - Que s'est-il passé, que s'est-il passé? demanda Luna. Harry l'entraîna avec lui et ils coururent le long du couloir, traînant la cape d'Invisibilité derrière eux, entrant dans la salle de classe déserte où les professeurs Mc Gonagall, Flitwick et Chourave se tenaient devant une fenêtre brisée. - Il a sauté, dit le professeur Mc Gonagall alors que Harry et Luna se précipitaient dans la pièce. - Vous voulez dire qu'il est mort? Harry courut à la fenêtre, ignorant les cris de surprise de Flitwick et Chourave à sa soudaine apparition. - Non, il n'est pas mort, dit amèrement le professeur Mc Gonagall. A l'inverse de Dumbledore, il avait une baguette... et il semble avoir appris quelques tours de son maître. Avec un frisson d'horreur, Harry vit au loin une énorme silhouette de la forme d'une chauve-souris qui volait dans la pénombre vers le mur d'enceinte. Il y eut de lourds bruits de pas derrière eux, et d'énormes halètements. Slughorn venait juste de les rejoindre. - Harry! dit-il essouflé, massant sa grosse poitrine sous un pyjama de soie vert émeraude. Mon cher garçon... quelle surprise.... Minerva, pourriez vous expliquer... Severus... Que... ? - Notre directeur va prendre un petit congé, dit le professeur Mc Gonagall, désignant du doigt le trou dans la fenêtre qui avait la forme de Rogue. - Professeur! hurla Harry, la main sur son front. Il pouvait voir le lac plein d'Inferi glisser sous lui, et il sentit le bateau vert fantômatique se cogner contre la rive souterraine, et Voldemort en sortit avec une envie de meurtre dans son coeur... - Professeur, il faut barricader l'école, il arrive maintenant! - Très bien. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom arrive, dit-elle aux autres professeurs. Chourave et Flitwick haletèrent. Slughorn laissa entendre un grognement. - Potter doit chercher quelque chose dans ce château d'après les ordres de Dumbledore. Nous devons mettre en place le plus de protections possibles pendant que Potter fait ce qu'il a à faire. - Vous réalisez, bien sûr, que rien de ce que nous ferons ne pourra retenir Vous-Savez-Qui indéfiniment? couina Flitwick. - Mais on peut le retenir, dit le professeur Chourave. - Merci, Pomona, dit le professeur Mc Gonagall, et entre les deux sorcières passa un regard de compréhension sinistre. Je suggère qu'on établisse une protection basique autour de ce lieu, avant d'intimer aux élèves de se réunir dans la Grande Salle. Le plus possible doit être évacué, bien que si ceux qui sont majeurs souhaitent rester et combattre, nous devons à mon avis leur donner leur chance. - Je suis d'accord, dit le professeur Chourave, qui déjà se dirigeait rapidement vers la porte. Je vous retrouve dans le Grand Hall dans vingt minutes avec ma Maison. Et elle disparut de leur vue, ils pouvaient l'entendre murmurer: - Tentacule, Filet du Diable. Et les gousses de Snargaluff... oui, j'aimerais vraiment voir les Mangemorts combattre ceux-là. - Je peux agir d'ici, dit Flitwick, et bien qu'il ne parvenait pas très bien à voir dehors, il pointa sa baguette à travers la fenêtre brisée et commença à murmurer des incantations d'une grande complexité. Harry entendit un bruit précipité étrange, alors que Flitwick avait déclenché le pouvoir du vent dans les fondations. - Professeur, dit Harry, en s'approchant du petit maître des Sortilèges. Professeur, je suis désolé de vous interrompre, mais c'est important. Avez vous une idée d'où se trouve le diadème de Serdaigle? - Protego Horribilis – le diadème de Serdaigle? couina Flitwick. Un peu de sagesse en plus n'est jamais inutile, Potter, mais je ne crois pas que ça serait très utile dans un moment comme celuici! - Je voulais seulement dire... Vous savez où il est? Vous l'avez déjà vu? - L'avoir vu? Personne de mémoire vivante ne l'a vu! Perdu depuis longtemps, mon garçon. Harry ressentit un mélange de déception désespérée et de panique. Dans ce cas, qu'est-ce qu'était le Horcrux? - On vous retrouve vous et vos Serdaigle dans la grande Salle, Filius! dit le professeur Mc Gonagall, intimant à Harry et Luna de la suivre. Ils avaient juste atteint la porte quand Slughorn commença à parler. - Seigneur, haleta-t-il, pale et transpirant, sa moustache de morse tremblante. Quelle affaire! Je ne suis pas sûr que tout ceci soit très judicieux, Minerva. Il parviendra à trouver un moyen d'entrer, vous savez, et tous ceux qui tenteront de l'arrêter seront en grave péril... - J'attends de vous que vous ameniez vos Serpentards dans le Grand Hall dans vingt minutes également, dit le professeur Mc Gonagall. Si vous voulez partir avec vos élèves, nous ne vous arrêterons pas. Mais si l'un d'entre vous tente de saboter notre résistance ou de prendre les armes contre nous dans ce château, alors, Horace, nous nous battrons à mort. - Minerva! dit-il, effaré. - Le temps est venu pour la maison de Serpentard de décider à qui appartient sa loyauté, l'interrompit le professeur Mc Gonagall. Allez réveiller vos élèves, Horace. Harry ne resta pas pour regarde Slughorn bredouiller. Lui et Luna restèrent avec le professeur Mc Gonagall, qui avait pris position au milieu du couloir et levait sa baguette. - Piertotum.. – oh, pour l'amour du ciel, Rusard, pas maintenant.... Le vieux gardien venait juste d'apparaître, en criant: - Élèves hors du lit! Élèves dans les couloirs! - Ils sont censés l'être, espèce d'idiot de première! cria Mc Gonagall. Maintenant allez faire quelque chose de constructif! Allez trouver Peeves! - P-Peeves? bafouilla Rusard comme s'il n'avait jamais entendu le nom auparavant. - Oui, Peeves, imbécile, Peeves! Est-ce que vous ne vous êtes pas plaint de lui pendant un quart de siècle? Allez le chercher, et vite. Rusard pensait visiblement que le professeur Mc Gonagall avait perdu l'esprit, mais il se détourna, recroquevillant les épaules, murmurant dans sa barbe. - Et maintenant – Piertotum Locomotor! s'exclama le professeur Mc Gonagall. Et tout le long du couloir, les statues et amures sautèrent de leur socle et d'après le fracas qui se répercutait aux étages d'au dessus et d'en dessous, Harry sut que leurs camarades dans tout le château faisaient la même chose. - Poudlard est menacé! cria le professeur Mc Gonagall. Gardez les extrêmités du château, protégez nous, faites votre devoir pour l'école! Cliquetant et criant, la horde de statues animées se rua à côté de Harry, de toutes les tailles. Il y avait des animaux égalements, et les armures cliquetantes brandirent des armes et des boules avec des piques au bout d'une chaîne. - Maintenant, Potter, dit Mc Gonagall, vous et Miss Lovegood feriez mieux de retourner voir vos amis et les amener au Grand Hall – je vais réveiller les autres Gryffondors. Ils se séparèrent en haut de l'escalier suivant, Harry et Luna retournant vers l'entrée cachée de la Salle sur Demande. Alors qu'ils couraient, ils rencontrèrent une foule d'élève, la plupart portant des capes de voyage sur leur pyjamas, guidés vers le Grand Hall par leurs professeurs et leurs préfets. - C'était Potter! - Harry Potter! - C'est lui, je le jure, je viens juste de le voir! Mais Harry ne se retourna pas, et finalement il atteignirent l'entrée de la Salle sur Demande. Harry s'appuya contre le mur enchanté, qui consentit à s'ouvrir pour eux, et lui et Luna se précipitèrent à nouveau dans l'escalier. - Que... Alors que la Salle venait d'entrer dans leur champ de vision, Harry glissa de quelques marches à cause du choc. C'était rempli, bien plus peuplé que lorsqu'il l'avait quittée. Kingsley et Lupin le regardaient, ainsi qu'Olivier Dubois, Katie Bell, Angelina Johnson et Alicia Spinnet, Bill et Fleur, et Mr et Mrs Weasley. - Harry, que se passe-t-il? demanda Lupin en le rejoignant en haut des marches. - Voldemort est en chemin, ils barricadent l'école – Rogue est en fuite – que faites-vous ici? Comment vous avez su? - Nous avons envoyé des messages au reste de l'Armée de Dumbledore, expliqua Fred. Tu ne pouvais pas t'attendre pas à ce que les autres ratent la fête, Harry, et l'A.D a informé l'Ordre du Phénix, et tout ça a fait une sorte d'effet boule de neige. - Mais d'abord, Harry, dit George, que se passe-t-il? - Ils sont en train d'évacuer les plus jeunes élèves et tout le monde doit se rassembler au Grand Hall pour s'organiser, dit Harry. On se bat. Il y eut un énorme rugissement et un soudain élan vers l'escalier, et il était pressé contre le mur alors qu'ils couraient devant lui, les membres restants de l'Ordre du Phénix, l'Armée de Dumbledore, et l'ancienne équipe de Quidditch de Harry, tous avec la baguette levée, se dirigeant vers la partie principale du château. - Viens, Luna, appela Dean alors qu'il passait, lui tendant sa main libre. Elle la prit et le suivit dans les escaliers. La foule diminuait. Il ne restait plus que quelques personnes dans la Salle sur Demande, et Harry les rejoint. Mrs Weasley se disputait avec Ginny. Autour d'elles se tenaient Lupin, Fred, George, Bill et Fleur. - Mais tu es mineur! cria Mrs Weasley à sa fille alors que Harry s'approchait. Je ne le permettrai pas! Les garçons, d'accord, mais toi, tu rentres à la maison! - Non! Les cheveux de Ginny volèrent quand elle s'arracha à la prise de sa mère. - Je suis dans l'Armée de Dumbledore... - Un groupe d'adolescents! - Un groupe d'adolescents qui est sur le point de s'en prendre à lui comme personne n'a encore osé le faire! dit Fred. - Elle a seize ans! hurla Mrs Weasley. Elle n'est pas assez grande! A quoi pensiez-vous, tous les deux, quand vous l'avez emmenée avec vous – Fred et George se regardèrent d'un air légèrement honteux. - Maman a raison, Ginny, dit Bill doucement. Tu ne peux pas faire ça. Tous ceux qui sont mineurs doivent partir, c'est comme ça. - Je ne rentrerai pas à la maison! cria Ginny, et des larmes de colère apparurent dans ses yeux. Ma famille entière est ici, je ne peux pas attendre là bas toute seule sans savoir et... Ses yeux rencontrèrent ceux de Harry pour la première fois. Elle le regarda d'un air suppliant, mais il secoua la tête et elle se détourna amèrement. - Très bien, dit-elle en regardant l'entrée du tunnel qui menait à la Tête de Sanglier. Je vais dire au revoir maintenant, alors, et... Il y eut un bruit de choc: quelqu'un d'autre était sorti du tunnel, avait été légèrement déséquilibré, et était tombé. Il se releva à l'aide de la chaise la plus proche, et regarda autour de lui à travers ses lunettes à monture d'écaille qui étaient de travers, et dit: - Je suis en retard? Ça a commencé? Je viens juste d'être mis au courant, alors je.. je... Percy bredouilla dans le silence. Il ne s'attendait visiblement pas à tomber sur la moitié de sa famille. Il y eut un long moment de stupéfaction, brisé par Fleur qui se tourna vers Lupin et dit, dans une tentative visible pour faire baisser la tension: - Alors, comment va notre petit Teddy? Lupin cligna des yeux, surpris. Le silence entre les Weasleys semblait s'être solidifié, comme de la glace. - Je.. oh oui.. il va bien, dit Lupin d'une voix forte. Oui, Tonks est avec lui... chez sa mère... Percy et les autres Weasleys se regardaient toujours, figés. - Tiens, j'ai une photo! s'écria Lupin, en prenant une photographie à l'intérieur de sa veste et en la montrant à Fleur et à Harry, qui vit un petit bébé avec une touffe de cheveux turquoise, levant des poings gras vers l'objectifs. - J'étais un crétin! rugit Percy, si fort que Lupin fit presque tomber la photographie. J'étais un idiot, j'étais un abruti pompeux, j'étais un.... un... - Adorateur du ministère, reniant sa famille, un débile assoiffé de pouvoir, dit Fred. Percy déglutit. - Oui, je l'étais! - Eh bien, tu ne pourrais pas dire quelque chose de plus vrai, dit Fred en tendant sa main à Percy. Mrs Weasley fondit en larmes. Elle courut vers eux, poussa Fred et serra Percy à l'en étrangler, alors qu'il tapotait son dos, les yeux posés sur son père. - Je suis désolé, papa, dit Percy. Mr Weasley cligna des yeux rapidement, puis il courut étreindre son fils aussi. - Qu'est-ce qui t'a fait revenir à tes sens, Perce? demanda George. - Ils étaient revenus depuis un moment, dit Percy, essuyant ses yeux sous ses lunettes avec un coin de sa cape. Mais je devais trouver un moyen de m'en sortir et ce n'était pas facile au ministère, ils arrêtent des traîtres tout le temps. J'ai réussi à prendre contact avec Aberfoth et il m'a dix il y a dix minutes que Poudlard allait se battre, alors je suis là. - Eh bien, on attends de nos préfets qu'il prennent des initiatives dans un moment comme celui-ci, dit George dans une bonne imitation des manières pompeuses de Percy. Maintenant montons et allons nous battre, ou tous les bons Mangemorts seront pris. - Alors tu es ma belle soeur maintenant? dit Percy en serrant la main de Fleur alors qu'ils se dépêchaient vers l'escalier avec Bill, Fred et George. - Ginny! aboya Mrs Weasley. Ginny avait tenté, sous couvert de la réconciliation, d'aller avec eux. - Molly, qu'est-ce que vous dites de ça, proposa Lupin. Pourquoi Ginny ne resterait pas ici, au moins elle sera sur la scène et saura ce qu'il se passe, mais elle ne prendra pas part à la bataille? - Je... - C'est une bonne idée, dit Mr Weasley fermement. Ginny, tu resteras dans cette pièce, tu entends? Ginny ne semblait pas apprécier énormément cette idée, mais sous le regard inhabituellement ferme de son père, elle hocha la tête. Mr et Mrs Weasley et Lupin se dirigèrent vers les escaliers à leur tour. - Où est Ron? demanda Harry. Et Hermione? - Il doivent être déjà dans le Grand Hall, répondit Mr Weasley par dessus son épaule. - Je ne les ai pas vus passer devant moi, dit Harry. - Ils ont dit quelque chose à propos d'une salle de bain, dit Ginny, peu de temps après que tu sois parti. - Une salle de bain? Harry traversa la salle vers une porte ouverte qui menait en dehors de la Salle sur Demande, et vérifia la salle de bain derrière. Elle était vide. - Tu es sûre qu'ils ont dit salle de... Mais à ce moment sa cicatrice le brûla intensément, et la Salle sur Demande s'évanouit. Il regardait au travers des hautes portes de fer forgé avec des navires ailés sur des piliers de chaque côté, il regardait au delà du sombre parc le château, qui était tout illuminé. Nagini était drapé sur ses épaules. Il était possédé par cette froide, cruelle résolution qui précède le meurtre. Chapitre 31 La bataille de Poudlard Le plafond enchanté de la Grande Salle était sombre et ponctué d'étoiles, et en-dessous les quatres longues tables des maisons étaient remplies d'élèves échevelés, certains en cape de voyage, d'autres en robe. Ca et là, brillaient les formes blanc nacré des fantômes de l'école. Tous les yeux, vivants et morts étaient fixés sur le professeur McGonagall, qui était en train de parler depuis l'estrade surélevée en haut de la salle. Derrière elle se tenaient les professeurs restants, incluant le centaure palomino, Firenze, et les membres de l'Ordres du Phénix qui étaient venus pour se battre. "... l'évacuation sera supervisée par Mr. Rusard et Madame Pomfresh. Les préfets, quand j'en donnerai l'ordre, vous organiserez votre maison et vous prendrez la responsabilité de l'organisation à l'endroit de l'évacuation". Quelques élèves semblaient pétrifiés. Cependant, alors que Harry longeait les murs, scrutant la table des Gryffondor à la recherche de Ron et d'Hermione, Ernie Macmillan se leva à la table des Poufsouffle et cria ; "Et si nous voulons rester et nous battre ?" Il y eut quelques applaudissements. "Si vous avez l'âge, vous pouvez rester." dit le professeur McGonagall. "Et nos affaires ?" cria une fille à la table des Serdaigle. "Nos malles, nos hiboux ?" "Nous n'avons pas le temps de rassembler nos affaires." dit le professeur McGonagall. "Le plus important est de vous faire sortir d'ici sains et saufs." "Où est le professeur Rogue ?" cria une fille de la table des Serpentard. "Il a, pour utiliser l'expression communément admise, mis les voiles." répondit le professeur McGonagall, et une salve d'applaudissement provint des tables de Gryffondor, Poufsouffle, et Serdaigle. Harry se déplaça dans la salle le long de la table des Gryffondor, toujours à la recherche de Ron et d'Hermione. Alors qu'il passait, les visages se tournaient dans sa direction, et beaucoup de murmures s'élevèrent dans son sillage. "Nous avons déjà placé des protections autour du château", disait le professeur McGonagall, "mais il est peu probable que cela tienne très longtemps si nous ne le renforçons pas. Je dois vous demander, par conséquent, de vous déplacer rapidement et calmement, et faites ce que vos préfets..." mais ses derniers mots furent noyés par une voix différente résonnant dans toute la salle. Elle était aiguë, froide, et claire. On ne pouvait pas dire d'où elle venait. Elle semblait provenir des murs eux-mêmes. Comme le monstre qu'elle avait une fois commandé, il semblait qu'elle était restée en sommeil durant des siècles. "Je sais que vous vous préparez à combattre." Il y avait des cris provenant des élèves, certains se tombaient dans les bras, regardant autour avec terreur vers la source du son. "Vos efforts sont vains. Vous ne pouvez pas me combattre. Je ne veux pas vous tuer. J'ai un grand respect pour les professeurs de Poudlard. Je ne veux pas verser de sang." Il y avait maintenant le silence dans la salle, le genre de silence oppressant pour les tympans, qui semblait trop important pour être contenu par les murs. "Donnez-moi Harry Potter", dit la voix de Voldemort, "et il ne leur sera fait aucun mal. Donnez-moi Harry Potter, et je pourrai laisser l'école tranquille. Donnez-moi Harry Potter et vous serez récompensés. Vous avez jusqu'à minuit". Le silence les engloutit de nouveau. Toutes les têtes se tournaient, et tous les yeux se posèrent sur Harry, pour le tenir incessamment sous l'éblouissement de centaines de faisceaux invisibles. Puis une forme s'éleva de la table des Serpentard et il reconnut Pansy Parkinson alors qu'elle levait un bras menaçant et criait, "Mais il est là ! Potter est ici. Que quelqu'un l'attrape !" Avant qu’ Harry n'ait pu parler, il y eut un mouvement de foule. Les Gryffondor devant lui s'étaient levés et faisaient face, non pas à Harry, mais aux Serpentard. Puis les Poufsouffle se levèrent, et presque au même moment, les Serdaigle, tous avec leur dos vers Harry, tous regardant vers Pansy, et harry, frappé par la timidité et embarrassé, vit des baguettes émerger de partout, tirées de sous les capes ou des manches. "Merci, miss Parkinson." dit le professeur McGonagall d'une voix tranchante. "Vous quitterez la salle en premier avec Mr. Rusard. Si le reste de votre maison pouvait suivre." Harry entendit le grincement des bancs et ensuite le bruit des Serpentard passant en groupe vers l'autre côté de la salle. "Serdaigle, suivez !" cria le professeur McGonagall. Lentement les quatre tables se vidèrent. La table des Serpentard était totalement déserte, mais un petit nombre de Serdaigle âgés resta assis alors que leurs compagnons sortaient ; même plus de Poufsouffles restèrent en arrière, et la moitié des Gryffondor restèrent à leurs places, nécessitant la descente du professeur McGonagall de l'estrade des professeurs pour chasser ceux qui étaient trop jeunes. "Vraiment, non, Crivey, partez ! Et vous, Peakes !" Harry se dépêcha de rejoindre les Weasley, assis tous ensemble à la table des Gryffondor. "Où sont Ron et hermione ?" "Vous ne les avaient pas trouvé -?" commença Mr. Weasley semblant inquiet. Mais il s'arrêta alors que Kingsley était monté en haut de l'estrade pour s'adresser à ceux qui étaient restés. "Nous n'avons qu'une demi-heure jusqu'à minuit, donc nous devons agir rapidement. Un plan de bataille a été accepté entre les professeurs de Poudlard et les membres de l'Ordre du Phénix. Les professeur Flitwick, Chourave, et McGonagall conté emmener des groupes de combattants en haut des trois plus hautes tours - Serdaigle, astronomie et Gryffondor - où ils auront une vue surplombante, une excellente position pour chacun pour lancer des sorts. Pendant ce temps, Remus" il indiqua Lupin, "Arthur", il pointa vers Mr. Weasley, assis à la table des Gryffondor, "et moi prendrons des groupes aux sous-sols. Nous aurons besoin de quelqu'un pour organiser la défense de l'entrée ou des passages menant à l’intérieur de l'école -" "On dirait que c'est un boulot pour nous." dit Fred, indiquant lui-même et Georges, et Kingley approuva d'un signe de tête. "C'est parfait, les meneurs, ici, et nous allons diviser les troupes !" "Potter", dit le professeur McGonagall, se dépêchant d'aller le voir, alors que les étudiants envahissaient l'estrade, se bousculant pour les positions, recevant des instructions, "Vous êtes supposé chercher quelque chose ?" "Quoi ? Oh -" dit Harry, "oh oui !" Il avait presque oublié l'Horcruxes, presque oublié que la bataille était faite pour qu'il puisse le chercher : l'inexplicable absence de Ron et d'Hermione avait momentanément effacé toutes ses pensées de son esprit. "Et bien allez, Potter, allez !" "euh, ouais -" Il sentit des yeux le suivre alors qu'il courait hors de la Grande Salle de nouveau, dans le hall d'entrée encore rempli d'élèves évacuant. Il s'autorisa à être emporté avec eux en haut de l'escalier de marbre, mais arrivé en haut il se dépêcha le long d'un couloir vide. La peur et la panique immobilisaient son processus de pensées. Il essaya de se calmer, de se concentrer sur la recherche de l'Horcruxes, mais ses pensées bourdonnaient aussi frénétiquement et stérilement que des guêpes prisonnières sous un verre. Sans Ron et Hermione pour l'aider, il ne semblait pas réussir à rassembler ses pensées. Il ralentit, faisant une halte à la moitié d'un passage, où il s'assit dans la niche d'une statue disparue, et sortit la carte du Maraudeur du petit sac autour de son cou. Il ne pouvait voir les noms de Ron et d'Hermione nulle part sur celle-ci, bien que la densité de la foule de points qui allaient vers la Salle Sur Demande pouvait, pensa t-il, les contenir. Il rangea la carte, appuya ses mains sur son visage, et ferma les yeux, essayant de se concentrer. Voldemort pensais que j'irai à la tour des Serdaigle. C'était indubitablement l'endroit où commencer. Voldemort avait posté Alecto Carrow dans la salle commune des Serdaigle, et il ne pouvait y avoir qu'une explication ; Voldemort avait peur qu’Harry sache déjà que son Horcruxes était lié à cette maison. Mais le seul objet que quelqu'un semble associer à Serdaigle était le diadème perdu... Et comment l'Horcruxes pourrait-il être le diadème ? Comment était-il possible que Voldemort, le Serpentard, ait trouvé le diadème qui avait échappé à des générations de Serdaigle ? Qui pourrait lui avoir dit où regarder, alors que personne n'avait vu le diadème de mémoire d'homme ? De mémoire d'homme... Sous ses doigts, les yeux d’Harry s'ouvrirent de nouveau. Il bondit de la niche, et reprit le chemin d'où il venait, maintenant à la poursuite de son dernier espoir. Le son de centaines de personnes marchant vers la Salle Sur Demande devenait de plus en plus fort à mesure qu'il retournait vers les escaliers de marbre. Les préfets criaient des instructions, essayant de garder la trace des étudiants de leur maison, il y avait beaucoup de bousculades et de cris ; Harry vit Zacharias Smith bousculer des premières années pour aller au début de la file, ça et là des jeunes élèves étaient en larmes, tandis que les plus âgés appelaient désespérément des amis ou des proches. Harry vit une figure blanc nacré dériver à travers le hall d'entrée et cria aussi fort qu'il pouvait pardessus la clameur. "Nick ! Nick ! Je dois vous parler !" Il se fraya un passage de force à travers le barrage d'élève, atteignant finalement le bas des escaliers, où Nick-Quasi-Sans-Tête, le fantôme de la tour de Gryffondor, se tenait en l'attendant. "Harry ! Mon garçon !" Nich saisit les mains de Harry avec les siennes ; Harry sentit comme si elles avaient été plongées dans de l'eau glacée. "Nick, vous devez m'aider. Qui est le fantôme de la tour des Serdaigle ?" Nick-Quasi-Sans-Tête sembla surpris et quelque peu offensé. "la Dame Grise, bien sûr ; mais si c'est un service de fantôme dont tu as besoin --?" "Il faut que ce soit elle - vous savez où elle est ?" "Laisse-moi voir..." La tête de Nick oscilla un peu sur sa fraise alors qu'il la tournait ça et là, regardant par-dessus les têtes de la masse d'élèves. "C'est elle là bas, Harry, la jeune femme avec les longs cheveux." Harry regarda dans la direction du doigt pointé transparent de Nick et vit un grand fantôme qui remarqua que Harry la regardait, haussa les sourcils, et traversa un solide mur. Harry courut après elle. Après avoir passé la porte du couloir dans lequel elle avait disparu, il la vit tout au bout du passage, toujours volant doucement en s'éloignant de lui. "Hey - Attendez - Revenez !" Elle consentit à faire une pause, flottant à quelques centimètres du sol. Harry supposa qu'elle était belle, avec ses cheveux qui lui arrivaient à la taille et sa cape qui arrivait jusqu'au sol, mais elle semblait aussi hautaine et fière. De près, il la reconnut comme un fantôme qu'il avait croisé plusieurs fois dans les couloirs, mais à qui il n'avait jamais parlé. "Vous êtes la Dame Grise ?" Elle acquiesça mais ne parla pas. "Le fantôme de la tour de Serdaigle ?" "Cela est correct." Son ton n’était pas encourageant. "S'il vous plaît, j'ai besoin d'un peu d'aide. J'ai besoin de savoir tout ce que vous pouvez me dire à propos du diadème perdu". Un sourire froid incurva ses lèvres. "J'ai bien peur", dit-elle, en se tournant pour partir, "de ne pas pouvoir t'aider." "Attendez !" Il ne voulait pas crier, mais la colère et la panique menaçaient de le submerger. Il regarda sa montre, tandis qu'elle planait devant lui. Il était minuit moins le quart. "C'est urgent." dit-il férocement. "Si ce diadème est à Poudlard, je dois le trouver, rapidement." "Tu es bien le premier élève à convoiter le diadème." dit-elle dédaigneusement. "Des générations d'élèves m'ont harcelée -" "Ce n'est pas pour essayer d'avoir de meilleures notes !" lui cria Harry, "c'est à propos de Voldemort - neutraliser Voldemort - cela vous intéresse ?" Elle ne pouvait pas rougir, mais ses joues transparentes devinrent plus opaques, et sa voix était échauffée lorsqu'elle répondit, "Bien sûr que je le suis - comment oses-tu... ?" "Eh bien, aidez-moi alors !" Son calme était en train de disparaître. "Ce - ce n'est pas une question de..." bégaya t-elle. "Le diadème de ma mère..." "Celui de votre mère," Elle sembla énervée contre elle-même. "Lorsque j'étais vivante", dit-elle avec raideur, "j'étais Helena Serdaigle." "Vous êtes sa fille ? Mais alors, vous devez savoir ce qui lui est arrivé." "Même si le diadème apporte la sagesse," dit-elle avec un effort évident pour se rassembler, "je doute qu'il augmente beaucoup tes chances de neutraliser le sorciers qui s'appelle lui-même Lord -" "Je vous ai dit, je ne veux pas le porter !" dit Harry férocement. "Je n’ai pas le temps de vous expliquer - mais si vous tenez à Poudlard, si vous voulez voir la fin de voldemort, vous devez me dire tout ce que vous savez à propos du diadème !" Elle resta silencieuse, flottant à mi-hauteur, le regardant, et un sentiment de désespoir envahit harry. Bien sûr, si elle avait su quoi que ce soit, elle l'aurait déjà dit à Flitwick ou Dumbledore, qui lui avaient sûrement posé la même question. Il avait secoué la tête et commencé à faire demi-tour lorsqu'elle parla à voix basse< "J'ai volé le diadème à ma mère." "Vous avez fait quoi ?" "J'ai volé le diadème." répéta Helena Serdaigle dans un murmure. "Je voulais être plus intelligente, plus importante que ma mère. Je me suis enfuie avec." Il ne savait pas comment il s'était débrouillé pour gagner sa confiance et ne demanda pas, il écouta simplement, attentivement, tandis qu'elle continuait. "Ma mère, Tout le monde dit qu’il, n'ont jamais accepté que le diadème soit parti, mais prétendais qu'elle l’avait toujours. Elle masqua sa perte, mon épouvantable trahison, même aux autres fondateurs de Poudlard. Puis ma mère tomba malade - mortellement malade. En dépit de ma perfidie, elle était prête à tout pour me voir une dernière fois. Elle envoya un homme qui m'avait pendant longtemps aimée, bien que j’aie rejeté ses avances, pour me trouver. Elle savait qu'il ne se reposerait pas avant de l'avoir fait." Harry attendit. Elle prit une profonde inspiration et rejeta sa tête en arrière. "Il me pista dans la forêt où je m'étais cachée. Lorsque j'ai refusé de revenir avec lui, il devint violent. Le baron a toujours été un homme au tempérament fort. Furieux de mon refus, jaloux de ma liberté, il me poignarda." "Le baron ? Vous voulez dire... ?" "Le Baron Sanglant, oui", dit la Dame Grise. Et elle leva la cape qu'elle portait pour révéler une seule cicatrice sombre sur sa poitrine. "Lorsqu'il vit ce qu'il avait fait, il fut submergé de remords. Il prit l'arme qui avait atteint à ma vie, et l'utilisa pour se tuer lui-même. Tous ses siècles plus tard, il porte ses chaînes comme un acte de pénitence... comme il devrait." ajouta t-elle amèrement. "Et - et le diadème ?" "Il est resté là où je l'avais caché lorsque j'ai entendu le baron entrer à l'aveuglette dans la forêt et se diriger vers moi. Caché dans un arbre creux." "Un arbre creux ?" répéta Harry. "Un arbre ? Où était-il ?" "Une forêt en Albanie. Un lieu isolé que je pensais être loin des recherches de ma mère;" "Albanie ?" répéta Harry. La raison émergeait miraculeusement de la confusion, et maintenant il comprenait pourquoi elle lui disait ce qu'elle avait refusé à Dumbledore et flitwick. "Vous avez déjà raconté cette histoire, n'est-ce pas ? Un autre élève ?" Elle ferma les yeux et acquiesça. "J'ai... pas idée... il était flatteur. Il semblait... comprendre... sympathiser" Oui, pensa Harry. Tom Jedusor avait certainement du comprendre le désir de Helena Serdaigle posséder un objet fabuleux avec lequel elle avait quelque peu raison. "Et bien, vous êtes la première personne à laquelle Jedusor ait réussi à faire dire des choses." marmonna Harry. "Il pouvait être charmant quand il voulait..." Donc, Voldemort s'était débrouillé pour tirer l'endroit où se trouvait le diadème perdu de la Dame Grise. Il avait voyagé jusqu'à cette forêt lointaine et retiré le diadème de sa cachette, peut-être aussitôt après avoir quitté Poudlard, avant même d'avoir commencé à travailler chez Barjo&beurk. Et pourquoi ces forêts isolées d'Albanie n'auraient pas semblé un excellent refuge quand, beaucoup plus tard, Voldemort a eu besoin d'un endroit où rester retiré, sans être dérangé, pendant dix longues années ?? Mais le diadème, une fois devenu son précieux Horcruxes, n'avait pas été laissé dans cet humble arbre... Non, le diadème avait été secrètement ramené à sa vraie maison, et Voldemort devait l'avoir mis là "La nuit où il a demandé un travail !" dit Harry, terminant ses pensées. "Je vous demande pardon ?" "Il a caché le diadème dans le château, la nuit où il a demandé à Dumbledore de le laisser enseigner !" dit Harry. Dire cela à haute voix lui permis de prendre conscience de l'ampleur. "Il a du cacher le diadème sur son chemin pour aller, ou repartir, du bureau de Dumbledore ! Mais c'était plus important d'essayer d'avoir le travail - ainsi il aurait eu la chaque de pouvoir voler l'épée de Gryffondor - Merci beaucoup, merci !" Harry la laissa flottant là, semblant complètement déroutée. Lorsqu'il passa l'angle pour entrer dans le hall d'entrée, il vérifia sa montre. Il restait cinq minutes jusqu'à minuit, et bien qu'il sache maintenant ce qu'était le dernier Horcruxes, il n'était pas prêt de découvrir où il était... Des générations d'élèves n'avaient pas réussi à trouver le diadème ; cela laissait entendre qu'il n'était pas dans la tour de Serdaigle - mais si ce n'était pas là bas, où ? Quelle cachette avait découvert Tom Jedusor dans le château de Poudlard, qu'il croyait pouvoir garder un secret pour toujours ? Perdu dans des spéculations désespérées, Harry tourna à un angle, mais il n'avait descendu que quelques marches vers le nouveau couloir, lorsque la fenêtre sur sa gauche se brisa avec un fracas assourdissant, destructeur. Alors qu'il bondissait de côté, un gigantesque corps vola à travers la fenêtre et heurta le mur opposé. Quelque chose de grand et de poilu se détacha, en gémissant, du nouvel arrivant et bondit vers Harry. "Hagrid !" brailla Harry, luttant pour ne plus être à portée de Crockdur, alors que l'énorme figure barbue se remettait sur ses pieds "Qu'est ce que... ?" "Harry, juste ciel ! tu es ici ?" Hagrid se courba, accorda à Harry une étreinte hâtive et qui fit craquer ses côtes, puis courut vers la fenêtre brisée. "Bon garçon, Graupy !" brailla t-il par le trou dans la fenêtre. Je serai là dans un moment, il y a un bon gamin !" Au-delà de Hagrid, dehors dans la nuit sombre, Harry vit des éclairs de lumière au loin, et entendit un cri étrange et perçant. Il regarda sa montre : il était minuit. La bataille avait commencé. "Mince alors, Harry," haleta Hagrid, "c'est ça, hein ? L'heure de se battre," "Hagrid, d'où venez-vous ?" "Nous écoutions Tu-sais-qui depuis notre grotte", dit Hagrid d'un air résolu. "La voix portait, n'estce pas ? "Encore jusqu'à minuit pour me donner Potter. Je sais qu'il est encore ici, ils doivent arriver. Viens, Crockdur. Donc on est venus ici pour nous joindre à eux, moi et Graupy et Crockdur. Pulvérisant les arbres pour nous frayer un chemin jusqu'à la lisière de la forêt, Graupy nous transportant, Crockdur et moi. 'je lui ai dit de me laisser au château, alors il m'a fait passer à travers une fenêtre, que Dieu le bénisse. Pas exactement c'que j'lui avais d'mandéé, mais où sont Ron et Hermione ?" "Ca", dit Harry, "c'est une très bonne question. Venez." Ils foncèrent ensemble le long du couloir, Crockdur flânant derrière eux. Harry pouvait entendre des mouvements dans les corridors tout autour : des pas qui couraient, des cris ; à travers les fenêtres, il pouvait voir plus d'éclairs de lumière sur le fond sombre. "Où vas t-on ?" haleta Hagrid, courant sur les talons de Harry, faisant trembler le plancher. "Je sais pas exactement," dit Harry, prenant un autre tournant au hasard, "mais ron et Hermione doivent être dans les environs, quelque part..." Les premières victimes de la bataille étaient déjà répandues à travers le passage plus loin : les deux gargouilles qui gardaient d'ordinaire la salle des professeurs avaient été pulvérisées par un sort qui avait terminé dans une autre fenêtre cassée. Leurs restes remuaient faiblement sur le sol, et lorsqu’Harry bondit par-dessus l'une de leurs têtes séparées du corps, elle gémit faiblement. "Oh, ne faites pas attention à moi... Je resterai simplement là en miettes..." Son visage en pierre menaçant fit soudain penser à Harry au buste en marbre de Rowena Serdaigle dans la maison de Xenophilius, avec cette expression de folie - et ensuite de la statue dans la tour de Serdaigle, avec le diadème de pierre sur ses boucles blanches... Et lorsqu'il il atteignit le bout du passage, le souvenir d'une fraction d'effigie en pierre lui revint : celui d'un vieux magicien, sur lequel Harry avait lui-même placé une perruque et déformé le vieux chapeau. Le choc frappa Harry aussi chaudement que du whisky pur feu, et il faillit trébucher. Il savait, au moins, où l'Horcruxe était, l'attendant... Tom Jedusor, qui n'avait confiance en personne et opérait seul, avait été assez arrogant pour supposer que lui, et lui seul, avait pénétré les mystères les plus profonds du château de Poudlard. Bien entendu, Dumbledore et flitwick, ces élèves modèles, n'avaient jamais mis les pieds dans cet endroit spécial, mais lui et Harry, avait, était parti hors de la voie courante lors de son passage à l'école - ici au moins il y avait un secret que lui et voldemort partageaient, que Dumbledore n'avait jamais découvert - il fut réveillé par le professeur chourave, qui passa dans un grondement, suivie par Neville et une demi-douzaine d'autres, tous portant des cache-oreilles et transportant ce qui semblaient être de grandes plantes en pots. "Mandragores !" cria Neville à Harry par-dessus son épaule alors qu'il courait. "On va les jeter par-dessus le mur, ils n’aimeront pas ça !" Harry savait maintenant où aller. Il partit à toute vitesse, avec Hagrid et Crockdur galopant derrière lui. Ils passèrent portrait après portrait, et les visages peints couraient à côté d'eux, sorciers et sorcières avec des fraises et des culasses, en armure et cape, s'entassant dans les toiles les uns des autres, criant des nouvelles des autres parties du château. Lorsqu'ils atteignirent la fin de ce couloir, tout le château trembla, et Harry sut, tandis qu'un gigantesque vase tomba de sa niche avec force et explosa, et sut que c'était le fait de sortilèges plus sinistres que ceux des professeurs et de l'Ordre. "Tout va bien, Crockdur - Tout va bien !" cria Hagrid, mais le gros chien avait volé comme les morceaux de porcelaines comme "shrapnel" (?)(ché pas ?moi non plus) à travers les airs, et Hagrid courut après le chien terrifié, laissant Harry seul. Il se fraya un chemin à travers le passage tremblant, sa baguette prête, et le long d'un couloir le portrait du petit chevalier, sir Cadrigan, se ruant de peinture en peinture à côté de lui, cliquetant dans son armure, criant des encouragements, son gros et petit poney allant au petit galop derrière lui. "Bandits et brigands, chiens et vauriens, chassez-les, Harry Potter, dites-leur adieu !" Harry passa à toute vitesse un angle, et trouva Fred et un petit groupe d'étudiants, incluant Lee Jordan et Anna Abott, se tenant à côté d'une autre niche vide dont la statue gardait un passage secret. Leurs baguettes étaient sorties, et ils écoutaient la brèche occultée. "Belle nuit pour ça !" cria Fred alors que le château tremblait de nouveau, et Harry courut, autant transporté de joie que terrifié. Il se dépêcha le long d'un autre couloir, puis il y eut des hiboux partout, et Miss Teigne sifflait et essayait de les frapper avec ses pattes, sans doute pour les faire retourner à leur place... "Potter !" Aberforth Dumbledore bloquait le couloir devant, sa baguette tenue prête. "J'ai une centaine d'enfants qui font un fracas du tonnerre dans mon bar, Potter !" "Je sais, nous évacuons," dit Harry, "Voldemort -" "-attaque parce qu'ils ne vous ont pas mis la main dessus, oui," dit Aberforth. "Je ne suis pas sourd, tout Pré-au-Lard l'a entendu. Et il ne t’es jamais venu l'idée à aucun d'entre vous de prendre quelques Serpentards en ôtage ? Il y a des enfants de mangemorts que vous venez de sauver. Ne serait-ce pas un peu intelligent de les garder ici ?" "Je ne veux pas arrêter voldemort," dit Harry, "et votre frère ne l'aurait jamais fait." Aberforth grogna et tourna dans l'autre direction. Votre frère ne l'aurait jamais fait... Eh bien, c'était la vérité, pensa Harry alors qu'il courait à nouveau : Dumbledore, qui avait défendu Rogue pendant si longtemps, n'aurait jamais demandé de rançon contre des élèves... Puis il dérapa au dernier angle, et avec soulagement et furie il les vit : Ron et Hermione ; tous deux avec les bras pleins de grands, courbés, et sales objets jaunes, Ron avec un balai sous le bras. "Mais où diable étiez-vous ?" cria Harry. "La chambre des Secrets," dit Ron. "La chambre... quoi ?" dit Harry, en s'arrêtant tremblant devant eux. "C'était l'idée de Ron, et uniquement la sienne "! dit Hermione dans un souffle. "C'était pas vraiment génial ? On était là, après être partis, et j'ai dit à Ron, même si on trouve l'autre, comment on va se débarrasser de lui ? Nous ne nous sommes pas encore débarrassés de la coupe ! Et ensuite il a pensé à ça ! Le Basilic !" "De quoi le... ?" "Quelque chose pour se débarrasser des Horcruxes, " dit simplement Ron. Les yeux de Harry tombèrent sur ce que tenaient Ron et Hermione dans leurs bras : un énorme croc incurvé ; arraché, réalisait-il, du squelette d'un Basilic mort. "Mais comment vous l'avez ramené ici," demanda t-il, regardant du croc à Ron. "Tu dois savoir parler le Fourchelangue !" "Il l'a fait !" chuchota Hermione. "Montre lui, Ron !" Ron émit un horrible sifflement étranglé. "C'est ce que tu as fait pour ouvrir le médaillon," dit-il à Harry pour s'excuser. "J'ai eu besoin de plusieurs fois pour y arriver," il haussa les épaules modestement, "on a fini par aller là bas." "Il a été stupéfiant," dit Hermione. "Stupéfiant !" "Donc..." Harry luttait pour continuer. "Donc..." "Donc nous avons détruit un autre Horcruxes," dit Ron, et il sortit de sous sa chemise les restes mutilés de la coupe de Poufsouffle. "Hermione l'a détruit d'un coup de couteau (?). J'ai pensé qu'elle pourrait. Elle n'a pas encore eu ce plaisir." "Ingénieux !" cria Harry. "Ce n'était rien," dit Ron, bien qu'il semblait satisfait de lui-même. "Donc quoi de neuf pour toi ?" Alors qu'il disait cela, il y eut une explosion au-dessus. Tous les trois regardèrent une poussière tomber du plafond et ils entendirent un cri distant. "Je sais à quoi ressemble le diadème, et je sais où il est," dit Harry en parlant rapidement. "Il l'a caché exactement là où j'ai eu mon vieux livre de potions, où tout le monde cache des trucs depuis des siècles. Il pensait qu'il était le seul à pouvoir le trouver. Venez." Alors que le mur tremblait encore, il mena les deux autres vers l'entrée béante, et descendit les escaliers vers la Salle sur Demande. Il était vide excepté trois femmes : ginny, Tonks, et une vieille sorcière portant un chapeau mangé par un papillon de nuit, qu'Harry reconnut immédiatement comme la grand-mère de Neville. "Ah, Potter," dit-elle comme si elle l'attendait. "Vous pouvez nous dire ce qui se passe ?" "Tout le monde va bien ?" dirent Ginny et tonks ensemble. "Autant que nous sachions", dit Harry. "Y a t-il encore des personnes dans le passage qui mène à la Tête de Sanglier ?" Il savait que la salle n'aurait pas été capable de se transformer tandis qu'il y avait encore des gens à l'intérieur. "J'étais la dernière à passer," dit Mrs Londubat. "Je l'ai scellé, je pense que c'est imprudent de le laisser ouvert maintenant maintenant qu'Aberforth a quitté son bar. Avez-vous vu mon petit-fils ?" "Il se bat," dit Harry. "Naturellement," dit la vieille femme fièrement. "Excusez-moi, je dois y aller et l'aider;" Avec une vitesse surprenante elle trotta en direction des marches de pierre. Harry regarda Tonks. "Je croyais que tu étais supposée être avec Teddy chez ta mère ?" "Je ne pouvais pas rester sans savoir -" Tonks semblait angoissée. "Elle le surveille - Avez-vous vu Remus ?" "Il devait mener un groupes de combattants dans les sous-sols -" Sans un mot de plus, Tonks partit. "Ginny," dit Harry, "je suis désolé mais on a besoin que tu partes aussi. Juste un peu. Ensuite tu pourras revenir ici." Ginny sembla ravie de quitter son sanctuaire. "Et après tu pourras revenir !" cria t-il après elle alors qu'elle grimpait les marches à la suite de tonks. "Tu dois revenir !" "Attends un moment !" dit Ron brusquement. "Nous avons oublié quelqu'un !" "Qui ?" demanda Hermione. "Les elfes de maison, ils vont tous retourner dans les cuisines, non ?" "Tu veux dire que nous devrions les laisser se battre," demanda Harry. "Non", dit Ron sérieusement, "je pense qu'on devrait leur dire de sortir. On ne veut pas d'autre Dobby, n'est-ce pas ? Nous ne pouvons pas leur ordonner de mourir pour nous -" Il y eut un cliquetis lorsque le croc de Basilis tomba des bras d'Hermione. Se précipitant vers Ron, elle les mit autour de son cou et l'embrassa sur la bouche. Ron jeta les crocs et le balai qu'il portait et répondit avec actant d’enthousiasme qu'il souleva Hermione du sol. "C'est bien le moment ?" demanda Harry faiblement, et comme rien ne se passait mis à part le fait que Ron et Hermione s'agrippèrent plus fermement et se balançaient, il leva sa voix. "Eh ! Il y a une guerre ici !" Ron et Hermione se séparèrent, leurs bras toujours autour l'un de l'autre. "Je sais, camarade," dit Ron, comme s'il venait d'être frappé derrière la tête avec une batte, "donc c'est maintenant ou jamais, non ?" "Peu importe ça, mais les Horcruxes ?" cria Harry. "Tu ne penses pas que tu pourrais simplement - simplement attendre jusqu'à ce que nous ayons le diadème ?" "Oui - d'accord - désolé" dit Ron, et lui et Hermione ramassèrent les crocs, tous deux le visage rouge. Il était clair, alors que tous les trois montaient les marches pour aller dans le couloir, que pendant les quelques minutes qu'ils avaient passées dans la Salle sur Demande, la situation dans le château s'était sévèrement détériorée : les murs et le plafond tremblaient plus que jamais ; la poussière remplissait l'air, et à travers la fenêtre la plus proche, Harry vit des éclairs de lumière verts et rouges tellement près du pied du château qu'il sut que les mangemort étaient tout près d'entrer. Regardant en bas, Harry vit le géant Graup sillonner, en rythme comme une gargouille de pierre déchirant le plafond et grognant son mécontentement. "Espérons qu'il marche sur quelques uns d'entre eux !" dit Ron alors que plus de cris se répercutaient en écho tout près. "Tant que ce n'est pas des nôtres !" dit une voix : Harry se retourna et vit Ginny et Tonks, toutes les deux avec leurs baguettes dirigées vers la fenêtre suivante, à laquelle il manquait quelques carreaux. Alors qu'il regardait, Ginny envoya un sort bien visé dans une foule de combattant en dessous. "Bravo ma fille !" grogna une forme qui courait à travers la poussière vers eux, et Harry vit de nouveau Aberforth, ses cheveux gris volant alors qu'il menait un petit groupe d'élèves plus loin. "Ils semblent avoir percé les combattants du nord, ils ont apporté des géants." "Avez-vous vu Remus ? Appela Tonks. "Il se battait en duel contre Dolohov," cria Aberforth, "'pas vu depuis !" "Tonks", dit ginny, "Tonks, je suis sûre qu'il va bien -" Mais Tonks avait couru dans la poussière après Aberforth. Ginny se tourna, impuissante, vers Harry, Ron et Hermione. "Ca va aller," dit Harry bien qu'il savait que c'étaient des mots inutiles. "Ginny, nous serons de retour dans un moment, simplement reste en dehors de tout ça, reste sauve - Venez !" dit-il à Ron et Hermione, et ils coururent vers la partie du mur au-delà de laquelle la Salle sur Demande attendait de faire ce que lui demanderait le prochain entrant. J'ai besoin de l'endroit où tout est caché. Harry demanda cela dans sa tête, et la porte se matérialisa à leur troisième passage. La fureur de la bataille mourut à l'instant où ils passèrent le seuil et fermèrent la porte derrière eux : tout était silencieux. Ils étaient dans un endroit de la taille d'une cathédrale avec l'apparence d'une ville, ses hauts murs remplis d'objets cachés par des centaines d'élèves disparus depuis longtemps. "Et il n'a jamais réalisé que quelqu'un pourrait y aller ?" dit Ron, sa voix raisonnant dans le silence. "Il pensait qu'il était le seul," dit Harry; "Jamais je n'aurai à cacher des trucs à mon époque... Par là," acquiesça t-il. "Je pense qu'il est quelque part par là..." Ils se répartirent dans les rangées adjacentes à la rangée principale ; Harry pouvait entendre les pas des autres résonner à travers les hautes piles de bric à brac, de bouteilles, chapeaux, caisses, chaises, livres, armes, balais, battes... "Quelque part par ici, se murmura Harry à lui-même. "Quelque part... quelque part..." Plus il allait profondément dans le labyrinthe, il regardait des objets qu’il reconnaissait de son premier voyage d'observation dans la pièce. Sa respiration était basse dans ses oreilles, et puis sa propre âme sembla frissonner. Il y avait, droit devant, la vieille armoire boursouflée dans laquelle il avait caché son vieux livre de potions, et au-dessus de celle-ci le magicien de pierre portant une vieille perruque poussiéreuse et ce qui semblait être un ancien diadème décoloré. Il avait déjà tendu sa main, bien qu'il resta quelques pas en arrière, lorsqu'une voix derrière lui dit : "Lâche ça, Potter." "Il s'arrêta en dérapant et fit demi-tour. Crabbe et goyle se tenaient derrière lui, épaule contre épaule, les baguettes pointées directement sur Harry. À travers le petit espace entre leurs figures railleuses il vit Drago Malefoy. "C'est ma baguette que tu tiens, Potter," dit Malefoy, pointant la sienne dans le trou entre Crabbe et Goyle. "Plus maintenant," haleta Harry, reserrant son étreinte sur la baguette d'aubépine. "Le vainqueur la prend Malefoy. Laquelle as-tu là ?" "Celle de ma mère," dit Drago. Harry rit, bien qu'il n'y ait rien de vraiment drôle dans la situation. Il ne pouvait entendre ni Ron ni Hermione. Ils semblaient être partis hors de portée d'oreille, cherchant le diadème. "Donc pourquoi vous trois n'êtes pas avec Voldemort ?" demanda Harry. "Nous serons récompensés", dit Crabbe. Sa voix était étonnamment douce pour une si imposante personne : Harry l'avait à peine entendu parler avant. Crabbe parlait comme un petit enfant à qui on aurait promis un gros sac de bonbons. "Nous ne retournerons pas, Potter. Nous avons décidé de ne pas y aller. Décidé de t'apporter à lui." "Beau projet,", dit Harry avec une admiration feinte. Il ne pouvait pas croire qu'il était si près, et allait être dénoncé par Malefoy, Crabbe et goyle. Il commença à se déplacer lentement d'avant en arrière de l'endroit où l'Horcruxes était sur le buste. S'il pouvait simplement mettre la main dessus avant que le combat n'éclate.... "Donc, qu'est-ce que vous faites là ?" demanda t-il, essayant de les distraire. "Je vivais pratiquement dans la salle des choses cachées l'année dernière," dit Malefoy, sa voix cassante. "Je sais comment y entrer." "Nous étions cachés dans le couloir dehors," grogna Goyle. "Nous pouvons faire de jolis charmes d'illusion maintenant !" Et puis, son visage fendu en un large sourire, "tu t'es tourné en face de nous et dit que tu cherchais un truc mort ! Quel truc mort ??" "Harry ?" la voix de Ron résonna brusquement de l'autre côté du mur à la droite de Harry. "Tu parles à quelqu'un ?" Avec un mouvement comme un fouet, Crabbe pointa sa baguette vers la pile de cinquante pieds de vieux meubles, de malles cassées, de vieux livres et de robes et d'un bric à brac inidentifiable, et cria, " Descendo" Le mur commença à chanceler, et puis le premier tiers s'écroula dans la rangée de la porte à côté de laquelle se tenait Ron. "Ron !" hurla Harry, tandis que quelque part ailleurs Hermione criait, et Harry entendit d'innombrables objets s'écraser sur le sol de l'autre côté du mur instable : il pointa sa baguette vers le rempart, criant : "finite !" et il se stabilisa. "Non !" cria Malefoy, ne bougeant pas le bras de Crabbe alors que la dernière fois il répéta son sort. "Si tu fais de la pièce une épave, tu vas brûler ce diadème !" "Quelle importance," dit Crabbe, se libérant. "C'est Potter que le Seigneur des Ténèbres veux, qu'est-ce qu'on en a à faire de ce truc ?" "Potter est venu ici pour le chercher," dit Malefoy avec de l'impatience non déguisée à la lenteur de compréhension de son collègue, " donc cela veut dire -" "Veut dire ?" Crabbe se tourna vers Malefoy avec une férocité non déguisée "A quoi tu penses ? Je ne suis pas à tes ordres, Drago. Toi et ton père êtes fichus." "Harry ?" cria de nouveau Ron, de l'autre côté du monceau de bric à brac. "Qu'est-ce qui se passe, Harry ?" imita Crabbe. "Qu'est-ce qui se passe - Non, Potter ! Doloris !" Harry s'était jeté en avant vers le diadème; le sort de Crabbe le manqua mais frappa le buste de pierre, qui vola dans les airs ; le diadème monta en flèche, puis parti hors de portée de vue dans la masse d'objets sur laquelle le buste reposait. "Arrêtes !" cria Malefoy à Crabbe, sa voix résonnant à travers l'énorme salle. "Le Seigneur des Ténèbres le veut vivant -" "Donc ? Je ne suis pas en train de le tuer, si ?" cria Crabbe, se dégageant du bras restreignant de Malefoy. "Mais si je peux je le ferai, le seigneur des Ténèbres le veut aussi mort, quel est le pris... ?" Un jet de lumière écarlate passa à un cheveu d'Harry : elle avait couru à l'angle derrière lui et lancé un sort de stupéfixion droit vers la tête de Crabbe. Il avait manqué uniquement parce que Malefoy l'avait tiré hors de la trajectoire. "C'est la Sang-de-Bourbe !" Avada Kedavra !" Harry vit Hermione plonger de côté, et sa fureur que Crabbe ait eue pour but de tuer effaça tout de son esprit. Il envoya un sort de stupéfixion à Crabbe, qui fit un bond hors de la trajectoire, faisant sauter la baguette de Malefoy de ses mains ; elle roula hors de portée de vue sous une montagne de meubles cassés et d'os. "Ne le tuez pas ! Ne le tuez pas !" hurla Malefoy à Crabbe et Goyle, qui visaient tous les deux Harry : leur fraction de seconde d'hésitation était tout ce qu'il fallait à Harry. "Expelliarmus !"" La baguette de Goyle vola de sa main et disparut dans le rempart d'objets derrière lui ; Goyle bondit bêtement à cet endroit, essayant de la récupérer. ; Malefoy bondit hors de portée du second sort de stupéfixion d'Hermione, et Ron, apparaissant soudainement au bout de l'allée centrale, envoya un maléfice du Saucisson à Crabbe, qui manqua de justesse. Crabbe roula plus loin et cria, "Avada Kedavra !" de nouveau. Ron se jeta hors de vue pour éviter le jet de lumière verte. Malfoy, sans baguette, se recroquevilla derrière une armoire à trois pieds, alors qu'Hermione chargeait vers eux, frappant Goyle d'un sortilège de Stupéfixion alors qu'elle passait. "C'est quelque part par ici !" lui hurla Harry, pointant la pile de bric à brac à l'intérieur de laquelle le vieux diadème était tombé. "Cherche-le pendant que je vais aider R-" "Harry !" cria t-elle. Un rugissement, un son grandissant derrière lui lui pris un moment d'attention. Il se retourna et vit Ron et Crabbe courir aussi vite qu'ils pouvaient dans la rangée principale vers eux. "C'est chaud comme ça, l'écume ?" rugit Crabbe en courant. Mais il semblait n'avoir aucun contrôle sur ce qu'il avait fait. Des flammes d'une taille anormale les poursuivaient, léchant le côté des remparts de bric à brac, qui se couvraient de suie à leur contact. "Aguamanti !" brailla Harry, mais le jet d'eau qui monta du bout de sa baguette s'évapora dans l'air. "Courrez !" Malefoy saisit Goyle stupéfixé et le traîna ; Crabbe les dépassa tous, qui avaient maintenant l'air terrifié ; Harry, Ron, et Hermione se ruèrent dans son sillage, et le feu les poursuivit. Ce n'était pas un feu normal ; Crabbe avait utilisé un sort dont Harry n'avait jamais eu la connaissance. Alors qu'ils tournaient à un angle, les flammes les pourchassaient comme si elles étaient vivantes, avec l'intention de les tuer. Maintenant le feu changeait, formant un gigantesque paquet de bêtes en feu : serpents de flammes, des chimères, et des dragons se levant, retombant, se levant à nouveau, et les détritus de siècles qui leur servaient de nourriture, étaient jetés dans les airs dans leurs bouches pourvues de crocs, jetés dans leurs pattes griffues, avant d'être consumés par la fournaise. Malefoy, Crabbe, et Goyle avaient disparu de leur vue : Harry, Ron, et Hermione s'arrêtèrent immédiatement ; les monstres de feu les encerclaient, se rapprochant de plus en plus près, griffes, cornes et queues fouettant l'air, et la chaleur était aussi palpable qu'un mur autour d'eux. "Qu'est-ce qu'on peut faire ?" cria Hermione par-dessus le grondement du feu. "Qu'est-ce qu’on peut faire ?" "Ici !" Harry saisit une paire de balais qui semblaient lourds de la pile de bric à brac la plus proche, et en jeta un à Ron, qui mit Hermione dessus derrière lui. Harry lança sa jambe par-dessus le second balai, et, avec un fort coup sur le sol, ils s'élevèrent dans les airs, manquant de peu le bec cornu d'un rapace de feu qui claqua ses mâchoires sur eux. La fumée et la chaleur devenaient submergeant es : en-dessous d'eux le feu maléfique consumait des générations de contrebande d'élèves à la recherche de quelque chose, l'issue coupable de centaines d'expériences interdite, les secrets d'innombrables âmes qui avaient trouvé refuge dans cette salle. Harry ne pouvait voir trace de Mallefoy, Crabbe, et Goyle nulle part. Il descendit en piqué aussi bas qu'il osait au-dessus des monstres de flammes rôdant pour essayer de les trouver, mais il n'y avait rien d'autre que le feu : Quelle terrible manière de mourir... Il n'avait jamais voulu ça... "Harry, sortons, sortons !" brailla Ron, bien qu'il fut impossible de voir où était la porte à travers la fumée noire. Et puis Harry entendit un faible, pitoyable cri humain au milieu de la terrible agitation, le tonnerre de flammes dévorantes. "C'est - trop - dangereux !" hurla Ron, mais Harry tourna dans les airs. Ses lunettes lui donnaient une petite protection contre la fumée, il ratissa la tempête de feu endessous, à la recherche d'un signe de vie, un membre ou un visage qui ne serait pas encore en train de brûler comme du bois... Et il les vit : Malefoy avec ses bras autour de Goyle inconscient, tous deux perchés sur une tour fragile de tables carbonisées, et Harry plongea. Malefoy le vit venir et leva un bras, mais lorsque Harry le saisit il sut tout de suite que ça n'irai pas. Goyle était trop lourd et la main de Malefoy, couverte de sueur, glissa instantanément de celle d'Harry. "Si on meurt pour eux, je te tue, Harry !" mugit la voix de Ron, et, alors qu'une grosse chimère de feu arrivait sur eux, Ron et Hermione traînèrent Goyle sur leur balai et s'élevèrent, roulant et prenant de la hauteur, dans les airs une fois que Malefoy eut grimpé sur le balai d'Harry. "La porte, va à la porte, la porte !" cria Malefoy dans les oreilles d'Harry, et Harry fonça, suivant Ron, Hermione, et goyle à travers la fumée montante, à peine capable de respirer : tout autour d'eux les derniers objets brûlés par les flammes dévorantes étaient jetés dans les airs, alors que les créatures de feu maléfique les jetaient en célébration : coupes et boucliers, un collier avec de la mousse, et un vieux, et décoloré diadème - "Qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu fais, là porte est par là-bas !" cria malefoy, Mais Harry prit un virage en épingle à cheveux et plongea. Le diadème semblait tomber lentement, tournoyant et scintillant alors qu'il tombait vers la bouche béante d'un serpent, et puis il l'eut, l'attrapant autour de son poignet - Harry vira de nouveau, alors que le serpent lui sautait dessus ; il monta en flèche vers l'endroit où, il pria, la porte était ouverte ; Ron, Hermione, et goyle s'étaient évanouis ; Malefoy criait et tenait Harry si fermement qu'il lui faisait mal. Puis, à travers la fumée, Harry vit une tache rectangulaire sur le mur et dirigea le balai vers elle, et un instant plus tard, de l'air frais emplit ses poumons, et ils entrèrent en collision avec le mur de l'autre côté du couloir. Malefoy tomba du balai et s'étala face contre terre, haletant, toussant, et avec des haut-le-coeur. Harry roula plus loin et s'assit : la porte de la Salle sur Demande s’étaient évanouie, et Ron et Hermione étaient assis haletants sur le sol à côté de goyle, qui était toujours inconscient. "C-Crabbe," s'étrangla Malefoy dès qu'il put parler. "C - Crabbe..." "Il est mort," dit Ron durement. Il y eut un silence, ponctué de halètements et de toux. Puis des énormes bangs secouèrent le château, et une grande cavalcade de formes transparentes passèrent au galop sur des chevaux, leurs têtes criant ensanglantées sous leurs bras. Harry bondit sur ses pieds lorsque la meute fut passée et regarda autour : la bataille faisait toujours rage autour de lui. Il pouvait entendre plus de cris que ceux des fantômes battant en retraite. La panique s'enflamma à l'intérieur de lui. "Où est Ginny ?" dit-il brusquement. "Elle était là. Elle était censée revenir dans la Salle sur Demande." "Oh mince, tu penses que ça va continuer après ce feu ?" demanda Ron, mais lui aussi se remit sur ses pieds, se frottant le torse et regardant à gauche et à droite. "On devrait se séparer et chercher ?" "Non," dit Hermione, se mettant sur ses pieds également. Malefoy et goyle restèrent effondrés, sans espoir, sur le sol du couloir ; aucun des deux n'avait de baguette. "On prend une baguette ensemble. Je dis que nous - Harry, c'est quoi ça sur ton bras ?" "Quoi ? Oh oui -" Il enleva le diadème de son poignet et le tint levé. Il était encore chaud, noir de suie, mais lorsqu'il le regarda de plus près il fut simplement capable de lire le tout petit mot gravé dessus. Une substance semblable à du sang, sombre et comme du goudron, semblait couler du diadème. Soudain Harry sentit l'objet vibrer violemment, puis se casser dans ses mains, et tandis qu'il faisait cela, il crut entendre le faible, et distant cri de douleur, résonnant non seulement dans le jardin mais dans le château, mais à cause de la chose qui venait tout juste de se briser entre ses doigts. "Ca devait être du Fiendfyre !" gémit Hermione, ses yeux sur l'objet cassé. "Pardon ?" "Le fiendfyre - feu maléfique - c'est l'une des substance qui détruit les Horcruxes, mais je n'aurais jamais osé l'utiliser, c'est tellement dangereux - mais comment Crabbe savait-il ?" "Il a du l'apprendre du Carrows," dit Harry d'un air mécontent. "Dommage qu'il n'ait pas été concentré quand ils ont dit comment l'arrêter, vraiment," dit Ron, dont les cheveux, comme ceux d'Hermione, avaient légèrement brûlés et dont le visage était noirci. "S'il n'avait pas essayé de tous nous tuer, je serai un peu désolé qu'il soit mort." "Mais tu ne réalises pas," chuchota Hermione. "Cela signifie, si l'on peut simplement avoir le serpent -" mais elle s'arrêta alors que des cris, des hurlements, et le son reconnaissable entre tous de duels emplirent le couloir. Harry regarda autour et son cœur sembla défaillir : les mangemorts avaient pénétré dans Poudlard. Fred et Percy venaient de tomber dans leur champ de vision, chacun combattant en duel un homme masqué et encapuchonné. Harry, Ron et Hermione se précipitèrent pour aider : des jets de lumières volèrent dans toutes les directions et l'homme qui se battait en duel avec Percy battit en retraite, rapidement : puis son capuchon glissa et ils virent un front haut et des cheveux fins et blonds - "Bonjour, monsieur le ministre !" cria Percy, envoyant soigneusement un sort droit sur Thicknesse, qui laissa tomber sa baguette et s'agrippa au devant de sa robe, apparemment affreusement inconfortable. "J'ai dit que j'avais démissionné ?" "Tu plaisante, Percy !" alors que le mangemort qu'il combattait s'écroulait sous trois sorts différents. Thicknesse était tombé au sol avec des petits pics se dressant tout autour de lui ; il semblait se transformer en une sorte d'oursin de mer. Fred regarda Percy avec joie. "Tu es en train de plaisanter, Perce. Je ne pense pas t'avoir entendu plaisanter depuis que tu étais -" L'air explosa. Ils avaient été regroupés ensemble, Harry, Ron, Hermione, Fred, et Percy, les deux mangemorts à leurs pieds, l'un stupéfixé, l'autre défiguré ; et dans cette fraction d'instant, comme le danger semblait temporairement éloigné, le monde s'écroula, Harry se sentit voler à travers les airs, et tout ce qu'il pouvait faire était de tenir aussi fermement qu'il pouvait ce petit bout de bois qu'était le sien et sa seule arme, et protéger sa tête dans ses bras : il entendit les cris et hurlement de ses compagnons, sans espoir de savoir ce qui leur arrivait - et puis le monde se ressouda dans la douleur et la semi-obscurité : il était à moitié enterré sous les débris d'un couloir qui avait été sujet à une terrible attaque. De l'air froid lui indiqua que le côté du château avait été dévasté, et la matière collante et chaude contre sa joue lui indiqua qu'il saignait abondamment. Puis il entendit un terrible cri qui résonna à l'intérieur de lui, qui exprimait une douleur atroce qu'aucune sorte de flamme ou de sort n'aurait pu causer, et il se leva, titubant, plus effrayé qu'il ne l'avait été ces derniers jours, plus effrayé, peut-être, qu'il l'avait été dans sa vie... Et Hermione se remettait péniblement sur ses pieds dans les décombres, et trois hommes roux étaient groupés au sol là où le mur avait été dévasté. Harry agrippa la main d'Hermione alors qu'ils chancelaient, trébuchaient sur des pierres et du bois. "Non, non, non !" criait quelqu'un. "Non ! Fred ! Non !" Et Percy secouait son frère, et Ron était agenouillé à côté d'eux, et les yeux de Fred regardaient fixement sans voir, le fantôme de son dernier rire gravé sur son visage. Chapitre 32 La baguette de l’aîné Le monde s’arrêtait, alors pourquoi la bataille ne cessait elle pas, le château tombait silencieusement dans l’horreur, et chaque combattant déposait leurs armes ? (il doit sûrement y avoir un problème avec mon pdf) L’esprit d’Harry était en chute libre, tournant, hors de contrôle, incapable de saisir l’impossibilité, parce que Fred Weasley ne pouvait pas être mort, la preuve de tous ses sens devait mentir-Et alors un corps tomba près du trou, soufflé sur le côté de l’école, et les malédictions (sort) volèrent jusqu’à eux depuis l’obscurité, frappant le mur derrière leurs têtes. "A terre!" cria Harry, comme plus de malédictions (sort) volèrent à travers (ou traversèrent pour ne pas être répétitif) la nuit: Ron et lui attrapèrent tous les deux Hermione et la tirèrent sur le sol, mais Percy restait près du corps de Fred, le protégeant de davantage de mal, et quand Harry cria "Percy, viens, nous devons bouger!" il secoua sa tête. "Percy!" Harry vit des larmes enduisant le visage de Ron strier de crasse (à reprendre à mon avis) quand il empoigna les épaules de son frère aîné et tira, mais Percy ne voulait pas bouger. "Percy, tu ne peux plus rien pour lui! Nous sommes sur le point de (pas sûr)--" Hermione cria, et Harry, se tournant, ne demanda pas pourquoi. Une araignée monstrueuse de la taille d’une petite voiture essayait de grimper à travers l’énorme trou dans le mur.L’un des descendant d’Aragog’s rejoigna le combat (la bataille). Ron et Harry crièrent ensemble; leurs sorts se heurtèrent et le monstre fut soufflé (projeté) en arrière, ses pattes se balançant horriblement, et disparut dans les ténèbres (obscurité). "Il a amené ses amis!" Harry appela les autres, jetant un coup d’œil au-dessus (?) du bord du château par le trou dans le mur par lequel les malédictions (sort) avaient été jetées. Plus d’araignées géantes montaient sur le côté du bâtiment, libérées de la Forêt Interdite, dans laquelle les Mangemorts devaient avoir pénétré. Harry jeta vers le bas des sorts de Stupéfixion sur elles, frappant le monstre de tête (pas sûr) sur ses compagnons (camarades ?), de sortent qu’ils roulèrent en dévalant (j’ai pas trouvé mieux) le bâtiment et furent hors de vue. Alors, plus de malédictions montèrent (en flèche) au-dessus de la tête de Harry, si près qu’il sentit leur force soufflé ses cheveux. "On bouge, MAINTENANT!" Poussant Hermione devant lui avec Ron, Harry se pencha pour saisir le corps de Fred sous l’aisselle. Percy, réalisant ce que Harry essayait de faire, arrêta de s’accrocher au corps et aida: ensemble, se tapissant bas (au sol) pour éviter les malédictions (sort) volant jusqu’à eux depuis le sol (le sol du bâtiment peut-être), ils transportèrent Fred à l’écart. "Ici," dit Harry, et ils le placèrent dans un créneau (ou place, c’est ce que google m’a donné) où un costume d’armure (?) se tenait plus tôt. Il ne pouvait pas supporter de regarder Fred un seconde de plus qu’il devait (ou qu’il avait fait ?), et après s’être assuré que le corps était bien caché, il décolla (?) après Ron et Hermione. Malfoy et Goyle disparurent, mais à la fin du couloir, lequel était maintenant rempli de poussière et tombait en ruine (dans le texte ça veut dire maçonnerie en chute…), le verre avait quitté depuis longtemps les fenêtres, il vit beaucoup de personnes courant devant et derrière, si bien qu’il ne pouvait différencier amis ou ennemis. Faisant le tour du coin, Percy hurla comme un taureau (?): "ROOKWOOD!" et se rua dans la direction d’un grand homme, qui poursuivaient une paire d’étudiants. "Harry, par ici!" cria Hermione. Elle tira Ron derrière une tapisserie. Ils semblèrent lutter ensemble, et pendant une seconde de folie, Harry pensa qu’ils s’embrassèrent encore; alors il vit que Hermione essayait de retenir Ron, pour l’arrêter de courir après Percy. "Ecoute moi--ECOUTE RON!" "Je veux aider--je veux tuer les Mangemorts--" Son visage était tordu, enduit de poussière et de fumée, et il tremblait de fureur et de peine. "Ron, nous sommes les seuls qui puissent mettre fin à ça! S’il te plaît--Ron--nous avons besoin du serpent, nous devons tuer le serpent!" dit Hermione. Mais Harry savait ce que Ron ressentait: poursuivre un autre Horcrux ne pouvait pas apporter la satisfaction de la revanche; il cherchait à se battre, à les punir, les personnes qui avaient tué Fred, et il voulait trouver les autres Weasleys, et par-dessus tout s’assurer, bien s’assurer, que Ginnyn’était pas--mais il ne pouvait pas permettre à cette idée de se former dans son esprit-"Nous nous battrons!" dit Hermione. "Nous devrons atteindre le serpent! Mais ne perdons pas de vue ce que nous sommes supposés f-faire! Nous sommes les seuls qui puissent mettre fin à ça!" Elle pleurait aussi, et elle essuya son visage sur sa manche brûlée et déchirée pendant qu’elle parlait, mais elle soufflait fortement (?) pour se calmer, gardant toujours une prise ferme sur Ron, elle se tourna vers Harry. "Tu as besoin de trouver où est Voldemort, parce qu’il aura le serpent avec lui, n’est-ce pas ? Fais-le Harry--regarde à travers lui!" Pourquoi était-ce si facile ? Parce que sa cicatrice le brûlait depuis des heures, aspirant à lui montrer les pensées de Voldemort ? Il ferma ses yeux sur sa commande, et immédiatement, les cris perçants, les coups et tous les bruits discordants de la bataille furent noyés jusqu’à ce qu’ils deviennent distants, car il se tenait loin, très loin d’eux… Il se tenait au milieu d’une pièce désolée mais étrangement familière, avec des morceaux de papiers sur les murs et toutes les fenêtres étaient planchées (il y avait des planches sur les fenêtre) excepté l’une d’elles. Les sons de l’assaut du château étaient insonorisés et distants. La seule fenêtre dégagée indiquait des éclats (?) de lumière où le château se tenait, mais l’intérieur de la pièce était sombre excepté une lampe à huile solitaire. Il roulait sa baguette entre ses doigts, l’observant, ses pensées vers la salle du château, la salle secrète que lui seul avait jamais trouvé (?), la salle, comme la chambre, que tu as dû être intelligent, adroit et curieux pour découvrir…Il était confiant (sûr) que le garçon ne trouverait pas le diadème…bien que la marionnette de Dumbledore soit allé plus loin qu’il ait jamais prévu…trop loin… "Mon seigneur," dit une voix, désespérée et cassée. Il se tourna: il y avait Lucius Malfoy assis dans le coin le plus sombre, loqueteux et portant toujours les marques de la punission qu’il avait reçu après la dernière évasion du garçon. L’un de ses yeux restaient fermé et boursouflé. "Mon seigneur… s’il vous plaît (pitié sonnerait mieux)… mon fils…" "Si ton fils est mort, Lucius, ce n’est pas ma faute. Il n’est pas venu me rejoindre, comme le reste des Serpentards. Peut-être a-t-il décidé de devenir amis avec Harry Potter ?" "Non--jamais," chuchota Malfoy. "Tu espères que non (sinon ça donne tu ne devrais pas espérer)." "N’avez--n’avez-vous pas peur, mon seigneur que Potter meurent d’une autre main que la vôtre ?" demanda Malfoy, sa voix tremblante. "Ne serait-ce pas…pardonnez moi…plus prudent d’arrêter la bataille, d’entrer dans le château, et le chercher v-vous-même ?" "Ne fais pas semblant Lucius. Tu espères que la bataille s’arrête, alors tu pourras découvrir ce qui est arrivé à ton fils. Et je n’ai pas besoin de chercher Potter.Avant que le jour se lève (sinon c’est avant que la nuit soit out), Potter viendras pour me trouver." Voldemort laissa tomber son regard fixe une fois de plus sur sa baguette entre ses doigts. Ca le troublait…et les choses qui troublaient Lord Voldemort devaient être réarranger… "Va et trouve Rogue." "Rogue, m-mon seigneur ?" "Rogue. Maintenant. J’ai besoin de lui. Il y a un --service--que j’exige de lui. Va" Effrayé, trébuchant un peu à cause de sa tristesse, Lucius quitta la salle. Voldemort continua à se tenir là, tournoyant la baguette entre ses doigts, la regardant fixement. "C’est le seul moyen, Nagini," chuchota-t-il, et il regarda autour, et il y avait le grand serpent épais, maintenant suspendu dans les airs, se tordant avec élégance dans l’espace protégé et enchanté qu’il avait fait pour elle, une sphère éblouissante (ou étoilée) et transparente quelque part entre une cage scintillante et un tank (au lieu de réservoir J ). Avec un soupir (ou halètement), Harry revint à lui et ouvrit ses yeux au même moment où ses oreilles furent assaillies par les hurlements, les cris, les fracas et les coups de la bataille. "Il est dans la Cabane Hurlante. Le serpent est avec lui, il a jeté quelques sort de protections magiques autour de lui. Il vient juste d’envoyer Lucius chercher Rogue." "Voldemort assis dans la Cabane Hurlante ?" dit Hermione outragée. "Il n’est--il n’est pas en train de SE BATTRE ?" "Il ne pense pas qu’il a besoin de se battre," dit Harry. "Il pense que je vais aller le rejoindre." "Mais pourquoi ?" "Il sait que je suis après les Horcruxes--il garde Nagini près de lui--je vais devoir aller à lui pour m’approcher de la chose--" "Exact," dit Ron, ajustant ses épaules. "Alors tu n’y vas pas, c’Est-ce qu’il veut, ce qu’il prévoit. Tu restes ici et tu t’occupes d’Hermione, j’y vais et je le prends--" Harry coupa (la parole) Ron. "Vous deux restez ici, j’y vais avec la Cape (d’invisibilité) et je reviens le plus tôt poss--" "Non," dit Hermione, "ça a plus de sens si je prends la Cape et--" "N’y pense même pas,"la gronda Ron. Avant que Hermione aille plus loin que "Ron, je suis aussi capable que--" la tapisserie au sommet de l’escalier, sur lequel elle se tenait, s’écarta. "POTTER!" Deux Mangemorts masqués se dressait là, mais avant que leurs baguettes furent entièrement levées, Hermione cria "Glisseo!" Les marches sous leurs pieds s’aplatir en descente (comme un toboggan) et Harry, Ron et elle le dévalèrent, incapable de contrôler leur vitesse mais assez vite pour que les sorts de Stupéfixion des Mangemorts volèrent loin au-dessus d’eux. Ils tirèrent à travers la tappiserie cachée au fond et tournèrent sur le plancher, frappant le mur opposé. "Duro!" cria Hermione, pointant sa baguette vers la tapisserie, il y (en) avait deux forts (?), des craquements écoeurants lorsque la tapisserie se changea en pierre et les Mangemorts se froissèrent (s’écrasèrent) contre elle. "Reculez!" cria Ron, et Harry, Hermione et lui se jetèrent violemment contre une porte quand un troupeau (horde) de bureau gallopant gronda au-delà, dirigé par un professeur McGonagall sprintant. Elle apparut sans les remarquer. Ses cheveux étaient lâchés et il y avait une balafre sur sa joue. Quand elle tourna au coin, il l’entendirent crier, "CHARGEZ!" "Harry, met la cape," dit Hermione. "Ne pense pas à nous--" Mais il la lança sur eux trois; il étaient grand si bien qu’il se doutait que n’importe qui pouvait voir leurs pieds désincarnés à travers la poussière qui obstruait l’air, la pierre tombante, le mirroitement des sorts. Ils coururent en bas de l’escalier suivant et se retrouvèrent dans un couloir plein de duellistes. Les portraits de chaque côté des combattants étaient bondés de visages criant conseils et encourageants, pendant que les Mangemorts, les deux masqué et démasqué, combattaient étudiants et professeurs. Dean avait gagné lui-même une baguette, parce qu’il était face à face avec Dolohov, Parvati avec Travers. Harry, Ron et Hermione levèrent leurs baguette magique immédiatement, prêt à frapper, mais les duellistes tissaient (weaving j’ai pas trouver mieux) et décochaient tellement de sort (j’ai rajouté sort pour que ça ait plus de sens) qu’il y avait une forte probabilité de blesser leur propre côté s’il jetaient des malédictions. Bien qu’ils se tenaient prêts à se battre, attendant l’opportunité pour agir, il y eut un grand "Wheeeeee! (je ne sais pas traduire ça, comme c’est un cri)" et levant les yeux, Harry vit Peeves vrombissant (bourdonnant) au-dessus d’eux, lâchant des cosses (ou gousses) de Snargaluff sur les Mangemorts, leurs têtes ont été soudainement englouties par des tubercules vertes tortillantes comme de gros vers. "ARGH!" Une poignée de tubercules avaient frappé la cape au-dessus de la tête de Ron; les racines humides et vertes ont été improbablement suspendues entre ciel et terre, alors Ron se secoua pour les faire tomber. "Quelqu’un est invisible ici!" cria un Mangemort masqué les pointant. Dean tira le meilleur de la distraction momentanée du Mangemort, le frappant avec un sort de Stupéfixion; Dolohov essaya d’exercer des représailles, et Parvati lui lança le sortilège du saucisson (petrificus totalus). "Allons-y" hurla Harry, et lui ainsi que Ron et Hermione recueillirent la cape autour d’eux-mêmes et foncèrent, têtes baissées, au milieu des combattants, glissant un peu dans les flaques de jus de Snargaluff, vers le sommet de l’escalier de marbre dans le hall d’entrée. "C’est Drago Malfoy, c’est Drago, je suis de votre côté!" (c’est mieux que "Je suis Drago Malfoy, je suis Drago, je suis de votre côté") Drago était sur le palier supérieur, plaidant, avec un autre Mangemort masqué. Harry stupéfixia le Mangemort quand ils passèrent. Malfoy regarda autour, rayonnant, pour son sauveur, et Ron le frappa (punched = perforé mais bon) sous la cape. Malfoy tomba en arrière au-dessus du Mangemort, sa bouche saignante, tout à fait stupéfié. "Et c’est la seconde fois que nous sauvons ta vie ce soir, toi le faux-cul (c’est la bonne traduction :p)!" hurla Ron. Il y avait plus de duelliste partout dans les escaliers et dans le hall. Les Mangemorts étaient partout (à chaque endroits) où Harry regardait: Yaxley, près de la porte de devant, en plein combat avec Flitwick, un Mangemort masqué combattait Kingsley à droite près d’eux. Les étudiants couraient dans toutes les directions; certains portant ou traînant des amis blessés. Harry dirigea un sort de Stupéfixion vers le Mangemort masqué; il le manqua mais faillit toucher Neville, qui avait émergé de nulle part brandissant des bracées de Tentacula Vénéneuse, lesquelles faisaient joyeusement des boucles autour du Mangemort le plus proche et commencèrent à tournoyer sur lui. Harry, Ron et Hermione gagnèrent rapidement l’escalier de marbre: du verre (ou le verre) se brisa du côté gauche, et le sablier des Serpentards qui avait enregistré les points de leur Maison renversait partout ses émeraudes, de sorte que les gens glissaient et chancelaient pendant qu’ils couraient. Deux corps tombèrent depuis le balcon du dessus, pendant qu’ils atteignaient le sol, une tâche grise floue que Harry prit pour un animal à quatre pattes fonça à travers le hall pour enfoncer ses dents dans (sur) l’un de ceux qui étaient tombés. "NON!" cria Hermione, et avec un souffle asssourdissant provenant de sa baguette, Fenrir Greyback fut rejeté en arrière du corps luttant faiblement de Lavande Brown. Il heurta les rampes de marbre et lutta pour se remettre sur ses pieds. Puis, avec un flash blanc lumineux et un crac, une boule de cristal tomba au sommet de son crâne, et il s’écroula sur le sol et ne bougea plus. "J’en ai plus!" cria le professeur Trelawney depuis le dessus des rampes. "Plus pour ceux qui en veulent! Ici--" Et avec un mouvement ressemblant un un service au tennis, elle souleva une autre énorme sphère en cristal de son sac, fit onduler sa baguette en l’air, et expédia la boule à travers le hall et s’enfonça à travers la fenêtre. Au même moment, les lourdes portes en bois (de l’entrée) s’ouvrirent en éclats, et les plus gigantesques (des) araignées forcèrent le passage dans le hall d’entrée. Les cris de terreur fendaient l’air: Mangemorts et Poulardiens (Hogwartians) semblablement, et les jets de lumières rouges et verts volaient au milieu des montres approchants, qui tremblèrent et s’élevèrent, plus terrifiant que jamais. "Comment on sort ?" cria Ron par-dessus les cris, mais avant que Harry ou Hermione puissent répondre, ils furent renversés sur le côté; Hagrid descendit les escaliers en trombe (j’ai pas trouvé mieux), brandissant son parapluie rose à fleur. "Ne leur faîtes pas d’mal, ne leur faîtes pas d’mal" cria-t-il. "HAGRID, NON!" Harry oublia tout le reste: il se rua hors de la cape, se courbant pour éviter les malédictions illuminant tout le hall. "HAGRID, REVIENS!" Mais il n’était pas à mi-chemin qu’il vit ce qui arriva: Hagrid disparu parmis les araignées, et dans une grande course, un vil mouvement grouillant, elles reculèrent sous l’impact des sorts, Hagrid étaient ensevelit (enterré) au milieu. "HAGRID!" Harry entendit quelqu’un appelant son propre nom, ami ou ennemi ils s’en fichait: il sprinta en bas des marches vers le sol sombre (?), et les araignées grouillèrent plus loin avec leurs proies, et il ne vit rien du tout de Hagrid. "HAGRID!" Il pensait qu’il pouvait sortir en ondulant (?) un énorme bras du milieu de l’essaim d’araignée, mais il le fit pour les chasser (j’ai pas capté), son chemin fut barré par pied monumental, qui se balançait vers le bas hors de l’obscurité et fit trembler le sol sur lequel il se tenait. Il leva les yeux: un géant se tenait devant lui, long de 20 pieds (1 pieds=30cm environ donc environ 6m, mais 5m dans la version française de l‘ordre du phénix), sa tête cachée dans l’ombre, rien (d’autre ?) mais son treelike (problème de pdf, ce mot n’est même pas dans le dico), des (ses ?) tibias velus illuminés par la lumière des portes du château. Brutalement, avec un mouvement liquide (?), il écrasa un poing massif à travers une fenêtre supérieure, et le verre tomba sur Harry, le forçant à repartir sous la protection de la porte. "Oh mon--!" cria Hermione, Ron et elle rattrapant Harry et regardant fixement en haut vers le géant essayant maintenant de saisir des personnes par la fenêtre du dessus. "Arrête (dont!)" cria Ron, attrapant la main de Hermione quand elle leva sa baguette. " Stupéfixe le et il écrasera la moitié du château--" "HAGGER ?" Graup est venu vacillant autour du coin du château; Harry réalisa seulement maintenant que c’était Graup, en effet, un géant trop petit. Les monstre gargantuesque essaya d’écraser des gens à l’étage supérieur tourna autour et poussa un cri. Les marches de pierre pendant qu’il frappait du pied vers ses plus petits parents (les humains), et la bouche de travers de Graup, tomba ouverte (s’ouvrit), montrant des dents jaunes irrégulières de la taille d’une brique; et alors ils se lancèrent les uns sur les autres (?) avec la sauvagerie des lions. "COUREZ" rugissa Harry; la nuit était remplit d’affreux cris et d’explosions quand le géant lutta, et il saisit la main de Hermione et arracha les marches du sol, Ron s’éleva en arrière. Harry avait perdu l’espoir de trouver et sauver Hagrid; il couru si vite qu’ils furent à mi-chemin devant la forêt avant qu’ils furent une nouvelle fois élevés brièvement. L’air autour d’eux se refroidit: le souffle de Harry se pris (pas trouver mieux) et se solidifia dans sa poitrine. Des formes se déplaçaient dehors dans l’obscurité, des figures tourbillonnantes de noirceur concentrée, se déplaçant en grande vague vers le château, leurs visages encapuchonnés et leurs râles… Ron et Hermione se rapprochèrent de lui pendant que les bruits du combat derrière eux furent soudainement amortis, étouffé, parce qu’un silence que seuls les Détraqueurs pouvaient apportés tombait vigouresementdans la nuit, et Fred était parti, et Hagrid mourrait ou était déjà mort… "Viens, Harry!" dit la voix d’Hermione de très loin. "Patronus, Harry, viens!" Il leva sa baguette, mais un désespoir morne était disséminé à travers lui: Combien de morts en plus maintenant étaient étalés sans qu’il ne le sache pas ? Il se sentait comme si son âme délaissait à moitié son corps… "HARRY, VIENS!" hurla Hermione. Une centaine de Détraqueurs avançaient, glissant vers eux, suçant à leur manière plus près le désespoir de Harry, lequel était comme une promesse de festin… Il vit le (fox) terrier argenté de Ron éclaté en l’air, clignotant faiblement, et s’évanouir; il vit la loutre de Hermione se balancer dans les airs et s’éteindre, et sa propre baguette trembla dans sa main, et il accueilla presque l’oubli approchant, la promesse de rien, sans sentiment… Et puis un lièvre argenté, un sanglier (ou verrat et oui un verrat est un animal), et un renard s’élevèrent derrière les têtes de Harry, Ron et Hermione: les Détraqueurs tombèrent en arrière devant l’approche les créatures. Trois personnes supplémentaires étaient sortis de l’obscurité pour se tenir près d’eux, leur baguette magique tendue continuant d’invoquer leur Patronus: Luna, Ernie et Seamus. "C’est vrai,"dit Luna encourageante, comme s’ils étaient de retour dans la Salle sur Demande et c’était un sort de l’entraînement de L’A.D., "C’est vrai, Harry… vas-y, pense à queque chose d’heureux…" "Quelque chose d’heureux ? Dit il, la voix cassé. "Nous sommes toujours là," chuchota-t-elle, "nous combattons toujours. Viens, maintenant…" Il y eut un éclair argenté, puis une lumière hésitante, et puis, avec le plus grand effort qui ne lui avait jamais autant coûté, le mâle (the stag c’est tout ce que j’ai trouvé) éclata à l’extrémité de la baguette d’Harry. Il avança au trop en avant, et maintenant les Détraqueurs se dispersèrent sérieusement, et immédiatement la nuit redevint douce, mais les bruits de la bataille environnante étaient forts dans ses oreilles. "Merci beaucoup (Je ne vous remercierais pas assez…)," dit Ron tremblant se tournant vers Luna, Ernie, et Seamus "vous venez de sauver--" Avec un rugissement et une secousse de tremblement de terre, un autre géant venait en vacillant hors de l’obscurité en provenance de la forêt, brandissant une massue plus grande que chacun d’eux. "COUREZ!" cria encore Harry, mais les autres n’avaient pas besoin de l’entendre; ils étaient tous confus, pas une seconde de trop, parce qu’à l’instant d’après le pied de la créature tomba exactement là où ils s’étaient tenus. Harry regarda autour: Ron et Hermione le suivaient, mais les trois autres étaient retourné à la bataille. "Sortons de son champ!" cria Ron comme le géant balança encore sa massue, son souffle faisant écho dans la nuit, à travers la pelouse où des explosions rouges et vertes continuaient à illuminer l’obscurité. "Le saule cogneur," dit Harry, "allons-y!" Il enferma (emmura) d’une certaine façon tout dans son esprit, fourré en lui dans un petit espace qu’il ne pouvait pas regarder maintenant: les pensées (souvenir plutôt nan ?) de Fred et de Hagrid, sa peur pour toutes les personnes qu’il aimait, dispersé à l’intérieur et à l’extérieur du château, devront toutes attendre, parce qu’ils devaient courir, devaient atteindre le serpent et Voldemort, parce que c’était, comme l’avait dit Hermione, le seul moyen d’y mettre fin-Il sprinta, croyant à moitié qu’il pouvait dépasser la mort elle-même, ignorant les jets de lumière volant dans l’obscurité tout autour de lui, le son du lac se brisant comme la mer, et le craquement de la Forêt interdite à travers la nuit sans vent; pour les raisons qui semblèrent avoir montés la rébellion, il couru plus rapidement qu’il s’était jamais déplacé dans sa vie, et ce fut lui qui vit le grand arbre en premier, le Saule qui protégeait le secret dans ses racines avec des coups, et ses branches violentes. Haletant et ayant le souffle court, Harry ralentit, abordant les branches frappantes du Saule, regardant à travers l’obscurité vers le tronc marqué (ou de coutil ?), essayant de voir le seul nœud dans l’écorce du vieil arbre qui le paralyserait. Ron et Hermione le rattrapèrent, Hermione était tellement hors d’haleine qu’elle ne pouvait pas parler. "Comment--comment va-t-on rentrer?" haleta Ron. "Je pourrait--voir l’endroit--si nous avions--encore Pattenrond--" "Pattenrond ?" siffla Hermione, se courbant deux fois, saisissant sa poitrine. "T’es un sorcier ou quoi ?" "Ah--oui--c’est vrai--" Ron regarda autour, puis dirigea sa baguette vers une brindille (oui oui twig = brindille) sur la pelouse et dit "Wingardium Leviosa!" La brindille s’envola de la pelouse, tourna en l’air comme si elle était prise par une rafale de vent, puis fonça directement vers le tronc à travers le balancement sinistre des branches du Saule.Elle s’enfonça à un endroit près des racines, et immédiatement, l’arbre tortillant devint immobile. "Parfait!" haleta Hermione. "Attends." Lors d’une seconde vacillante, pendant que les fracas et les explosions de la bataille remplissaient l’air, Harry hésita. Voldemort cherchait ça, voulait qu’il vienne…Conduisait-il Ron et Hermione dans un piège ? Mais la réalité semblait proche de lui, cruelle et évidente: le seul moyen devant (lui) était de tuer le serpent, et le serpent était où Voldemort était, et Voldemort était à la fin de ce tunnel… "Harry, on arrive, rentre juste là dedans!" dit Ron, le poussant en avant. Harry se tortilla dans le passage terreux caché dans les racines de l’arbre. C’était un petit peu plus serré et comprimant que la dernière fois qu’ils entrèrent. Le tunnel avait un plafond bas:ils devaient se courber pour bouger dedans depuis les quatre années précédentes; maintenant il n’y avait pas d’autre moyen que de ramper. Harry vint en premier, sa baguette illuminée, s’attendant à rencontrer à tout moment un obstacle, mais personne ne vint. Ils bougèrent en silence, le regard de Harry fixé sur le faisceau oscillant de la baguette qu’il tenait dans son poing. A la fin, le tunnel commença à remonter et Harry vit un éclat (ou un ruban, je ne vois pas trop) de lumière devant. Hermione tira avec effort sur sa cheville. "La cape!" chuchota-t-elle. "Mets la cape!" Il chercha à tâtons derrière lui et elle fourra le tas de tissu glissant dans ses mains libre. Il la ramena avec difficulté sur lui, murmura, "Nox,"éteignant la lumière de sa baguette, et continua sur ses mains et ses genoux, aussi silencieusement que possible, tous ses sens en alerte, s’attendant à être découvert à chaque seconde, pour entendre une voix claire et froide, voir un flash de lumière verte. Et puis il entendit des voix provenant de la pièce directement devant eux, seulement légèrement insonorisé par le fait que l'ouverture à l'extrémité du tunnel avait été bloquée vers le haut par ce qui ressemblait à une vieille caisse. A peine audacieux pour respirer, Harry se glissa jusqu’à l’ouverture et regarda à travers un minuscule espace entre la caisse et le mur. La salle là-bas était faiblement allumée, mais il pouvait voir Nagini, tourbillonant et se lovant comme un serpent de mer, en sécurité dans son enchantement, la sphère éblouissante (ou étoilée), qui flottait sans support en l’air. Il pouvait voir le bord d’une table, et une main blanche aux longs doigts jouant avec une baguette. Puis Rogue parla, et le cœur de Harry vacilla: Rogue était à quelque centimètres de Harry à l’endroit où il était accroupit, caché. "…mon seigneur, leur résistance s‘éffrite" "--et ça se fait sans ton aide," dit Voldemort avec sa voix forte et claire. "Aussi haabile sorcier que tu sois, Severus, je ne pense pas que tu feras plus de différence maintenant. Nous y sommes presque… presque." "Laissez moi trouver le garçon. Laissez moi vous rapporter Potter. Je sais que je peux le trouver, mon seigneur. S’il vous plaît." Rogue progressa vers l’espace (vers le trou serait mieux) et Harry recula un peu, gardant ses yeux fixé sur Nagini, imaginant s’il existait un sort qui pouvait pénétré la protection autour d’elle, mais il ne pouvait penser à quelque chose. Une tentative ratée, et il quitterait sa position… Voldemort se leva. Harry pouvait le voir maintenant, voir ses yeux rouges, son visage de serpent aplati, sa pâleur luisant légèrement dans la semi-obscurité. "J’ai un problème, Severus," dit doucement Voldemort. "Mon seigneur ?" dit Rogue. Voldemort leva la baguette de l’aînée, la tenant délicatement et précisément comme un conducteur de bâton (chef d’orchestre à mon avis). "Pourquoi ça ne marche pas pour moi, Severus ?" Dans le silence, Harry imagina qu’il pouvait entendre le serpent sifflant légèrement comme il s’enroulait et se déroulait--ou était-ce le sifflement de soupir persistant de Voldemort dans l’air ? "Mon--mon seigneur ?" dit Rogue avec des yeux vides. "Je ne comprends pas. Vous--vous avez exécuté une magie extraordinaire avec cette baguette." "Non," dit Voldemort. "Je n’ai pas senti de différence entre cette baguette et celle que je me suis procuré chez Ollivander il y a toutes ces années." Le ton de Voldemort était pensif, calme, mais la cicatrice de Harry commença à battre et à s’impulser (j’ai pas trouver mieux): La douleur était établit devant son crâne, et il pouvait sentir ce sens commandé par la fureur établit à l’intérieur de Voldemort. "Aucune différence," répéta Voldemort. Rogue ne parla pas. Harry ne pouvait pas voir son visage. Il pensait que Rogue sentait le danger et essayait de trouver les bons mots pour rassurer son maître. Voldemort commença à bouger dans la pièce: Harry le perdit de vue quelques secondes,comme il rôdait, parlant avec cette même voix mesurée, pendant que la douleur et la fureur montaient à l’intérieur de Harry. "J’ai longtemps et mûrement pensé, Severus… tu sais pourquoi je t’ai rappellé de la bataille ?" Et pendant un moment, Harry vit le profile de Rogue. Ses yeux étaient fixés sur le serpent enroulé dans sa cage enchantée. "Non, mon seigneur, mais je prie pour que vous me laissiez y retourner. Laissez moi trouver Potter." "Tu parles comme lucius. Aucun de vous ne comprend Potter comme moi. Il n’a pas besoin d’être trouver. Potter viendra à moi. Je connais ses faiblesses tu vois, son (seul ?) grand défaut. Il déteste voir les autres tomber autour de lui, sachant ça c’est-ce qui va se produire pour lui. Il voudra arrêter ça à n’importe quel prix. Il viendra." "Mais mon seigneur, il peut avoir été tué accidentellement par n’importe qui d’autre que vous-même--" "Mes instructions au Mangemorts étaient parfaitement claires. Capturer Potter. Tuer ses amis--le plus, le mieux--mais ne pas le tuer. "Mais c’est à toi que je voulait parler, Severus, pas Harry Potter. Tu as été très précieux pour moi. Très précieux." "Mon seigneur sait que je cherche seulement à le servir. Mais--laissez moi partir et trouver le garçon, mon seigneur. Laissez moi vous le ramener. Je sais que je peux--" "Je t’ai dis non!" dit Voldemort, et Harry aperçut le reflet rouge de ses yeux comme il se tourna encore, et le bruissement de sa cape était comme le glissement d’un serpent, et il sentit l’impatience de Voldemort dans sa cicatrice brûlante. "Mon souci à l’heure actuelle, Severus, est qu’est-ce qui arrivera quand je rencontrerai finalement le garçon!" "Mon seigneur, il ne peut y avoir aucune question, sûrement--?" "--mais il y a une question, Severus. La voici." Voldemort s’arrêta , et Harry pouvait simplement le voir encore pendant qu’il faisait glissé la baguette de l’aîné entre ses doigts blancs, regardant fixement Rogue. "Pourquoi les deux baguettes que j’ai utilisées ont échoué une fois dirigé contre Harry Potter ?" "J--Je ne peux pas y répondre, mon seigneur." "Tu ne peux pas ?" La pointe de rage était ressentit comme une dague progressant à travers la tête de Harry: il força son propre poing dans sa bouche pour s’arrêter lui-même de pleurer (ou crier plutôt) de douleur. Il ferma les yeux, et fut soudainement Voldemort, regardant le visage pâle de Rogue. "Ma baguette en if fait tout ce que je lui demande, exepté tuer Harry Potter. Ça raté deux fois. Ollivander m’a parler sous la torture des deux cœur (ou noyau), m’a dit de prendre une autre baguette. Ce que j’ai fait, mais la baguette de Lucius éclata pendant la rencontre avec Potter." "Je--je n’ai pas d’explications, mon seigneur." Maintenant Rogue ne regardait plus Voldemort. Ses yeux sombres fixaient toujours le serpent s’enroulant dans sphère protectrice. "J’ai cherché une troisième baguette, Severus. La baguette de l’aînée, la baguette de la destinée, le Bâton de la Mort (deathstick). Je l’ai prise de son précédent maître. Je l’ai prise de la tombe d’Albus Dumbledore." Et maintenant Rogue regarda Voldemort, et le visage de rogue était comme un masque de mort. Il était tellement et toujours blanc comme un linge quand il parlait, c’était un choque de voir que quelqu’un vivait derrière le blanc de ces yeux. "Mon seigneur--laissez mi aller jusqu’au garçon--" "Toute cette longue nuit quand j’était au bord de la victoire, je m’était reposé ici," dit Voldemort, sa voix à peine plus fort qu’un chuchotement, "me demandant, me demandant, pourquoi la baguette de l’aîné refuse d’être ce qu’elle devait être, refuse de s’exécuter comme la légende indique qu’elle doit s’exécuter pour son propriétaire légitime…et je pense que j’ai la réponse." Rogue ne parla pas. "Peut-être que tu le sait déjà ? Tu es un homme intelligent, après tout, Severus. Tu as été un bon et fidèle servant, et je regrette ce qui va arrivé." "Mon seigneur--" "La baguette de l’aîné ne peut pas me servir correctement, Severus, parce que je ne suis pas son vrai maître. La baguette de l’aînée appartient au sorcier qui tue le précédent propriétaire. Tu as tué Albus Dumbledore. Tant que tu vivras, Severus, la baguette de l’aîné ne sera pas vraiment mienne." "Mon seigneur!" protesta Rogue, levant sa baguette. "Il n’y a pas d’autre moyen," dit Voldemort. "Je dois maîtriser la baguette, Rogue. Je maîtrise la baguette, et je maîtrise Potter à la fin." Et Voldemort fendit l’air avec la baguette de l’aîné. Elle ne fit rien à Rogue, qui, pendant une demie seconde, semblait penser qu’il était en sursis: mais alors les intention de Voldemort étaient devenues clair. La cage du serpent roulait en l’air, et avant que Rogue ne puissent rien faire d’autre que crier, elle l’entoura, tête et épaules, et Voldemort parla en Fourchelang. "Tue." Il y eut un terrible hurlement. Harry vit le visage de Rogue perdre le peu de couleur qu’il avait; il blanchissait pendant que ses yeux noirs s’élargissaient, comme les crochets du serpent perçaient son cou, pendant qu’il n’arrivait pas à pousser la cage enchanté de lui-même, alors ses genoux chancelèrent et il tomba sur le sol. "Je le regrette," dit froidement Voldemort. Il se tourna; il n’y avait ni tristesse en lui, ni remords. Il était temps de quitter cette cabane et de prendre conger, avec une baguette qui pouvait maintenant appliquer tous ses commandements. Il la pointa vers la cage éblouissante tenant le serpent, qui dérivait ver le haut, enleva le serpent, qui tomba en longueur sur le sol. Voldemort sortit de la salle sans jeter un coup d’œil, et le grand serpent flotta derrière lui dans son énorme sphère protectrice. Retournant dans le tunnel avec son propre esprit, Harry ouvrit les yeux; il retira le sang de la morsure de son poing dans un effort pour ne pas crier. Maintenant il regarda à travers l’ouverture entre la caisse et le mur, regardant un pied dans une botte noire tremblé sur le sol. "Harry!" souffla Hermione derrière lui , mais il pointait déjà sa baguette sur la caisse bloquant sa vue. Elle se leva de quelques centimètres dans les airs et dériva en longueur silencieusement. Aussi vite qu’il le pouvait, il se tira lui-même vers le haut dans la salle. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, pourquoi il approchait l’homme mourrant: il ne savait pas ce qu’il ressentait quand il vit le visage pâle de Rogue, et les (ses) doigts essayant de contenir la blessure sanglante de son cou. Harry enleva la cape d’invisibilité, et baissa les yeux vers l’homme qu’il détestait, dont les yeux noirs s’élargissant trouvèrent Harry pendant qu’il pleurait pour parler. Harry se plia au-dessus de lui, et Rogue saisit le devant de sa robe et le tira plus près. Un terrible grincement et un bruit de glouglou (gurgling noise) s’échappa de la gorge de Rogue. "Prends… ça…Prends… ça…" Quelque chose d’autre que du sang fuyait de Rogue. Bleu argenté, ni gaz ni liquide, il jaillit de sa bouche, de ses oreilles et de ses yeux, et Harry savait ce que c’était, mais il ne savait pas quoi faire--Un flacon, créé avec l’air mince, fut poussé dans ses mains tremblante par Hermione. Harry déposa la substance argentée dans le flacon avec sa baguette. Quand le flacon fut remplit au ras bord, Rogue regarda comme si le sang ne le quittait pas, sa prise sur la robe de Harry diminua. "Regar… de … moi" chuchota-t-il. Les yeux verts trouvèrent les noirs, mais après une seconde, quelque chose dans les profondeurs du pari sombre semblèrent disparaître, les laissant fixé, masqué et vident. La main tenant Harry tomba dans un bruit sourd, et Rogue ne bougea plus. Chapitre 33 Harry était resté se mettant à genoux au côté de Rogue, le regardant fixement, jusqu'à ce que soudainement une voix élevée et froide s’éleva, si proche d’eux qu’Harry sauta sur ses pieds, le flacon étroitement saisi dans ses mains, pensant que Voldemort était entré dans la salle. La voix de Voldemort se réverbérait dans les murs et dans le sol, et Harry se rendit compte qu'il parlait à Poudlard et à ses alentours, pour que les résidants de Pré-Au-Lard et que tout ceux combattant encore dans le château l'entendraient clairement comme si il se tenait près d’eux, son souffle dans leur dos, dans leurs cous, un coup fatal au loin. - Vous avez combattu, dit la voix élevée et froide, et vaillamment. Le Seigneur Voldemort sait évaluer le courage. - Pourtant vous avez subi de lourdes pertes. Si vous continuez à me résister, vous mourrez tous. Je ne souhaite pas que ceci se produise. Chaque goutte de sang magique renversée est une perte. - Le Seigneur Voldemort est compatissant. Je commande mes forces pour un retrait immédiat. Vous avez une heure. Pour vous débarrasser de vos morts avec de la dignité. Traiter vos blessés. - Je te parle maintenant, Harry Potter, directement. Tu as permis à tes amis de mourir pour toi plutôt que de me faire face toi-même. J'attendrai une heure dans la forêt interdite. Si, à la fin de cette heure, tu n'es pas venu vers moi, si tu n’as pas donné de tes nouvelles, alors la lutte recommencera. Cette fois, j'écrirai la fin moi-même, Harry Potter, et je te trouverai, et je punirai chaque dernier homme, femme, et enfant qui essayeront de te cacher de moi. Une heure. Ron et Hermione secouèrent leurs têtes frénétiquement, regardant Harry. - Ne l’écoute pas. Dit Ron. - Il a raison. Dit Hermione d'une manière extravagante. Retournons, retournons au château, s'il est allé à la forêt alors nous devrons penser à un nouveau plan Elle jeta un coup d'oeil sur le corps de Rogue, puis se dépêcha de nouveau vers l'entrée de tunnel. Ron l'a suivie. Harry se dissimula sous la cape d'invisibilité, puis regarda Rogue. Il ne savait pas comment se sentir, à moins que le choc de la manière avec laquelle Rogue ait été tué, et la raison pour laquelle elle avait été faite. Ils rampèrent en arrière par le tunnel, aucun d’eux ne parla, et Harry se demanda si Ron et Hermione pouvaient encore entendre Voldemort sonner dans des leurs têtes car lui il pouvait. « Tu as permis à tes amis de mourir pour toi plutôt que de me faire face toimême. J'attendrai une heure dans la forêt interdite. Une heure. » Les petits paquets semblaient salir la pelouse de l'avant du château. Il avait seulement une heure ou ainsi d'aube, pourtant il était épais. Les trois d'entre eux se dépêchèrent vers les marches en pierre. Un seul chien, de la taille d'un petit bateau, configurait abandonné devant eux. Il n'y avait aucun autre signe de Grawp ou de son attaquant. Le château était anormalement silencieux. Il n'y avait aucun flash de lumière maintenant, aucuns coups ou cris perçants. Les dalles du hall d'entrée abandonné été souillées de sang. Des émeraudes étaient encore dispersées partout sur le plancher, avec des morceaux de marbre et de bois brisé. Une partie des rampes avait été soufflée. « Où sont ils? » chuchota Hermione. Ron les mena au grand hall. Harry s'arrêta dans la porte. Les tables de maisons été allées et la salle été serrée. Les survivants se tenaient dans des groupes, leurs bras autour des cous de chacun. Les blessés étaient traités sur la plateforme augmentée par Madame Pomfrey et un groupe d’aide. Firenze était parmi les blessés ; son sang versé sur son flanc secoué où il s'étendait, incapable de se tenir. La ligne de morts dans une rangée au milieu du Hall. Harry ne pouvait pas voir le corps de Fred, parce que sa famille l'entourait. George se mettait à genoux à sa tête; Mme Weasley se trouvait derrière la poitrine de Fred, secouant son corps. M. Weasley frottant ses cheveux tandis que les larmes cascadaient vers le bas ses joues. Sans mot à Harry, Ron et Hermione marchèrent au loin. Harry vu l'approche de Ginny à Hermione, dont le visage était gonflé et brouillé, et l'étreint. Ron rejoignit Bill, Fleur, et Percy, qui jeta un bras autour des épaules de Ron. Pendant que Ginny et Hermione se rapprochaient du reste de la famille, Harry eu un point de vue clair des corps se trouvant à côté de Fred. Remus et Tonks, pâlissait et toujours un regard paisible, apparent endormi sous l'obscurité, du plafond enchanté. Le grand hall semblait voler au loin, devenant plus petit, rétrécissant, car Harry tournoyait vers l'arrière de la porte. Il ne pouvait pas dessiner le souffle. Il ne pouvait pas soutenir de regarder l'un des autres corps, pour voir qui d'autre était mort pour lui. Il ne pouvait pas soutenir pour rejoindre les Weasley, ne pouvait pas regarder dans leurs yeux, quand s'il s'était donné en premier lieu, Fred pouvait ne jamais être mort. Il se retourna et couru vers le haut de l'escalier de marbre. Lupin, Tonks. Il aspirait à ne pas se sentir. Il souhaitait qu'il pourrait déchirer son coeur, ses intestins, tout qui étaient intérieur de lui criait. Le château était complètement vide; même les fantômes semblaient avoir joint la masse pleurant dans le grand hall. Harry couru sans s'arrêter, saisissant le flacon en cristal des dernières pensées de Rogue, et il n'a pas ralenti jusqu'à ce qu'il ait atteint la gargouille en pierre gardant le bureau de directeur. « Mot de passe ? » « Dumbledore! » dit Harry sans réfléchir, parce que c'était lui qu'il avait aspiré à voir, et à sa surprise la gargouille glissa de côté indiquant l'escalier en spirale derrière. Harry jeta un coup d'oeil désespérément sur l'armature abandonnée de Dumbledore, qui était accroché directement derrière la chaise du directeur, puis lui tourna le dos. La Pensine en pierre s'étendent dans le coffret où elle avait toujours été. Harry l'a souleva sur le bureau et versa les mémoires de Rogue dans le bassin large avec ses inscriptions runiques autour du bord. Pour s'échapper dans quelqu'un d'autre principal serait béni de soulagement. Rien que même Rogue l'avait laissé ne pourrait être plus mauvais que ses propres pensées. Les mémoires tourbillonnaient, blanc argent et étrange, et sans hésiter, avec un sentiment d'abandon insouciant, comme si ceci soulagerait sa peine de torture, Harry plongea. Il tomba la tête la première dans la lumière du soleil, et ses pieds se trouvaient sur de la terre chaude. Quand il se redressa vers le haut, il vu qu'il était dans une cour de jeu presque abandonnée. Une cheminée énorme simple dominait l'horizon éloigné. Deux filles étaient oscillait en arrière et vers l'avant, et un garçon maigre les observait par derrière un bloc de buissons. Ses cheveux noirs étaient trop longs et ses vêtements étaient ainsi mal adapté qu'ils semblaient délibérés : jeans trop courts, un manteau minable et pull-over qui pouvait avoir appartenu à adulte, un tee shirt bizarre. Harry se rapprocha du garçon. Rogue n’avait pas plus de neuf ou dix ans, cireux, petit, visqueux. Il y avait de l'avarice de manifester dans son visage mince car il observait la plus jeune des deux filles balançant plus haut et plus haut que sa soeur. « Lily, ne le fait pas ! » Poussa des cris perçants l'aîné des deux. Mais la fille se laissa s'attaquer dans l'oscillation à la taille même de son arc et pilotée dans l'air, tout à fait littéralement au vol, lancé vers le ciel avec un grand cri de rire, et au lieu du froissement sur l'asphalte de cour de jeu, elle monta comme une artiste de trapeze dans les airs, restant très haut trop longtemps, débarquant trop légèrement. « Maman ta dit non ! » Pétunia arrêta son oscillation en traînant les talons de ses santals au sol, faisant un craquement, bruit de meulage, puis sauta vers le haut, les mains sur les hanches. « Maman a dit que tu ne devais pas faire ça, Lily! » « Mais je suis très bien, » dit Lily, riant nerveusement toujours. « Tuney, regarde ceci. Montre ce que je peux faire. » Pétunia jeta un coup d'oeil autour. La cour de jeu été abandonnée indépendamment d'euxmêmes et, bien que les filles ne l'aient pas sue, que Rogue était là. Lily avait pris une fleur tombée du buisson derrière lequel Rogue était menacé. Pétunia avanca, évidemment déchirée entre la curiosité et la désapprobation. Lily attendit jusqu'à ce que Pétunia ait été près d'assez pour avoir un point de vue clair, puis donna sa paume. La fleur se reposa là, ouvrant et fermant ses pétales, comme une certaine huître bizarre et labiée. « Arrête ! » dit Pétunia en poussant des cris perçants. « Elle ne te blesse pas, » dit Lily, mais elle ferma sa main sur la fleur et la jeta de nouveau à terre. « Elle n'est pas exact, » dit Pétunia, mais ses yeux avaient suivi le vol de la fleur à terre et s'étaient attardés sur elle. « Comment fais tu ça? » ajouta elle, et il y avait désir ardent défini dans sa voix. « C’est évident, n'est-ce pas? » Rogue ne pu plus se contenir, mais avait sauté par derrière les buissons. Pétunia poussa des cris perçants et alla vers l'arrière vers les oscillations, mais Lily, bien que clairement effrayé, resté où elle était. Rogue semblait regretter son aspect. Un éclat mat de couleur monta sur les joues citrines pendant qu'il regardait Lily. Ce qui est évident? » demanda Lily. Rogue eu un air d'excitation nerveuse. Avec un regard sur Pétunia éloignée, planant maintenant près des balançoires, il abaissa sa voix et dit, « je sais ce que tu es. » « Ce qui veux dire? » « Tu es. Tu es une sorcière, » chuchota Rogue. Elle sembla insultée. « Ce n'est pas une chose très gentille à dire à quelqu'un ! » Elle tourna, son nez au ciel, et marcha au loin vers sa soeur. « Non ! » dit Rogue. Il était très coloré maintenant, et Harry se demanda pourquoi il n'avait pas enlevé le manteau ridiculement grand, à moins qu'il ait été parce qu'il n'a pas voulu indiquer la chemise sous elle. Il s'agita après les filles, regardant risiblement, comme un individu plus âgé. Les soeurs le considérèrent, uni dans la désapprobation, toutes les deux se tenant dessus à un des poteaux de balançoire, comme si c'était l'endroit sûr. « Tu es, » dit Rogue à Lily. « Tu es une sorcière. Je t’avais observé pendant un moment. Mais il n'y a rien de mal avec ça. Ma maman et moi sommes des sorciers. » Le rire de pétunia était comme de l'eau froide. « Sorcier! » poussa t elle dans des cris perçants, son courage retourné maintenant qu'elle avait récupéré du choc de son aspect inattendu. « Je sais qui tu es. Tu es ce garçon Rogue! Ils vivent en bas de l'extrémité du fileur à côté du fleuve, » dit elle à Lily, et il était évident de sa tonalité qu'elle a considéré l'adresse une recommandation pauvre. « Pourquoi vous avoir remarquer sur nous ? ». « N'avaient pas remarqué, » dit Rogue, chaud et inconfortable et sale d'une chevelure à la lumière du soleil lumineux. « Ne remarquerait pas sur toi, quoi qu'il en soit, » ajouta il froidement, « tu es une moldue. » Bien que Pétunia évidemment n'avait pas compris le mot, elle pouvait à peine confondre la tonalité. « Lily, viens, nous partons ! » dit elle. Lily obéi à sa soeur immédiatement, regardant Rogue quand elle est partie. Il se tenait observant eux pendant qu'ils marchaient vers la porte de la cour de jeu, et Harry, seul à gauche pour observer, la déception amère de Rogue identifié, et compris que Rogue avait prévu ce moment pendant un moment, et qu'il tout était allé mal. La scène se dissout, et avant qu’Harry l'ait sue, reforma autour de lui. Il était maintenant dans un petit bosquet d’arbres. Il pouvait voir un fleuve ensoleillé scintiller par leurs troncs. La fonte d'ombres par les arbres faisait un bassin de la nuance verte fraîche. Deux enfants se reposaient sur le revêtement, les jambes croisées au sol. Rogue avait enlevé son manteau maintenant ; sa chemise impaire regardant moins particulièrement dans demi de lumière. « … et le ministère peut vous punir si vous faites de la magie en dehors de l'école, vous obtiennent des lettres. » « Mais j'ai fait de la magie en dehors de l'école ! » « Nous avons tous raison. Nous n'avons pas des baguettes magiques encore. Elles vous laissent outre quand vous êtes un enfant et vous ne pouvez pas l'aider. Mais une fois que vous avez onze ans, » il inclina la tête d'une manière primordiale, « et ils commencent à vous former, puis vous devez aller soigneusement. » Il y eu un peu de silence. Lily avait pris une brindille tombée et lui avait tournoyé dans le ciel, et Harry su qu'elle imaginait des étincelles traînantes. Alors elle laissa tomber la brindille, penchée dedans vers le garçon, et dit, « elle est vraie, n'est-ce pas? Ce n'est pas une plaisanterie? Pétunia indique que tu me ments à moi. Pétunia indique qu'il n'y a pas de Poudlard. C’est vrai, n'est-ce pas? » « Il est vrai pour nous, » dit Rogue. « Pas pour elle. Mais nous obtiendrons la lettre, toi et moi. » « Vraiment ? » chuchota Lily. « Certainement, » dit Rogue, et même avec ses cheveux coiffés et ses vêtements impairs, il frappa une figure curieusement impressionnante étendue devant elle, débordant de la confiance en son destin. « Et il viennent vraiment par hibou? » chuchota Lily. « Normalement, » dit Snape. « Mais tu es de parents moldus, ainsi quelqu'un de l'école devra venir et expliquer à tes parents. » « Elle fait une différence, étant née de parents moldus? » Rogue hésita. Ses oeils au beurre noir, désireux dans la tristesse verdâtre, déplacée audessus du visage pâle, les cheveux rouge foncé. « Non, » dit il. « Il ne fait aucune différence. » « Bon, » dit Lily, détendu. Il était clair qu'elle se soit inquiétée. « Vous avez des charges de magie, » dit Rogue. « J'ai vu cela. Toute l'heure je vous observais. » Sa voix traînée loin; elle n'écoutait pas, mais s'était étirée dehors au sol feuillu et regardait vers le haut la verrière des feuilles aériennes. Il l'observa aussi avidement qu'il l'avait observée dans la cour de jeu. « Comment vont les choses à votre maison? » demanda Lily. Un petit pli apparu entre ses yeux. Très bien, » dit il. « Ils ne discuteront pas? » « Oh oui, ils discutent, » dit Rogue. Il pris une poignée de feuilles et commença à les détacher, apparement ignorant de ce qu'il faisait. « Mais il ne dira rien après que je sois parti. » « Ne fait pas votre papa comme la magie? » « Il n'aime rien, beaucoup, » dit Rogue. « Severus ? » Le sourire tordu la bouche de Rogue quand elle dit son nom. « Oui? » « Me dire au sujet des détraqueurs encore. » « Pour quel raison veux tu en savoir sur eux ? » « Si j'emploie la magie en dehors de l'école » « Ils ne vous donneraient pas aux détraqueurs pour cela ! Les détraqueurs sont pour les personnes qui font la magie vraiment mauvaise. Ils gardent la prison des sorciers, Azkaban. Vous n'allez pas finir dans Azkaban, vous êtes trop » Il tourna au rouge encore et déchiqueta plus de feuilles. Alors un petit bruit bruissant derrière Harry lui fit faire le tour : Pétunia, se cachant derrière un arbre, avait perdu sa pose. « Tuney ! » dit Lily, la surprise et la bienvenue dans sa voix, mais Rogue avait sauta sur ses pieds. « Qui espionnes tu maintenant? » cria t il. « Qu’est ce que tu veux? » Pétunia était essoufflé, alarmé par être attrapée. Harry pouvait la voir lutter pour quelque chose nuisible à dire. « Ce qui est que vous portez, quoi qu'il en soit? » dit elle, se dirigeant vers la poitrine de Rogue. « Le chemisier de votre maman? » Il y avait une fente. Une branche au-dessus de la tête de pétunia qui tomba. Lily cria. Par branche Pétunia l’attrapa sur l'épaule, et chancela vers l'arrière et éclata dans des larmes. « Tuney ! » Mais Pétunia partait au loin. Lily se jeta sur Rogue. « Tu as fait ce qui sait produit? » « Non » dit il d’un regard provoquant et effrayé. « Tu l’as fait ! » Elle soutenait à partir de lui. « Tu l’as fait ! Tu l'as blessée ! » « Non-non, je n'ai rien fait ! » Mais le mensonge ne convaincu pas Lily. Après qu'un dernier regard de travers, elle partit du petit bosquet, au loin après sa soeur, et Rogue semblait malheureux et confus. Et la scène reformée. Harry regarda autour. Il était sur la plate-forme neuf et trois quarts, et Rogue se tenait près de lui, légèrement voûté, à côté d'un mince, cireux du visage, aigre regardant la femme qui lui ressembla considérablement. Rogue regardait fixement une famille de quatre personnes à une distance courte. Les deux filles se tenaient indépendamment de leurs parents. Lily semblait parler en faveur de sa soeur. Harry se rapprocha pour écouter. « …. Je suis désolé, Tuney, je suis désolé ! Écoute » elle attrapa la main de sa soeur et se tenait fortement sur elle, quoique Pétunia ait essayé de l'écarter. « Peut-être une fois que je suis là, écoute, Tuney ! Peut-être une fois que je suis là, je pourrai aller voir le professeur Dumbledore et le persuader de changer d'avis ! » « Je voulais aller ! » dit pétunia, et elle traîna sa main soutenue de la prise de sa soeur. « Vous pensez que je veux aller à un certain château stupide et apprendre à être a-a. » Ses yeux pâles ont erré au-dessus de la plate-forme, au-dessus des chats dans des bras de leurs propriétaires, au-dessus des hiboux, flottant et hululant l'un à l'autre dans les cages, au-dessus des étudiants, certains déjà dans des leurs longues robes longues noires, chargeant des troncs sur la machine à vapeur d'écarlate ou bien saluant un autre avec d'heureux cris après un été à part. « - tu penses que je veux être le phénomène d'a-a ? » Les yeux de Lily se remplirent de larmes pendant que pétunia réussissait à tirer sa main au loin. « Je ne suis pas un phénomène, » dit Lily. « Qui est une chose horrible à dire. » « Qui est où vous allez, » a dit le pétunia avec le goût. « Une école spéciale pour des phénomènes. Toi et ce garçon Rogue. Est ce qui êtes vous deux. Il est bon vous sont séparés des personnes normales. Il est pour notre sûreté. » Lily jeta un coup d'oeil vers ses parents, qui regardaient autour de la plate-forme avec l'air du plaisir sincère, devant dans la scène. Alors elle a regarda en arrière sa soeur, et sa voix était basse et féroce. « Tu n’as pas pensé que c'était l'école d'un tel phénomène quand tu as écris au directeur et l'avez prié de te prendre. » Pétunia tourna l'écarlate. « Prier ? Je n'ai pas prié ! » « J'ai vu sa réponse. Elle était très aimable. » « Tu ne devais pas avoir lu » chuchota Pétunia, « c'était mes affaires privées - comment as-tu pu? » Lily jeta un coup d'œil lointain en indiquant vers Rogue se tenait tout près. Pétunia haleta. « Ce garçon l'a trouvé ! Toi et ce garçon avez cherché furtivement dans ma chambre ! » « Non, non » maintenant Lily était sur la défensive. « Severus a vu l'enveloppe, et il ne pouvait pas croire qu'une Moldu pouvait avoir était en contact avec Poudlard! Il dit qu'il doit y avoir travailler de sorciers sous couverture dans le service postal dont ils doivent prendre soin » « Apparemment les sorciers poussent leurs nez partout ! » dit Pétunia, maintenant aussi pâle qu'elle avait été rincée. « Phénomène ! » cracha t elle à sa soeur, et elle partie là où ses parents se tenaient. La scène se dissoute encore. Rogue se dépêchait le long du couloir du Poudlard Express pendant qu'il passait par la campagne. Il c’était déjà changé en robes longues d'école, avait peut-être saisi la première occasion d'enlever ses vêtements redoutables de Moldus. Enfin il s’arrêta, dans un compartiment dans lequel un groupe de garçons turbulents parlaient. Été voûté dans un siège du coin près de la fenêtre Lily, son visage pressé contre la vitre. Rogue ouvrit la porte coulissante de soute et s'assit vis-à-vis de Lily. Elle lui jeta un coup d'oeil et puis regarda de la fenêtre. Elle avait pleurée. « Je ne veux pas te parler, » dit elle dans une voix resserrée. « Pourquoi pas ? » « Tuney me déteste. Puisque nous avons vu cette lettre de Dumbledore. » « Pourquoi ça? » Elle lui jeta un regard d'aversion profonde. « Parce que c’est ma soeur ! » « Elle est seulement, il se rattrapa rapidement; Lily, était trop occupée d'essuyer ses yeux sans communication préalable, et elle ne l'avait pas entendu. « Mais nous y allons ! » dit il, incapable de supprimer la joie de vivre dans sa voix. « C'est ça! Nous ne serons peut être pas ensemble à Poudlard! » Elle inclina la tête, essuyant ses yeux, mais malgré elle-même, elle sourit à moitié. « Tu dois être à Serpentard » dit Rogue, encouragée qu'elle avait éclairée un peu. « Serpentard? » Un des garçons partageant le compartiment, qui n'avait montré aucun intérêt du tout dans à Lily ou Snape jusqu'à ce point, regarda autour du mot, et Harry, dont l'attention avait été concentrée entièrement sur les deux près de la fenêtre, vu son père: maigre, les cheveux noirs comme Rogue, mais avec cet air indéfinissable d'avoir été bien, inquiéter pour même adoré, Rogue tellement clairement qu’il lui manqué. « Qui veut être dans Serpentard? Je pense que je partirais, pas vous ? » Demanda James au garçon courbés sur les sièges vis-à-vis de lui, et avec une secousse, Harry se rendit compte que c'était Sirius. Sirius ne sourit pas. « Ma famille entière est été à Serpentard » dit il. « Mon dieu » indiqua James, « et moi qui pensé que vous semblez être bon ! » Sirius grimaça. « Peut-être que je casserai la tradition. Où aimerez vous être réparti, si vous avez le choix? » James souleva une épée invisible. « Gryffondor, où le symbole est le courageux au coeur ! Comme mon papa. » Rogue fit un petit bruit, dépréciatif. James le remarqua. « Cela vous pose un probème? » « Non » dit Rogue, bien que son léger ricanement ait indiqué autrement. « Vous seriez plutôt charnu qu'intelligent » « Où espérez vous aller, voyant que toi n'êtes ni l'un ni l'autre ? » s’exclama Sirius. James hurla de rire. Lily se reposa vers le haut, plutôt rincée, et regarda James et Sirius dans l'aversion. « Viens, Severus, nous allons trouver un autre compartiment. » « Oooooo. » James et Sirius imitaient sa voix aigue ; James essaya de chercher Rogue pendant qu'il passait. « Viens voir, Snivellus ! » dit une voix l’appelant, quand la porte de soute claqua. Et la scène fût dissoute une fois de plus. Harry se tenait exactement derrière Rogue pendant qu'ils faisaient face aux tables illuminées par des bougies de Maisons, garni de visages enthousiasmés. Alors le professeur McGonagall dit, « Evans, Lily ! » Il observa sa mère marcher en avant sur ses jambes tremblantes et s'asseoir sur le tabouret délabré. Le Professeur McGonagall laissa tomber le choixpeau sur sa tête, et à peine une seconde après qu'elle ait touché ses cheveux rouges foncés, le chapeau cria « Gryffondor ! » Harry entendu Rogue laissa échappé un gémissement minuscule. Lily enleva le chapeau, le remis de nouveau au professeur McGonagall, puis se dépêcha vers les Gryffondors encourageant, mais pendant qu'elle allait elle jeta un coup d'oeil en arrière vers Rogue, et il y avait un triste sourire sur son visage. Harry vu Sirius releva le banc pour faire de la place pour elle. Elle lui jeta un coup d'oeil, et sembla l'identifier du train, plia ses bras, et fermement lui tourna le dos. L'appel continua. Harry observa Lupin, Pettigrow, et son père rejoignant Lily et Sirius à la table des Gryffondors. Enfin, quand ils restaient une douzaine d’étudiants à répartir, le professeur McGonagall appela Rogue. Harry marcha avec lui vers le tabouret, l’observant placer le chapeau sur sa tête. « Serpentard ! » dit le choixpeau. Et Severus Snape s'écarta de l'autre côté du Hall, à partir de Lily, où les Serpentards l’encourageaient, où Lucius Malefoy, un insigne de préfet brillant sur sa poitrine, tapota Rogue sur le dos pendant qu'il s'asseyait près de lui. Et la scène changea. Lily et Rogue marchaient à travers la cour du château, discutant évidemment. Harry se dépêcha pour rattraper les deux, pour écouter ce qu’ils disaient. Quand il les atteints, il réalisa combien ils étaient plus grands tous les deux. Quelques années semblaient avoir passé depuis leur répartition. « … pense à ce que nous avons été censés être des amis? » dit Rogue, « des meilleurs amis? » « Nous le sommes, Sev, mais je n'aime pas certaines des personnes avec qui tu traînes! Je suis désolée, mais je déteste Avery et Mulciber ! Mulciber ! Ce qui vous voient avec lui, Sev, il est rampant ! Est-ce que tu sais ce qu'il a essayé de faire à Mary MacDonald l'autre jour? » Lily avait atteint un pilier et s'était adosser contre lui, recherchant dans le visage mince et citrin. « Ce n'était rien » dit Snape. « C'était pour rire, simplement » « C’était de la magie noire, et si tu penses que c’est drôle » « A oui et que diriez-vous de Potter jetant des sorts avec ses compagnons? » exigea Rogue. Sa couleur monta encore pendant qu'il lui disait, incapable, il sembla, se tenir dans son ressentiment. « Ce que Potter fait il fait n'importe quoi ? » dit Lily. « Ils partent furtivement dehors la nuit. Il y a quelque chose d’étrange au sujet de ce Lupin. Là où l’emmène t il? » « Il est malade » dit Lily. « Ils disent qu'il est … » « Tous les mois à la pleine lune ? » dit Rogue. « Je sais ta théorie, » dit Lily, et elle retentit froidement. « Pourquoi es tu ainsi hantés avec eux de toute façon? Pourquoi tu t’inquiètes de ce qu'elles font la nuit? » « J'essaye juste de te montrer qu’ils ne sont pas aussi merveilleux que chacun semble penser qu'ils sont. » L'intensité de son regard fixe l'incita à rougir. « Ils n'emploient pas de la magie noire, bien que. » Elle laissa tomber sa voix. « Et tu es vraiment ingrat. J'ai entendu ce qui s'est produit l'autre nuit. Tu es allés partir furtivement en bas de ce tunnel par le saule cogneur, et James Potter t’a sauvé de ce qui se trouvait là. » Le visage entier de Rogue se contorsionna et il bredouilla « Sauver? Sauver? Tu penses qu'il jouait le héros? Il sauvait son cou et ses amis aussi! Tu n'allais pas-Je ne te laisserais pas » « Me laisser? Me laisser? » Les yeux vert clair de Lily étaient des fentes. Rogue fit un pas en arrière immédiatement. « Je ne sais pas ce que ça signifie. Je veux juste ne pas voir que tu es fait l’imbécile que de-il tu l’aimes, fantaisies de James Potter! » Les mots semblèrent sortir de lui contre lui même. « Et il n'est pas. Chacun pense. Amertume et aversion de Rogue de grand héros de Quidditch » il semblait parler incohérent, et les sourcils de Lily s’étaient déplacer plus loin et plus loin vers le haut de son front. « Je connais l’arrogance de James Potter » dit elle, coupant la parole de Rogue. « Je n'ai pas besoin de toi pour me dire cela. Mais l'idée de Mulciber et d'Avery de l'humeur est simplement mauvaise. Mal, Sev. Je ne comprends pas comment tu peux être des amis avec eux. » Harry se douta de ce que Rogue avait même entendu ses restrictions sur Mulciber et Avery. Le moment où elle avait insulté James Potter, son corps entier était détendu, et pendant qu'ils marchaient loin il y avait un nouveau ressort dans les marches de Rogue. Et la scène se dissout… Harry observa encore que Rogue rentra dans le grand hall après avoir reposé son O.W.L. dans la défense contre les forces du mal, et observa pendant qu'il errait à partir du château et vagué par distraction près de l'endroit sous l'arbre d’hêtre où James, Sirius, Lupin, et Pettigrew se reposait ensemble. Mais Harry garda sa distance cette fois, parce qu'il su ce qui allait se produire après que James ait levé Severus dans l'air et à l’envers ; il su ce qui avait été fait et dit, et il ne lui donna aucun plaisir de l'entendre encore. Il observa pendant que Lily joignait le groupe et est allé à la défense de Rogue. Lointainement il entendu le cri de Rogue à elle dans son humiliation et sa fureur, le mot impardonnable: « Sang de Bourbe. » La scène changa. « Je suis désolé. » « Je ne suis pas intéressé. » « Je suis désolé ! » « Je ne veux pas t’entendre. » C'était nuit. Lily, qui utilisait une robe de chambre, se tenait avec ses bras pliés devant le portrait de la grosse Madame, à l'entrée de la tour de Gryffondor. « Je suis seulement sorti parce que Mary m'a dit que vous menaciez de dormir ici. » « J'étais. Je l'aurais fait. Je n'ai jamais voulu dire t’appeler Sang de Bourbe, c’est juste » « Dormir dehors? » Il n'y avait aucune pitié dans la voix de Lily. « Il est trop tard. J'ai fait des excuses pour toi pendant des années. Aucun de mes amis ne peut comprendre pourquoi je parle même à toi. Toi et votre petit nom de mangemort d’amis tu vois, tu ne le nies même pas! Tu ne nies même pas ce que tu veux devenir! Tu ne peux pas attendre pour se joindre Vous Savez Qui, tu le veux? » Il ouvrit sa bouche, mais la ferma sans parler. « Je ne peux pas le feindre. Tu as choisi ton camp, j'ai choisi le mien. » « Non, écoute, je n'ai pas signifié… » « - tu m’as appeler Sang de Bourbe? Mais tu appelles chacun de ma naissance Sang de Bourbe, Severus. Pourquoi devrais je être différente? » Il lutta sur le bord de la parole, mais avec un regard méprisant elle se retourna et rentra par le trou du portrait. Le couloir se dissout, et la scène pris un peu plus longtemps à ce former: Harry semblait voler par des formes de décalage et des couleurs jusqu'à ce que ses environnements aient solidifié encore et il se tenait sur un sommet, désespéré et le froid dans l'obscurité, le vent sifflant dans les branches de quelques arbres sans feuilles. Le Rogue adulte était haletant, tournant sur place, sa baguette magique saisie étroitement dans sa main, attendant quelque chose ou quelqu'un. Sa crainte infecta Harry aussi, quoiqu'il ait su qu'il ne pouvait pas être nui, et il regardait par-dessus de son épaule, se demandant ce que Rogue attendait. Puis une aveuglante lumière ébréchée blanche volait dans les airs. Harry pensait à la foudre, mais Rogue se laissa tomber à ses genoux et sa baguette magique avait volé hors de sa main. « Ne me tuez pas ! » « Ce n'était pas mon intention. » N'importe quel bruit de transplanage de Dumbledore avait été noyé par le bruit du vent dans les branches. Il se tenait devant Rogue avec ses robes longues fouettant autour de lui, et son visage été illuminé de dessous par la lumière à l’extrémité de sa baguette magique. « Bien, Severus? Quel message le seigneur Voldemort envoie t il pour moi? » « Non non aucun message je viens ici sur mes propres intentions! » Rogue extorquait ses mains. Il avait l’air fou, avec ses cheveux en désordre autour de lui. « Je viens avec aucun avertissement, demander moi, s’il vous plait. » Dumbledore effleura sa baguette magique. Cependant les branches volaient toujours dans les airs de la nuit autour d’eux, le silence tomba sur la place où lui et Rogue se faisait face. « Quelle demande pourrait faire un mangemort à moi? » « Prophétie de... La Prophétie… Trelawney… » « Oh, oui, » dit Dumbledore. « Que vous avez transmis par la suite au seigneur Voldemort? » « Tout-tout ce que j'ai entendu ! » dit Rogue. « Qui est il pourquoi pour cela quel raison, il pense qu'il signifie Lily Evans ! » « La prophétie ne s'est pas rapportée à une femme » dit Dumbledore. « Elle parlait d'un garçon naissant à la fin juillet. » « Vous savez ce que je veux dire! Il pense qu'il signifie son fils, il va les chasser et les tuer tous. » « Si elle veut tient tellement à toi » dit Dumbledore, « sûrement le seigneur Voldemort l'épargnera-t-il? Pourrais tu ne pas demander la pitié de la mère, en échange du fils? » « J'ai-Je lui est déjà demandé » « Vous me dégoûtez, » dit Dumbledore, et Harry n'avait jamais tellement entendu de mépris dans sa voix. Rogue semblait rétrécir, « vous ne vous s'inquiètent pas, des décès de son mari et son enfant? Ils peuvent mourir, tant que vous avez ce que vous voulez? » Rogue ne répondit rien, mais simplement regardait vers le haut Dumbledore. « Il faut tous les cacher » coassa t il. « Dans un lieu sûr. S’il vous plaît. » « Et qu’est ce que vous me donnerez en échange, Severus? » « En, En retour ? » bailla Rogue à Dumbledore, et Harry s'attendait à ce qu'il proteste, mais après un long moment il dit, « quelque chose. » Le sommet se fana, et Harry se tenait dans le bureau de Dumbledore, et quelque chose faisait un bruit terrible, comme un animal blessé. Rogue était effondré sur une chaise et Dumbledore se tenait au-dessus de lui, semblant sinistre. Ensuite un moment ou deux, Rogue souleva son visage, et il ressemblait à un homme qui avait vécu cent ans de misère depuis qu’ils avaient quitté le sommet sauvage. « J'ai pensé. Vous alliez. La garder au lieu sûr. » « Elle et James ont mis leur foi dans une personne fausse, » dit Dumbledore. « Plutôt comme toi, Severus. N'étiez vous pas espérant que le seigneur Voldemort l'épargnerait? » Rogue respirant un peu profondement. « Son garçon a survit, » dit Dumbledore. Avec une secousse minuscule de la tête, Rogue sembla effleurer outre d'une mouche ennuyeuse. « Leurs vies pour leur fils. Il a ses yeux, avec précision ses yeux. Vous vous rappelez la forme et couleur des yeux de Lily Evans, je suis sûr ? » « NON ! » hurla Rogue. « Ils sont... morts... » « Ce sont des remords, Severus ? » « Je souhaite. Je souhaite que j'aie été mort. » « Et quelle utilisation cela nous apporterait il? » dit froidement Dumbledore. « Si vous aimiez Lily Evans, si vous l'aimiez vraiment, alors votre manière est en avant dégagée. » Rogue sembla scruter par une brume de douleur, et les mots de Dumbledore semblaient prendre un bon moment à l'atteindre. « Qu’est…Qu’est ce que vous voulez dire ? » « Vous savez comment et pourquoi elle est morte. S'assurer qu'il n'était pas en vain. M'aider à protéger le fils de Lily. » « Il n'a pas besoin de protection. Le seigneur des ténèbres est mort.» « Le seigneur des ténèbres reviendra, et Harry Potter sera dans le danger terrible qu’il puisse avoir. » Il y eu une longue pause, et lentement Rogue regagna la commode, maîtrisant sa propre respiration. Enfin il dit, « très bien. Très bien. Mais je vous dis, Dumbledore! Ceci doit rester entre nous! Jurer le! Je ne peux pas soutenir particulièrement le fils de Potter. « Ma parole, Severus, que je n'indiquerai jamais le meilleur de toi? » soupira Dumbledore, regardant vers le bas Rogue féroce, visage souffrant le martyre. « Si vous insistez. » Le bureau dissous mais se reforma immédiatement. Snape arpentait de haut en bas devant Dumbledore. « - médiocre, arrogant comme son père, un briseur de règles déterminé, ravi pour se trouver célèbre, cherchant l’attention et impertinent » « Vous voyez ce que vous voulez voir, Severus, » dit Dumbledore, sans soulever ses yeux d'une copie de Transfiguration aujourd'hui. « D’autres professeurs rapportent que le garçon est modeste, agréable, et raisonnablement doué. Personnellement, je le trouve un enfant s'engageant. » Dumbledore tourna une page, et indiqua, sans rechercher, « gardez un oeil sur Quirrell, d’accord? » Un mouvement giratoire de couleur, et maintenant tout s’obscurci, et Rogue et Dumbledore se tenait distant dans le hall d'entrée, alors que les derniers retardataires du Bal de Noël les passaient sur leur chemin. « Et bien? » murmura Dumbledore. « La marque de Karkaroff devient plus foncée aussi. Il panique, il craint la punition; vous savez combien d'aide il a donnée au ministère après que le seigneur des ténèbres est tombé. » Rogue regarda en longueur le profil tordu de Dumbledore. « Karkaroff prévoit de se sauver si la marque brûle. » « Va-t-il le faire? » dit doucement Dumbledore, alors que Fleur Delacour et Roger Davies passait en riant nerveusement devant eux. « Et êtes-vous tentés de le joindre ? » « Non, » dit Rogue, ses oeils au beurre noir suivirent Fleur et Roger s’éloignant. « Je ne suis pas un tel lâche. « Non, » convenu Dumbledore. « Vous êtes un homme plus courageux de loin qu'Igor Karkaroff. Vous savez, je pense parfois que nous assortissons trop tôt. » Il marcha au loin, laissant Rogue semblant frappé Et Harry se maintenant tenu dans le bureau du directeur encore une fois. C'était une nuit, et Dumbledore fléchit en longueur dans la chaise derrière son bureau, apparemment à moitié conscient. Sa main droite balançait au-dessus de côté, noirci et brûlé. Rogue murmurait des incantations, dirigeant sa baguette magique au poignet de la main, alors qu'avec sa main gauche il inclinait un gobelet complètement dans la gorge de Dumbledore en or épais de breuvage magique vers le bas. Après un moment ou deux, les paupières de Dumbledore flottèrent et s’ouvrirent. « Pourquoi avez vous » dit Rogue, sans préambule, « pourquoi avez-vous mis sur vous cet anneau? Il porte une malédiction, sûrement vous avez réalisé cela. Le toucher pourquoi même? » L'anneau décharné de Marvolo poser sur le bureau à Dumbledore. Il était cassé; l'épée de Gryffondor s’étend près de lui. Dumbledore grimaça. « Je… suis un imbécile. Tentative Douloureuse. » « Comment ça tentative? » Dumbledore ne répondit pas. « C'est un miracle que vous êtes parvenus à revenir ici ! » dit Rogue furieux. « Cet anneau porte une malédiction de puissance extraordinaire, de la contenir est tout que nous pouvons espérer; J'ai emprisonné la malédiction dans une main pour l'être de temps » Dumbledore souleva la main noircie et inutile, et l'examina avec l'expression montré une curiosité intéressante. « Vous avez fait très bien, Severus. Combien de temps vous pensez que j’ai? » La tonalité de Dumbledore était conversationnelle; il pouvait avoir demandé des prévisions météorologiques. Rogue hésita, et alors dit, « je ne peux pas le dire. Peut-être un an. Il n'y a aucun arrêt d'un tel charme pour toujours. Il grandira par la suite, il est la sorte de malédiction qui renforce avec le temps. » Dumbledore sourit. Les nouvelles qu'il eu moins qu'une année à vivre semblait une question de peu de souci pour lui. « Je suis chanceux, extrêmement chanceux, que je vous ai, Severus. » « Si vous m'aviez seulement appelé un peu plus tôt, je pourrais avoir pu faire plus, vous gagnez plus de temps ! » dit Rogue furieux. Il regardait vers le bas l'anneau cassé et l'épée. « Vous avez pensé cela cassant l'anneau casseriez la malédiction? » « N'importe quoi de pareil. J'étais délirant, aucun doute. » Dit Dumbledore. Avec un effort il se redressa dans sa chaise. « Bien, vraiment, ceci rend des sujets beaucoup plus claires. » Rogue le regardait tout à fait perplexe. Dumbledore sourit. « Je me réfère au seigneur Voldemort dans le plan qui tourne autour de moi. Son plan à avoir le pauvre garçon Malefoy m'assassine. » Rogue se reposa vers le bas dans la chaise qu’Harry avait tellement souvent occupé, dans le bureau de Dumbledore. Harry pouvait dire qu'il voulait en savoir plus au sujet de la main maudite de Dumbledore, mais l'autre la tenait vers le haut dans le refus poli de discuter. Hargneux, Rogue indiqua, « le seigneur des ténèbres ne prévoit pas que Draco réussisse. C'est simplement une punition pour les échecs récents de Lucius. Ralentir la torture pour les parents de Draco, alors qu'ils l'observent échouer et payer leur prix. » « En bref, le garçon eu une peine de mort prononcée sur lui aussi sûrement que je l’ai » dit Dumbledore. « Maintenant, je devrais penser au successeur normal au travail, une fois que Draco aura échoué, voudriez vous l’être? » Il y avait une pause courte. « Cela, je pense, suis le plan du seigneur des ténèbres. » « Le Seigneur Voldemort prévoit un moment dans un avenir proche quand il n'aura pas besoin d'un espion à Poudlard? » « Il croit que l'école sera bientôt sous son emprise, oui. » « Et si elle tombe dans sa prise, » dit Dumbledore, il semblait presque comme une aparté, « j'ai votre parole que vous ferez tout de votre puissance pour protéger les étudiants de Poudlard? » Rogue donna un signe d'assentiment raide. « Bon. Eh bien. Votre première priorité sera de découvrir ce que fait le jeune Draco. Un adolescent effrayé est un danger à d'autres aussi bien qu'à lui offrir l'aide et des conseils, il doit accepter, il vous aime » « - beaucoup moins puisque son père a perdu la faveur. Draco me blâme, il pense que j'ai usurpé la position de Lucius. » « Tous les mêmes. Je suis concerné moins que vous pour les victimes accidentelles de quelques arrangements pouvaient se produire au garçon. Finalement, naturellement, il y a seulement une chose à faire si nous devons le sauver de la colère de seigneur Voldemort. » Rogue souleva ses sourcils et sa tonalité était sardonique quand il demanda « Ils auraient l'intention de le laisser vous tuer? » « Certainement pas. Vous devez me tuer. » Il y avait un long silence, rompu seulement par un bruit cliquant sur un perchoir. Fimseck le Phénix rongeait un peu d'os de seiche. « Vous ne voudriez pas que je le fasse maintenant? » demanda Rogue, sa voix lourde avec l'ironie. « Où vous aimez quelques moments pour composer un épitaphe? » « Oh, pas tout a fait encore, » dit Dumbledore, souriant. « Je dirais le moment quand il se présentera au moment opportun. Vous devez faire ce qui s'est produit ce soir » il indiqua sa main défraîchie, « peut être sûr qu'elle se produira dans une année. » « Si vous ne vous occupez pas de la mort, » dit Rogue rudement, « pourquoi Draco ne laissait vous pas Draco le faire? » « L'âme de ce garçon n'est pas encore ainsi endommagé, » dit Dumbledore. « Je ne l'aurais pas déchiré à part sur ma volonté. » « Et mon âme, Dumbledore? La Mienne? » « Vous seul savez si elle nuira à votre âme pour aider un vieil homme à éviter la douleur et l'humiliation, » dit Dumbledore. « Je demande cette grande faveur de toi, Severus, parce que la mort vient pour moi aussi sûrement que les canons de Chudley finiront dans le fond de la ligue de cette année. Je m'admets préférer une rapide, indolore sortie à l'affaire prolongée et malpropre, par exemple, Greyback est impliqué. J’entends que Voldemort l'a recruté? Ou cette cher Bellatrix, qui aime jouer avec sa nourriture avant qu'elle la mange. » Sa tonalité était légère, mais ses yeux bleues perçaient Roguee car ils avaient fréquemment percé Harry, comme si l'âme qu'ils ont discutée était évidente à lui. Enfin Rogue donna un autre signe d'assentiment brusque. Dumbledore semblait satisfaisant. « Merci, Severus. » Le bureau disparu, et maintenant Snape et Dumbledore flânaient ensemble dans les au sol abandonnés du château au crépuscule. « Que faites-vous avec Potter, toutes ces soirées où vous êtes enfermés ensemble? » Demanda Rogue abruptement. Dumbledore semblait las. « Pourquoi ? Vous n'essayez pas de lui donner plus de détentions, Severus ? Le garçon aura bientôt passé plus de temps dans la détention que dehors. » « Il est comme son père encore » « En le regardant, peut-être, mais dans sa nature plus profonde est beaucoup plutôt sa mère. Je passe le temps avec Harry parce que j'ai des choses à discuter avec lui, l'information que je dois lui donner avant qu'il soit trop tard. » « L’information, » répéta Rogue. « Vous lui faites confiance. Vous ne me faites pas confiance. » « Ce n'est pas une question de confiance. J'ai, comme tous les deux savons, un temps limité. Il est essentiel que je fournisse au garçon assez d'information pour qu'il fasse ce qu'il doit faire. » « Et pourquoi peux je ne pas avoir la même information ? » « Je préfère ne pas mettre tous mes secrets dans un panier, en particulier pas un panier qui passe tellement de temps balançant sur le bras de seigneur Voldemort. » « Que je fais sur vos ordres ! » « Et vous le faites extrêmement bien. Ne penser pas que je sous-estime le danger constant dans lequel vous vous placez, Severus. Pour donner à Voldemort ce qui semble être l'information valable tandis que le refus des bases est un travail que je confierais à personne mais toi. » « Pourtant vous vous fiez beaucoup davantage à un garçon qui est incapable d'Occlumencie, dont la magie est médiocre, et qui a une liaison directe dans l'esprit du seigneur des ténèbres ! » « Voldemort craint ce raccordement, » dit Dumbledore. « Il n'y a pas très longtemps il a eu un petit goût de ce que signifie vraiment le partage de l'esprit de Harry à lui. C'était une douleur telle qu’il n'a jamais éprouvée. Il n'essayera pas de posséder Harry encore, je suis sûr de lui. Pas de cette façon. » « Je ne comprends pas. » « L’âme de seigneur Voldemort, mutilée pendant qu'elle est, ne peut pas soutenir étroitement entrent en contact avec une âme comme Harry. Comme une langue sur l'acier congelé, comme la chair en flamme » « mes ? Nous étions parler des esprits ! » « Dans le cas d’Harry et du seigneur Voldemort, parler d'un est de parler de l'autre. » Dumbledore jeta un coup d'oeil autour pour s'assurer qu'ils étaient seuls. Ils étaient étroits par la forêt interdite maintenant, mais il n'y avait aucun signe de n'importe qui près de eux. « Après que vous m'avez tué, Severus » « Vous refusez de me dire que tout, pourtant vous attendez ce petit service de moi ! » Gronda Rogue, et la vraie colère évasait dans le visage mince maintenant. « Vous prenez beaucoup de risques à lui accorder, Dumbledore ! Peut-être j'ai changé d'avis ! » « Vous m'avez donné votre parole, Severus. Et tandis que nous parlons des services que vous me devez, j'ai pensé que vous avez accepté de garder un oeil étroit sur notre jeune ami Serpentard? » Rogue semblait fâché, révolté. Dumbledore soupira. « Venez à mon bureau ce soir, Severus, à onze heures, et vous ne vous plaindrez pas que je n'ai aucune confiance en vous. » Ils étaient de retour dans le bureau de Dumbledore, l'obscurité de fenêtres, et silencieux se reposait Fumseck pendant que Rogue se reposait toujours, car Dumbledore marchait autour de lui, parlant. « Harry ne doit-il pas savoir, pas jusqu'au dernier moment, pas jusqu'à ce qu'il soit nécessaire, autrement comment pourrait-il avoir la force pour faire ce qui doit être fait? » « Mais que doit il faire ? » « Qui entre Harry et moi. Écoutez maintenant étroitement, Severus. Là viendra un temps après ma mort ne discutez pas, ne s'interrompez pas ! Là viendra un moment où le seigneur Voldemort semblera craindre pour la vie de son serpent. » « Pour Nagini ? » dit Rogue semblant étonné. « Avec précision. Si là vient un moment où seigneur Voldemort cesse d'envoyer ce serpent en avant pour faire son travail, mais le maintient sûr près de lui sous la protection magique, alors, je pense, il sera sûr de dire Harry. » « Lui dire quoi? » Dumbledore pris une respiration profonde et ferma ses yeux. « Lui dire que le seigneur Voldemort a essayé de le tuer, quand Lily a donné sa propre vie entre eux comme bouclier, la malédiction de massacre a rebondi sur le seigneur Voldemort, et un fragment de l'âme de Voldemort a été soufflé indépendamment de tout, et s'est verrouillé sur la seule âme vivante laissée dans ce bâtiment. Une partie du seigneur Voldemort vit à l'intérieur d’Harry, et c'est cela qui lui donne la puissance du discours avec des serpents, et un raccordement avec l'esprit du seigneur Voldemort qu'il n'a jamais compris. Et alors que ce fragment d'âme, donner par Voldemort, des restes attachés et protégés par Harry, le seigneur Voldemort ne peut pas mourir. » Harry semblait observer les deux hommes de l’extrémité d'un long tunnel, ils étaient si lointain de lui, leurs voix faisant écho étrangement dans ses oreilles. « Ainsi le garçon. Le garçon doit mourir ? » Demanda Rogue tout à fait calmement. « Et Voldemort lui-même doit le faire, Severus. C'est essentiel. » Un autre long silence. Alors Rogue indiqua, « J'ai pensé. Toutes ces années. Que nous le protégions pour elle. Par Lily. » « Nous l'avons protégé parce qu'il été essentiel de l'enseigner que pour l'élever, pour le laisser essayer sa force, » dit Dumbledore, ses yeux fortement toujours fermés. « En attendant, le raccordement entre eux se développe toujours plus fort, une croissance parasite. Parfois j'ai pensé qu'il le suspecte lui-même. Si je le connais, il aura arrangé des sujets de sorte que quand il se met à rencontrer sa mort, elle signifie vraiment la fin de Voldemort. » Dumbledore ouvrit ses yeux. Rogue sembla horrifié. « Vous l'avez maintenu vivant de sorte qu'il puisse mourir au bon moment? » « Ne pas être choqué, Severus. Combien d'hommes et de femmes vous observe mourir? » « Récemment, seulement ceux que je ne pourrais pas sauver, » indiqua Rogue. Il se leva. « Vous m'avez employé. » « Signifiant ? » « J'ai remarqué pour vous et trouvé pour vous, se mettre dans le danger mortel pour vous. Tout été censé être de maintenir le fils de Lily Potter au lieu sûr. Maintenant vous me dites que vous l'aviez élevé comme un porc pour l'abattage. » « Mais ceci touche, Severus, » indiqua Dumbledore sérieusement. « Vous avez pris soin du garçon, après tous? » « Pour lui ? » cria Rogue. « Expecto Patronum ! » Du bout de sa baguette magique sorti la biche argentée. Elle débarqua sur le plancher de bureau, lié une fois au milieu du bureau, et monta vers la fenêtre. Dumbledore observa sa mouche loin, et comme sa lueur argentée se fanait il se tourna de nouveau vers Rogue, et ses yeux étaient pleins des larmes. « Après toutes ces fois? » « Toujours, » dit Snape. Et la scène se décala. Maintenant, Harry vit Rogue parlant au portrait de Dumbledore derrière son bureau. « Vous devrez donner à Voldemort la date correcte du départ de Harry à sa tante et l'oncle, » dit Dumbledore. « Ne pas faire ainsi soulèvera le soupçon, quand Voldemort vous croit si bien informé. Cependant, vous devez planter des leurres ; que, je pense, dois assurer la sûreté de Harry. Essayer de faire confondre Mondingus Fletcher. Et Severus, si vous êtes forcés de participer à la chasse, soyez sûr d'agir de votre partie d'une façon convaincante. Je compte sur toi pour rester dans de bons livres du seigneur Voldemort aussi longtemps que possible, ou Poudlard sera laissé à la pitié des Carrows. » Maintenant Rogue était en tête à tête avec Mondingus dans une taverne peu familière, le visage de Mondingus regardant curieusement blanc, Rogue fronçant les sourcils dans la concentration. « Vous proposerez à l'ordre de Phoenix, » murmura Rogue, « d’utilisent des leurres. Breuvage magique du Polynectar. Pour avoir des Potter identiques. C'est la seule chose qui pourrait fonctionner. Vous oublierez que j'ai proposé ceci. Vous le présenterez en tant que votre propre idée. Vous comprenez ? » « Je comprends, » murmura Mondingus, l’observant offusqué. Maintenant Harry volait à côté de Rogue sur un balai par une nuit foncée claire : Il été accompagné d'autres mangemorts, et était en avant lupin et un Harry qui était vraiment George. Un mange mort se déplaça en avant de Rogue et souleva sa baguette magique, le dirigeant directement vers lupin de dos. « Sectumsempra ! » cria Rogue. Mais le charme, destiné à la main de la baguette magique du mangemort, le manqua et le coup toucha George à la place. Après, Rogue se mettait à genoux dans la vieille chambre à coucher de Sirius. Les larmes s'égouttaient de l'extrémité de son nez accroché pendant qu'il lisait la vieille lettre de Lily. La deuxième page portait seulement quelques mots : Ne pourrait jamais avoir été les amis de Gellert Grindelwald. Je pense son esprit allant, personnellement ! Un bon nombre d'amour, Lily Rogue pris la signature de Lily roula la page, avec amour, et l'a mis à l'intérieur de ses robes longues. Alors il déchira en deux la photographie qu'il tenait également, ainsi il garda celle où Lily riait, jetant la partie montrant James et Harry en arrière sur le plancher, sous le coffre des tiroirs. Et Rogue se maintenant tenu encore dans l'étude de directeur alors que Phineas Nigellus venu en se dépêchant dans son portrait. « Directeur ! Ils campent dans la forêt de Dean! Le Sang de Bourbe. » « Ne pas employer ce mot ! » « - la fille de Granger, alors, mentionna l'endroit pendant qu'elle ouvrait son sac et je l'entendais ! » « Bien. Très bien ! » Cria le portrait de Dumbledore derrière la chaise du directeur. « Maintenant, Severus, l'épée ! Ne pas oublier qu'elle doit être prise dans des conditions de besoin et de bravoure et il ne doit pas savoir que vous la donnez! Si Voldemort lit l'esprit d’Harry et vous voit agir pour lui. » « Je sais, » dit Rogue brusque. Il approcha du portrait de Dumbledore et tira sur son côté. Il balança en avant, indiquant une cavité cachée derrière lui de ce qu'il pris à l'épée de Gryffondor. « Et vous n'allez toujours pas me dire pourquoi il est si important de donner à Potter l'épée ? » dit Rogue quand il balança un cape de déplacement au-dessus de ses robes longues. « Non, je ne pense pas » dit le portrait de Dumbledore. « Il saura quoi faire avec lui. Et Severus, faites très attention, ils peut ne pas prendre avec bonté votre aspect après le malheur de George Weasley » Rogue se tourna vers la porte. « Ne pas s'inquiéter, Dumbledore, » dit il fraîchement. « J'ai un plan. » Et Rogue quitta la salle. Harry sortit hors de la Pensine, et un moment plus tard il était étendu sur le plancher tapissé dans exactement la même salle ; où Rogue pouvait juste avoir fermé la porte. Chapitre 34 La forêt encore Enfin, la vérité. Couché, son visage pressé contre le tapis poussiéreux du bureau où il avait par le passé pensé qu’il apprendrait les secrets de la victoire, Harry compris enfin qu’il n’était pas censé survivre. Son travail était d'entrer calmement dans les bras d’accueil de la mort. Au fond, il disposait des restes des liens de la vie de Voldemort, quand il se trouvera enfin devant son chemin, il ne soulèvera pas sa baguette magique pour se défendre et le travail qui doit être accompli le sera enfin à Godric’s Hollows. Ni l'un ni l'autre ne vivraient, ni l'un ni l'autre ne pouvait survivre. Il sentit son cœur se broyer violemment dans sa poitrine. Comme c’est étrange de craindre la mort, il pompe fortement vaillamment dans l’espoir de nous garder en vie. Mais il devrait bientôt s'arrêter, très bientôt. Ses battements étaient comptés. Combien de temps lui restera-t-il encore quand il se lèvera et marchera pour la dernière fois dans le château, quand il sortira dehors, dans les terres, dans la forêt ? La terreur l’envahi un peu plus alors qu’il était toujours étendu sur le sol avec ce martèlement de tambour de funérailles à l’intérieur de lui. Blesserait-il autour de lui pour finalement mourir ? Tous ce temps il y avait pensé, maintenant cela se produit et il n’y avait aucune échappatoire. Il n’avait jamais réellement pensé à ce genre de chose : sa volonté de survivre avait toujours été tellement plus forte que sa crainte de la mort ; pourtant maintenant il ne pourrait plus essayer de s’échapper, il pouvait essayer de courir toujours plus vite, il était toujours derrière Voldemort. C’était terminé, il le savais et tout ce qui restera après sera la même chose : la mort… Si seulement il pouvait être mort cette nuit d’été où il fut déposer devant le numéro quatre à Privet Drive ou encore la dernière fois ou sa baguette magique en plume noble de phoenix lui sauva la vie ! Si seulement il pouvait mourir comme Hedwige, tellement rapidement, sans savoir ce qu’il se passe ! Ou s'il pouvait s'être lancé devant une baguette magique pour sauver quelqu'un qu’il aimait. …. Il commençait même à envier le décès de ses parents. Cette promenade froide vers sa propre destruction exigerait un genre différent de courage. Il sentit ses doigts trembler légèrement et fit un effort pour les maîtriser, bien que personne ne pouvaient le voir; les portraits sur les murs étaient tous vides. Lentement, très lentement, il se leva, de cette façon il se sentit plus vivant et plus sûr que jamais que son corps était toujours en vie. Pourquoi n’a-t-il jamais apprécié à sa juste valeur le miracle que le cœur était, ainsi que le cerveau, ou bien encore les nerfs et les battements du cœur ? Il serait tous allé… ou tout du moins, il y serait allé lui. Son souffle était devenu plus lent et plus profond, et sa bouche et sa gorge étaient complètement sèches, ainsi que ses yeux. La trahison de Dumbledore n'était presque rien à coté. Naturellement, il y avait eu un plus gros plan; Harry avait simplement été trop idiot pour le voir, il ne réalisa cela maintenant. Il n'avait jamais interrogé que sa propre prétention : Dumbledore le voulait vivant. Maintenant il vu que sa durée de vie avait toujours été déterminée par le nombre de temps qu’il lui a pris pour éliminer toutes les Horcruxes. Dumbledore avait passé son temps à en détruire une partie, et avec obéissance lui avait continué à détruire les liens attachant non seulement Voldemort, mais aussi lui-même, à la vie! Etre ordonné, élégant, pour ne pas gaspiller plus de vies qu’il ne le fallait, et pour donner une tâche dangereuse au garçon qui avait déjà été marqué pour l'abattage, et dont la mort n’était pas une calamité, mais un grand coup contre Voldemort. Et Dumbledore avait su cela, Harry n’aurait pas esquivé son destin, c’était sa fin, son extrémité, il aurait de toute façon fini par le savoir. Dumbledore l’avait su, alors que Voldemort le savait aussi, Harry ne voulait pas laisser n’importe qui mourir encore pour lui maintenant qu’il avait trouvé la force pour l’arrêter. Les images de Tonks, Lupin, Fred et tout les autres corps étendu mort dans le Grand Hall forcèrent son esprit. Pendant un moment il put à peine respirer : La mort était impatiente… Mais Dumbledore l'avait surestimé. Il avait échoué: Le serpent avait survécu. Un Horcruxe était resté pour lier Voldemort à la terre, même après qu’Harry ait été tué. Cela aurait été plus un travail plus facile pour quelqu'un d’autre. Il se demanda qui l’aurait fait. … Ron et Hermione savaient quoi faire pour en terminer, naturellement. …. C’était peut-être pour ça que Dumbledore les avaient mis tous les deux dans la confidence… de sorte que s’il devait accomplir son destin un peu plus tôt que prévu, ils puissent continuer …. Comme la pluie sur une fenêtre froide, ces pensées crépitaient contre la surface dure de l’incontestable vérité, qu'il venait d’apprendre. Je dois mourir. C’est la fin. Ron et Hermione semblaient loin sur un long chemin, dans un pays éloigné; comme s'il été séparé d’eux depuis longtemps. Il n'y aurait aucun bon « au revoir » et aucunes explications à donner, cette fois il était déterminé. C'était un voyage qu'ils ne pourraient pas faire ensemble, et les tentatives qu’ils feraient pour l'arrêter seraient veines. Il regarda la montre en or qu'il avait reçue pour son dixseptième anniversaire. Presque la moitié de l'heure répartie par Voldemort pour sa reddition s'était écoulée. Il se leva. Son coeur sautait contre sa poitrine comme un oiseau frénétique. Peutêtre savait-il qu’il aurait assez d’une heure, il était déterminé à réaliser les derniers battements d’une vie avant la fin. Il ne regarda pas en arrière quand il ferma la porte de bureau. Le château était vide. Il se sentit seul un peu comme un fantôme, comme si il était déjà mort. Les personnes des portraits n’étaient toujours pas dans leurs cadres ; l’endroit tout entier était désert, comme si son élément vital restant été concentré dans le grand hall où les morts et les personnes en deuil été rassemblées. Harry mis la cape d'invisibilité au-dessus de lui et descendit les marches, enfin il descendit l'escalier de marbre du hall d'entrée. Peut-être une certaine partie minuscule de lui espérait être sentie, pour être vu, pour être arrêté, mais la cape était, plus que jamais, impénétrable, parfaite, et il atteint la porte d’entrée principale facilement. Alors Neville lui rentra presque dedans. Harry jeta un coup d'oeil vers le bas et senti un autre coup mat dans son estomac: Colin Creevey, bien que mineur, devait être parti furtivement en arrière comme Malefoy, Crabbe, et Goyle l’avaient fait. Il était minuscule face à la mort. « Vous-savez-qui? Je peux le contrôler facilement, Neville, » dit Oliver Dubois, et il souleva Colin au-dessus de son épaule comme un pompier et le porta dans le Grand hall. Neville se pencha contre l'armature de porte pendant un instant et essuya son front avec le dos de sa main. Il ressemblait à un vieil homme. Il passa au-delà des portes pour continuer à récupérer les corps dans l’obscurité. Harry rapporta un regard à l'entrée du grand hall. Les gens se déplaçaient autour, essayant de se soulager, buvant, se mettant à genoux près des morts, mais il ne pouvait voir aucunes des personnes qu'il aimait, aucun signe d’Hermione, Ron, Ginny, ou l'un des autres Weasleys, ni Luna. Il sentit qu'il aurait donné tout le temps lui demeurant encore pour leur accorder un dernier regard ; mais d'autre part, aurait-il jamais la force pour cesser de les regarder? C’était mieux comme ceci. Il alla vers le bas des marches, dehors, dans l'obscurité. Il était presque quatre heures du matin, et le calme était dû à la raison du grand nombre de mort et des personnes en deuil, il retenait son souffle, attendant de voir s'il pourrait faire ce qu'il devait. Harry se déplaça vers Neville, qui se pliait au-dessus d'un autre corps. « Neville. » « Mon dieu, Harry, tu m'as presque donné une crise cardiaque! » Harry avait retiré sa cape: L'idée lui était sortie de nulle part, soutenue hors d'un désir d’être absolument sans danger. « Où vas-tu? » demanda soupçonneusement Neville. « C'est dans la partie du plan, » dit Harry. « Il y a quelque chose que je dois faire. Écoute, Neville » « Harry ! » regarda Neville soudainement effrayé. « Harry, tu ne penses pas te rendre? » « Non, » dit Harry trouvant ça facile. « Ne cours pas… c’est autre chose. Mais je devrais être hors de vue pendant un moment. Tu sais Voldemort, Neville? Il a un serpent énorme. … s'appellant Nagini… » « J'ai entendu, ouais. …. Et alors ? » « Il doit être tué. Ron et Hermione le savent, mais c’est juste au cas ou.» L'atrocité de cette possibilité l'étouffa pendant un instant, et il lui fut impossible de continuer à parler. Mais il rassembla ses efforts ; C'était crucial, il devait être comme Dumbledore, garder une tête froide, s'assurer qu'il y ait toujours des supports, avant de continuer. « Dumbledore est mort en sachant cela, trois personnes connaissaient les Horcruxes ; maintenant Neville prendra la place d’Harry. Il y en avait toujours trois dans le secret. « Juste au cas où tu dois t’en occuper par toi même, tu devra le tuer » « Tuer le serpent ? » « Tuer le serpent, » répéta Harry. « D’accord, Harry, c’est d’accord, tu es sûr que tout vas bien? » « Je vais très bien. Merci, Neville. » Mais Neville saisi son poignet quand Harry incita pour passer. « Nous sommes tous ici et nous allons continuer à combattre, Harry. Tu sais cela? » « Ouais, je… » Le sentiment de suffocation éteint la fin de la phrase ; il ne pouvait pas continuer. Neville ne semblait pas le trouver étrange. Il tapota l'épaule d’Harry, et le libéra, et marcha un peu plus loin pour rechercher d’autre corps. Harry titubait la cape, il marcha dessus et tomba en arrière. Il observa quelqu’un se déplacer non loin, se penchant au-dessus d’une autre personne étendue au sol. Il était à ses pieds quand il réalisa que c'était Ginny. Il stoppa net face à elle. Elle s’inclinait au-dessus d’une fille et lui parla comme une mère à sa fille « C'est tout juste, » disait Ginny. « C’est vrai. Maintenant, nous allons rester à l'intérieur. » « Mais moi je veux rentrer à la maison, » chuchota la fille. « Je ne veux plus combattre ! » « Je sais, » dit Ginny, et sa voix se cassa. « Tout ira bien. » Des frissons froids passèrent au-dessus de la peau de Harry. Il voulu crier dans la nuit, il voulu faire savoir à Ginny qu'il était là, il voulait qu'elle sache qu’il était là et où il allait. Il voulu être arrêté, pour être traîné en arrière, pour être envoyé à la maison … Ginny se mis maintenant à genoux près de la fille blessée, tenant sa main. Avec un effort énorme Harry se força dessus. Il pensa qu'il a vu le regard de Ginny pendant qu'il passait, et se demanda si elle avait vu quelqu'un marcher tout près, mais il ne parla pas, et il ne regarda pas derrière lui. La hutte de Hagrid apparu indistinctement hors de l'obscurité. Il n'y avait aucune lumière, aucun bruit de croc rongeant à la porte, son écorce grondant en signe de bienvenue. Toutes ses visites à Hagrid, et la lueur de la bouilloire de cuivre sur le feu, les gâteaux de roche, les verres géants, son grand visage barbu, Ron vomissant des limaces, Hermione l'aidant à sauver Norbert…. Il passa la hutte et il atteint le bord de la forêt, il s'arrêta. Un groupe de détraqueurs glissait parmi les arbres ; il pouvait sentir leur froid, et il n'était pas sûr qu’il pourrait passer sans risque. Il n’avait aucune force pour un Patronus. Il ne pouvait plus commander son propre tremblement. Il n'était pas, après tout, si facile de mourir. Chaque seconde il respira, l'odeur de l'herbe, l'air frais sur son visage, s’était si précieux: Pour penser que les gens ont eu des années et des années, des heures de gaspillées, tellement le temps traînait, et lui s'accrochait à chaque seconde. En même temps il pensa qu'il ne pourrait pas continuer, mais su qu'il le devait. Le long jeu été fini, le vif d’or avait été attrapé, il était l'heure de laisser l'air… Le vif d’or. Ses doigts nerveux tâtèrent un instant avec la poche à son cou et il le tira. Je m'ouvre à la fin. Respirant de plus en plus rapidement et durement. Maintenant il voulu savoir l’heure pour pouvoir se déplacer le plus lentement possible, il semblait rapidement venir à son terme. Le temps semblait avoir dévié ses pensées. C'était la fin. C'était le moment. Il pressa le métal d'or à ses lèvres et chuchota, « je suis sur le point de mourir. » La coquille en métal se cassa et il s’ouvrit. Il abaissa sa main de secousse, et souleva la baguette magique de Draco sous sa cape, et murmura, « Lumos. » La pierre noire reposait au centre des deux fentes déchiquetées du vif d’or. La pierre de résurrection avait fendu la ligne verticale représentant le signe de la baguette des anciens. Le triangle et le rond représentant la cape et la pierre étaient encore perceptibles. Alors Harry comprit sans même réfléchir. Il n’a jamais tenté des les rapporter, il était sur le point de les rejoindre. Il n’était pas réellement à leur recherche : eux le recherchaient. Il ferma ses yeux et fit tourner la pierre trois fois dans sa main. Il su ce qui se produit, parce qu'il entendu de légers mouvements autour de lui. Il ouvrit ses yeux et regarda autour. Ils n'étaient ni fantôme ni vraiment humain, il pourrait le voir. Ils ressemblaient le plus étroitement à l'énigme qui s'était échappée du journal intime bien longtemps auparavant, ils avaient été construits grâce à une mémoire solide. Ils n’avaient pas l’apparence d’un humain mais ils étaient beaucoup plus que des fantômes, ils se déplacèrent vers lui, et sur chaque visage, il y avait le même sourire affectueux. James était exactement de la même taille que Harry. Il portait les vêtements en lesquels il était mort, et ses cheveux étaient désordonnés et hérissés, et ses lunettes étaient un peu démodées, comme M. Weasley. Sirius était grand et beau, et bien plus jeune que quand Harry l'eut connu. Il sautilla avec une grâce facile, ses mains dans des ses poches et une grimace sur son visage. Lupin était plus jeune aussi, et beaucoup moins minable, et ses cheveux étaient plus épais et plus foncés. Il semblé heureux d'être de retour dans cet endroit familier, scène que tellement d’adolescents apprécie. Le sourire de Lily était le plus large de tous. Elle poussa son long dos de cheveux pendant qu'elle venait près de lui, et ses yeux verts, comme les siens, recherchant son visage, comme si elle ne pouvait jamais le regarder assez. « Tu as été brave. » Il ne pouvait pas parler. Ses yeux se régalés d’elle, et il pensa qu'il voudrait la tenir et regarder pour toujours, et ce serait assez. « Tu es presque là, » dit James. « Très sincèrement. Nous sommes… si fiers de toi. » « Est-ce blessant ? » La question enfantine était tombée des lèvres de Harry avant qu’il ne puisse l'arrêter. « Mourir? Pas du tout, » dit Sirius. « C’est plus rapide et plus facile que de tomber endormi. » « Il voudra être rapide. Il ne veut plus de toi » dit Lupin. « Je n'ai pas voulu que tu meurs, » dit Harry. Ces mots vinrent sans sa volonté. « Je veux dire que... Je suis désolé » Il s’adressa davantage à lupin qu’à n'importe lequel d'entre eux, le sollicitant. « …après que vous ayez eu votre fils… Remus, je suis désolé que… » « Je suis désolé aussi, » dit lupin. « Désolé car je ne le connaîtrai jamais… mais il saura pourquoi je suis mort et j'espère qu'il comprendra. J'essayais de faire un monde dans lequel il pourrait vivre une vie plus heureuse. » La brise fraîche qui semblé émaner du coeur de la forêt souleva les cheveux du front de Harry. Il a su qu'ils ne lui indiqueraient pas pour disparaître, cela qu'elle devrait être sa décision. « Vous resterez avec moi ? » « Jusqu'à la fin, » dit James. « Ils ne pourront pas vous voir ? » demanda Harry. « Nous faisons partie de toi, » dit Sirius. « Invisible à n'importe qui autrement. » Harry regarda sa mère. « Reste près de moi, » dit-il tranquillement. Le froid des détraqueurs ne l'a pas surmonté ; il traversa avec ses compagnons, et ils agirent sur lui comme un Patronus, et ensemble ils marchèrent parmi les vieux arbres qui se développaient étroitement ensemble, leurs branches embrouillées, leurs racines vieilles et tordues au pied. Harry saisi la cape étroitement autour de lui dans l'obscurité, se déplaçant dans la forêt de plus en plus profondément, sans savoir où était exactement Voldemort, mais il était sûr qu’il le trouverait. Près de lui, faisant à peine un bruit, marchait James, Sirius, Lupin, et Lily, et leur présence était son courage, et la raison pour laquelle il était sur le point pour continuer à mettre un pied devant l'autre. Il sentit son corps et son esprit se déconnecter bizarrement, ses membres fonctionnait à l’encontre de sa conscience comme si il était passager de son propre corps et non conducteur. Les morts marchant à ses côtés dans la forêt étaient maintenant beaucoup plus vrais pour lui. Il pensa à tous ceux encore en vie dans le château: Ron, Hermione, Ginny, et tous les autres pendant que lui se sentait comme un fantôme glissant peu à peu vers la fin de sa vie, vers Voldemort… Il y eu un son mat et un chuchotement. Une autre créature vivante avait bougé très près d’Harry qui sous sa cape, scruta autour de lui, écoutant. Sa mère, son père, Lupin et Sirius s’arrêtèrent aussi. « Quelqu'un est là, » chuchota une voix. « Il a une cape d'invisibilité. Pourrait-il être? » Deux figures émergèrent derrière un arbre voisin ; Leurs baguettes magiques évasaient et Harry vu Yaxley et Dolohov scrutant dans l'obscurité, directement à l'endroit où Harry, sa mère et père et Sirius et Lupin se tenait. Apparemment ils ne voyaient rien. « Je suis sûr d’avoir entendu quelque chose » dit Yaxley. « Un animal peut être? » « Dans ce cas principal, Hagrid gardait un groupe entier d’animaux ici, » dit Dolohov, jetant un coup d'oeil par dessus son épaule. Yaxley regarda vers le bas de sa montre. « Temps écoulé. Potter a eu son heure. Il ne vient pas. » « Et lui qui était sûr qu'il viendrait ! Il ne sera pas heureux. » « Bon retournons là bas » dit Yaxley, « découvrons maintenant ce qu'est le nouveau plan. » Lui et Dolohov se retournèrent et marchèrent plus profondément dans la forêt. Harry les suivis, sachant qu'ils le mèneraient exactement où il voulait aller. Il jeta un coup d'oeil en longueur, et sa mère lui sourit, et son père inclina la tête en signe d'encouragement. Ils avaient voyagé seulement pendant quelques minutes quand Harry remarqua que Yaxley et Dolohov firent un pas de coté. Harry reconnu alors l’endroit où le monstrueux Aragog avait par le passé vécu. Les restes de son vaste royaume étaient toujours là, mais l'essaim de ses descendants qu'il avait lui-même engendrés avait été chassé par des mangemorts, pour lutter pour leur cause. Un feu brûlait au milieu de la clairière, sa lumière se refléta sur une foule de mangemort complètement silencieux et attentifs. Certains d'entre eux étaient toujours masqués et avec leurs capuchons; d'autres montraient leurs visages. Deux géants se reposaient sur les périphéries du groupe, leurs ombres massives submergeaient la scène, leurs visages étaient cruels, dur comme de la roche. Harry vu Fenrir, mâchant ses longs ongles ; le grand Rowle blond tamponnait sa lèvre saignante. Il vu Lucius Malefoy défait, qui regardait d’un air terrifié, et Narcissa, dont les yeux étaient submergés et pleins d'appréhension. Chaque oeil était fixé sur Voldemort, qui se tenait avec sa tête cintrée, et ses mains blanches repliées sur la baguette magique plus ancienne devant lui. Il pouvait avoir prié, ou bien compté silencieusement dans son esprit, et Harry, se tenait tranquille sur le bord de la scène, pensant absurdement à un enfant comptant dans un jeu de cache-cache. Derrière lui, tournait et se lovait, le grand serpent Nagini qui flottait dans un scintillement, une cage charmée, comme un halo monstrueux. Quand Dolohov et Yaxley rejoignirent le cercle, Voldemort le rechercha du regard. « Aucun signe de lui, mon seigneur, » indiqua Dolohov. L'expression de Voldemort n'avait pas changé. Ces yeux rouges semblaient brûler dans la lumière du feu. Lentement il leva la baguette magique des anciens entre ses longs doigts. « Mon seigneur » Bellatrix avait parlé ; Elle s'est assise plus près de Voldemort, désinvolte, son visage saignant mais autrement indemne. Voldemort souleva sa main pour la faire taire, et elle ne dit pas un autre mot, mais l’observa dans une fascination adorable. « J'ai pensé qu'il viendrait, » dit Voldemort dans sa voix élevée et claire, ses yeux sur les flammes jaillissantes. « Je me suis attendu à ce qu'il vienne. » Personne ne parla. Ils semblaient tous plus qu'effrayé comme Harry, dont le coeur jetait maintenant lui-même contre son torse comme si déterminé à échapper au corps. Il était sur le point sortir de ces côtes. Il remua quand il retira la cape d'invisibilité et l'a bourra sous sa longue robe, avec sa baguette magique. Il ne voulu pas être tenté de combattre. « J'étais, il semble…m’avoir trompé » dit Voldemort. « Vous vous trompez. » Harry le dit aussi fort qu'il pouvait, avec toute la force qu'il pouvait rassembler. Il ne voulait pas retentir effrayé. La pierre de résurrection glissa d’entres ses doigts engourdis, et du coin de ses yeux il vu ses parents, Sirius, et Lupin disparaissant quand il fit un pas en avant dans la lumière du feu. À ce moment il sentit que personne n’importunera Voldemort. Il était juste tout les deux entre eux. L'illusion s’en alla comme elle était venue. Les géants hurlaient pendant que les mangemorts se levèrent ensemble, et il y avait énormément de cris, d’halètements, même des rires. Voldemort c’était figé sur place, mais ses yeux rouges avaient trouvé Harry, et il regarda fixement Harry se déplacer vers lui, avec uniquement le feu entre eux. Alors une voix hurla, « HARRY ! NON ! » Il tourna la tête: Hagrid été lié et bottelé, attaché à un arbre tout près. Son corps massif secoué au-dessus les branches pendant qu'il luttait, désespérément. « NON ! NON ! HARRY, QU EST-CE QUE TU FAIS? » « TAIS TOI, ou on te fait taire ! » cria Rowle, et avec un petit mouvement de baguette magique vers Hagrid. Bellatrix, qui avait sauté sur ses pieds, regardait ardemment Voldemort à Harry. Les seules choses qui se déplaçaient étaient les flammes et le serpent, se lovant puis se déroulant dans la cage éclatante derrière la tête de Voldemort. Harry pouvait sentir sa baguette magique contre sa poitrine, mais il ne fit pas la tentative pour la sortir. Il su que le serpent était très bien protégé, il su que s'il parvenait à diriger sa baguette magique vers Nagini, cinquante malédictions le frapperaient. Voldemort et Harry se regardait l'un l'autre, et maintenant Voldemort inclina sa tête sur le côté, vit le garçon se tenant devant lui, et un sourire singulièrement triste se courba sur sa bouche. « Harry Potter, » dit-il très doucement sa voix pouvait avoir fait partie du feu. « Le garçon qui a survécu. » Aucun des mangemorts ne se déplaça. Il attendait : Tous attendait. Hagrid luttait, Bellatrix haletait, et Harry pensait inexplicablement à Ginny, à son regard de flambage, et la sensation de ses lèvres sur les siennes. Voldemort avait soulevé sa baguette magique. Sa tête était encore inclinée sur le côté, comme un enfant curieux, se demandant ce qui se produirait s'il procédait. Harry regarda de nouveau dans les yeux rouges, et voulus qu’il procède maintenant, rapidement, alors qu'il pourrait encore se tenir, avant qu'il ait perdu le contrôle, avant qu'il ne trahisse sa crainte. Il a vu sa bouche se déplacer et un flash de feu vert, et tout s’effaça subitement. Chapitre 35 King’s Cross Il était étendu face contre terre, écoutant le silence. Il était parfaitement seul. Personne ne l’observait. Personne d’autre n'était là. Il n'était pas parfaitement sûr qu'il fût là lui-même. Longtemps plus tard, ou peut être juste après, il pensa qu'il devrait exister, être davantage qu’une pensée désincarnée, parce qu'il était allongé sur une surface. Par conséquent il avait le sens du contact, et la chose contre lequel il s'étendait existait aussi. Presque dès qu'il eut tiré cette conclusion, Harry devint conscient qu'il était nu. Convaincu qu'il était dans une solitude totale, ceci ne le gênait pas, mais il était légèrement intrigué. Il se demanda si comme il pouvait se toucher, il pouvait également voir. En les ouvrant, il découvrit qu'il avait des yeux. Il s'étendait dans une brume lumineuse, mais elle n'était pas comme la brume qu'il avait jamais connue avant. Le reste de son corps n’était pas caché par la vapeur brumeuse ; ou plutôt la vapeur brumeuse n’était pas encore autour de lui. Le plancher sur lequel il s'étendait semblait être blanc, ni chaud ni froid, mais simplement là, quelque chose de blanc sur lequel il était. Il s’assit. Son corps lui sembla indemne. Il toucha son visage. Il ne portait plus de lunettes. Alors un bruit traversa la brume qui l'entourait : des petits bruits de quelque chose qui s’agitait et luttait. C’était un bruit pitoyable, pourtant également légèrement indécent. Il eu le sentiment inconfortable qu'il écoutait clandestinement quelque chose de furtif, de honteux. Pour la première fois, il souhaita être vêtu. A peine avait il formait le souhait dans sa tête qu’une longue robe apparut près de lui. Il la pris et la mis. Elle était molle, propre, et chaude. C’était extraordinaire comment elle étaie apparue juste comme ça, au moment où il l’avait voulue… Il se leva, regardant autour de lui. Était-il dans une sorte de salle sur demande? Plus il regardait, plus il y avait de choses à regarder. Un grand toit en verre voûté scintillait haut au-dessus de lui comme le soleil. Peut-être que c'était un palais. Tout était calme, excepté de ces bruits de battement et de pleurnichement venant d’un endroit près de lui dans la brume. …. Harry tourna lentement sur place, et ses environnements semblèrent se créer devant ses yeux. Un espace grand -ouvert, lumineux et propre, un hall bien plus grand que le grand hall, avec ce plafond en verre voûté. C’était tout à fait vide. Il était la seule personne là, excepté… Il recula. Il avait repéré la chose qui faisait ces bruits. Elle eu la forme d'un petit enfant nu, couché sur le sol, sa peau rugueuse, à l’air écorché, allongée sous un siège où elle avait été laissée, non désirée, posée hors de vue, luttant pour son souffle. Il avait peur d’elle. Aussi petite et fragile et bien blessée que c’était, il ne voulait pas l'approcher. Néanmoins il s’approcha lentement plus près, se préparant pour sauter en arrière à tout moment. Bientôt il se tenait près assez pour la toucher, pourtant il ne pouvait pas se décider à le faire. Il sentit lâche. Il aurait du la soulager, mais cela le dégoutait. « Tu ne peux pas l’aider. » Il se tourna. Albus Dumbledore marchait vers lui, vif et rapide, portant une longue robe couleur bleu de minuit. « Harry, » répondit il en ouvrant grand ses bras, et ses mains étaient entières, blanches et intactes. « Mon garçon merveilleux. Tu es un homme brave et courageux. Marchons. » Etonné, Harry suivi pendant que Dumbledore progressait à partir de là où l'enfant écorché et pleurnichant était étendu, le menant vers deux sièges qu’Harry n'avait pas précédemment vus, loin en dessous de ce plafond scintillant. Dumbledore s'assis dans l'un d'entre eux, et Harry tomba dans l'autre, regardant fixement le visage de son vieux directeur. Les longs cheveux de Dumbledore et sa barbe argentée, ses yeux bleus perçants derrière des lunettes de demi-lune, son nez tordu : tout était comme il se rappelait de lui. Mais après… « Mais vous êtes mort. » dit Harry. « Oh oui, » dit Dumbledore. « Alors…. Je suis mort aussi ? » « Oh, » dit Dumbledore, souriant toujours plus largement. « Telle est la question, n'est-ce pas? En fait mon garçon, je ne pense pas. » Ils se regardèrent l'un l'autre, le vieil homme rayonnant toujours. « Non? » répéta Harry. « Non » dit Dumbledore. « Mais… » Harry souleva sa main instinctivement vers la cicatrice en forme d’écalir. Elle ne semblait pas être là. « Mais je devrais être mort, Je ne me suis pas défendu ! J'ai voulu le laisser me tuer! » « Et cela » dit Dumbledore « je pense, c’est ce qui a fait toute la différence. » Le bonheur semblait rayonner de Dumbledore comme la lumière, comme le feu, Harry n'avait tellement jamais vu Dumbledore tellement content. « Expliquez-moi » dit Harry. « Mais tu sais déjà » dit Dumbledore. Il tripotait ses pouces ensemble. « Je l'ai laissé me tuer, » dit Harry. « Ne l’ai-je pas fait? » « Tu l’as fait » dit Dumbledore, inclinant la tête. « Continues ! » « Ainsi la partie de son âme qui était dans moi… » Dumbledore inclinait la tête avec toujours plus d’enthousiasme, poussant Harry à continuer, un large sourire d'encouragement sur son visage. « … s’en est allé? » Oh oui ! » dit Dumbledore. « Oui, il l'a détruit. Ton âme est entière, et complètement tienne, Harry. » « Mais d'autre part… » Harry jeta un coup d'oeil au-dessus de son épaule où la petite créature mutilée tremblait sous la chaise. « Qu’est ce que c’est, professeur ? » « Quelque chose qui est au delà de l'une ou l'autre de notre aide » indiqua Dumbledore. « Mais si Voldemort a employé le sortilège de mort » repris Harry « et personne n'est mort pour moi cette fois, comment puis je être vivant? » « Je pense que tu sais » dit Dumbledore. « Pense au passé. Rappelle toi ce qu'il a fait, dans son ignorance, dans son avarice et sa cruauté. » Harry réfléchit. Il laissa son regard fixe dériver autour de lui. Si c'était en effet un palais dans lequel ils étaient, il était bizarre, avec des chaises alignées en petites rangées et quelques balustrades ici et là, et lui et Dumbledore et la créature sous la chaise étaient les seuls êtres vivants. Alors la réponse monta à ses lèvres facilement, sans effort. « Il a pris mon sang. » dit Harry. « Précisément ! » dit Dumbledore. « Il a pris ton sang et a reconstruit son corps avec lui! Ton sang est dans ses veines, Harry, la protection de Lily est à l’intérieur de tous les deux! Il t’attache à la vie tant qu'il vit ! » « Je vis… tandis qu'il vit ! Mais j'ai pensé…. J'ai pensé que c'était le contraire ! J'ai pensé que nous tous les deux aurions dû mourir? Ou est-ce la même chose? » Il fut distrait par les pleurnicheries et les battements de la créature torturée derrière eux et encore une fois jeta un coup d'oeil sur lui. « Êtes vous sure que nous ne pouvons rien faire? » « Il n'y a aucune aide possible. » « Expliquez mois alors… plus, » dit Harry, et Dumbledore sourit. « Tu étais le septième Horcruxe, Harry, l’Horcruxe qu'il n'a jamais voulu faire. Il avait rendu son âme si instable qu'elle s'est cassée quand il a commis ces actes de mal indescriptible, Le meurtre de tes parents, l’essai de massacre d'un enfant. Mais ce qui c’est échappé de cette pièce était même moins qu'il su. Il a laissé plus que son corps derrière. Il a laissé une partie de ce qui s'est intégré à toi, la victime potentielle qui avait survécu. « Et sa connaissance est demeurée malheureusement inachevée, Harry! Ce que Voldemort n'évalue pas, il ne s’ennuie pas à la comprendre. Des contes d’elfes de maisons et d'enfants, l'amour, la fidélité, et l'innocence, Voldemort ne savait et ne comprenait rien. Rien. Qu'ils aient tous une puissance plus grande que la sienne, une puissance au delà de la portée de n'importe quelle magie, est une vérité qu'il n'a jamais saisie. « Il a pris ton sang croyant qu'il le renforcerait. Il a pris dans son corps une partie minuscule du sortilège de ta mère étendue sur toi quand elle est morte pour toi. Son corps maintient son sacrifice vivant, et tandis que ce sortilège survit, ainsi un dernier espoir de Voldemort. » Dumbledore souri à Harry, et Harry le regarda fixement. « Et vous avez su ceci? Vous le saviez depuis tout le long? » « J'ai deviné. Mais mes conjectures ont été les bonnes, » dit Dumbledore joyeusement, et ils se sont reposées en silence pour ce qui semblait comme un long moment, alors que la créature derrière eux continuait à pleurnicher et à trembler. « Il y a plus » dit Harry. « Il y a plus à expliquer. Pourquoi a-t-il emprunté la baguette magique ? » «Pour ça, je ne peux pas être sûr. » « Vous n’avez aucune idée » dit Harry, et Dumbledore se mit à rire. « Ce que tu dois comprendre, Harry, c’est que toi et Lord Voldemort avez voyagé ensemble dans des royaumes de la magie jusqu'ici inconnus et sans précédent, et aucun fabricant de baguette ne pourrait je pense le prévoir ou l’expliquer à Voldemort. « Sans le vouloir comme tu le sais maintenant, Lord Voldemort a doublé le lien entre vous quand il est revenu à une forme humaine. Une partie de son âme était encore attachée à la tienne, et, pensant de se renforcer, il a pris une partie du sacrifice de ta mère en lui. S'il avait seulement compris la puissance précise et terrible de ce sacrifice, il peut-être pas avoir osé toucher ton sang… Mais d'autre part, s'il avait pu comprendre, il n’aurait pas été Lord Voldemort, et n’aurait jamais assassiné quelqu’un. « Avoir assuré ce double raccordement, ayant lié vos destins ensemble plus solidement que deux sorciers n’aient jamais été associés dans l'histoire, Voldemort a procédé en t’attaquant avec une baguette magique qui avait le même noyau que la tienne. Et quelque chose de très étrange s’est produit, comme nous le savons. Les baguettes ont réagi d'une manière que Lord Voldemort, qui n'a jamais su que votre baguette magique était la jumelle de la sienne, ne s'était pas attendu. « Il avait plus peur que toi cette nuit là, Harry. Tu avais accepté, même embrassé, la possibilité de la mort, que quelque chose que Lord Voldemort n'a jamais pu faire. Ton courage a gagné, ta baguette magique a maîtrisé la sienne. Et de cette manière, quelque chose s'est produit entre ces baguettes magiques, quelque chose qui a fait écho entre le rapport de leurs maîtres. « Je crois que ta baguette magique a pris un peu de la puissance et des qualités de la baguette magique de Voldemort cette nuit, c’est à dire qu'elle a contenu une partie de Voldemort lui-même. Ainsi ta baguette magique l'a identifié quand il t’a poursuivi, a reconnu un homme qui était à la fois comme un parent et comme un ennemi mortel, et elle a régurgité une partie de sa propre magie contre lui, magie beaucoup plus puissante que toute celle que la baguette magique de Lucius avait jamais exécuté. Ta baguette magique contenait à présent la puissance de ton énorme courage et de la propre compétence mortelle de Voldemort : Quelle chance avait la baguette de ce pauvre Lucius Malefoy contre ça? » « Mais si ma baguette magique était si puissante, comment se fait-il qu’Hermione ait pu la casser? » demanda Harry. « Mon cher garçon, ses effets remarquables ont été dirigés seulement vers Voldemort, qui avait tellement trifouillé si peu judicieux les lois les plus profondes de la magie. Cette baguette magique était seulement anormalement puissante envers lui. Autrement c'était une baguette magique comme tout les autres… bien que bonne, j’en suis sûr, » finit Dumbledore avec bonté. Harry resta assis pendant longtemps en pensant, ou peut-être quelques secondes. C'était très dur d’être sûr des choses comme le temps, ici. « Il m'a tué avec votre baguette magique. » « Il ne t’a pas tué avec ma baguette magique, » corrigea Dumbledore à Harry. « Je pense que nous pouvons convenir que tu n'es pas mort, bien que, naturellement, » il ajouta, comme si craignant qu’il avait été discourtois, « je ne réduis pas tes douleurs, qui j’en suis sûr sont graves. » « Je me sens bien à l'heure actuelle, pourtant, » dit Harry, regardant ses mains propres et sans taches. « Bien, j'allais te le demander » dit Dumbledore, regardant autour de lui. « Où tu dirais que nous sommes? » Jusqu'à ce que Dumbledore l’ait demandé, Harry ne savait pas. Maintenant, cependant, il constatait qu'il avait eu une réponse prête à donner. « Elle ressemble » dit il lentement, « à la gare de King’s Cross. Excepté qu’elle est beaucoup plus propre et plus vide, et qu’il n'y a aucun train dans la mesure de ce que je peux voir. » « La gare de King’s cross! » riait Dumbledore sous cape avec excès. « Bien aimable, vraiment? » « Bien, où pensez vous que nous sommes ? » demanda Harry, un peu défensif. « Mon cher garçon, je n'en ai aucune idée. C'est, comme ils disent, ta partie. » Harry n'eu aucune idée de ce que ça signifiait; Dumbledore l’énervait. Il lui jeta un regard noir, puis se rappela une question beaucoup plus pressante que celle de l’endroit où i se trouvait. « Les reliques de la mort » dit il, et il était heureux de voir que les mots effacèrent le sourire du visage de Dumbledore. « Oh, oui, » dit il. Il eu même l’air inquiet. « Bien? » Pour la première fois depuis que Harry avait rencontré Dumbledore, il ressemblait moins à un vieil homme, beaucoup moins. Il ressemblait à un petit garçon attrapé dans l'injustice. « Peux tu me pardonner ? » dit il. « Peux-tu me pardonner de ne pas t’avoir fait confiance? Pour ne pas te l’avoir dit? Harry, j'ai seulement craint que tu échouerais car j'avais échoué. J'ai seulement redouté que tu fasses mes erreurs. J'implore ton pardon, Harry. Je sais depuis quelque temps maintenant, que tu es le meilleur homme. » « De quoi voulez vous parler? » demanda Harry, effrayé par la tonalité de Dumbledore, et par les larmes soudaines dans ses yeux. « Les reliques, les reliques » murmura Dumbledore. « Le rêve d'un homme désespéré! » « Mais ils sont vrais ! » « Réelles et dangereuses, et un attrait pour des imbéciles, » dit Dumbledore. « Et j'étais un tel imbécile. Mais tu le sais, n'est-ce pas? Je n'ai désormais aucun secret de toi. Tu sais. » « Qu’est ce que je sais ? » Dumbledore tourna son corps entier pour faire face à Harry, et les larmes miroitaient toujours dans ses yeux bleus et brillants. « Le maître de la mort, Harry, le maître de la mort ! Est-ce que j’étais meilleurs, finalement, que Voldemort? » « Naturellement vous l’étiez » dit Harry. « Comment pouvez-vous demander cela? Vous n'avez jamais tué si vous pouviez l'éviter! » « C’est vrai, c’est vrai, » dit Dumbledore, et il était comme un enfant voulant être rassuré. « Pourtant j'ai aussi cherché une manière de conquérir la mort, Harry. » « Pas de la manière dont il l’a fait » dit Harry. Après toute sa colère contre Dumbledore, comme il était bizarre de reposer ici, sous le plafond vouté, et défendre Dumbledore «Reliques, pas Horcruxes. » « Les reliques » marmonna Dumbledore, « pas Horcruxes. Précisément » il fit une pause. La créature derrière eux pleurnicha, mais Harry ne regardait plus autour de lui. « Grindelwald les recherchait aussi? » demanda t il. Dumbledore ferma ses yeux un instant et inclina la tête. « C'était la chose, surtout, qui nous a réunis, » dit il tranquillement. « Deux garçons intelligents, arrogants avec une obsession partagée. Il a voulu venir à Godric’s Hallows, je suis sûr que tu l’as deviné, en raison de la tombe d'Ignotus Peverell. Il a voulu explorer l'endroit que le troisième frère était mort. » « Ainsi c'est vrai? » demanda Harry. « C’est vraiment lui? Les frères de Peverell » « - étaient les trois frères du conte » dit Dumbledore, inclinant la tête. « Oh oui, je pense aussi. S'ils ont rencontré la mort sur une route isolée… Je pense plus probablement que les frères de Peverell étaient des sorciers simplement doués et dangereux qui ont réussi à créer ces objets puissants. Leur histoire étant la propre relique de la mort me semble être une sorte de légende qui pourrait avoir pris naissance autour de telles créations. La cape, comme tu sais maintenant, a voyagé par les âges, de père en fils, de mère en fille, jusqu'au dernier descendant vivant d'Ignotus, qui était né, comme Ignotus, dans le village de Godric’s Hallows. » Dumbledore sourit à Harry. « Moi? » « Tu as deviné, je le sais, pourquoi la cape était en ma possession la nuit où tes parents sont morts. James me l’avait montré juste quelques jours précédemment. Cela expliquait tellement de ses méfaits non détectés à l'école ! Je pouvais à peine croire ce que je voyais. J'ai demandé à l'emprunter, pour l'examiner. Depuis longtemps j’avais abandonné mon rêve de l'union sanctifié, mais je ne pouvais pas résister, je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder plus attentivement…C'était une cape comme je n’en n'avais jamais vu, très vieille, parfaite en tous points… et alors votre père est mort, et j'ai eu deux reliques enfin, entièrement à moi! » Sa tonalité était insupportablement amère. « La cape ne les aurait pas aidés à survivre, bien que, » dit Harry rapidement. « Voldemort savait où ma mère et père étaient. La cape ne pouvait pas les sauver. » « C’est vrai » soupira Dumbledore. Harry attendit, mais Dumbledore ne parla pas, ainsi il l'incita à parler. « Ainsi vous aviez abandonné la recherche des reliques quand vous avez vu la cape? » « Oh oui, » dit Dumbledore faiblement. Il semblait qu’il se forçait pour croiser les yeux d’Harry. « Tu sais ce qui s'est produit. Tu sais. Tu ne peux pas me dédaigner davantage que je me dédaigne. » « Mais je ne vous dédaigne pas » « Alors tu devrais » dit Dumbledore. Il prit une respiration profonde. « Tu sais le secret de la mauvaise santé de ma soeur, ce que ces Moldus ont fait, ce qu’elle est devenue. Tu sais cooment mon pauvre père a cherché la vengeance, et en a payé le prix, mort à Azkaban. Tu sais comment ma mère a abandonnée sa propre vie pour s’occuper d'Ariana. « J'étais offensé, Harry. » Dumbledore l'énonça froidement. Il regardait maintenant au-dessus du dessus de la tête d’Harry, dans la distance. « J'étais doué, j'étais brillant. J'ai voulu m'échapper. J'ai voulu briller. J'ai voulu la gloire. « Comprend bien» dit il, le visage plein de douleur. « Je les ai aimés. J'ai aimé mes parents, j'ai aimé mon frère et ma soeur, mais moi j’étais égoïste, Harry, plus égoïste que toi, qui est remarquablement la personne la plus désintéressée qu’on ne peut probablement imaginer. « De sorte que, quand ma mère est morte, et qu’on m’a laissé la responsabilité d'une sœur malade et d'un frère rétif, je suis revenu à mon village dans la colère et l'amertume. J’ai pensé que j’étais en prison! Et puis, naturellement, il est venu. … » Dumbledore regarda directement dans les yeux d’Harry encore. « Grindelwald. Tu ne peux pas imaginer comment ses idées m’ont plues, Harry, m’ont enflammés. Forcer des moldus à être sous nos ordre. Nous sorciers triomphants. Grindelwald et Moi, les jeunes chefs glorieux de la révolution. « Oh, j'ai eu quelques scrupules. J'ai soulagé ma conscience avec des mots vides. Cela serait pour le bon plus grand bien, et tout le mal fait serait remboursé cent fois plus dans les avantages pour des sorciers. Est-ce que j'ai su, au fonds de mon cœur, ce que Gellert Grindelwald était? Je pense que oui, mais j'ai fermé les yeux. Si les plans que nous faisions se réalisaient, tous mes rêves deviendraient réels. « Et au coeur de nos arrangements, les reliques de la mort! Comment elles nous ont fasciné, comment elles nous ont fasciné tous les deux! La baguette magique imbattable, l'arme qui nous mènerait à la victoire! La Pierre de résurrection, bien que j'aie feint de ne pas le savoir, elle signifiait pour lui une armée d'Inferis ! Pour moi, je l'admets, elle signifiait le retour de mes parents, et la levée de toute la responsabilité de mes épaules. « Et la cape… de façon ou d'une autre, nous n’avons jamais beaucoup discuté de la cape, Harry. Tous les deux nous pouvions nous cacher aussi bien sans cape, la magie vraie dont, naturellement, est qu'elle peut être employé pour protéger et protéger d'autres aussi bien que son propriétaire. J'ai pensé que, si nous la trouvions, elle pouvait être utile en cachant Ariana, mais notre intérêt pour la cape était principalement qu'elle complétait le trio, parce que la légende indiquait que l'homme qui a uni chacun des trois objets serait alors vraiment le maître de la mort, ce qui nous rendait invincible. « Maîtres invincibles de la mort, de Grindelwald et de Dumbledore ! Deux mois de folie, des rêves cruels, et négligence des deux seuls membres de ma famille dont je devais m’occuper. « Et alors… tu sais ce qui s'est produit. La réalité est retournée sous forme de mon frère rugueux, et infiniment plus excellent. Je n'ai pas voulu entendre les vérités qu'il m’a criées. Je n'ai pas voulu entendre que je ne pouvais pas partir pour chercher les reliques avec une soeur fragile et instable à remorquer. « L'argument est devenu un combat. Grindelwald a perdu le contrôle. Ce que j'avais toujours senti en lui, bien que je feignais le contraire, a maintenant jailli avec des conséquences terrible. Et Ariana… après le soin et l'attention de ma mère … morte sur le plancher. » Dumbledore haleta et commença à pleurer sérieusement. Harry s’approcha et fut heureux de constater qu'il pouvait le toucher: Il saisi son bras étroitement et Dumbledore regagna graduellement le contrôle de lui même. « Bien, Grindelwald s'est sauvé, mais je pouvais pas le prévoir. Il a disparu, avec ses plans pour saisir la puissance, et ses arrangements pour la torture de Moldu, et ses rêves de reliques de la mort, rêves dans ce que je l'avais encouragé et l'avais aidé. Il a couru, alors que j'étais resté pour enterrer ma soeur, et apprendre à vivre avec ma culpabilité et ma peine terrible, le prix de ma honte. « Les années passèrent. Il y avait des rumeurs à son sujet. Ils ont dit qu'il avait obtenu une baguette magique d'immense puissance. J’ai donc attendu, il m’a été offert plusieurs fois le poste de ministre de magie. Naturellement, j'ai refusé. J'avais appris que je ne devais pas me faire confiance pour la puissance. » « Mais vous auriez été meilleur, bien meilleur, que Fudge ou Scrimgeour ! » dit Harry. « Moi? » demanda Dumbledore fortement. « Je ne suis pas aussi sûr. Je m'étais avéré, très jeune, que la puissance était ma faiblesse et ma tentation. C'est une chose curieuse, Harry, mais peut-être ceux qui ne l'ont jamais cherchée ont une meilleure suite. Ceux qui, comme toi, ont la conduite poussent sur eux, et prennent la cape parce qu'ils doivent, et la trouvaille à leur propre surprise qu'ils la portent bien. « J'étais plus en sûreté à Poudlard. Je pense que j'étais un bon professeur » « Vous étiez le meilleur-» « - tu es très aimable, Harry. Mais tandis que j’enseignais la formation de jeunes sorciers, Grindelwald élevait une armée. Ils disent qu'il me craignait, et peut-être que oui, mais moins, je pense, que moi je l'ai craint. « Oh, pas pour la mort, » dit Dumbledore, en réponse au regard d’interrogation d’Harry. « Pas ce qu'il pouvait me faire par la magie. J'ai su que nous avons été également assortis, peut-être j'étais un peu plus habile. C'était la vérité que j'ai crainte. Tu vois, Je n'ai jamais su lequel de nous, même pour la dernière fois pendant le combat terrifiant, avait réellement lancé la malédiction qui a tué ma soeur. Tu peux m'appeler lâche: tu aurais raison. Harry, j'ai redouté par dessus tout le fait d’apprendre que c’était moi qui avait lancé le sort qui l’avait tué. « Je pense qu'il l'a su. Je pense qu'il a su ce qui m'a effrayé. J'ai retardé de le rencontrer jusqu'à en conclusion, ç’aurait été trop honteux de résister plus longtemps. Les gens mouraient et il semblait invincible, et j'ai dû faire ce que je pouvais. « Bien, tu sais ce qui s'est produit après. J'ai gagné le duel. J'ai gagné la baguette magique. » Un autre silence. Harry ne demanda pas si Dumbledore avait jamais découvert qui avait frappé la mort d'Ariana. Il n'a pas voulu savoir, et encore moins il ne voulait que Dumbledore lui dise. Enfin il su ce que Dumbledore aurait vu quand il a regardé dans le miroir de Rised, et pourquoi Dumbledore avait été si arrangeant dans la fascination qu’il exerçait sur Harry. Ils se reposèrent pendant longtemps dans le silence, et les petits cris de la créature derrière eux les dérangeaient à peine. Enfin il dit, « Grindelwald a essayé d'arrêter Voldemort de chercher la baguette magique. Il a menti, vous savez, prétendant qu’il ne l'avait jamais eue. » Dumbledore inclina la tête, regardant vers sol, des larmes scintillant toujours sur son nez tordu. « Ils disent qu'il a montré des remords des années après, seul dans sa cellule à Nurmengard. J'espère que c'est vrai. Je voudrais penser qu'il resent l'horreur et la honte de ce qu'il avait fait. Peut-être ce mensonge à Voldemort était sa tentative de faire des dédommagements… pour empêcher Voldemort de prendre la relique… » « … ou peut-être d’ouvrir votre tombeau? » suggéra Harry, et Dumbledore tamponna ses yeux. Après une autre pause courte Harry indiqua, « vous avez essayé d'employer la pierre de résurrection. » Dumbledore inclina la tête. « Quand je l'ai découvert, après toutes ces années, enterré dans la maison abandonnée des Gaunts, la relique que je voulais plus que tout . J’ai perdu la tête, Harry. J'ai tout à fait oublié que c'était maintenant un Horcruxe, que l'anneau portait surement une malédiction. Je l'ai pris, et je l'ai mis, et pendant une seconde j'ai imaginé que j'étais sur le point de voir Ariana, et ma mère, et mon père, et pour leur dire comment j’étais très, très désolé… « J'étais un tel imbécile, Harry. Après toutes ces années je n'avais rien appris. J'étais indigne d'unir les reliques de la mort. Je l'avais prouvé maintes et maintes fois, et c’était la preuve finale. » « Pourquoi ? » dit Harry. « C'était normal ! Vous avez voulu les revoir. Qu’est ce qu’il y a de mal à ça? » « Peut-être qu’un homme parmi des millions pourrait unir les reliques, Harry. J’étais fait pour posséder seulement la plus moyenne d'entre elle, la moins extraordinaire. J'étais fait pour posséder la baguette magique la plus ancienne, et pas pour me vanter de l’avoir, et pas pour tuer avec elle. J'ai été autorisé pour l'apprivoiser et l’employer, parce que je l'ai prise, pas pour le gain, mais pour épargner d'autres de lui. « Mais la cape, que j'ai prise par curiosité, et qui ne pouvait fonctionner pour moi comme elle fonctionne pour toi, son vrai propriétaire. La pierre que j’ai voulu utiliser afin d'essayer de ramener à la vie ceux qui étaient morts, plutôt que de permettre mon dévouement, comme tu l’as fait. Tu es le digne propriétaire des reliques. » Dumbledore tapota la main d’Harry, et Harry leva les yeux vers le vieil homme et sourit ; il ne pouvait pas s’en empêcher. Comment pouvait-il rester fâché avec Dumbledore maintenant? « Pourquoi avez rendu ça si difficile ? » Le sourire de Dumbledore était timide. « J'ai peur que j'aie compté sur Mlle Granger pour te ralentir, Harry. J'avais peur que ta tête brûlée puisse dominer ton bon coeur. J’avais peur que si tu prenais connaissance trop sur ces objets de tentation, tu pourrais saisir les reliques comme je le faisais, au mauvais moment, pour des raisons fausses. Si tu mettais des mains sur eux, je voulais que tu les possèdes sans risques. Tu es le vrai maître de la mort. « Et Voldemort n'a jamais su pour les reliques? » « Je ne pense pas, parce qu'il n'a pas identifié la pierre de résurrection qu'il a transformée en Horcruxe. Mais même s’il avait su, Harry, je doute qu'il en aurait été intéressé excepté le premier. Il ne penserait pas avoir besoin de la cape, et quant à la pierre, qui voudraitil rapporter des morts? Il craint les morts. Il n'aime personne. « Mais vous vous êtes attendus à ce qu'il cherche la baguette magique? » « J’étais sûr qu'il essayerait, depuis votre bataille dans le cimetière d’Hangleton. Au début, il avait peur que tu ais gagné par ce que tu étais meilleur que lui. Une fois qu'il eu enlevé Ollivander, cependant, il a découvert l'existence des noyaux jumeaux. Il a pensé que cela expliquait tout. Pourtant la baguette magique qu’il a empruntée n’a pas fais mieux contre la tienne! Ainsi Voldemort, au lieu de se demander quelle qualité était en toi qui avait rendu ta baguette magique si forte, quel cadeau tu possédait qu'il n'avait pas, s’est naturellement mis à chercher une baguette magique, qui disait on, battrait toutes les autres. Pour lui, la baguette magique d'aîné est devenue une hantise qui rivalisait sa hantise pour toi. Il croit que la baguette magique ancienne enlèverait sa dernière faiblesse et le rendrait vraiment invincible. Pauvre Severus … » « Si vous prévoyiez votre mort par Rogue, c’était pour qu’il puisse en finir avec la baguette magique plus ancienne, n’est-ce pas? » « J'admets que c’était mon intention, » dit Dumbledore, « mais ça n'a pas fonctionné comme je l'avais prévu? » « Non, » indiqua Harry. « Ca n'a pas fonctionné. » La créature derrière eux sursauta et gémi, et Harry et Dumbledore se reposèrent sans parler pendant encore quelque temps. La réalisation de ce qui se produirait après se déposa sur Harry pendant de longues minutes, comme la neige doucement entrain de tomber. « Je dois repartir, n’est ce pas? » « Ca dépend de toi. » « J'ai le choix ? » « Oh oui. » dit Dumbledore en lui souriant. « Nous sommes dans King’s Cross, non? Je pense que si tu décides de ne pas repartir, tu pourrais… laisse moi te dire… prendre un train. » « Et où m’emmènerait-il ? » « Plus haut » dit Dumbledore simplement. Silence encore. « Voldemort obtenu la baguette magique plus ancienne. » « C’est vrai. Voldemort a la baguette magique plus ancienne. » « Mais vous voulez que je reparte ? » « Je pense, » dit Dumbledore, » que tu si choisis de repartir, il y a une chance que ça puisse être fini pour de bon. Je ne peux pas le promettre. Mais je sais ceci, Harry, que tu as moins à craindre à repartir que lui. » Harry jeta un coup d'oeil encore sur la chose qui tremblait et s’étouffait dans l'ombre sous la chaise éloignée. « Ne pas plaindre les morts, Harry. Plaindre la vie, et surtout, ceux qui vivent sans amour. En repartant, tu peux t'assurer que peu d'âmes soient mutilées, peu de familles soient déchirés. Si cela te semble à toi un but digne, alors nous nous disons au revoir pour le moment. » Harry inclina la tête et soupira. Le départ de cet endroit ne serait presque pas si dur qu’entrer dans la forêt l’avait été, mais il était si paisible ici, et il su qu'il se dirigeait de nouveau à la douleur et à la crainte de plus de perte. Il se leva, et Dumbledore fit la même chose, et ils se recherchèrent un long moment dans le visage de chacun. «Dites moi une dernière chose, » indiqua Harry. « Est-ce que c'est vrai ? Ou tout ceci se produit à l'intérieur de ma tête? » Dumbledore lui sourit, et sa voix semblait sonore et forte dans les oreilles d’Harry quoique la brume blanche lumineuse descendait encore, obscurcissant sa figure. « Naturellement elle se produit à l'intérieur de ta tête, Harry, mais pourquoi dire que ce n’est pas réel ? » Chapitre trente-six La faille dans le plan Il était toujours étendu face contre terre. L'odeur de la forêt emplissait ses narines. Il pouvait sentir le sol froid et dur sous sa joue, et la charnière de ses lunettes qui avaient été frappées et envoyées sur le côté par la chute lui coupait la tempe. Chaque parcelle de lui était douloureuse, et l'endroit où le sortilège de mort l'avait frappé était comme le bleu d'un coup frappé par un objet en métal. Il ne remua pas, mais il resta exactement là où il était tombé, avec son bras gauche tordu selon un angle étrange et sa bouche béante. Il s'était attendu à entendre des applaudissements de triomphe et de jubilation à sa mort, mais à la place des pas pressés, des chuchotements, des murmures de sollicitude emplissait l'air. "Monseigneur... Monseigneur..." C'était la voix de Bellatrix, et elle parlait comme à un amant. Harry n'osa pas ouvrir les yeux, mais autorisa ses autres sens à explorer sa situation, qui était compliquée. Il savait que sa baguette était toujours rangée sous sa robe parce qu'il pouvait la sentir pressée contre sa poitrine et le sol. Un léger effet de coussin dans la zone de son estomac lui indiqua que la cape d'invisibilité était également là, fourrée hors de vue. "Monseigneur..." "Ca va aller," dit la voix de Voldemort. D'autres pas. Plusieurs personnes se dirigeaient vers le même endroit. Prêt à tout pour voir ce qui se passait et pourquoi, Harry ouvrit ses yeux d'un millimètre. Voldemort semblait être remis sur ses pieds. Divers Mangemorts se dépêchaient autour de lui, retournant à la foule qui s'alignait dans la clairière. Seule Bellatrix restait en arrière, agenouillée auprès de Voldemort. Harry referma ses yeux et réfléchit à ce qu'il avait vu. Les Mangemorts avaient formé un cercle autour de Voldemort, qui semblait être tombé au sol. Quelque chose s'était passé lorsqu'il avait frappé Harry avec le sortilège de mort. Voldemort s'était-il effondré ? Il semblait bien. ET tous les deux étaient brièvement tombés inconscients, et tous les deux étaient maintenant revenus... "Monseigneur, laissez-moi -" "Je n'ai pas besoin d'aide," dit froidement Voldemort, et bien qu'il ne puisse pas le voir, Harry s'imagina Bellatrix tendant une main pour l'aider. "Le garçon... est-il mort ?" Il y eut un silence total dans la clairière. Personne n'approcha Harry, mais il sentit leurs regards concentrés ; cela semblait l'enfoncer un peu plus dans le sol, et il était terrifié qu'un doigt ou une paupière puisse bouger. "Vous," dit Voldemort, et il y eut un bang et un petit cri de douleur. "Examinez-le. Dites moi si il est mort." Harry ne savait pas qui avait été envoyé pour vérifier. Il pouvait seulement rester étendu la, avec son coeur battant traîtreusement, et attendre d'être examiné, mais en même temps rien, aussi inconfortable que ce soit, que Voldemort hésitais à l'approcher, que tout ne s'était pas passé comme prévu.... Des mains, plus douces que ce qu'il pensait, touchèrent le visage d'Harry, et sentirent son coeur. Il pouvait entendre la respiration rapide de la femme, ses battements de vie contre ses côtes. "Drago est-il vivant ? Est-il au château ?" Le chuchotement était à peine audible, ses lèvres étaient à quelques centimètres de lui, sa tête penchée si bas que ses longs cheveux protégeaient son visage des spectateurs. "Oui," souffla t-il en réponse. Il sentit la main sur sa poitrine se contracter : ses ongles le transpercèrent. Puis elle se retira. Elle s'assit. "Il est mort !" cria Narcissa Malefoy aux spectateurs. Et ils crièrent, ils hurlèrent en triomphe et tapèrent du pied, et à travers ses paupières, Harry vit des éclats de lumière rouge et argent envoyés dans les airs en guise de célébration. Toujours en feignant d'être mort sur le sol, il comprit. Narcissa savait que le seul moyen qui lui permettrait d'entrer dans Poudlard, et trouver son fils, était de faire partie de l'armée vainqueur. Elle se fichait du fait que Voldemort gagne. "Vous voyez ?" hurla Voldemort par-dessus le tumulte. "Harry Potter est mort de ma main, et aucun homme en vie ne peut me menacer maintenant ! Regardez ! Doloris !" Harry s'y était attendu, savait que son corps n'allait pas être laissé immaculé sur le sol de la forêt ; il devait être sujet à une humiliation pour prouver la victoire de Voldemort. Il fut soulevé dans les airs, et il eut besoin de toute sa détermination pour rester mou, mais la douleur qu'il avait prévue ne vint pas. Il fut jeté une fois, deux fois, trois fois dans les airs. Ses lunettes s'envolèrent, et il sentit sa baguette glisser un peu sous sa robe, mais il resta souple et sans vie, et lorsqu'il sentit le sol pour la dernière fois, la clairière éclata en railleries et explosions de rire. "Maintenant," dit Voldemort, "nous allons au château, et leur montrer ce qu'il est advenu de leur héros. Qui pourrais transporter le corps ? - Non - Attendez -" Il y eut un nouveau début de rires, et après quelques instants Harry sentit le sol trembler sous lui. "Vous le transportez," dit Voldemort "Il sera plus beau et mieux visible dans vos bras, n'est-ce pas ? Ramassez votre jeune ami, Hagrid. Et les lunettes - mettez les lunettes - il doit être reconnaissable -" Quelqu'un remit les lunettes d'Harry sur son visage avec une force délibérée, mais les énormes mains qui le soulevèrent dans les airs étaient extrêmement douces. Harry pouvait sentir les bras de Hagrid trembler avec la force de ses lourds sanglots ; de grosses larmes s'écrasaient sur lui quand Hagrid prit Harry dans ses bras, et Harry n'osa pas, par un mouvement ou par un mot, laisser entendre à Hagrid que tout n'était pas, encore, perdu. "Avance," dit Voldemort, et Hagrid trébucha en avant, se frayant un passage à travers les arbres serrés, pour retourner dans la forêt. Des branches s'accrochaient dans les cheveux et la robe d'Harry, mais il resta au repos, sa bouche ouverte, ses yeux fermés, et dans la pénombre, alors que les Mangemorts marchaient autour d'eux, et tandis qu'Hagrid sanglotait, personne ne regarda si il y avait un battement sur le cou exposé d'Harry Potter... Les deux géants faisaient un fracas derrière les Mangemorts ; Harry pouvait entendre les arbres craquer et tomber alors qu'ils passaient ; ils faisaient tellement de vacarme que les oiseaux s'envolaient en criant dans le ciel, et mêmes les railleries des Mangemorts étaient couvertes. La procession victorieuse marchait vers le terrain découvert, et après un moment Harry put dire, d'après la luminosité de la pénombre à travers ses paupières, que les arbres devenaient plus fins. "Bane !" Le cri imprévu de Hagrid força presque les yeux de Harry à s'ouvrir. "Content maintenant, hein, que vous ne vous êtes pas battus, que vous êtes une bande de canassons trouillard ? Soyez maintenant contents Harry Potter est m-mort... ?" Hagrid ne pouvait pas continuer, et éclata en sanglots. Harry se demandait combien de centaures regardaient la procession passer ; il n'osa pas ouvrir les yeux pour regarder. Quelques uns des Mangemorts lançaient des insultes aux centaures après qu'ils les eurent laissés derrière eux. Un peu plus tard, Harry sentit, par la fraîcheur de l'air, qu'ils avaient atteint la lisière de la forêt. "Stop." Harry pensa qu'Hagrid avait du être forcé d'obéir à l'ordre de Voldemort, car il tituba un peu. Un froid tomba sur l'endroit où ils se tenaient, et Harry entendit la respiration grinçante des Détraqueurs qui patrouillaient dans les autres arbres. Ils ne l'affecteraient plus maintenant. Le fait de sa propre survie brûlait en lui, un talisman contre eux, comme si le cerf de son père restait en gardien de son coeur. Quelqu'un passa près de Harry, et il sut que c'était Voldemort lui-même car il parla un instant plus tard, sa voix magiquement amplifiée, qui montait à travers la pelouse, s'écrasant contre les tympans d'Harry. "Harry Potter est mort. Il a été tué alors qu'il se sauvait, essayant de se sauver pendant que vous sacrifiez vos vies pour lui. Nous vous avons apporté son corps comme preuve que votre héros est parti. La bataille est perdue. Vous avez perdu tous vos combattants. Mes Mangemorts vous ont dominés, et le survivant est fini. Il ne devrait pas y avoir plus de guerres. Quiconque continue à résister, hommes, femmes, ou enfants, sera abattu comme le seront les membres de sa famille. Sortez du château maintenant, agenouillez-vous devant moi, et vous serez épargnés. Vos parents et enfants, vos frères et soeurs vivrons et seront oubliés, et vous me rejoindrez dans le nouveau monde que nous bâtirons ensemble." Il y avait le silence dans le parc et dans le château. Voldemort était si près de lui qu'Harry n'osa pas ouvrir de nouveau ses yeux. "Venez," dit Voldemort, Harry l'entendit avancer, et Hagrid fut forcé de suivre. A ce moment Harry ouvrit très peu ses yeux, et il vit Voldemort marcher à grands pas devant eux, portant le grand serpent Nagini autour de ses épaule, maintenant libérée de sa cage enchantée. Mais Harry n'avait aucune possibilité d'extraire la baguette cachée sous sa robe sans être remarqué par les Mangemorts, qui marchaient de chaque côté d'eux à travers la lueur douce de l'obscurité... "Harry," sanglota Hagrid. "Oh, Harry... Harry..."" Harry ferma étroitement ses yeux de nouveau. Il savait qu'ils approchaient du château et tendit l'oreille pour distinguer, par-dessus les voix joyeuses des Mangemorts et leurs pas lourds, des signes de vie de ceux qui étaient à l'intérieur. "Stop." Les Mangemorts s'arrêtèrent ; Harry les entendit se répandre en une ligne faisant face à la porte principale de l'école. Il pouvait voir, malgré ses paupières closes, la lueur rougeoyante rassurante qui signifiait que la lumière venait à flots du hall d'entrée. Il attendit. Dans quelques instants, les gens pour lesquels il avait essayé de mourir le verraient, étendu apparemment mort, dans les bras de Hagrid. "Non !" Le cri était le plus terrible car il n'avait jamais pensé ou rêvé que le professeur McGonagall puisse produire un son pareil. Il entendit une autre femme rire tout près, et su que Bellatrix se délectait du désespoir de McGonagall. Il jeta de nouveau un coup d'oeil pendant une seconde et vit la porte ouverte remplie de gens, alors que les survivants de la bataille sortaient vers les marches de devant pour faire face à leurs vainqueurs et voir la réalité de la mort d'Harry par eux-mêmes. Il vit Voldemort qui se tenait un peu devant lui, tapotant la tête de Nagini avec un doigt blanc. Il referma les yeux. "Non !" "Non !" "Harry ! Harry !" Les voix de Ron, Hermione, et Ginny étaient pires que celle de McGonagall ; Harry ne désirai rien plus que de pouvoir répondre, jusqu'ici il était étendu silencieux, et leurs cris agissaient comme un déclencheur ; la foule des survivants prit la cause, criant et hurlant des insultes aux Mangemorts, jusqu'à - "Silence !" cria Voldemort, il y eut une détonation et un flash de lumière vive, et le silence s'imposa pour eux. "Tout est terminé ! Posez-le par terre, Hagrid, à mes pieds, à sa place !" Harry se sentit déposé sur l'herbe. "Vous voyez ?" dit Voldemort, et Harry le sentit arpenter d'avant en arrière l'endroit où il était étendu. "Harry Potter est mort ! Comprenez-vous maintenant, ceux qui étaient victime d'une illusion ? Il n'était rien, toujours, qu'un garçon qui était lié aux autres pour les sacrifier pour lui !" "Il vous a vaincu !" hurla Ron, le charme se brisa, et les défenseurs de Poudlard crièrent et hurlèrent de nouveau jusqu'à une seconde, plus puissante, détonation éteignant leurs voix une fois de plus. "Il a été tué alors qu'il essayait de s’enfuir à la dérobée du parc du château," dit Voldemort, et il y avait de la délectation dans sa voix du mensonge. "Tué en essayant de se sauver…" Mais Voldemort s'arrêta : Harry entendit une bagarre et un cri, puis une autre détonation, un éclair de lumière, et un grognement de douleur ; il ouvrit ses yeux pendant un instant infinitésimal. Quelqu'un s'était libéré de la foule et chargeait sur Voldemort : Harry vit la forme heurter le sol. Désarmé, Voldemort jeta la baguette de celui qui l'avait défié sur le côté et rit. "Qui est-ce ?" dit-il dans son doux sifflement de serpent. "Qui s'est porté volontaire pour faire une démonstration de ce qui arrive à ceux qui continuent de se battre quand la bataille est perdue ?" Bellatrix eut un rire ravi. "C'est Neville Londubat, Monseigneur ! Le garçon qui a causé tant de problèmes au Carrow ! Le fils des Aurors, vous vous souvenez ?" "Ah, oui, je me souviens," dit Voldemort, regardant Neville, qui bondit sur ses pieds, désarmé et sans protection, se tenant dans le no man’s land entre les survivants et les Mangemorts. "Mais tu es un sang-pur, n'est-ce pas ? Mon brave garçon ?" demanda Voldemort à Neville, qui se tenait lui faisant face, ses mains vides se refermant alors qu'il serrait les poings. "Et qu'est-ce que cela fait si je le suis ?" dit Neville tout fort. "Tu montres de l'esprit et de la bravoure, et tu viens des nobles. Tu feras un très précieux Mangemort. Nous avons besoin de personnes dans ton genre, Neville Londubat." "Je vous rejoindrais lorsque l'enfer aura gelé," dit Neville. "L'Armée de Dumbledore !" cria t-il, et il y eut des applaudissements en réponse dans la foule, que le charme de silence de Voldemort semblait incapable de tenir. "Très bien," dit Voldemort, et Harry entendit plus de danger dans sa voix soyeuse que dans le plus puissant sort. "Si c'est ton choix, Londubat, nous allons revenir à notre plan de départ. Sur ta tête," dit-il doucement, "c'est cela;" Regardant toujours à travers ses cils, Harry vit Voldemort lever sa baguette. Quelques secondes plus tard, de l'une des fenêtres brisées du château, quelque chose qui ressemblait à un oiseau difforme vola à travers la semi lumière et se posa dans la main de Voldemort. Il secoua l'objet moisi par son bout pointu, et il se balança, vide et chiffonné : le Choixpeau. "Il n'y aura plus de Choixpeau à l'école de Poudlard," dit Voldemort. "Il n'y aura plus de maisons. L'emblème, le bouclier et les couleurs de mon noble ancêtre, Salazar Serpentard, suffiront à tous. N'est-ce pas, Neville Londubat ?" Il pointa sa baguette sur Neville, qui devint rigide et immobile, puis mis de force le chapeau sur la tête de Neville, de façon à ce qu'il tombe devant ses yeux. Il y eut des mouvement dans la foule de spectateurs devant le château, et comme un seul homme, les Mangemorts levèrent leurs baguettes, tenant en échec les combattants de Poudlard. "Neville va maintenant démontrer ce qui arrive à quiconque est assez stupide pour continuer à s'opposer à moi," dit Voldemort, et avec un petit mouvement de sa baguette, il fit éclater le Choixpeau en flammes. Des cris déchirèrent l'aube, et Neville était une flamme, enraciné sur place, incapable de bouger, et Harry ne put pas le supporter : il devait agir. Puis plusieurs choses se passèrent au même moment. Ils entendirent un tonnerre de protestations aux limites éloignées de l'école, alors que ce qui semblait être des centaines de personnes entraient en masse par-dessus le mur hors de vue, et se ruaient vers le château, poussant des cris de guerre. Au même moment, Graup vint en marchant pesamment autour du château et hurla, "HAGGER !" Son cri eut pour réponse des hurlements des géants de Voldemort : ils coururent vers Graup comme des éléphants faisant trembler la terre. Puis vinrent des sabots et le son vibrant des arcs, et des flèches tombèrent soudainement sur les Mangemorts, qui brisèrent les rangs, criant leur surprise. Harry tira la cape d'invisibilité de sous sa robe, la jeta sur lui, et bondit sur ses pieds, alors que Neville bougeait aussi. En un mouvement rapide et fluide, Neville se libéra du maléfice de Saucisson qui le tenait ; Le chapeau en flammes tomba de lui, et il tira de ses profondeurs quelque chose d'argenté, avec une poignée de rubis scintillante - le bruit de la lame argentée ne pouvait pas être entendue par-dessus le grondement de la foule arrivante, le son fracassant des géants, ou la débandade des centaures, et jusqu'ici, cela semblait attirer tous les yeux. D'un seul coup Neville coupa net la tête du grand serpent qui monta haut dans les airs, luisante dans la lumière qui arrivait en flots du hall d'entrée, la bouche de Voldemort était ouverte en un cri de fureur que personne ne pouvait entendre, et le corps du serpent fit un bruit sourd sur le sol à ses pieds. Caché sous la cape d'invisibilité, Harry envoya un charme du bouclier entre Neville et Voldemort avant que ce dernier ne puisse lever sa baguette, puis le hurlement de Hagrid se fit entendre, plus fort que tout. "Harry !" hurla Hagrid. "Harry - Où est Harry ?" Le chaos régnait. Les centaures chargeant éparpillaient les Mangemorts, tout le monde sentait les pieds des géants taper au sol, et de plus en plus près, le fracas des renforts qui venaient de dieu sait où ; Harry vit de grandes créatures ailées monter en flèche à la tête des géants de Voldemort, des sombrals et Buck l'hippogriffe griffant leurs yeux tandis que Graup les perçaient et les bourraient de coups et maintenant les sorciers, défenseurs de Poudlard et Mangemorts de la même manière, furent forcés de rentrer dans le château. Harry jetait des sorts et des malédictions sur tous les mangemorts qu'il pouvait voir, et ils tombaient, sans savoir comment et qui les avaient frappés, et leurs corps étaient piétinés par la foule battant en retraite. Toujours caché sous la cape d'invisibilité, Harry fut bousculé dans le hall d'entrée : il cherchait Voldemort et le vit de l'autre côté de la salle, envoyant des sorts avec sa baguette tandis qu'il entrait à reculons dans la Grande Salle, toujours en criant des instructions à ses suiveurs tandis qu'il envoyait des sorts voler à droite et à gauche ; Harry envoya plus de charmes du bouclier, sur les victimes potentielles de Voldemort. Seamus Finnigan et Anna Abbott le dépassèrent dans la Grande Salle, où ils rejoignirent le combat qui était déjà florissant à l'intérieur. Et là il y eut plus, toujours plus, de personnes prenant d'assaut les marches de devant, et Harry vit Charlie Weasley doubler Horace Slughorn, qui portait toujours son pyjama d'émeraude. Ils revenaient visiblement à la tête de ce qui semblait être la famille et les amis de chaque élève de Poudlard qui était resté pour se battre avec les commerçants et les propriétaires de maisons de Pré-au-Lard. Les centaures Banne, Ronan et Magorian déboulèrent dans le hall avec un grand fracas de sabots, tandis que derrière Harry la porte qui menait aux cuisines avait été soufflée par une explosion hors de ses gonds. Les elfes de maison de Poudlard arrivaient en masse dans le hall d'entrée, criant et agitant des couteaux de cuisine et des fendoirs, et à leur tête, celui de Regulus Black, bondissant, Kreattur, sa voix de grenouille audible même par-dessus tout ce vacarme : "Battez-vous ! Battez-vous ! Battez-vous pour mon maître, défenseur des elfes de maison ! Combattez le Seigneur des Ténèbres, au nom du brave Regulus ! Battez-vous !" Ils attaquaient et donnaient des coups de couteau aux chevilles et aux tibias des Mangemorts, leurs tout petits visages pleins de malice, et partout où Harry regardait des Mangemorts pliaient sous le poids du nombre, succombant aux sorts, arrachant les flèches des blessures, blessés par des coups de couteaux aux jambes par les elfes, ou aussi simplement en ayant l'intention de s'échapper, mais engloutis par la foule arrivante. Mais ce n'était pas encore terminé : Harry courait entre les duellistes, passant devant des prisonniers, et arriva dans la Grande Salle. Voldemort était au centre de la bataille, et il attaquait et frappait tout sans toucher ses cibles. Harry ne pouvait pas avoir une bonne vue, mais il trouva son chemin, toujours invisible, et la Grande Salle devenait de plus en plus remplie alors que tous ceux qui pouvaient marcher entraient de force à l'intérieur. Harry vit Yaxley envoyé au sol par Georges et Lee Jordan, vit Dolohov tomber avec un cri dans les mains de Flitwick, vit Walden Macnair jeté à travers la pièce par Hagrid, heurtant le mur de pierre à l'opposé, et glisser inconscient sur le sol. Il vit Ron et Neville faire tomber Fenrir Greyback. Aberforth stupéfixer Rookwood, Arthur et Percy submerger Thicknesse, et Lucius et Narcissa Malefoy courir à travers la foule, sans avoir l'intention de se battre, criant le nom de leur fils. Voldemort se battait maintenant en duel contre McGonagall, Slughorn, Kingsley, tous ensemble, et il y avait une haine froide dans son visage alors qu'ils se mouvaient et se baissaient vivement autour de lui, incapables de l'achever. Bellatrix se battait toujours aussi, environ à 50 mètres de Voldemort, et comme son maître elle se battait en duel à trois contre un : Hermione, Ginny, et Luna, toutes trois se battant de leur mieux, mais Bellatrix était égale à elles, et l'attention de Harry fut détournée quand un sortilège de mort passa si près de Ginny qu'elle manqua la mort de quelques centimètres. Il changea de direction, courant vers Bellatrix plutôt que Voldemort, mais avant d'avoir fait quelques pas il fut frappé et envoyé sur le côté. "PAS MA FILLE, SALE GARCE !" Mrs. Weasley jeta sa cape alors qu'elle courait, libérant ses bras. Bellatrix se retourna vivement, riant à gorge déployée à la vue du nouveau challenger. "Hors de mon chemin !" cria Mrs. Weasley aux trois filles, et avec un simple mouvement vif de sa baguette, elle commença à se battre. Harry regardait avec terreur et allégresse la baguette de Mrs. Weasley trancher et zigzaguer, et le sourire de Bellatrix s'altéra et devint un grondement féroce. Des jets de lumière volaient des deux baguettes, le sol autour des pieds des deux sorcières devint tremblant et se fendit ; les deux femmes se battaient pour tuer. "Non !" cria Mrs. Weasley lorsque que quelques élèves arrivèrent, essayant de lui venir en aide. "Reculez ! Reculez ! Elle est à moi !" Des centaines de personnes étaient maintenant alignées contre les murs, regardant les deux combats, Voldemort et ses trois opposants, Bellatrix et Molly, et Harry se tenait, invisible, déchiré entre les deux, voulant attaquer et en même temps protéger, incapable d'être sûr qu'il ne toucherait pas un innocent. "Qu'est-ce qui arriveras à vos enfants quand je vous aurait tuée," railla Bellatrix, aussi folle que son maître, gambadant alors que les sorts de Molly dansaient autour d'elle. "Quand maman aura prit le même chemin que Freddy ?" "Vous - ne - toucherez - plus - jamais - nos - enfants !" cria Mrs. Weasley. Bellatrix rit du même rire que son cousin Sirius avait fait alors qu'il tombait derrière le voile, et soudain Harry sut ce qui allait se passer avant que ça n'arrive. Le sort de Molly passa en flèche sous les bras tendus de Bellatrix, et la frappa en pleine poitrine, directement sur son coeur. Le sourire de Bellatrix se figea, ses yeux semblèrent s'agrandir : Pour le tout petit instant où elle sut ce qui s'était passé, et puis elle tomba, la foule des spectateurs hurla, et Voldemort cria. Harry eut l’impression qu’il se retournait en un mouvement ralenti : il vit McGonagall, Kingsley, et Slughorn soufflés par une explosion en arrière, volant et traversant le ciel, lorsque la furie de Voldemort à la perte de son dernier et meilleur exécutant explosa avec la force d'une bombe. Voldemort leva sa baguette et la dirigea vers Molly Weasley. "Protego !" hurla Harry, le charme du bouclier s'étendit au milieu du hall, et Voldemort regarda autour à la recherche de la source lorsque Harry enleva enfin la cape d'invisibilité. Le hurlement du au choc, les acclamations, les cris de tous côtés : "Harry !" "Il est vivant !" furent immédiatement étouffés. La foule était effrayée, et le silence tomba totalement tandis que Voldemort et Harry se regardaient, et commencèrent, au même moment, à se tourner autour en se jaugeant du regard. "Je ne veux l'aide de personne," dit Harry à voix haute, et dans le silence total sa voix sonna comme l'appel d'une trompette. "Ca devait être comme cela. Ca devait être moi." Voldemort siffla "Potter ne veut pas dire cela," dit-il, ses yeux rouges grands ouverts. "Ce n'est pas comme cela qu'il fonctionne, n'est-ce pas ? Qui vas-tu utiliser comme bouclier aujourd'hui, Potter ?" "Personne," dit simplement Harry. "Il n'y a plus d'Horcrux. C'est seulement vous et moi. Aucun ne peut vivre tant que l'autre survit, et l'un de nous est sur le point de partir pour de bon…" "L'un de nous ?" railla Voldemort, tout son corps était tendu, et ses yeux rouges observaient, comme un serpent sur le point de frapper. "Tu penses bien que ça va être toi, n'est-ce pas, le garçon qui a survécu par accident, et parce que Dumbledore tirait les ficelles ?" "Accident, vraiment, lorsque ma mère est morte pour me sauver ?" demanda Harry. Ils se déplaçaient toujours sur le côté, tous les deux, dans ce cercle parfait, maintenant la même distance entre eux, et pour Harry aucun visage n'existait que celui de Voldemort "Accident, lorsque j'ai décidé de me battre dans ce cimetière ? Accident, que je ne me sois pas défendu cette nuit, et que j'ai survécu, et que je sois revenu pour me battre encore ?" "Des accidents !" cria Voldemort, mais il ne frappa pas encore, et la foule des spectateurs était aussi figée que si elle avait été pétrifiée, et des centaines de personnes présentes dans la salle, personne ne semblait respirer sauf eux deux. "Accident et hasard et le fait que tu te recroquevillais et pleurnichais derrière les jupes de grands homme ou femmes, et m'a laissé les tuer pour toi !" "Vous ne tuerez plus personne d'autre cette nuit," dit Harry tandis qu'ils se tournaient autour, et se regardaient dans les yeux, le vert dans le rouge. "Vous ne serez plus capable de tuer encore n'importe lequel d'entre eux. Ne comprenez-vous pas ? J'étais prêt à mourir pour vous arrêter de tuer ces gens -" "Mais tu ne l'a pas fait !" "J'en avais l'intention, et c'est pourquoi je l'ai fait. J'ai fait ce que ma mère a fait. Ils sont protégés de vous. Avez-vous remarqué comment aucun des sorts que vous leur avez lancés n'a fonctionné ? Vous ne pouvez pas les torturer. Vous ne pouvez pas les toucher. Vous n'avez pas tiré les enseignements de vos erreurs, Jedusor, n'est-ce pas ?" "Tu oses -" "Oui, j'ose," dit Harry. "Je sais des choses que vous ne savez pas, Tom Jedusor. Je sais beaucoup de choses importantes que vous ne savez pas. Vous voulez en entendre quelques une, avant de commettre une autre énorme erreur ?" Voldemort ne parla pas, mais continua en cercle, et Harry sut qu'il le gardait temporairement hypnotisé et en échec, retenu par la faible possibilité qu'Harry pourrait en effet connaître un secret final... "C'est encore l'amour ?" dit Voldemort, sa figure de serpent raillant toujours. "La solution préférée de Dumbledore, l'amour, qu'il revendiquait comme pouvant vaincre la mort, bien que l'amour ne l'ai pas empêché de tomber de la tour et de se briser comme une vieille statue de cire ? L'amour, qui ne m'a pas empêché d’éliminer ta Sang-de-bourbe de mère comme un cafard, Potter - Et personne ne semble t'aimer suffisamment pour courir en avant cette fois et recevoir mon sort. Donc qu'est-ce qui t'empêchera de mourir maintenant, quand je frapperai ?" "Seulement une chose," dit Harry, et ils continuaient à se tourner autour, s'entourant l'un l'autre, séparés par rien d'autre que le dernier secret. "Si ce n'est pas l'amour qui va te sauver cette fois," dit Voldemort, "tu dois croire que tu possède une magie que je n'ai pas, ou bien une arme plus puissante que la mienne ?" "Je les crois tous les deux," dit Harry, et il vit le choc se répandre sur le visage de serpent, bien qu'il fut immédiatement dispersé ; Voldemort commença à rire, et le son était plus effrayant que ses cris ; drôle et insensé, il résonna à travers la salle silencieuse. "Tu penses que tu connais plus de magie que moi ?" dit-il. "Que - que Lord Voldemort, qui a réussi une magie dont même Dumbledore n'avait jamais rêvé ?" "Oh il en a rêvé," dit Harry, "mais il en savait plus que vous, en savait assez pour ne pas faire ce que vous avez fait." "Tu veux dire qu'il était faible !" cria Voldemort. "Trop faible pour oser, trop faible pour prendre ce qui avait été sien, pour prendre ce qui sera mien ! "Non, il était plus intelligent que vous," dit Harry, "un meilleur sorcier, un meilleur homme." "J'ai tué Albus Dumbledore !" "Vous pensiez l'avoir fait," dit Harry, "mais vous vous trompiez." Pour la première fois, la foule s'agita alors que les centaines de personnes contre les murs respiraient en même temps. "Dumbledore est mort !" Voldemort hurla ces mots à Harry, "comme la tombe de marbre dans le parc de ce château, je l'ai vu, Potter, et il ne reviendra pas ! "Oui, Dumbledore est mort," dit Harry calmement, "mais vous ne l'avez pas tué. Il a choisi sa propre manière de mourir, l'a choisie des mois avant de mourir, avait tout arrangé avec l'homme que vous croyiez être votre serviteur." "Quelle belle invention est-ce là ?" dit Voldemort, mais il ne frappa pas encore, et ses yeux ne bougeaient pas de ceux de Harry. "Severus Rogue n'était pas avec vous," dit Harry. "Rogue était avec Dumbledore. Avec Dumbledore depuis le moment où vous avez commencé à chasser ma mère. Et vous ne l'avez jamais réalisé, à cause des choses que vous ne pouvez pas comprendre. Vous n'avez jamais vu Rogue envoyer un Patronus, n'est-ce pas, Jedusor ?" Voldemort ne répondit pas. Ils continuèrent à se tourner autour comme des loups prêts à se sauter dessus. "Le Patronus de Rogue était une biche," dit Harry, "le même que celui de ma mère, parce qu'il l'a aimée presque toute sa vie, depuis l'époque où ils étaient enfants. Vous devriez avoir réalisé," ditil lorsqu'il vit les narines de Voldemort s'enflammer, "il vous a demandé d'épargner sa vie, n'est-ce pas ?" "Il la voulait, c'est tout," ricana Voldemort, "mais lorsqu'elle est partie, il était d'accord qu'il y avait d'autres femmes, et de sang pur, plus près de lui -" "Bien sûr qu'il vous a dit cela," dit Harry, "mais il était l'espion de Dumbledore depuis le moment où vous l'avez menacée, et il travaillait contre vous depuis toujours ! Dumbledore était déjà mort lorsque Rogue l'a achevé !" "Ca ne fait rien !" hurla Voldemort, qui avait suivi chaque mot avec beaucoup d'attention, et maintenant caquetait d'un rire fou. "Peu importe si Rogue était avec moi ou avec Dumbledore, ou quelque obstacle insignifiant qu'ils aient mis dans mes pattes ! Je les ai écrasés comme j'ai écrasé ta mère, le grand amour supposé de Rogue ! Oh, mais tout prend sens, Potter, et dans un sens que tu ne comprends pas !" "Dumbledore essayait de me cacher la Baguette de l'Aîné ! Il avait l'intention que Rogue soit le véritable maître de la baguette ! Mais je l'ai eue bien avant toi, petit garçon - j'ai atteint la baguette avant que tu ne puisses mettre la main dessus, j'ai compris la vérité avant que tu ne l'attrapes. J'ai tué Severus Rogue il y a trois heures, et la Baguette de l'Aîné, la Baguette de la Mort, la Baguette de la Destinée est bien la mienne ! Le dernier plan de Dumbledore a raté, Harry Potter ! "Oui, c’est le cas." dit Harry. "Vous avez raison. Mais avant que vous essayiez de me tuer, je vous conseille de réfléchir à ce que vous avez fait... Réfléchissez, et essayez d'avoir quelques remords, Jedusor..." "Qu'est-ce que c'est ?" De toutes les choses que Harry lui avait dites, plus que toute révélation ou raillerie, rien n'avait porté un tel coup à Voldemort. Harry vit ses pupilles se contracter en de petites fentes, vit la peau autour de ses yeux blanchir. "C'est votre dernière chance," dit Harry. "C'est tout ce que vous avez perdu... J'ai vu ce que vous seriez si vous étiez un autre sorcier... Etre un homme... Essayez... Essayez d'avoir quelques remords..." "Tu oses... ?" dit encore Voldemort "Oui, j'ose," dit Harry, "car le plan de Dumbledore n'a pas échoué pour moi finalement. Il a échoué pour vous, Jedusor." La main de Voldemort tremblait sur la Baguette de l'Aîné, et Harry agrippa celle de Drago très fermement. Le moment, il le savait, allait venir quelques secondes plus tard. "Cette baguette ne marche pas correctement avec vous parce que vous avez tué la mauvaise personne. Severus Rogue n'a jamais été le véritable maître de la Baguette de l'Aîné. Il n'a jamais vaincu Dumbledore." "Il l'a..." "Est-ce que vous écoutez ? Rogue n'a jamais frappé Dumbledore ! La mort de Dumbledore avait été programmée entre eux ! Dumbledore avait l'intention de mourir, invaincu, le dernier véritable maître de la baguette ! Si tout s'était passé comme prévu, le pouvoir de la baguette serait mort avec lui, car elle ne lui aurait jamais été prise !" "Mais maintenant, Potter, Dumbledore m'a bien donné la baguette !" La voix de Voldemort était secouée d'un plaisir malicieux. "J'ai volé la baguette de la tombe de son dernier maître ! Je l'ai enlevé contre le souhait de son dernier maître ! Son pouvoir est le mien !" "Vous ne comprenez toujours pas, Jedusor, n'est-ce pas ? Posséder la baguette n'est pas suffisant ! La tenir, l'utiliser, ne fait pas d'elle la vôtre. N'avez-vous pas écouté Ollivander ? La baguette choisit son sorcier... La Baguette de l'Aîné avait reconnu un nouveau maître avant que Dumbledore ne meurt, quelqu'un qui n'a jamais mis la main dessus. Le nouveau maître a pris la baguette de Dumbledore contre sa volonté, n'ayant jamais vraiment réalisé ce qu'il avait fait, ou que la baguette la plus dangereuse au monde lui avait juré allégeance..." La poitrine de Voldemort se soulevait et s'abaissait rapidement, et Harry pouvait sentir le sort venir, le sentir se former dans la baguette pointée vers son visage. "Le véritable maître de la Baguette de l'aîné était Drago Malefoy." Un choc déconcertant fut visible sur le visage de Voldemort pendant un instant, mais ensuite il partit. "Mais qu'est-ce que cela peut bien faire ?" dit-il doucement. "Même si tu as raison, Potter, cela ne fait aucune différence pour toi et moi. Tu n'as plus la baguette du Phénix : nous nous battons avec de l'habileté uniquement... Et après t'avoir tué, je pourrai m'occuper de Drago Malefoy..." "Mais vous arrivez trop tard," dit Harry. "Vous avez manqué votre chance. Je l'ai fait en premier. J'ai désarmé Drago il y a quelques semaines. Je lui ai pris sa baguette." Harry remua la baguette d'aubépine, et il sentit les yeux de tout le monde dans la salle fixés dessus. "Ainsi tout se résume à cela, n'est-ce pas ?" chuchota Harry. "Est-ce que la baguette dans votre main sait que son dernier maître a été désarmé ? Parce que si c'est le cas... Je suis le véritable maître de la Baguette de l'Aîné." Une lueur rouge éclata soudainement à travers le ciel enchanté au-dessus d'eux, alors qu'un bout de soleil éblouissant apparaissait au-dessus du rebord de la fenêtre la plus proche. La lumière frappa leurs visages au même moment, et Voldemort devint soudain une forme confuse. Harry entendit la voix aiguë alors que lui aussi hurlait son meilleur espoir pour le paradis, pointant la baguette de Drago : "Avada Kedavra !" "Expelliarmus !" La détonation fut comme l'explosion d'un canon, et la flamme dorée qui éclata antre eux, au centre du cercle selon lequel ils avaient marchés, marqua l'endroit où les sorts s'étaient rencontrés. Harry vit le jet vert de Voldemort rencontrer son propre sort, vit la Baguette de l'Aîné s'envoler haut, sombre devant le soleil levant, filant à travers le plafond magique comme la tête de Nagini, filant dans les airs vers le maître qu'elle ne voulait pas tuer, qui était venu pour en prendre pleinement possession enfin. Et Harry, avec l'habileté de l'attrappeur, attrapa la baguette avec sa main libre tandis que Voldemort tombait en arrière, les bras ouverts, les pupilles en fente des yeux écarlates roulant vers le haut. Tom Jedusor tomba au sol d'une fin courante, son corps faible et rétréci, les mains blanches vides, son visage de serpent libre et inconnu. Voldemort était mort, tué par son propre sort ayant rebondi, et Harry se tenait avec deux baguettes dans les mains, regardant le cadavre de son adversaire. Une seconde frissonnante de silence, le choc de l'instant suspendu : et puis le tumulte explosa autour de Harry alors que les cris et les hurlements et les rugissements des spectateurs couraient dans l'air. Le nouveau soleil féroce éblouissait par la fenêtre alors qu'ils se jetaient avec fracas vers lui, et les premiers à l'atteindre furent Ron et Hermione, et ce furent leurs bras qui s'enroulèrent autour de lui, leurs cris incompréhensibles qui le rendirent sourd. Puis Ginny, Neville et Luna furent là, et puis tous les Weasley et Hagrid, et Kingsley et McGonagall et Flitwick et Chourave, et Harry ne pouvait pas entendre un mot de ce que chacun lui criait, pas dire à qui les mains qui le saisissaient appartenaient, le tirant, essayant de serrer une partie de lui, des centaines de personnes le pressant, toutes déterminées à toucher le garçon qui avait survécu, la raison pour laquelle tout était enfin terminé. Le soleil se leva fermement sur Poudlard, et la grande salle fut inondée de vie et de lumière. Harry était une part indispensable des effusions mêlées de jubilation et de deuil, du chagrin et de la célébration. Ils le voulaient là avec eux, leur meneur et symbole, leur sauveur et leur guide, et lui qui n'avait pas dormi, lui qui n'avait besoin que de la compagnie de quelques uns d'entre eux, semblait ne faire attention à personne. Il devait parler aux endeuillés, serrer leurs mains, témoigner de leurs larmes, recevoir leurs remerciements, prendre les nouvelles qui maintenant venaient tous les quarts d'heure alors que le matin arrivait ; que ceux qui avaient été soumis à l'Imperium à travers le pays étaient revenus à eux, que les Mangemorts s'enfuyaient ou étaient capturés, que les innocents d'Azkaban avaient été relâchés à ce moment, et que Kingsley Shacklebolt avait été nommé temporairement ministre de la magie Ils poussèrent le corps de Voldemort et le laissèrent dans une chambre de la salle, loin des corps de Fred, Tonks, Lupin, Colin Creevey, et une cinquantaine d'autres qui étaient morts en le combattant. McGonagall avait replacé les tables des maisons, personne ne s'asseyait désormais selon la maison : tous se mélangeaient, professeurs et élèves, fantômes et parents, centaures et elfes de maison, et Firenze qui avait été laissé dans un coin pour se rétablir, et Graup qui regardait par une fenêtre cassée, et les gens jetaient de la nourriture dans sa bouche ouverte car il riait. Après un moment, épuisé et complètement vidé, Harry se trouva assis sur un banc à côté de Luna "Je voudrais un peu de paix et de silence si c'était moi," dit-elle. "J'aimerais bien," répondit Harry. "Je vais les distraire," dit-elle. "Utilises ta cape." Et avant qu'il ait pu dire un mot, elle cria : "Oh ! Regardez ! Un Enormus à babilles !" Et elle pointa la fenêtre. Tous ceux qui écoutaient regardèrent autour, et Harry glissa la cape sur lui, et se mit sur ses pieds. Maintenant il pouvait se déplacer à travers le hall sans être intercepté. Il trouva Ginny deux tables plus loin ; elle était assise avec la tête sur l'épaule de sa mère : il y aurait du temps pour parler plus tard, des heures et des jours et peut-être même des années pendant lesquelles parler. Il vit Neville, l'épée de Gryffondor posée à côté de son assiette tandis qu'il mangeait, entouré par un groupe de fervents admirateurs. Il marchait le long des rangées entre les tables, et il vit les trois Malefoy blottis les uns contre les autres, comme s'ils n'était pas certains de pouvoir être ici, mais personne ne leur témoignait la moindre attention Partout où il regardait, il vit des familles réunies, et finalement, il vit les deux de la compagnie desquels il avait le plus besoin. "C'est moi," murmura t-il accroupi entre eux. "Vous voulez venir avec moi ?" Ils se levèrent d'un même mouvement, et ensemble lui, Ron et Hermione quittèrent la Grande Salle. De gros morceaux manquaient des escaliers de marbre, une partie de la balustrade était partie, et des décombres et des taches de sang se trouvaient toutes les quelques marches qu'ils grimpaient. Quelque part au loin ils entendirent Peeves vrombir à travers les couloirs en chantant une chanson de victoire de sa propre composition : "Nous l'avons fait, nous les avons assommés, le tout petit Potter l'unique, et Voldi est parti comme une moule, donc maintenant prenons du bon temps !" "Donne vraiment le sentiment de la portée et de la tragédie de la chose, n'est-ce pas ?" dit Ron, ouvrant une porte pour laisser Harry et Hermione passer. La joie viendrait, se dit Harry, mais pour le moment il était assommé par l'épuisement, et la douleur d'avoir perdu Fred, Lupin, et Tonks le transperçait comme une blessure physique à chaque pas. Par dessus tout il sentait le plus grand soulagement, et un désir de dormir. Mais tout d'abord il devait des explications à Ron et Hermione, qui avaient été avec lui pendant si longtemps, et qui méritaient la vérité. Avec soin il raconta ce qu'il avait vu dans la Pensine et ce qui s'était passé dans la forêt, et ils n'avaient pas commencés à exprimer leur choc et leur stupéfaction, lorsqu'ils arrivèrent finalement à l'endroit vers lequel ils marchaient, bien qu'aucun d'entre eux n'ai mentionné leur destination. Depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, la gargouille qui gardait l'entrée du bureau du directeur avait été cognée et était sur le côté ; elle se tenait de travers, semblant légèrement saoul, et Harry se demanda si elle serait capable de distinguer encore les mots de passe. "Peut-on monter ?" demanda t-il à la gargouille. "Il est libre", grogna la statue. Ils passèrent devant lui et dans la cage d'escalier en spirale qui montait doucement, comme un escalator. Harry poussa la porte ouverte en haut. Il eut une brève vision de la Pensine de pierre sur le bureau où il l'avait laissée, puis un bruit le fit crier, le faisant penser à un sort et au retour des Mangemorts et la renaissance de Voldemort... Mais c'étaient des applaudissements. Tout autour du mur,les directeurs et directrices de Poudlard lui faisaient une standing ovation ; ils levaient leurs chapeaux et dans certains cas leurs perruques, ils bougeaient dans leurs cadres pour s'attraper les mains ; ils dansaient sur leurs chaises sur lesquelles ils avaient été peints : Dilys Derwent sanglotait sans honte ; Dexter Fortescue levaient sa corne qui lui permettait d'entendre correctement, et Phineas Nigellus appelait, de sa haute et canneuse voix, "Et notez bien que la maison de Serpentard a joué son rôle ! Ne laissez pas notre contribution être oubliée !" Mais Harry n'avait d'yeux que pour l'homme qui se tenait dans le plus grand portrait, directement derrière la chaise du directeur. Des larmes coulaient de derrière les lunettes en demi-lune dans la longue barbe argentée, et la fierté et la gratitude qui émanaient de lui remplissaient Harry de la même plénitude que le chant du Phénix. Enfin, Harry leva sa main, et les portraits devinrent respectueusement silencieux, observant et se frottant les yeux, attendant avec impatience qu'il parle. Il adressa ses mots à Dumbledore, toutefois, et les choisit avec beaucoup de soin. Aussi épuisé et les yeux voilé qu'il était, il devait faire un dernier effort, recherchant un dernier conseil. "La chose qui était caché dans le Vif d'Or," commença t-il, je l'ai laissé tomber dans la forêt. Je ne sais pas exactement où, mais je ne vais pas retourner la chercher. Etes-vous d'accord ?" "Mon cher garçon, je le suis," dit Dumbledore, tandis que les portraits de ses compagnons semblaient confus et curieux. "Une sage et courageuse décision, mais pas moins que ce que j'avais espéré de toi. Est-ce que quelqu'un d'autre sait où elle est tombée ?" "Personne," dit Harry, et Dumbledore acquiesça avec satisfaction. "Je vais garder le cadeau d'Ignotus, je pense," dit Harry, et Dumbledore sourit. "Mais bien sûr, Harry, c'est à toi pour toujours, jusqu'à ce que tu le passe !" "Et puis il y a ça." Harry tenait la Baguette de l'Aîné, et Hermione et Ron le regardaient avec une vénération que, même dans son état stupéfait et en manque de sommeil il ne voulait pas voir "Je ne la veux pas." dit Harry. "Quoi ?" dit Ron tout fort. "Tu es malade ? "Je sais qu'elle est puissante," dit Harry avec lassitude. "Mais j'étais plus heureux avec la mienne. Donc..." Il fouilla dans le petit sac autour de son cou, et sortit les deux moitiés de houx uniquement connectées par la fine plume de Phénix. Hermione avait dit qu'ils ne pouvaient pas être réparés, que les dégâts étaient trop importants. Tout ce qu'il savait était que si cela ne marchait pas, rien ne marcherait. Il posa la baguette cassée sur le bureau du directeur, la toucha avec le bout de la Baguette de l'Aîné, et dit : "Reparo." Tandis que sa baguette se ressoudait, des étincelles rouges jaillirent de son extrémité. Harry sut qu'il avait réussi. Il ramassa la baguette de houx et du Phénix et sentit une soudaine chaleur dans ses doigts, comme si la main et la baguette se réjouissaient de leur réunion. "Je vais remettre la Baguette de l'Aîné," dit-il à Dumbledore, qui le regardait avec beaucoup d'affection et d'admiration, " là d'où elle vient. Elle ne peut pas rester ici. Si je meurs aussi naturellement qu'Ignotus, son pouvoir sera anéanti, n'est-ce pas ? Le précédent maître n'aura jamais été vaincu. Ca sera sa fin." Dumbledore acquiesça. Ils se sourirent. "Tu es sûr ?" dit Ron. Il y avait cette petite pointe de désir dans sa voix tandis qu'il regardait la Baguette de l'Aîné; "Je pense que Harry a raison," dit doucement Hermione. "Cette baguette cause plus de problèmes que ce qu'elle vaut." dit Harry. "Et honnêtement," il se détourna du portrait, ne pensant plus maintenant qu'au lit qui l'attendait dans la tour de Gryffondor, et se demanda si Kreattur lui apporterait un sandwich là-bas, "j'ai eu assez de problème pour une vie entière." Épilogue Dix-neuf ans plus tard L'automne sembla arrivé soudainement cette année. Le matin du premier septembre était croquant et doré comme une pomme, et pendant que la petite famille était en route vers la grande gare, les vapeurs des échappements de voiture et le souffle des piétons miroitaient comme des toiles d'araignée dans l’air froid. Deux grandes malles étaient chargées sur les chariots que les parents poussaient; les hiboux à l'intérieur de leur cage hululaient avec indignation, et une petite fille rousse traînait craintivement derrière ses frères, saisissant le bras de son père. « Bientôt, tu iras aussi, » lui dit Harry. « Deux ans, » grogna Lily. « Je veux y aller maintenant ! » Les banlieusards regardèrent fixement et curieusement les hiboux pendant que la famille filait vers la barrière entre les plates-formes neuf et dix, la voix d'Albus se fit entendre de nouveau derrière Harry par-dessus les bruits environnants; ses fils avaient repris la conversation commencée dans la voiture. « Je ne le serais pas ! Je ne serai pas un Serpentard ! » « James, laisse-le tranquille ! » dit Ginny. « J'ai seulement dit qu'il pourrait l’être, » dit James, grimaçant à son jeune frère. « Il n'y a rien de mal à ça. Il pourrait être un Serpentard » Mais James croisa le regard de sa mère et resta silencieux. Les cinq Potter approchaient de la barrière. Lançant un regard de mépris au-dessus de son épaule à son jeune frère, James pris le chariot à sa mère et commença à courir. Une seconde plus tard, il avait disparu. « Vous m'écrirez, n’est-ce pas ? » demanda immédiatement Albus à ses parents, profitant de l'absence momentanée de son frère. « Tous les jours, si tu veux. » dit Ginny. « Non pas tous les jours, » dit Albus rapidement, « James m'a dit que la plupart des personnes ne reçoivent des lettres de la maison qu'environ une fois par mois. » « Nous avons écrit l'année dernière à James trois fois par semaine, » dit Ginny. « Et ne crois pas tout ce qu'il te dit au sujet de Poudlard, » dis Harry. « Il aime rire, ton frère. » Côte à côte, ils poussèrent le deuxième chariot vers l'avant, prenant de la vitesse. Lorsqu’ils atteignirent la barrière, Albus grimaça, mais aucune collision ne se produisit. Au lieu de cela, la famille émergea sur la plate-forme neuf ¾ , qui était obscurcie par la vapeur blanche et épaisse qui s’émanait du Poudlard Express écarlate. Des visages indistincts grouillaient dans la brume, dans laquelle James avait déjà disparu. « Où sont-ils ? » demanda impatiemment Albus, scrutant les formes brumeuses, alors qu’ils passaient la plate-forme. « Nous les trouverons, » dit Ginny rassurante. Mais la vapeur était dense, et il était difficile de reconnaître le visage de quiconque. Détachées de leurs propriétaires, les voix semblaient anormalement fortes, Harry pensa entendre Percy discourant sur des règlements de balais, et étaient tout à fait heureux d'avoir cette excuse pour ne pas s'arrêter et dire bonjour. …. « Je pense que c'est eux, Al, » dit soudainement Ginny. Un groupe de quatre personnes émergea de la brume, se tenant à côté du tout dernier chariot. Leurs visages étaient sortis de la brume quand Harry, Ginny, Lily, et Albus avaient marché jusqu'à eux. « Salut, » dit Albus, semblant extrêmement soulagé. Rose, qui portait déjà sa longue et toute neuve robe de Poudlard, rayonnait devant lui. « Tu as réussis à te garer? » demanda Ron à Harry. « Moi je l'ai fait. Hermione ne pensait pas que je pouvais passer un permis de conduire Moldu, tu l'as fait toi? Elle pensait que j'avais jeté un sort à l'examinateur.» « Non, je n'ai pas dit ça, » dit Hermione, « J‘ai entièrement confiance en toi.» « En fait, je l'ai fait » chuchota Ron à Harry, pendant qu'ils soulevaient ensemble la malle et le hibou d'Albus dans le train. « J'ai seulement oublié de regarder dans le rétroviseur et ça ne sert à rien, je peux employer un charme de Supersensory pour ça. » Derrière sur la plate-forme, ils trouvèrent Lily et Hugo, le jeune frère de Rose, ayant une discussion animée au sujet de la Maison dans laquelle ils seraient quand ils seront finalement arrivés à Poudlard. « Si vous n'êtes pas a Gryffondor, nous vous déshériterons, » dit Ron, « mais aucune pression. » « Ron ! » Lily et Hugo rirent, mais Albus et Rose semblèrent solennels. « Il ne voulait pas dire ça » dirent Hermione et Ginny, mais Ron n’y prêtait plus attention. L'oeil d'Harry était fixé environ vingt-cinq mètre plus loin. La vapeur s'était dissipée pendant un moment, et trois personnes se tenaient dans la brume. « Regardez qui est là. » Drago Malefoy se tenait là avec son épouse et son fils, une cape sombre boutonnée jusqu'à la gorge. Ses cheveux légèrement en arrière, soulignaient son menton aigu. Le garçon ressemblait à Drago autant qu'Albus ressemblait à Harry. Drago aperçu, Harry, Ron, Hermione et Ginny le regardaient, il inclina la tête brusquement et se tourna puis s'éloigna. « C’est donc lui le petit Scorpius, » dit Ron sous son souffle. « Veille à le battre dans chaque matière, Rosie. Remercions Dieu que tu ais héritée du cerveau de ta mère. » « Ron, pour l'amour du ciel, » dit Hermione, moitié sévère, moitié amusée. « N'essaie pas de les monter les uns contre les autres avant qu'ils aient même commencé l'école ! » « Tu as raison, désolé, » dit Ron, mais incapable de se taire, il ajouta, « Ne devient pas trop ami avec lui, Rosie. Le grand-père Weasley ne te pardonnerait jamais si tu épousais un Sang-pur. » « Hé ! » James était réapparu ; il s'était débarrassé de sa malle, de son hibou et de son chariot, et arrivait apparemment avec des nouvelles. « Teddy est là bas » dit-il en reprenant son souffle, regardant au-dessus de son épaule dans les nuages se soulevant de la vapeur. «Simplement vu. Et devinez ce qu’il faisait ? Il embrassait Victoire! » Il regarda fixement les adultes, visiblement déçus par leurs manques de réactions. « Notre Teddy ! Teddy Lupin! Embrasse notre Victoire ! Notre cousine ! Et j'ai demandé à Teddy ce qu'il faisait --» « Tu les as interrompus ? » dit Ginny. « Tu es vraiment comme Ron --» « --et il a dit qu'il était venu lui dire au revoir ! Et alors il m’a dit de partir. Il était entrain de l’embrassée! » James s'inquiéta de ne pas s’être fait comprendre. « Oh, ce serai beau s'ils se mariaient ! » chuchota Lily avec extase. « Teddy ferait parti vraiment de la famille alors ! » « Il vient déjà pour le dîner environ quatre fois par semaine, » dit Harry « alors pourquoi nous ne l'invitons pas simplement à vivre avec nous ? » « Ouais ! » dit James avec enthousiasme. « Je n’ai pas d‘objection à partager ma chambre avec Al… Teddy pourrait avoir ma chambre ! » « Non, » dit Harry fermement, « toi et Al partagerez une chambre seulement quand je voudrai démolir la maison. » Il regarda la vieille montre qui avait par le passé appartenu à Fabian Prewett. « Il est presque onze heures, vous devriez monter à bord. » « N'oublie pas d'embrasser Neville pour nous ! » dit Ginny à James pendant qu'elle l'étreignait. « Maman ! Je ne peux pas embrasser un professeur ! » « Mais tu connais Neville--» James roula des yeux. « En dehors, ouais, mais à l'école il est le professeur Londubat, n'est-ce pas ? Je ne peux pas entrer au cours d'Herbologie et l'embrasser. … » Secouant sa tête à la sottise de sa mère, il montra ses sentiments en donnant un coup de pied à Albus. « Tu verras plus tard, Al on verra les Sombrals dehors. » « Je pensais qu'ils étaient invisibles ? Tu as dit qu'ils étaient invisibles ! » Mais James rie simplement, arrêtant d'embrasser sa mère et donnant à son père une étreinte passagère, puis sauta dans le train qui se remplissait rapidement. Ils le virent zigzaguer, puis courir vers le fond du couloir pour retrouver ses amis. « Il ne faut pas avoir peur des Sombrals » dit Harry à Albus. « Ils sont doux, ne t'alarme pas pour rien à leur sujet. Quoi qu'il en soit, vous ne monterez pas à l'école dans les diligences, vous entrerez avec les bateaux. » Ginny embrassa Albus pour lui dire au revoir. « Nous vous verrons à Noël. » « Salut, Al, » dit Harry lorsque son fils le serra dans ses bras. « N'oublies pas l’invitation de Hagrid pour le thé vendredi prochain. Ne fais pas de désordre avec Peeves. Ne te bats en duel avec personne avant de savoir comment. Et n‘écoutes pas les bêtises que te dis James. » « Et si je suis à Serpentard ? » Le chuchotement était seulement pour son père et Harry su que seulement le moment du départ avait forcer Albus à dire combien sa crainte était grande et sincère. Harry s'accroupit de sorte que le visage d'Albus soit légèrement au-dessus de ses propres yeux. Des trois enfants d'Harry, seul Albus avait hérité des yeux de Lily. « Albus Severus, » dit doucement Harry, de sorte que personne sauf Ginny ne puisse entendre, et elle fut assez délicate pour feindre de dire au revoir à Rose, qui était maintenant dans le train, « Nous t'avons appelé comme deux directeurs de Poudlard. L'un d'entre eux était un Serpentard et il était probablement l'homme le plus courageux que j'ai jamais connu. » « Mais on vient de dire --» « --Alors la Maison de Serpentard aura gagné un excellent étudiant, tu ne crois pas ? Ça n'est pas important pour nous, Al. Mais si c'est important pour toi, tu pourras choisir Gryffondor au lieu de Serpentard. Le Choixpeau magique prendra ton choix en considération. » « Vraiment ? » « Il l'a fait pour moi, » dit Harry. Il ne l'avait jamais dit à aucun de ses enfants avant, et il vit la joie dans le visage d'Albus quand il le lui dit. Mais comme les portes claquaient tous le long du train écarlate et que les contours flous des parents se dépêchaient de faire les derniers baisers, les dernières minutes restantes, Albus sauta dans le train et Ginny ferma la porte derrière lui. Les étudiants étaient tous accrochés aux fenêtres. Un grand nombre de visages, sur le train et au loin, semblaient être tourné vers Harry. « Pourquoi te regardent-ils tous si fixement ? » demanda Albus alors que lui et Rose tendaient le cou autour pour regarder les autres étudiants. « Ne vous inquiétez pas pour ça » dit Ron. « C'est pour moi, je suis extrêmement célèbre. » Albus, Rose, Hugo et Lily rirent. Le train commença à rouler et Harry marcha à côté de lui, observant le visage fin de son fils, déjà enflammé d’excitation. Harry continua à sourire et à marcher, bien que ce fut comme un petit deuil, de voir son fils partir loin de lui. …. La dernière trace de vapeur s'était évaporée dans l'air d'automne. Le train disparu au loin. La main d'Harry était encore levée en signe d'adieu. «Ca va aller pour lui, » murmura Ginny. Alors qu’Harry la regardait, il baissa sa main machinalement et toucha la cicatrice en forme d’éclair sur son front. « Je le sais ». La cicatrice n'avait pas fait souffrir Harry depuis dix-neuf ans. Tout allait bien.